5 jours. Voilà le temps qui est passé depuis cette nuit de terreur à Halloween. Alors que ça devait, à la base, être une belle et agréable soirée en solitaire pour ma part, avec Thomas -je pensais- pour Myrddin, rien ne s'est déroulé comme prévu. Je me suis retrouvé piéger, avec d'autres personnes pendant plusieurs heures dans une cabine de projection. Le pire ce n'est pas ça, que d'être enfermé avec des gens inconnu, mais bel et bien que j'étais en position inférieure, mon fauteuil roulant s'étant renversé et ayant été emporté par les flots. Une personne à retrouvé une roue deux jours plus tard. Mais c'est tout. Et ayant besoin de ces deux roues pour être indépendant, l'hôpital m'a prêté un des leurs.
Indépendant vous dites ? Absolument pas. Le fauteuil est horrible. Trop grand, il ne passe les portes de mon appartement qu'avec beaucoup de jugeote et de manœuvre. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis coincé les doigts entre mes roues et le chambranle des portes. Il est lourd, vraiment pas maniable et j'ai l'impression de me détruire un peu plus les épaules à chaque poussée. Le semblant d'indépendance que je me suis créé est mis à mal depuis 5 jours. La salle de bain n'est accessible. Je parviens à me débrouillé, mais vraiment à la limite.
Aujourd'hui, je me retrouve dehors, dans la rue. Au moins j'ai la place ici. Enfin, c'est ce que je croyais. Je ne compte pas le nombre de pieds que l'écrase, le nombre de stresse que je me tape quand je n'arrive pas à passer un trottoir à temps. C'est d'ailleurs là où je me retrouve actuellement. Coincé sur un trottoir, deux roues dessus, deux roues sur la route. Je pousse, de toute mes forces, mais rien à faire. Et le pire ? Une voiture arrive pour se garer. Le chauffeur ne semble pas me voir car il ne ralentit pas. Voyant le véhicule arriver sur moi, je fais la seule chose qui me passe par l'esprit : je saute du fauteuil. Me jetant en avant, je me réceptionne sur le sol et suis fortement rassuré en remarquant que mes pieds ont quitté le repose pieds, car le fauteuil est emporté par le capot de la voiture. Me tournant, je m’assoies sur le sol et fixe le chauffeur d'un air ahuris avant de tout bonnement l'engueuler.
Je déverse sur lui toute la colère et toute la frustration que j'ai emmagasiné ces derniers jours. Et plus je cris, plus je m'énerve, plus je monte en pressions et moins je parviens à me calmer. En plus d'avoir réellement mit ma vie en jeu, il se retrouve tout simplement au mauvais endroit mais surtout au mauvais moment. Il fini par perdre patience à son tour et la discussion s'enflamme très rapidement. Ignorant les passants, je lui parle franchement, le traite de tous les noms qui me passent par la tête... avant de l'observer s'en aller, tout simplement. Je le traite encore de lâche et de connard, lance un 'enfoiré', avant de me frapper rageusement le sol de mes mains, alors que mes larmes commencent à couler. Des larmes de rages, de haine contre l'humanité, mais surtout de frustration et de colère contre moi-même.
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
I don't have enough middle fingers to show you how I feel.
You know I've seen a lot of what the world can do, and it's breakin' my heart in two, because I never wanna see you a sad girl. Don't be a bad girl. But if you wanna leave, take good care. I hope you make a lot of nice friends out there, but just remember there's a lot of bad and beware •• Cat Stevens
Du sang, des cris, des corps. Un frisson désagréable parcourt la colonne vertébrale d’Aisling. Elle fronce les sourcils et croise ses bras sur sa poitrine, puis se renfonce dans le siège vieillis du bus. La panne. La peur. Le froid. L’irlandaise fronce ses sourcils trop clairs et ferme les yeux, dans un ultime effort pour repousser les images qui l’assaillent sous forme de flash lumineux, visuels et sonores à la fois. La souffrance, la détresse. La mort. Elle sursaute et ses yeux pâles s’ouvrent tout grand. Une sueur froide plaque sa frange brune contre son front. Les battements de son cœur sont trop rapides, et sa respiration pareille. Le souvenir de cette horrible soirée d’Halloween au parc d’attraction vient se mêler à d’autres, plus profonds. Des images tellement enfouies qu’elle les avait oubliées jusqu’alors. L’explosion dans la rue. La vitre de la cuisine qui vole en éclats. Le hurlement de maman. Les ordres de papa. Les coups de feu. Les pleurs. Et dehors, le sang. Le sang. Les corps. Un hoquet nerveux s’échappe de ses lèvres, et Asling plonge une main fébrile dans son sac à main. Elle jette un coup d’œil inquiet autour d’elle pour vérifier que personne ne la regarde, mais ce n’est jamais le cas, de toutes les façons. Aisling, ce n’est pas le genre de femme sur qui le regard des hommes s’attarde. Trop grande, trop plate. Le corps trop mince camouflé dans des fringues trop larges, informes. Les cheveux trop courts, qui couvrent son visage trop enfantin. Trop tout, mais jamais assez. Et c’est tant mieux, parce qu’Aisling déteste l’attention. Ivana Rose, c’est autre chose. Mais cette fille-là, elle n’existe pas en dehors de ses photos. Des mains froides. Un claquement de langue appréciateur. La nausée. Les doigts tremblants d’Aisling se referment enfin sur son tube de rouge à lèvre qui n’en est pas un. Elle retire le capuchon et fait glisser quatre cachets dans sa main. Valium. 5mg par pilule. Parfait pour réduire son anxiété. Ses flashbacks. Cette angoisse permanente. Elle hésite, en rajoute deux et les avale tous les six avec une grande gorgée de la vodka contenue dans la fiole qu’elle garde toujours dans la poche interne de sa parka kaki bien trop large pour elle.
Le soleil vient frapper son visage à travers la vitre. Le bus ralenti. Aisling est dans une sorte de coton protecteur maintenant. Ses doigts caressent lentement le verre et ses lèvres esquissent un sourire absent. Ses yeux accrochent les reflets scintillants des rayons sur l’eau, au loin, et elle réalise brusquement qu’elle est arrivée à destination. Le sang afflue dans ses veines, juste assez pour qu’elle se relève rapidement et s’échappe du véhicule. Ses pieds chaussés de vieilles Vans défoncées traînent sur l’asphalte du port. Ses poumons inspirent l’air marin chargé d’iode. Ses yeux pâles se plissent, trop sensibles pour la lumière éclatante de ce milieu d’après-midi. Elle flâne près des bateaux, s’engouffre dans une rue au hasard. Elle va où ses pas la mènent, Aisling. Sa seule impulsion était de s’enfuir de chez elle. Vite. Et marcher au hasard pour semer ses pensées. Et ça fonctionne plutôt bien, d’ailleurs. Elle fredonne un morceau d’Apocalyptica. Romance. Son préféré. S’abandonne au calme factice instauré par la molécule de benzodiazépine. Un calme qu’elle ne s’attend pas à voir perturber. Et pourtant… L’explosion. Les cris. Les pleurs. Le sang d’Aisling se glace dans ses veines. A ses souvenirs hachés s’additionnent des sons amplifiés, bien trop réels. Ses yeux s’agrandissent de crainte et sondent la rue autour d’elle. A la recherche d’une roue effondrée. D’une voiture piégée explosée à quelques mètres. Mais il n’y a rien de tout cela. La ruelle du port est calme, à l’exception d’un petit groupement un peu plus loin. Autour d’un type qui s’égosille, couché sur le sol sur un gars dans un taxi. L’irlandaise fronce légèrement ses sourcils et s’approche curieusement avec une petite moue. Et son cœur se serre quand le chauffeur part brusquement et que le type au sol – un gars aux grands yeux bleus qui doit avoir à peu près son âge – se met à frapper le sol en pleurant. Affolée, Aisling jette des coups d’œil autour d’elle. Mais personne ne bouge. Les badauds continuent leur route d’un pas pressé, tandis que d’autres font mine de ne rien voir, tout en lançant des coups d’œil gênés en direction du jeune homme. Mais aidez-le, bon sang ! Elle a envie de leur hurler, les larmes aux yeux et les poings serrés. Puis elle réalise qu’elle ne fait pas grand-chose de plus qu’eux, et la honte la frappe en pleine face. Les yeux d’Aisling glissent à nouveau vers le garçon au sol. Pourquoi il ne se relève pas ? Une boule se forme dans sa gorge et la grande brune incline la tête pour cacher son visage de ses courtes mèches lisses. Craintivement, elle s’écarte du cercle et s’approche du jeune homme. Parce que la compassion dans son cœur compense son manque de courage maladif. Et peut-être aussi parce que le Valium lui procure une étrange sensation de sécurité. Elle s’accroupit à ses côtés, hésite encore, puis pose une main délicate sur son épaule.
