Tales of witches, pumpkins & spices ↟ Robinouchou (event Halloween)
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’avais presque envie de danser, en verrouillant la porte de mon immense baraque aussi vide qu’impersonnelle, tellement j’étais contente de la quitter l’espace d’une journée. Et quelle journée ! Un sourire aux lèvres, je me suis installée au volant de ma voiture et j’ai pris la direction du quartier animé où résidait ma nouvelle amie Robin – aka mon renardeau des sables (enflammé). Cette dernière avait décidé qu’il était absolument inconcevable que je ne fête pas Halloween. D’après elle, siroter une tisane aux épices devant un film d’horreur avec ma chienne sur les genoux ne pouvait être une soirée satisfaisante que si cette activité arrivait après la véritable fête. Elle s’était donc spontanément proposée de me concocter un programme bien chargé et je ne savais pas vraiment à quelle sauce j’allais être mangée. J’avais vaguement retenu qu’il serait question de costumes, biscuits à thème, bonbons, musique et du fun. Beaucoup de fun. Robin avait été très claire la dessus, et je commençais à la connaître juste assez pour savoir qu’elle ne déconnait pas avec ça. Après nos retrouvailles au restaurant, nous avions souvent déjeuné ensemble au cours de la semaine et j’en étais chaque fois ressortie inspirée. Parfois un peu déprimée, il fallait l’admettre, mais surtout fascinée par sa vision de la vie et du monde, qu’elle me décrivait comme une jolie mélodie ponctuée de touches de couleurs. Alors j’étais tout simplement ravie (et aussi un peu inquiète, il fallait l’admettre), à l’idée de passer du temps avec ma petite artiste excentrique à célébrer l’automne, les citrouilles et les sorcières dans notre genre.
Arrivée en bas de chez elle, j’ai garé ma voiture et suis sortie dans la rue, puis j’ai fouillé dans mon sac pour en sortir la perruque rousse que j’avais acheté pour l’occasion. Que c’est excitant ! Je me suis répétée pour la énième fois depuis que le hasard avait mis ce petit renard bouclé sur ma route. Le rire aux lèvres, je n'ai pas pu résister à l’envie de la mettre tout de suite, même si j'étais déjà moyennement à l’aise avec le petit trèfle vert à quatre feuilles et les fausses taches de rousseur que j’avais dessinés sur mes joues à l’aide d’un crayon pour les yeux. Ouai, pour la première fois de ma vie, je ressemblais vaguement à l’Irlandaise que j’étais. En plus cliché, évidemment. J’avais même poussé le vice jusqu’à enfiler une chemise en satin d’un joli vert qui rappelait sobrement mon pays d’origine. Pour le reste, j’avais choisi des vêtements décontractés : un jean noir, des bottines confortables et une veste en tweed végétal sombre. Je n’étais pas peu fière de mon allure. Avec la perruque en prime, j’étais totalement dans le thème. J’avais même hésité à me peindre les lèvres en orange, pour rappeler mes cheveux et les citrouilles, avant de décréter que ça ferait peut être un peu « too much ».
Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver l’appartement qu’occupait Robin. L’immeuble était assez bas, en briques et recouvert de lierre. Les fenêtres de l’étage inférieur étaient presque toutes ouvertes et une musique rock s’en échappait joyeusement. Je pouvais aussi sentir l’odeur de la peinture et du plâtre et une petite note plus sucrée et épicée. Celle d’une demeure vivante car habitée par des artistes en herbe dont la créativité n’avait pas de repos. J’ai pris une inspiration heureuse et je me suis approchée de la porte. Quand j’ai voulu frapper, j’ai remarqué qu’elle était entre-ouverte. Un instant, j’ai hésité à rentrer et à appeler mon amie, mais ça me semblait tout de même légèrement intrusif, alors je l’ai discrètement refermée (pour ne pas qu’elle s’ouvre quand je commencerai à taper dedans) et j’ai toqué trois coups assez fermes. Enfin, je croyais. Après quelques secondes d’attente, j’ai fini par me dire que la musique était peut-être trop forte pour que Robin puisse m’entendre, alors j’ai courageusement avancé dans le jardin en bravant la loi pour m’approcher d’une des grandes fenêtres.
- Robin ?
J’ai appelé en collant mon visage contre le verre pour tenter de l’apercevoir. J'étais loin de me douter qu’elle se trouvait juste de l’autre côté de la vitre et que ma face devait faire un peu étrange en grand angle.
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
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Dernière édition par Jameson Winters le Jeu 20 Oct 2016 - 14:47, édité 3 fois
Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz) RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016
- Whiskey, give it to me straight. Straight and strong, we’ll drink until it’s gone !
La voix rauque de Lzzy Hale s’est échappé de mes enceintes poussées à plein volume et, fort inspirée, je me suis mise à déambuler d’une façon qui se voulait gangsta, roulant des épaules parmi les toiles d’araignées, le sang, les perruques et autres objets passablement sordides non identifiés qui tapissaient chaque recoin de mon appartement.
