Le stress. Non pas de mon biper qui me disait de me retrouver dans un bloc opératoire, mais c’était mon téléphone personnel qui me disait que Selina était en maternité, prête à accouchée. Le temps avait tellement filé, et pourtant j’avais attendu ça depuis tellement longtemps, pas seulement depuis des mois, mais bien depuis des années. Et ce jour de rêve arrivait enfin. J’aurais pu m’évanouir de joie, mais à la place je courais vers les vestiaires, retirais ma tenue de travail, refermais tout à la va vite, me rassurant sur le fait que mon responsable était bien au courant que je file de la sorte une fois le grand jour venue. Tous mes collègues que je croisais en courant me souhaitaient déjà les félicitations. Parce que oui, tout le monde était au courant tellement c’était la plus belle nouvelle de ma vie, malgré le fait que le divorce avec Sawyer arrive à trop grand pas. L’étage de la maternité ne se trouvait pas bien loin et j’y arrivais bien rapidement. La belle blonde était déjà en blouse, prête à faire expulser les deux bébés. Oui, deux bébés, un garçon et une fille pour mon plus grand bonheur, alors que Selina semblait depuis le début pas très rassurée. Cette fois-ci, ça ne pouvait qu’aller bien. Les bébés avaient bien grandi, sans encombre et semblaient bien prêt pour voir le jour aujourd’hui. Le gynéco qu’on avait vu ensemble à quelques rendez-vous échographique était présent lui aussi. Normal en même temps. Je me rapprochais de la maman, et ne pus m’empêcher de venir lui déposer un baisé sur son front Tu te sens d’attaque ? Lui demandais-je alors qu’elle allait avoir un sacré boulot à fournir pour faire sortir ces deux petits monstres qu’on avait fait grandir.
Une violente douleur qu'elle avait eu. Et ça ne s'était pas arrêté. Au contraire, ça avait même progressé, assez rapidement d'ailleurs. Et puis, elle avait perdu les eaux. Alors, bien sûr, Selina flippait un peu. Dans le sens où il lui restait encore deux semaines. Deux petites semaines. Mais non. Ca n'avait pas pu attendre. Elle aurait dû rester chez elle, à la maison. Perdre les eaux alors qu'elle était en train de faire ses courses, oui, c'était pas génial pour autant. Mais elle avait besoin de deux ou trois petites choses. Elle aurait pu envoyer un message à l'un de ses frères, à Terry ou bien même à sa soeur pour qu'on lui ramène ce dont elle avait besoin. Mais non. Elle n'en avait fait qu'à sa tête. Ouais, et bien, elle allait le payer. "Mais non, mais non, c'est trop tôt." Quinze jours. Enfin, précisément treize. Elle avait toujours craint qu'ils arriveraient un mois à l'avance. C'était pas le cas. Elle aurait continué à bosser, oui, ça aurait pu arriver. Mais non. Elle s'était montrée raisonnable sur ce coup là. En tout cas, le commerçant avait appelé une ambulance. Et on avait emmené Selina. Et bien sûr, celle-ci avait prévenu le papa. Parce qu'elle ne se voyait pas faire ça sans Shane. Après tout, il avait planté la petite graine. Il devait donc être là. Elle avait aussi envoyé un message à sa soeur. Parce qu'elle avait envie que sa jumelle soit présente également. Pour le Zozo et Terry, ça attendrait qu'ils soient sortis. Elle n'avait pas non plus envie qu'il y ait trop de monde dans les parages, même si elle n'était pas certaine que Celia pourrait se rendre disponible immédiatement mais elle viendrait sans doute rapidement. Enfin. Passons. Selina était dans sa blouse. "Les contractions sont de plus en plus proches. Il va falloir pousser maman. Ca va être trop juste pour la péridurale." Selina aurait eu des pistolets à la place des yeux, la sage femme aurait été morte sur le champ. "Vous plaisantez là ?" Mais non. Elle plaisantait pas. La porte s'ouvrit, laissant apparaître Shane. Un baiser sur le front. Et puis une question. "Cette sorcière veut pas me faire la péridurale." La sage femme se tourna, elle prenait ça avec le sourire. "La sorcière juge que ça n'aurait pas le temps de faire effet. Le col est bien ouvert et vos contractions sont trop rapprochées. Maintenant, le papa va prendre la main de la maman et vous allez pousser." Selina poussa un soupir. L'anesthésiste lui avait dit du plus grand bien de la péridurale quand ils avaient pris rendez-vous. Et elle ne l'aurait pas. La journaliste était presque certaine que ça allait être galère.
