es médecins avaient été formels. Un mois de repos le plus complet, sans utiliser sa jambe. Autrement dit, une condamnation à mort pour la jeune femme qui, dans l’incapacité de travailler ne sait même pas comment elle va occuper tout le temps libre mis à disposition. Jamais Cora n’a eu autant de temps pour ne rien faire. Et le pire dans ton ça, c’est qu’il faut appeler son agent, et autres personnes avec qui elles a des rendez-vous dans les prochaines semaines. Il faudra même suspendre le tournage, ce qui inquiète le plus la jeune femme car elle n’aime pas mettre d’autres personnes en retard, qu’on lui fera bien sentir le coût de ce report et que tout ça est de sa faute, quelle idée aussi de partir parader comme un zombie dans les cimetières le soir d’halloween, surtout quand on annonce une tempête. Elle souffle contre elle-même. L’infirmière vient tout juste de terminer de plâtrer sa jambe et elle ne peut même pas téléphoner pour commencer à annoncer la mauvaise nouvelle parce que son téléphone est hors d’usage. A se demander ce qu’elle a bien pu faire dans une autre vite pour avoir un karma comme celui-ci. Elle parvient néanmoins à décrocher un téléphone, celui de l’hôpital, le temps qu’une infirmière revienne avec des béquilles. Elle appelle à la maison, espérant qu’Eireen ne se soit pas inquiétée outre mesure qu’elle ne soit pas rentrée. Il faut tout d’même qu’elle prévienne sa colocataire. Ce mois-ci n’aura jamais été autant chargé de visite par les deux femmes. Le téléphone sonne, une voix répond. « Hey ! C’est Cora, je t’appelle pour te prévenir que mon téléphone est mort, mais je rentre à la maison là. Je t’expliquerais. » Elle reste évasive. Elle ne veut pas d’une longue tirade au téléphone. « Cora ! C’est pour ça que tu n’as pas reçu tous mes messages hier. Bob est à l’hôpital. A St Vincent. Il a pris le toit du centre commercial sur la tête, il m'a sauvé la vie. » Son sang ne fait qu’un tour. L’hôpital, elle y est déjà. Il faut qu'elle le trouve « Okay, j’te rappelle alors. » dit-elle avant de demander directement à l’infirmière devant elle. « Un Mr Thomas, Bob. Vous l’avez chez vous ? » L’infirmière cherche. Cora se sent un peu soulagée de voir qu’elle veut bien la renseigner. La tempête a ramené des tas de patients et elle devrait quitter les lieux pour apporter plus de tranquillité. « Il est au quatrième, chambre 182. Ils l’ont suturé ce matin. » donne t-elle pour toute information tandis que l’autre infirmière amène enfin des béquilles à Cora et l’informe. « Il y’a beaucoup de journaliste en bas venus pour vous. Vous préférez que l’on vous évacue par l’entrée des pompiers ? » C’est gentil. Le visage de Cora s’adoucit, au moins pour lui répondre. « Je vais rester encore un peu. J’ai appris qu’un de mes amis est ici. » explique t-elle avant de se mettre en route vers l’ascenseur.
Quatrième étage. Chambre 182. Elle frappe et n’obtient pas de réponse. Elle entre quand même, en s’disant qu’elle n’a rien à perdre pour le faire. Elle ne peut s’empêcher de ce dire qu’elle a une dégaine pas possible avec son plâtre, ses vêtements sales de la veille et son pantalon découpé. Si elle voulait faire dans la glamour ou paraître à son avantage, c’est raté. Tant pis. Après quelque pas dans la pièce, elle aperçoit Bob, couché, n’arborant pas la meilleure mine qu’elle lui ait connu. Elle se dit qu’au moins il est en vie. Dès qu’il l’aperçoit, elle prend la parole. « Hey ! J’ai appris que t’étais là ! T’avais peur que je demande trop d’attention donc tu as décidé de te faire hospitaliser aussi ? » demande t-elle en riant avant de faire les quelques pas qui les séparent pour se laisser tomber dans un fauteuil à côté de lui. Ça la fait déjà chier de devoir marcher comme ça. « Tu vois, ça ne suffisait pas de quitter les Etats-Unis pour échapper aux tempêtes. » Ouais, elle plaisante. C’est ce qu’il faut.
WILDBIRD
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La pire soirée de ma vie ! On dirait vraiment une très mauvaise blague… Se retrouver coincé sous un morceau de toit alors que je voulais juste faire des courses… Et comme si ça ne suffisait pas, il y a eu la barre de faire et l’incendie… Enfin bref, je n’ai toujours pas compris comment j’en suis sorti vivant et c’est uniquement grâce à Eireen et James. Les pauvres me faire sortir de là ce n’était pas une partie de plaisir, c’était même totalement l’inverse. Chaque pas me faisait l’effet de milles couteaux qui me transperce… C’est limite s’ils ne m’ont pas portés tout du long pour qu’on sorte de cette merd**. Mais on a fini par y arrivé et en chair et en os. Malheureusement sortir du centre n’était pas la seule épreuve, après ça il a fallu se rendre jusqu’à l’hôpital avec cette foutu tempête. Heureusement pour moi, j’ai eu de la chance dans mon malheur et nous sommes finalement arrivé à l’hôpital. Sans grand étonnement, avec ma plaie de vainqueur j’ai eu le plaisir de dépasser pas mal de monde dans la file d’attente (comme quoi les effusions de sang ça aide parfois).
Après ça tout a été très rapide, d’abord on m’a filé une bonne dose de calmant, on a contrôlé mes vaccins, mes allergies, mon taux de sang… Blah blah blah… Les médecins ont finalement décidé qu’il fallait suturer ma jolie plaie et refaire un meilleur bandage (non pas que celui d’Eireen ne convienne pas, mais il est temps de le changer). Une fois tout le travail terminé on m’a enfin laissé seul dans ma petite chambre. De temps en temps des infirmières, j’ai dû m’endormir deux trois fois. J’ai finis par me réveiller, enfin plutôt émerger. Impossible de mettre la main sur mon téléphone… C’est Vitto qui va pas être content, le pauvre, à la base j’étais juste parti faire de trois courses et me voilà à l’hôpital. Je ne sais même depuis quand je suis là et jusqu'à quand. J’espère qu’il ne s’inquiète pas trop et qu’il va bien. Dès que je retrouve ce foutu téléphone je lui passe un coup de fil direct mais pour l’instant il faut que je prenne des nouvelles de mes coéquipiers de shoping, en espérant que tout le monde va bien.