Quand je m’étais réveillée ce matin-là (à midi), j’avais entrepris de sortir tous les maquillages et accessoires dont Jameson et moi pourrions avoir besoin afin de nous déguiser pour célébrer Halloween ce soir-là. Et j’étais tellement excitée que je n’avais pas cessé de danser depuis. Ce qui inévitablement ralentissait mon rythme déjà pas franchement véloce mais je ne m’en formalisais pas ! Aujourd’hui était un jour de fête, de malice et d’amour (j’en avais décidé ainsi), et l’idée de revoir mon amie et de vivre avec elle cette aventure remplissait de joie. J’étais enchantée !
Sautillant toujours lugubrement en caleçon et oreilles de lapins au rythme de ma musique mélodiquement bourrine, j’ai enfourné un large cookie végétalien à la citrouille dans mon gosier (réalisé par mes soins la veille) tout en me disant que le bonheur devait avoir à peu près ce goût-là. Ensuite j’ai entrouvert la porte d’entrée pour que Jameson puisse y pénétrer à sa guise et je suis retournée dans ma chambre. Je contemplais d'ailleurs, indécise, mes diverses options de maquillages et tenues extravagantes pour la journée, quand tout à coup mon regard a été attiré par une silhouette dans le jardin. Interpellée, je me suis penchée pour découvrir non sans exultation qu’il s’agissait de ma Jameson. Quand j’ai vu qu’elle approchait son visage de la fenêtre, je me suis empressée d’y coller ma face pour la surprendre. Méfait accomplie. Je l’ai vu écarquiller les yeux et moi j’ai même pas essayé de contenir mon hilarité. Ensuite j’ai vivement agité la main pour la saluer puis j’ai ouvert la fenêtre:
- T’as déjà commencé à te préparer, c’est chouette ! J’ai fait en remarquant le petit trèfle qu’elle avait dessiné sur sa joue. On va continuer ensemble, j’ai préparé plein d’affaires, tu vas voir ! La porte est ouverte mais si tu préfères tu peux monter par-là. C’est ce que je fais quand j’oublie mes clefs. J’ai confié en rigolant et sans trop attendre sa réponse j’ai tendu la main pour l’aider à grimper. Comment ça va, excitée ? Oh ! T’as changé ta couleur de cheveux ? C’est flamboyant, j’aime beaucoup ! J’ai enchainé à toute vitesse parce que moi, pour le coup, j’étais drôlement excitée. Mes colocs sont déjà partis mais normalement on va les rejoindre ce soir avec des amis. Enfin, si on les retrouve dans le parc… Enfin peu importe, tu vas voir, ça va être génial ! Ensuite j'ai déposé mon assiette de cookies à la citrouille entre ses mains pour lui faire partager ma recette du bonheur parce que je me sentais généreuse. Tiens. C’est moi qui les ai faits. Ils sont fracassants. Mon ton était un peu plus menaçant que prévu mais je ne m'en suis pas formalisé et je me suis tournée vers la pile de vêtements et accessoires qui jonchaient le sol de ma chambre, un doigt sur le menton pour aider à la réflexion: Pour bien pouvoir profiter des attractions je pense que c’est mieux de se la jouer soft ce soir… Ce qui évinçait les déguisements nécessitant du maquillages à effet spéciaux trop extravaguant ou encore mon costume de carotte géante. J’étais un peu déçue d’ailleurs. Mais j’avais encore 5 soirées d’Halloween à venir, j’étais certaine de pouvoir l’utiliser au moins une fois ! Alors, j’ai repris, me focalisant cette fois uniquement sur les déguisements soft : plutôt cadavre en robe de mariée, chirurgienne sanguinaire, poupée dégluinguée démoniaque, pirate mort vivant… ou lapin?
birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
Dernière édition par Robin-Hope Berry le Mer 2 Nov 2016 - 16:05, édité 1 fois
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
J’approchais donc naïvement mon visage de la vitre, tentant d’apercevoir si mon cher renardeau ne se trouvait pas à l’intérieur. Quel ne fut ma surprise lorsque son adorable bouille prit la place de mon reflet. Mon cœur eut un raté et j’écarquillai les yeux avant de faire un bond en arrière. Bon sang ! Que foutait-elle collée à la fenêtre ?! Une main sur ma poitrine, j’ai agité l’autre pour saluer ma pétillante amie alors qu’elle ouvrait la fenêtre pour qu’on puisse communiquer plus facilement. Dès que j’ai entendu sa voix, mon stress s’est évaporé, remplacé par la joie de la revoir, et l’excitation de notre programme. J’étais d’ailleurs contente qu’elle remarque mes efforts de déguisement, même si je n’étais pas certaine de comprendre pourquoi elle pensait que j’avais seulement commencé à me préparer. Enfin, peut-être parlait-elle pour elle-même, parce qu’elle avait beau avoir des oreilles de lapin sur la tête, je ne la voyais pas vraiment sortir en caleçon.
