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Message(#)I've missed you... EmptyJeu 14 Juil - 21:37

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ft. Célia & Axel




Cela faisait maintenant deux heures… ou peut-être bien trois… enfin cela faisait un bon moment déjà qu’Axel se tenait auprès de Célia et qu’il la regardait dormir. Sans la réveiller, il s’était assis sur une chaise à ses côtés et s’était délicatement emparé de sa main qu’il caressait avec une extrême douceur dans la sienne, comme pour s’assurer qu’elle était bien là. Qu’elle était toujours en vie. L’impuissance. Il n’existe pas de pire sentiment au monde. Axel se sentait dépourvu de tout pouvoir, réalisant avec effroi qu’il aurait pu la perdre et que le destin aurait pu anéantir ce qu’ils avaient vécu en une fraction de seconde. Plus il l’observait et plus il prenait conscience de l’ampleur de ses sentiments. Etait-il seulement en droit d’éprouver tout ça ? Probablement pas et pourtant, c’était plus fort que lui. Il n’avait pas le moindre contrôle là-dessus. « Ne lâche pas prise… j’ai trop de choses à te dire. Je ne veux plus qu’on nous vole notre temps… reste avec moi… je t’en prie… » lui avait-il murmuré la toute première fois qu’il était venu la voir. On avait tout d’abord refusé de le laisser entrer, jusqu’à ce qu’il n’ose un mensonge de taille en se faisant passer pour un membre de la famille. C’était la seule solution à sa portée et n’importe quel prétexte aurait été bon pour passer du temps avec elle. Pas question qu’il demeure en retrait. En réalité, Axel ne comptait plus le nombre d’heures passées à l’hôpital. Il se faisait discret uniquement lorsque les proches de Célia étaient dans les parages et jusqu’à preuve du contraire, ne s’était encore jamais fait remarquer. Sans doute grâce à sa discrétion de tireur d’élite, il était toujours parvenu à les voir sans être vu. A s’éclipser avant qu’ils n’arrivent. L’idée n’était pas de se cacher, mais plutôt de demeurer discret face à des personnes en peine qu’il ne connaissait pas. Désormais, les jours de la jolie blonde n’étaient plus en danger même si une surveillance drastique semblait s’imposer. De toute évidence, Axel ne serait pas parfaitement serein tant que Célia se trouverait entre ces quatre mûrs blancs et aseptisés.

Il commençait lui même à s’endormir lorsqu’il sentit un léger mouvement de la part de la jeune femme. Levant aussitôt le regard vers elle, il croisa ses magnifiques yeux verts et esquissa un  sourire apaisé. Bon sang ce que c’était bon de la voir ainsi !! « Hey…regardez qui est de retour… » La voir réveillée de ses propres yeux était un soulagement proprement indescriptible. Au cours de la semaine passée, il avait été contraint de se déplacer à plusieurs reprises pour affaires, d’où le fait qu’il ne puisse venir la voir qu’à présent. Néanmoins, ses déplacements ne l’avaient pas empêché de prendre des nouvelles de Célia en téléphonant régulièrement et toujours en mentant sur son identité. « N’essaye pas de bouger. Si tu as besoin de quelque chose de précis tu me le dis et j’essayerai de te l’obtenir, mais crois-moi, tu ne risques pas de bouger de ce lit sans mon accord ! » Axel essayait d’en plaisanter, afin de diminuer la gravité de la situation et d’amoindrir l’inquiétude ayant été la sienne durant ces dernières semaines, mais il ne put s’y résoudre en croisant le regard de la jeune femme. Redevenant plus sérieux, il posa enfin la question fatidique. « Comment te sens-tu ? » Ce n’est qu’à cet instant précis qu’il se rendit compte qu’il serrait toujours sa main comme si sa vie entière en dépendait. Il murmura un léger « pardon » en la relâchant. « Hum... j'ai su ce qui s'était passé en allant à la boutique. Je crois bien que ... que je n'ai jamais été autant effrayé de toute ma vie. J'avais peur de te perdre...»




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Message(#)I've missed you... EmptySam 16 Juil - 13:15




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feat. Axel & Célia


Un brouillard épais. Duquel, elle avait du mal à émerger. Elle avait alternait les phases de conscience et d'inconscience. Elle entendait parfois le bip régulier des machines auxquelles elle était rattachée. Elle entendait des murmures, des voix. Mais elle ne savait pas exactement les distinguer. C'était un flot perpetuel de sensations, parfois douloureuses. La douleur se réveillait par moment, la tirant de ce brouillard. Puis tout redevenait plus apaisé. Des brises sur sa peau, une impression étrange de mouvement. Il lui arrivait de rêver. Ou peut-être était-ce des bribes de son passé qui revenaient à sa mémoire. Elle avait l'impression de voir sa vie différemment. Quelque chose avait changé. Sans qu'elle ne sache vraiment qui, ni si c'était vraiment le cas. Ses yeux étaient trop lourds, son corps trop pesant sans qu'elle ne puisse ouvrir les yeux ou faire le moindre mouvement. Célia avait été victime d'une attaque à mains armées dans sa propre boutique. Elle avait été cambriolée. Les deux hommes qui s'étaient introduits chez elle, recherchaient de l'argent, des objets de valeur. L'un d'eux lui avait tiré dessus à deux reprises. L'un avait été tué par la police qui était arrivée sur les lieux, l'autre s'était échappé. Et la police le recherchait. Célia, quant à elle, avait reçu une balle dans le ventre et une autre avait percé son aorte. Elle était restée entre la vie et la mort. Son existence ne tenant qu'à un fil. Mais les médecins avaient fait un très bon travail. Et elle avait tenu bon. On avait entendu que son état soit stabilisé pour l'opérer. Célia resta de longs jours en soins intensifs. Mais elle avait perdu beaucoup de sang et elle avait fait un arrêt cardiaque. La jeune femme était tombée dans le coma. L'équipe médicale la suivait constamment. Mais son état resta constant, pas de signe d'amélioration avant plusieurs jours. Sa famille avait été avertie et elle n'était jamais vraiment rester seule. Elle avait été finalement transférée dans une chambre particulière. Des fleurs et des cartes avaient été déposées ici et là, et créait une atmosphère un peu plus détendu. En tout cas, c'était le souhait de ceux qui venait lui rendre visite. Le silence de la chambre était troublé par les bips réguliers des appareils médicaux. Les battements de cœur de la jeune femme se faisaient entendre de façon régulière. Et des infirmières venaient régulièrement la voir.

Au bout de quelques jours, l'état de la jeune femme s'était améliorée. On lui avait retiré le respirateur artificiel auquel elle était attachée. Elle respirait normalement et surtout, par elle-même. Puis les médecins avaient distingué des signes de réveil après près de trois semaines de coma. On lui avait fait des examens pour s'assurer que tout allait bien. La jeune femme était beaucoup plus réceptives à tout ce qui l'entourait. Elle entendait un peu mieux ce qu'on lui disait, même si elle ne pouvait pas tout comprendre. Elle avait encore du mal à émerger de ce brouillard qui l'avait enveloppé. Mais il était agréable, reposant. Elle se sentait bien. Sous anti-douleurs et autres médicaments, elle ne sentait plus trop la douleur qui pourtant se réveillait parfois. Elle avait failli mourir. Si le cambrioleur avait tiré deux ou trois centimètres plus à gauche, son cœur aurait été touchée. Et elle ne serait plus là. C'était encore le trou noir mais Célia était un peu plus consciente de ce qui se passait autour d'elle. Elle entendait des bruits, des sons qu'elle ne pouvait pas encore identifier mais ses oreilles et sa conscience s'éveillait peu à peu. Puis il y avait ces contacts, celui du métal, d'une pression, d'une peau contre le sienne. Elle tentait d'ouvrir les yeux mais ses paupières semblaient peser des tonnes. Pareil pour ses doigts. Son bras gauche était bandé de l'épaule jusqu'au coude. Revenir à elle, lui demandait énormément d'efforts, ce qui se répercutait dans ses constantes dont les fréquences étaient devenues moins régulières. Célia était encore en plein brouillard sans vraiment comprendre ce qui se passait quand elle ouvrit les yeux pour la première fois depuis son attaque. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'elle faisait ici, ne se souvenant pas de tout ce qui s'était passé pour l'instant. La seule chose qui occupait son esprit, c'était cette douleur qui paralysait le haut de son corps, sa cage thoracique, son bras. Épuisée, la jeune femme avait sombré à nouveau dans le brouillard. Ce n'était que le lendemain qu'elle reprenait enfin conscience. Bien sûr, l'équipe médicale lui fit passer une série d'examens en tout genre. On lui avait expliqué ce qui s'était passé. Elle ne se souvenait plus de grand chose, peut-être à cause du choc de l'attaque qu'elle avait subi. On lui avait même dit qu'une femme flic allait venir la voir pour lui poser des questions. Mais pour l'instant, elle devait se reposer. Les jours suivants, elle avait pu voir sa famille. Ce qui lui avait fait du bien. Son état restait encore fragile mais elle allait s'en sortir. Il fallait juste qu'elle se repose encore et qu'elle fasse attention à elle. En même temps, si étroitement surveillée, elle avait du mal à ne pas écouter ce qu'on lui disait.

La fatigue jouait avec elle et elle avait l'impression d'avoir constamment envie de dormir. Mais c'était normal après ce qui s'était passé. Elle avait encore une perfusion à la main gauche. La tête sur l'oreiller, elle avait fini par émerger ce soir-là. Son dossier avait été relevé parce qu'elle avait quelques douleurs dans le dos. Et quand elle se réveilla, elle posa ses yeux sur une silhouette familière. Un sourire s'afficha doucement sur ses lèvres aux paroles d'Axel. « Hey... » Elle sentait la pression de sa main dans la sienne. C'était rassurant. Elle ne s'attendait pas à le voir ici. Avait-il réussi à faire du charme à une infirmière pour passer du temps avec elle ? Elle se posait la question quand il reprit la parole. La jeune femme avait la bouche sèche et son côté gauche était douloureux. « Depuis quand es-tu médecin ? » Demanda-t-elle doucement. Elle avait l'impression qu'il lui fallait un effort surhumain pour dire ces quelques mots. A la question de l'ancien militaire, elle fit une petite moue. C'était pas le top de la forme mais elle était vivante. Elle n'allait pas se plaindre. Elle avait encore du mal à croire qu'on avait braqué sa boutique. « Désolée pour le rendez-vous... » Le soir-même du cambriolage, après son inventaire, elle devait retrouver Axel pour un dîner. Mais la vie en avait décidé autrement. Il avait eu peur pour elle apparemment elle voyait encore l'inquiétude dans ses yeux. « Je suis encore en vie. On ne se débarrasse pas de moi comme ça. » Un fin sourire s'afficha sur ses lèvres alors qu'elle gardait son regard sur Axel qui venait de retirer sa main de la sienne.