C’était comme un rêve éveillé, même si au final je ne l’avais pas du tout espéré comme cela. Je l’avais espéré comme dans les règles de l’art. Déjà amoureux, déjà ensemble depuis longtemps, déjà marié. Mais non. J’allais divorcer avec ma femme et je commençais à craquer sérieusement pour la mère de mes enfants. Même dans cette tenue, même fatiguée, même totalement à cran et rejetant la faute sur la sage-femme qui lui annonçait une bien trop mauvaise nouvelle pour être supportable. Je fronçais les sourcils quand Selina m’annonça ne pas avoir de péridurale. C’était nécessaire ces choses-là pour ne pas souffrir non ? Faut dire que la maternité et les accouchements n’ont jamais été les sujets où j’ai eu les meilleures notes pendant mes études. Je connais vraiment la base, et en cas d’urgence, je pourrais faire accoucher une femme. Mais pas sûr qu’elle puisse être parfaitement bien soignée par la suite. Mais la sage-femme répondit par une vérité que je ne pouvais pas nier. Elle n’avait pas tort du tout et je vis dans le regard de Selina, qu’elle comprenait également. A croire qu’ils sont réellement pressés de voir le jour. Souriais-je à la jolie blonde pour essayer de la détendre un peu, même si ça risquait d’être compliqué vu son état. Je n’attendais pas trois mille ans avant de prendre la main de la future maman, comme la sage-femme le voulait et comme j’allais faire de toute façon. Je ne comptais certainement pas rester là, mon cul posé sur cette chaise en attendant qu’elle fasse tout le sale boulot. J’étais même persuadé que j’allais être pitoyable à me mettre à respirer avec elle le temps de l’accouchement. Respire à fond, respire comme on t’a appris et ça ira. Lui disais-je alors tout en la regardant, me faisant du mouron pour elle, inquiet comme jamais. J’espérais vraiment que tout se passe bien, tellement que je mettais ma deuxième main sur sa main que je serrais déjà.
C'était bien sa vaine. L'anesthésiste lui avait vanté les mérites de la péridurale. Et maintenant qu'elle était prête, maintenant qu'il était temps d'avoir cette piqûre, non, on la lui refusait. Sous prétexte qu'il était trop tard et qu'elle n'aurait pas le temps de faire effet. Alors, bien sûr, Selina était ... un peu sur le cul. Elle voulait cette péridurale. Mais elle ne l'aurait pas, apparemment. "Oui, j'me doute qu'ils sont pressés." Ils étaient en avance même. Donc, hein, oui, ils étaient pressés. Selina était soulagée, d'une certaine manière, que ça soit l'heure de la délivrance. Mais en même temps, elle était terrifiée. Elle ne savait pas comment ça allait se passer. Bien sûr, elle avait vu des films. Et puis des reportages. Parfois ça se passait bien. Parfois, y'avait un truc qui foirait. Alors oui, elle avait peur. Elle avait la trouille. Elle stressait. Ca ne se voyait peut-être pas mais elle stressait beaucoup. Et fallait qu'elle arrête de stresser. Elle avait des bébés à mettre au monde. Alors, pas besoin de rajouter du stress par rapport à tout cela. Shane lui avait pris la main. Parce qu'il était temps. Il était temps de souffler, et de pousser d'ailleurs. Pour faire sortir le premier. Ou bien la première. Qui sortirait en premier ? Le petit Kyle ? Ou bien la petite Louna ? Ils avaient mis longtemps à choisir les prénoms. Non pas au point de se disputer mais bon. Ouais, ça avait été de longues discussions mine de rien. "Moi j'sais pas mais j'le sens pas vrai ..." Et Selina fut prise d'une vive contraction. Alors oui, elle se mit à serrer un peu, beaucoup, la main de Shane. Ouais, bon, elle savait pas trop si c'était une bonne idée qu'elle lui tienne la main. Il aurait un peu mal. Autant qu'elle. Ou peut-être pas. Parce qu'il était clair qu'elle allait souffrir, et pas qu'un peu. Elle qui aurait voulu la petite piqûre du bonheur ... bah non. "Allez, il faut pousser maintenant." La sage femme en profita pour relever un peu les jambes de Selina. Histoire que ça soit plus facile pour elle. La journaliste ne voyait pas trop en quoi ça allait l'aider mais bon. Elle connaissait bien son job après tout. Elle savait ce qu'elle faisait.
