| you and I are more than friends. We're like a really small gang • Myrddin & Lene |
| | (#)Jeu 13 Oct 2016 - 0:03 | |
| Les secours ont fini par arrivé. Je ne sais pas combien de temps nous avons passé là, dans cette cabine, à prier pour que nous nous en sortirons vivant, mais fait est que finalement, les pompiers ont réussi à se frayer un chemin. L'eau qui s'est déversé sur le parking s'est assez rapidement écouler, malgré tout et ils ont put s'approcher de la cabine. J'ai été pris en charge par un homme à qui j'ai du d'expliquer ma situation et qui a donc été obligé de me porter pour descendre. Il m'a ensuite posé sur un brancard et embarqué dans l'ambulance. Ce qui est advenu des autres ? Aucune idée. J'essaierais de retrouver la trace de Svetlana plus tard, au courant de la semaine. Mais pour l'instant j'avoue que je n'y pense pas trop. Sur le chemin de l'hôpital je me suis senti mal d'un coup. Sans doute le stresse et la pression qui ont brusquement prit possession de mon corps et qui l'ont mit en mode 'stand by'.
Je me suis réveillé dans un lit. Pendant un moment j'ai pensé qu'il s'agissait de mon lit à moi, mais le bruit qui vient du couloir me fait brusquement revenir à la réalité. «Myrddin ! » m'exclamais-je en me redressant subitement. J'ignore le mal de crâne qui me prends ainsi que l'infirmière qui, s'affairant autour de la personne à mes côtés, s'approche de moi et me dit de me coucher. « Il faut que je le retrouve» dis-je, en panique «Je … il doit être quelque part » je regarde autour de moi «Il ...il voulait allez voir son am-...son ami ce soir. Je ... » je repousse la couverture « … il faut que j'y aille. Je ...» je me fige subitement.
La seconde réalité se frappe au visage : mes jambes. Mon fauteuil. Je me redresse d'avantage et regarde autour de moi. Il n'y en a pas. Il n'y a rien ici, dans cette chambre, grâce à quoi je pourrais me déplacer. Pas même des béquilles, bien que celles-ci ne me serviraient pas à grand chose. Je regarde l'infirmière, ouvre la bouche pour parler, puis soupire «Je … je pourrais avoir un fauteuil roulant ? » demandais-je d'une petite voix, très peu assurée. La jeune femme me regarde, exaspérer puis hoche la tête « je vous apporte ça» dit-elle en sortant de la chambre. En la suivant du regard, le doute qu'elle ne reviendra pas de si tôt me prends aux tripes. Je fais quoi, moi, maintenant ? |
| | | | (#)Jeu 13 Oct 2016 - 18:37 | |
| La soirée avait été très éprouvante. Pourtant, dès son réveil à l’hôpital, elle était à peine capable de se souvenir de tout ce qui avait pu lui arriver la veille. Seule indice que ça devait pas mal remuant : son réveil en fanfare de l’anesthésie qui a nécessité l’intervention de plusieurs infirmières pour que Lene comprenne qu’elle est en sécurité, dans un hôpital, qu’elle ne va pas mourir et qu’elle maintenant très très loin de l’enfer de Dreamworld. Pourtant, Lene peut encore ressentir, l’estomac noué, la peur qu’elle a eu de mourir écrasée par cette grande roue, ou bien, c’est juste les blessures qu’elle a aux côtés qui s’expriment pour elle. Elle est encore trop dans les vapes pour pouvoir se prononcer sur la façon dont elle se sent, et puis, elle bien d’autres choses en tête. Où sont les autres ? « Mon amie Camber qui était là ? » Oui, elle se rappelle de Camber. Mais pas d’après. « Elle est partie quand on lui a dit que votre vie n’était plus menacée. » « D’accord. » dit-elle un peu déçue, elle aurait aimé la voir même si elle se rend bien compte que la nuit a été éprouvante pour tous et que la notaire a sûrement besoin de repos. « Vous savez si on a prévenu mon frère ? » demande t-elle, par curiosité et au aussi parce que maintenant, elle aurait bien besoin d’un visage amical. Elle sait qu’il serait venu, malgré leurs récents différents. « Nous n’avons pas réussi à le joindre. D’ailleurs, aucun de vos numéro de secours n’étaient disponible. » ajoute l’infirmière, ce qui creuse un peu le malêtre de Lene. Elle a failli mourir et personne n’est là. Elle finit par arrêter ses questions, ne faisant que penser au fait qu’elle pouvait être bien seule. Une heure plus tard, et après la visite du médecin en charge de son cas, Lene quitte la salle de réanimation. Bien sûr, elle ne rentre pas chez elle de suite. Les infirmiers la transporte à travers l’hôpital vers ce qui sera sa chambre pour la semaine à venir, et peut-être d’autres si elle ne se remet pas. Cette tempête, ça cause tout un ts de problème dont elle se serait passer. Elle ne sait pas dans quel état est son taxi, ni comment elle va faire pour l’hôpital après ça, et surtout si elle pourra continuer à gagner sa vie pour pouvoir rembourser sa dette. Tout un tas d’inquiétude qui vient noircir sa mine déjà peu réjouissante. Et toujours aucun signe de personne. Derrière elle, une porte s’ouvre. Elle arrive dans sa chambre en broyant du noir. L’infirmier lui annonce qu’elle aura de la compagnie parce que l’hôpital est plein à craquer. La tempête a fait beaucoup de blessé. Elle s’en fout un peu. Tant qu’on la laisse broyer du noir. C’est quand elle entre dans sa chambre qu’elle aperçoit Nathan dans le lit d’à côté. C’est Nathan, qui sera son colocataire et ça suffit à la tirer de son état léthargique de grosse boudeuse. « Nathan ! » s’exclame t-elle en le voyant, ce qui provoque une toux dont elle se serait bien passé tant ça fait mal. « Je suis tellement contente de te voir » dit-elle en commençant à pleurer un peu. Elle est tellement heureuse d’avoir quelqu’un de proche à ses côtés. |
| | | | (#)Jeu 13 Oct 2016 - 23:06 | |
| Myrddin. Lene. Les deux noms qui me viennent à l'esprit directement. Je fouille frénétiquement mes poches à la recherche de mon portable. Mais je ne le trouve pas. Que pensais-je aussi ? Je veux dire, je me suis presque noyer. Et même si je l'avais encore, il ne fonctionnerait plus à l'heure actuelle. Je soupire et me recouche à nouveau, gardant le dossier levé. Je me passe une main sur mes jambes dénudées. On m'a enlever les habits, et mit dans une putain de chemise d'hôpital. Je soupire, passe mes doigts sur le bandage qui entour mon tibia. Le fait que je ne sente pas la douleur m'inquiète un peu. Normalement j'ai pas mal de sensation dans cette jambe. Je sens quand je me cogne, je sens la douleur. Mais pas là. Peut-être m'a-t-on administré des antalgiques ? Je n'en sais rien.
