ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
We've always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dare to aim higher, to break barriers, to reach for the stars, to make the unknown known. We count these moments as our proudest achievements. But we lost all that. Or perhaps we've just forgotten that we are still pioneers. And we've barely begun. And that our greatest accomplishments cannot be behind us, because our destiny lies above us. ∆
Il n’en revenait toujours pas, faisant les cent pas, creusant une tranchée dans une des parties du jardin mis à la disposition des invités. Serrant et desserrant son poing sur un rythme régulier. Tentant de calmer sa respiration comme il le pouvait pour être sûr de ne pas s’énerver plus qu’il ne l’était déjà. Parce-que ça ne servirait à rien, il le savait. Il lui avait dit. Ginny était maintenant au courant et le fait de lui avoir dit à voix haute avait fait ressortir toutes les émotions qu’il avait enfoui en lui, au plus profond, depuis qu’il avait appris la nouvelle. C’était comme quand vous tentez d’éteindre un feu de barbecue, mais que vous laissez quelques braises pour les gourmands retardataires: le coeur bouille toujours autant. Et là le coeur d’Ezra était sur le point de vaciller. Les larmes de rage et de douleur semblaient vouloir se bousculer aux portes de ses yeux. Voir celles de Ginny couler sans fin lui avait littéralement briser le coeur - une fois de plus. Être involontairement la raison de son malheur, et être absolument impuissant quant à comment la consoler. Mais le pire dans tous ça, ce n’était pas la tristesse des gens qui seraient au courant, ce n’était pas l’impuissance qu’il ressentait face à cette situation, c’était bien plus grand, plus important que tout ça. C’était de savoir que votre fils allait mourir, et que vous étiez son dernier recours. Ne pas pouvoir redonner du souffle à la vie de votre chair, devoir se dire que le combat arrivait à sa fin alors que vous veniez à peine de rentrer en jeu. Ce sentiment de vide à l’intérieur de votre poitrine. Cette douleur. Ezra finit par lancer aussi loin que sa force lui permis sa coupe de champagne, le visage crispé. Merde, merde, merde. Il n’aurait jamais voulu qu’elle ne revienne, finalement. Il aurait préféré qu’elle reste à Londres, avec sa vie de mère parfaite - comme ça, il n’aurait pas eu à connaître cette douleur qui le brulait de l’intérieur. Passant ses mains dans ses cheveux, il nettoya rageusement une des larmes acharnées qui s’était échappée. Les convives continuaient, dans son dos, de rire et de profiter des quelques derniers instants de cette année qui s’achevait. Elle faisait bien de s’achever, dans la série année de merde, année à chier et à vomir, Ezra la plaçait en haut du classement. Inspirant un bon coup, il prit le chemin qui le ramenait vers la terrasse de la réception - il était attendu. Ou tout du moins, il espérait l’être encore. Avec Amelia, ils avaient cette petite habitude qu’ils perduraient depuis des années maintenant - depuis qu’ils se connaissaient, à dire vrai. Et même si cette année avait été tumultueuse entre eux, ils s’étaient promis de perdurer la tradition - car ils étaient plus fort que ça, après tout. Non ? Peut-être pas, car lorsqu’Ezra finissait de s’avancer vers l’endroit qu’ils avaient convenu comme lieu de rendez-vous, il n’aperçue nul part la silhouette fine de la jeune femme. Il prit cependant le temps de parcourir les alentours, car après tout, ils ne s’étaient peut-être pas assez bien compris. Ezra savait qu’il avait bu quelques coupes de champagne - presque autant que la quantité de liquide qu’il avait versé à force de devoir calmer ses nerfs sans se ruer vers la gueule de bois. Consultant son téléphone, il s’assura que pour une fois il était à l’heure. Alors bordel, où pouvait-être Amelia ? Soupirant, il composa rapidement son numéro - il tomba directement sur la messagerie. Fronçant les sourcils, il se mit à parcourir la foule - d’abord du regard, et après littéralement à pieds. Le hall était bondé, si bien qu’il lui fallut bien une bonne dizaine de minutes pour le parcourir tout en s’assurant que la jeune femme n’était pas ici. Il ne voulait pas la louper par inadvertance ou pire encore, la croiser sans la voir et qu’elle s’en rende comptes. Il pourrait aller s’assoir sur l’idée de la revoir ce soir sinon. Il tenta de nouveaux de la joindre sur son téléphone, mais la messagerie était en train de devenir sa meilleure amie. Il n’aimait pas ça, et espérait qu’elle était juste tellement en train de passer du bon temps qu’elle en avait oublié leur rendez-vous. Et non qu’il lui était arrivé quelque-chose. Ce ne fut qu’en revenant sur la terrasse qu’il l’aperçut. Là, en contre-bas, dans le creux que formait la descente de marches sur le bas-côté du jardin. Il n’aurait jamais pensé à regarder par ici s’il n’avait pas entendu passer des voix en dessous de la descente. Dévalant les quelques escaliers qui lui restait, il arriva à hauteur de la jeune femme, soupirant de soulagement. « Tu viens de me foutre la frousse de ma vie, Amelia… » Il n’était pas du tout prêt à ce qu’il lui arrive quelque-chose, au ça non - et puis il n’était pas du tout dans un état psychologique qui permettait, ce soir, de gérer si ce genre de situation venait à se présenter.