- Pas de soucis, je vais te tenir compagnie le temps que tu termines de t'habiller !
J’ai dit, compréhensive. Il y eu un autre moment de flottement quand elle me précisa avoir délibérément laissé la porte ouverte pour que je puisse entrer. Comme je ne me voyais pas lui expliquer que je venais de la refermer, j’ai opté pour la seconde option, à savoir grimper par la fenêtre. J’ai donc saisit sa main, un peu à contrecœur, tout en me demandant ce que je foutais là. Cela dit, ça m’a rappelé quelques souvenirs d’adolescence, une époque où j’étais experte dans l’art de sortir par la fenêtre de ma chambre au deuxième étage pour filer sous le nez de mes parents et rejoindre Kyte dans les endroits les plus louches de la région. Étrangement, les réflexes revenaient assez rapidement – même si le fait que la fenêtre n’était pas bien haute devait pas mal m'aider. J’ai donc atterrit sur mes pieds dans l’appartement, et j’ai relevé les yeux vers Robin, un grand sourire enjoué et ravi sur les lèvres. Sourire qui se figea un peu quand elle me demanda si j’avais changé de couleur de cheveux, avant d’en complimenter les teintes.
- Euh… non, en fait c’est une perruque.
Tentais-je de défendre mon super déguisement. Sauf que Robin flottait déjà à l’autre bout de la pièce, et j’étais quasiment sûre qu’elle n’avait pas entendu ma remarque. Au lieu de ça, elle m’expliqua que nous allions retrouver ses colocs plus tard, ce qui signifiait que j’allais devoir socialiser avec d’autres personnes que ma jeune artiste, toujours avec ce trèfle sur la joue. Allons Jameson, détends toi un peu, c’est Halloween, ça passe ! Tentai-je de m’encourager mentalement. J’ai donc décidé de noyer mes doutes dans les sublimes cookies-citrouilles que Robin me tendait. J’avais assez bassiné mon amie avec mes convictions véganes, j’ai donc supposé que si elle m’en proposait, cela signifiait qu’ils étaient végétaliens. De toutes les façons, j’ai bien compris à son ton que les refuser n’était pas vraiment une option.
- Ils sont délicieux ! Tellement fondants et épicés à la fois ! La recette est de toi ?
Je me suis extasiée sans attendre de finir mon premier cookie. D’ailleurs, aussitôt avalé, j’en ai enfourné un deuxième, tout en la suivant dans sa chambre. J’aimais bien que mon amie ait cuisiné ses propres friandises d’Halloween. Dans ma tête, ça signifiait que non seulement elle était végétarienne, mais aussi anticapitaliste et très probablement soucieuse de l’environnement. Et cette réalisation me combla d’aise. Comme elle me questionnait sur le costume à enfiler, je me suis penchée par-dessus son épaule, contemplant l’étendue de costumes et de maquillage qui jonchaient le sol de sa chambre.
- Wow, t’as vraiment de quoi faire ! Je dirais que t’as déjà les oreilles de lapin et elles te vont super bien, donc tu pourrais rester sur ça. Et pourquoi pas un léger maquillage un peu effrayant ? Comme un peu de sang à côté de la bouche, en mode lapin sanguinaire ?
L’image m’a fait marrer. Un peu trop pour la situation, d’ailleurs. J’avais hâte de voir Robin dans son costume final, j’étais certaine que ça allait être géant. Moi, j’étais plutôt adepte du petit déguisement efficace mais discret sur la face, comme en témoignait ma perruque rousse et mon trèfle Irlandais. On ne savait jamais, avec la chance que j’avais, je pourrai très bien tomber sur Thompson en petite sortie familiale sur le parc avec sa femme et ses enfants, alors je préférais rester un minimum sobre et décente. J’ai donc hoché la tête avec une certaine satisfaction, persuadée que je venais d’aider Robin dans ce choix cornélien. Évidemment, l’idée qu’elle souhaite me vêtir de l’un de ces costumes ne me traversa pas l’esprit une seule seconde.
- Les autres costumes, c'est pour tes colocs ?
J’ai donc demandé, m’asseyant sur une chaise de bois brut. J’ai déposé mon sac à mes côtés et croisé les jambes, prête à conseiller Robin lors de ses essayages.
- Un cookie pour te donner du courage ?
J’ai proposé, un sourire amical aux lèvres, tout en tendant le petit plateau vers elle (un peu comme on agite de la nourriture face à un animal sauvage pour apaiser son excitation).
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
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Dernière édition par Jameson Winters le Lun 7 Nov 2016 - 12:38, édité 1 fois
Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
jameson ☽3 (dz) › 5 (df) › 6 (ds) › 7 (xmas) › 8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 1 › 2 (halloween) › 4 (ua) › 5 (vintage)
aisling ☽4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb) › 3 (vintage) › 2 (aliens)
gaby ☽1 (fb) › 2 (df) › 4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)
kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb) › 2 (fb) › 3 (kyte roding, dz) RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽ AVATAR : rachel mcadams CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3 PSEUDO : birdiesnow INSCRIT LE : 08/03/2016
J’ai répétée, dubitative, l’idée me plaisant assez. Puis, du coin de l’œil, j’ai repéré un chapeau haut de forme orné de roses rouges et alors une pensée en emmenant une autre j’ai tressailli comme frappée par la foudre. Ensuite j’ai couru jusqu’à mon armoire, j’ai plongé dedans et, poussant des petits cris de victoires, j’en ai extirpé une grande housse de vêtement.