Je crois qu’une bonne journée s’est écoulée, on a désinfecté ma plaie et apporté 2 ou trois repas. J’ai dû dormir au moins 15 heures et pourtant je me sens toujours très lasse. On a retrouvé mon téléphone mais il est mort (déjà parce qu’il n’a plus de batterie et probablement aussi parce qu’il s’est pris un toit dans la gueule). Du coup je n’ai réussi à joindre personne. Enfin, je n’ai pas grand monde à prévenir mais le strict minimum m’aurait suffi. J’ai bien essayé de téléphoner à la maison, mais ça a sonné dans le vide, plusieurs fois. Peut être que la ligne a été coupé ou alors Vitto n’est tout simplement pas à la maison (j’espère qu’il ne lui ait rien arrivé.) Alors que je commençais à me faire des films pas possibles sur ce qu’il a pu arrivé à mes camarades. On toque à ma porte, pensant à une infirmière je ne réponds même pas. Je suis au bout de ma vie, je dois avoir un teint de mort vivant. La porte s’ouvre et une jeune femme entre dans ma chambre, je ne regarde pas tout de suite dans sa direction. Perdu dans ma lecture du journal, je guette les articles à la recherches d’informations sur mes amis. Si Cora a eu quelque chose ça doit surement être en première page non ?
Je finis par lever les yeux vers la porte. Je reste béat un instant ? Je crois bien que c’est Cora qui se tient là. Enfin, Une Cora avec une bien petite mine. Note à moi-même : Ne plus jamais croire les journaux ! Elle porte un plâtre plutôt imposant et une partie de ses vêtements sont déchirés. Je n’ai pas le temps de d’articuler quoi que ce soit : « Hey ! J’ai appris que t’étais là ! T’avais peur que je demande trop d’attention donc tu as décidé de te faire hospitaliser aussi ? » Je suis troublé mais je ris de bon cœur : « Et ouais, je te connais, je me suis dit que je pouvais pas te laisser seule dans ta douleur. » Cora s’avance et se pose sur le fauteuil à coté de mon lit « Tu vois, ça ne suffisait pas de quitter les Etats-Unis pour échapper aux tempêtes. » Effectivement, les tempêtes n’étaient pas calme en Amérique mais je n’avais jamais vécu ça de ma vie… « Je n’ai jamais terminé coincé sous un morceau de toit en Amérique… Mais je crois que c’est une expérience à vivre non ? Tu veux essayer la prochaine fois ? » Je rigole bien sûr, je ne souhaite ça à personne ! « Mais toi ? qu’est ce qui s’est passé ? J’ai rien vu dans le journal pour toi… Les paparazzis ont mal fait leur boulot ! » Ou alors je ne sais plus lire. Ce qui est fort probable vu la situation. Un infirmier finit par rentrer dans ma chambre, c’est l’heure de changer mon bandage et de prendre mon anti douleur. L’infirmier se rendant compte de la présence de Cora, il me propose de repasse plus tard. J’accepte la proposition mais décide de prendre mon anti douleur maintenant. La douleur ne s’est pas encore totalement réveillée autant en profiter pour l’assommer.
FICHE ET CODES PAR ILMARË
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Elle se dit rapidement avant d’entrer que la meilleure façon pour elle de supporter tout ça, c’est de ne pas trop prendre les choses au sérieux. Elle ne veut pas paraître inquiète auprès de Bob, ou bien même montrer combien elle est contrariée par ce qui lui arrive. Non, elle serait là, souriante et elle ne parlerait pas de son malheur. Après tout, ils sont tous les deux en bonne santé. C’est tout ce qui compte. Elle œuvre donc à mettre en pratique sa décision dès qu’elle pénètre dans la chambre de Bob et lance une première plaisanterie. Ça va être dur, mais elle sait jouer, elle ne devrait pas être inquiète. « Et ouais, je te connais, je me suis dit que je pouvais pas te laisser seule dans ta douleur. » répond t-il tandis qu’elle tente de gagner un fauteuil et s’assied misérablement dedans, es béquilles sont une première et ça se voit, elle n’arrive pas du tout à tenir en équilibre dessus. « Comme tu es charitable. » rétorque t-elle à moitié amusée. Elle est rassurée sur ce point, Bob semble quand même en forme et ce, malgré le toit qu’il a pris sur la tête. Ça enlève un poids à la jeune femme qui avait eu tout le temps de se faire des films pas possible entre les étages et sur tout l’chemin pour trouver sa chambre. Installée dans le fauteuil, la conversation reprend de plus belle. « Je n’ai jamais terminé coincé sous un morceau de toit en Amérique… Mais je crois que c’est une expérience à vivre non ? Tu veux essayer la prochaine fois ? » Cora affiche un regard réprobateur. Bien sûr que non, elle n’y rêverait pas. Elle n’a pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’il ajoute. « Mais toi ? qu’est ce qui s’est passé ? J’ai rien vu dans le journal pour toi… Les paparazzis ont mal fait leur boulot ! » Parlons en des paparazzi. Elle soupire rien qu’à leur évocation. « Parce qu’ils n’ont pas eu le temps de me voir. Je suis restée toute la nuit ici en attendant que les blessés les plus graves soient pris en charge, mais ne t’en fais pas, ils attendent en bas que je sorte. » explique t-elle en s’disant qu’elle ferait bien mieux de coucher là vu comme c’est parti. Elle n’aura même pas deux jambes pour fuir s’il le fallait. « Mais sinon, je suis juste tombée dans des escaliers. » Ils sont interrompu par l’arrivée d’un infirmier. Cora ne prend pas part à la conversation, mais quand elle voit Bob prendre son anti-douleur, elle s’inquiète quand même un peu. « j’espère que tu ne te transforme pas en légume dès que tu en prend un. » Elle observe Bob, foutant de plus en plus en l’air sa décision de ne pas être inquiète. « Ta tête, ça va au fait ? » Elle imagine que le toit a du lui faire quelque dommage en tombant.