Je me recule contre le dossier de mon lit puis relève le regard lorsque la chambre s'ouvre sur un nouveau lit. Et là, le soulagement est immense. Lene. C'est Lene qui est allongé dans le lit ! Putain. Je pose mes mains sur ma bouche et souffle doucement. Elle me dit être contente que je sois là puis commence à pleurer. Je me redresse, repousse à nouveau la couverture et m’assoit avec plus ou moins de difficulté sur le bord du lit. J'aimerais aller la rejoindre et la prendre dans mes bras -même si en temps normal nous ne sommes pas tactiles entre nous, parfois elle accepte ma proximité. Mais là, concrètement, je ne peux pas. Il m'est physiquement impossible de marcher jusqu'à son lit.
«Y a moyen d'avoir un fauteuil roulant? » demandais-je à l'infirmier. Celui-ci me fixe, puis soupire «J'ai pas le temps. Appelez si vous avez besoin de quoique ce soit » me répond-t-il. Je me redresse, m'apprête à lui dire que ce sera plus simple avec un fauteuil et que je n'aurais pas à les ennuyer chaque minutes, mais il est déjà parti. Je soupire doucement puis me tourne vers Lene, ravalant instantanément ma rage «ça va ? » demandais-je doucement « Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu … est-ce tu as des nouvelles de Myrddin ?» osais-je d'une voix dans laquelle on peut sans problème entendre la panique et l'inquiétude que je m'efforce à cacher. |
| | | | (#)Dim 23 Oct 2016 - 19:20 | |
| YOU AND I ARE MORE THAN FRIENDS. — — LENE & MYRDDIN & NATHAN Cette nuit a été particulièrement horrible. Je ne sais où j’ai trouvé cette force en moi pour aider les autres. Je me sais incapable de rester sans rien faire lorsque quelqu’un a besoin d’aide, seulement l’atrocité, la peur, l’angoisse de l’accident – des accidents – auraient facilement pu venir à bout de mon esprit instable. J’ai pourtant évité toute crise mieux que je ne l’aurais jamais imaginé, et sans l’aide de Nathan ou de Thomas. Lorsque les secours sont arrivés, ils ont pris le relais auprès des victimes, s’occupant des cas les plus graves en priorité. Et même à partir de ce moment, rien n’a été facilité. La pluie torrentielle, l’orage, n’a cessé de s’abattre. Je ne sais combien de temps je suis resté sur cette route, à aider, à calmer, à soutenir. Et à essayer de joindre Tom, sans succès. Mais un bout de compte, j’ai cédé alors qu’un ambulancier s’inquiété de ma santé, comme il l’avait fait pour tous les autres avant moi. C’est alors qu’un mal de crâne est apparu, ainsi qu’une douleur persistante au torse. L’adrénaline et la pression ont quitté mon corps en un clin d’œil, et je me suis soudain senti très faible.
On m’a emmené à l’hôpital. J’étais dans un état de semi-conscience durant tout le trajet, quelqu’un s’est occupé de moi. Je crois avoir compris que mes côtes étaient touchées, mais la suite m’échappe totalement. Je me suis réveillé à l’hôpital, à peine quelques heures plus tard. Pourtant j’étais bien éveillé, et tout m’est revenu en pleine face. Notant furtivement que mon mal de tête à disparu (merci les médoc’), je me redresse et me lève en prenant soin de faire attention pour ne pas raviver de douleurs inutiles, et attrape mon portable à côté de mes autres affaires. Qu’il ait survécu à ce malheur me surprend quelque peu. Mais je passe rapidement à autre chose, et tente une nouvelle fois d’appeler Thomas. Rien à faire. Alors j’envoie un message, plusieurs même, en espérant qu’au moins un parvienne à mon amant et le rassure. Je n’imagine pas son angoisse, si les rôles étaient inversés, je ne pourrais tenir en place sans nouvelles de sa part...
Et puis je pense à Nathan. Lui aussi j’essaie de le joindre, de l’appeler, ayant peu d’espoirs tout de même. Il sortait je crois, il me l’a dit, mais ma mémoire me fait défaut et j’ai oublié. Mais il était dehors. Je soupire, rage même, et l’angoisse me prend. Effectivement mes côtes ont été touchées, et j’ai de beaux bleus un peu partout, ainsi qu’une bosse au coin du front. En me déplaçant, j’ai quelques douleurs, mais les surmontent rapidement. Je me passe bien d’infirmière, et je m’habille avec mes vêtements posés à sécher. Ils sont encore humides mais je m’en moque. D’ailleurs, on doit avoir d’autres patients à s’occuper, car je suis bien tranquille. Débarrassé de cette blouse immonde de l’hôpital, je pourrais me balader plus tranquillement à la recherche de Nathan. Et de Lene. Mon dieu Lene. Je sors de ma chambre discrètement, puis traverse quelques couloirs, avant de trouver une des salles des infirmières pour demander où se trouve mon meilleur ami. J’ai le numéro de la chambre et une direction, alors je m’y rends sans plus tarder, ayant une désagréable sensation de déjà-vu, mais avec Thomas... Aux conséquences bien désagréables... J’entre sans même frapper.
— Nathan... soufflais-je en posant le regard sur mon petit frère de cœur. Je me précipite vers lui et, malgré la douleur de mes côtes, je le serre de toute mes forces contre moi. Oh putain, dis-je simplement. Je reste encore un moment contre lui, sans rien dire, avant de me redresser. Je lui caresse une dernière fois les cheveux, puis me souviens de la seconde personne présente. Elle n’a pas échappé à mon regard. A ton tour maintenant, lançais-je avec un demi-sourire en regardant Lene, et en m’approchant d’elle. Elle aussi a droit à son calin de retrouvailles. Même si nous ne sommes guère tactiles d’ordinaire – elle comme moi ne sommes pas très demandeurs, sauf envers de rares personnes –, aujourd’hui est une occasion spéciale. Comment tu vas toi ? demandais-je doucement en la prenant dans mes bras. Le soulagement. J’ai entendu qu’il y avait eu des incidents un peu partout, c’est vrai ? demandais-je en me redressant, et en regardant tout à tour mes deux amis. Ce n’est pas tant une question, mais j’avais toujours des craintes. Même en sachant que Thomas était à l’appartement, j’ai peur qu’il ne lui soit arrivé quelque chose.