- Ceci, ma chère Jaimie, contient mon costume pour ce soir !
J’ai lancé, les yeux plissés, tout en attrapant le cookie qu’elle me tendait gentiment pour l’engloutir sans changer d’expression. Espiègle comme à mon habitude, j’ai voulu faire durer un peu le suspens mais j’étais bien trop excitée pour me contenir davantage et je me suis empressée d’ouvrir la housse pour libérer la magnifique robe victorienne mauve qu’elle protégeait. Les yeux brillants, je l’ai observé un instant, me remémorant non sans une pointe de nostalgie notre histoire, à elle et moi.
- Ah, comme on se retrouve… j’ai soupiré, émue. Devant l’expression perplexe de Jameson, je me suis expliquée : mon ex-mari est comédien, il a joué dans plein de pièces de théâtre et sa troupe avait toujours des costumes plus géniaux les uns que les autres qui me foutaient des étoiles plein les yeux. Je me souviens qu’une des pièces se déroulait dans les années 1800 et une des actrices portait cette robe... ah, j’en suis tombée amoureuse aussitôt. Elle était si brillante, si élégante. J’ai toujours rêvé de la porter. Je pense que le moment est venu de lui offrir une seconde vie. Dans la peau… d’une comtesse décapitée !
J’ai faillis raconter l’anecdote rigolote qui expliquer comment cette robe c’était retrouvé en ma possession mais je me suis souvenu que Jameson était après tout une tartuffe et que mon histoire n’était pas tout ce qu’il y avait de plus légal alors j’ai refermé la bouche et je me suis contenté de ricané doucement, plaçant ma robe bienaimée devant moi et me contemplant devant le miroir. Un jour, me suis-je dis, je lui dirais.
Et puis tout à coup, les paroles de mon amie me sont revenues en mémoire et j’ai eu l’étrange impression qu’elle se pensait déjà déguisée. Relevant lentement la tête vers elle, j’ai scrutais son regard, attrapant un nouveau cookie qu’elle me tendait pour l’enfourner dans ma bouche sans cligner des yeux. Quelle drôle de créature.
- Mes colocs sont déjà parties… c’est pour nous, tout ça…
J’ai fait un sourire entendue et je l’ai observé scrupuleusement afin de déterminer quel costume correspondrait le mieux à l’énergie si spéciale qu’elle dégageait. Et puis ça m’a frappé, comme une évidence. Cette beauté froide, cette féroce fragilité, cette douce dureté…
- Une épouse zombie ! Ça t’irait à merveille ! Ou bien une chirurgienne sadique. Qu’est-ce que tu préfères ? J’ai demandé ça en attrapant le voile de mariée qui jonchait le sol pour le déposer sur sa tête. Oh mais oui ! C’est parfait ! Je me suis exclamée mes yeux s’arrondissant sous la passion. Il suffit de déchirer un peu la robe et rajouter du sang et te mettre du fond de teint blanc et….
Beaucoup trop excitée, je n’ai pas pris le temps de finir le fond de la pensée et, joignant le geste à la parole, je me suis mise à donner des coups de ciseaux enthousiastes dans ladite robe de mariée. Quelle idée géniale ! Ça lui irait comme un gant, j’en étais certaine.
birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
Naïvement, j’ai d’abord cru que Robin allait écouter ma suggestion de déguisement. C’était évidemment mal connaître son esprit libre et son imagination inquiétante. Je n’ai réalisé mon erreur que lorsque je l’ai vue se jeter dans son armoire en poussant des petits cris étranges. Et j’avais beau me targuer d’avoir un self control à toute épreuve, je n’ai pas pu empêcher mes yeux de s’écarquiller de surprise (et un peu d’inquiétude, soyons honnêtes). Heureusement, lorsqu’elle se retourna pour me faire face, j’étais parvenue à maîtriser mon expression. Un sourire de circonstance aux lèvres, j’ai hoché la tête alors qu’elle me présentait son costume, une superbe robe victorienne qui me rappela vaguement ma fascination adolescente pour la culture gothique.
- Elle est magnifique.