¢ luleaby
:
Dernière édition par Ezra Beauregard le Mar 31 Jan - 21:59, édité 5 fois
« Amelia ? Allée bouge, on y va ! » Elle regarda l’heure, en effet il était temps de quitter l’appartement. Amy récupéra au vol la petite boite qui se trouvait sur son étagère et la mit précieusement dans son sac. Cassia commençait à s’impatienter. « Mais qu’est-ce que tu faisais ? » La brune s’avança vers la blonde et enfila rapidement ses escarpins. « Ben tu vois pas ? Je me faisais belle pour toi. » Son amie pouffa de rire avant de lever les yeux au ciel. Comme si elle allait la croire. Enfin ça aurait pu. Car pour que la Iver enfile une robe et des talons, ça relevait d’un miracle. Mais bon, une année s’achevait et une nouvelle commençait, alors elle pouvait bien faire un effort. Surtout que pour fêter ça, les deux se rendaient à la soirée caritative du Maire dans un luxueux hôtel du centre-ville. Après tout, pourquoi pas ? Cette année, elle la finirait différemment des autres fois. Et puis, c’était également l’occasion de rendre un dernier hommage à Alexis qui avait péri durant cette fameuse tempête. Il était temps que tout le monde avance, tourne la page de cette terrible nuit.
Comme l’avait prédit le Maire, l’endroit était magnifique. Plus l’heure avançait, plus la salle se remplissait. Cela faisait plaisir à voir, compte tenu de l’événement organisé. Amelia croisa le regard de certains visages familiers, comme inconnus. Mais la jeune femme n’en cherchait qu’un en réalité. Ils avaient convenus de se retrouver là-bas, un peu avant minuit. Leur petit rituel oblige. Chaque année c’était la même chose. Même s’ils ne le fêtaient pas au même endroit, ils finissaient toujours par se retrouver. C’était comme ça. Au fil du temps c’était devenue une sorte de tradition. Et malgré les événements passés, Amelia espérait au fond qu’ils ne brisent pas ce qui pouvait encore sauver un semblant de leur amitié. Elle espérait encore sauver les meubles. Ou du moins, de ce qu’il en restait. Parce qu’après le mariage de leurs amis, Amy avait reprit ses distances. Elle avait de nouveau le besoin de faire le point dans sa vie, sur ses sentiments. Elle pensait ne plus rien ressentir pour lui, elle pensait être passée à autre chose. Mais avec ce baiser, voilà qui remettait tout en question. Un vrai bordel dans sa tête. « Tiens » Cassia la fit sortir de ses pensées en lui tendant une coupe de champagne. Tellement distraite, elle n’avait pas fait attention au serveur qui venait leur proposer un verre. Amy la remercia et toutes les deux trinquèrent avant de boire une gorgée. Et ce fut en détournant les yeux qu’elle l’aperçut, là, au loin dans la foule. Dieu qu’il était beau.. Et si elle se remettait à boire autant de champagne que la dernière fois, pas si sûr qu’elle ne craque pas de nouveau. Cassia lui prit la main pour que la Iver se reconcentre sur elle. « Bon on se retrouve plus tard ? » Amy hocha la tête et la blonde s’éclipsa, trouvant apparemment de quoi s’occuper avec Bryan. Amelia retrouva Ezra du regard et se décida à aller le rejoindre. Même s’ils devaient se rejoindre plus tard sur la terrasse, elle pouvait bien passer un peu de bon temps avec lui avant. Mais elle se stoppa net. Ce qu’elle redoutait le plus était en train de se dérouler à cet instant même sous ses yeux. Elle avait toujours espéré ne pas être spectatrice de ce genre de scène, mais là.. C’était loupé. Ezra ne la lâchait pas du regard. Enfin pas Amy, mais elle. La brune tourna la tête pour voir qui est-ce qu’il regardait avec autant d’insistance. Ginny. Arrêtée en plein élan, Amelia sentait son cœur se briser petit à petit, jusqu’à être réduit à néant, au fur et à mesure des pas que faisait la McGrath pour retrouver le blond. Elle ne manquait pas une miette de leurs échanges, c’était