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« Parce qu’ils n’ont pas eu le temps de me voir. Je suis restée toute la nuit ici en attendant que les blessés les plus graves soient pris en charge, mais ne t’en fais pas, ils attendent en bas que je sorte. » Je sourie vaguement quand Cora m’annonce que les paparazzis n’ont rien écrit car elle n’a pas encore mis le nez dehors. Je la comprends, dans ce genre de situation on a pas vraiment envie que des gens s’immisce dans notre vie privée et nos prennent en photos pour les placarder en première de tout les magasines people. Et ça me donne une bonne excuse pour lui conseiller de me tenir compagnie « Hmm, je vois. Et bien si tu as besoin d’un refuge tu es la bienvenue dans ma chambre. Je n’ai pas beaucoup de visite. » Ce que je comprends tout à fait, avec la tempête les gens ont mieux à faire que de me rendre visite. Je finis par demander à Cora ce qui lui ai arrivé (comme je n’ai pas réussi à avoir cette information dans les médias) « Mais sinon, je suis juste tombée dans des escaliers. » Je suis surpris qu’une chute dans les escaliers est causé autant de dégâts mais je n’ai pas le temps de relevé car une infirmière entre dans ma chambre. Pour ne pas nous interrompre elle propose de repasser plus tard mais me donne quand même ma petite dose d’antidouleur. Alors que je m’apprête à les avaler je vois bien le petit regard en coin que me lance Cora. Elle finit par reprendre la parole « j’espère que tu ne te transforme pas en légume dès que tu en prend un. » Je ris. Vu la dose de la chose ça m’étonnerai. C’est plus un produit homéopathique que de la drogue. « Non, loin de là ! Si déjà ça pouvait faire son job et m’endormir la jambe ça m’arrangerai. » L’infirmière qui m’a entendu propose de revoir la dose avec le médecin, proposition que je décline gentiment « Non merci, Cora n’a pas tord. Je préfère sentir une légère douleur et ne pas me transformer en légume. » L’infirmière hausse les épaules en signe d’acceptation et quitte la pièce. Une fois l’infirmière repartie à ces tâches Cora repris la parole « Ta tête, ça va au fait ? » Dans un premier temps je suis surpris qu’elle pause cette question. Je n’ai rien pris sur la tête et je n'ai pourtant aucun bandage. Puis je réalise que si elle est là c’est surement parce qu’elle a croisé Eireen et qu’elle a dû lui raconté notre petite aventure. « Oh, oui, ça va bien, je n’ai rien n’eu à la tête. Comme j’ai plongé sur Eireen pour la poussé de là où elle était, les débris du toit ne m’ont choppés qu’à partir de la taille. Sérieusement, je pense que si j’avais été un poil plus rapide on se serait épargnés par mal de galères… » Mais le principal c’est que nous nous en soyons sorti et que contrairement à ce certain James qui lui à bel est bien une bonne grosse bosse sur la tête, je sois indemne de ce coté là. Comme je n’ai pas encore eu la visite de Eireen je profite de la présence de Cora pour en prendre des nouvelles. « Je suppose que tu as croisé Eireen. Tu sais si elle va bien ? Elle semblait bien pâle quand on est arrivé à l’hôpital. » Enfin je dis ça mais j’avais perdu pas mal de sans et j’avais une douleur atroce dans la cuisse alors c’est peut être moi qui me suis fait des histoires. Je profite également pour demander à Cora si son entourage va bien. Ils me semble que son frère et sa sœur se trouvent à Brisbane, j’espère qu’il ne leur ai rien arrivé. Comme l’ambiance n’est pas ce qu’on peut qualifier de légère, je finis par changer de conversation. Je tente de formuler une phrase de façon à remercier Cora d’être passé me voir « En tout cas je m’ennuie comme un rat mort ici, heureusement que tu es passée. Je n’ai plus de téléphone et pas mon ordi sous la main… Tout ce que je peux faire c’est mater des feuilletons nuls sur cette petite télé tout pourrie. » Dès que je serais sorti d’ici, je ferai en sort que les hôpitaux aient de meilleures références cinématographiques parce qu’on ne peut pas continuer ainsi !
’être installée aussi confortablement et au chaud contraste énormément avec le soirée qu’elle vient de passer. Tout est calme autour d’elle et si Bob n’était pas dans son lit d’hôpital et sa jambe à elle dans un plâtre, elle pourrait presque croire que la tempête n’est pas vraiment arrivée. Seulement voilà, elle est blessée et coincée dans cet hôpital au moins jusqu’à ce qu’on trouve un moyen de la faire sortir sans la faire rencontrer tous les journalistes qui l’attendent en bas. Et bien sûr, permettre à une starlette de s’enfuir n’est pas du tout la priorité du personnel d’hôpital à ce moment, étant donné que les blessés continuent d’affluer. « Hmm, je vois. Et bien si tu as besoin d’un refuge tu es la bienvenue dans ma chambre. Je n’ai pas beaucoup de visite. » Elle se dit un court moment que l’invitation de Bob serait presque tendancieuse, avant de finalement commencer à rire en l’écoutant se plaindre de ses visites. « Bob, tu réalises que tu viens d’arriver ? Moi-même, je serais pas là si j’avais été prévenue que tu y étais. Tu auras des visites plus tard. » fait-elle remarquer en riant de façon assez moqueuse. « D’ailleurs, tu as besoin que je prévienne quelqu’un ? Ton oncle ou bien Byron ? » propose t-elle avant de se dire que, ce n’est peut-être pas la meilleure idée du siècle mais, elle a envie d’être serviable. Et puis, il faut quand même que ce petit monde soit au courant nan ? Elle enchaine en lui expliquant brièvement ce qui lui est arrivé à elle, en coupant bien sûr tout la partie cimetière, rats et inondation. Elle n’a pas tant envie d’en parler et maintenant qu’elle en est sortie, elle ne pense qu’à oublier combien c’était la situation la plus inconfortable qu’elle ait vécu jusque-là. Et de toute manière, elle est interrompue par l’arrivée de l’infirmier qui vient donner ses calmants à Bob. Elle appréhende un peu la façon dont Bob réagit à ce genre de chose. « Non, loin de là ! Si déjà ça pouvait faire son job et m’endormir la jambe ça m’arrangerai. » A l’entendre râler, l’infirmière propose d’augmenter la dose. Cora se passe de montrer son avis. « Non merci, Cora n’a pas tort. Je préfère sentir une légère douleur et ne pas me transformer en légume. » affirme t-il avant que l’infirmière ne quitte la pièce. « Tout de même, tu aurais du accepter. Je pense que tu en auras besoin pour dormir une fois que je serais partie. » Oui, parce qu’elle peut facilement deviner que la douleur est la seule chose qui le maintien éveillé, tout comme elle