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Message(#)I've missed you... EmptyDim 17 Juil - 18:20

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ft. Célia & Axel




L’insondable regard d’Axel se perdit dans celui de la jeune femme tandis qu’elle tentait de remettre en cause l’interdiction formelle qu’il venait de lui adresser. Certes il n’était pas médecin mais sa remarque le fit sourire de bon cœur. Il se doutait bien qu’elle était bien trop têtue pour entendre raison aussi facilement. Elle avait besoin de beaucoup de repos. Enormément. Alors si elle avait l’intention de jouer la demoiselle têtue et indisciplinée, elle faisait une grossière erreur.« Oh je vois… Madame joue les fortes-têtes !! Hum et bien... Pas besoin d’être médecin pour savoir que tu es une vraie battante. Mais même les super-héros ont parfois besoin d’un peu de repos. Alors médecin ou pas, tu vas me faire le plaisir de rester tranquille. Sinon, je dis à Simona de te clouer au lit et crois-moi, elle ne plaisante pas… tu l’as déjà vu ? C’est elle qui coordonne les autres infirmières. Et bien tout ce que je peux te dire, c’est que tu n’as pas intérêt de tomber sur elle. Elle m’a tapé sur l’épaule jeudi dernier, j’en ai gardé l’ecchymose. » plaisanta-t-il … à moitié. C’est auprès de cette fameuse Simona qu’il avait négocié les premiers jours. Peu commode et extrêmement méfiante vis à vis d’Axel, elle l’avait sondé des pieds à la tête pour tenter de démêler le vrai du faux dans ce qu’il lui racontait. Ce qu’elle ignorait, c’est que notre ancien militaire était un excellent affabulateur pour la simple et bonne raison qu’on lui avait appris à mentir sur son identité lorsqu’il était encore à l’armée. Déceler le mensonge chez Axel était pratiquement mission impossible mais Simona s’était montrée extrêmement coriace. La donne avait été beaucoup plus simple auprès des autres… son charme semblait faire toute la différence, surtout lorsqu’il était accompagné d’un subtil mensonge. Enfin bref. « Désolée pour le rendez-vous... » Axel pencha légèrement la tête sur le côté, sans la quitter du regard. Quoi, sérieusement ? Elle était en train de s’excuser pour leur rendez-vous manqué ? Le coin de ses lèvres s’étira et il afficha un léger sourire. Ce qui venait de lui arriver n’était pas une mince affaire et ses blessures, loin d’être superficielles, pouvaient aisément en témoigner. Il avait entendu dire qu’un des cambrioleurs était toujours dans la nature. S’il devait lui-même se charger de son cas, autant dire que cet individu risquait fort de préférer la mort à tout ce qu’Axel était susceptible de lui faire subir. «  Peut-être qu’il n’était pas le plus important de tous nos rendez-vous… » prononça-t-il plus doucement. A demi-mots, il essayait de lui faire comprendre que le meilleur était sans doute à venir. Car oui, il avait bien l’intention de rattraper le temps qui venait de leur être volé et bien plus encore. Mais ça, ce serait dans un second temps, lorsque Célia serait remise de cette tragédie. L’important était désormais qu’elle prenne soin d’elle et surtout, qu’elle prenne le temps de se reposer. « Je suis encore en vie. On ne se débarrasse pas de moi comme ça. » Elle était encore en vie, effectivement. Et autant dire que ça relevait du miracle. Axel n’en avait eu que trop conscience au cours des dernières semaines. Il n’y avait pas de mot suffisamment puissant pour décrire ce qu’il avait pu ressentir à l’idée de la savoir entre la vie et la mort. Perdre Célia n’était pas envisageable un seul instant. Il avait été épuisé par la foule d’émotions inhabituelles qu’il avait pu ressentir au cours des dernières semaines. C’était comme une torture incessante. Il soupira donc doucement, profitant du même coup de la chaleur de son doux sourire auquel il répondit de manière franche. « Tu es forte, courageuse et déterminée, ça ne fait aucun doute. Je t’admire pour ça… entre autres choses. » plaisanta-t-il en faisant allusion à cette perfection qui la caractérisait tant. Il venait de lâcher sa main par pudeur et pourtant, ça ne l’empêcha pas de venir caresser ses cheveux du bout des doigts tandis qu’il lui parlait. « Mais personne n’est infaillible… Si tu veux qu’on en parle, je serai là. » Malgré tout, Axel n’insista pas. Il ne voulait pas la forcer à évoquer de mauvais souvenirs si elle n’en éprouvait pas le besoin. Tournant la tête sur le côté, il attrapa une petite peluche posée juste à côté d’un bouquet de fleurs qu’il lui avait apporté.« Oh et Emily m’a donné ça pour toi. Elle trouve qu’elle ressemble à Finn et du coup, elle a pensé que ça pourrait te faire plaisir et te remonter le moral. »




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Message(#)I've missed you... EmptyLun 18 Juil - 16:26




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Même si elle ressentait encore les douleurs dans son corps et que le moindre geste était difficile, la jeune antiquaire ne pouvait s'empêcher de sourire aux paroles de l'ancien militaire. Elle reconnaissait dans cette diction, ce langage, sa petite fille. Ils étaient semblables, même façon de parler, même intonation, même rictus au coin des lèvres. Cela faisait sourire Célia qui l'écoutait avec attention. Cela avait le don de lui occuper l'esprit et de ne pas constamment penser à ce qui lui était arrivé. «  Oh mon pauvre... et tout ça pour pouvoir me voir. Tu as affronté ce dragon de Simona. Et je paris finalement qu'elle est tombée sous ton charme. » Elle n'en doutait pas. Il était facile d'être troublé par les yeux sombres d'Axel et cette façon qu'il avait de regarder. Cela lui avait plu la première fois qu'il s'était vu, et cela lui plaisait encore aujourd'hui quand il posait ses yeux sur elle. Elle imaginait bien l'ancien militaire face à l'infirmière. Elle ne se souvenait pas de l'avoir vu. Mais peut-être que c'était le cas. Après tout, elle avait vu tellement de personnes autour d'elle ces derniers jours. Elle ne pouvait pas se rappeler de tous les prénoms et de tous les grades, ni de toutes les spécialités. « Merci d'être venu... Je suis contente de te voir. » Célia ne s'attendait pas à ce qu'il soit là, même si cela lui faisait plaisir. Et apparemment, il était venu régulièrement. C'était ce que Jolène lui avait dit. Un beau brun habillé avec classe et avec un accent british. Cela ne pouvait être qu'Axel. Et elle avait eu du mal à la croire, jusqu'à ce que ses yeux émeraudes se posent sur lui. Elle avait l'impression de l'avoir vu hier alors que pour lui, c'était bien différent. Quasiment un mois avait filé. Un mois qu'ils s'étaient quittés ce soir-là chez l'ancien militaire. Parfois elle se disait qu'elle aurait du rester chez elle et reporter son inventaire à un autre jour. Elle ne serait pas dans ce lit d'hôpital. Mais elle ne pouvait rien changé à ce qui s'était passé. Et elle n'aurait pas raté leur rendez-vous. Aux paroles d'Axel, elle esquissa un mince sourire. Est-ce que c'était une promesse ? En tout cas, cette perspective plaisait à la jeune femme. Vraiment. Elle aimait passer du temps avec le militaire. Parce qu'ils se ressemblaient sur beaucoup de points. Mais aussi parce qu'ils avaient encore beaucoup de choses à apprendre l'un sur l'autre. C'était étrange. Il y a encore quelques semaines, elle aurait voulu avoir une autre personne près d'elle. Mais quand elle s'était réveillée, qu'elle avait commencé à reprendre conscience du monde qui l'entourait. C'était à lui qu'elle avait pensé. A cette soirée qu'ils avaient passé ensemble avec la petite. Et celle qu'ils se promettaient de passer en tête à tête, rien que tous les deux. Alors elle acquiesça doucement de la tête. « Il ne l'était pas. » Ce rendez-vous était le début de quelque chose, qu'elle refusait d'envisager des semaines plus tôt. Cet accident, ces récentes conversations lui avaient rappelées à quel point la vie était courte. Et qu'elle devait en profiter. Comme le dit si bien Mark Twain : La vie est courte, rompt les règles, pardonne rapidement, embrasse lentement, aime sincèrement. Ris sans modération et ne regrette jamais tout ce qui te fait sourire. « Et puis j'aimerai goûter à ta cuisine. » Là, Célia s'avançait un peu. Parce qu'elle ne savait pas si Axel savait cuisiner. Avec une petite fille de cinq ans, elle supposait qu'il avait appris à faire certains plats. Mais c'était encore une chose qu'elle voulait découvrir sur lui. Une parmi tant d'autres. Aux paroles suivantes de l'ancien militaire, Célia fit une petite moue. Axel pensait encore qu'elle était parfaite. Elle avait une certaine gêne face à ça. Parce qu'elle avait aussi plein de défauts. Et peut-être plus de défauts que de qualités. Ou alors c'était l'antiquaire qui avait une opinion erronée de ce qu'elle était. « Tu vas me faire rougir. Mais si tu connaissais tous mes défauts, tu ne dirais pas ça. » Elle esquissa un doux sourire quand il caressa ses cheveux du bout des doigts. Elle se sentait lasse. Et si elle s'écoutait, elle aurait encore dormi une bonne heure. Mais elle en avait assez de passer son temps à dormir. Elle avait passé ces derniers jours à ça. Elle aurait aimé faire un tour dans le parc. D'ailleurs, elle se demandait s'il faisait bon. Un fin rayon de soleil traversait les fenêtres dont les stores étaient baissés à mi-hauteur. L'atmosphère était agréable et la compagnie aussi, alors finalement la jeune femme n'avait pas trop envie de bouger. Axel lui proposait de parler de ce qui s'était passé. Elle ne se souvenait plus de grand chose. Sûrement le choc. Cela arrivait souvent lors de  ce genre d’événements. Elle l'avait vu à plusieurs reprises quand elle travaillait aux urgences. Mais elle ne l'avait jamais connu jusqu'ici. Puis le sourire de la jeune femme se fit plus franc en voyant la peluche. Elle prit cette dernière avec la main qui n'était pas perfusée. Elle la menait jusqu'à son visage. Elle était toute douce. « Elle est adorable. Remercie-là pour moi. » Elle observa la peluche. Puis elle demanda : « Ça se passe bien entre Mango et elle ? » Elle était curieuse de savoir si le chat et la petite s'étaient adaptés à la vie à deux. Mango n'était pas un chat difficile, malgré ce qu'il avait vécu. Mais Emily était une petite fille pleine de vie et parfois, cela pouvait effrayer un chat de son âge.