pathétique à voir. Vraiment. Et plus elle le voyait sourire, plus il la faisait souffrir. Elle restait plantée là comme une idiote. Espérant qu’au fond, il la remarque. Mais il ne fallait pas compter là-dessus. La brune finit alors par en avoir assez, sentant des larmes de tristesse mélangées à la colère monter. Elle s’éclipsa alors sur la terrasse, prenant au passage la première bouteille qui traînait sur le buffet. Trop de monde présent, la belle descendit alors les escaliers pour se trouver un coin tranquille, se posant sur la dernière marche. Elle avait besoin de s’isoler, de se retrouver un peu seule. Elle enchaîna les coupes, la bouteille diminuant avec. « Tu viens de me foutre la frousse de ma vie, Amelia… » Ah bon ? Amy finit par lever les yeux vers le Beauregard, finissant son verre. Elle tentait de ne rien laisser paraître, de ne pas montrer qu’au fond elle était blessée. « Je ne pensais plus que tu viendrais.. » Tu avais l’air si occupé.. « De toute façon ça n’a plus d’importance.. » Elle baissa les yeux, posant sa coupe. « Plus rien n’a d’importance. » Elle voulait partir. C’était trop dur de se retrouver là en face de lui. Amy se releva alors, et sa tête commença aussitôt à tourner. « Je.. » Elle ferma les yeux, posant sa main contre son front. « Je crois que je vais me rasseoir en fait. » Et la brune s’exécuta, tentant de reprendre ses esprits. Elle avait bu trop vite d’un coup. Le champagne ne lui réussissait vraiment pas. « Tu peux retourner à tes occupations si tu veux, t’es pas obligé de rester là, avec moi. » Tu peux retourner auprès d’elle.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
We've always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dare to aim higher, to break barriers, to reach for the stars, to make the unknown known. We count these moments as our proudest achievements. But we lost all that. Or perhaps we've just forgotten that we are still pioneers. And we've barely begun. And that our greatest accomplishments cannot be behind us, because our destiny lies above us. ∆
Le sourire de soulagement qui avait commencé à prendre place sur les lèvres du jeune homme finit par fondre face au silence - oppressant - de la jeune femme. Elle n’avait pas besoin d’annoncer la couleur pour comprendre que quelque-chose n’allait pas. Amelia finit par relever le regard vers lui - bon Dieu qu’il était glacial - en finissant son verre d’une traite. Ce n’était vraiment, vraiment pas bon signe. « Je ne pensais plus que tu viendrais.. » Un des sourcils d’Ezra s’arqua directement en entendant sa phrase. Pour l’accueil chaleureux, il verrait un autre jour. « Que je ne viendrais plus ? T’as bu combien de bouteilles, Amelia, pour penser ça ? » D’accord, s’il se résumait rapidement les choses, ils n’étaient pas restés - pour changer - en très bons termes. Mais aux dernières nouvelles, ils étaient d’accord pour perpétuer leurs petites traditions rien qu’à eux, et une telle distance n’était pas au programme pour le moment. Amelia lui avait très bien fait comprendre par son absence qu’elle avait besoin de distance, mais il ne lui en voulait absolument pas, il avait fait la même chose quelques mois auparavant. S’asseyant doucement à ses côtés, il allait lui demander ce qu’il la rendait aussi froide et aussi sèche, voire même pessimiste envers lui mais il n’eut pas le temps - et les nouvelles paroles de la jeune femme le clouèrent encore plus sur place. « De toute façon ça n’a plus d’importance.. Plus rien n’a d’importance. » Sans trop savoir pourquoi ni pour quelle raison elle exprimait ces paroles, Ezra sentit quand même son coeur se briser. Lentement, mais de façon assez puissante pour qu’il reporte davantage son regard sur Amelia, pour tenter de comprendre le problème de la situation. Apparemment, elle