d’ailleurs. A ce propos, elle commence à se dire qu’elle est en train de battre un nouveau record en ce qui concerne son manque de sommeil. Elle s’interrompt ses pensées en lui posant une question sur une éventuelle commotion, il n’en a pas parlé. Et à vrai dire, elle ne sait exactement non plus ce qui lui est arrivé. « Oh, oui, ça va bien, je n’ai rien n’eut à la tête. Comme j’ai plongé sur Eireen pour la poussé de là où elle était, les débris du toit ne m’ont choppés qu’à partir de la taille. Sérieusement, je pense que si j’avais été un poil plus rapide on se serait épargnés par mal de galères… » Elle hausse les épaules. « Oui mais comme ça maintenant, tu es un héros et tu mérites que l’on te dorlote. C’est pas le rêve ça ? » dit-elle pour temporiser son propos, même si elle sait que c’est chiant et que s’il est parti comme elle à ne pas travailler un mois, il risque de faire une crise de nerfs. « Je suppose que tu as croisé Eireen. Tu sais si elle va bien ? Elle semblait bien pâle quand on est arrivé à l’hôpital. » « Non non, en fait j’ai appelé la maison et quand elle m’a répondu elle m’a de suite que tu étais là. Mais elle semblait bien. C’est bien que tu aies fait ça pour elle, je pense que ce mois-ci elle n’aurait pas pu accepter de se retrouver une nouvelle fois blessée à l’hôpital. » explique Cora en baissant d’un ton, un peu gênée d’aborder le sujet de l’agression que la brune avait subi quelques semaines auparavant. Sa culpabilité ne semble toujours pas s’estomper. Finalement le sujet change et quand Bob demande des nouvelles de Bryn et Finn, Cora commence à se faire de plus en plus silencieuse. Elle sait que Finn est là, qu’il travaille et que bien sûr, si Bryn avait été blessé, il ne serait pas là, donc elle en a conclu que tout allait bien. Tout de même, ça lui aurait fait plaisir de recevoir un message de leur part. Mais elle ne dit rien. Elle se tient à sa décision du début qui est de ne rien prendre au sérieux et de ne pas ressasser ce qui pourrait lui miner le moral. De lui-même, Bob change quand même le sujet. « En tout cas je m’ennuie comme un rat mort ici, heureusement que tu es passée. Je n’ai plus de téléphone et pas mon ordi sous la main… Tout ce que je peux faire c’est mater des feuilletons nuls sur cette petite télé tout pourrie. » C’est vrai que, elle est bien contente d’avoir la possibilité de rentrer chez elle. Même si elle est bloquée pour le moment. « Ils t’ont dit combien de temps tu allais rester ? Je peux toujours te faire envoyer de quoi t’occuper cet après-midi, mais je pense que tu devrais en profiter pour te re-po-ser. »
« Bob, tu réalises que tu viens d’arriver ? Moi-même, je serais pas là si j’avais été prévenue que tu y étais. Tu auras des visites plus tard. » Cora n’a pas tort mais j’ai l’impression d’être là depuis des siècles tellement je m’ennuie. Cependant elle enchaine « D’ailleurs, tu as besoin que je prévienne quelqu’un ? Ton oncle ou bien Byron ? » Je remercie Cora pour cette proposition « Merci pour mon oncle c’est en ordre l’hôpital m’a proposer d’appeler quelqu’un de ma famille, j’ai tout de suite pensé à lui. Il va bien mais il ne pourra clairement pas venir ici mais au moins je sais qu’il va bien… Et pour Byron, ouais non c’est pas nécessaire c’est bon. » Vaut mieux éviter ce genre d’annonce, il n’a pas encore passé l’éponge sur tout ce que j’ai fait alors autant laisser l’eau couler sous les ponts et de toute façon il va le voir lorsque j’irai sur le tournage. Après le départ de l’infirmière Cora prend à nouveau la parole : « Tout de même, tu aurais du accepter. Je pense que tu en auras besoin pour dormir une fois que je serais partie. » Je n’avais pas pensé à ça mais je pense que ça ira au pire je serrerai les dents une nouvelle fois, c’est pas la fin du monde. Bon clairement en vu des cernes que j’ai sous mes yeux je ne cracherai pas sur une bonne nuit de sommeil mais de toute façon c’est pas ce soir que je pourrai dormir en paix. Trop d’images qui tournes dans ma tête, tout ces gens qui hurlent, tout se sang, le feu… C’est une certitude je ne dormirai pas ce soir de toute façon. Cora finit par changer de sujet et nous enchaînons sur mon acte de soi-disant héroïsme « Oui mais comme ça maintenant, tu es un héros et tu mérites que l’on te dorlote. C’est pas le rêve ça ? » Pour moi il est clair que ce n’est pas si héroïque que ça mais bon si on veut le croire pourquoi pas. « Tu pense bien que j’me considère pas comme un héro… Mais j’avoue que je suis pas contre le fait d’être dorloté, enfin tant qu’on ne touche pas à jambe ! Sinon je hurle. » Je change cependant de sujet, je ne suis pas très à l’aise avec cette image qu’on veut me donner. Quoi de mieux que de dériver sur le sujet d’Eireen, je tente de savoir comment elle va car je n’ai pas eu de nouvelle « Non non, en fait j’ai appelé la maison et quand elle m’a répondu elle m’a de suite que tu étais là. Mais elle semblait bien. C’est bien que tu aies fait ça pour elle, je pense que ce mois-ci elle n’aurait pas pu accepter de se retrouver une nouvelle fois blessée à l’hôpital. » Je ne vois pas vraiment où Cora veut en venir avec cette nouvelle fois mais je n’insiste pas, c’est la vie privé d’Eireen, tant qu’elle va bien c’est tout ce que je retiens et j’en suis satisfait (je n’ai pas fait tout ça pour rien). Après avoir abordé le sujet des proches de Cora en quatrième vitesse je revient vite sur un autre sujet et aborde une nouvelle fois mon ennui mortel depuis mon arrivé ici. Cora ne manque pas l’occasion de me réprimander « Ils t’ont dit combien de temps tu allais rester ? Je peux toujours te faire envoyer de quoi t’occuper cet après-midi, mais je pense que tu devrais en profiter pour te re-po-ser. » Je ris doucement « Je crois deux trois jours d’observation histoire de vérifier que ma plaie ne s’infecte pas et que je n’ai pas choppé le tétanos. Après je pourrais rentré mais si j’ai bien compris y’a de forte change que je continue à revenir de temps en temps pour surveiller tout ça. » Je reconnais bien Cora là mais elle aussi me connais « Oh écoute, si t’arrive juste à mettre la main sur un ordi portable et un chargeur ça m’aiderai bien, mais je peux faire sans. Et faut pas rêver, tu crois vraiment que c’est un séjour à l’hôpital qui va m’empêcher de travailler ? Même si je dois repasser à l’ancienne époque et écrire sur un bloc note au crayon à papier je le ferai tu le sais bien. » Même si je le voulais je ne pourrai tout simplement pas faire autrement.