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| | | | (#)Dim 23 Oct 2016 - 23:29 | |
| Elle n’aurait jamais cru connaitre ça un jour : les larmes de joie. C’est comme si Nathan venait de tomber du ciel pour qu’elle cesse de s’apitoyer sur son sort et de penser à Tony, qui n’est pas là, et qu’elle cesse de penser qu’elle peut bien être seule, parce qu’au final, il y’a toujours Nathan et Myrrdin, qui sont eux, bien présent. Et ça suffit à remonter le moral de Lene tout en la faisant pleurer de joie, et de soulagement. Non, elle n’est pas morte. Oui, c’est terminé. Il y’a de tout dans ses larmes, du soulagement, de la joie et de la peur aussi. Elle aura beau s’en être sortie, tout son entourage peut être assuré qu’elle ne remettra jamais les pieds dans un parc d’attraction, c’est terminé pour elle. Elle essaie tout d’même de se calmer quand elle voit Nathan tenter de se déplacer pour aller vers elle. Elle-même sortirait de son lit, si elle ne venait pas de subir une intervention qui l’avait vidée de son énergie. «Y a moyen d'avoir un fauteuil roulant? » demande t-il à l’infirmier avant qu’il ne s’en aille. «J'ai pas le temps. Appelez si vous avez besoin de quoique ce soit » On voit que Lene n’est pas dans son assiette, autrement elle aurait notifié que justement Nathan a besoin d’un fauteuil parce qu’il ne peut pas marcher. Mais crier pour souligner la bêtise de ce type est au-dessus de ses forces et elle prend sur elle pour ne rien ajouter. De toute manière, ils sont là et c’est le plus important. « Hey Nathan ! » l’appelle t-elle tout en tendant la main vers lui pour qu’il s’en empare. Ils n’ont jamais été démonstratif mais à ce moment, rien que ce contact, c’est tout ce qu’il y’a de plus chaleureux pour Lene. Elle n’est pas seule. Elle n’arrête pas de se le répéter. «ça va ? » Elle acquiesce pour lui répondre. Vu son état, elle ne peut pas tellement ouvrir la bouche pour l’en convaincre. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu … est-ce tu as des nouvelles de Myrddin ?» Elle hoche la tête avant de répondre. « Non, les infirmières m’ont dit qu’elles n’avaient pu joindre personne de ma liste à contacter en cas d’urgence. Et je ne sais même pas où sont mes vêtements. » ajoute t-elle en s’disant qu’il valait mieux qu’elle ne les voit pas, elle avait baigné dans le sang de quelqu’un. Elle veut oublier ça. Nathan a l’air inquiet, lui resserre alors la pression sur sa main. « Ne t’en fais pas ! Je suis sûre qu’il va bien et qu’il te cherche partout. Tu sais où il était ? » demande t-elle, même si évidemment elle n’est pas au courant de l’étendue des dégâts occasionnés par la tempête. Ça, ce sera une découverte pour plus tard. Pour l’instant, les réjouissances continuent pour Lene avec l’arrivée Myrrdin dans la pièce. Elle sent le soulagement s’échapper de Nathan qui laisse sa main partir sur le moment. Elle observe leur étreinte en s’disant qu’ils ont bien de la chance d’être là, à trois et en sécurité. Mais Lene n’ajoute rien. Elle préfère être silencieuse et les observer en attendant que chacun raconte ce qui est arrivé. « A ton tour maintenant » ajoute Myrrdin, ce qui a le don de la faire sourire. Elle n’est pas tactile, mais elle ne va sûrement pas refuser. Ça peut paraître niais mais dans un moment comme ça, on a besoin de montrer son affection à ses proches. « D’accord, mais fais attention, j’ai des côtes cassées. » dit-elle avant de l’étreindre doucement pour ne pas trop souffrir. Elle ne se souvient pas de la dernière fois qu’ils ont fait ça. C’est triste quand même. « Je suis contente de te voir aussi » Et quelques larmes, qu’elle tente de calmer, reviennent, elle n’a pas envie de passer son temps à pleurer mais, c’est trop fort. Elle a vraiment cru y passer. « Comment tu vas toi ? » « ça va maintenant. » répond t-elle en le gardant encore un peu contre elle, pas prête du tout à raconter ce qui est arrivé. Elle constate juste qu’elle n’est pas la seule à avoir été prise de court pas la tempête. « J’ai entendu qu’il y avait eu des incidents un peu partout, c’est vrai ? » Elle se re-installe dans le fond de son lit dès qu’il se défait de ses bras. Elle observe Nathan et lui sourit avant de répondre « Je ne sais pas, je me suis réveillée il y’a une heure. Mais le personnel de l’hôpital semble débordé » Elle affirme que ce qu’elle a vu, le reste, elle le verra sûrement aux infos. Plus tard. « Et toi ? On s’inquiétait tous les deux, tu étais où ? » |
| | | | (#)Lun 24 Oct 2016 - 20:16 | |
| Lene est là, présente et bel et bien vivante. Elle n'est pas au mieux de sa forme, mais elle est en vie et c'est tout ce qui importe pour moi. Même si je n’aie aucun moyen d'aller la prendre dans mes bras, je me rassure en lui prenant la main. Avec ce simple contact physique je réalise réellement que la tempête est derrière nous. Bien que je ne pense pas que le plus dur soit passer. Au contraire, je crois qu'il reste à venir. Mais pour le moment ça m'est un peu égal. Je resserre la main de Lene dans la mienne, alors qu'elle tente de me rassurer en me disant que Myrddin est sans doute entrain de nous chercher. J'hoche doucement la tête, essayant tant bien que mal de me convaincre de cette idée. « Je … j'espère» soufflais-je « Il devait travailler un peu plus tard puis ensuite rejoindre Thomas chez nous. » je me passe une main dans les cheveux et grimace un peu. « Il doit sûrement y être. Il-...»