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Message(#)I've missed you... EmptyLun 18 Juil - 18:13

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ft. Célia & Axel




Simona ? Tombée sous son charme ? La remarque le fit rire de bon cœur et lui confirma qu’elle n’avait pas encore eu le plaisir de la rencontrer. En réalité, elle n’aurait eu aucun mal à lui broyer les os rien qu’en lui serrant la main. C’est ce qu’elle avait fait à plusieurs reprises d’ailleurs et de toute évidence, elle n’était vraiment pas le genre de femme qu’il aurait souhaité charmer. Loin de là. En fait, Célia avait raison ; c’était un dragon. « Hey, je t’interdis d’en rire !! Sans compter que ce fut un véritable périple pour moi d’avoir accès à ta chambre. Seule ta famille avait le droit de venir alors il a fallu que je fasse preuve d’imagination. Ne me demande pas de détails, tu ne les auras pas. » plaisanta-t-il. Néanmoins, il avait tout de même galéré durant plusieurs jours avant de pouvoir y accéder. Sans compter que les médecins avaient catégoriquement refusé de lui fournir la moindre information, le poussant ainsi à se faire un sang d’encre durant des heures et des heures. Avec son imagination débordante, Axel s’était forcément déjà imaginé le pire. Durant tout ce temps, il n’avait pas fermé l’œil et usé des plus perfides stratagèmes afin d’avoir de ses nouvelles. Dans le pire des cas, rien n’aurait pu l’aider à supporter son absence. Mais elle était là. Et lui aussi. C’était ça le principal. Axel prit alors véritablement conscience de ce qu’il était en train de ressentir… il tenait à elle d’une manière bien particulière… il n’avait encore jamais eu l’occasion de le lui dire mais c’était précisément ce sentiment intense qui l’envahissait. « Merci d'être venu... Je suis contente de te voir. » Il esquissa un nouveau sourire. Oh, il n’aurait manqué ses rendez-vous quotidiens avec elle pour rien au monde. Jamais il n’oserait l’avouer ouvertement mais il avait passé un temps considérable entre ces mûrs, à attendre patiemment une quelconque amélioration à son état de santé. Et puis… il se sentait coupable. Savoir qu’elle avait été blessée durant cette soirée par un cinglé totalement dégénéré le rendait malade. Fou de rage, même. Axel ne pouvait s’empêcher de croire que les choses auraient peut-être été différentes s’il avait été dans les parages. Ce malade ne l’aurait certainement jamais approché ou du moins, il n’aurait jamais pu s’en sortir aussi facilement. Le militaire se pinça les lèvres afin de ne pas s’exprimer à ce sujet et demeurer calme. Un rendez-vous manqué, certes. Mais des milliers d’autres étaient peut-être à venir… « Et puis j'aimerai goûter à ta cuisine. » Axel afficha une petite mine surprise avant de sourire de nouveau. Il adorait cuisiner. Vraiment. Il n’avait pas les talents d’un grand chef étoilé mais dans l’ensemble, il se débrouillait plutôt bien. « N’oublies pas que tu t’adresses à un anglais et que notre gastronomie n’est pas la plus réputée au monde. Tu prends des risques, j’aime ça… A moins que ce ne soit une manière subtile et détournée de me faire comprendre que tu as envie de me revoir ? Auquel cas, je te rassure ; ma cuisine est tout à fait mangeable. Et à supposer que ce ne soit pas le cas, je trouverais toujours un moyen de détourner ton attention. » Après le moins qu’ils venaient de passer et les tensions accumulées au cours de ces dernières semaines, Axel se devait d’admettre que ce petit échange entre eux était des plus agréables. Le seul bémol dans tout ça, c’est qu’il risquait fortement d’y prendre goût. « Qui te dis que je n’ai pas envie de les connaître ? Tes défauts, tes petites manies… Tu seras mon imparfaite perfection…» Il ne put réprimer un petit rire amusé avant de caresser délicatement ses cheveux. Oui, elle était parfaite. Et même ses petits défauts la rendaient incroyablement adorable. Désormais, les gestes d’Axel à son égard étaient parfaitement maîtrisés. Il était conscient que l’état de santé de la jeune femme était encore défaillant. Il ne savait pas précisément où se situaient ses blessures ni même si elle souffrait encore, bien que la réponse ne soit pas difficile à imaginer. Cependant, il savait aussi que si tel était le cas, elle ne lui en toucherait pas un mot afin qu’il ne la surprotège pas. La conversation ne tarda pas à dévier sur Emily puis par extension, sur Mango. « Oh !! Tu veux parler de ce gros paresseux qui prend mon canapé pour son royaume ? Hum… et bien oui, il se porte à merveille ! Emily est ravie et je suis même étonné qu’elle s’en occupe si bien. Bon… j’ai tout de même surpris ce pauvre chat affublé d’un diadème et entouré de congénères en peluche pendant qu’elle leur racontait une histoire mais à part ça, tout va bien. » Pauvre petit Mango. Cela dit, il semblait très attaché à Emily et la suivait à peu près partout. Quand elle était à la maison, il se réfugiait immédiatement dans sa chambre et l’observait tandis qu’elle jouait ou dessinait dans son coin. Le soir, il se faufilait dans son lit et quand elle rentrait de l’école, il se jetait sur elle en mendiant des caresses. Bref, la belle vie. Un long silence s’installa. Un silence qui n’avait rien de gênant. Il était au contraire apaisant. « Tu m’as manqué… » finit-il par avouer doucement et sans la quitter des yeux.



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Message(#)I've missed you... EmptyLun 18 Juil - 20:22




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feat. Axel & Célia


Célia écoutait le récit d'Axel, un fin sourire sur les lèvres. Ce n'était pas de sa faute si cet épisode était drôle. Elle se disait qu'elle allait faire plus attention la prochaine fois qu'une infirmière entre dans sa chambre. Elle regardera les badges et pourra savoir à quoi ressemblait cette fameuse dragonne. Puis son sourire s'estompa un peu quand elle comprit que son état de santé avait du inquiéter l'ancien militaire. Et que cela n'avait pas du être une mince affaire pour lui de pouvoir avoir accès à sa chambre particulière. « Dommage... j'aurais bien voulu avoir ces détails. » Elle aurait voulu lui faciliter les choses mais à ce moment-là, elle n'était pas en mesure de le faire. « Mais je vois que tu as réussi à entrer dans ma chambre, donc c'est que ton périple n'était pas vain. » En même temps, elle savait qu'Axel était le genre d'homme qui ne se laissait pas décourager facilement. Non seulement parce qu'il était un ancien militaire et que pour servir une patrie, quelle qu'elle soit, il fallait du courage, mais aussi parce qu'elle le voyait dans son regard. C'était un homme déterminé, qui n'abandonnait pas facilement. Un trait de caractère qu'elle appréciait. Elle appréciait les gens qui se battaient pour leurs rêves, qui n'avaient pas peur de faire des efforts pour avancer. Et elle était contente qu'il soit là, à ses côtés. Et elle voulait qu'il le sache. Axel esquissa un sourire qui fit écho au sien, encore plus quand il lui certifia qu'elle ne devait pas s'attendre à des prouesses culinaires. « Je dirais que c'est un peu des deux. Je suis sûre que c'est mangeable. Parce que tu es le genre de père qui fait des efforts pour sa princesse. Et parce que tu aimes les choses bien faites. Et je paris que tu possèdes quelque part chez toi, des tas de livres de recettes. J'ai tors ? » Est-ce qu'elle arrivait encore à bien cerner les gens ? Célia avait tendance à le croire. Elle avait cette facilité à se faire une opinion des gens. Elle se trompait rarement. Même si cela arrivait quand même. Parfois elle avait été déçue par des personnes. Mais elle avait réussi à aller de l'avant. Mais là, face à Axel, elle se disait qu'elle ne prenait pas trop de risque. Elle voulait croire une nouvelle fois, qu'il n'était pas si différent que ça, l'un de l'autre. « Mais j'ai très envie de te revoir aussi. Une fois que je pourrais quitter ce lit d'hôpital. » Puis elle ajouta, presque en murmurant. « Tu crois que si je fais du charme au médecin chef, ça pourrait fonctionner ? Il pourrait me laisser sortir plus tôt ? » Bien sûr, elle plaisantait. Elle connaissait trop bien le milieu où elle avait mis les pieds malgré elle. Et elle savait que ces blessures avaient été sérieuses. Et qu'elle avait encore droit à une bonne semaine minimum de convalescence à Saint-Vincent. Elle posa la peluche d'Emily qu'elle tenait encore en main, juste à côté d'elle. Ce cadeau lui plaisait. Elle pensait à Finn et à Octave. Selina lui avait dit que Duncan s'en était occupé et qu'il les avait chez lui. Ce qui la rassurait. Et effectivement quand son meilleur ami était venu la voir, il l'avait rassuré sur ce point. Puis elle avait pensé à sa boutique. Elle n'osait pas imaginé dans l'état qu'elle devait se trouvait. Sa mère lui avait dit que l'une des vitres avait été brisé. Mais que son frère aîné avait fait en sorte de contacter l'assurance et tout devait bientôt revenir dans l'ordre. En tout cas elle l'espérait. Et elle espérait aussi se souvenir de ce qui s'était passé. Parce que pour l 'instant, elle avait des trous de mémoire et ne se rappelait pas de cette soirée... « Je te ferais fuir si tu savais tout de moi. » Peut-être, peut-être pas. Elle n'en savait rien. Ces dernières années, Célia avait perdu confiance en elle, sur beaucoup de plans. Elle réapprenait à se fier à ses idées, ses jugements. Mais ce n'était pas facile tous les jours. Elle traînait encore un poids, une culpabilité sur les épaules. Et elle ne savait pas vraiment si elle pouvait s'en défaire. Elle avait l'impression de vivre avec depuis tant d'années. Le sourire de la jeune femme s'étira à nouveau quand l'ancien militaire parla de Mango et d'Emily. Elle aurait tellement voulu les voir tous les deux. Les regarder s'apprivoiser l'un et l'autre. « Je suis sûre que cela lui plait de jouer les princes. Et puis il le mérite bien. » Oui, il était heureux. Il avait trouvé une famille qui l'aimait malgré son handicap. Octave était pareil. Il avait eu du mal au début. Non seulement parce que sa patte « fantôme » lui faisait mal mais aussi parce que c'était un nouvel environnement. Et que la jeune femme doutait qu'il ai été aimé avant son arrivé chez elle. Et maintenant, il vivait très bien avec trois pattes. C'était même un petit cascadeur quand il s'y mettait, doublé par un boxeur quand il se disputait avec Finn. Puis aux derniers mots d'Axel, Célia garda ses yeux verts dans ceux de l'ancien militaire. « Toi aussi tu m'as manqué. » Même si elle imaginait que le temps s'était écoulé plus lentement pour lui. Elle l'observa, regardant chaque détail de son visage. Elle hésita un moment à reprendre la parole. « Ça semble très sérieux tout ça... » Elle ne savait pas vraiment où elle se dirigeait avec Axel. Ni même s'il avait vraiment envie de quelque chose. Peut-être qu'il n'attendait rien de tout ça. Après tout, après la rupture avec la mère d'Emily, elle pouvait très bien comprendre qu'il ne veuille pas une autre histoire sérieuse, ou histoire tout court. Mais Célia avait besoin de savoir. Même si elle n'aimera pas forcément la réponse. Elle préférait que les choses soient claires entre eux. Parce que sa vie était déjà assez compliquée comme ça. Et qu'elle avait déjà le cœur en miette pour risquer de le briser avec une histoire qui n'avait germé que dans son esprit.
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Message(#)I've missed you... EmptyLun 18 Juil - 22:34