n’était pas du même avis que lui puisqu’elle était déjà en train de se lever - et de tanguer dangereusement. Par réflexe, Ezra se leva très rapidement à son tour pour venir la soutenir si elle avait besoin mais apparemment elle ne comptait pas l’approcher puisqu’elle fit en sortes de s’en sortir par elle-même. « Je.. Je crois que je vais me rasseoir en fait. » « Tu ferais mieux oui… » Il avait laissé de côté la voix un peu colérique et ressorti la voix inquiète, en espérant que c’était vraiment l’alcool qu’elle avait ingurgité avant qu’il n’arrive qui lui faisait cet effet. « Tu peux retourner à tes occupations si tu veux, t’es pas obligé de rester là, avec moi. » Avec moi. Et merde. Cette façon dont elle avait prononcé ses derniers mots ne laissait rien présager de bon et Ezra n’avait pas assez bu pour que ses neurones ne se connectent pas rapidement - pour une fois qu’il comprenait quelque-chose du premier coup, il fallait en profiter. Soupirant et remontant légèrement son pantalon de costume pour ne pas le déchirer, il s’accroupit devant la jeune femme, relevant un regard qui se voulait par avance désolé. Lui qui voulait passer un bon moment, ça semblait d’avance mal barré. « Tu sais très bien que je peux pas ne pas la voir, Amelia… Je ne savais même pas que tu pourrais nous voir ensemble ce soir. Et… » Il soupira, secouant légèrement la tête. Ce n’était pas la bonne ambiance pour entrer dans une discussion de la sorte. En parler avec Ginny avait suffit pour lui retourner ses tous derniers espoirs de faire quelque-chose de bien pour son fils, comme s’il n’avait pas réalisé réellement la situation avant de le partager avec la jeune femme. Mais là, Amelia n’était clairement pas en état d’entendre le pourquoi du comment vu comment c’était parti et il n’avait pas envie de se prendre la tête avec elle ce soir. Il l’avait rejoint parce-qu’il était heureux de le faire et ce sentiment avait pris la poudre d’escampette.
Elle aurait préféré qu’il ne vienne pas. Ça aurait été moins dur. Parce que maintenant, devoir l’affronter alors qu’elle s’était bu à elle seule la quasi-totalité de la bouteille.. Embrouille en prévision. Amelia s’était de nouveau assise, sentant son cœur battre à toute allure, prêt à se faire éjecter de sa poitrine. Dans un sens, ça ne l’aurait pas dérangé.. Non, la brune ne se serait pas retrouvée dans cet état-là. Probablement si pitoyable aux yeux du jeune homme. Mais que voulez-vous ? Elle était amoureuse. Et pas du bon malheureusement. Il était devant elle et s’il le lui demandait, d’un claquement de doigt elle arrêterait de faire cette tête. Elle arrêterait d’être aussi mal. Mais Amelia ne le voulait pas, elle n’y arrivait pas. Ça redevenait trop dur de prétendre qu’elle ne voulait être qu’une simple amie, alors que dès qu’elle les voyait ensemble, son cœur souffrait en silence. « Que je ne viendrais plus ? T’as bu combien de bouteilles, Amelia, pour penser ça ? » Outch. Touché, coulé. Il en rajoutait une couche, comme si c’était ce dont Amy avait le plus besoin en ce moment. « J’en sais rien, probablement assez pour pouvoir le penser. » La brune répondait du tac-o-tac, comme elle savait si bien le faire lorsqu’elle avait un peu trop bu. Ezra ne devait absolument rien comprendre de la situation, mais elle s’en foutait. Tout ce que la Iver savait, était qu’elle ne voulait pas rester ici, près de lui, une minute de plus. Elle n’osait même plus le regarder droit dans les yeux. Alors la belle prit la décision de partir. Sauf que c’était une très mauvaise idée.. Sa tête tourna aussi rapidement qu’elle s’était levée. Quel cauchemar. Amelia se posa de nouveau sur la marche de l’escalier. Il la regardait faire sans rien dire. Elle devait être ridicule à voir. Elle finissait bien l’année en tout cas.