Beaucoup de fois je m’étais imaginé cette expérience, cette scène de vie immensément importante, cruciale, le début d’une autre vie. Et je peux dire que je m’étais préparé pendant très longtemps à ce moment magique que j’allais vivre. Parce que malgré tout ce qu’on pouvait dire du rôle de père pendant les accouchements, j’étais sûr que j’allais assurer, je m’étais bien renseigné, encore plus ces derniers temps. Mais me retrouver d’un coup face à la situation du « souffler, pousser », à sentir la main de Selina se crisper violemment dans la mienne, je me suis senti impuissant. Mais réellement, je me sentais stupide à côté d’elle alors que j’aurais voulu l’aider ou la soulager de cette douleur qui devait être intenable, surtout sans la péridurale. Comment j’avais pu passer d’un état euphorique, à la panique complète. Je me sentais horriblement inutile surtout. Je ne pouvais même pas lâcher la main de la jolie blonde pour m’échapper. L’idée m’avait à peine traversée l’esprit. Je ne voulais évidemment pas la laisser seule et voir nos enfants qu’après le travail achevé, je me sentirais encore plus inutile sur le coup. Je me sentais même mal à l’aise à présent. Figé. Je passais par toutes les étapes, toutes les émotions possibles et imaginables. Jusqu’à ce que je me lâche totalement ou que je pète totalement un câble et que je me mette à souffler et à pousser moi aussi en même temps qu’elle pour l’encourager. Voilà tout ce que je pouvais faire et tout ce que j’avais voulu éviter tellement je trouvais ça stupide qu’un homme fasse ça. Mais dans l’urgence et la panique, je me retrouvais dans la même stupidité. Et le travail dura assez longtemps, tellement que j’étais presque autant essoufflé qu’elle, pas aussi en sueur et souffrant, mais tout de même. C’est alors que le premier bébé sortait Ca y’est, je vois une tête ! Une dernière petite poussée madame, allez-y ! La sage-femme annonça alors sa tête, la première tête et rajoutais C’est un garçon ! Mon visage s’illuminait, comme si je n’étais pas au courant du sexe. Je ne trouvais même pas bizarre qu’elle annonce le sexe alors qu’on était déjà au courant, j’étais juste soulagé, heureux, apaisé. Mais le pire était à venir.