- Tu… tu as besoin d’aide ? Elle demande timidement. Tu es blessé ?
Elle a les gestes lents et le visage peu expressif, vagues témoins de sa consommation récente d’anxiolytiques. Mais ses yeux bleues brillent de sincérité. Et quand le jeune homme croise son regard, ses lèvres roses esquissent un sourire rassurant. Un sourire qui lui dit qu’elle s’en fiche qu’il s’égosille sur le sol. Où comment il en est arrivé là. Qu’elle est juste prête à lui tendre la main et à l’aider à se remettre sur ses pieds, dans ce monde de merde. Si elle avait vu la chaise roulante, Aisling se serait peut-être dit que les choses ne seraient pas aussi simples. Mais en plus de ne pas être d’une vivacité d’esprit fulgurante, le sens de l’observation de la brunette lui fait cruellement défaut.
black pumpkin & whitefalls
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Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
Minable. Je me sens tout bonnement, minable. Minable et incapable. Que ce chauffeur de taxi n'ait pas fait attention à moi et qu'il m'ait presque percuté est la goûte d'eau qui fait déborder le vase. Je me retrouve à nouveau, comme il y a cinq jours, privé de mon fauteuil qui a attirée quelques mètre plus loin, couché sur le trottoir. Il n'est pas cassé, le chauffeur l'a percuté à très faible allure. Je pense même que si je n'avais pas sauté je serais simplement tombé sur le côté sans plus. Mais tout ça je ne pouvais pas le savoir. Pour moi, la voiture arrivait trop vite, donc j'ai fais la seule chose qui me semblait correcte afin de me protéger.
Et voilà comment je me retrouve. A pleurer comme un con, à frapper le sol en me faisant encore d'avantage mal. Je lui en veux, à cet homme, je m'en veux à moi de ne pas avoir réfléchis plus loin. Là, dans cette position, il m'est tout simplement impossible d'atteindre le fauteuil roulant. Enfin, si, je peux ramper jusque là, mais je n'en ai pas la force actuellement. Et personne ne s'arrête pour m'aider. Alors qu'en temps normal je n'aime pas qu'on m'aide, aujourd'hui ce ne serait absolument de refus. Je me rends compte que gérer ce fauteuil là est au-dessus de mes forces. Je frappe une dernière fois le sol de mes poings, laissant éclater mon désespoir...
...lorsque je sens une main se poser délicatement sur mon épaule. Je sursaute et tourne la tête vers la droite, mon regard se posant sur une jeune fille. Cheveux noirs, yeux bleu, elle me regarde d'un air totalement sincère et me demande si ça va, si je suis blessé. Je l'observe et secoue la tête, les lèvres tremblantes. « N...non ça va pas» dis-je en baissant le regard, essayant de caché au maximum l'émotion dans ma voix « Plus rien ne va chez moi» je ferme les yeux, essayant en vain de contrer mes larmes qui coulent à nouveau sur mes joues « ça fait cinq jours que rien, absolument rien de ce que je veux faire ne marche» je me pince les lèvres puis déglutis et m'essuie les larmes « Je ne peux rien faire, absolument rien. Je … putain je déteste être dépendant des autres. C'est … c'est le pire sentiment qui existe, merde » je ferme à nouveau les yeux, le corps secoué de sanglots «J'avais mon indépendance. J'arrivais à me débrouiller sans problème, seul, pendant 3 ans. Et il a fallut d'une putain d’inondation à Halloween pour tout gâcher » je renifle un coup puis lève le regard vers l'inconnue et parvient à me calmer légèrement. Assez pour me rendre compte qu'elle ne comprend pas grand chose pour ne pas dire rien. Quel con je fais, moi aussi, de ne pas avoir dit l'essentiel en premier «Désolé » m'excusais-je en reprenant le dessus sur mes émotions « Je … je ne peux pas marcher» dis-je d'une petite voix. « J'ai besoin de … enfin mes jambes, elles ne me répondent plus depuis trois ans et je … j'ai besoin d'un fauteuil roulant pour pouvoir me déplacer » je désigne le dit fauteuil d'un coup de tête «Mais ce n'est pas le mien. Le mien, celui que j'ai eu pendant ces dernières années a été emporté par les flots à Halloween. C'est un fauteuil de près, celui-ci. Et … il est horrible » je regarde ledit fauteuil, le fusille du regard car il est la cause de tout mon mal être.
Aisling Hayes
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
I don't have enough middle fingers to show you how I feel.
You know I've seen a lot of what the world can do, and it's breakin' my heart in two, because I never wanna see you a sad girl. Don't be a bad girl. But if you wanna leave, take good care. I hope you make a lot of nice friends out there, but just remember there's a lot of bad and beware •• Cat Stevens
Aisling regarde le gars lui expliquer que rien ne va. Et elle voit bien à ses lèvres tremblantes et à son regard hagard qu’il n’exagère pas. Elle n’imagine que trop bien ses tripes qui se tordent, sa frustration, sa colère, sa tristesse. Il lui parle de dépendance, d’Halloween, et de longues journées à être privé d’un sentiment qui lui est cher. La sensation de pouvoir se débrouiller seul. Et Aisling ne comprend rien de ce qu’il lui raconte. Que dalle. Mais ça n’importe pas grand-chose, parce qu’elle sent sa détresse comme si elle était sienne, et ses propres yeux s’humidifient, tellement son histoire sans queue ni tête la touche à l’intérieur. Elle tord ses lèvres, pour les empêcher de trembler à ton tour, et baisse ses yeux vers le sol.
- Je sais pas trop ce qui te fait aussi mal, elle commence maladroitement. Mais je peux essayer de t’aider, si tu veux.