« Tu sais très bien que je peux pas ne pas la voir, Amelia… Je ne savais même pas que tu pourrais nous voir ensemble ce soir. Et… » Enfin il avait compris. Pas bien difficile à deviner en même temps pour savoir ce qui pourrait la contrarier. Surtout lorsqu’elle appuyée bien sur le ‘moi’ à la fin de sa phrase. Amelia soupira, levant les yeux au ciel. Elle n’avait vraiment pas envie d’en parler, mais savait bien qu’elle allait devoir y passer. « Et quoi ? » La jeune femme prit le verre qui traînait encore sur la marche et le reprit pour en boire une nouvelle gorgée. Finir le verre même. « De toute façon ça ne change rien. » Faux. Ça la ramenait un peu plus à la réalité. Au fait qu’il l’aimait elle, et non Amelia. « Je sais bien que vous vous êtes revus et que tu la reverras encore, c’est normal. » Elle soupira une fois de plus. « Mais quand je vous ai vu ensemble ce soir.. » Amy déglutit difficilement. « J’ai eu l’impression de recevoir une belle claque en pleine figure. » Elle baissa les yeux, n’osant pas affronter son regard. « Pire que si l’autre blonde s’approchait encore de toi.. » Faisant bien sûr référence à sa Lydia, sa superbe groupie du mariage. Elle rit légèrement, nerveusement, avant de s’approcher de lui pour prendre ses mains dans les siennes et poser son front contre le sien. « Je sais plus quoi faire.. J’ai juste l’impression d’être de trop.. » Elle ferma les yeux, se mordant la lèvre inférieur. Elle n’aimait pas la situation dans laquelle elle se trouvait une fois de plus. Depuis des semaines, Amelia n’avait encore que lui en tête. C’était triste, mais c’était bel et bien la réalité. Il hantait ses pensées quoi qu’elle puisse faire. Et depuis le mariage, cette soirée, ça n’allait pas mieux.
Ezra Beauregard
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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We've always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dare to aim higher, to break barriers, to reach for the stars, to make the unknown known. We count these moments as our proudest achievements. But we lost all that. Or perhaps we've just forgotten that we are still pioneers. And we've barely begun. And that our greatest accomplishments cannot be behind us, because our destiny lies above us. ∆
« J’en sais rien, probablement assez pour pouvoir le penser. » A entendre les dires de la jeune femme, Ezra serra les mâchoires, se retenant de dire quelque-chose, faire un commentaire. Car ce qu’elle venait de dire, ce n’était absolument pas plaisant. Ca lui allait droit au coeur et surtout ça lui faisait mal. Il admettrait volontiers que de toutes façons, ces derniers temps - ces derniers mois même -, leur relation était tout sauf au beau fixe. Mais au point qu’Amelia en vienne à se saouler à la soirée du nouvel an à cause de lui apparemment et à espérer qu’ils ne se voient pas, malgré leurs traditions, c’était dur. Même pour elle, même pour la franchise dont elle savait faire preuve et surtout même pour l’honnêteté qu’ils s’étaient toujours plus ou moins promis d’avoir l’un envers l’autre. Heureusement pour Amelia, Ezra n’avait pas, de son côté, assez bu pour réagir comme il savait très bien le faire lorsque le champagne avait un peu trop coulé à flots - soit de façon bête, idiote, non réfléchie. Alors il préféra ne rien dire et prendre sur lui. Prince les lèvres, égarer son regard et attendre que la pilule tente de passer. Et puis, il tenta de réfléchir; il ne mit d’ailleurs pas très longtemps avant de comprendre pourquoi la jeune femme était de nouveau autant remontée. Et ça, bien sur, le blessa davantage. Parce-qu’elle ne le savait pas encore, mais il allait avoir besoin d’elle pour les prochaines semaines, il allait