L'odieuse mégère qui n'avait pas voulu que Selina ait la péridurale était en train de l'encourager. Elle demandait à la journaliste de pousser, encore et encore. Et le travail progressait. Peut-être pas assez rapidement pour Selina mais il progressait tout de même. Elle serrait la pauvre main de Shane. Est-ce qu'elle lui faisait mal ? A dire vrai, elle n'en savait pas trop. Mais oui, elle serrait plutôt fort à dire vrai. Bah, si jamais ... si jamais elle lui faisait mal, il pourrait toujours se défaire de son étreinte. Elle ne s'inquiétait pas trop de cela. Mais oui, en tout cas, elle avait mal. Ca faisait un mal de chien. Avait-elle déjà eu aussi mal de toute sa vie ? Elle n'en était pas vraiment certaine. Mais elle avait l'impression que ça faisait des heures et des heures qu'elle était là, sur cette table. Elle n'aurait pu dire réellement depuis combien de temps elle était là. Mais ça lui paraissait être une éternité. Alors oui, quand la sage femme en vint à lui dire qu'elle voyait la tête et que c'était bientôt terminé, oui, ce fut un soulagement. Enfin, bientôt terminé ... façon de parler. Puisqu'elle voyait une tête. Et pas deux à dire vrai. Donc, ça voulait dire qu'elle en avait encore un à sortir après cela. Oh mon dieu. Selina n'irait pas jusqu'à dire qu'elle avait envie de mourir mais c'était dur. Et elle n'était pas certaine qu'elle voudrait remettre ça. Enfin, c'était pas trop le moment de penser à cela. Elle devait se concentrer sur les bébés. "C'est facile à dire." grogna Selina qui était toute rouge. Et qui n'en pouvait plus à dire vrai. Mais finalement, la délivrance. Et la petite était sortie. Maintenant, restait le petit gars. "Dix doigts. Et dix doigts de pieds. Parfait." La sage femme tourna la tête vers Shane. "Le papa veut peut-être couper le cordon ?" lui proposa-t-elle. Après la réponse de ce dernier, il était temps de mettre au monde le deuxième bébé. Seulement, ça ne semblait pas s'engager de la même manière. Dans le sens où Selina perdait du sang. Ce qui pouvait être normal après l'expulsion d'un premier bébé. Sauf que les pertes étaient ... un poil anormales. "Oh oh." Un Oh oh qui voulait dire que quelque chose se passait mal. Alors, bien sûr, ça inquiétait Selina. Et pas qu'un peu. D'autant plus que le moniteur cardiaque posé sur le ventre de Selina s'emballa quelque peu. "Bon. Il va falloir passer au plan B. La césarienne pour le deuxième. Le bébé est en détresse."
Le petit sortit et je lâchais la mère pour aller le voir de plus près tellement j'étais subjugué, impressionné et heureux à la fois, une sensation bien étrange, un peu flippante aussi, mais terriblement attirante. Et ce petit bout pleurait comme pas possible, comme s'il n'était vraiment pas content de quitter sa mère. Je regardais le petit bout avant de retourner le regard vers la blonde et de lui sourire. C'était une sacrée expérience qu'on vivait là et j'étais heureux de la partager avec elle, malgré le fait qu'elle ne soit pas en excellente forme et surtout déjà très fatiguée. Elle m'avait broyé la main mais je m'en fichais totalement. Le petit Kyle était là et la sage femme me proposait de couper le cordon. Punaise oui, c'était impressionnant ça aussi. J'en avais déjà vu à la télé, dans les films, mais en vrai, c'est particulier. Je secouais la tête pour acquiescer, je pouvais au moins faire ça, j'avais l'impression de rien faire depuis le début. Mais à peine le cordon coupé, le « oh oh » tant redouté arriva. Le sang de Selina se répandait bien trop et il était évident que la césarienne s'imposait. Le bonheur s'échappa quelques instants pour laisser place à l'inquiétude. Je gardais Kyle avec moi pour laisser faire la sage femme préparer l'opération pour revenir auprès de Selina, qu'elle ait tout de même le temps de voir son premier enfant avant qu'on ne l'endorme pour lui sortir le deuxième par une voie bien moins naturelle. Je préférais même pas savoir quelle était la réelle raison de la détresse du deuxième. Déjà que je stressais pas mal, pas besoin que je me mette réellement à paniquer. Je souriais à la blonde et lui déposais Kyle dans les bras Ca va aller, tu ne sentiras plus rien, et quand tu te réveilleras les deux petits bouts seront là en parfaite santé, et toi aussi. Je continuais de la sourire, sachant pertinemment que la sage femme ne faisait que la stresser et la rendre nerveuse. Pour l'opération, valait mieux qu'elle se détende un maximum.