Dans sa tête, elle se dit qu’il a peut-être des problèmes de drogues, et qu’il n'a plus les moyens de s’approvisionner depuis cinq jours. Alors du coup il est en panique et le manque commence à se faire ressentir. Ouai, ça pourrait être une explication. Sauf que quelque part, malgré le brouillard qui ralenti son cerveau déjà pas si vif, Aisling se dit qu’il n'a quand même pas vraiment l’allure d’un junkie. A l’exception de la poussière qu’ils ont dû récupérer lorsqu’il est tombé, les vêtements de l’inconnu sont propres et bien coupés. Sa peau est lisse, saine, malgré les cernes violacées qui soulignent tristement ses yeux rougis par les larmes. D’ailleurs, son compagnon ne tarde pas à envoyer ses théories à la poubelle. Il commence par s’excuser, et Aisling ne comprend pas vraiment pourquoi. Au contraire, elle le trouve plutôt respectueux, et elle n’a pas l’habitude qu’on lui parle comme à un être humain. Alors elle hausse les épaules avec un sourire amical, pour lui dire qu’il n’y a pas de problèmes. Sauf qu’il y en a un gros, de problème. Et son sourire s’efface lorsqu’il lui apprend ne pas pouvoir marcher. Sourcils froncés, elle l’écoute alors avec attention lui expliquer que ses jambes refusent de fonctionner depuis trois ans et qu’il a besoin d’un fauteuil roulant pour se déplacer. Les larmes reviennent piquer les yeux d’Aisling et elle porte une main à ses lèvres.
- Mais c’est terrible ! Elle lâche spontanément, sans réfléchir. Puis, réalisant que ce n’est pas très correct, elle relève un regard inquiet vers son interlocuteur. Pardon, pardon, pardon, pardon.
Elle débite rapidement, comme pour essayer d’effacer cette exclamation totalement déplacée. T’es vraiment trop conne, trop conne, trop conne ! Elle s’insulte mentalement, furieuse. Il faut absolument qu’elle se rachète pour cette réaction minable. Alors sans ajouter un mot, elle se relève et tangue vers le fauteuil roulant couché sur le côté à quelques mètres de là. Elle le ramasse, le cœur serré. Elle a honte de se plaindre, d’être triste tout le temps. Elle qui a l’usage de ses jambes et tout plein de possibilités. Mais ses anxiétés, sa naïveté et sa connerie la bloquent, l’empêche de suivre ses rêves ou même d’oser rêver tout court. Elle se demande si c’est une sorte de handicap aussi. Pas du corps, mais de l’esprit. Ou si elle est tout simplement faible. Faible, faible, faible ! Elle renifle dans sa manche, prend une inspiration et sèche les larmes qui menacent de revenir. Elle n’a pas le droit de pleurer. Pas maintenant, pas face à lui qui a subit tellement de trucs. Alors elle pousse le siège et s’assoit à nouveau aux côtés du petit brun. C’est plus sympa que de lui parler en étant debout, elle trouve.
- Je crois qu’il n’est pas cassé. Tu veux que je t’aide à remonter dessus ? Il est peut-être horrible, mais ça ne peut pas être pire que d’être sur le sol, non ?
Elle dit avec un petit sourire, plein d’espoir. A ce stade, elle comprendrait qu’il l’insulte et l’envoie chier, vu le manque de tact dont elle a fait preuve quelques secondes plus tôt. Mais elle n’espère pas. Parce que quelque part, elle a profondément envie de l’aider. De se sentir utile pour une fois dans sa vie. De faire quelque chose de bien. C’est son éducation catholique, peut-être. Ou la flamme d’un idéalisme dont elle n’a pas encore totalement conscience. Après tout, elle n’a rien de mieux à faire. Rien à faire tout court.
- Tu allais où ? Elle demande en lui tendant la main pour l’aider à se redresser. Je peux t’accompagner si tu veux. J’ai aucune force, mais peut-être qu’à deux on pourra dompter ce fauteuil.
Elle ajoute avec un petit rire. Dans le fond, elle doute être capable de dompter quoi que ce soit, mais ça vaut bien le coup d’essayer.
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C'est terrible. Oui, C'est terrible de se sentir aussi démuni. oui, C'est terrible d'être dépendant. Oui, C'est terrible d'être seul dans cette situation. Oui, C'est terrible d'avoir l'impression d'être invisible aux yeux des autres. Oui, C'est terrible d'être dans cette position d'infériorité après avoir eu l'impression de mourir. Ce qui n'est pas terrible? Être en fauteuil roulant. ça a mit du temps avant que je n'y arrive, mais j'ai fini par accepté ma situation. En deux ans je ne me suis pas accepté, il aura fallut d'une tentative de suicide, un gain de sensation, et de nombreux mois en rééducation pour m'accepter tel que je suis. Enfait, je crois que c'est depuis que je connais Misha, ce jeune paraplégique mambre de l'équipe de Bowling de Brisbane, que je commence à accepter mon handicap.
C'est pour ça que lorsque la jeune inconnue se confond en excuses, que j'arrive, malgré tout, à lui offrir un petit sourire. Petit, certes, mais un sourire des plus sincères qui lui montre bien qu'elle n'a pas à s'en faire. Elle n'est pas la première à réagir de cette manière, et ne sera sans doute pas la dernière non plus. J'avoue, je pense qu'à sa place j'aurais réagis de la même manière. Au final, on ne sait jamais comment se comporter décement face à quelqu'un en situation d'handicap. Doit-on lui proposer son aide? Doit-on le laisser se débrouiller et l'ignorer ? Moi, je pense que proposer son aide est toujours la meilleure manière. De plus, cette jeune inconnue a été la première à s'arrêter. Lui en vouloir de cette infime erreur serait trop ignoble de ma part.
Elle finit par se lever pour aller chercher mon fauteuil. Je la suis du regard et me redresse, m'installant un peu plus confortablement. En revenant, elle m'indique que le fauteuil n'est pas cassé puis me demande si je veux de l'aide pour m'y asseoir, étant donné que même s'il est horrible, ce sera plus confortable que sur le sol. "ça tu l'as dit" soufflais-je en me déplaçant un peu sur le sol. Mais je ne fais rien pour monter dans le fauteuil. Je n'en ai pas encore la force.
Alors je reste assis sur le sol, histoire de me remettre totalement de mes émotions. La jeune fille n'hésite pas longtemps et s'installe à mes côtés. Je l'observe un instant, puis hausse les épaules lorsqu'elle me demande si je sais où aller. Elle me propose aussi de m'y accompagner, disant qu'à deux on arrivera peut-être à le dompter, ce fauteuil. Je me joins brièvement à son rire et hoche la tête "Toi t'as pas de force, moi non plus ... peut-être qu'à deux on peut avoir un peu de force" dis-je avec un trait d'humour avant d'hausser les épaules "je voulais simplement me balader au port. J'en avais marre d'être enfermé chez moi" je soupire doucement, observe un peu la route et les passant qui nous lancent des coups d'oeils curieux. "On doit avoir l'air idiot assis ici, au milieux du trotoir" je secoue la tête puis porte mon regard sur la jeune femme "Merci beaucoup, en tout cas" dis-je avant de lui tendre la main "Nathan" me présentais-je. Je lui sers la main puis lance un coup d'oeil vers le fauteuil avant de reporter mon attention sur l'inconnue "Je ... je peux t'offrir un café? Ou autre chose?" demandais-je, mal à l'aise. Tentative de drague? Loin, très loin de là. J'espère juste qu'Aisling ne le prendra pas comme tel.
