Noah ne voyait pas d'un très bon oeil qu'autant de monde s'approche de lui. Ce fut sans doute à cause de ça que la jeune femme au costume de Jasmine version Dracula commença par se présenter. Deepika. Bon, au moins il connaissait un prénom ! Il y avait pas mal de monde là, de quoi former un petit groupe. Et mettre un prénom sur les visages était sympathique, surtout dans une situation pareille. - Parfait. Moi c'est Noah.
Il ne voyait pas quoi ajouter de plus. Au fond, il était content que quelqu'un sache traiter sa blessure. Non pas qu'il doutait des talents de la secouriste, mais il préférait avoir une experte à disposition, en complément. Bien qu'il affiche un air plus calme, on voyait bien à son regard qu'il était préoccupé. La douleur restait latente, remettre sa jambe en place allait la réveiller. Et après ? Arriverait-il à marcher ? Son angoisse du moment : se retrouver handicapé, ça il ne le supporterait pas. Deux autres femmes s'approchèrent. La secouriste, Jameson, exposa la situation. Noah regarda son genou. Il ne comprenait pas grand chose à son histoire de pouls pédieux et d'artères. Il se demandait comment la situation aurait pu être pire ! Il avait l'air d'un abruti là avec sa guibole cassée et son incapacité à bouger ! Il écrasa son mégot par terre. La femme de ménage ? Rien à faire ! Si ça ne tenait qu'à lui, il saccagerait les lieux pour se venger ! Il écouta les conseils de Jameson avec attention.
- J'ai trois jolies femmes déguisées en monstres autour de moi, ça va m'aider à me détendre, ça ouais... bref, du pendant que vous arrivez à remettre tout ça en place et que je peux botter le cul des cons qui m'ont fait ça, moi ça me va.
Visiblement, son équipe de choc allait se mettre en place. Elle avait conseillé à la dame blanche de se tenir à ses côtés pour le rassurer et lui occuper les idées. Noah ne put s'empêcher de dire un peu agacé :
- Ca va, je ne suis pas en sucre... Je n'ai pas besoin qu'on me tienne la main. Je sais que ça va faire mal... qu'on en finisse et vite.
On sentait bien qu'il en avait assez d'être par terre et de ne servir à rien. Lui qui adorait l'action. Il regarda Heidi et lui dit :
- Ce n'est pas contre vous, mais la prévenance c'est pas mon truc. A la rigueur, si vous voulez m'aider, est-ce que vous pourriez me donner un truc à mordre ? Doit y avoir un bâton de réglisse sur le bar ou un truc du genre...
Noah n'était ni kiné, ni secouriste. Il ne souhaitait qu'une chose : que les filles en finissent et vite. Il les regarda donc se mettre en place et lorsqu'il eut son bâton entre les dents, il leur fit signe de la tête pour qu'elles commencent leur intervention. Il tâcha d'être le plus détendu possible. Au fond, il se préparait surtout à souffrir le martyre...
Maintenant que je n’avais plus de débris de verre dans le bras, j’avais récupéré une certaine mobilité. Si chaque mouvement me tirait sur les plaies, ça avait au moins le mérite de ne pas faire bouger les éclats dans les diverses plaies. Puis une fois que j’avais ajouté un peu d’alcool sur la plaie, j’avais l’impression que la brûlure de l’instant avait amoindri mes blessures, comme si l’alcool s’était chargé d’endormir mes terminaisons nerveuses. Je n’avais jamais trop apprécié les sciences et je n’avais pas la moindre idée quant à l’effet de l’alcool sur une blessure, je savais seulement que c’était souvent ce que faisaient les types dans ces films d’actions et j’entendais alors l’infirmière sanglante (#Jameson) confirmer que cela allait calmer ma douleur. Je lui lâchais un petit sourire, signe que tout allait bien et que mon cas n’était pas un sujet d’inquiétude, ça allait cicatriser et j’irais aussitôt appeler mon ex-fiancé qui était chirurgien esthétique pour savoir ce qu’il valait mieux que je fasse pour essayer d’avoir le moindre de cicatrices possibles.