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ft. Célia & Axel




Bon sang mais comment faisait-elle ça ? Oui, Axel avait effectivement de nombreux livres de recettes qui l’aidaient à ne pas commettre d’impairs lorsqu’il se mettait aux fourneaux. C’était presque exaspérant de voir que Célia parvenait à le cerner avec autant de facilité, même si de toute évidence, de nombreux mystères planaient encore sur l’un, comme sur l’autre. « Disons que j’aime réussir ce que j’entreprends. Même lorsqu’il s’agit de préparer un dîner ou de faire du charme à un dragon…» Il lui lança un clin d’œil amusé avant de l’écouter évoquer sa sortie et le charme éventuel qu’elle pourrait faire au médecin. Axel haussa les sourcils et l’observa avec incrédulité. Il avait beaucoup de mal à l’imaginer user de son charme pour parvenir à ses fins. Oh, n’importe qui tomberait dans le panneau, c’était certain. Mais Célia était bien trop douce et bien trop adorable pour oser agir de la sorte. Du moins, c’est ainsi qu’il la voyait. « N’y songe même pas. » Il était bien tenté d’ajouter que sa personnalité de tireur d’élite aurait pu l’inciter à se poser sur le bâtiment d’en face dans le but de viser tout individu qu’elle songeait charmer mais ne le fit naturellement pas. Le ferait-elle réellement fuir s’il savait tout à son sujet ? Axel avait son avis là-dessus… « Je penserai probablement que tu es bien trop parfaite pour fréquenter un type dans mon genre. » Car lui en revanche, était loin d’être parfait. Axel avait commis un tas d’erreurs qu’il regrettait amèrement et était on ne peut plus sérieux lorsqu’il disait qu’elle ne devrait pas fréquenter quelqu’un comme lui… Ils auraient pu s’attarder sur la question mais la conversation prit une toute autre tournure. Une tournure à laquelle ils n’étaient nullement préparés. Elle trouvait tout ceci très sérieux… « Est-ce que ça t’effraie ? » demanda-t-il avec intérêt. Sentant la nervosité de la jeune femme, il n’hésita pas à lui laisser le temps de la réflexion. Il voulait que les choses soient claires entre eux : Axel n’était nullement en train de jouer avec ses sentiments et son but n’était pas de venir semer le trouble dans son esprit. C’était plus compliqué que ça. De toutes les femmes qu’il avait pu connaître dans sa vie, Célia était à part. Elle faisait naitre en lui des émotions inédites qu’il avait encore beaucoup de mal à interpréter. Déjà pour lui en temps normal, l’amour au sens large du terme ne se limitait pas à une satisfaction physique qui ne s’embarrassait pas de retenue ou de complications émotionnelles inutiles. C’était même inconcevable. Naturellement, il lui était déjà arrivé de se laisser embarquer dans ce genre d’aventure mais en dehors d’un plaisir éphémère, il n’en avait tiré aucune satisfaction. Aimer était tellement mieux. Tellement plus fort. Mais qu’éprouvait-il exactement à l’égard de Célia ? Axel soupira doucement. Il avait beau se laisser guider par ses sentiments, il n’en demeurait pas moins extrêmement soucieux des pensées de la jeune femme. Il aurait aimé être capable de lire dans son âme et de découvrir ce qu’elle cachait au fond de son cœur. Cœur qu’il devinait incroyablement meurtri par les désillusions et les mensonges. Célia n’avait qu’un mot à dire pour qu’il focalise son attention sur autre chose que ce sentiment étrange qui le tiraillait depuis l’instant même où il avait posé son regard sur elle. Il ne souhaitait pas qu’elle se fasse de fausses idées à son sujet. Axel n’aimait pas jouer avec les sentiments des autres, pas plus qu’il n’aimait que l’on s’amuse avec les siens. Et puis, jamais il ne se le serait permis. Il tenait trop à elle pour lui faire le moindre mal. Jamais il ne ferait ça.« Je ne veux pas précipiter les choses. Pour tout dire, je ne suis même pas certain d’être en droit d’éprouver tout ça en ta présence. Je ne sais pas pourquoi je ressens tout ça, ni même pourquoi tout me paraît tellement plus simple quand tu es là. Je n’ai pas la moindre envie de le comprendre d’ailleurs. C’est comme ça, voilà tout. Pourquoi faudrait-il constamment chercher à donner un sens aux évènements ? Les sentiments n’ont rien de rationnel et c’est aussi pour cette raison qu’il est effrayant de s’y lancer tête baissée. Mais ça en vaut la peine parfois.» Sa façon de voir les choses était probablement un peu abstraite aux yeux de Célia. En réalité, Axel pensait que les relations sans lendemain étaient une manière de se protéger des sentiments. Eviter les contraintes et ne prendre que le meilleur pour laisser le pire de côté. Il s’y était adonné par le passé et ça ne menait à rien. « Ce qui est certain, c’est que ces dernières semaines ont eu des allures de véritable enfer à mes yeux. Tu sais, ma vie me convenait parfaitement telle qu’elle était. Puis je t’ai rencontré… et j’ai compris que plus rien ne serait jamais comme avant. Il y avait toujours cette même vie… puis ce petit plus qui la rendait merveilleuse. Quand j’ai appris ce qui s’était passé, c’est un peu comme si j’avais perdu mes repères. J’ai paniqué à l’idée de te perdre. A l’idée de n’avoir jamais pu te dire tout ça. » La conversation prenait une allure effectivement trop sérieuse à son goût. Axel se recula légèrement, à la fois soulagé et surpris d’avoir pu en dire autant. Il redoutait un peu la réaction de Célia pour la simple et bonne raison qu’il n’avait pas l’habitude de s’épancher de la sorte sur ses sentiments. Axel était relativement peu docile de ce côté-là. « Je pense que le moment est peut-être mal choisi pour que nous approfondissions cette conversation, tu ne crois pas ? »




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Message(#)I've missed you... EmptyMar 19 Juil - 12:52