J’ai commenté sans bouger mes fesses de ma chaise. Mais Robin ne m’écoutait pas vraiment, perdue comme elle était dans ses émouvantes retrouvailles… avec la dite robe. L’intensité des émotions qui émanaient de ses traits me surprit à tel point que j’étais à deux doigts de lui demander si tout allait bien. Puis je me suis souvenue j’avais affaire à une artiste passablement excentrique et pas à un collègue aux capacités cognitives aussi limitées que les miennes. Rassurée par cette rationalisation, je l’ai écoutée me conter l’histoire de cette robe et quelques bribes de son passé avec un époux acteur de théâtre. J’ai haussé les sourcils et sentit un grand sourire étirer mes lèvres. C’était amusant, mais je trouvais que cette aventure complimentait parfaitement l’image que je m’étais faite de Robin : une personne aussi libre que passionnée. Un petit renardeau de feu. Mon sourire se figea cependant lorsqu’elle conclut son histoire romantique en me précisant le destin qu’elle réservait à son déguisement.
- Une… une comtesse décapitée ?
J’ai balbutié. Clairement, ma Robin ne lésinerait pas sur le côté spectaculaire de son accoutrement. C’est une artiste, Jameson. Tu ne t’attendais tout de même pas à ce qu’elle se déguise en attachée commerciale ? Une fois de plus, je dus me rappeler que ma nouvelle amie n’avait rien d’un Thompson, et je décidai donc de me réjouir de son étonnante extravagance.
- Ma foi, cette robe a déjà des allures franchement Burtoniennes et une comtesse décapitée ne fera que renforcer cet aspect. J’ai incliné la tête et l’ai observée avec un sourire indulgent, comme une mère qui passerait un caprice adorable à sa gamine. Oui, ça t’ira parfaitement.
Et là, je me suis demandé si je ne venais pas de commettre un impair (compte-tenu l’historique orphelin de ma créature de passion), car elle releva lentement la tête avec une expression menaçante. Elle m’expliqua promptement que les costumes étalés sur le sol étaient pour nous. Comme si elle s’attendait à ce que moi, Jameson Winters, j’enfile à mon tour un déguisement farfelu. Cette pensée était tellement saugrenue qu'elle m’arracha un rire fort amusé et j’ai placé mes mains devant moi pour calmer ses ardeurs.
- Oh que non. J’ai dit avec assurance. Je suis très bien comme ça.
Je n’eus cependant pas le loisir d’élaborer ma pensée que Robin explosa d’idées aussi alarmantes les unes que les autres, tout en m’affublant d’un voile ridicule. Apparemment, mon légendaire charisme glacial, pourtant si utile dans ma carrière, n’avait absolument aucun effet sur elle. D’ailleurs, elle était probablement la première personne à se permettre tant de familiarité avec moi depuis… une bonne dizaine d'années. Et l’espace d’une seconde fugace, je me suis demandé si je devrais plutôt me réjouir de sa pugnacité ou m’offusquer de cet affront. Au final, je n’ai pas eu le temps de me pencher sur la question car Robin poussa un nouveau cri excité et m’expliqua avec passion sa ferme intention de ravager une superbe robe de mariée à coup de ciseaux et de sang synthétique.
- Allons, j’ai répondu avec un sourire conciliant. Ce n’est pas la peine de te donner tant de mal ou d’abimer cette superbe robe…
Vous savez, cette sensation que vous pouvez avoir par-moments lorsque vous exprimez quelque chose et que vous savez pertinemment que la personne en face de vous n’en a strictement rien à foutre ? Eh bien moi, je ne l’avais jamais ressentie avant de voir Robin me défier du regard, enfourner un cookie, et se jeter sur le superbe costume de mariée qui jonchait le sol.
- Oh, bordel !
J’ai brusquement lâché tout en écarquillant les yeux. Impuissante, j’ai regardé mon artiste s’attaquer à son « œuvre », et je su à ce moment que je ne pouvais plus refuser. L’éventualité me fit rire, étrangement. J’étais comme prise au piège de mes propres principes : car s’il y avait quelque chose que j’aimais encore moins que de perdre la face, c’était… le gâchis. Écologiquement, ça me rendait malade. Alors si Robin avait décidé de massacrer cette robe pour que je la porte, qu’il en soit ainsi, je relèverai le défi.
- Bon, concédai-je, un sourire aux lèvres. Après tout, pourquoi pas. Comme ça nous aurons toutes les deux l’air de créatures gothiques.
Comme Robin terminait son massacre de quelques coups de ciseaux experts, j’ai posé les cookies et ma perruque rousse sur le côté et me suis relevée pour m’emparer de la robe éventrée et la placer devant moi. Au niveau de la taille, elle m’avait l’air d’aller, mais je ne pourrai en être certaine qu’en l’enfilant. J’ai décidé qu’au point où nous en étions, me la jouer pudique serait passablement ridicule : si mon artiste psychotique devait me voir en épouse zombie, alors la vue de mes sous-vêtements serait bien dérisoire. Je me suis donc noblement débarrassée de mon jean et de mon tee-shirt (maudissant au passage ma grande habitude de ne porter que des strings) et je suis glissée dans mon déguisement. J’ai relevé mes longs cheveux bruns pour dégager ma nuque et jeté un coup d’œil dans le miroir d’en face tandis que Robin me zippait.