’L’impatience de Bob est drôle à voir. Il n’est tellement pas dans son élément, alité et blessé qu’il n’a même plus la notion du temps. Ceci dit, il est certain que Cora n’en mènerait pas large dans cette situation, déjà de savoir qu’elle va devoir rester chez elle et arrêter de travailler jusqu’à ce qu’elle soit remise, ça ne la réjouit pas tellement. Mais, le moment n’étant pas à elle, elle n’y pense pas trop. « Merci pour mon oncle c’est en ordre l’hôpital m’a proposé d’appeler quelqu’un de ma famille, j’ai tout de suite pensé à lui. Il va bien mais il ne pourra clairement pas venir ici mais au moins je sais qu’il va bien… Et pour Byron, ouais non c’est pas nécessaire c’est bon. » Hum. Elle n’ajoute rien, hormis une petite mine désolée de savoir que les deux en sont toujours à se comporter comme des inconnus. Enfin, Byron agit comme tel. C’est du gâchis, mais s’il y’a bien une chose à laquelle cora ne se mêlera pas, c’est bien les conséquences du divorce de Bob. Hors de question qu’elle se mouille quelque part. Tous les sujets de conversation sauf ça et l’apparition d’une infirmière leur permet assez rapidement de passer à autre chose, comme le fond du sujet et l’évènement principal de la nuit, à savoir : la tempête. Elle ne manque de le féliciter et de le remercier pour le service rendu à Eireen. « Tu pense bien que j’me considère pas comme un héro… Mais j’avoue que je suis pas contre le fait d’être dorloté, enfin tant qu’on ne touche pas à jambe ! Sinon je hurle. » « Et il fait le modeste en plus » soupire t-elle avant de reprendre très vite. « Tu sais, si tu as mal, tu aurais du accepter la grosse dose d’antidouleur. Ça ne m’aurait pas choquée de te voir en légume en train de baver partout avant de t’endormir » Elle rit, surtout parce qu’elle sait que la vision qu’elle décrit ressemble à celle de Bob endormi, sans prescription. Il finit par demander des nouvelles d’Eireen. Au moins, il ne se sera pas blessé pour rien et Cora en profite pour expliquer toute la scène s’étant produite avant son arrivée dans la pièce, jusqu’à ce que la conversation dérive sur la famille de Cora et quelques autres sujets qui font passer le temps. Tout ça pour arriver au plus gros problème de Bob présentement : le chômage technique. « Je crois deux trois jours d’observation histoire de vérifier que ma plaie ne s’infecte pas et que je n’ai pas choppé le tétanos. Après je pourrais rentrer mais si j’ai bien compris y’a de forte change que je continue à revenir de temps en temps pour surveiller tout ça. » Cela dit, Cora y trouve vite une solution en proposant d’y mettre du siens. « Oh écoute, si t’arrive juste à mettre la main sur un ordi portable et un chargeur ça m’aiderai bien, mais je peux faire sans. Et faut pas rêver, tu crois vraiment que c’est un séjour à l’hôpital qui va m’empêcher de travailler ? Même si je dois repasser à l’ancienne époque et écrire sur un bloc note au crayon à papier je le ferai tu le sais bien. » « Bien. Je te ferais envoyer par coursier mon ordinateur dans la journée, je ne peux pas vraiment passer chercher le tiens – elle montre sa jambe pour être plus explicite – MAIS tu ne l’auras que ce soir, et après avoir dormi. » Bon, elle comprend la position de Bob. Elle-même est déjà folle à l’idée de ne pas pouvoir aller sur les plateaux avant un moment, mais il a subit une opération. Elle ne se gênera pas pour le faire chanter. « Deal ? »
« Bien. Je te ferais envoyer par coursier mon ordinateur dans la journée, je ne peux pas vraiment passer chercher le tiens, MAIS tu ne l’auras que ce soir, et après avoir dormi » Je ris malgré moi, Cora peut avoir un sacré instinct maternel quand elle le veut, j’ai un peu l’impression de me faire tirer les oreilles parce que je ne dors pas assez. Cora me regarde dans les yeux « Deal ? » Je ne réponds pas tout de suite, pour être totalement honnête je n’avais pas vraiment ça en tête. Mon ordinateur était surtout une bonne excuse pour que Cora repasse me voir à l’Hôpital… Mais mon plan n’a pas tourné comme je le voulais. Si j’en avais vraiment besoins je sais que je pourrais sans autre demander à Vitto de me l’envoyer il le ferai de bon cœur. Je crois que je dois changer de plan et opter pour la franchise « Hrm, oui si ça ne te dérange pas, mais tu n’es pas obligée… je suppose qu’on t’a aussi mise à l’arrêt, je ne veux pas te priver de ton ordinateur… » Bon, on arrêt de tourné autour de pot Bob. Assume toi un peu bordel. « En fait, je me demandais si tu ne voulais pas… Me l’amener en main propre. » Je jette un coup d’œil à sa jambe et me ravise. « Enfin, avec tout ça tu ne peux peut-être pas trop de déplacer alors ne te complique pas la vie… Je vais opter pour les blocs note. » Bon j’avoue c’est une performance bien pitoyable que je viens d’offrir… J’espère qu’on mettra ça sur le compte de la fatigue de la douleur et des médocs !
