| #103 Moment of truth ( valentin ) |
| | (#)Dim 9 Oct 2016 - 20:25 | |
| Les verres se remplissent tandis que l’agacement de Cora ne diminue pas. Sur sa table basse, face à elle, s’étendent toute la paperasse qu’Enzo a réussi à rassembler sur Valentin. Copie de papiers d’identité, bulletin, document de voyages, articles de journaux et tout un tas d’autres trucs qui ne font pas avancer la question que Cora se pose. Comment sait-il ? Et que lui veut-il ? Des questions dont l’absence de réponse ne fait que préoccuper la jeune femme. Surtout depuis qu’Enzo a lancé l’idée que la personne qui aurait pu informer Valentin serait la famille adoptive de son enfant. Sa curiosité avait été piquée et ses espoirs revenus à la vie. Il serait possible que ce type qu’elle juge absolument infect soit aujourd’hui ce qui pourrait la rapprocher de son fils, et ça, ça ne fait que rendre Cora encore plus désireuse de tout savoir. Sauf qu’Enzo lui a fait promettre de ne rien faire tant qu’il n’aurait pas trouvé confirmation. Mais Enzo est long à trouver. Cora ne le blâme pas mais, le temps usure sa patience et elle risque de céder ce soir au fur et à mesure que la bouteille de vin sur la table se vide. Elle remue tout ça et persiste à vouloir savoir jusqu’à commettre le plus déraisonnable de sa vie : prendre le volant et désobéir à Enzo en roulant en direction du domicile de Mordakhs. Sur le chemin, elle se répète ce qu’elle va lui dire. Que maintenant, on arrête de rire et qu’elle veut tout savoir. Oui, elle va exiger. L’éventualité même qu’il puisse lui rire au nez ne l’effleure pas du tout. Il ne faut pas très longtemps pour parvenir devant l’immeuble du détective, le soir, très tard, la circulation est simple. Aussitôt sortie de la voiture, elle grimpe les escaliers quatre à quatre, le dossier à la main et la rage au vente jusqu’à ce retrouvé devant la porte indiqué dans les papiers d’Enzo. Elle tambourine, violemment, à s’en demander comment elle fait pour se pas se briser le poignet. Elle frappe fort et crie « Mordakhs ! » pour avoir une réponse rapidement. La porte s’ouvre sur un homme pas très bien réveillé et donc la dernière attente devait sûrement de voir débarqué dans son salon une rousse totalement remontée. Avant de parler, elle lui jette les feuilles à la figure. « Maintenant, j’arrête de plaisanter. Je veux savoir ce que vous faites à Brisbane, pourquoi vous m’avez cherché et .. » Elle déglutit avant de poser sa dernière question. Elle hésite, car de la poser, c’est comme admettre et dire à haute voix ce qu’il voulait lui faire dire et jamais Cora n’avait pas de ça, alors à un inconnu. Finalement, les mots sortent et son estomac se tort. Elle a peur, mais elle doit savoir. « Comment vous avez appris pour le bébé ? Moi-même, j’ai jamais pu savoir où il est. » |
| | | | (#)Lun 17 Oct 2016 - 13:11 | |
| La journée n’avait pas été de tout repos, surtout après cette nuit blanche que je m’étais tapé. Je m’étais endormi en fin d’après-midi tellement j’étais épuisé. Viola devait certainement être au travail et ne reviendrait pas avant tard ce soir. Je pensais à ça parce que de violents coups à la porte résonnaient dans tout l’appartement, jusqu’à ma chambre. Ce qui me fit me réveiller, non en sursaut, mais plus de façon désagréable. Je regardais l’heure et j’avais à peine dormi quelques heures. Ma sœur n’était pas encore rentrée, j’enfilais donc simplement un jogging et me levais de mon lit, désespéré et en mode zombi. Quand j’ouvris la porte, le choc me fit me réveiller d’un coup. Vous … Répondais-je simplement face à la surprise de la rousse sur mon pallier. Je l’avais déjà tutoyé de façon impolie, j’aurais très bien pu continuer, mais là, elle