Je n'en dis pas d'avantage car la porte de notre chambre s'ouvre. Sur Myrddin. Et là, le soulagement est énorme. Dans un hoquet de sanglot je plaque une main sur ma bouche. « Myr ...» soufflais-je alors que celui-ci accélère le pas et vient me prendre dans ses bras. Alors que je resserre mon étreinte, mes larmes, elles, commencent à couler sur mes joues et mon corps est secoué de sanglots. Mais des pleurs de joie et de soulagement, la pression et l'inquiétude étant retombée d'un coup. Sans doute que mon meilleur ami le comprend, ça, car il fait durer l'étreinte encore plusieurs instants et j'avoue que je n'ai vraiment pas envie de le lâcher.
Mais il fini par partir, se reculant et se tournant vers Lene. Je les observe s'étreindre, grimace lorsque ma meilleure amie annonce que ses côtes sont touchée puis relève le regard sur mon frère de cœur en m'essuyant les larmes. Son regard passant de Lene à moi, il nous dit avoir entendu qu'il y a eu de nombreux incidents un peu partout. J'hoche doucement la tête mais laisse la jeune femme répondre. Elle ne sait pas, elle s'est réveille il y a une heure. «Le cinépark a été inondé » répondais-je, ayant, moi, tous mes souvenirs intact. «La rivière qui passe à côté est sortie brusquement de son lit et à tout emporter sur son passage. Dont moi et mon fauteuil » j'hausse les épaules « C'est grâce à deux personnes que je ne me suis pas noyer complètement » je déglutis et m'installe au bord du lit avant de poser mon regard sur Myrddin « Et toi ? T'étais où ? Tu … t'as réussi à joindre Thomas ?» je l'observe et pince légèrement les lèvres «Il va bien … ? » je l'espère sincèrement. |
| | | | (#)Sam 5 Nov 2016 - 17:23 | |
| YOU AND I ARE MORE THAN FRIENDS. — — LENE & MYRDDIN & NATHAN Les retrouver tous les deux, en même temps, dépasse mes espérances les plus folles et me plonge dans un état de joie immense. Infiniment soulagé (si ce n’est pour l’ombre de Thomas qui plane...), je me précipite sur Nathan pour le prendre dans mes bras en un câlin aussi bénéfique pour lui que pour moi. Suite à de telles péripéties, il doit être au bord du précipice, je n’ose pas imaginer son état nerveux, moi qui suis pourtant sensible... Ses sanglots me font automatiquement resserrer mon étreinte, n’écoutant pas mon torse douloureux. Et je sens ses larmes mouiller mon t-shirt. Je souris légèrement, lui caressant les cheveux. Je maintiens le contact jusqu’à ce que je perçoive que Nathan en a eu assez – pour le moment, le connaissant – puis je me tourne vers Lene et ne m’embarrasse pas de notion telle que l’espace vitale. Je l’aurais serrée dans mes bras qu’elle le veuille ou non de toute façon.
Ma meilleure amie pleure de joie, chose unique en son genre chez elle. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé pour elle, mais je compte bien être là pour la soutenir. Elle a l’air d’avoir été bien secouée la pauvre. Elle mérite donc son câlin. Elle m’accueille littéralement à bras ouverts et me prévient d’y aller doucement en raison de ses côtes. J’y vais donc avec plus de douceur que pour mon câlin d’homme viril et larmoyant avec Nathan.
— Ca tombe bien moi aussi je crois, lançais-je avec un petit sourire, en réponse à son avertissement pour ses côtes.
Notre dernière étreinte remonte à assez loin quand même... Lene laisse échapper quelques larmes, et je ne résiste pas à l’envie de l’embrasser sur le front en le remarquant. Une façon silencieuse de lui dire que tout va bien à présent, que le plus effroyable est derrière nous, et que je suis heureux de la revoir. Bien que d’autres circonstances auraient été préférables. Alors que je lui demande tendrement comme elle se porte, elle me fait comprendre de rester encore contre elle, en me répondant qu’à présent elle va mieux. Je passe ma main dans son dos calmement. Lorsque nous nous séparons, je demande aux deux s’ils savent ce qu’il s’est passé ailleurs en ville. Les rumeurs sont assez horrifiantes pour certaines, bien qu’il pense que cet immense accident de la route qu’il a vécu est sans aucun doute dans le top 3.
Lene explique s’être réveillée il y à peine une heure, et ne pas savoir grand-chose. Mais elle marque un point en soulignant l’état d’effervescence de l’hôpital. J’hoche simplement la tête quand Nathan prend la parole. Le cinépark où il se trouvait a été inondé par la proche rivière, brusquement, et qu’il a failli se faire emporter. Visiblement son fauteuil ne s’en est pas sorti, et lui-même n’a échappé qu’à la noyade que grâce à deux personnes qui lui sont venues en aide.
— Nom de dieu... soufflais-je, ne mâchant pas mes mots, comme à mon habitude. Je vais m’assoir à côté de Nathan, au bord de lit, alors qu’ils me demandent tous les deux où j’étais. Nathan développe plus sur Thomas, et l’inquiétude s’empare à nouveau de moi. J’ai pas encore réussi à l’avoir, normalement y’a pas de raison, il était à l’appartement avec les enfants, ils devaient déjà être rentrés à l’heure de la tempête... dis-je, autant pour me rassurer qu’autre chose. J’ai été retenu au taff, j’ai pris un taxi pour rentrer, et sur l’autoroute, un pylône est tombé à cause de vent, de la tempête, je ne sais pas trop comment. Y’a eu un immense carambolage, je sais pas combien on était de voitures... J’ai rien eu de grave, des bleus, des côtes touchées, des trucs comme ça.
Je me passe une main dans les cheveux, baissant les yeux au sol. Après coup, en repensant réellement à tout ça, je prends conscience de pleins de choses qui ne m’avaient pas frappé alors.
— J’ai aidé jusqu’à l’arrivée des secours mais.. putain... y’a eu des... le chauffeur du taxi de Liv’ est mort sur le coup, c’était pas le seul... Je me reprends en regardant Nathan. Liviana s’en est sortie d’ailleurs, et d’autres aussi... Je soupire doucement. C’est tellement bizarre maintenant, non ? demandais-je en regardant mes deux meilleurs amis. J’arrive pas à.. j’ai l’impression de rien ressentir, juste l’horreur, c’est... Par contre j’ai pas envie d’allumer les infos.