Alors que je rejoignais les deux jeunes femmes qui discutaient (#Jameson & #Deepika) je comprenais qu’elles parlaient de la rotule disloquée du zombie qui était toujours allongé par terre (#Noah). Visiblement, #Deepika s’y connaissait plutôt pas mal en ce qui concernait les premiers secours et retirer ses morceaux de verre de la peau n’était visiblement pas la seule corde à son arc. C’était toujours rassurant de savoir que des gens étaient capables de porter secours dans de telles circonstances et je me jurais intérieurement de prendre des cours de secourisme une fois sortie de cette affaire. C’est alors que je songeais à la tempête qui secouait Brisbane et qui avait dû causer cette coupure de courant qui avait entraîné la vague de panique. Comment cela se passait-il en ville ? Y avait-il eu d’autres dégâts, comment allait Matteo ? Et Elio ? Et Kaecy ? Et Cora ? Tant de personnes à qui je tenais se trouvaient en ville. « Tant mieux ! Entre ton expérience terrain et mes compétences de secourisme, notre zombie devrait être à peu près entre de bonnes mains. » concluait finalement l’infirmière (#Jameson) me tirant de mes pensées.
Elle disparut un instant derrière le bar pour récupérer ce qui semblait être le manche d’un balai, je l’avais alors aidé à jeter un coup d’œil pour voir si nous pouvions trouver quoi que ce soit qui permettrait de remettre la rotule du zombie dans les meilleures conditions. « Il nous faudrait surtout de la lumière » soupirais-je, car à l’instant précis nous n’avions presque rien pour nous éclairer en dehors de la lueur du panneau qui indiquait la sortie de secours (qui était visiblement fermée d’après les dires du type qui avait essayé de l’ouvrir (#Derek)). Ouvrant un tiroir à la volée dans un dernier espoir de trouver quelque chose d’utile, je trouvais alors un petit cylindre en carton que je ne tardais pas à reconnaître. Ouvrant le carton, j’en sortais de petites tiges en plastiques et que je ne tardais pas à craquer et qui s’illuminaient de différentes couleurs fluo. « Ca n’est pas génial, mais on n’a rien de mieux pour le moment » avouais-je plus pour moi-même que pour le reste du monde.
Armée de mes petits bracelets fluo j’en distribuais à tout le monde en terminant par le groupe qui s’était regroupé autre du zombie au genou en vrac (#Noah). « Je me disais que ça pourrait vous aider à voir un peu plus ce que vous faites » dis-je alors avant de m’accroupir aux côtés du groupe. L’infirmière semblait extrêmement callée en matière de distorsions de membres et je ne pouvais m’empêcher de lui imaginer un passé un peu tumultueux, d’aventurière où elle aurait eu besoin d’en savoir autant sur les premiers secours. Finalement, elle s’adressait à moi et je me reconcentrais sur ce que nous avions à faire : « Il faut être deux pour réaliser cette intervention. Comme tu n’avais pas l’air très à l’aise avec l’idée de le manipuler, peut-être que tu pourrais essayer de le rassurer et le détendre pendant Dracula et moi nous occupons de son genou. »
Elle terminait de donner son avis à #Deepika et je me tournais alors vers l’estropié (#Noah) qui ne tardait pas à intervenir en ronchonnant (ce que je ne pouvais pas lui reprocher compte tenu de son état) : « Ca va, je ne suis pas en sucre... Je n'ai pas besoin qu'on me tienne la main. Je sais que ça va faire mal... qu'on en finisse et vite. » Je ne pouvais m’empêcher de sourire un peu. « Pas besoin de faire le dur à cuire » lâchais-je et malgré moi un petit sourire étirait mes lèvres, j’avais toujours beaucoup de mal à rester extrêmement sérieuse lorsqu’une situation dérapait comme ici. « Ce n'est pas contre vous, mais la prévenance c'est pas mon truc. A la rigueur, si vous voulez m'aider, est-ce que vous pourriez me donner un truc à mordre ? Doit y avoir un bâton de réglisse sur le bar ou un truc du genre... »
Sans tarder, je me relevais pour me précipiter vers le bar, évitant sur mon chemin les divers objets étranges qui jonchaient le sol. Fouillant le bar à la recherche d’un truc à mordre, je ne percevais pas le moindre bâton, seulement des citrons verts qui devaient servir à la confection de mojito. « J’espère que vous aimez le citron » lui lançais-je avant de revenir à ses côtés, m’agenouillant pour être davantage à sa hauteur. Je lui tendais alors un citron qu’il attrapait avec la mâchoire avant de donner aux deux secouristes amatrices (#Deepika & #Jameson) le signal qu’elles pouvaient commencer. « Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas prendre ma main ? Promis, ça restera entre nous si vous avez peur pour votre réputation. Et si c’est de me faire mal que vous avez peur, je suis plus résistante qu’il n’y parait » J’avais un peu dans l’espoir qu’en discutant de cette façon, je parviendrais au moins à détourner son attention de son genou. Peut-être même que s’il se mettait en colère contre moi, il ressentirait moins la douleur ?