Pour camoufler un peu mon embarra je tente un changement de conversations « Cora, est-ce que je peux te demander un dernier service. » J’espère que je n’abuse pas trop, mais étant donné que je n’ai plus de batterie sur mon téléphone et que je n’ai pas mon chargeur je n’ai pas d’autre option « Tu pourrais envoyer un message à ma mère pour lui dire que je vais bien ? » Je n’ai pas revue ma mère depuis mon dépars de la maison il y a plus de 10 ans, mais elle continue de m’envoyé des petits messages de temps à autre (surtout pour noël, nouvel an, mon anniversaire et lorsque je termine de gros projet). Elle le fait probablement dans le dos de mon père mais ça me fait toujours plaisir de voir qu’elle ne m’a pas totalement rayé de sa vie. Je me justifie cependant auprès de Cora : « Si elle voit les infos elle va paniquée. Je ne veux pas qu’elle ait des problèmes à cause de moi. » Ma mère n’a jamais eu de problème cardiaque dieu merci mais je préfère ne pas tenter le diable. « Je connais le numéro par cœur, j’te l’écrirais. » Bon là je suis grillé, les personnes qui coupent les ponts avec leur famille ne mémorise pas les numéros par cœur… Et ma mère n’a pas conservé le même numéro pendant plus de dix ans donc pas la peine de faire croire que je connais le numéro depuis toujours.
Encore une fois, je fais dévier la conversation vers un autre sujet. « Tu as trouvé un moyen de sortir de cette bâtisse ? Ou je te fais une place ici pour cette nuit ? » Je dis ça sur le ton de la rigolade mais autant dire que ça ne me gênerai pas tant que ça.
’est presque plus fort qu’elle, elle connait Bob, presque autant qu’elle se connait elle-même et sans chantage, elle sait qu’il n’arrivera pas à se reposer assez pour guérir vite. C’est pourquoi elle lui promet de quoi travailler s’il promet en retour de ne pas trop pousser. Maternelle ? Cora ? Peut-être un peu malgré elle. Elle appuie son regard vers lui, prête à devoir répéter sa question, s’il est d’accord avec son marché. Après un petit temps d’attendre, il prend la parole. « Hrm, oui si ça ne te dérange pas, mais tu n’es pas obligée… je suppose qu’on t’a aussi mise à l’arrêt, je ne veux pas te priver de ton ordinateur… » Elle hausse les épaules, signe que ça ne la dérange pas, quand Bob poursuit. « En fait, je me demandais si tu ne voulais pas… Me l’amener en main propre. » Elle fronce les sourcils, un peu surprise par sa demande parce que dans l’immédiat, un coursier ira cent fois plus vite qu’elle. « Enfin, avec tout ça tu ne peux peut-être pas trop de déplacer alors ne te complique pas la vie… Je vais opter pour les blocs note. » « Est-ce que c’est une façon détournée de refuser mon deal ? » demande-t-elle, toujours pour rire. L’air hésitant de Bob ne lui met pas la puce à l’oreille, mais elle a tout d’même envie de lui être utile. « Tu sais ? ça ne me dérange pas de te l’amener, c’est juste que tu l’auras pas rapidement, c’est moins pratique. » explique t-elle avant de prendre sa main et d’ajouter, c’est comme tu veux, mais si je dois aller chercher le tiens et te l’amener, tu seras presque sorti à ce moment-là. Donc, qu’est-ce que tu décides ? » Elle le met un peu au pied du mur, ne comprenant pas trop cet air qu’il arbore. « Cora, est-ce que je peux te demander un dernier service. » Elle acquiesce, les sourcils toujours aussi froncés, est-ce qu’elle doit lui rappeler qu’il peut tout demander ? « Tu pourrais envoyer un message à ma mère pour lui dire que je vais bien ? » La surprise la gagne. Jamais. Jamais il n’avait mentionné sa mère, à un point que Cora oublie parfois qu’il peut en avoir une. Elle est gênée. L’idée de pouvoir se poser au milieu d’un conflit la gêne, et pourtant, s’il lui demande, elle ne va pas refuser. Il ajoute, suite à l’hésitation de Cora. « Si elle voit les infos elle va paniquer. Je ne veux pas qu’elle ait des problèmes à cause de moi. » Elle serre un peu plus sa main, pour lui signifier qu’il peut arrêter de se justifier et annonce sérieusement, d’un ton rassurant. « Je le ferais, je lui demanderais comment elle va aussi si tu veux le savoir. Ça ne me dérange pas. » « Je connais le numéro par cœur, j’te l’écrirais. » « Tu me le donneras avant que je parte, j’ai perdu mon téléphone cette nuit. » voilà qui complique les choses, mais un simple coup d’fil et tout ira. « Je t’appellerais dans la journée pour te tenir au courant de là où j’en suis. » assure t-elle avant que Bob ne lui pose une question sur un sujet qui devrait l’inquiéter un peu plus, comment elle va se sortir d’ici ? Cora était tellement inquiète de savoir Bob ici qu’elle n’avait pas encore chercher de porte de sortie autre que de voir si Finn peut l’y aider. « Tu as trouvé un moyen de sortir de cette bâtisse ? Ou je te fais une place ici pour cette nuit ? » Elle rit, avant de répondre sérieusement. « Aucune idée. Je pensais demander à Finn quand il arriverait prendre son shift, mais je n’ose pas vraiment lui demander quoi que ce soit, j’ai pas l’énergie pour l’affronter maintenant. » explique t(elle sans oser aller plus loin, c’est pas le moment pour elle de raconter ses problèmes familiaux. « Je ne te cache pas que ton offre est très très tentante. Mais, mes vêtements sont pleins de boue et j’dois encore voir si Eireen va bien. » explique t-elle à regret, parce qu’elle aurait bien posé sa tête quelques minutes, au moins le temps de récupérer une partie de la nuit.