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| | | | (#)Mar 8 Nov 2016 - 1:27 | |
| Elle n’a même pas le temps d’avoir à chercher des paroles rassurantes pour que Nathan ne s’inquiète pas que Myrddin fait déjà irruption dans la pièce arrachant aux deux alités plusieurs soupirs de soulagement. Pour Lene, c’est rassurant de savoir qu’ils sont tous les deux là avec elle, et qu’ils sont en vie et quand même un peu soucieux de son état. Elle est rassurée de ne pas être seule, et d’avoir eu autant peur de l’être fait qu’elle ne voudrait pour rien au monde les laisser partir et se permet – pour probablement la première fois de leur vie – des étreintes et d’être affectueuse un peu. Jusqu’à prendre Myrddin dans ses bras et pleurer de joie. Rien que pleurer déjà, c’est quelque chose que la Adams n’avait jamais fait en public. « Ça tombe bien moi aussi je crois. » lui répond t-il quand elle lui demande de ne pas la serrer trop fort, ce qui sur le coup fait rire nerveusement Lene et lui fait penser qu’il n’a probablement pas encore vu de médecin. Hors là, elle rechigne un peu à l’envoyer en chercher un. Elle voudrait un peu de temps encore. Très vite, Myr commence à poser des questions, elle aussi. Qu’est ce qui leur est arrivé ? Qu’est ce qui est arrivé d’autre pour que l’hôpital soit autant en effervescence ? Elle ne peut s’empêcher de penser que d’autres personnes ont subi le même sort que ce vendeur qui était avec elle sous la roue. Mort. Elle tente de le reculer très loin dans ses pensées. Elle explique rapidement qu’elle ne sait rien et même ce qui lui est arrivé est encore un peu flou dans sa mémoire. Elle ne dit rien, et coute attentivement Nathan lorsqu’il prend la parole. «Le cinépark a été inondé » dit-il, calmement. «La rivière qui passe à côté est sortie brusquement de son lit et à tout emporter sur son passage. Dont moi et mon fauteuil » Ce qui est bête à penser sur le moment, c’est qu’elle aurait aimé là avec sa planche de surf. Mais très vite une grimace vient à se placer sur son visage rien que d’imaginer le pauvre Nathan. « C'est grâce à deux personnes que je ne me suis pas noyer complètement » Elle lève les yeux au ciel, lâchant comme commentaire. « Nom de dieu... » « C’est quand même délirant la vitesse à laquelle les choses sont arrivées. » En y pensant, même si elle l’avait senti venir, c’était tout de même trop rapide pour préssentir la gravité. « Et toi ? T'étais où ? Tu … t'as réussi à joindre Thomas ?» demande t-il à Myrddin, «Il va bien … ? » « J’ai pas encore réussi à l’avoir, normalement y’a pas de raison, il était à l’appartement avec les enfants, ils devaient déjà être rentrés à l’heure de la tempête... » explique t’il tandi que Lene reste silencieuse et attentive. « J’ai été retenu au taff, j’ai pris un taxi pour rentrer, et sur l’autoroute, un pylône est tombé à cause de vent, de la tempête, je ne sais pas trop comment. Y’a eu un immense carambolage, je sais pas combien on était de voitures... J’ai rien eu de grave, des bleus, des côtes touchées, des trucs comme ça. » « Mais, tu as vu un médecin » demande t-elle enfin, tout de même inquiète que ça ne soit pas le cas. Après tout, elle aussi ne semblait avoir de grave quand on l’a sorti de la nacelle, et pourtant … « tu iras hein ? » ajoute t-elle avant de le laisser reprendre son récit. « J’ai aidé jusqu’à l’arrivée des secours mais.. putain... y’a eu des... le chauffeur du taxi de Liv’ est mort sur le coup, c’était pas le seul... » Là, elle tremble. Cette image de mort ne repartant pas. « Liviana s’en est sortie d’ailleurs, et d’autres aussi.. » Lene pense, avant que la question de Myr ne la fasse revenir à la surface. « C’est tellement bizarre maintenant, non ? » Elle acquiesce. « Oui, je pense qu’il faudra du temps pour réaliser. C’était trop rapide, j’ai l’impression qu’une soirée de ma vie vient de m’être enlevée comme si j’avais trop bu et que j’étais pas sûre de me rappeler la vérité. » dit-elle en s’disant que la métaphore n’est pas la plus adaptée. « J’arrive pas à.. j’ai l’impression de rien ressentir, juste l’horreur, c’est... Par contre j’ai pas envie d’allumer les infos. » Elle saisit la main de son ami, pour la calmer un peu. « T’en fais pas, on est pas obligé d’allumer la télé tout d’suite. On aura juste le droit à de la curiosité malsaine. Tu as ton téléphone avec toi ? » demande t-elle, elle reprend vite avant que la question ne paraisse incongru. « Attend d’avoir des nouvelles avant d’allumer la télé autrement tu vas plus t’inquiéter. » |
| | | | (#)Jeu 10 Nov 2016 - 7:10 | |
| Maintenant que nous sommes tous les trois réunis, ça ne peut qu'aller mieux, non ? Je ne veux pas penser au futur. Je veux simplement apprécier encore quelques instants le fait que nous soyons tous les trois ici, en vie. Pas totalement indemne, mais au moins nous sommes vivant. N'est-ce pas là le plus important ? Si, sans aucun doute. Je profite de la longue étreinte de mon meilleur ami pour me rassurer un peu plus. C'est dans ces moment là que je me rends réellement compte que Myrddin est une éponge à émotion. Je crois qu'il n'y a que lui qui parvient à me rassurer avec de simple gestes. Lene, elle, est y arrive plus par la parole. Enfin peu importe aussi. Je m'installe sur le bord du lit, ignorant totalement le fait que je sois en blouse d'hôpital.
Tandis que Myrddin va enlacer Lene, je regarde si je ne trouves pas mes affaires quelques part. Mon regard tombe assez rapidement sur un sachet poser sur la chaise de l'autre côté de la pièce. Je grimace, me disant que si j'avais un fauteuil roulant je me serrais rapidement hisser dedans pour au moins accrocher mes affaires pour qu'elle sèche correctement. Mais je suis vite sortie de mes pensées par Myrddin qui demande ce qui est arrivé. Lene ne se rappelant plus de ce qui lui est arrivé, je m'empresse de leur expliquer ce qui s'est passé au ciné park. Pas très glorieux, et tout les deux semblent vraiment horrifier. Ouais, je pense que j'aurais pu mourir ce soir. Mais ce n'est pas le cas.