Selina ou en mode gros flip. Le premier bébé, le petit Kyle, était sorti. Et il allait bien. Il pleurait. Normal après tout. Il était au chaud et puis, maintenant, il était au froid. Ouais. Il était dans un monde qui lui était inconnu. Seulement, Selina n'aurait pas vraiment le temps de s'occuper de son petit bout de chou. Non. Pas le temps de le regarder. De l'observer. De savoir s'il allait véritablement bien. Parce que le moniteur s'affolait, et pas qu'un peu. Et parce que la journaliste saignait beaucoup également. Alors, oui, il fallait faire dans l'urgence. Alors oui, fallait emmener la maman. Avant que ... Et bien, avant de perdre la maman et le deuxième bébé. Alors oui, Selina était en mode flip total. Elle cherchait du regard Shane. Elle cherchait à savoir ce qui était en train de se passer. "Vous êtes sûre que ..." Oui, Selina craignait l'opération. Et pas qu'un peu. Elle n'avait pas envie de se retrouver sur une table de billard. Elle n'avait pas envie de se retrouver endormie. Elle n'avait pas envie de tout cela. "On sait ce qu'on fait, ne vous inquiétez pas." Sauf que ... Sauf que c'était déjà trop tard. Elle était déjà inquiète. Shane lui déposa le bébé dans les bras. Juste le temps qu'elle le voit. Et même s'il était beau. Même s'il était magnifique, elle avait la trouille. Elle avait peur. Shane tentait de la rassurer, lui disant qu'elle allait se réveiller avec les deux bébés, tous les trois en bonne santé, que tout irait bien. Mais qu'importe ce qu'il pouvait dire, c'était trop tard. Elle était terriblement inquiète. "Allez maman, on y va." Une infirmière avait récupéré le bébé. Selina lui lança un regard. Elle avait peur. Peur de ne jamais voir le deuxième bébé. Peur d'y rester sur la table d'opération. Peur que Shane se retrouve tout seul à élever deux gamins. Oui, bon, elle était pas forcément en de bonne condition, là, tout de suite. "Tu veilles sur lui en attendant, hein ?" Dès lors, Selina fut emmenée. Direction la salle d'opération. Elle ne savait pas ce qui l'attendait. Et elle avait beau avoir un millier de questions, même si elle les posait, on ne lui répondait pas forcément. Et ça, c'était chiant mine de rien. Très chiant.
Le stress montait de plus en plus chez la jeune femme et il n’y avait vraiment pas de quoi. La médecine est fiable de nos jours, ce n’est plus ce qu’elle était il y a des siècles, les futures mamans n’ont plus rien à craindre. Certes Selina perd beaucoup de sang, mais la césarienne va pouvoir tout arranger au contraire, il n’y a plus rien à craindre à présent. Même avec Kyle dans les bras, elle paniquait. Je n’avais pas vraiment pu la rassurer, je le voyais dans son regard. Mais je lui promettais au moins de veiller sur le petit, c’est évident Bien sûr Selina. On sera tous là à ton réveil. Je venais alors lui déposer un baisé sur le front avant que l’infirmière ne vienne la récupérer pour l’emmener en bloc opératoire pour commencer la césarienne. C’est vraiment une opération de routine, il n’y aucun soucis à avoir, juste à attendre sagement, surtout pour moi, vu que pour elle ça allait passer très rapidement vu qu’elle allait être endormie. Je sentais que j’allais pouvoir faire une petite sieste également, je ne savais juste pas quand exactement, vu que je n’arriverais à m’endormir tant qu’elle sera encore au bloc opératoire. Oui j’allais devoir m’occuper comme je le pouvais en attendant que les nouvelles soient bonnes et que la petite Louna fasse enfin son apparition. Au fond de moi, j’ai tout de même cette petite appréhension, mais je sais que tout se passera bien.
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