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Elle acquiesça de la tête aux propos d'Axel. Elle était pareille. Alors elle ne pouvait pas le juger sur ça. Elle aimait réussir ce qu'elle faisait, et cela avait toujours été ainsi. Une compétitrice dans l'âme. « Donc, tu as bel et bien essayé de la charmer ? » Simona avait du se montrer particulièrement coriace. Parce qu'elle connaissait les procédures. Elle savait que les visites autres que familiales étaient refusées quand l'état du patient n'était pas stabilisé. Et apparemment, il avait réussi à la convaincre. C'était facile de jouer parfois avec les gens, de vouloir obtenir d'eux, ce qu'on souhaitait. Mais Célia n'avait jamais utilisé les autres, d'une façon ou d'une autre. Même si là, c'était tentant. Parce qu'elle n'avait aucune envie de rester dans cet hôpital plus longtemps que nécessaire. Il lui rappelait de bien trop sombres souvenirs. Aux autres mots d'Axel, elle l'observa, essayant de déchiffrer les expressions de son visage. « Parce que tu ne veux pas que j'essaie de charmer un médecin ou parce que tu préfères que je me repose un peu plus ? » Ou peut-être les deux à la fois. En tout cas, bien qu'elle disait ces mots, elle savait malheureusement qu'elle n'allait pas sortir tout de suite de cette chambre. « Tu entends quoi par type dans ton genre ? » Est-ce qu'il parlait de sa façon de vivre ou de son caractère, de sa personnalité ? De ce qu'elle avait vu, compris, découvert, la jeune femme avait apprécié. Elle savait qu'Axel n'était pas quelqu'un qui jouait avec les apparences. Alors elle se demandait pourquoi il lui disait ça. Sa compagnie était agréable et elle se sentait bien à ses côtés. Et cela n'était pas arrivé depuis longtemps. Alors elle ne voulait pas que ça change. Bien que oui, cela l'effrayait un peu. D'ailleurs, l'ancien militaire lui posa la question. Célia l'observa un instant. Ce genre de relation l'avait toujours fait fuir. Parce qu'elle ne voulait pas s'attacher. Parce qu'elle ne voulait pas souffrir une nouvelle fois. Car elle savait qu'elle ne s'en remettrai pas. « Peut-être un peu... » Elle ne savait pas comment lui expliquer ça. Pour elle, c'était très difficile de parler de ce qu'elle pouvait ressentir. Parce que cela faisait des années qu'elle avait scellé son cœur, par choix. « Ça fait quatre ans que j'écarte tout le monde pour ne pas m'attacher. J'ai repoussé ma sœur quand elle a eu besoin de moi. Je l'ai blâmé d'être tombé enceinte, et d'un type qu'elle ne connaissait même pas. En vérité, je crois que j'étais jalouse. Je ne voulais pas qu'elle soit heureuse si je ne l'étais pas... » Elle n'était pas fière de le dire. Mais c'était pourtant ce qu'elle avait fait. Elle n'avait plus parlé à sa jumelle pendant des mois. Oh ça n'avait rien à voir avec le fait que sa sœur soit enceinte. Qu'elle soit prête ou non à avoir ce bébé. Qu'elle ne soit pas en couple, ni même mariée. Non, en fait, Célia lui en avait voulu de continuer à vivre alors qu'elle était malheureuse et qu'elle n'arrivait pas à avancer, à tourner la page. Célia se rendait compte de son erreur. « C'était égoïste de ma part. Et je m'en rends compte. Mais j'étais tellement en colère contre elle. Et ça, simplement parce qu'il lui arrivait quelque chose de bien finalement... » Elle s'en voulait. Même si elle avait fait la paix avec sa sœur, qu'elles s'étaient retrouvés depuis son réveil, Célia n'avait pas été correcte avec elle et elle avait perdu un temps précieux à ses côtés. Mais elle avait toujours cette peur au fond d'elle, de perdre les gens qu'elle aimait. « Tu vois, je suis loin d'être parfaite... » Elle l'observa. Elle ne savait pas pourquoi elle lui disait tout ça. C'était la première fois qu'elle parlait de ce qu'elle ressentait. Dans un sens, elle voulait changer. Elle voulait y croire une nouvelle fois. Mais elle ne savait pas si elle en était capable. Elle avait tellement souffert et elle souffrait encore tellement, qu'elle enterrait très profondément tous ses sentiments. Parce qu'elle ne savait pas si elle serait capable de rester forte si tout revenait à la surface. C'était plus facile pour elle, dans un sens, de vivre avec un poids sur le cœur, plutôt que de chercher à laisser exprimer sa peine, sa tristesse. Célia reposa ses yeux sur Axel qui l'observait avant de reprendre la parole. Il avait raison. Il n'avait rien de rationnel dans les sentiments humains. Elle avait choisi de ne pas aimer, de ne pas s'attacher, pour ne pas souffrir. Mais elle ne pouvait pas nier qu'il y avait une alchimie particulière entre eux. Qu'il y avait quelque chose qui faisait, que pour la première fois depuis longtemps dans un sens, elle lui ouvrait son cœur. Même si jusque là, elle avait toujours souffert. Mais Selina avait raison. Elle s'était refermée sur elle même. Et c'était entièrement de sa faute. Elle releva ses yeux verts sur l'ancien militaire quand il lui avoua que sa vie avait changé depuis qu'il l'avait rencontré. C'était une déclaration qui la touchait. Et c'était bien la première fois qu'un homme lui disait ça. Cela lui faisait plaisir même si elle n'était pas sûre de mériter tout ça. L'antiquaire n'avait pas eu envie de laisser quelqu'un s'approcher d'elle jusqu'à sa rencontre avec Axel. Peut-être que pour être heureuse, il fallait avoir le courage d'avancer tout simplement, de se faire confiance. Peut-être qu'avec un peu d'aide, elle pourra y arriver. Puis à sa question, elle haussa doucement les épaules. « Au contraire, je crois que c'est le bon moment. Parce que je ne risque pas de m'enfuir. Parce que j'ai failli mourir et que je me rends compte que ma vie n'est pas encore fini. » Cela lui faisait du bien de parler, de s'ouvrir à quelqu'un. Et cette fois-ci elle en avait envie. Elle tendit sa main qui était sur le drap pour prendre celle d'Axel. Elle avait encore du mal mais elle était prête à essayer de s'ouvrir pour lui. Prendre son temps et savourer ces moments. Réapprendre à se faire confiance et à aller de l'avant. « Je ne suis pas douée avec ce genre de choses. Mais j'ai envie d'avancer et de voir ce qui se passera, de le faire ensemble. D'accord ? »  

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Message(#)I've missed you... EmptyMar 19 Juil - 14:32

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Longtemps, Axel demeura silencieux tandis qu’il écoutait Célia se mettre à nu devant lui, de façon franche et directe. Jamais il n’aurait cru la voir un jour faire preuve d’autant de sensibilité. C’était touchant, surtout qu’il avait bien compris qu’elle avait ordinairement beaucoup de mal à jongler avec ses émotions. A aucun moment il ne se permit de la juger. Il n’était pas là pour ça et tout le monde a le droit de commettre des impairs. C’est humain, voilà tout. Axel pencha la tête sur le côté et adopta un air plus sérieux. Il hésita quelques secondes puis continua :« Célia… Tout le monde aimerait avoir la possibilité de corriger certaines erreurs du passé. Mais elles nous aident à grandir et font de nous ce que nous sommes. Et puis pour être tout à fait honnête avec toi, je suis loin d’être une blanche colombe. Il y a pas mal d’éléments de mon passé dont je ne suis pas forcément fier… La seule chose que l’on puisse faire, c’est tenter d’avancer et tirer des leçons de nos erreurs. Ce que j’essaie de te dire, c’est que ton passé m’importe peu… Tout ce dont j’ai envie, c’est d’être capable de t’aider à surmonter tout ça et peut-être bien de te faire comprendre que toi aussi tu peux être heureuse et avoir droit au bonheur. » Bien évidemment, ne pas avoir de recette miracle et ne surtout pas chercher à intellectualiser la chose ne voulait pas dire qu’il ne fallait pas réfléchir à où mettre les pieds. Mais aller de l’avant était indispensable et Axel parlait en connaissance de cause. « Essaie de ne pas être trop dure avec toi-même. Tu ne dois pas te sentir responsable de tout ça… ni même avoir honte de ce qui s’est passé. Parfois, certaines de nos expériences passées nous conduisent à nous comporter de manière étrange mais cela ne fait pas de nous un être mauvais pour autant. Tu es quelqu’un de bien Célia… et je ne veux pas que tu puisses en douter. Jamais.  » Axel n’avait pas besoin qu’elle lui en donne la preuve pour en être intimement persuadé. S’il la plaçait sur un piédestal, c’était bien à la lumière des sentiments qu’un seul de ses regards lui inspirait. « En réalité… j’ai envie d’être là et de partager avec toi chacun de tes tourments, chacune de tes peurs… j’ai envie d’être celui qui t’aidera à les affronter et les surmonter. Je ne suis pas parfait, mais tu n’as rien à craindre de moi… » Et pour appuyer ses dires, il lui offrit un léger sourire rassurant et réconfortant à la fois. De nouveau, il se montrait authentique, sincère… lui. Comme il l’avait précédemment dit, il devait lui-même vivre avec ses propres démons mais parler de tout ceci n’était pas envisageable un seul instant. Non pas parce qu’il ne lui faisait pas confiance, non. Disons juste que ce serait comme enfoncer un poignard dans une plaie encore saignante. Axel n’était pas prêt à ça. La culpabilité le rongeait depuis des années et se noyer sous une masse phénoménale et boulot était une manière détournée de ne pas y songer. C’est aussi ce qui l’avait poussé à quitter l’armée. C’était toujours lorsqu’il s’y attendait le moins que cette affaire lui revenait à l’esprit. Comme si les fantômes du passé prenaient plaisir à venir torturer son âme de simple mortel. Alors il y pensait à nouveau… il se demandait si sa vie aurait pu prendre une tournure différente s’il avait fait d’autres choix. Finalement, Axel n’était qu’un être humain comme les autres. Il avait beau avoir la fierté d’un coq et la robustesse d’un lion, il avait tout de même ses failles, ses blessures et sa propre histoire. Et il n’était d’ailleurs pas du genre à s’en plaindre, bien au contraire !! Axel prenait toujours la vie du bon côté. C’était un bon vivant, pas du genre à se plaindre ou à étaler ses tourments à la vue de tous. Etait-ce le moment de parler de tout ça ? De tout ce qu’ils abordaient depuis plusieurs minutes ? Célia semblait le croire. « Tu ne pourras pas t’enfuir… » déclara-t-il avec un léger sourire en coin. « Je cours bien trop vite… » Un court instant, il baissa son regard sur leurs mains, s’imprégnant du contact délicat et chaleureux qui venait de s’établir entre leurs peaux. Il entrelaça ses doigts avec ceux de la jeune femme et replongea son regard dans le sien. L’instant était bien trop surréaliste pour qu’Axel n’ose intervenir au risque de venir rompre le charme. C’était la première fois qu’il entendait Célia se livrer avec autant de facilité et de franchise, un peu comme si elle avait soudainement levé un voile épais entre elle-même et le monde. Il s’agissait d’une évolution déconcertante et inattendue. Aussi délicatement qu’elle le faisait, il serra sa main dans la sienne, se laissant électriser par cette douce et fugace sensation. Etonné, il sentit le chaos et la confusion du corps de la jeune femme dans ses propres cellules, en une douleur extrême et soudaine. Comme si son organisme était capable de comprendre ce que celui de Célia endurait depuis trop longtemps. Leur souffrance commune était comme enfermée dans un vase clos, sans pouvoir s’apaiser. Une tempête dans une piscine comme on dit. Finalement, ils se ressemblaient bien plus qu’ils ne l’imaginaient et dans le fond, c’était sans doute cette proximité qui rendait la situation tellement confuse. La sensation était troublante mais d’un autre côté, Axel aurait aimé pouvoir l’apaiser et la calmer, lui promettre qu’il ne la trahirait jamais et qu’il n’avait pas la moindre intention de la heurter contrairement à ce qu’avaient pu faire tous les autres avant lui. Il n’était pas de cette trempe. Du moins, il ne le serait jamais avec elle. « Je ne suis pas douée avec ce genre de choses. Mais j'ai envie d'avancer et de voir ce qui se passera, de le faire ensemble. D'accord ? » D’accord… « Hey… je suis ici car je n’ai pas la moindre envie d’être ailleurs. Et si cela peut te rassurer, moi non plus je n’ai pas la moindre intention de m’enfuir ou de te faire du mal, quelle que soit la forme que tu donnes à cette définition. »





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Message(#)I've missed you... EmptyMar 19 Juil - 17:57