C'est avec un sourire que je tente de les rassurer alors que je demande à mon meilleur ami s'il a des nouvelles de Thomas. La réponse est négative et j'hoche doucement la tête, quelque peu rassuré toutefois de savoir que normalement il devrait être à l'appartement. Je lance un coup d’œil à Lene lorsque Myrddin annonce qu'il n'arrive pas à ressentir quoique ce soit et qu'il ne veut pas allumer la télé. Lene le rassure en lui disant qu'il n'est pas obligé et je confirme ses paroles en hochant vivement la tête. « Moi non plus je n'ai pas envie de voir ce qui s'est passé» je pince les lèvres puis hausse les épaules « Mais ça va aller» reprenais-je en déviant le regard avant de me passer une mains sur le visage et me masser un peu le front, mon mal de tête refaisant surface. « Je vais devoir m'arranger avec l'assurance pour un nouveau fauteuil. J'ose même pas imaginer combien de temps ça va durer» dis-je doucement, pour moi. Je soupire et me passe la main dans mes cheveux « Mais je m'en occuperais demain. Ou après demain. On verra bien» reprenais-je, plus pour moi qu'autre chose avant de me redresser « Bref.» je souris doucement et regarde Myrddin puis Lene « Tu sais combien de temps t'es obligé de rester ici ?» demandais-je, ne voulant pas que le silence ne s'installe car je sais qu'il ne sera que très peu soutenable. |
| | | | (#)Sam 12 Nov 2016 - 22:23 | |
| YOU AND I ARE MORE THAN FRIENDS. — — LENE & MYRDDIN & NATHAN C’est tellement important de se retrouver avec des gens qui nous sont proches après les catastrophes causées par la tempête. On ne trouve de réel soutien qu’auprès de ces personnes qui comptent pour nous, que ce soit pour se rassurer, ou aborder un deuil... Dieu soit loué, dans notre cas, nous n’avons pas à déplorer de morts dans notre cercle proche. Je ne dirais pas « pour l’instant », car j’espère plus que tout que nos seules pensées à venir seront vouées à nous remettre physiquement et psychologiquement de ce drame. Nous sommes tous les trois dans cette chambre d’hôpital, et c’est tout ce qui compte pour le moment. Nous nous étreignons, laissant libre cours à notre besoin de se sentir vivant et entouré. Même Lene. Que Nathan pleure de joie est presque naturel, le contraire aurait été étonnant, mais que ma meilleure amie verse aussi quelques larmes montre bien l’état dans lequel elle se trouve.
J’arrive à la faire rire, bien que nerveusement, en lui disant que j’ai, tout comme elle, quelques côtes en mauvais état. Je n’ai pas pris le temps de savoir ce qui clochait chez moi avant de sortir de ma chambre. La priorité était de trouver Nathan, d’avoir des nouvelles. Et je suis capable de tenir debout, ça me suffit. Après avoir étreint ma chère Lene, je cherche à en savoir plus sur les évènements de la nuit. La jeune femme n’a guère de souvenirs précis, et ne sait rien d’autre, et Nathan raconte son expérience au cinépark, inondé. Je suis un peu sous le choc d’apprendre que mon meilleur ami aurait pu mourir noyé, et Lene s’étonne de la rapidité de la tragédie ; tout le monde a été pris de court par cette tempête, qui pourtant s’annonçait violente. Nathan s’enquiert de nouvelles sur Thomas que je ne possède pas. M’asseyant à ses côtés, j’avoue ne pas avoir réussi à le contacter, mais le rassure – et me rassure aussi – en précisant qu’il devait rester à l’appartement de toute façon.
— On m’a examiné oui, mais j’irais en voir un, promis, répondis-je à Lene s’inquiète de savoir si j’ai vu un médecin.
Puis je reprends mon histoire. La jeune femme comprend ce que je veux dire, par rapport à mon ressenti de la soirée. Je ne sais pas ce qui est le pire, ne pas se souvenir de la soirée, ou s’en souvenir. Pour une fois, je suis fâché contre ma mémoire d’être pour une fois précise, oublier quelque détail de tout ça ne m’aurait pas déplu. Mais l’atrocité de l’évènement a tout simplement marqué au fer rouge dans mon esprit la scène de l’accident. Lene est dans le flou, et n’arrive pas non plus à réaliser. Elle se saisit de ma main pour me rassurer, ses mots m’apaisent aussi. Je resserre mes doigts tremblant autour de siens, touché par son geste. J’acquiesce lorsqu’elle me demande si j’ai mon portable, puis fait remarquer que le plus judicieux serait d’attendre d’avoir des nouvelles directement des personnes. La télé ne sera qu’à la recherche de scoops, ne montrera que la pleine horreur de la nuit dernière, sera plus sensationnaliste qu’autre chose. Nathan y va de son petit grain de sel. Il veut aussi se tenir à l’écart des infos, mais au final, il pense que ça ira. Et il a raison ; il faudra du temps, mais on s’en remettra, on sera assez fort.
— Merci vous deux, murmurais-je avec un léger sourire.
Nath’ s’étend un peu sur son fauteuil, et des problèmes que va entrainer sa perte. Je ne m’occupe guère de ses paroles, car mon portable vient de vibrer dans ma poche, pour la toute première fois depuis des heures. Je le sors, et pousse un fort soupir de soulagement, toute tension s’envolant de mes épaules pendant quelques secondes. J’ai un frisson en me passant une main sur le visage.
— C’est Thomas, il va bien, les enfants aussi, dieu soit loué, soufflais-je doucement, alors que Nathan a posé une question que je n’ai pas entendu. Je relève le regard vers lui, arquant un sourcil, tandis que Lene répond, me faisant un peu comprendre la question. J’en profite pour envoyer une réponse à Thomas, lui disant que je n’ai rien de trop grave et lui promettant de le tenir au courant. Je- moi je sais pas combien de temps je vais rester à l’hosto, j’ai rien à la tête, et le reste n’est pas grave, et je pense qu’ils auront besoin de place pour les blessés graves. Donc... J’hausse les épaules. Je suppose que toi et moi Nathan, on sera pas coincé ici longtemps.
Je ne sais pas quoi rajouter d’autre, je ne sais pas de quoi parler... Mais le silence est perturbant.