me faisait sacrément peur avec son regard de furie, et surtout à avoir eu mon adresse. J’eus rapidement ma réponse quant à ce mystère, vu qu’elle me balança tout un tas de papiers à la figure. Ok, ça avait le mérite d’être clair. Je la laisse s’exprimer, me demandant bien comment les choses allaient se passer. J’avais joué mon salaud sur le coup, je l’avais mal jugé, et je m’en voulais un peu. Aucun être humain, surtout une femme, ne devrait être traitée comme je l’ai fait. Elle était donc au courant du pourquoi du comment. Mais elle voulait les détails. Je soufflais un bon coup, passant ma main à l’arrière de ma tête, un peu gêné et finis par lui dire J’ai besoin d’une bière, vous en voulez une ? Lui demandais-je alors en finissant par me diriger vers la cuisine. N’oubliez pas de fermer la porte derrière vous. Lui signifiais-je simplement, comme pour l’inviter encore plus à rentrer pour parler tranquillement. |
| | | | (#)Lun 24 Oct 2016 - 23:40 | |
| Elle est assez remontée. Elle se moque d’avoir à réveiller tout l’immeuble si elle peut avoir Valentin face à elle, pour une fois que c’est elle qui arrive comme une cheveu sur la soupe dans sa vie à lui, ça ne va pas la déranger elle. Enfin, la elle alcoolisée, parce que c’est certainement la bouteille de vin laissée vide sur la table du salon qui donne autant de courage à Cora pour se rendre demander des inconnus chez un inconnu qui pourrait être potentiellement dangereux. Ou même de prendre le volant dans son état, ce qui est dangereux. Elle frappe. Jusqu’à ce qu’une clé se fasse entendre dans la serrure. « Vous … » se contente t-il de lâcher en la découvrant, elle ne va pas polémiquer sur cette soudaine politesse dont il ne l’avait pas habituée. A vrai dire, ça ne lui vient en tête qu’une demi-seconde parce qu’elle n’oublie pas le pourquoi de sa venue et histoire de faire court, elle lui jette au visage tout le dossier qu’Enzo a réussi à produire sur lui. Peut-être devrait-elle chercher à cacher ce qu’elle sait ? Mais Cora n’essaie pas d’être tactique sur ce coup. Elle veut juste qu’il lui dise tout et arrêter ce petit jeu à la con qui lui prend la tête depuis bien trop longtemps. « J’ai besoin d’une bière, vous en voulez une ? » dit-il alors que ses paroles à elle frôle l’agression. Cora exige quelque chose. Peut-être pour la première fois de sa vie. « Non » Elle parle fermement. Elle ne veut pas de bière. Elle est déjà bien assez arrosée comme ça. Elle veut qu’il parle, et sans tourner autour du pot ou sans chercher à changer de sujet. Elle veut ses réponses, et après peut-être, ils parleront. « N’oubliez pas de fermer la porte derrière vous. » termine t-il par dire avant qu’elle ne s’engouffre dans l’appartement, amenant ainsi Cora à se calmer un peu. Probablement parce que la gêne d’être chez quelqu’un qu’elle ne connait pas fait son apparition. Mais, elle ne va le lâcher avec ça. Elle s’assied sur le fauteuil, sans invitation. Et dès qu’il refait son apparition, elle répète. « Pourquoi êtes vous à Brisbane ? et Pourquoi êtes vous venu me voir ? » |
| | | | (#)Sam 5 Nov 2016 - 18:20 | |
| Evidemment qu'elle n'allait pas accepter une bière de ma part, après tout, elle me déteste d'avoir découvert son secret, d'avoir été aussi « impoli » avec elle, d'avoir été intrusif aussi. Je pouvais comprendre. Parfois j'agis un peu trop sans réfléchir. Et c'est souvent l'argent qui parle un peu trop. Je sais aussi que ça ne me va vraiment pas. Il est grand temps que je change de profession. Mais le projet n'est pas encore tout à fait abouti. En attendant, je me prend une bière au frais et la vois du coin de l'oeil s'installer sur l'un des fauteuils. Heureusement que ma sœur ne rentrait pas