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Avoir le droit au bonheur ? Elle avait encore des doutes là dessus. Parce qu'à chaque fois qu'il lui était arrivé quelque chose de bien dans sa vie, ça s'était terminé, parfois tragiquement. Et elle en avait assez de se faire des désillusions. De marcher sur un fil, le vide sous ses pieds. Parce qu'au final, elle finissait encore par se replier sur elle-même. Et à ne plus faire confiance aux autres. Mais aussi à ses propres jugements. Pourtant l'envie était là. Encore plus quand elle écoutait les paroles d'Axel. Il avait raison. Elle le savait. Dans le fond, elle le savait aussi. Mais peut-être que c'était plus facile à accepter si cela venait d'une autre personne. D'une personne extérieure avec un regard bien différent sur elle et sur sa vie. Même si elle n'était pas sûr que son passé ne revienne pas ressurgir du jour au lendemain, en la poignardant en plein cœur. Axel semblait également avoir un passé difficile. Probablement lié à sa carrière militaire. C'était le sentiment de Célia quand elle l'observait. Elle connaissait ce regard, parce qu'elle avait parfois le même. Elle aurait voulu en savoir un peu plus. Mais comme elle, elle devinait que les blessures n'étaient pas encore refermées. Et qu'à son tour, il lui parlera quand il en ressentira l'envie. Elle ne voulait pas le brusquer. Parce qu'il ne la brusquait pas en lui parlant. Parce qu'il lui laissait du temps. Parce qu'il ne cherchait pas à tout savoir, tout connaître de son passé.  Et des événements qui avaient fait, qu'elle s'était repliée sur elle-même. Peut-être plus tard, quand ils auront appris à regarder derrière eux sans appréhension. Célia l'écoutait parler. Il la rassurait dans sa façon de voir les choses. Mais aussi parce qu'il semblait avoir confiance en elle. Bien plus qu'elle même. Un fin sourire s'afficha sur les lèvres de l'antiquaire. « Courageux et téméraire... j'aime ces qualités. » Elle voulait alléger un peu l'atmosphère qui régnait dans la chambre. « Et je ne recherche pas la perfection. Parce qu'elle n'existe pas. Et je sais que je n'ai rien à craindre de toi. » Elle en était certaine à présent. Une petite voix dans sa tête lui disait qu'elle pouvait lui faire confiance. Qu'il lui avait déjà prouvé qu'il était quelqu'un de bien. Et qu'elle pouvait se fier à lui. Oui décidément, ils semblaient être pareils. Peut-être qu'Axel la comprenait plus que quiconque. Voilà pourquoi il arrivait à trouver les bons mots. Et cela la rassurait. Parce qu'elle pouvait envisager un avenir plus serein si elle décidait de faire des efforts. Et elle le voulait. Même si cela allait peut-être prendre du temps. Un nouveau sourire s'afficha sur les lèvres de la jeune femme quand Axel lui assura qu'il était prêt à lui courir après si elle décidait de s'enfuir. « Tu vas devoir me supporter. » C'était une perspective qui l'enchantait. Oui, elle n'avait finalement pas envie de le quitter. Elle avait déjà trop fui à son goût. Elle n'avait plus envie de regarder les autres être heureux. Elle voulait l'être aussi. Elle avait encore toute la vie devant elle. Et elle avait encore plein de rêves à réaliser, des voyages à entreprendre. Elle pouvait faire encore tant de choses. « Et remédier à ce rendez-vous manqué. » Notamment. Axel semblait d'accord pour qu'ils fassent un bout de chemin ensemble. Qu'ils apprennent un peu plus à se connaître. Il ne semblait pas décider à la laisser partir. Et elle était rassurée une nouvelle fois par ses mots. Elle serra sa main dans celle d'Axel. C'était fou comme un simple contact pouvait lui faire du bien. Elle se sentait forte. Bien plus qu'elle ne l'était sûrement. Elle avait encore mal partout. « Et pas seulement ce rendez-vous. J'ai l'impression d'avoir manqué des tas de choses. » Ces semaines de coma l'avait coupé du monde et des gens qui l'entouraient. « Ma sœur va avoir des jumeaux. Je vais être deux fois tata. Mon dieu... » Un sourire s'afficha sur ses lèvres. Elle essayait d'imaginer Selina avec deux bébés. Shane avait intérêt à assumer son rôle. Sinon il allait avoir Célia sur le dos. « Et Emily a fêté son anniversaire ? » Il lui semblait que l'ancien militaire lui avait dit que c'était bientôt. Mais ça, c'était un mois plus tôt... Elle comptait bien offrir quelque chose à la petite. Tout comme elle voulait offrir ce portique en bois ancien qu'elle avait trouvé dans une vente aux enchères et qu'elle avait complètement restauré.

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Message(#)I've missed you... EmptyMar 19 Juil - 18:43

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Comment ça la perfection n’existe pas ? Esquissant un sourire qu’il tentait vainement de retenir, Axel se désigna lui-même des deux mains. « Quoi t’es sérieuse là ? Tu m’as bien regardé ? Si tu veux, on peut tout aussi bien demander à Simona ce qu’elle en pense… » Non pitié, pas Simona ! Se pinçant les lèvres, il observa Célia et songea qu’il avait une chance inouïe d’avoir pu croiser son chemin. Elle était exceptionnelle et chacune de ses paroles le lui prouvait un peu plus à chaque instant. Allait-il devoir la supporter ? Ce n’était pas vraiment de cette façon qu’il voyait les choses, d’autant qu’il pensait être bien plus difficile à vivre qu’elle ne devait l’être. « Tu as tout de même conscience que toi et moi gravitons dans des univers diamétralement opposés ? » La lumière et les ténèbres. Mais ne dit-on pas que l’un ne peut exister sans l’autre ? Cela dit, Axel voulait qu’elle garde à l’esprit que sa vie était légèrement mouvementée. Pas seulement parce qu’il était propriétaire d’un club mais aussi pour une autre raison. « Je pense qu’il y a tout de même une chose que tu dois savoir, je pense que c’est important. En réalité, je n’en ai pas totalement terminé avec l’armée. Je ne t’ai jamais dit ce que je faisais avant parce que j’avais peur que tu portes sur moi un regard totalement différent. J’étais tireur d’élite. Je le suis toujours… J’ai juste choisi de faire une pause dans ma carrière suite à une mission qui a mal tournée. Je ne me suis jamais véritablement retiré du milieu et je peux de nouveau être appelé à n’importe quel moment… » Axel observa le visage de la jeune femme, cherchant à y déceler la moindre réaction susceptible de le tenir informé sur ses pensées. La ravissante héroïne de roman ne fréquentait jamais un tireur d’élite. La douceur contre la quintessence même de la violence. Mais il éprouvait le besoin de se montrer honnête avec elle dès le départ afin d’éviter une mauvaise surprise à l’arrivée. Parfois, son statut faisait peur aux femmes qu’il rencontrait. D’autres trouvaient ça fascinant. D’autres encore ne comprenaient pas vraiment quel était son rôle et par conséquent, il ne cherchait pas à entrer dans les détails. Il y avait décidément un tas de choses que Célia allait découvrir à son sujet et réciproquement. Mais il fallait procéder par étapes, d’autant que la jeune femme avait probablement besoin de retrouver ses repères après l’horrible mois qu’elle venait de passer. La conversation dévia sur la sœur de Célia et sur l’heureux événement à venir. Des jumeaux ? Douce ironie pour une jumelle ! « Oh vraiment ? C’est merveilleux ! Ton adorable famille n’a pas fini de s’agrandir à ce que je vois ! L’avantage, c’est que tu auras le beau rôle ! » Et oui ! Les plaisirs de pouponner sans les embêtements qui vont avec. Mais les enfants sont une véritable source de bonheur et ce n’est certainement pas Axel qui pourrait prétendre le contraire. Lui qui était contre le fait de devenir père un jour avait vu sa vie prendre une tournure tellement plus merveilleuse suite à la naissance d’Emily !! Cette petite chipie était désormais le centre de son univers et autant dire qu’il aurait adoré la garder auprès de lui pour l’éternité. « Oui, nous avons fêté ça comme il se doit ! Tiens, ça me fait penser qu’elle a vraiment eu un gros coup de cœur pour toi. Elle n’arrête pas de me demander quand est-ce qu’elle pourra te revoir. Autant dire que c’est une première !! D’ordinaire, elle mène la vie dure à toutes les femmes qui s’approchent de moi et peu importe si ce ne sont que des amies. Dans le genre possessif, je n’ai jamais connu pire. » Axel marqua une courte pause. Et cet état de fait, qu’en pensait-elle ? « Hum… Célia, tu as bien conscience qu’Emily est là aussi et que je suis sa seule famille ? » Autrement dit, Axel voulait s’assurer qu’elle comprenait que sa fille faisait partie de l’équation et que si d’aventure elle souhaitait s’engager avec lui, Emily serait également amenée à être présente. C’était important de le préciser car il savait que bon nombre de femmes faisaient marche arrière en apprenant l’existence d’un enfant. Il ne pouvait que comprendre. Cela pouvait effrayer et changer considérablement la donne. « Si tu veux, tu peux prendre le temps de réfléchir à tout ça… je comrpendrais tu sais…»





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Message(#)I've missed you... EmptyMer 20 Juil - 13:15