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| | | | (#)Mer 30 Nov 2016 - 19:49 | |
| Le sujet est sur toutes les lèvres et le même état d’esprit est partagé entre les trois jeunes gens de la bande. Est-ce que c’est bien arrivé ? Comment va chacun ? A-t-on des nouvelles d’un tel ? Des questions que toute la ville doit se poser à cet instant. Enfin, Lene, pas vraiment. Vu que le peu de personne qu’elle qualifierait de proche d’elle est déjà dans la pièce, ça lui épargne bien des sentiments. Ce n’est pas pour autant qu’elle souhaite découvrir à la télévision l’étendu des dégâts. Elle sait déjà ce qui lui est arrivée à elle, à Myr et à Nathan, c’est suffisant pour la nuit. « Moi non plus je n'ai pas envie de voir ce qui s'est passé» Et elle est bien contente dès que tout le monde s’accorde sur ce sujet. « Mais ça va aller» Nathan tente de rassurer Myr, Lene n’ajoute rien. Elle n’a jamais été très bonne à ça et elle sait que rien de ce qu’elle dira n’aura autant d’effet que les mots de Nathan. « Merci vous deux, » répond Myr, bien que à part offrir un sourire compatissant, Lene n’a pas fait grand-chose. Nathan finit tout de même pas changer de sujet. C’est vrai que cette histoire de fauteuil, ça fait chier. Elle regrette pas mal de pas être assez en état pour courir après l’infirmer de tout à l’heure, qui a totalement ignoré la requête du garçon. « Je vais devoir m'arranger avec l'assurance pour un nouveau fauteuil. J'ose même pas imaginer combien de temps ça va durer» Elle ne s’en rend pas compte non plus. « Mais je m'en occuperais demain. Ou après demain. On verra bien» « Ne procrastine pas trop quand même. » lui dit-elle en sachant pertinemment qu’il va rapidement en avoir assez de ne pas pouvoir se déplacer comme bon lui semble. « Mais Myr, peut-être que tu peux demander en bas si l’hôpital peut lui en fournir un ? On a demandé à un infirmier, mais il avait pas l’air chaud à nous écouter. Myr ? Myyr ? » insiste t-elle avant de le voir sortir de ses pensées et annoncer « C’est Thomas, il va bien, les enfants aussi, dieu soit loué, » « Bon bah tant mieux ! Peut-être que les choses ne sont pas aussi chaotique qu’elles en ont l’air. » dit-elle pour être rassurante en sachant pertinemment que non, des gens sont réellement mort et statistiquement, un proche en fait partie. « Tu sais combien de temps t'es obligé de rester ici ?» demande Nathan, évitant au silence de s’installer. « Je- moi je sais pas combien de temps je vais rester à l’hosto, j’ai rien à la tête, et le reste n’est pas grave, et je pense qu’ils auront besoin de place pour les blessés graves. Donc... Je suppose que toi et moi Nathan, on sera pas coincé ici longtemps.» dit-il, tandis que Lene devrait peut être les prévenir qu’elle ne sera pas que de passage ici. « Moi, ils ont parlé de me garder quelques semaines. J’ai les cotes en miette et je dois bouger le moins possible doonc, je reste. Puis, j’ai quelques examens à faire, une fois que l’ambiance sera calme ici. Est-ce que vous pourrez vous occuper de Patacroute ? » Son chien, en l’occurrence. « D’ailleurs, j’dis ça comme ça mais, vu que j’ai pas le droit de bouger et que toi Nathan t’as pas de fauteuil, faudra qu’on trouve une solution car je ne vois qu’un seul bassin dans cette pièce. » |
| | | | (#)Jeu 1 Déc 2016 - 11:50 | |
| Lorsque je parle, c'est plus pour moi qu'autre chose. J'essaie de mettre les choses au clair, mais mon cerveau refuse de fonctionner correctement. Je décide donc finalement que je m'occuperais des choses moins importante plus tard. Quoique le fauteuil est tout de même quelque chose de très important pour moi. Enfin, on verra. Peut-être que l'infirmier me le rapportera assez rapidement quand même. En entendant mes paroles, Lene, interpelle Myrddin pour lui demandé s'il ne lui serait pas possible d'aller m'en chercher un. Je tourne un regard presque paniqué vers mon meilleur ami. Je ne veux pas qu'il parte moi ! Il vient d'arriver. Et s'il n'était plus autorisé à revenir après ? Mais mon meilleur ami semble captivé par son portable. Je baisse le regard vers l'appareille et mon cœur rate un battement en voyant le nom de Thomas sur l'écran. Je croise le regard emplie de soulagement de Myrddin qui me dit que son amant et ses enfants vont bien.
Je souris sincèrement et pose une main sur l'épaule de mon frère de cœur «C'est génial. Vraiment génial !» dis-je en hochant la tête. Je reprends ensuite mon sérieux et demande à mes amies combien de temps ils pensent qu'ils vont devoir rester ici. Myrddin pense que nous deux nous ne resteront pas longtemps, un jour voire deux grand maximum. Lene, par contre, a de plus mauvaises nouvelles. Pour elle se sera sûrement une affaires de quelques semaines. D'ailleurs, elle nous demande si on pourrait s'occuper de Patacroute, son chien. Je n'hésite pas longtemps avant d'hocher la tête «Oui oui, bien sûr, évidement » assurais-je. Il est mignon ce chien, et même si je ne pourrais peut-être pas aller le promener, je trouverais une autre solution. Par la suite, Lene fait remarquer qu'il n'y a qu'un seul bassin dans la pièce. Je me redresse et regarde autour de moi, soupirant doucement en voyant qu'elle a effectivement raison. Je secoue la tête en soupirant « hors de question que j'aille sur le bassin, moi» dis-je « j'suis pas blessé, j'ai le droit de bouger. J'peux juste pas marcher, c'est tout. » je regarde vers la porte et secoue la tête. |
| | | | (#)Ven 9 Déc 2016 - 22:49 | |
| YOU AND I ARE MORE THAN FRIENDS. — — LENE & MYRDDIN & NATHAN Nous ne sommes pas prêts pour la réalité, dont nous avons pourtant une grande conscience. Tous les trois, nous avons été touchés de très près par la tempête de la nuit, néanmoins nous voulons quand même rester éloignés des nouvelles... Pour le moment. Besoin d’une bulle, de calme, d’un semblant de sécurité après le danger de la catastrophe. Je ne pense pas encore à toutes les personnes que je connais ici, les plus importantes vont bien, j’en suis fort soulagé. Nathan me rassure, comme il sait le faire. Le sourire de Lene me fait aussi du bien. Ils sont là tous les deux, c’est merveilleux. Je sais que d’autres n’ont pas cette chance.