Aisling Hayes
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
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You know I've seen a lot of what the world can do, and it's breakin' my heart in two, because I never wanna see you a sad girl. Don't be a bad girl. But if you wanna leave, take good care. I hope you make a lot of nice friends out there, but just remember there's a lot of bad and beware •• Cat Stevens
Aisling laisse échapper un rire sincère. Elle aime bien l’humour de l’inconnu. Et elle aime bien l’idée qu’à deux ils peuvent avoir un peu de force. Alors elle hoche la tête avec un sourire complice. Dans sa vie, elle compte beaucoup sur les autres, et elle trouve que la vie, ça ne se construit pas tout seul. Elle sait bien que certaines personnes en sont capables, mais pour elle, ce sont des machines. Des femmes et des hommes extraordinaires comme dans les livres et les films. Elle, elle est trop faible pour ça. Trop conne. Trop hésitante. Une demi-humaine qui nage dans un océan de perplexité. Et qui boit la tasse, la plupart du temps. Quand elle ne se laisse pas entraîner par les vagues. Une ombre passe dans son regard et ses sourcils se froncent légèrement. Maudit nuage. Le ciel était clair dans sa tête une seconde plus tôt, mais l’orage n’est jamais loin. Elle le sait depuis le temps. Ses instants de répit sont de plus en plus courts. Le petit brun lui apprend ensuite qu’il avait juste envie de se promener vers le port, qu’il en avait marre d’être enfermé chez lui. Et bam, comme un coup de vent, l’ombre s’éloigne à nouveau et le sourire retrouve son chemin jusqu’à ses lèvres.
- Moi aussi ! Elle s’exclame joyeusement. J’avais envie de sentir le soleil sur ma peau et le vent sur mon visage.
Elle se stoppe brutalement, comme si elle en avait trop dit. Pourquoi son compagnon s’intéresserait-il à ses états d’âme ? Le rouge monte à ses joues, alors elle baisse la tête pour que ses courtes mèches brunes cachent un peu son visage. Une technique pratique quand on a la peau tellement pâle que la moindre émotion s’y reflète au centuple. Mais le jeune homme ne le remarque pas. Ou bien il s’en fiche, parce qu’il la remercie et se présente enfin. Aisling esquisse un faible sourire et attrape la main qu’il lui tend. Sans trop la serrer. Parce qu’elle n’a pas de force, et parce que les femmes ne sont pas censées en avoir, comme les créatures fragiles et délicates qu’elles sont naturellement. Ou quelque chose comme ça.
- Enchantée Nathan, elle dit avec un petit hochement de tête. Moi c’est Aisling.
Elle trouve que ça lui va bien, Nathan. C’est simple et mignon. Et en même temps ça a une touche de caractère. Au moment où cette pensée traverse son esprit, il lui propose d’aller boire un café, et Aisling se tend immédiatement. Contrairement à d’autres filles, elle n’aime pas trop ça, qu’on lui offre à boire. Et ça n’a rien à voir avec un concept féministe à la con. De toutes les façons, Aisling ne les comprend pas, les féministes. Non, son dégoût à elle vient plutôt de la finalité de ces propositions. De la peur que quelque part on essaie de l’acheter pour quelque chose de tordu. Quelque chose de… charnel. Une corde d’anxiété lui compresse les poumons. Puis se relâche aussitôt qu’elle croise le regard de Nathan. Simple et mignon. Hésitant. Au moins autant qu’elle. Clairement, il n’a aucune idée de qui elle est, ou plutôt qui est son alter ego, Ivana Rose. Et elle est prête à parier que contrairement à la majorité des mecs de Brisbane et d’ailleurs, il n’a jamais vu ses seins dénudés sur les clichés qu’on retrouve un peu partout sur internet. En fait, il veut probablement juste la remercier de s’être arrêtée. Passer un moment entre écorchés par la vie. Et cette perspective la rassure énormément. Avec un soupir, elle hoche la tête.
- Ouai, avec plaisir. Elle dit en souriant. Mais d’abord, on devrait peut-être essayer de te remettre là-dessus…
Elle cherche l’approbation dans son regard, puis elle se relève. Elle ne sait pas trop comment s’y prendre, alors elle se laisse guider par Nathan, qui doit avoir plus d’expérience en la matière. Elle place son bras sous les épaules du petit brun, essaie de tirer en arrière. S’essouffle, se frustre, manque d’abandonner une dizaine de fois mais tient le coup, pour lui. Enfin, ils parviennent à poser ses fesses sur le siège, et Aisling laisse échapper un petit cri de victoire.
- YES ! Puis, hésitante : [color=#ff6699]euh… tu veux que je te pousse ou tu préfères avancer tout seul ?
black pumpkin & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
Cette fille, c'est moi en version féminin. Peu sûre d'elle, l'humeur changeante, mal à l'aise, timide. Cette situation ne semble pas vraiment lui convenir j'ai l'impression. Et je ne la comprends que trop bien ! Je suis moi-même peu à l'aise face à cette jeune femme. Je veux dire, elle m'a vu dans une position qui n'est pas à mon avantage. Et bien que je lui sois réellement reconnaissant de s'être arrêté et de ne pas m'avoir laissé seul sur le trottoir à devoir me démerder, je ne suis pas très à l'aise face à elle. Mais peu importe. Je tente un trait d'humour, puis lui explique pourquoi je suis ici, disant que j'aillais nulle part en particulier. Son ton est joyeux lorsqu'elle me réponds qu'elle aussi voulait sentir le soleil et le vent sur sa peau.
Je tourne mon regard vers elle et lui offre un sourire sincère. On se comprends, elle et moi, je crois. Mais son sourire disparaît et sa joie laisse place à cette expression que je ne connais que trop bien. C'est celle qu'on affiche lorsqu'on est pas sûr de l'impact de ses paroles, si on a vraiment dit ce qu'il fallait ou si on aurait plutôt dû se taire car les gens autour de nous n'en on rien à faire de ce qu'on vient de dire. Mais est-ce réellement le cas ? Non. Moi je la trouve intéressante cette petite. Je veux dire, je la comprends totalement : qui aimerait rester enfermé chez lui par ce beau temps ?
Changeant de sujet, je fini par me présenter et apprends, par la même occasion, que le nom de cette jeune femme est Aisling. Simple, original. J'hoche la tête lorsqu'elle me sert la main. «De même Aisling » souriais-je avant de reposer ma main sur le sol. J'attends que le silence se soit à nouveau installer pendant un moment, avant de porter mon regard sur mon fauteuil puis sur Aisling et finalement à nouveau sur mon fauteuil. Je lui propose alors un café et me dit que je n'aurais peut-être pas dû le faire, vu comment elle réagit.
Son malaise est bien visible, elle baisse le regard, semble hésiter. Et je me remet subitement en question. Ais-je bien fais de l'inviter ? Devrais-je plutôt la laisser repartir ? Je me pince les lèvres. « Tu … tu sais t'es pas obligé de-...» je n'en dis pas plus car, finalement, elle m'offre un sourire et accepte ma proposition 'avec plaisir'. Sa réponse positive me rassure fortement quelque part et je me redresse lorsqu'elle reprends que d'abord va falloir que je retourne dans mon fauteuil. J'hoche la tête pour lui signifier qu'elle a raison.