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Elle ne pouvait s'empêcher de sourire aux paroles d'Axel. Oh oui, elle l'avait bien regardé. Et elle pourrait rougir aux pensées qui avaient traversé son esprit à ce moment-là. Elle allait finir par l'appeler cette Simona afin d'avoir le fin mot de l'histoire. A sa question, elle l'observa, faisant une petite moue avant d’acquiescer de la tête. « Tu es la nuit et je suis le jour ? Oui. Mais ne dit-on pas que les contraires se complètent ? » Elle ne pouvait pas nier que la vie d'Axel était différente de la sienne. Mais elle ne voyait pas ça comme un fardeau. Elle n'y avait même pas songé. C'était son travail et il faisait parti de lui. Elle l'avait compris quand il lui avait donné cette carte de visite. Mais elle se demandait si c'était vraiment de ça dont il parlait parce que ses paroles pouvaient avoir un double sens. Et comme elle l'avait songé plus tôt, ce n'était pas à elle de poser des questions. Elle préférait qu'il se confie à elle, plutôt qu'elle fasse preuve d'une quelconque impatience avec lui. Ce qui ne le ferait que se refermer sur lui-même. Alors elle voulait être patiente. Attendre que ce soit Axel qui prenne la parole. Alors quand il commença à parler, elle resta silencieuse, l'écoutant. Elle était surprise par ses paroles. Pas choquée. Surprise parce qu'elle pensait que l'armée était derrière lui, qu'il avait raccroché. Ce qui n'était pas le cas. Quant à sa « spécialité », elle était ce qu'elle était. Qui était-elle pour le juger ? Alors qu'il avait emprunté une voie difficile, qui le mettait sans cesse en danger pour défendre sa patrie ? Elle resta silencieuse un instant. Est-ce que cela aurait changé quelque chose qu'elle le sache plus tard ? Non. Elle en était persuadée. Et c'était tout ce qui était important en fin de compte. « Alors je t'attendrai si tu dois partir... » Son métier, c'était une vocation. Comme la médecine avait été la sienne. Ça ne s'expliquait pas, ça se vivait. Elle pouvait le comprendre. Étrange cette dualité : Il était un tireur d'élite et elle, elle avait été médecin. « Est-ce que tu avais peur que ça me fasse fuir ? Je trouve ça courageux de servir une patrie comme tu le fais. Et je ne vois pas pourquoi je te jugerai là dessus. Malheureusement, il n'y a pas que le bien sur cette terre. Et ce serait encore pire si des personnes ne luttaient pas au quotidien pour nos libertés et nos droits. » Elle avait vu les ravages de la guerre quand elle était partie au Mali. Elle avait vu des vies brisées. Et elle avait eu la chance d'être protégée à ce moment-là par l'armée. Alors elle n'avait pas une mauvaise image de ce corps professionnel. Elle connaissait des militaires. Son ex compagnon était l'un d'eux. « L'opinion que j'ai de toi ne changera pas avec cet aveu. » Non du tout. Et elle était contente qu'il se soit ainsi confié à elle. Elle savait que cela devait lui peser encore plus depuis qu'elle savait qu'une de ses missions s'était mal terminée... Il avait quand même eu le courage de lui parler de tout ça. Et ça, elle appréciait. Même si forcément, elle avait peur pour lui. Peur pour Emily si jamais il devait repartir en mission loin d'ici, loin d'elles.

La conversation avait pris un tour un peu plus détendu quand Célia avait parlé de sa sœur et des jumeaux à venir. La jeune femme n'en revenait toujours pas. Deux. Déjà avec un, cela la faisait paniquer, mais eux... Mais sa sœur était heureuse. Et c'était le principal. Elle avait bien compris que cette grossesse, c'était une bénédiction pour elle. Peut-être que sa sœur allait enfin se poser. Un sourire s'afficha sur les lèvres de l'antiquaire. « Le beau rôle ? Je connais ma sœur. Elle va me refiler les petits dès qu'elle pourra. » Elle n'en doutait pas. Mais en même temps Célia aimait les enfants, depuis toujours. Et quelque part, elle était peut-être attristé de ne pas en avoir eu. Elle allait avoir trente-et-un ans. Le temps filait à une vitesse folle. « Et adorable famille, c'est vite dit. On voit que tu ne les connais pas encore. » Ah ça, elle n'avait rien d'une famille idyllique. Aucune famille ne l'était, et encore moins la sienne. Puis aux mots d'Axel, Célia fronça un peu les sourcils, attristée d'avoir loupé cet anniversaire. Puis elle esquissa un sourire aux paroles d'Axel. Ravie de savoir que la petite fille l'appréciait. Alors à la question du père, elle fronça un peu les sourcils. « Pourquoi devrais-je réfléchir ? J'ai apprécié ta fille dès notre première rencontre. Emily est adorable. Elle me fait penser à moi quand j'étais petite. Et... je crois que j'avais besoin d'elle dans ma vie. » C'était ainsi qu'elle le ressentait. Elle avait gardé ses yeux sur Axel. C'était un sujet sensible pour elle. Elle se disait que c'était peut-être le bon moment pour en parler même si cela lui faisait mal. D'ailleurs elle sentait déjà les larmes qui menaçaient de couler. « J'étais médecin. Chirurgienne cardiaque. Mais j'ai perdu un patient. Timothée. Il avait un an de plus d'Emily. Et je n'ai pas réussi à le sauver. » Il n'y avait pas une journée où elle ne pensait pas à lui. Et ça faisait quatre ans maintenant. Quatre ans qu'elle vivait avec cette culpabilité. « Je lui avais dis qu'il n'allait pas mourir. Je lui avais promis. L'opération devait bien se passer. Et ça était le cas, mais son nouveau cœur a refusé de battre. Il avait confiance en moi. » Et c'était peut-être ça qui la blessait toujours autant après toutes ces années. Elle avait manqué à sa promesse. Et c'était la première fois. Depuis qu'il était entré dans son service, alors à peine âgé d'un an, elle avait pris soin de lui. C'était sa responsabilité. « C'était à moi de veiller sur lui. »

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Message(#)I've missed you... EmptyMer 20 Juil - 18:17

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ft. Célia & Axel




En réalité, Axel ne s’attendait vraiment pas à une telle réaction de la part de la jeune femme. Célia n’agissait jamais de manière conventionnelle et c’est probablement ce qui lui plaisant tant en elle. Elle venait tout juste de dire qu’elle l’attendrait… le trouble que ces simples mots provoquèrent en lui était tel, qu’Axel en eut soudainement le souffle coupé. C’était éphémère, involontaire mais tellement intense qu’il en perdit tous ses repères durant quelques secondes. Nul ne sait à quel point il se maudissait d’éprouver des sensations à la fois tellement troublantes et ridicules au possible. En toute objectivité, cela faisait une éternité qu’il avait laissé de côté ce genre de niaiseries afin de se concentrer sur la partie la plus superficielle des femmes qu’il rencontrait. Aucune ne parvenait à le captiver de la sorte. Comment définir Célia exactement ? Quelle était la source de cette étrange fascination qu’elle exerçait sur lui ? Son intelligence ? Son tempérament ? La sensualité incroyable qui émanait d’elle ? Le militaire n’était pourtant pas du genre à s’attacher ou ne serait-ce qu’à éprouver un semblant de frisson en présence d’une autre personne mais là, il se devait d’admettre que la donne était bien différente et comprendre que ce sentiment était réciproque était pour le moins troublant. Sa main qui tenait toujours aussi délicatement celle de la jeune femme, s’était mise à la caresser doucement comme pour l’apaiser et s’apaiser lui aussi par la même occasion. « J’avais surtout peur de te décevoir… La plupart des gens ne comprennent pas vraiment et c’est aussi la raison pour laquelle je demeure toujours relativement flou à ce sujet. J’espère n’avoir jamais fait de mauvais choix ou commis un quelconque acte répréhensible… je pense avoir toujours agi dans le sens de mes convictions, en faisant ce qui me semblait juste. Mais cela n’en demeure pas moins un univers particulier et je ne voudrais pas que cela t’effraie, même si ce serait parfaitement légitime. La belle et douce héroïne romantique ne finit jamais avec le mauvais garçon…» Un sourire cynique se dessina sur ses lèvres masculines tandis qu’il baissait le regard un court instant. Etait-il quelqu’un de mauvais ? En réalité, Axel n’en savait rien. Comme il venait de le dire, il s’était toujours battu pour ce qui lui semblait juste mais le bien et mal ne sont que des notions purement arbitraires… Il était donc important qu’il se montre sincère à ce sujet et qu’elle voit également l’homme qui se cachait derrière cette séduisante façade. « Je pense cependant que l’éclat du danger auquel j’ai été confronté durant des années est ce qui me permet aujourd’hui de savoir jouir de plaisirs simples, comme passer une matinée à jouer avec ma fille, une promenade au clair de lune, préparer un bon repas, apprécier un bon vin ou encore… te regarder dormir.» Et autant dire qu’il était devenu un spécialiste en la matière !! « Je crois que je n’avais rien à perdre le jour où j’ai décidé d’entrer dans l’armée et que les armes sont devenues mes seules compagnes … aujourd’hui, j’ai une famille. » Clairement, Axel ne faisait pas allusion exclusivement à Emily mais bel et bien à ce début de quelque chose avec Célia…

En parlant de famille, Axel fronça légèrement les sourcils en entendant la jeune femme évoquer la sienne. Ainsi, il comprenait à son expression et son timbre de voix que les relations entre les différents membres de la famille Scott n’étaient pas forcément des plus aisées. « Je ne les connais pas, en effet. Mais j’ai eu l’occasion de les observer au cours des dernières semaines et autant dire que toutes les personnes qui sont venues te voir étaient extrêmement inquiètes. Les relations ne sont peut-être pas au beau fixe mais ils tiennent à toi, cela ne fait aucun doute. Dans le genre famille cinglée, je pense que vous ne pourrez jamais égaler celle d’où je viens. » déclara-t-il non sans humour. Cela faisait longtemps qu’il était passé par dessus tout ça et ne se souciait plus vraiment de sa vie d’antan. Le passé est le passé et désormais, son univers gravitait autour de la petite Emily. Il fallait d’ailleurs que Célia prenne conscience de l’impact que la petite fille pourrait également avoir sur sa propre vie et Axel tenait à en parler dès maintenant. « Pourquoi devrais-je réfléchir ? J'ai apprécié ta fille dès notre première rencontre. Emily est adorable. Elle me fait penser à moi quand j'étais petite. Et... je crois que j'avais besoin d'elle dans ma vie. » C’était réciproque. Emily semblait adorer Célia qui de toute évidence, était le modèle féminin dont elle avait grand besoin. La petite fille ne parlait jamais de sa mère et Axel ne l’y forçait pas. Il s’était toujours tenu prêt à répondre à ses questions en cas de besoin mais Emily n’avait encore jamais franchi le pas. Axel avait bien tenté une fois ou deux d’aborder lui-même ce sujet mais il se heurtait constamment à la même réponse : « On s’en fiche, on est bien tout les deux hein papa ? » La réponse de Célia sembla donc l’apaiser tout autant qu’elle l’intriguait. Curieux d’écouter la suite, ce fut avec une attention tout à fait singulière qu’Axel se concentra sur les propos de la jeune femme. Ce qu’il comprit le laissa sans voix. Il n’était donc pas le seul à avoir des secrets. Whaou… elle était médecin, spécialisée en chirurgie cardiaque. Il se sentait un peu minable à côté d’elle et éprouvait une grande admiration pour ce qu’elle avait fait. Sérieux et concentré, il l’écouta évoquer l’histoire du petit Timothée, sentant qu’elle avait grand besoin d’en parler. « C'était à moi de veiller sur lui. » Il comprenait ce qu’elle ressentait même si à son sens, elle ne pouvait pas se blâmer pour ce tragique destin. « Et je suis certain que c’est ce que tu as fait. Telle que je te connais, je sais que tu déplacerais des montagnes pour faire le bien autour de toi. Ce n’était pas de ta faute Célia. Tu l’as dit toi-même, l’opération s’est bien passée. Tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir et parfois, il faut accepter que tout ne dépend pas exclusivement de nous. Je ne me lasserai jamais de te le répéter mais tu es quelqu’un d’extraordinaire… et je ne veux pas que tu puisses en douter. » Axel avait parlé lentement, comme si ces mots provenaient du plus profond de son être, d’un endroit totalement insondable. Il mourrait d’envie de l’attirer contre lui et de l’envelopper de ses bras. Au lieu de ça, il se pencha vers elle et déposa un tendre baiser sur son front. Un silence apaisant s’installa autour d’eux, seulement troublé par le bruit des machines autour d’eux.. « Tu étais la plus forte parce-que tu étais obligée de l’être… Ce n’est plus le cas désormais, je suis là, avec toi. Et crois bien que ma main ne lâchera jamais la tienne, quoi qu’il puisse arriver. » C’était comme une sorte de promesse, une promesse qu’il comptait tenir toute une vie. « Quelles que soient tes peines, quelles que soient tes angoisses, je veux les partager avec toi. J’ai envie d’être là quand tu tomberas et j’ai envie d’être celui qui t’aidera à te relever, celui sur qui tu pourras t’appuyer chaque fois que tu en éprouveras le besoin. J’ai envie d’être à la fois cet ami, ce complice et cet amant dont tu as déploré l’absence. S’il y a bien une personne sur cette planète qui ne te laissera jamais tomber, c’est bien moi. Ne l’oublie jamais. Alors maintenant, essaie de respirer lentement et de te calmer… Est-ce que tu sais quand tu pourras sortir ? »