tout de suite, ça ne risquait pas d'être une discussion très posée et calme. Mais je n'allais plus faire en sorte de la chercher, de la titiller, de lui faire avouer ce qu'elle ne veut pas savoir. Elle me demandait enfin la bonne question. Je souriais en coin avant de prendre une gorgée de ma bière et de la fixais avant de lui répondre J'ai été embauché pour vous retrouver. Fallait que je me concentre en plus de cela pour ne pas la tutoyer. J'ai toujours eu du mal avec ça. Et si c'est pour me recevoir une casserole dessus, je préfère encore me forcer à la vouvoyer. Les parents de votre enfant. Mais ils vont être terriblement déçu vu votre enthousiasme à l'idée de le revoir … Oui je la cherchais un peu, mais davantage dans le bon sens. Serait-elle vraiment sans cœur ? Cela m'étonnerait. Elle refuse juste d'admettre que quelqu'un puisse connaître la vérité sur sa jeunesse. Mais maintenant qu'elle semble vouloir des réponses, elle semble être prête à l'idée de revoir son enfant. Du moins, je l'espère pour moi. Sinon je risque pas de toucher mon fric. Même si à ce moment de ma vie, je m'en fiche un peu tellement je suis exténué. |
| | | | (#)Jeu 17 Nov 2016 - 21:30 | |
| Elle n’attend pas longtemps. En même temps, elle ne cherche pas à perdre plus de temps avec cette histoire. Elle est énervée et son impatience grimpe en flèche alors qu’elle attend son retour dans le salon pour qu’il réponde enfin à ses questions. Et une fois qu’il réapparait, elle n’y va pas par quatre chemins et ne cherche pas à tourner autour du pot quand elle lui pose la question. C’est bête parce que la réponse, elle la connait. Enzo a mis le doigt dessus et elle ne doute absolument pas de sa perspicacité. Mais, y’a le besoin de l’entendre le dire pour que ça soit vraiment sûr et définitif. Alors quand il le fait, c’est quelque part un soulagement pour Cora, même si ça soulève plus de question. « J'ai été embauché pour vous retrouver. » Au moins, il n’est vraiment pas journaliste, cette nouvelle est un soulagement et ne change rien en même temps. Il sait. Et elle le voit comme une menace. Son hostilité à son égard ne change pas. « Les parents de votre enfant. Mais ils vont être terriblement déçu vu votre enthousiasme à l'idée de le revoir … » Elle prend une longue inspiration avant de lever le doigt. « Alors là, je vous interdit de dire quoi que ce soit. » Elle hausse le ton, sans crier non plus, mais parce qu’elle se contrôle. « Vous n’avez aucun droit de juger ma réaction parce que malgré votre air arrogant, vous savez très peu de chose de cette affaire et je vous conseillerais de faire preuve pour une fois d’un peu de professionnalisme avant que je ne décide de porter plainte contre vous pour tentative d’extorsion. » réplique t-elle avant de se taire et de penser à ce que tout cela implique. Bien qu’elle y pense depuis des semaines, c’est confirmé. Il est pour l’instant tout ce qui la rattache à son bébé, et si ça ne l’agaçait pas tant qu’une personne aussi abjecte soit au courant de son secret, elle aurait cherché à en savoir plus. « Pourquoi ils ont pas attendu sa majorité ? » |
| | | | (#)Mer 23 Nov 2016 - 12:15 | |
| Ok, je l’avais cherché. Je n’arrête pas de la chercher aussi. Certainement parce que je la trouve facilement. Je n’en sais trop rien. Pas sûr, puisque ses menaces sont toujours relativement flippantes. Je préfère éviter de trop me faire piquer. Alors je vais éviter de trop lui donner l’idée de retrouver son enfant, de toute façon, elle semble bien assez déterminée pour ça, même si elle manque clairement de courage pour avouer rien que le fait qu’elle ait envie d’en savoir plus sur cet enfant, et le connaître concrètement, réellement. Je déglutissais