Malgré les derniers « arrangements » de ma créative compagne, je pouvais aisément voir que la robe avait dû être superbe. L’alternance de satin et de dentelle brodée donnait une impression de pureté qui formait un contraste intéressant aux tatouages ornant mon omoplate et mes côtes. Ces hommages à mes origines, mes montagnes rocheuses et la justice n’avaient pas vu le jour depuis des années, car je les dissimulais quotidiennement sous les manches de mes vêtements de travail. Je n’en avais pas honte, bien au contraire. Mais dans la tête de l’élite australienne bien-pensante, une femme tatouée n’était pas une avocate crédible. Alors j’évitais de provoquer plus de confusion que nécessaire dans leurs esprits étriqués, même si cela signifiait cacher une partie de la personne que j’étais réellement. Robin se battit légèrement avec la fermeture de la robe, et j’en conclu que la femme pour qui elle avait été conçue avait probablement une poitrine moins forte que la mienne. Mais qu’importait, le résultat restait fort satisfaisant. Un sourire aux lèvres, j’ai réarrangé le voile sur le haut de mon crâne et me suis observée d’un œil critique.
- Merde alors, moi qui commençais à me dire que je n’aurais jamais l’occasion de porter une robe de mariée ! J’ai plaisanté avec un ricanement caustique. Bon, le scénario est loin de ressembler à celui que je me faisais en étant gamine, mais disons que c’est mieux que rien !
J’ai secoué la tête, et un soupir entre l’amusement et la résignation s’échappa de mes lèvres.
- Bon, passons au maquillage...
A ce stade, je crois que j’avais totalement oublié l’idée de me la jouer discrétos. Alors tant qu’à sortir déguisée, autant y aller full blast. Au moins, si je croisais des collègues, peut-être ne me reconnaîtraient-ils pas sous la couche de sang et de poudre… J'ai donc pris place sur un tabouret face à un miroir et j'ai relevé le yeux vers Robin à travers la glace.
- Cette robe... c'est celle que tu as porté le jour de ton mariage ?
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.
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Dernière édition par Jameson Winters le Lun 7 Nov 2016 - 12:38, édité 1 fois
Robin-Hope Berry
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement ! MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux. LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues ! POSTS : 6186 POINTS : 40
TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3 ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღRPs EN COURS : gaby (fb) ☽ gaby 3 ☽ christmassie 7 ☽ wild berries 8 ☽ aisling 4 (70s) ☽
phoenix ☽ › 5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb) › 3 (ua) › 2
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Après une lutte dérisoire mon amie a fini par capituler et relever mon défi. Un sourire malicieux sur mes lèvres, je me suis redressée pour l’aider à enfiler la robe pourfendue. J’ai à peine remarqué son changement de cheveux tant mon chef d’œuvre me laissait pantoise : le tissu épousait son corps à la perfection et sublimait l’encre qui ornait sa peau lactescente. Et quels tatouages fascinants ! Ma Jameson sauvage… comme j’avais hâte d’apprendre à la connaitre sans ces couches et ces masques derrière lesquelles elle s’était cachée, peut-être même oubliée…
- Oui ! Magnifique ! J’adore ! Oui !! Je ferais bien quelques photos tiens… j’ai tendu la main vers mon appareil puis je me suis repris : enfin ça peut attendre après le maquillage. Et oui, oui, c’est bien ma robe de mariée. Le moins qu’on puisse dire c’est que tu remplis le corsage bien plus généreusement que moi ! J’ai rigolé en lui donnant un coup de coude. Si tu veux tu pourras la porter le jour de ton mariage, je te l’offre !
Je lui ai fait un clin d’œil puis j’ai commencé à me déshabiller à mon tour tout en imaginant la scène qui m’amusait beaucoup. D’ailleurs, une pensée en emmenant une autre, j’allais lui demander ce qu’elle pensait de Phoenix quand soudain une effroyable réalisation m’a frappé de plein fouet.
- OH GOD !! J’ai hurlé. J’ai complètement oublié de parler de ta cuisinière à mon frère ! Je vais lui envoyer un texto sur le champ !
Joignant le geste à la parole je me suis précipitée sur mon téléphone pour taper à toute vitesse un message furibonde dans lequel j’invitais ce dernier à se manifester au plus vite (mais pas ce soir parce que ce soir on était de sortie). Ensuite je l’ai jeté sur mon lit et je suis revenue au niveau de Jameson avec un petit rire d’excuse.
- Voilà, voilà, c’est arrangé. Bon, à moi ! J’ai peaufiné mon personnage, écoute ça : Je suis l’esprit vengeur d’une comtesse bafouée et égorgée par son amour et qui à présent châtie les amants abusifs en les torturant et en les égorgeant à son tour… C’est partie !
J’ai frappé dans mes mains comme pour m’encourager puis je me suis glissée dans la robe pourpre. J’étais aux anges. Elle était un peu trop longue alors j’ai découpé l’ourlé aux ciseaux - après tout j’étais une comtesse décapitée, ma robe allait forcément être un peu déglinguée. Ensuite j’ai ramassé mes boucles en un gros chignon pour dégager mon visage et je me suis rapprochée de Jameson qui avait déjà commencé à peindre son visage façon zombie bride.