Il n’y a rien a dire, je regrette immédiatement ce que je viens de faire. Les antidouleurs et la fatigue me font vraiment faire n’importe quoi… Quelle idée saugrenue de demander à Cora de m’apporte son ordi en main propre, enfin réfléchit un peu Bob as-tu observé un peu l’état de ses jambes et ses béquilles ! Comme si elle allait s’amusé à m’apporter mon ordinateur en main propre. Me voilà comme un con, ça m’apprendra à ne penser qu’à moi. J’ai beau essayé de me rattrapé et expliqué que c’est une mauvaise idée que j’ai eu et que je ferai mieux de me contenté de bloc note Cora ne cille pas d’un poil. Elle finit par articuler « Est-ce que c’est une façon détournée de refuser mon deal ? » Cora m’offre en quelque sort une échappatoire, la possibilité de tourné ça à la dérision « Et oui, peut être bien. Tu me connais, je n’aime pas spécialement les hôpitaux et je ne suis pas ravi de devoir roupiller ici, alors peut-être bien que j’évite juste le problème. » ça pour l’éviter, je l’évite… surtout que je n’ai jamais vraiment eu de mauvaise expérience avec les hôpitaux « Mais oublie ce que je viens de dire, vraiment, je ferai avec un bloc note et pour le reste j’essaierai de contacter Vitto si besoin. » J’essaie d’être aussi convaincant que possible car je sais que c’est ce qu’il y a de mieux à faire, avec cette accident et les paparazzis le mieux c’est que Cora quitte cet hôpital le plus vite possible et que je ne l’oblige pas à revenir pour rien. « Tu sais ? ça ne me dérange pas de te l’amener, c’est juste que tu l’auras pas rapidement, c’est moins pratique. C’est comme tu veux, mais si je dois aller chercher le tiens et te l’amener, tu seras presque sorti à ce moment-là. Donc, qu’est-ce que tu décides ? » Effectivement il y a ça aussi, je ne sais pas combien de temps je vais rester ici. « Oui, c’est vrai. Après tout je ne sais pas combien de temps je vais rester ici, je vais pas t’embêter pour un petit ordi, surtout que je sais pas dans quel état est ma baraque… Et tu as raison je devrai me reposer, c’est la meilleure solution pour que je sorte vite d’ici et que j’oublie cette histoire. Donc t’en fais pas je ferai sans mon ordinateur. » Je me convins que c’est la meilleure chose à faire pour l’instant même si je vais vraiment me sentir seul ces prochains jours. De plus j’ai un autre service à demander à Cora et celui là a beaucoup plus d’importance qu’un fichu ordi. Cora semble étonnée que je mentionne ma mère, il faut dire que depuis qu’on se connaît je ne lui ai pas souvent parlé d’elle tout comme elle ne m’a pas souvent parlé de sa famille. Chacun connaît ce qu’il faut savoir pas besoin de s’étendre plus sur le sujet que ce soit pour elle au pour moi. Cora ne répond pas tout de suite, elle se contente de serré ma main et de m’écouter. Je sais ce qu’elle veut dire, que je ne suis pas obligé de lui expliquer qu’elle le fera, mais je ne veux pas qu’elle se sente mal à cause de cette situation. « Je le ferais, je lui demanderais comment elle va aussi si tu veux le savoir. Ça ne me dérange pas. » A cette phrase, je sens une tension dans mon dos ce dissiper. Me voilà plus rassuré, j’ai vu au info que le quartier de mes parents n’avait pas été trop endommagé alors je ne me fais pas trop de soucis me je serai quand même plus rassuré une fois que j’en aurai la certitude. « Tu me le donneras avant que je parte, j’ai perdu mon téléphone cette nuit. Je t’appellerais dans la journée pour te tenir au courant de là où j’en suis. » Je souris à pleine dent, pas parce que Cora a perdu son téléphone mais parce ça me fait déjà un problème de moins à résoudre. « Oui, volontiers. Merci infiniment Cora. » Je suis tellement soulagé que je souris bêtement. « Hé ben, je pense que les magasins de téléphones ne vont pas chômer après ce désastre. J’crois qu’ils vont avoir un paquet de commande pour des nouveaux téléphones. » Entre Noël qui approche et cette tempête plus de la moitié de la population va devoir changer de téléphone. Je profite que nous ayons changer de conversation et questionne Cora quant à la façon qu’elle va utiliser pour quitter cette hôpital et en profite pour lui recommander ma chambre (en dernier recours bien sur). « Aucune idée. Je pensais demander à Finn quand il arriverait prendre son shift, mais je n’ose pas vraiment lui demander quoi que ce soit, j’ai pas l’énergie pour l’affronter maintenant. » Je compati avec elle. « Ouais je peux comprendre que ça ne soit pas l’une de tes priorités de l’affronter, mais tu devrai essayé. Je ne pense pas qu’il dira non à ton air de chien battu.» Du moins j’espère, je n’ai pas eu l’occasion de rencontrer Finn très souvent mais du peu qu’il m’a montré je l’ai senti très… froid, je dirais même si c’est peut être dû à mon travail et à mon amitié avec Cora. « Je ne te cache pas que ton offre est très très tentante. Mais, mes vêtements sont pleins de boue et j’dois encore voir si Eireen va bien. » Je ris de bon cœur et observe Cora de la tête aux pieds, c’est vrai qu’elle fait un peu peur à voir, enfin surtout ses vêtements (je n’ose imaginer les miens). Un sourire en coin je lui lance « Mouais les infirmières ont pas été tendre avec toi, elles auraient pu te donner une bonne douche. » Il n’y a qu’à voir l’état de ses cheveux. Je lève ma main vers une mèche de cheveux ou l’a boue s’est durcie et la fait craquer entre mes doigts pour faire disparaître la marque « On dirait un peu Xena la guerrière. Mais en rousse. » Je ne sais pas si Cora voit à qu’elle série je fais référence, mais j’ai dans la tête une scène ou l’héroïne se retrouve un peu dans le même état que Cora, et ça me fait pensé à ça (enfin c’est peut-être aussi la douleurs que me fait perdre la tête) en tout cas, j’espère qu’elle comprend que c’est un compliment mais je poursuit. « Si on te propose un rôle comme ça un jour tu a intérêt à l’accepter, ça t’irait bien. Une guerrière qui se bat dans la boue… M’enfin faudra juste laissé les béquilles de côtés ça gâche un peu le tout.» Je baille malgré moi, je suis à bout mais je lutte encore, je ne veux vraiment pas dormir. Va savoir quand sera ma prochaine visite. « Passe le bonjour à Eireen de ma part quand tu l’as verra. »