En temps normal je lui aurais dis de me laisser me débrouiller, mais aujourd'hui je suis content d'avoir un soutient relatif de la jeune fille. Elle n'a peut-être pas beaucoup de force, mais ça m'est égal car au final elle me permet simplement de garder un certain équilibre. Je me retrouve donc assis sur le fauteuil et m'aide de mes bras pour m'installer correctement avant de mettre mes pieds sur mes reposes pieds. Je rigole doucement et lève mon poing en signe de victoire lorsqu'elle laisse échappé un cris de victoire avant de secouer la tête «Non c'est bon, ça ira déjà » lui dis-je lorsqu'elle me demande si elle doit me pousser. Y a des limites à tout quand même, je me sentirais vraiment trop mal d'abuser de sa gentillesse et je préfères me débrouiller au maximum seul.
Nous nous mettons alors en route et après quelques minutes de recherche, nous trouvons de la place à la terrasse du pub Mctavish. Aisling s'installe sur une chaise, moi j'en repousse une pour pouvoir me garer correctement et m'installer à la table. Je laisse la jeune femme prendre sa commande alors que je demande un café. « Tu ne viens pas de Brisbane, non ?» demandais-je en attendant nos commandes « T'as pas l'accent Australien» m'empressais-je d'ajouter en la voyant à nouveau blêmir «tu … ça fais longtemps que tu es ici, à Brisbane ? » voulais-je savoir.
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
I don't have enough middle fingers to show you how I feel.
You know I've seen a lot of what the world can do, and it's breakin' my heart in two, because I never wanna see you a sad girl. Don't be a bad girl. But if you wanna leave, take good care. I hope you make a lot of nice friends out there, but just remember there's a lot of bad and beware •• Cat Stevens
- Comme tu préfères.
Aisling répond avec un sourire et un haussement d’épaules. Elle, ça ne l’aurait pas vraiment dérangée de le pousser. Enfin, d’essayer. Parce que c’est pas avec ses bras de guimauve qu’elle lui serait d’une grande utilité. En marchant à ses côtés, elle se dit que ça doit être dur, d’ailleurs, de se faire avancer par la seule force de ses bras à longueur de journées. Un frisson lui parcours la colonne vertébrale. Elle ne survivrait pas deux secondes, à sa place, dans cette chaise. Et un sentiment de culpabilité vient alourdir cette pensée. Elle s’en veut de ressentir cette pitié déplacée. Alors elle est plutôt soulagée de voir le pub arriver. Soulagée de voir aussi que peu de gens s’y trouvent, et que la probabilité pour que quelqu’un la reconnaisse est moindre. D’autant qu’avec les fringues qu’elle porte et le maquillage mal exécuté, elle n’a rien d’Ivana Rose, en cet instant. Et c’est tant mieux.
Aisling s’installe à une table et aide Nathan à déplacer quelques chaises pour qu’il puisse prendre place à ses côtés. Presque immédiatement, un serveur s’approche et elle commande un Jack ‘n Coke. Choix qu’elle regrette instantanément lorsque son compagnon préfère opter pour un café. Elle hésite à changer, mais se dit que ce serait encore plus ridicule. Alors elle se contente de jouer nerveusement avec une mèche de sa courte chevelure brune, pour tenter de cacher la couleur rougeâtre que prennent ses pommettes. Bien joué, pauvre idiote, maintenant il va te prendre pour une poivrote. Ce qu’elle n’est qu’à moitié, au demeurant. Son véritable problème réside davantage dans sa consommation de drogues que d’alcool. Mais ça, elle préfèrerait ne pas y penser. Alors elle saute sur l’occasion de s’échapper de ses pensées et s’éclaircit la gorge pour répondre à Nathan.
- Non, je viens d’Irlande du Nord. De Belfast. Elle répond avec un peu trop d’empressement et un sourire timide. Ça fait quatre ans que je suis ici.
Alors que ces mots s’échappent de ses lèvres, sa gorge se serre. Quatre ans. Quatre années qu’elle a quitté Belfast, puis Dublin, puis Londres, avec l’espoir de construire une vie meilleure, d’être heureuse. Mais à chaque nouvelle destination, elle s’enfonce davantage. Dans ses problèmes, dans sa connerie, dans ce bordel monstrueux qui brouille toutes les pistes de son cerveau déjà pas bien performant. T’es qu’une moins que rien. Ou que t’ailles, tu fous tout en l’air. T’iras jamais nulle part. Le temps passe, les gens évoluent, et toi, tu t’enlises dans ta merde. Pauvre conne. L’air se fait plus rare, et ses poumons peinent à le brasser. Elle sent la crise de panique arriver. La détresse respiratoire. Et elle n'a aucune envie de faire une crise, là, assise à cette table. Pas avec Nathan pour la dévisager. Alors il faut absolument qu’elle pense à autre chose. Que le ton de la conversation redevienne léger. Elle force un sourire, accroche le regard de son compagnon.
- Mais toi non plus tu n’es pas d’ici, je me trompe ? T’as un accent anglais. Elle hausse les épaules, et avec un sourire timide elle explique : j’ai vécu à Londres quelques temps.
Le serveur revient avec leurs boissons et Aisling le remercie d’un sourire candide. Elle s’empare de son verre, sirote une gorgée, et reporte son attention vers le petit brun à ses côtés.
- C’est marrant quand même : l’irlandaise et l’anglais attablés à une table. A des milliers de kilomètres de chez nous. Elle remarque avec un petit rire. D’ailleurs, qu’est-ce qui t’a donné envie de venir ici ?
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Je me sens étrangement plus calme. Comme si j'avais besoin de péter les plombs pour me sentir à nouveau bien. Parfois, il faut que ça sorte. Et chez moi c'est souvent assez violent voire extrême. Il suffit de voir ce que j'aurais été capable de faire l'année dernière. Enfin, je ne vais pas y penser maintenant. Aisling accepte finalement d'aller voir ce café et ensemble nous nous dirigeons vers la terrasse d'un café qui me semble sympathique. Nous nous installons et j'opte pour un café tandis que ma nouvelle amie choisi un verre d'alcool. Je ne fais aucun commentaire, ne cille même pas. Elle fait bien ce qu'elle veut. Nous sommes en pleine après midi, les gens buvant l’apéritif en ce moment ne sont pas rare. Au final, j'avoue que je me sens un peu mal d'avoir prit un simple café. J'aurais pu prendre au moins une bière, non ? Enfin, peu importe. En attendant que nos commandes arrivent, je réengage la conversation, histoire d'en savoir un peu plus sur cette jeune inconnue.
J'apprends ainsi qu'Aisling est originaire d'Irlande du nord, de Belfast plus précisément. J'hoche doucement la tête avec un petit sourire. «J'dois avoir de la famille la-haut » commentais-je « Un cousin de mon père, je crois. Enfin peu importe» je fais un signe de main, comme pour m'excuser de l'avoir coupée dans son élan. Aisling continue, ajoutant que ça fait 4 ans qu'elle est ici, à Brisbane. J'arque un sourcil, presque impressionné. « OK» dis-je simplement en hochant la tête. « Et ça va ? Enfin, ça te plaît ici ? La ville et tout ça … ?» osais-je demander. Peut-être me montrais-je trop curieux ?
La jeune femme reprends ensuite, disant que moi non plus je ne suis pas originaire de Brisbane étant donné mon accent britannique. Je souris doucement et hoche la tête « Je suis né et j'ai grandis à Cambridge. Je suis à Brisbane depuis … un peu plus d'un an seulement» ajoutais-je.