Electric Playground This is Thriller ! Thriller night !
T
ori restait étalée au sol, ne parvenant pas à se redresser. Alors elle appelait à l’aide parce qu’elle souffrait, elle était seule, elle avait peur et elle mourrait de froid alors qu’il faisait plutôt chaud en ce moment. Il fallait à tout prix qu’elle trouve quelqu’un, qu’on lui vienne en aide, ne serait-ce que pour s’assurer qu’il y avait au moins une personne vivante ou présente ici. Elle plissait les yeux en voyant un homme arriver vers elle (#Vidal), comme si plisser les yeux allait l’aider à voir son visage dans l’obscurité… Il s’agenouillait auprès de Tori avant de s’enquérir de son état, puis de lui demander si elle pouvait se lever. « Je... J'en sais rien. », répondit-elle en n’ayant pas encore conscience des dégâts. La brune tentait en vain de prendre appui sur ses avant bras pour se redresser. Elle avait l’air pathétique. On aurait dit une poupée de porcelaine brisée, une poupée désarticulée, une marionnette dont les fils semblaient s’être sérieusement emmêlés. « Ma tête... », lâchait-elle en portant à nouveau sa main à sa tempe, celle lui faisant le plus mal, duquel suintait du liquide pourpre. Malheureusement, ce sang ne faisait pas partie de son déguisement de zombie. Toutes les ecchymoses, bosses et coupures étaient bien réelles. En voyant sa main, Tori fut prise d'un haut de coeur. Elle avait été pas mal retournée par tout cela et la douleur ne l'aidait pas à calmer son estomac et la bile qui menaçait de sortir. Sa main gauche ressemblait à tout sauf à une main. De son poignet au dos de sa main, tout était violacé, quelques zones devenues noires également. Ses métacarpes devaient avoir sacrément morflées parce qu'elle ne pouvait plus rien bouger. Ni la main, ni même le petit doigt. Petit doigt tordu, comme les autres doigts d'ailleurs. La brune sentait le sang circuler difficilement, lui donnant l'impression qu'un cœur battait là-dessous. Elle grimaçait et détournait le regard vers l’homme dont elle attrapait doucement le bras pour qu’il se penche un peu, n’ayant pas la force de parler clairement et distinctement comme elle le faisait d’habitude, bavarde insupportable et énergique qu’elle était. « Pitié, dites-moi que vous êtes médecin… », reprit-elle en donnant l’impression de réellement le supplier tant la douleur commençait à se réveiller maintenant qu’elle était consciente. Tori mourrait d’envie de se rendormir, mais elle avait vu plusieurs fois dans des films que dans un tel état, s’endormir pouvait être risqué. Alors elle luttait. Elle se mit à sangloter et juste à ce moment, une jeune femme venir vers eux (#Elizabeth). La trentenaire eut un frisson en sentant les doigts glacés de l’inconnue effleurer son front en demandant si elle n’avait rien de cassé. Plus le temps passait, plus la brune avait froid et grelotait, ce qui faisait trembler tous ses membres endoloris. La douleur commençait à devenir difficilement supportable. En entendant la jolie blonde venue les rejoindre, sortir d’ici semblait avoir été impossible un peu plus tôt. Sans trop savoir pourquoi –sans doute perdait-elle la tête, Tori se mit à imaginer qu’ils devaient avoir été pris en otage ou quelque chose dans le genre. Vu la tension actuelle dans le monde et le nombre colossal de tarés dans ce bas monde, un soir d’Halloween, ce scénario était tout à fait envisageable. Cette pensée la fit paniquer. Sans trop faire attention, Tori se parlait à elle-même à voix haute, gaspillant bêtement le peu de force qu’elle avait « Quoi que Rory en dise, je suis trop … trop jeune pour mourir. Qui va prendre soin de mes animaux… ». Elle se mit à pleurer et à trembler encore