La question du second rendez-vous était déjà réglée pour Cora. D’ailleurs, s’il le voulait maintenant, il pourrait déjà commencer à lui parler du troisième qu’elle dirait oui. Elle l’observe comme si c’était l’évidence même qu’ils allaient se revoir, bien que, Cora ne tiendrait sûrement d’attendre quelques semaines pour le revoir, elle aime la façon dont elle se sent à ses côtés, si légère. « Ah oui c’est vrai. Ne m’en veux pas, je suis un peu nerveux à tes cotés » dit-il, attirant immédiatement le regard de la jeune femme sur lui. « Non pas que tu me stresse mais c’est juste qu’au cas où tu n’avais pas encore remarqué, tu me plais beaucoup » avoue t-il, faisant exploser de rouges les joues de la jeune femme par la même occasion. Elle n’avait jamais été très à l’aise avec les déclarations, sûrement parce qu’elle n’a jamais été vraiment loin avec les hommes, du moins, pas dans l’ordre de l’émotionnel. « Tu me plais beaucoup aussi. » répond t-elle, très timide avant de baisser les yeux et de regarder ailleurs. C’est la première fois qu’elle entre sur ce territoire, elle espère juste que lui ne fera pas comme Benjamin après qu’elle lui eut fait cet aveu. (c’est-à-dire se servir d’elle et la plaquer) « J’ai vraiment hâte d’être à ce match… » dit-il alors, rompant ainsi le silence qu’elle avait imposé. « Oui… » Elle parle tout bas. Ses aveux. A elle comme à lui. Ça la rendu bien silencieuse. Elle n’ajoute plus rien que des banalités jusqu’à ce qu’ils quittent le restaurant tous les deux. L’air frais lui donne comme un regain et c’est avec plaisir qu’elle commence une promenade à ses côtés. Après quelque pas et un échange de veste, l’envie de contact se fait ressentir, elle rassemble tout son courage dans ce geste mais, elle attrape sa main comme si c’était très naturel. Après tout, ils sont en rendez-vous, n’est-ce pas normal de se tenir la main ? La question n’est pas abordée, puisque lui ne semble pas du tout réfractaire à ce geste. Des papillons volent dans l’estomac de la jeune femme et après le silence, elle se risque à demander où il l’amène, ou du moins s’il l’amène bien quelque part de défini. « Evidement » dit-il, sûr de lui, Cora n’ajoute aucune question. De toute manière, ils sont interrompu par la vision plus d’un manège et d’une piste de danse, comme une petite fête au beau milieu du centre-ville. Elle ne voit que le manège et l’occasion de monter pour la première fois sur l’un de ces engins, aussitôt, c’est un fort intérêt de petite fille qui l’habite, interrompu par la demande de Priam d’aller danser avec lui, demande toute aussi entrainante que les chevaux de bois. « Promis, je t’y emmène après » lâche t-il avant de l’entraîner au beau milieu de la piste de danse. Son corps entier frissonne lorsqu’elle se rapproche de Priam pour commencer à danser avec lui, elle sentirait presque sa respiration sur elle et son cœur battre à travers sa poitrine. Il est si grand par rapport à elle, c’est amusant sur le moment car elle a le sentiment d’être une poupée entre ses mains. Seul bémol, le fait que danser ne soit pas aussi naturel chez lui que chez elle. Mais c’est pas grave, elle aime ça, qu’il ait des failles lui aussi. « Je me suis fait grillé on dirait » Il répond à la remarque de Cora, l’amenant à rire de la situation, elle ajoute que ça n’a pas d’importance, avant de se lover contre lui. « Si tu veux tout savoir, j’ai demandé à ma mère de me donner des cours, je répète depuis le lendemain de la soirée sur la plage… je voulais t’impressionner » Elle sait réagir autrement qu’en souriant bêtement à l’idée qu’il ait pu vouloir l’impressionner, lui qui l’intimide tant par sa façon d’être et de se comporter avec elle. « Je crois que, tu n’as pas besoin de m’impressionner Priam. » répond t-elle, le visage toujours contre son épaule à observer le monde tourner autour d’elle. « Toi par contre, tu as été danseuse dans une autre vie pas vrai ? » Un autre compliment, pense t-elle avant de répondre. « C’est le genre de chose que l’on doit savoir faire quand on se présente à un casting, j’ai même appris à monter