Je me redresse lorsque le serveur revient avec nos commandes et le gratifie d'un sourire avant de relever mon regard sur Aisling et rigoler doucement a ses paroles. « Quelles sont les chances que l'irlandaise et l'anglais se rencontrent ici, au port ? » reprenais-je sur le même ton qu'elle a utilisé. J'hausse les épaules et attrape ma tasse … qui me semble tout à coup vraiment beaucoup intéressante après la question posée par Aisling. « Je … hum ...» bégayais-je en me mordillant la lèvre inférieure. « Envie de changement, diront nous» je ma passe une main sur la nuque puis prends une profonde inspiration et relève mon regard sur la jeune femme « Après mon … enfin mon accident, Cambridge n'était plus ce qu'elle était. Donc j'ai préféré mettre beaucoup de distance entre la ville et moi et venir ici, chez ma cousine» se fera-t-elle curieuse ? Me posera-t-elle d'avantage de question sur ma situation ? Je n'en sais rien. Je n'espère pas en tout cas.
Aisling Hayes
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
I don't have enough middle fingers to show you how I feel.
You know I've seen a lot of what the world can do, and it's breakin' my heart in two, because I never wanna see you a sad girl. Don't be a bad girl. But if you wanna leave, take good care. I hope you make a lot of nice friends out there, but just remember there's a lot of bad and beware •• Cat Stevens
Alors qu’elle écoute Nathan parler, Aisling se dit qu’ils ne sont pas si différents, tous les deux. Une fois encore, elle se demande si c’est leur handicap qui les rapproche. Sa dépression à elle et l’aspect physique pour le petit brun. Ça ou le manque évident d’assurance dont ils semblent faire preuve tous les deux. Et quelque part, ça la rassure, Aisling. Ça lui ôte une certaine pression. Parce que les gens qui tiennent leur vie entre leurs mains et qui ne se laissent jamais abattre par les coups du destin, ça l’effraie, et ça l’intimide drôlement. Elle laisse échapper un petit rire nerveux et hausse les épaules à la question de son compagnon.
- Ouai. C’est joli, et il fait beau.
Elle répond évasivement, mais son sourire ne touche pas ses yeux. Pour un inconnu, ça peut faire l’affaire. Mais quand on la connaît, on sait bien que ce sourire là c’est plus une grimace. La surface de l’iceberg. Mais Aisling n’a pas envie de s’attarder sur ses rêves sacrifiés et ses déceptions. Sur toutes les mauvaises décisions qui l’ont menées ici et maintenant. Elle y pense déjà bien assez le soir dans son lit, alors qu’elle cherche le sommeil, le visage baigné de larmes ravageuses. Alors elle demande rapidement à Nathan s’il ne vient pas d’Europe, lui aussi, parce que son accent lui semble pas mal anglais. Ce qu’il lui confirme rapidement, et Aisling laisse échapper un petit rire satisfait. Ça lui fait plaisir, de rencontrer quelqu’un qui vient de son coin du monde. Parce que les Australiens sont tellement plein d’énergie que ça l’inquiète un peu parfois. Alors que les Britanniques, ils sont plus réservés. Plus coincés.
- Figures toi que c’est pas la première fois que ça m’arrive, de croiser un anglais ici. Elle plaisante en trempant ses lèvres dans son verre. En fait la première personne sympa que j’ai rencontrée à Brisbane, c’était un anglais aussi. Un boxeur immense, du genre plutôt viking, d'ailleurs ! Je sais pas ce que je serais devenue sans lui.
Les paroles s’échappent avant qu’elle n’ait le temps de les arrêter. Ça partait d’une anecdote marrante, et ça prend tout de suite un tournant dramatique. C’est le problème quand elle se laisse aller librement. Si ta vie c’était pas une tragédie pitoyable aussi ma pauvre fille ! Elle s’engueule mentalement. Alors elle relance la conversation, demande à Nathan ce qui lui a donné envie de venir jusqu’ici. Elle se dit que ce sera forcément mieux que sa fuite minable à elle. Mais contre toute attente, son compagnon hésite. Comme si lui aussi peine à s’ouvrir. Comme si ce souvenir n’est pas tellement agréable. Et Aisling s’en veut aussitôt de l’avoir ainsi mis dans les feux de la rampe. Au final, il décide quand même de lui raconter son envie de changement, et quand il parle de son accident, Aisling comprend pourquoi il se montrait réticent à en parler.
- Je comprends. Elle dit simplement, avec un hochement de tête. Je crois que c’est un peu la même chose qui m’a poussée à venir ici. Sans l’accident, je veux dire. Elle secoue la tête, irritée d’avoir osé comparer sa situation merdique avec la tragédie de Nathan. Puis elle relève la tête, et fixe ses yeux bleus dans ceux de son compagnon. Quand quelque chose se passe et qu’on arrive plus à être heureux dans sa vie, on sait qu’il faut changer quelque chose. Mais comme on ne sait pas quoi, on mets les voiles, en se disant que ce sera mieux ailleurs. Elle hausse les épaules, puis, avec un sourire timide, ajoute : c’est ce que j’ai fait.
Elle laisse le silence retomber sur eux, l’espace d’un instant. Assez pour prendre une gorgée de sa boisson et réchauffer sa gorge du liquide ambré mélangé au soda. Puis elle relève timidement les yeux vers Nathan.
- Pour toi, ça a marché ? Ce renouveau ?
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« C'est clair qu'entre Belfast et Brisbane il y a une sacré différence de température» dis-je en rigolant doucement à la remarque de la jeune femme, disant qu'il fait beau ici. Elle n'a absolument pas tort je dois dire. Bien que j'ai eu beaucoup de mal à m'y faire, à la chaleur. Mais peu importe. J'attrape ma tasse et souffle légèrement dessus pour refroidir un peu le liquide, alors qu'Aisling continue de parler, disant que ce n'est pas la première fois qu'elle rencontre un anglais. Le premier qu'elle a croisé c'est un autre homme, grand baraqué, boxeur, style viking.
«Tu parles de Phoenix Ellsworth, pas vrai ? » demandais-je avec un demi sourire. Sourire qui s'agrandit un peu plus lorsqu'elle me le confirme. «Je le connais. Je peux pas dire qu'on est très proche et que je le connais très bien, mais … ouais, il est du genre à vraiment pouvoir te sortir de la merde » dis-je en souriant doucement. «Tu le connais d'où ? » demandais-je, curieux.
La suite, elle, est bien moins marrante. Aisling me demande pourquoi j'ai décidé de partir. Regardant mon café, j'essaie de trouver une solution pour lui expliquer le pourquoi du comment sans parler de l’incendie. Alors je fais passé le tout pour un « accident ». C'est crédible, non ? Beaucoup de jeunes se retrouve en fauteuil roulant après un accident. C'est assez commun, malgré tout. Et elle n'y voit que du feu. Ouf ! Elle même a quitté l'Irlande pour les mêmes raison, l'accident en moins. Devenant plus philosophique d'un coup, elle ajoute que, lorsqu'on n'est plus heureux dans sa vie et qu'on ne sait pas comment le devenir à nouveau, on met tout simplement les voiles. C'est ce qu'elle a fait, elle. Et ce que j'ai fais moi. J'hoche la tête pour lui signifier que je ne la comprends que trop bien. « Je crois qu'on est fait pour se comprendre» soufflais-je en prenant une gorgé de mon café. Je ne veux pas me montrer intrusif, au contraire. Mais je crois qu'Aisling et moi on se ressemble bien plus qu'on ne le pense.