plus, sentant la panique l’oppresser et l’empêcher de respirer –tâche déjà difficile à cause de ses côtés cassées, elle s’exclamait à l’intention de la jeune femme blonde qui venait d’arriver « Qu’est-ce… qu’est-ce qui se passe ici ? Dites-moi, j’me rappelle de rien. Ca me rend dingue ! ». Puis malgré la douleur, Tori parvint à tourner la tête et vit un petit groupe de monstres tenir un homme lui semblait-il, sans doute blessé lui aussi (#Noah). Merde alors… Pourquoi est-ce que ces femmes tenaient l'homme ainsi ? Allaient-elle le torturer ? Non calme-toi Tori, tu délires...
WILDBIRD
MARQUEUR POUR LE COMPTAGE DES POINTS MERCI DE NE PAS ENLEVER
Le corse ne savait plus où donner de la tête dans tout ce chaos. Les uns étaient blessés, les autres leur apportaient les premiers soins, et au milieu de tout ça Vidal avait un peu du mal à s'attribuer un rôle. Son premier réflexe avait été de boire, ce n'était probablement pas la meilleure idée à avoir dans une telle situation mais il avait, c'est vrai, sur le moment un peu minimisé la gravité de ce qu'il s'était passé. C'est en voyant une jeune femme avec des éclats de verre dans le bras et une autre complètement sonnée et à terre qu'il réalisa qu'il y avait eu bien plus qu'une petite bousculade et une panne de courant. S'il avait été lui aussi grièvement blessé il s'en serait tout de suite rendu compte, mais Vidal s'en sortait relativement très bien par rapport à ses compagnons d'infortune. Il était dans un premier temps venu auprès de deux jeunes femmes, dont l'une était donc assez sérieusement touchée au bras (@Heidi Hellington). Une autre demoiselle (@Deepika Rajadi) s'occupait déjà d'elle, et après avoir signifié à Vidal qu'elle se retrouvait principalement avec des bleus et des écorchures, cette dernière lui demanda à son tour comment il allait. Le corse haussa dans un premier temps les épaules. Il ne pensait pas être blessé où que ce soit, il se souvenait juste d'avoir été projeté avec force contre un mur, justifiant ainsi la douleur pas vraiment importante qu'il ressentait. « Je m'en tire avec un petit mal d'épaule, trois fois rien. » Et il était certain qu'il ne s'en plaindrait pas, compte tenu de l'état dans lequel se trouvaient certaines personnes autour de lui. Vidal avait été épargné, il avait eu cette chance-là et comme il pouvait tenir debout et se servir de ses deux mains il considérait qu'il valait mieux se rendre utile plutôt que de s'enfiler un énième verre. Ce n'était pas du tout dans sa nature de venir en aide aux autres, d'un autre côté il n'avait jamais été confronté à pareille situation auparavant. Ce n'était pas un homme sans cœur non plus, juste assez centré sur lui-même et peu compatissant envers ses semblables. Mais à situation exceptionnelle, comportement exceptionnel. Après s'être assuré que la jeune femme blessée au bras se trouvait entre de bonnes mains, et lui avoir tout de même conseillé de voir un médecin dès qu'ils seraient sortis d'ici, le corse se rendit auprès d'une autre demoiselle (@Tori Fitzmartin). L'état de celle-ci l'avait assez préoccupé quand il l'avait découverte étendue sur le sol. Il faut dire qu'elle semblait perdue et en détresse, son pronostic vital n'était heureusement pas engagé mais il préférait lui assurer une présence pour ne pas qu'elle se sente seule et se mette à paniquer. Et puis, il aurait été difficile de ne pas remarquer les plais qu'elle avait, que ce soit à la tête ou à la main. « Non je suis navré. Je ne suis que pêcheur. » Malheureusement pour elle, non, Vidal n'était en rien médecin et il ne pouvait pas s'occuper d'elle autrement qu'en lui parlant et en restant près d'elle. Il ne se