- Oui !! Génial !!
J’ai éclaté en exclamations d’enthousiasme et encouragements. J’avais l’impression qu’elle commençait à se libérer et à s’amuser, ce qui me remplissait de joie. Ensuite je me suis attaqué à ma propre face, n’y allait pas de main morte sur le sang - autant sur moi que sur mon amie. Après un bon moment de rigolade, on était prête ! J’ai mitraillé Jameson de photos, seule et avec moi, on s’est servie quelques shots pour fêter ça et puis on s’est enfuie dans la nuit. Direction : le parc d’attraction.
birdiesnow
please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.
Dernière édition par Robin-Hope Berry le Mer 16 Nov 2016 - 15:45, édité 1 fois
Jameson Winters
la louve raffinée
ÂGE : quarante-six ans. SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi. STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain. MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale. LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide. POSTS : 6455 POINTS : 0
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #336699 RPs EN COURS : Christmasbin [7] ↟
PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.
ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.
LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.
GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.
KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.
Robin s’est montrée tellement enthousiaste en me voyant porter sa robe de mariée déchiquetée que je me suis sentie gorgée d’une confiance nouvelle. Je pouvais le faire. Moi qui avais connu pour seul déguisement mes tailleurs de bureau et ma robe d’avocate au cours des quinze dernières années, j’allais défiler dans les rues affublée d’un costume de mariée des ténèbres. Et mieux encore : j’allais rock the shit out of it, motherfuckers ! C’est donc avec une certaine résignation flanquée d’une once de fierté féroce que je me suis installée face à un grand miroir, prête à affubler ma face de nouvelles peintures de guerre. J’avais bien l’intention d’être méconnaissable. Surtout depuis que Robin avait mentionné son envie de nous prendre en photo.
J’avais déjà commencé à me tartiner le visage d’un fond de teint blanchâtre lorsque ma renarde bouclée m’apprit que cette robe était bien la sienne. Quelque part, ça m’a mis une certaine pression, parce que j’ai supposé que ce vêtement était spécial, pour elle. Elle compara ensuite subtilement nos poitrines et je n’ai pu retenir un éclat de rire. Il était vrai que Robin et moi n’avions pas totalement la même morphologie. Adolescente, j’aurais tué pour avoir un corps comme le sien : athlétique avec une poitrine peu imposante. Puis j’avais fini par m’habituer à ce que la nature m’avait donné, et à aimer ces courbes généreuses. Mon rire redoubla (tout en se vêtant de quelques notes acides) lorsque mon renardeau endiablé proposa de me prêter cette robe pour mon futur mariage. Ce serait ironique, de faire fuir devant l’hôtel un mec ou une nana qui m’aurait supportée jusque-là ! Enfin, Robin plaisantait probablement de toutes les façons. Quoi qu’avec elle, difficile d’en être certaine… J’allais m’en quérir lorsque mon exubérante artiste a poussé un cri dans mon dos, me faisant sursauter. J’ai fait volte-face, juste à temps pour la voir se précipiter sur son téléphone portable – uniquement vêtue de ses sous-vêtements – pour écrire à son fameux frangin (et lui parler de ma cuisinière, je présumais).
- C’est pas grave Robin, j’ai tenté de la rassurer. Elle est en panne depuis des mois, ce n’est pas quelques semaines de plus qui changeront grand-chose à ma vie.
Mais pour Robin, le sujet semblait être d’une importance capitale. Je me pris à espérer que sa passion soit uniquement dévouée à la remise en marche de cet engin de cuisine, et qu’elle n’ait pas une autre idée derrière la tête. Comme me maquer avec son frère, par exemple. Mais lorsque mon amie est revenue vers moi avec des idées plein la tête et un scenario aussi flippant que recherché pour expliquer son personnage, je me suis dit que j’étais ridicule. C’était Robin. La personne la plus intense, excentrique et originale qu’il m’avait été donné de rencontrer (Kyte compris). Alors forcément, elle s’emballait pour des choses non emballantes. Comme l’état de ma cuisinière. Logique. Rassurée, je me suis donc focalisée sur son interprétation de la comtesse sanglante.
- C’est une histoire plus passionnante que la plupart des légendes urbaines. Je l’ai encouragée avec un sourire aux lèvres qui s’agrandit lorsqu’elle glissa enfin dans sa superbe robe pourpre. Wow, c’est superbe ! Tu as l’air d’une poupée de porcelaine brisée et psychotique !