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Message(#)I've missed you... EmptyJeu 21 Juil - 16:19




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Elle écoutait attentivement les mots d'Axel sur son expérience dans l'armée. Elle ne pouvait pas se mettre à sa place parce qu'elle n'avait jamais été vraiment sur le terrain. Mais elle savait ce qui en résultait pour avoir vu des victimes entre ses mains. Comme elle le lui avait fait comprendre, parfois il fallait se défendre et défendre les valeurs auxquelles on croyait fortement. Ce qui avait été le cas du militaire. Il pensait avoir fait les bons choix. Elle n'en doutait pas. « Tu n'as pas à chercher à me convaincre. J'en suis persuadée. Je sais que tu n'es pas un homme à agir sans réfléchir. Et que jusqu'ici, tu as toujours agi selon tes convictions. Et cela me suffit. » Elle ne pouvait pas le blâmer pour ce qu'il avait fait. Il exercer un métier que peu de personne aurait le courage d'entreprendre. Elle avait été confrontée à la guerre quand elle partait au Mali. Et elle savait la tension qui pouvait régner dans ce genre de moment et à quel point cela régissait tout autour. La tension restait palpable comme cette fois où elle était sortie vers Gao et que leur camion de vivres avaient été attaqué. Cela n'avait été qu'un petite groupe de gosses armés qui étaient plutôt là pour voler et non pour ôter la vie à qui que ce soit. Elle avait eu de la chance ce jour-là. Les maliens étaient repartis en emportant toutes leurs provisions et le matériel qu'elle avait emmené avec elle et le groupe qui l'accompagnait. C'était un coup dur. Mais ils avaient tous relativiser ce jour-là. Tout aurait pu dégénérer très vite. Elle ne pouvait que comprendre l'envie d'Axel de jouir des choses simples qui s'offraient à lui. Célia avait la même mentalité. Elle prenait chaque jour comme un cadeau. Et elle essayait de le remplir au maximum afin de ne pas avoir de regret. Parce que le temps ne se rattrapait pas. L'antiquaire esquissa un sourire quand il lui expliqua qu'il avait aimé l'observer dormir, et que maintenant c'était différent parce qu'il avait une famille. Célia ne pouvait s'empêcher de penser à Emily et de se demander si la petite était au courant. Que son père pourrait repartir sur le terrain.

A l'évocation de sa famille, Célia ecquiessa de la tête. « Je sais. Et c'est pour ça que je les supporte sans me plaindre. » Sa famille était loin d'être parfaite. Mais à chaque fois qu'il y avait eu un coup dur, tout le monde s'était serré les coudes. Que ce soit ses parents, ses frères ou Selina et elle. Et ça, ça lui manquait. Elle avait repoussé sa famille ces derniers temps parce qu'elle ne se sentait vraiment pas bien. Et la grossesse de Selina avait aggravé la chose. Parce qu'elle n'avait cessé de penser à Tim et que ça la rongeait de l'intérieur. A tel point qu'elle avait du mal à avancer ces derniers temps. Mais elle savait que ce n'était pas la bonne solution. Qu'elle ne pouvait pas rester bloquer sur son passé. Elle le savait. Mais cela ne voulait pas dire pour autant que c'était plus simple. Même là, quand elle en parlait avec Axel, elle sentait son cœur battre la chamade. Et d'ailleurs cela s'entendait sur l'électrocardiographe. Oui l'opération s'était bien passée. Mais Timothée et pour la jeune femme, cela revenait à la même chose. Elle avait échoué. Elle n'avait pas tenu sa promesse. « Mais justement je ne l'accepte pas. Je ne pourrais jamais l'accepter. Il ne devait pas mourir. » Tim avait tellement souffert au cours des années précédentes, enchaînant les hospitalisations, les traitements, les examens, les privations. « C'était un enfant courageux et il ne méritait pas ça... » Elle passa sa main perfusée sur son visage. Célia avait perdu la foi ce jour là. Non seulement en Dieu auquel elle croyait jusque là, mais aussi foi en elle et en son métier. Si elle n'avait pas pu sauver le petit garçon, son métier ne servait à rien. Parce que s'il y avait une personne qu'elle voulait sauver, c'était lui. Elle serra les dents, sentant malgré tout, une vive colère l'envahir et une douleur parcourir son corps. Ce n'était pas bon qu'elle s'agite de la sorte alors elle essayait de se calmer même si des taches de sang était apparus sur sa blouse d’hôpital alors qu'Axel venait l'embrasser sur son front, la calmant par la même occasion. Elle ferma les yeux avant de les ouvrir à nouveau et de les poser sur le militaire. Cette promesse qu'il lui faisait, Célia avait envie d'y croire. Mais elle savait que cela allait prendre du temps. Mais après tout, ils avaient tout le temps devant eux maintenant. Elle acquiesça aux paroles d'Axel alors qu'elle avait gardé sa main dans la sienne. « Probablement pas avant la semaine prochaine... » Et le temps lui paraissait infiniment long dans cette chambre d'hôpital même si elle avait de la visite. Les soirées étaient longues. Mais les médecins voulaient que ses blessures cicatrices un peu plus avant de la laisser partir. Mais la jeune femme savait qu'elle n'aura pas la patience d'attendre. Elle allait signer une décharge. Parce qu'elle avait envie de rentrer chez elle, au plus vite. « Peut-être que tu pourrais refaire du charme à Simona pour qu'elle m'autorise au moins à aller jusqu'au parc. » Si elle restait allongée dans ce lit encore longtemps, Célia allait finir par devenir folle. Surtout qu'il semblait faire beau dehors et qu'elle était là, cloîtrée dans sa chambre.

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Message(#)I've missed you... EmptyJeu 21 Juil - 18:24

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Certaines blessures peinent parfois à se refermer, si tant est qu’elle puisse guérir un jour. Axel comprenait parfaitement ce qu’elle ressentait car il était lui-même incapable d’imaginer sa vie sans Emily. Mais ce qui le peinait le plus, c’était de voir que Célia se sentait responsable alors qu’au contraire, elle avait fait tout son possible pour venir en aide à cet enfant. Parfois, certaines choses nous échappent en dépit des efforts surhumains que l’on peut entreprendre. Peut-être qu’avec le temps, Célia finirait par comprendre qu’elle n’y était pour rien, qu’elle avait fait de son mieux… « Je suis certain que tu as su veiller sur cet enfant mieux que quiconque. » Axel avait bien compris qu’il ne pourrait rien faire pour apaiser sa douleur et lui faire entendre raison à ce sujet. Mais qu’importe, ils pouvaient en parler encore si ça lui faisait du bien d’évacuer tout ça. Chose qu’il était lui-même incapable de faire en temps normal. Axel avait tendance à toujours tout garder pour lui et demeurer impassible face à ses propres émotions. C’était un moyen comme un autre de se protéger, même si ce n’était pas nécessairement la meilleure chose à faire. Sentant que Célia se calmait un peu, il détourna la conversation, se demandant quand est-ce qu’elle aurait le droit de sortir de cet hôpital. Il savait que le temps devait lui sembler bien long ici. Mais il était préférable qu’elle se repose et surtout, qu’elle ne prenne pas de risques inutiles avant d’être totalement guérie. A l’évocation de Simona et de l’éventuel charme qu’il pourrait tenter d’exercer sur elle, Axel grimaça, signe que l’idée ne lui plaisait pas vraiment. « Et qu’elle essaie encore une fois de me mettre la main aux fesses ? Non, merci !! Sans compter qu’en dépit de ton impatience, tu dois te reposer et rester tranquille. Tu ne devrais pas minimiser tes blessures. Et n'oublie pas que j’ai besoin de toi en un seul morceau. » Si elle espérait qu’il accepte de l’emmener faire une promenade, autant dire qu’elle se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Suite à ces quelques mots, Axel se leva de sa chaise, contourna le lit de Célia et alla ouvrir davantage le store afin de laisser entrer un peu plus de lumière dans la chambre. Le temps était effectivement remarquable et propice à la promenade. Mais non !! Il en était totalement hors de question. « Tu sais… je me disais qu’après ta sortie de l’hôpital, tu pourrais peut-être venir te reposer à la maison un certain temps. L’appartement est immense, tu aurais bien évidemment ta chambre et ta propre salle de bain et Finn et Octave sont naturellement les bienvenus… » Ce n’est qu’après avoir énoncé tout ça qu’il se tourna de nouveau vers Célia. Bon d’accord, sa proposition était soudaine mais pas totalement anodine. En réalité, Axel s’inquiétait beaucoup pour elle. La savoir seule ne le rassurait pas vraiment surtout avec un cambrioleur dont tout le monde ignorait l’identité dans la nature. « Ca me rassurerait de te savoir en sécurité…»




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