à cheval et à la corde. » explique t-elle, sans vraiment se vanter. Elle se mord la joue d’avoir encore abordé le sujet de sa récente carrière. Elle se refuse tellement à le laisser croire qu’elle est ce qu’elle paraissait à la télévision. La chanson se termine, et au moins à contrecœur de son côté, ils se séparent pour reprendre leur tenue normale, seul geste restant de ce moment, sa main dans la sienne qu’elle tient fermement. « La manège maintenant ! » dit-elle toute excitée en l’entrainant derrière lui vers le guichet, sans attendre une réaction de sa part, elle glisse au gars. « Deux personnes s’il vous plait. » Ticket en poche. Elle s’empresse de marcher vite vers la machine et ne s’arrête qu’au moment de décider de l’endroit sur le lequel elle compte monter. Certes, les chevaux lui plaisent mais elle ne veut pas se séparer de Priam, alors du doigts, elle montre la calèche, juste derrière « Ici ! » pour au moins le tenir informé de là où elle le traîne. En position, elle a l’air toute excitée en attendant que le tour commence. Son regard s’attarde sur chacun des décors, et elle finit par avouer, parce qu’elle comprend bien qu’elle a l’air peut être un peu gamine. « Je n’étais jamais montée dans un manège avant. C’est la première fois. »

Les histoires de cœur de Priam étaient aussi intéressantes que la lecture d’un dictionnaire. Au début de son adolescence, il ne voyait aucun intérêt aux filles, elles étaient chiantes selon lui. En grandissant, vers la quinzaine, il découvrait de nouvelles facettes chez la gente féminine, elle attirait son attention mais n’étaient pas aussi importante que le sport à ses yeux. Puis un beau jour, il avait découvert la dernière facette des relations hommes femmes mais ce ne fut jamais rien de bien sérieux. A son grand regret, les jeunes femmes de son âge était superficielles, matérialiste et parfois même un peu nunuche, alors il se profitait, il s’amusait en partageant des moments et/ou des nuits avec elles sans aller plus loin, les choses étaient très clairs pour lui ; du moins elles l’étaient jusqu’à cette fameuse nuit à la plage. Il avait rencontré la plus belle femme au monde, selon lui, elle avait le visage d’un ange avec un regard de tigresse, elle respirait la sensualité mais surtout il l’avait trouvé fabuleuse. Il avait encore du mal à croire qu’il était bel et bien avec elle dans ce restaurant quelques minutes auparavant et que ce rendez-vous serait le premier d’une longue liste. Main dans la main, il marchait en sa compagnie sans trop savoir ou aller, en réalité il s’en fichait totalement, il avait juste envie de faire durer leur rencard un peu plus longtemps. Il appréciait sa présence, son parfum et la regarder était un véritable bonheur pour les yeux. Finalement, après quelques minutes de marche, il s’arrêta sur une petite place ou se trouvait un carrousel aux couleurs dorés, ainsi qu’une sorte de porche pour plusieurs personnes profitait d’un doux air de musique pour danser. Sans attendre plus longtemps, il se retrouva près d’elle, la main sur son torse à danser du mieux qu’il pouvait en priant pour ne pas lui marcher sur les pieds. En toute sincérité, il n’était pas doué pour la danse, c’était un sportif, un rugbyman, il aimait le contact, les chocs et la course ; la danse était à des dizaines de kilomètres de ses talents mais pour l’impressionner il était prêt à tout, comme à demander des cours de danse à sa mère. C’est ce qui lui avoua, l’air gêné en sentant le rouge lui monter aux joues, il n’osa pas la regarder dans les yeux pendant plusieurs secondes, mais ce qu’elle dit le rassura immédiatement « Vraiment ? » il était touché, mais il ne regrettait pas ses cours – si gênant soit-il – ça lui avait permis de se rapprocher et de partager quelques choses avec sa mère mais surtout il ne se tenait qu’à quelques centimètres de sa belle et cette sensation valait aisément quelques heures de tortures. Elle en revanche état douée, elle était même plus que ça, ses mouvements étaient gracieux et délicats. Elle lui avoua son secret, et il ne fut pas vraiment