risquerait pas à exercer sur elle des soins sans savoir ce qu'il faisait, il ne souhaitait pas empirer ses blessures ou causer l'infection de celles-ci. « Mademoiselle ?... Mademoiselle ! » Voyant les yeux de la jeune femme se fermer puis se rouvrir, et celle-ci lutter pour rester éveillée, Vidal se donna pour mission de tout faire pour que cela n'arrive pas. Elle devait rester consciente, il ne voulait pas se retrouver avec une jeune femme endormie ou évanouie sur les bras, et même pour elle c'était préférable d'éviter ça. « Restez avec moi. Ne vous endormez pas. » formula-t-il en la retenant comme il le pouvait. Entre temps une blonde (@Elisabeth Moore-King) avait exprimé la nécessité de sortir de cet endroit, et effectivement le plus tôt serait le mieux étant donné l'état de certains dans le groupe. Personne ne semblait en urgence vitale absolue mais plusieurs personnes avaient besoin de soins, et pas dans deux jours, il y avait tout de même des blessures à ne pas négliger. « Moi je n'ai rien. Mais on a des blessés assez sérieux par ici, il ne faut pas trainer. D'ailleurs vous saignez, vous aussi. » fit-il remarquer à la blonde, avant de reprendre d'un ton déterminé « On va se barrer d'ici d'une façon ou d'une autre. » Le corse était motivé à trouver une issue dans tout ce foutoir, il ne resterait certainement pas les bras croisés en attendant une intervention divine. Et pour couronner le tout ça ne captait pas, impossible de prévenir qui que ce soit à l'extérieur pour le moment. Vidal avait d'abord pensé que ça venait de son téléphone, s'agissant d'une vieillerie sans nom, mais une brune en habit de chirurgienne (@Jameson Winters) était dans le même cas. La jeune femme aux éclats de verre dans le bras, visiblement soignée depuis, distribua à tous ce qui ferait office de bracelets lumineux pour se repérer et y voir un peu plus clair. L'idée était bonne, Vidal enfila le sien à son poignet avant de laisser entendre « Je vais étudier l'agencement des lieux, on doit bien pouvoir sortir par quelque part. » En dehors des issues de secours qui étaient hélas condamnées, il ne pouvait pas concevoir que les lieux aient été pensés de façon à ce qu'ils se retrouvent prisonniers sans la moindre possibilité d'en sortir. Muni de son petit bracelet fluorescent, le corse passa plusieurs minutes à marcher d'un point à l'autre de la pièce en espérant y trouver ce qui ressemblerait à une issue dissimulée, même une trappe aurait fait l'affaire pour tout dire. Revenant auprès de ses camarades, Vidal afficha un air soucieux. « Bon. Je ne vais pas vous mentir... On va en chier pour sortir d'ici. » Et il n'était pas particulièrement pessimiste en disant cela, il y avait sans doute un moyen de quitter ce trou mais pour le moment il n'avait pas trouvé par où. Il comptait refaire un tour des lieux dans quelques minutes, avant cela il voulait s'assurer que tout était sous contrôle ici. Un homme (@Noah Hamilton) allait vraisemblablement passer un sale moment, puisque plusieurs femmes semblaient sur le point de lui remettre le genou en place. « Je vous proposerais bien mon aide mais vous ne semblez pas en avoir besoin. » dit-il en s'adressant au trio de femmes (@Jameson Winters, @Deepika Rajadi et @Heidi Hellington) entourant l'homme. Elles avaient l'air de maitriser la situation, et il était aussi certain qu'elles savaient bien mieux que lui quoi faire pour cet homme. Vidal n'était de toute façon pas certain de de vouloir assister à cela, il y avait de grandes chances que ce ne soit pas très agréable à voir et qu'on entende la jambe craquer. Autrement dit c'était peut-être le bon moment pour repartir à la recherche d'une sortie.