assez mal face à ses menaces et préférais ne rien renchérir, je tiens à ma vie. Peu m’importe, de toute façon, j’ai été payé maintenant que je l’avais retrouvé, peut-être la contacteront-elle. Ou pas. Valait mieux tout de même pas que je lui annonce ça, sinon je risque vraiment de me faire zigouiller. Mais si elle pose la question … Ouf, elle demande plutôt pourquoi ils n’avaient pas attendu la majorité. L’enfant est apparemment en âge pour poser toutes les questions du monde et les voir assouvir. Je me mordais la langue pour ne pas dire tout haut ce que je pensais tout bas. Oui c’est évident que c’est de famille. Ou alors, tout simplement que les gens riches se sentent tellement supérieur qu’ils exigent tout ce qu’ils veulent. Oui, certainement. Je bus alors une nouvelle gorgée de ma bière, attendant patiemment, mais inquiet, la prochaine question de la jolie rousse qui ne me mettait vraiment pas à mon aise. Même chez moi. |
| | | | (#)Dim 27 Nov 2016 - 23:53 | |
| Elle le menace, et sans aucun regret ou même peur que ça ne fasse pas son effet. Cora est très sérieuse. Elle y a d’ailleurs songé pendant un long moment après avoir découvert l’identité de Valentin, et la seule raison pour laquelle elle ne le fait, c’est que ça impliquerait de dévoiler au grand jour sa grossesse et brancherait les caméras sur le garçon, et ça elle ne le veut pas. Bien qu’elle soit tout d’même assez caractérielle pour y aller à fond s’il la cherche un peu trop. Mais visiblement, d’annoncer à haute voix un motif de plainte semble faire son effet, puisqu’il ne la relance pas. Il ne cherche pas à commenter plus sa réaction. Cora cherche encore à comprendre. Après tout, ces gens, ils ont adopté le bébé sans même chercher à avoir son approbation. Elle n'a jamais accepté qu’il lui soit pris. Et maintenant, ils la cherchent. Ils veulent un procès ou son fils a une maladie grave qui nécessite vraiment son intervention ? Elle s’est toujours dit qu’il viendrait de lui-même, une fois majeur. Là, elle est prise au dépourvu. « L’enfant est apparemment en âge pour poser toutes les questions du monde et les voir assouvir. » « Je suis sûre qu’il a un prénom maintenant, vous pouvez l’appeler autrement que l’enfant ! » fait-elle remarquer de façon agressive avant de repenser au fait qu’elle n’a même pas cette information, qu’elle ne sait même pas s’il a gardé le prénom qu’ils lui ont donné. Finalement, sa colère finit plus par e diriger vers les parents que vers Valentin. « Mais, c’est stupide. Ils m’ont enlevé mon bébé. Ils n’espèrent tout de même pas que je vais jouer à la joyeuse mère biologique alors que tout ce que je veux, c’est leur foutre un procès. Ça n’a pas de sens ! » vocifère t-elle un peu pour elle-même. « Ils ne sont pas complètement cons vos clients. Ça ne leur a pas traversé l’esprit que je puisse vouloir le récupérer ! » Pure réthorique. Elle ne sait même pas pourquoi elle finit par s’adresser à lui. |
| | | | (#)Dim 4 Déc 2016 - 12:09 | |
| C'était tout de même bizarre de recevoir la starlette chez moi, alors qu'elle serait prête à me tordre le cou. Mais ça ne m'inquiétait pas. Je ne suis plus aussi inquisiteur qu'au début de cette mission. Je ne le suis plus autant que lorsque je faisais ce boulot à Miami. A croire qu'ils m'ont achevé ici. Et c'est tant mieux, ça m'a permis de trouver ma vraie voie. Jusqu'à ce que j'en trouve une autre, à tous les coups. Mais je ne me prenais plus la tête, malgré les tons assez menaçant de la rousse. Elle a tout de même ce côté qui me faisait de la peine. Cette histoire d'enfant semblait bien plus compliqué que ça en avait l'air. Elle m'attaqua d'ailleurs de nouveau pour savoir le prénom. Je soufflais un bon coup, ne