surpris mais il était cependant heureux de voir qu’elle se confiait à lui sur son passé dans le monde du show business « Je sais monter à la corde mais je n’ai jamais fait de cheval, tu m’apprendras ? » demanda-t-il en la regardant dans les yeux, c’était en plus l’occasion de la voir à nouveau. L’air mélodieux qui flottait dans les airs prend finalement fin, lentement et à contrecœur, ils finirent par se détacher l’un de l’autre, un sourire étire ses lèvres alors qu’elle prend la parole la première, le fameux manège, elle est tellement excitée et impatiente, il ne peut s’empêcher de rire avant de la suivre vers le carrousel. Elle prend les devants, sa main toujours dans la sienne « Je ne suis pas monté dans un truc comme ça depuis une éternité » c’était si loin qu’il n’arrivait pas à se souvenirs, probablement pendant son enfance. Il monte finalement avec elle dans l’attraction, son regard se balade un peu partout, sur les chevaux en bois, les petites voitures, il se demande bien ce qu’elle choisira jusqu’à ce qu’elle repère une calèche un peu plus loin. Il s’installe avec elle sur les sièges en cuir, elle pourrait aisément passer pour une vraie avec ses fleurs en plastique sur le haut de la capote. Il admire un peu ce qui se trouve autour de lu avant d’entendre la confession de Cora « Je suis content de participer à cette première fois… » avoue-t-il en glissant à nouveau sa main dans la sienne. Au bout de quelques secondes, le manège se mets à tourner, un léger air de piano démarre, cet instant à quelques choses de magique aux yeux du jeune sportif. Son regard se planta dans celui de la jeune femme, elle a cette étincelle dans le regard, c’est définitivement la meilleure soirée de toute sa vie « Il y a quelques choses que j’avais envie de faire depuis que je t’ai vu sur cette plage… » il hésite, une seconde, par peur mais prend finalement son courage à deux mains en s’approchant d’elle, il s’arrête un instant, croise son regard et pose ses lèvres sur les siennes. Les secondes défilent ses lèvres toujours sur les siennes, sa main ayant rejoint sa joue, il brûle de l’intérieur, cette fille le consume.

Elle n’ose ouvrir la bouche de peur de gâcher le moment. Ils avancent main dans la main, et le sourire de Cora ne s’efface pas. Elle profite de tout, du soir qui est très beau, de ses légères caresses sur sa main signe pour elle de l’attention toute particulière qu’il lui porte et puis simplement du moment qu’elle partage avec lui, ce bel homme, attentionné avec elle, presque sorti de nulle part. Elle devrait sûrement remercier le destin de l’avoir amené sur cette plage ce jours-là, d’avoir complètement fichu ses plans en l’air pour le mettre sur son chemin. Oui, quand elle y pense, elle se dit qu’elle est très chanceuse et qu’il lui plait vraiment. Jusque là, cette sensation de papillon dans l’estomac n’avait jamais fait son apparition, est-ce un signe ? Elle cherche à le croire et l’espère. Après plusieurs minutes de promenade, toujours la main de l’un dans l’autre, ils arrivent sur une place où se tient quelques festivités. On croirait presque que tout ça a été mis là pour eux, et au moment où il l’invite à danser avec lui, elle n’hésite pas une seconde. Elle adore danser, particulièrement avec un partenaire, pour elle, c’est incroyablement romantique. C’est pourquoi elle ne montre aucun recul ou doute à se serrer contre lui pour entamer une danse. En revanche, elle ne manque pas l’occasion de le taquiner sur ses pas de danse, le fait que ça ne soit pas une habitude se voit cruellement et pourtant, Cora n’a aucune peur qu’il lui marche sur les pieds ou fasse un faux pas. Au contraire, elle qui se sait pleine de défaut, ça le rend terriblement humain à ses yeux et c’est là tout ce qu’elle a besoin de voir. De plus, l’aveu sur sa mère qui a dû lui apprendre des rudiments de danse la touche. Combien d’homme demandent des leçons de danse juste dans l’espoir de plaire à une fille qu’ils n’ont vu qu’une seule fois ? Certainement peu. Du moins, elle ne pensait pas qu’un jour on le ferait pour elle, c’est pourquoi