En observant le zombie réellement blessé, Deepika comprit ô combien elle avait eu de la chance de ne pas se blesser. Certes les blessures, qu’elle avait, étaient voyantes et lin d'être belles mais au moins ce n'était rien comparé à Heidi ou Noah. Ce dernier venait d'ailleurs de lui dire son nom peut-être pour instaurer une petite confiance. Deepika n'aurait pas aimé que des gens vêtus en monstre lui remettent en place quelque chose sans pouvoir poser un nom sur chaque visage. Elle aurait eu peur surtout vu l'ambiance actuelle. C'était une ambiance assez effrayante, une atmosphère froide, il n'y avait pas de lumière, tout était sombre, on avait l'impression d'assister à un vrai bal de vampires. Deepika frissonna, elle n'était pas enchantée à l'idée de rester ici trop longtemps, elle voulait juste rentrer chez elle et boire un chocolat chaud, en compagnie de ses amis. Comment allaient ces derniers justement? Elle s'imaginait le pire, des panneaux tombés sur eux, des jambes cassés, des têtes assommées. Avaient-ils eu le temps de se réfugier quelque part où tout allait bien pour eux ou avaient-ils été sévèrement blessé? Elle préférait rester dans l'ignorance que faire face à une obscure vérité. Deepika pensant à cela, elle ne répondait plus que par des hochements de têtes et des sourires. Elle préférait agir que parler. Plus vite tout ceci sera réglé plus vite chacun rentrerait chez lui tranquillement. Elle avait soudainement envie que tout se passe vite. Deepika acquiesça lorsque l'infirmière (#Jameson) déclarant être heureuse de savoir qu'entre elles deux, et leurs compétences elles pourraient soigner le zombie (#Noah). La mariée (#Heidi) arriva pour distribuer au petit groupe des bracelets lumineux qui permettraient ainsi à tous de voir quelque chose, pour soigner le blessé dans els meilleures conditions qu'il pouvait y avoir. Alors que Deepika réfléchissait attentivement, l'infirmière établit un plan qui allait parfaitement à Deepika. Oui c'était important que Noah se détende pour que els filles puisse faire leur boulot. " Oui faisons ça, je vais me charger de sa rotule, occupe toi de sa jambe." répondit-elle à l'infirmière. Tandis que l'homme du début (#Vidal), vint à son tour les voir mais sans venir les aider, trouvant le blessé déjà bien entouré. Deepika attendit alors que Jameson commence à tirer sur la jambe de Noah pour commencer à lui remettre en place. Il fallait que Deepika trouve un bon milieu, ni trop douce, ni trop brutal. Il fallait juste qu'elle reproduise ce qu'on lui avait appris. Les filles attendirent la signal de Noah, lorsqu'il leur donna, elles ont pu commencé leur travail, sachant pertinemment que sur le coup, Noah allait avoir mal. Deepika lança un regard entendu à Heidi puis à l’infirmière dont elle ignorait encore le nom. A la une, à la deux, à la trois...
La brune (#Tori) frissonne au contact des doigts de l’avocate sur son front. Tout son corps se met alors à grelotter tandis que ses dents grincent les unes contre les autres. Ses yeux exorbités vont de droite à gauche, à la recherche d’une chose qu’elle seule semble pourvoir discerner. La jeune femme est probablement en état de choc et Elisabeth se sent soudain bien impuissante. Comment les gens sont-ils sensés réagir dans des situations pareilles ? Grande amatrice de séries policières, elle se désole de ne pas s’être plus intéressée au genre post-apocalyptique et aux invasions de zombies. Peut-être aurait-elle eu un peu plus d’idées dans la façon de gérer les choses. Malgré l’obscurité, elle est assez proche de la femme blessée pour regarder avec effarement sa tempe bleuie par le coup reçu, mais également ses mains meurtries par les dizaines de pieds les ayant écrasées sans plus de considération. Il ne faut aucun doute qu’elle doit souffrir le martyr.