répliquant rien de plus, parce que cette attitude, je l'avais cherché tout seul. Arthur. Il s'appelle Arthur. Par contre pour ce qui était du nom de famille, elle pouvait me proférer toutes les menaces du monde, à mon niveau, il était impossible que je puisse le lui fournir. En espérant tout de même qu'elle ne me le demande pas. C'est alors que la tournure de ses paroles changea. Elle osait enfin dire ce qu'elle avait sur le cœur, et ça me faisait sourire, de l'intérieur oui, parce qu'elle me faisait encore un peu flipper, à croire qu'elle avait encore envie de me tordre le cou. Je fronçais de plus en plus les sourcils. J'avais raté un épisode là. Ne me dites pas qu'on vous l'a enlevé contre votre gré ?! Oui, c'était bizarre. Dans ce cas-là pourquoi n'a-t-elle jamais cherché à le retrouver ? Enfin, ça, je n'en savais rien, mais pourquoi voulait-elle alors cacher ce petit Arthur au monde entier ? |
| | | | (#)Lun 5 Déc 2016 - 19:00 | |
| Elle râle. Elle n’aime pas qu’il l’appelle l’enfant, sorti de sa bouche à lui, on dirait presque qu’il parle d’un vulgaire animal ou de quelque chose intervenant comme un contre temps, comme s’il fallait s’en détacher. Evidemment, pour Cora, ça y ressemble vachement. Valentin vient de tomber comme un cheveu sur la soupe et ses explications n’éclairent pas du tout Cora. Elle est encore plus perdue. Elle sait juste que le fait qu’il n’appelle pas son fils par son prénom l’irrite au plus haut point. « Arthur. Il s'appelle Arthur. » Elle se tait et n’ajoute rien. Il y’a comme un sourire qui se trace sur le visage de Cora, un sourire très discret parce qu’elle ne veut pas qu’il le voit, mais elle est visiblement touchée. Au moins, ces gens ont gardé le prénom qu’elle avait décidé de lui donner à sa naissance. C’est pas qu’elle serait très émue mais certainement la présence du détective privé l’empêche de trop partager ses émotions. Elle garde le silence un instant avant de se mettre à penser à haute voix. Elle a besoin qu’il lui explique comment sont ces gens ? Pourquoi ont-ils pensé que ça serait une bonne idée de la connaître ? Après tout, elle est riche, et suffisamment en colère pour intenter un procès. Ça aurait sûrement été son plan, si Arthur avait eu dix huit ans et la maturité de comprendre le geste de Cora. Maintenant, elle sait que c’est foutu, et ça la fout en colère. Elle ne se retient d’ailleurs pas de râler en qualifiant cette situation de stupide. Elle se sent coincée, et malheureusement la seule personne sur qui passer ses nerfs à cette heure, c’est Valentin. De toute manière, il savait tout alors pourquoi ne pas directement lui demander pourquoi ? Seulement, lui qui semble tout savoir fait un drôle de tête en l’observant. Est-ce que ce serait l’alcool qui fait dire à cora n’importe quoi ? Elle se sent pourtant audible. « Ne me dites pas qu'on vous l'a enlevé contre votre gré ?! » Okay. Elle le regarde, sans comprendre sa question. On dirait presque qu’il atterrit là. Voilà qui valait le coup de faire le malin. « Pourquoi ? Vous avez trouvé un document qui dit le contraire ? » réplique t-elle de façon plutôt agressive et condescendente. Pure réthorique. Elle sait qu’elle n’a rien signé. « Vous auriez peut-être du vous pencher sur ça avant de me juger vous ne croyez pas ? » Elle ne baisse pas d’un ton, avant de se dire que y’a sûrement encore plus de chose que sa mère cache et que, Valentin n’a pas du tomber dessus. Elle ajoute, sobrement comme simple explication. « Ma mère a fait le coup derrière mon dos. » |
| | | | (#)Ven 9 Déc 2016 - 12:54 | |