lle essaie d’être serviable. Elle sait que si les situations étaient interchangées, Bob serait déjà en train de se plier en quatre pour elle, elle ne fait que faire la même chose à son égard. Seulement, il devient un petit peu confus et Cora n’arrive pas trop à savoir ce qu’il veut vraiment. Elle essaie de lui tirer les vers du nez, mais un coup il semble lui demander quelque chose, et la seconde d’après, c’est oublié. Tout ceci la fait froncer des sourcils, jusqu’à ce qu’elle se dise que l’indécision du garçon provient très sûrement de ses antidouleurs. « Et oui, peut être bien. Tu me connais, je n’aime pas spécialement les hôpitaux et je ne suis pas ravi de devoir roupiller ici, alors peut-être bien que j’évite juste le problème. Mais oublie ce que je viens de dire, vraiment, je ferai avec un bloc note et pour le reste j’essaierai de contacter Vitto si besoin. » lui assure t-il tandis qu’elle doute un peu que ce soit ce qu’il veut vraiment. Elle se permet d’insister et de lui demander s’il est bien sûr de ce qu’il avance. En soi, le timing n’est pas du tout adapté et elle ferait clairement mieux de rester chez elle, mais si il lui demande un service, elle le ferait pour lui. Elle lui redemande son avis, précisant que c’est pas pratique mais que ça ne la dérange pas de le faire. . « Oui, c’est vrai. Après tout je ne sais pas combien de temps je vais rester ici, je vais pas t’embêter pour un petit ordi, surtout que je sais pas dans quel état est ma baraque… Et tu as raison je devrai me reposer, c’est la meilleure solution pour que je sorte vite d’ici et que j’oublie cette histoire. Donc t’en fais pas je ferai sans mon ordinateur. » Okay. Elle appuie son regard pour lui demander si c’est sûr mais n’insiste pas plus. Au pire, elle lui laissera le numéro de chez elle pour lui laisser la chance de l’appeler s’il a vraiment besoin de quelque chose. Maintenant il semble avoir l’intention de se reposer, ce qui est tout ce que veut Cora donc, autant ne pas essayer de le faire changer d’avis. Cependant, il y’a un service qu’il lui demande et là, il ne se ravise pas, sûrement parce que c’est plus important qu’un ordinateur. Celui de prendre des nouvelles de sa mère, et de lui en demander en même temps. Forcément, ce n’est pas le genre d’appel qui met Cora à l’aise. Elle ne sait pas comment sera la femme à l’autre bout du téléphone, et pourtant elle accepte sans problème. De toute manière, dans l’état où il est le pauvre, ce n’est pas dit que d’ici une heure, il puisse encore articuler quelque chose. « Oui, volontiers. Merci infiniment Cora. » Elle sourit, manière à lui répondre qu’il n’y a pas de problème. Elle le fera plus tard, quand elle aura la possibilité de téléphoner. « Hé ben, je pense que les magasins de téléphones ne vont pas chômer après ce désastre. J’crois qu’ils vont avoir un paquet de commande pour des nouveaux téléphones. » « Oui » affirme t-elle en le prenant à la rigolade. « C’est bien chiant pour l’instant parce que ça m’empêcher d’appeler un taxi ou quelqu’un de fiable pour qu’on vienne me chercher. » souffle t-elle de fatigue et de désespoir, elle ne sait même pas comment elle va sortir de là. C’est d’ailleurs la question que Bob finit par lui poser. Elle aurait bien une solution, mais demander des choses à Finn, elle n’oserait pas. « Ouais je peux comprendre que ça ne soit pas l’une de tes priorités de l’affronter, mais tu devrai essayé. Je ne pense pas qu’il dira non à ton air de chien battu.» Son sourire se tort. C’est beaucoup plus compliqué que ça, et l’expliquer à un Bob qui s’endort, elle va s’en garder. « C’est juste que c’est compliqué, mais je trouverais une solution. » Elle tente de le rassurer, et lui assure que si elle pouvait, elle accepterait bien volontiers son offre à rester là avec lui. Mais, elle a tellement de chose à faire ou de personne à appeler, et puis l’état dans lequel elle est n’aide pas, ce qui a le mérite de le faire rire. Et encore, il n’a pas vu la chute. Elle aurait eu honte. « Mouais les infirmières ont pas été tendre avec toi, elles auraient pu te donner une bonne douche. » « Tu dis ça comme si j’étais un animal. » lui rétorque t-elle en riant avec lui, non, les infirmières avaient cent mille choses à penser cette nuit, et c’est sûrement encore le cas. « On dirait un peu Xena la guerrière. Mais en rousse. » lui dit-il en tentant de passer la main dans ses cheveux sales, elle ne s’attendait pas à ce geste soudainement familier. Elle ne sait pas trop de quoi il parle, mais elle s’en amuse. C’est fou ce que ça doit être bien d’être sous antidouleurs quand même. « Si on te propose un rôle comme ça un jour tu a intérêt à l’accepter, ça t’irait bien. Une guerrière qui se bat dans la boue… M’enfin faudra juste laissé les béquilles de côtés ça gâche un peu le tout.» Il divague de plus en plus, elle l’écoute avec le sourire. Elle ne comprend que la moitié de ce qu’il lui raconte, mais quand il est comme ça, il vaut mieux ne pas l’interrompre mais elle sent la fin proche. « Je pense que je ne vais pas tarder à partir » annonce t-elle un peu gênée « Passe le bonjour à Eireen de ma part quand tu l’as verra. » dit-il sans trop paraître déçu qu’elle s’en aille, c’est dont qu’il est grandement temps. Elle se lève et attrape ses béquilles tout en ajoutant. « En tout cas, je suis contente que tu n’aies rien de grave. Je serais devenue folle si ce toit t’avait tué. » Elle reçoit pour toute réponse qu’un ronflement, quand elle se retourne, Bob dort déjà profondément. Finalement, c’est mieux qu’il ne l’ait pas entendu. Avant de partir, elle se baisse tout d’même aussi de lui pour déposer un baiser sur son front. « Repose toi bien. » dit-elle dans le vide avant de perdre un petit instant à l’observer. L’envie la pousse à déposer un second baiser sur sa joue. Et dans un élan, elle finit par quitter la pièce à la recherche d’un plan pour se sortir de cet endroit.