Lorsqu'elle me demande si ce changement à marcher avec moi, j'hésite à nouveau, avant de hocher la tête. «je … crois oui. » j'hausse les épaules « Je sais pas en fait. D'un côté oui, d'un autre ...il m'est arrivé tellement de merde ici que j'ai vraiment eu envie de tout plaquer pour repartir à Cambridge» j'entour la tasse de mes mains puis soupire doucement « Mais depuis un an ça va de mieux en mieux» je lance un coup d'oeil à la jeune femme et sourit légèrement «J'arrive même a marcher un peu » j'hausse les épaules « enfin j'arrivais. Je.... c'est assez compliqué. Bref, j'vais pas t'ennuyer avec ça» mon sourire se fait un peu plus crispé. «Et pour toi ? Ça a fonctionné ? »
Aisling Hayes
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ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
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Les yeux d’Aisling s’éclairent lorsque Nathan prononce le nom de Phoenix, qu’elle n’arrive décidément pas à voir autrement que comme son sauveur. Un instant, elle se demande comment il a fait le rapprochement, et puis elle se souvient. LE Phoenix. Le champion national de boxe… aux origines anglaise et à la belle gueule de viking. Forcément, il n’y en a pas beaucoup. Ça lui fait toujours bizarre de se dire qu’elle connaît quelqu’un d’aussi renommé. Et ça l’intimide un peu, aussi.
- Ouai, Phoenix Ellsworth, exactement !
Elle répond avec un grand sourire. Parce que Phoenix, elle l’adore, même si parfois elle n’est pas très à l’aise en sa compagnie. Surtout quand il sombre dans son mutisme torturé et qu’elle n’ose pas l’en déloger. Nathan lui apprend alors qu’il ne le connaît pas beaucoup, mais que malgré tout, il l’a déjà sorti d’une situation difficile. Et le sourire d’Aisling s’agrandit parce qu’elle le reconnaît bien là.
- C’est vrai, on dirait un peu un super héros sorti d’un Marvel au cinéma. Mais en beaucoup plus agréable à regarder... Elle plaisante avec un petit rire et ses joues d’albâtre qui prennent une teinte rosée. Mais quand Nathan lui demande d’où elle le connaît, le malaise la reprend. Subrepticement, ses épaules se tendent et elle mordille sa lèvre inférieure. Je l’ai rencontré par hasard. Premier jour de boulot en Australie. C’était… pas vraiment ce que je croyais. J’aurais pu tomber sur n’importe qui et ça aurait été l’enfer, mais je suis tombée sur Phoenix et… il m’a prise sous son aile. M’a tirée de là et confiée à une amie. Le temps que je m’installe ici.
Au fur et à mesure que ces mots s’échappent de ses lèvres, Aisling se rend bien compte que ça ne fait aucun sens. Mais elle n’a pas envie de trop donner de détails. Des trucs qui pourraient indiquer à Nathan la nature de son métier et la merde noire dans laquelle sa propre bêtise et son insouciance l’avaient fourrée à l’époque. Mais à côté de ça, elle n’a pas envie de mentir. Parce que c’est un pécher, et qu’elle se sent toujours coupable, après. Elle se réfugie rapidement dans son verre et le finit d’une traite, un peu déçue qu’il n’y ait pas plus à boire. Alors elle se met à tapoter sur le rebord de la table, en espérant que Nathan ne lui pose pas davantage de questions. Elle préfère se concentrer sur lui. Et rapidement, la conversation vient sur ce qui les a poussés à aménager ici, tous les deux. Elle hoche doucement la tête, parce qu’elle est plutôt d’accord avec lui. Ils semblent faits pour se comprendre. C’est parce qu’il ne sait pas que t’es une pute et une junkie ! Lui crache une petite voix dans sa tête, toujours prompte à gâcher ses rares moments de répits. N’y pense pas, n’y pense pas, n’y pense pas ! Elle s’ordonne, se concentre sur les paroles de son compagnon. Et rapidement, elle se laisse à nouveau emporter par son récit. Fronce les sourcils quand il partage sa peine, hoche la tête avec un sourire quand il lui annonce que ça va de mieux en mieux, sincèrement contente pour lui. Quand il lui dit qu’il arrive même un peu à remarcher, ses yeux s’éclairent à nouveau.
- C’est génial ça ! Elle s’exclame, et le regrette aussitôt quand il corrige sa phrase pour la mettre au passé. Puis elle secoue la tête. Tu ne m’ennuies pas du tout. C’est poignant, ce que tu racontes. Et… je te trouve très courageux.
Elle ajoute cette dernière phrase à voix basse, avec un demi sourire et en détournant légèrement les yeux. Comme si elle espérait qu’il ne l’entende pas, ou qu’il ne lui en tienne pas rigueur. Mais c’est vrai. Aisling, elle est clouée par sa détermination. Par son pragmatisme, malgré sa sensibilité qu’elle imagine à fleur de peau. Pendant un instant, elle s’attend presque à ce qu’il lui explique pourquoi il ne peut à nouveau plus marcher. Elle aurait bien aimé. Mais au lieu de ça, il retourne la conversation sur elle, et ses poumons se serrent à nouveau.
- Bof. Elle répond après une certaine hésitation. Toujours ce dilemme entre avoir l’air heureuse et dire la vérité. Disons que je ne prends pas toujours les bonnes décisions. Et ça, peu importe l’endroit où je me trouve, ça me colle légèrement à la peau. Elle laisse échapper un petit rire nerveux et se dit qu’il faut rapidement contre attaquer avec une question. Pour ne pas le laisser le temps de creuser davantage ce point. Et toi alors, tu l’as rencontré comment, Phoenix ?
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Ainsi, avec Aisling, nous avons une connaissance commune, et non des moindres : Phoenix. Vu le regard et le sourir qu'elle arbore lorsqu'elle parle de lui, je crois qu'il est vraiment très important à ses yeux. D'ailleurs, oui, elle n'hésite pas à me le faire comprendre en prenant la parole pour simplement faire l'éloge de cet homme. Un héro sortie d'un film de Marvel ? En plus agréable ? Je ne peux pas dire le contraire. La suite est un peu moins joyeuse : il l'a sauvé. Sans lui, elle ne serait sûrement pas là où elle est actuellement. J'hoche doucement la tête. « Je vois» commentais-je. Les vraies raisons ? Evidement que j'aimerais les connaître. Mais je ne me vois pas lui demander plus d'explications. Je trouve d'ailleurs que ce qu'elle me confie là est bien assez. Nous ne sommes pas proche, nous venons de nous rencontrer. Ce n'est pas à moi, ce parfait inconnu, qu'elle va se confier. Je ne le ferais pas moi-même.
Mais c'est sans doute pour ça que je trouve le courage de lui donner un peu de détails sur ma vie. Pas beaucoup. Juste le stricte minimum pour lui expliquer un peu pourquoi je suis ici, à Brisbane, et non à Cambridge. J'ajoute en plus que l'année n'a pas été simple mais que j'arrive à marcher un peu. Même si c'est très compliqué ces derniers, n'ayant toujours pas totalement retrouver les sensations d'avant dans mes jambes, j'arrive au moins à me tenir debout pendant un certain temps. Au lieu de paraître ennuyé, Aisling trouve ça génial, me disant que c'est carrément poignant et qu'elle me trouve courageux. Je rigole nerveusement et me passe une main dans les cheveux.