Me suis-je excitée. En fait, si j’avais été un minimum créative, la vision de cette jolie rousse au regard aussi féroce que pétillant dans une robe aussi somptueusement déchirée m’aurait probablement comblée d’une inspiration créatrice. Mais ce n’était pas le cas, alors je me suis contentée de la dévorer amoureusement des yeux. Une fois sa tenue en place, elle m’a rejoint face au miroir, et nous avons entreprit de nous peindre en cœur. Elle, avec beaucoup d’efficacité et de classe que moi, au demeurant. Mais je refusais de me laisser abattre. Et puis ses encouragements me donnaient l’impression de faire quelque chose de correct. Alors à chaque hurlement enjoué de sa part, j’osais ajouter une nouvelle touche à l’édifice. Cernes violettes, lèvres prunes, ombre à paupière rougeâtre… je m’appliquais toutes ces couleurs que j’adorais mais n’osais jamais porter. Et, putain, ça faisait un bien fou ! Alors je n’ai même pas pensé à protester lorsque Robin décida de nous asperger toutes les deux de sang synthétique. Au contraire, je me suis mise à tendre le cou pour lui faciliter la tâche. Elle m’a servi quelques shots – surement pour m’amadouer - et ensuite, je n’y ai pas coupé : elle m’a mitraillée de photos. Au bout d’un moment, je lui ai tout de même pris l’appareil des mains pour prendre quelques clichés d’elle, parce que son œuvre méritait bien plus que la mienne d’être immortalisée. La plaie béante de son cou était tellement réaliste qu’elle me donnait presque envie de l’amener aux urgences ; quant à son teint fantomatique, il était si naturel que j’avais l’air d’un clown grotesque comparaison. Mais peu m’importait, car j’étais méconnaissable, et donc anonyme.
Après un dernière toast, Robin m’a entraînée dans la nuit, jusqu’à un petit tram tellement en pente qu'on aurait dit un funiculaire qui semblait nous attendre au fin fond d’une ruelle sombre. Il n’y avait que quelques arrêts pour nous rendre au parc, mais le trajet me sembla excessivement long. Probablement à cause du chiard peu discret qui n’arrêtait pas de brailler en nous montrant du doigt depuis les genoux de son grand-père, attirant au passage l’attention de tout le wagon sur nous. Et vu la couche de maquillage qui modifiait mes traits, mes sourires d’excuses mal à l’aise à l’égard de nos voisins n’avaient pas vraiment l'effet escompté. Je hais les transports en commun, conclus-je. Enfin, les portes s’ouvrirent et je pus échapper à cette foule inquisitrice. Franchir le portail du parc me replongea immédiatement dans cette humeur festive que Robin avait su m’insuffler au cours de la soirée. Les yeux brillants d’excitation, je découvrais les citrouilles et les squelettes, les balais de sorcières et les fantômes, les toiles d’araignées sur lesquelles ricochaient les lumières orangées. Ça me rappela instantanément le mois d’octobre en Canada, lorsque j’étais enfant. Et l’espace d’un instant, je parvins même à m’imaginer que nous étions vraiment en automne, entourées de feuilles multicolores transportées par les vents froids du nord. Autour de nous, la plupart des gens étaient déguisés, et bien que leurs costumes ne soient pas aussi spectaculaires que ceux que Robin nous avait confectionnés, cela me permis aussi de dédramatiser mon apparence. On pourrait même dire que je me prenais au jeu.
- Tremblez pauvres mortels, cette nuit les esprits viennent hanter les vivants !
Évidemment, la musique d’ambiance se calma brusquement à cet instant précis et ma voix tremblante d’une passion inquiétante claqua dans le silence. Légèrement gênée, je me suis mise à rigoler sous cape en cachant mes lèvres de mes mains. Une fois mon calme de retour, je me suis penchée vers Robin avec un sourire complice.
- J’ai réfléchit à mon personnage, dans le tram. Mon amour a été trahi par un enfoiré, alors je me suis jetée du haut d’une falaise le jour de mon mariage plutôt que d’épouser un mensonge. Depuis, j'erre entre deux mondes à la recherche de vérité et de justice.
Je n’étais pas peu fière de ma petite histoire. Au début, j’avais même pensé que ce connard puisse être abusif et qu’il avait été tué par notre comtesse vengeresse ici présente, mais ça touchait une corde un peu trop sensible alors j’ai préféré rester vague. Un vent glacial se leva brusquement, me faisant frissonner, et je me suis instinctivement rapprochée de Robin. Puis mes yeux accrochèrent un stand lumineux qui proposait de nombreuses boissons dans le thème d’Halloween. J’ai décidé que c’était exactement ce qu’il nous fallait avant de nous lancer dans les attractions.
- Oh ! Ça te dis de prendre une de leurs boissons chaudes à emporter ? Je testerais bien le Witch’s Heart. J’espère juste qu’ils les vendent avec une paille…
Poussée par l'excitation, je n'ai pas vraiment pris la peine d'attendre que Robin m'apporte une réponse. Je l'ai attrapée par le bras et entraînée vers le bar roulotte, commandant instantanément deux boissons au hasard (après m'être assurée qu'elles ne contenaient pas de matières animales). Puis, nos breuvages de sorcières en main, ma nouvelle amie et moi nous sommes laissées engouffrer par la magie du parc, dans un tourbillon de couleurs, de musique, de rire et de sensations fortes.
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.