elle lui annonce très vite qu’il n’a pas à chercher à l’impressionner. « Vraiment ? » « Oui » dit-elle doucement « Je préfère apprendre à te connaitre toi, pas une version que tu aurais amélioré pour me plaire. Tu n’en as pas besoin. » Sous-entendu qu’il lui plait déjà. Cora a eu l’occasion de rencontrer beaucoup de personnes fausses dans sa vie, ou du moins qui prétendait être quelqu’un d’autre. Si Priam a des défauts, alors qu’il la laisse les découvrir et faire avec. Lui, n’hésite pas en revanche à la complimenter sur sa façon de danser. Rapidement, elle annonce modestement que pour elle, ça fait partie des choses qu’elle a dû apprendre et qu’il n’y a rien d’extraordinaire. « Je sais monter à la corde mais je n’ai jamais fait de cheval, tu m’apprendras ? » Il n’ose pas répondre au moment où leur regard se croise, c’est inattendu mais elle rassemble rapidement ses émotions. « Si l’occasion se présente, oui pourquoi pas. » souffle t-elle alors que la chanson servant de fond à leur danse se termine, laissant le son du carrousel venir jusqu’à eux par la même occasion. L’excitation de pouvoir monter dans un manège pour la première fois réapparait et elle quitte la piste de danse à toute vitesse, tirant avec elle Priam qui n’a peut-être pas vu venir cette réaction[color=#336666. « Je ne suis pas monté dans un truc comme ça depuis une éternité » [/color]dit-il alors que Cora tente de trouver le meilleur emplacement pour ce premier tour de manège, si les chevaux lui font de l’œil, elle préfère aller là où elle ne sera pas obligé de lâcher cette main pour laquelle elle a du rassembler tout son courage avant de s’en emparer. La calèche plus loin semble être le compromis, aussitôt assis, elle lui annonce la vérité. C’est son premier tour de toute sa vie. « Je suis content de participer à cette première fois… » Elle a un peu de mal à tenir en place jusqu’à ce la manège se mette en place, elle s’est toujours dit que cela devait être amusant et s’était efforcé d’imaginer la sensation. Finalement, la musique retentit et le mécanisme se met en route, Cora est semblable à une enfant et perd son regard sur chacune de décoration ou sur le monde extérieur qui tourne autour d’elle. « Il y a quelques choses que j’avais envie de faire depuis que je t’ai vu sur cette plage… » dit-il, interrompant son flot de pensée, elle se tourne vers lui pour lui demander de préciser sa pensée, mais elle n’en a pas le temps car les lèvres de Priam ont déjà touché les siennes, un contact qui fait bondir son cœur hors de sa poitrine au même moment où sa main vient se jucher sur la nuque du garçon pour ajouter plus d’ardeur à se baiser. Elle a le cœur qui bat et aucune envie d’arrêter, cette chaleur qui émane de lui est presque trop grisante et lui fait tourner la tête (à moins que ça ne soit le manège) alors que la musique ralentit, elle s’éloigne peu à peu de lui, elle regrette ce geste mais il va falloir descendre. Elle se pince les lèvres avant d’ajouter « Je pourrais faire ça toute la nuit. » Elle l’embrasse à nouveau, c’est plus court cette fois car, là, il faut vraiment descendre. Elle passe après lui, sans le lâcher pour autant et la machine repart de plus belle aussitôt leur quatre pieds à terre, son regard croise le siens, encore grisé de leur échange, ils font quelques pas pendant lesquels elle se sent planer avant de s’arrêter et de serrer contre lui, elle l’embrasserait à nouveau si les trente centimètre de hauteur les séparant n’étaient pas un obstacle. « Je crois qu’il va falloir que je m’habitue à porter des hauts talons avec toi » dit-elle en riant, en se posant sur la pointe des pieds pour voir ce que ça donne. « Est-ce que tu veux rentrer, ou l’on reste un peu ? »