| Il y avait vraiment anguille sous roche et ça me perturbait. D’abord parce que j’apprenais que les parents adoptifs de ce petit, ou mes clients, étaient certainement des ravisseurs, mais aussi parce que je n’avais pas trouvé un seul indice concernant cela. Et ça ne m’allait pas. Ca me décrédibilisait au plus haut point. Non pas vis-à-vis de Cora, là j’ai aucune réputation positive avec elle, donc peu m’importe, mais bien envers moi-même. Je me sentais nul, ouais, ce n’est pas une sensation très agréable, surtout face à une personne qui vous trouve déjà nul. Quand elle me demandait en guise de réponse à ma question si j’avais trouvé un document qui disait le contraire, je ne savais plus quoi répondre. Franchement, j’avais été engagé par les parents adoptifs, ils savaient déjà qui étaient la mère, à quoi bon faire des recherches en plus ? Je ne suis pas flic non plus. Mais voilà que le jugement venait s’immiscer. Je fronçais les sourcils, parce que oui, je l’avais jugé, mais certains que la petite starlette en était vraiment une Si vous aviez daigné me dire ça au lieu de tout démentir, je n’aurais pas fait de jugement aussi vite. Je soufflais un petit coup avant de rajouter Et puis les parents étaient déjà au courant de votre nom, je n’avais aucune utilité de savoir si c’était vrai. Cela ne faisait pas parti du contrat. Oui je parlais au passé, parce que c’était déjà terminé. Ils savaient déjà comment la contacter. J’apprenais alors par la suite que c’était sa mère responsable de tout cela. Mais encore une fois, il y avait un hic. Je ne devrais pas oser lui demander ce genre de chose, mais après tout, c’est elle qui s’est invité chez moi, si elle n’est pas contente, elle pouvait toujours partir Si ce n’est pas ce que vous vouliez, pourquoi n’avoir rien fait alors ? Lui demandais-je interloqué. |
| | | | (#)Sam 10 Déc 2016 - 17:06 | |
| Elle rirait presque de la situation si ça ne le lui faisait pas autant mal de remuer tout ça. Et voilà, on dirait que monsieur je sais tout semble tomber de haut dès qu’elle lui apprend que son fils a été envoyé à l’adoption sans qu’elle n’en sache jamais rien. C’est que dans un autre état d’esprit et avec la dégoût qu’elle a de lui, à un autre moment, elle ne se serait pas gênée de lui signifier qu’il aurait peut-être dû faire des recherches plus approfondies – son travail quoi – avant de venir la voir et lui mettre la pression. Mais elle se calme. Après tout , si Enzo n’a pas pu avoir d’information sur la façon dont s’est déroulée cette adoption, elle sait bien que lui non plus. Tout de même, ce serait salvateur de l’accabler lui, pour une fois. « Si vous aviez daigné me dire ça au lieu de tout démentir, je n’aurais pas fait de jugement aussi vite. » lui dit-il, elle échappe un souffle, elle s’outre de cette remarque parce que c’est qu’en plus, il l’engueule. On aura tout vu. « Et puis les parents étaient déjà au courant de votre nom, je n’avais aucune utilité de savoir si c’était vrai. Cela ne faisait pas parti du contrat. » C’est amusant de la voir se justifier d’avoir été un bien mauvais détective. Cora lui répond tout aussi sèchement. « Que je sache, je n’ai jamais eu à me justifier de ma situation auprès de vous. Si vous n’êtes pas professionnel et que vous jugez, les votre c’est votre problème. » Elle appuierait bien sur son égo, mais une des phrases qu’il a prononcé attire son attention. « Comment ça ils avaient mon nom ? Pourquoi vous engager alors ? » demande t-elle, même si elle commence à se dire que tout ça doit bien cacher une belle histoire de chantage. La pensée d’un procès à venir commence à faire son chemin. Après tout, si cet homme sait où est Arthur, elle ne devrait même pas se gêner. C’est ce qu’elle se dit, avant de se rappeler pourquoi elle ne l’a pas fait plus tôt. « Si ce n’est pas ce que vous vouliez, pourquoi n’avoir rien fait alors ? » Parce qu’elle doit encore se justifier ? Elle le regarde droit dans les yeux, elle pourrait expliquer, mais avec cet homme, ça ne sert à rien. « Vous ne comprendriez pas. Vous vous sentez trop supérieur pour vous poser dans la tête d’une gamine de dix huit ans. » |