L’homme a ses côtés (#Vidal) lui intime de rester éveillée avant de rassurer la blonde en lui affirmant que lui n’a rien. Lorsqu’il lui fait remarquer qu’elle saigne aussi, Elisabeth secoue la tête avant de passer le dos de sa main sous son nez. Le rouge est encore frais, mais comme à sécher. Ses yeux pourtant ne quittent pas la femme à moitié évanouie par terre.
« Je sais, ce n’est rien. Je me suis mangée le sol en tombant. »
Une douce lueur lui fait cependant tourner la tête lorsque jeune femme déguisée en mariée (#Heidi) lui tend un bracelet fluo à elle et à son compagnon d’infortune (#Vidal) avant de retourner auprès de l’homme au genou déboité (#Noah). Elisabeth enfile le sien sans demander son reste avec un merci de soulagement, plutôt ravie d’y voir un peu plus clair dans cette boîte de nuit aussi noire qu’un four. Elle garde celui de l’évanouie dans sa poche. Ses poignets étant salement amochée, elle estime que de lui accrocher le sien ne serait pas la meilleure des idées.
Finalement, l’homme (#Vidal) se redresse et annonce qu’il part en quête d’une sortie. La blonde, elle, reste aux côtés de la jeune femme (#Tori) qui se met à gémir et à sangloter, prise de panique.
« Personne ne va mourir ! » tente-t-elle de la rassurer. « Vous vous occuperez de vos animaux en rentrant, ne vous inquiétez pas. »
Elle retire sa veste de treillis et prend grand soin de récupérer ses clés qu’elle glisse dans la poche avant de son jean. Son portable n’y étant déjà plus, probablement abandonné et en mille morceaux sur la piste de danse, elle aide la jeune femme (#Tori) à l’enfiler. Sa peau est glacée et elle a définitivement plus besoin de son manteau qu’elle.
« Voilà, ça va mieux ? » demande-t-elle. « Il y a eu une coupure de courant et tout le monde à paniqué. Dans le mouvement de foule, vous avez dû être poussée. »
Elle tourne sa tête vers le petit groupe où les trois femmes (#Heidi#Deepika#Jameson) s’apprêtent à remettre en place la jambe du blessé (#Noah). Elisabeth entend presque le décompte avant que toutes ne lui compressent la rotule pour qu’elle retrouva sa place initiale.
L’homme revint après avoir fait le tour de la boîte de nuit en affirmant que sortir relèvera du parcours du combattant.
« Les issues sont condamnées ? » lui demande-t-elle, soucieuse.
Un nouveau soupir de la brune (#Tori) attire son attention.
Elle glisse son bras sous ses épaules et attend son feu vert pour tenter de la mettre assise. Son corps allongé reposant sur un parterre de débris de verre, l’expérience ne sera surement pas la plus agréable qu’elle ait connue.
« Dîtes moi quand vous êtes prête, » l’informe-t-elle en levant les yeux vers l’homme (#Vidal). « Peut-être que j’aurais besoin d’un coup de main lorsqu’il faudra la mettre debout. Je ne pourrais pas la porter toute seule si jamais elle n’arrive pas à marcher. Oh et d’ailleurs, je m’appelle Elisabeth. »
Elle s’essuie à nouveau le nez. Le sang qui sèche commence à lui tirer la peau. Dans la lumière glauque des bracelets lumineux, elle voit apparaître sur sa peau les premiers bleus et les premiers hématomes de ses bras désormais débarrassés de sa veste kaki.
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MARQUEUR POUR LE COMPTAGE DES POINTS MERCI DE NE PAS ENLEVER
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
En général, lorsqu’il s’agissait de remettre des membres en place ou de venir en aide à des blessés, je n’aimais pas trop laisser la partie stratégique à d’autres personnes. Mettez ça sur mon côté control freak, ou encore la confiance surdéveloppée que j’avais en certaines de mes capacités. Mais pour #Deepika, je me suis forcée à faire un effort. Parce qu’apparemment, elle avait déjà eu à traiter ce genre de blessure. Et en cet instant, le bien-être de notre patient improvisé m’était légèrement plus important que mon égo. Alors quand elle m’a proposé de tirer sur la jambe tandis qu’elle s’occupait de la rotule, j’ai hoché la tête.