Priam se sentait aussi léger qu’une plume, comme s’il flottait dans un océan de barbe à papa. C’était agréable de se sentir si bien avec quelqu’un, il avait la sensation de la connaitre depuis alors que c’était leur premier vrai rencard – une cuite ne comptant pas – mais c’était surtout le premier d’une longue série. Il avait du mal à croire qu’il venait de danser avec elle sans lui marcher sur les pieds mais surtout sans la faire fuir, il entendait presque la voix de sa mère lui dire à quel point elle était fière qu’il ait retenu ses conseils. Il avait pris des cours de danse pour elle, il avait demandé à sa mère de l’aider à danser, il avait pris sur lui pour la faire sourire et le résultat était là, elle le regardait avec une profonde tendresse dans le regard et rien au monde ne pouvait lui faire plus plaisir, sauf peut-être ce qu’elle ajouta après « Dans ce cas, tu dois savoir que je suis un danseur pitoyable, je n’arrêtais pas de marcher sur les pieds de ma mère et j’ai vraiment cru qu’elle allait me tuer » dit-il très sincèrement en la regardant dans les yeux, elle était tellement différente des autres femmes qu’il avait l’habitude de rencontrer, si différente qu’il s’était demandé plus d’une fois ce soir si cette soirée n’était pas une illusion. Cora était pleine de talent, elle le surprenait au fur et à mesure des secondes, cette fille était parfaite pensa-t-il en l’imaginant sur un cheval, dans la seconde il s’imagina à son tour sur cet animal et un frisson parcouru son corps « Elle se présentera, j’arrangerais ça » il était terrifiait à l’idée d’être sur un cheval mais il était prêt à faire beaucoup de chose pour passer un moment de plus avec elle. Au bout de plusieurs minutes, ils se retrouvèrent sur le manège, il était quasiment vide mais cela n’avait aucune importe puisqu’il n’avait d’yeux que pour elle. Il s’installa avec elle dans une calèche, c’est sa première fois et Priam ressent une certaine fierté, l’idée de lui faire vivre ce genre d’expérience – même petite – lui fait plaisir. Le manège démarre en voyant son regard émerveillé, le jeune sportif repense à ce qu’il a en tête depuis le début de la soirée, la pression monte assez rapidement en lui. Il attire son attention, leur regard se croise et une boule de stress se noue à l’intérieur de son estomac. Priam fini par prendre son courage à deux mains et pose ses lèvres sur celle de la jeune femme, un frisson intense parcourt le corps du jeune sportif alors que la main de la jeune femme se niche dans sa nuque. C’est parfait. Lentement ils se séparent, le cœur de Priam bat si fort qu’il a l’impression qu’il va sortir de a poitrine dans la seconde. Il est sur le point de reprendre son souffle quand elle l’embrasse à nouveau ; plus court, plus doux, plus tendre « Je pourrais faire ça toute ma vie » précise-t-il alors qu’un sourire étire les lèvres du jeune homme. Il quitte le manège en compagnie de sa belle glissant sa main dans la sienne. Peu à peu ils s’éloignent du manège, main dans la main comme un jeune couple naissant. Il s’arrête lorsqu’elle s’arrête, la sentir si proche de lui ne le laisse pas indifférent, naturellement il glisse sa main dans ses cheveux avant de rire à sa remarque « C’est une bonne idée » son regard se baisse pendant une seconde sur ses pieds avant de sourire, à son tour il se penche et lui vole un baiser, il pourrait définitivement faire ça toute sa vie « C’est mieux comme ça ? » lentement, il recule et se redresse totalement passant ensuite son bras autour de son épaule pour la rapprocher de lui. Ensemble ils reprennent la route, l’idée de la quitter le rend soudainement triste, il pourrait rester avec elle toute la nuit mais ce n’est peut-être pas l’idéal pour un premier rencard « Et si je te raccompagnais ? » demanda-t-il en posant son regard sur elle, cette idée semble parfaite, il sera avec elle encore un moment avant de la quitter. Elle ne vit pas loin de l’endroit où ils se trouvent, ensemble ils rejoignent la résidence d’appartement ou vit Cora, une sensation de bonheur intense se propage à l’intérieur du sportif alors qu’il arrive devant la porte de l’immeuble de Cora « Je te revois vite j’espère… » dit-il alors que si ça ne tenait qu’à lui, il la reverrait demain. Avant de partir, il s’approche d’elle à nouveau, lui volant un baiser rapide mais pleins de tendresse avant de lui murmurer au creux de l’oreille « Appelle-moi » et de disparaitre dans la nuit noire.