| | | | (#)Lun 19 Déc 2016 - 12:03 | |
| Cette conversation commençait à m’irriter. Parce qu’elle n’était toujours qu’à sens unique. Depuis quand suis-je sensé dévoiler des informations si ce n’est même pas pour avoir des réponses à mon tour ? Aucun intérêt. J’essaie malgré tout de lui faire comprendre certaines choses, que vu son comportement, elle ne faisait que chercher le mien bien évidemment, mais ça ne semblait pas la toucher. Je répondais tout de même à sa curiosité, qui allait être très certainement la dernière question à laquelle j’allais répondre. Je finissais d’une traite ma bière et lui répondais un peu éméché et les nerfs à vif Tout le monde n’est pas fait pour retrouver une personne à l’autre bout du pays ou même de la planète. Lui expliquais-je, un peu agacée par sa question inutile. Surtout que je lui posais une question particulièrement pertinente, mais elle n’assumait toujours rien, donc forcément qu’elle n’allait pas me répondre, c’était de la facilité. Et puis après tout, bien sûr qu’elle ne me devait aucune réponse, bien sûr que je ne comprendrais pas son choix, alors pourquoi continuait-elle de m’importuner ? Je me levais alors d’un coup, bien agacé et l’air sévère je lui répondais Vu que je ne peux rien comprendre et que vous avez toutes les réponses utiles à votre survie, je crois que vous n’avez plus à rien à faire ici. Lui disais-je bien pressé qu’elle parte à présent. Sa façon de parler m’agace de plus en plus, et je n’ai qu’une hâte, ne plus avoir affaire à cette rouquine. |
| | | | (#)Lun 2 Jan 2017 - 20:54 | |
| Le ton commence à monter. Elle n’aime pas la manière dont il lui dit qu’elle aurait du tout raconter dès le début, au lieu de le laisser se faire une opinion erronée d’elle. Sincèrement, si à son âge il ne sait pas que dans chaque histoire il y’a deux poids, deux mesures, il ferait mieux de changer très vite d’emploi parce que la vie, et certainement les histoires crapuleuses dans lesquels les détectives privés sont fourrés, ne sont ni blanches, ni noires mais bien grises et ça, ce n’est pas à Cora de le lui apprendre. « Tout le monde n’est pas fait pour retrouver une personne à l’autre bout du pays ou même de la planète. » « Oui, parce qu’il faut bien avouer, j’ai du être difficile à trouver avec toute la médiatisation qui m’entoure. » rétorque t-elle à son excuse qu’elle trouve bien facile, tout comme sa question qu’elle trouve stupide, ou bien l’ironie n’est pas un concept très établi en Grèce et il ne saisit rien. Et pourtant, il s’évertue à poser des questions stupides, comme s’il s’attendait à ce qu’elle lui livre là, tous ses états d’âme, ses réflexions et les raisons qui l’avait poussé à agir alors qu’à aucun moment il n’avait essayé de se figurer quoi que ce soit et s’était juste contenté de juger. Bêtement. « Vu que je ne peux rien comprendre et que vous avez toutes les réponses utiles à votre survie, je crois que vous n’avez plus à rien à faire ici. » Elle rirait presque de nouveau à sa manière de la mettre à la porte. « Oh ! J’ai touché la corde sensible ? Vous aimez pas vous entendre dire que vous êtes stupide ? Il fallait y réfléchir avant de porter des jugements hâtifs sur ma personne Mr Mordahks. On récolte ce que l’on sème et comme je vous l’ai dit, je n’ai à justifier de rien devant vous. Maintenant, si vous voulez que je parte, il vous suffit juste de me donner ce que vous aviez commencé à me proposer dès le début. Je veux savoir où il est, et qui ils sont. Là, je partirais. » |