Nathan parle de sujet plus trivial, pour penser à autre chose je parie, pour oublier un peu. Je tente moi-même de ne aps me repasser une énième fois les images de l’accident, et mon téléphone vibre à ce moment-là. Miraculeusement. C’est un court sms de Thomas, m’informant qu’ils vont tous bien. Je soupir de soulagement. Le dernier sur mes épaules s’envole. J’en fais part à Nathan, qui s’inquiétait un peu plus tôt. Mais perdu dans mes pensées, j’ai loupé quelques questions. C’est Lene qui m’a ramené à la réalité et, après avoir parlé de Thomas, c’est vers elle que je me tourne.
— J’irais voir ouais, y’aura bien quelqu’un, un peu plus tard.
Je m’engage à aller chercher un fauteuil pour Nathan, mais ça attendra un peu quand même. J’ai loupé son regard paniqué à l’idée de me voir partir tout de suite, mais nous sommes sur la même longueur d’onde ; je ne les quitterais pas maintenant, pas après les avoir retrouvés vivants. Il est lui aussi sincèrement soulagé d’apprendre que mon amour va bien. Ma meilleure amie se réjouit aussi pour Thomas et les enfants. C’est au tour de Nath’ de demander quand est-ce que nous sortirons. Le silence est ainsi esquivé. Je réponds après quelques secondes de réflexion. Je ne sais pas ce qu’en pense les médecins, mais je parie que je ne resterais pas longtemps. Ils doivent avoir besoin de place et je n’ai rien qui ne nécessite de la surveillance. Je suppose qu’il en sera de même pour Nathan, il ne lui manque qu’un fauteuil. Lene en revanche, nous explique qu’elle a entendu qu’on allait la garder, jusqu’à quelques semaines, puisqu’elle ne doit pas bouger beaucoup et qui lui reste des examens à passer.
Elle nous demande de nous occuper de son chien, répondant au doux nom de Patacroute. Ça ne manque pas de me faire rire légèrement, comme à chaque que j’entends ce nom qui, étonnamment, va très bien au chien de Lene. Nathan accepte bien évidemment, et je fais de même. Pas question de laisser ce pauvre chien à des étrangers, encore moins tout seul.
— Nous nous débrouillerons avec Nathan, y aura aucun soucis.
Ils parlent ensuite de bassin, du fait qu’il n’y en a qu’un pour deux, que Lene n’a pas le droit de bouger et que Nathan est sans fauteuil... Ce dernier d’ailleurs fait bien remarquer qu’il n’a pas besoin du bassin, il lui suffit d’aide pour marcher mais ça ira pour lui. Je les regarde à tour de rôle. Je veux bien aider, mais il y a quelques limites. Pas de soucis pour donner à coup de main à Nathan pour marcher, en revanche pour le reste...
— Désolé, mais pas question que je vous aide avec ça, vous vous débrouillez. Sauf extrême urgence. Les infirmières sont là.
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| | | | (#)Ven 30 Déc 2016 - 0:07 | |
| Elle tente de ne pas trop brouiller du noir en pensant à la tempête et ses conséquences. De plus, la conversation tourne très vite quand Nathan aborde son problème de fauteuil. Consciente que le manque de mobilité puisse être un gros problème pour Nathan, elle ne manque d’interpeller Myr, qui semble être l’unique personne du trio apte à le faire. En temps normal, elle aurait déjà eu la peau des fesses de l’infirmier dans les mains, mais là, c’est difficile pour elle de rester éveillée et de garder un semblant de lucidité. Myr n’écoute pas. Elle reste certain qu’il a entendu alors elle ne relance pas le sujet, de tout manière, il a de lui-même conscience de l’issu du problème. « J’irais voir ouais, y’aura bien quelqu’un, un peu plus tard. » lui assure t-il avant de changer complètement de sujet après avoir reçu un message de son copain. «C'est génial. Vraiment génial !» commente Nathan tandis que Lene se contente de sourire sincèrement à l’annonce. Les minutes passent et la fatigue commence à réellement se faire ressentir. Plutôt que de faire traîner les choses, elle profite que Nathan lui pose une question sur son hospitalisation pour leur demander de s’occuper de son chien. Elle n’est pas prête à sortir et la pauvre bête doit être déjà pas mal secoué avec la tempête. Elle n’ose même pas pensé à l’état de sa maison. «Oui oui, bien sûr, évidement » « Nous nous débrouillerons avec Nathan, y aura aucun soucis. » Un poids en moins sur sa conscience, elle sait qu’elle peut leur faire confiance et que son animal de compagnie ne risque pas de se sentir trop seul en son absence. « Merci beaucoup les garçons, je sais pas que ce que j’aurais fait sans vous. Je sais même pas s’il va bien. » dit-elle en imaginant un peu le pire. Au final, elle compatis beaucoup avec l’inquiétude qui habitait Myrddin quelques instants plus tôt. Elle souffle, faisant un point rapide sur la situation. Un bref coup d’œil sur la pièce lui donne quand même l’envie de blaguer un peu pour détendre les mines déconfites de ses deux amis. La réaction de Nathan n’est pas à attendre et la ferait mourir de rire si ça n’avait pas été aussi douloureux pour elle que de ricaner. « hors de question que j'aille sur le bassin, moi» dit-il « j'suis pas blessé, j'ai le droit de bouger. J'peux juste pas marcher, c'est tout. » Un grand sourire se trace sur le visage de Lene, au moins, elle pourra emmener ça dans la tombe. « Désolé, mais pas question que je vous aide avec ça, vous vous débrouillez. Sauf extrême urgence. Les infirmières sont là. » ajoute Myrddin, ce qui ne l’arrête pas de rire intèrieurement. « Vous êtes drôles tous les deux. Je plaisantais juste, faut relativiser. » conseille t-elle un peu trop détendue. « Par contre, je pense vous fausser compagnie, l’opération m’a crevée. Je vais me rendormir. » dit-elle avant de retendre le bras vers Nathan en signe de bonne nuit. Le sommeil ne se fait pas attendre, parce qu’aussitôt ses yeux fermés. Tout disparait dans la pièce. |
| | | | | | | | you and I are more than friends. We're like a really small gang • Myrddin & Lene |
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