- D’accord. Je vais tirer doucement pour te faciliter la remise en place. Si jamais ça bloque, on arrête tout.
Je me suis penchée vers la jambe du blessé et j’ai délicatement attrapé sa cheville et son mollet, prenant garde à ne pas tirer sur son genoux tandis que je me plaçais correctement. J’ai levé les yeux vers la mariée des ténèbres, la vampire exotique, puis le zombie étalé sur le sol. Lorsque celui-ci nous donna son consentement, j’ai commencé à tirer. Immédiatement, #Deepika s’est mise à jouer avec la rotule dans l’espoir que celle-ci reprenne ça place. Bordel, ça devait faire mal. Le moins qu’on puisse dire, c’est que j’étais contente de ne pas être à sa place. J’étais déjà chiante en temps normal, mais il fallait me voir blessée... Telle une louve sauvage, je sortais les crocs, et je bouffais littéralement tout sur mon passage. J’espérais pour #Heidi, qui se tenait près du visage de #Noah, que ce dernier était différent. Après quelques minutes d’un effort relativement intense, la rotule de #Noah émit une sorte de claquement, et je sus qu’elle était à nouveau en place. J’ai délicatement reposé la jambe du blessé sur le sol et essuyé la transpiration qui perlait sur mon front d’un revers de main.
- On a fini de te torturer. J’ai annoncé à #Noah avec un sourire que j’espérais rassurant. Je vais te faire une attèle avec les moyens du bord pour éviter que ça ne bouge à nouveau.
Sans attendre, j’ai dévissé le haut du balai afin de n’en garder que le manche. Comme il était encore trop long, j’ai sorti le couteau suisse dont je ne me séparais jamais de mon sac à main et j’ai entrepris de scier le manche en son milieu. Deux belles entailles de chaque côté. Après, j’ai appuyé un bout du bâton sur le sol tandis que l’autre était toujours dans ma main, et j’ai filé un grand coup de pied en son milieu. Une petite manipulation qui déglingua ma cheville blessée, mais eut le mérite de craquer le bois en deux. Je me suis à nouveau accroupie aux côtés de #Noah et j’ai enroulé sa jambe dans la couverture que j’avais récupérée derrière le bar, pour la protéger. Ensuite, j’ai placé les deux morceaux du manche de chaque côté et j’ai fait tenir le tout avec une des bandelettes du faux champion de boxe. Ces trucs semi élastique mesuraient quatre mètres, ce qui en faisait un remède parfait. Je me suis écartée, plutôt satisfaite du résultat, et je me suis penchée vers #Noah pour l’aider à s’assoir.
- Ça va, tu tiens le coup ?
J’ai demandé. Tout en écoutant sa réponse, j'ai retiré ma chaussure et entreprit d'enrouler ma cheville dans l'autre bandelette, pour éviter que mon entorse s'aggrave. Une fois cette mission accomplie, j'ai remis mon pieds dans mes pompes, puis j’ai désigné la salle obscure d’un signe du menton.
- Je vais aller voir s’il n’y a pas d’autres issues que celles que ces abrutis ont fermées en paniquant.
junne.
costumes:
- Noah : zombie (vêtement lacérés, bouche en décomposition grâce à une prothèse) - Deepika : Jasmine en version vampire - Jameson : chirurgienne sanguinaire (blouse blanche tachée de sang sur tenue de bloc opératoire) - Heidi : dame blanche (robe de mariée déchirée et ensanglantée) - Tori : Cléopâtre zombie - Vidal : pas déguisé mais apparemment "fait peur naturellement" - Elizabeth : chasseuse de zombies (n'hésitez pas à reprendre pour ajouter le votre ou me corriger si je me suis trompée)
MARQUEUR POUR LE COMPTAGE DES POINTS MERCI DE NE PAS ENLEVER
follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.