« Courageux ? Franchement, j'ai une toute autre définition du mot 'courage' … » je me concidère plus comme une mauviette, une poule mouillée qui a peur de tout et qui manque bien clairement de confiance en soit. Même si c'est vrai que depuis un peu plus d'un an j'ai une force de caractère que je ne me connaissais pas, mes traits de caractères sont encore et toujours là, en moi. «Enfin, merci … ? » je lui souris légèrement et prends une gorgé de mon café.
Par la suite, j'apprends qu'Aisling, aussi, est du genre à prendre les mauvaises décisions peu importe l'endroit où elle se trouve. Je grimace un peu, compatissant. «Eh merde ... » soufflais-je «Je … enfin je comprends. » Elle ne me laisse pourtant pas le temps de dire quoique ce soit, et le fait qu'elle enchaîne directement avec une autre question prouve qu'elle ne veut absolument pas en parler. Chose que j'accepte sans problème. « Phoenix, il m'a sauvé la vie.» dis-je doucement « Il … enfin on m'a fondu dessus alors que je rentrais de chez … un pote» l'hésitation vient du fait que j'ai failli dire 'mon ex-copain' mais que je ne veux pas encore aller aussi loin dans les explications. «Si Phoenix n'était pas de passage à ce moment là je ne serais peut-être pas là entrain de te parler » je fais un petit sourire avant d'hausser les épaules « Enfin en tout cas je le voix régulièrement. Vu qu'il était boxeur, il me donne des cours d'auto défense. Et ça m'a déjà servi à plus d'une reprise »
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
I don't have enough middle fingers to show you how I feel.
You know I've seen a lot of what the world can do, and it's breakin' my heart in two, because I never wanna see you a sad girl. Don't be a bad girl. But if you wanna leave, take good care. I hope you make a lot of nice friends out there, but just remember there's a lot of bad and beware •• Cat Stevens
Aisling sent son sourire s’élargir quand Nathan lui apprend que Phoenix l’a un peu sauvé, lui aussi. Mais il s’efface bien rapidement quand son compagnon poursuit son histoire et lui raconte avoir été agressé. Et que sans l’aide du boxeur, il ne serait peut-être pas là en ce moment à lui parler. Et ça lui serre le cœur, à Aisling. Parce qu’elle n’aime pas la violence ni ce genre de récits sombres. Mais elle aime encore moins les gens qui s’en prennent aux plus démunis. Et Nathan, avec sa gueule d’ange enfantine et son fauteuil roulant, il rentre clairement dans cette catégorie-là.
- C’est gerbant ! Elle s’indigne, une moue sur ses lèvres finement coupées. Heureusement qu’il était là.
C’est bien son genre, à Phoenix, d’apparaître un peu comme par magie pour vous arracher aux griffes des méchants et des mécréants. C’est peut-être pour ça qu’Aisling le voit comme un super héros. Nathan lui apprend alors qu’il voit régulièrement leur ami commun puisque ce dernier lui donne des cours d’auto-défense, et la petite brune ne peut lutter contre une pointe de jalousie. Parce qu’elle n’a pas vu le grand blond depuis trop longtemps. Il y a la mort de Paige qui a tout chamboulé. Et puis surtout la drogue. Aisling sait bien qu’elle n’est plus que l’ombre d’elle-même ces derniers temps. Amaigrie, les traits tirés, les yeux trop luisants et les lèvres sèches. Elle voit les signes de son style de vie lui ravager peu à peu la façade. Alors elle cache tout ça sous des couches de maquillage, mais Phoenix et Robin verraient clair à travers ce masque. Et elle sait bien qu’ils ont des problèmes plus importants en ce moment. Qu’ils n’ont pas le temps de s’occuper d’un déchet social incapable de prendre les bonnes décisions par elle-même.
- Je ne savais même pas qu’on pouvait faire de l’auto-défense dans un fauteuil roulant. Elle commente naïvement. Mais c’est génial, qu’il t’aide. Elle hésite un peu et s’agite sur son siège, puis elle relève la tête avec un sourire un peu timide. Dis-lui bonjour de ma part, à l’occasion. Ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu.
Elle espère ne pas regretter cette requête. Mais elle croit assez bien connaître Phoenix pour se dire qu’il se contentera de sourire à l’évocation de son nom et ne cherchera pas à la contacter. Dans le fond, il est un peu comme elle de ce côté-là. Il aime sa solitude.
- Dis, ça te dit d’aller voir un peu la mer ? Elle demande brusquement. On a fini nos boissons et la journée est belle. On pourrait peut-être aller tremper nos pieds ?
A nouveau, Aisling s’agite sur sa chaise. Elle n’aime pas trop l’immobilité, ni le silence. Ni les conversations trop profondes et trop proches de la vérité. Alors elle essaie toujours de bouger, de s’occuper les mains pour se distraire l’esprit, ou quelque chose comme ça.
black pumpkin & whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
Gerbant, ouais, c'est bien le mot. Je n'ai jamais compris quel plaisir on pouvait éprouver à faire du mal aux autres, surtout aux plus faibles physiquement parlant. Car il faut dire ce qu'il en est, je ne fais le poids face à personne. Mais peu importe. J'hausse simplement les épaules puis hoche la tête « Oh oui ! Heureusement qu'il était là, c'est clair. Il est apparut comme ça, comme par magie» je rigole doucement en prenant une gorgé de mon café.
Je fini par lui expliquer que Phoenix, je le vois en encore régulièrement pour prendre des cours d'auto défense. Aisling s'étonne d'apprendre que c'est totalement possible de prendre des cours tout en étant en fauteuil roulant. Et je ne peux pas lui en vouloir. «Tu peux tout faire en fauteuil roulant » j'hausse les épaules «Enfin tout … non évidement pas tout. Mais j'ai fait pas mal de basket pendant un moment. Et l'auto défense … c'est juste une autre approche quoi » je lui souris doucement et hoche la tête «Je n'y manquerais pas » assurais-je lorsqu'elle me demande si je peux passer le bonjour à Phoenix.
Par la suite, je la sens qui s'agite un peu. Pourquoi ? Je ne tarde pas d'avoir ma réponse : elle veut partir faire un tour à la mer et me demande si je veux l'accompagner. « J'adorerais Aisling, vraiment» dis-je en grimaçant légèrement «Mais je vais plutôt rentrer. Myrddin doit sûrement se demander où je suis » je fini mon café «Mon meilleur ami » reprenais-je à l'interrogation silencieuse de la jeune fille. « Je … hm … Avant qu'tu partes...» je sors mon portable « Tu veux bien me donner ton numéro ?» demandais-je d'une voix trahissant clairement mon malaise. «Je veux dire … on pourra peut-être se boire un coup un autre jour ? Ce ...ça me ferait plaisir de te revoir » j'ai tellement l'impression de la draguer, là. Mais ce n'est absolument pas le cas. Sinon je serais peut-être plus assuré ? Dans tous les cas, elle me donne son numéro, après un petit temps d'hésitation.
Je fini par payer pour nous deux, la remercie encore une dernière fois pour son aide et pour simplement avoir passé un peu de temps avec moi, puis nous nous séparons. Je ne sais pas où elle va, mais je sais qu'on se reverra. Un jour.