| | | | (#)Jeu 5 Jan 2017 - 17:05 | |
| Même si la présence et la conversation de la starlette commençait à me taper sur le système, elle prit une tournure tout à mon avantage. Certes, elle n’avait pas très difficile à retrouver, comme elle dit si bien grâce à sa notoriété, mais il n’en est pas moins que lorsque l’on a de l’argent, pourquoi s’emmerder à chercher soi-même et à dépenser de l’énergie. Je ne répondais rien, ça ne servait plus à rire de répondre et d’entretenir la flamme de notre haine, autant la laisser dans sa noirceur. Je suis peut-être simple et idiot, et moi non plus je n’ai pas besoin de me justifier sur ce que je suis, seulement sur mon travail, qui est loin d’être ce que je suis d’ailleurs. Elle pensait alors m’avoir blessé, parce que je lui demandais de partir. Mais elle avait tout faux. Encore une fois, cela m’importait bien peu. Ce fut davantage ce qu’elle m’ordonnait par la suite qui me fit avoir un large sourire Seulement si vous avez 300 balles en cash sur vous. Parce que non, aucune de mes informations ne partira sans bon procédé. Si elle n’était pas capable de me payer pour ces informations, elle savait où se trouvait la sortie. Après tout, si elle ose tenter quelque chose, je ne me gênerais pas pour appeler les flics et crier au scandale. Si elle croyait vraiment que son petit ton hautain et suffisant allait m’impressionner pour que je lâche des infos privées, elle pouvait toujours aller ailleurs. |
| | | | (#)Mer 18 Jan 2017 - 21:26 | |
| La confrontation la fatigue plus qu’elle ne le laisse voir. Elle n’arrive pas à croire qu’un type manquant d’autant de professionnalisme ait pu avoir du boulot un jour, et cette pensée e lui fait qu’appréhender encore plus le type de personne qu’elle aura face à elle une fois qu’elle aura fait le nécessaire pour prendre contact avec eux. Elle ne tourne pas autour du pot, et ne cherche même pas à s’imposer encore plus, plus vite elle sera repartie, mieux ce sera. C’est pourquoi elle réclame son dû, ce qu’il lui avait promis dès le départ. Le nom et l’adresse du couple qui a adopté Arthur. « Seulement si vous avez 300 balles en cash sur vous. » Ses yeux se lèvent jusqu’au ciel bien qu’elle ne soit pas surprise de cette requête. Cet homme est infect. Elle n’hésite pas à ouvrir son sac et ressortir de son portefeuille la somme qu’il réclame avant de jeter les billets sur une table, glissant le commentaire. « Vous me faites vomir. » Et maintenant, elle attend. Elle attend qu’il revienne vers elle avec ce qu’elle lui a demandé. Bonne joueuse, elle se met déjà en tenue pour repartir chez elle. Elle n’arrête pas de se le répéter, qu’il lui donne ce qu’elle veut et tout sera fini. Elle ne le laisse pas en placer une au moment où il revient avec ce qui s’apparente à un dossier qu’elle lui arrache des mains avant de dire froidement. « Ce sera notre dernière entrevue Mr Mordakhs. Vous pouvez aller au diable. » Sans attendre plus, elle fourre le tout dans son sac et se met en route vers l’extérieur. Elle n’a rien à dire de plus. Elle dévale les escaliers à toute vitesse, pour se tenir le plus loin possible de ce lieu. Ce n’est que chez elle qu’elle repense à cette conversation et qu’elle essaie de faire le point sur ce qu’elle a l’intention de faire dans le futur.
- Spoiler:
Je me suis permise de cloturer, vu que le rp date un peu et que je n'ai rien de plus à ajouter, tu es lbre de répondre ou de faire archiver selon ce qui te tente le plus
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| | | | | | | | #103 Moment of truth ( valentin ) |
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