avoir besoin de sa meilleure amie pour les épreuves et mauvaises nouvelles qui l’attendait. Peut-être qu’elle l’aimait, peut-être qu’il n’était pas indifférent non plus - même s’il l’avouait que difficilement -, mais dans tous les cas elle était la personne en qui il confirait sa vie s’il devait choisir, et c’était presque le cas puisque les nouvelles qu’il avait appris récemment concernaient son fils - sa vie en quelques sortes. « Et quoi ? » Pinçant les lèvres de nouveau, retenant un soupire, Ezra détourna son regard. Il n’arrivait pas à aller plus loin, parce-que même s’il mourrait d’envie d’en parler avec elle, elle n’était pas dans le meilleur des états pour avoir une vraie conversation. « Et rien, laisse tomber pour ce soir… » « De toute façon ça ne change rien. » Ezra haussa un sourcil dans sa direction. Faux. « Ca e change rien ? » Ca ne changeait pas rien, parce-qu’elle n’était pas bien - et ça important pour lui. Même si elle pensait totalement le contraire, il le savait et en était intimement persuadé, pour Amelia il s’en contrefichait d’elle et ce qu’elle pensait n’avait pas d’importance. Alors qu’à chaque fois que quelque-chose arrivait, la première personne à qui Ezra pensait c’était elle. Il ne savait pas si c’était parce-qu’il se voilait la face comme personne et comme jamais, mais il pensait à elle dès qu’une nouvelle lui parvenait, dès que quelque-chose lui arrivait. Il l’avait toujours fait après tout, ils avaient passé tout le temps que leurs années de vingtaine leur avaient donné ensemble. « Je sais bien que vous vous êtes revus et que tu la reverras encore, c’est normal. Mais quand je vous ai vu ensemble ce soir.. J’ai eu l’impression de recevoir une belle claque en pleine figure. » A l’instar d’Amelia qui fit en sorte de fuir le regard d’Ezra, celui de ce dernier se laissa glisser plus loin, plus bas, pour ne pas croiser celui d’Amelia. Rares étaient les moments où Amelia s’exprimait aussi clairement à propos de ce qu’elle pouvait ressentir sur la semblant de relation entre Ginny et Ezra, et il ne savait pas s’il était heureux d’enfin l’entendre, au final. Car ça signifiait qu’il comprenait encore davantage dans quelle situation il l’avait mise - et cette situation qui ne lui plaisait réellement pas devenait encore plus lourde à porter. « Amelia… » « Pire que si l’autre blonde s’approchait encore de toi.. » Ezra eut une petite grimace, à mi-chemin entre le rictus dégoûté et le sourire dissimulé. La soirée de mariage de leurs amis avait été, dans sa globalité, une bonne réussite pour une fois; ils avaient retrouvé leurs vingt-ans et avaient profité comme peu ces derniers temps. Et tout ça avait commencé sur des avances d’une Lydia, une blonde qu’Ezra ne pouvait pas voir en peinture et qui pensait qu’elle était la femme de sa vie. Et dont les gestes avaient été condamnés, bien sur, par Amelia. En revanche, qu’Amelia compare Ginny à Lydia faisait mal à Ezra. Les deux jeunes femmes n’avaient rien à voir entre elles et Lydia ne représentait absolument pas la même chose aux yeux d’Ezra que Ginny. Le jeune homme finit par soupirer, légèrement, lorsqu’Amelia s’approcha de nouveau de lui, réduisant la distance de sécurité qu’il tentait de s’imposer, pour leur bien à tous les deux. Le front de la jeune femme avait maintenant réduit clairement la distance avec le sien et leurs quatre mains se retrouvaient entrelacées. Pas que ce n’était pas agréable, mais en règle générale, si l’un d’eux avait bu et qu’ils commençaient à réduire les distances physiques de la sorte, ça ne finit jamais bien - ou justement, ça finissait tellement bien que ça les mettait dans des situations encore plus gênantes pour les fois suivantes. « Je sais plus quoi faire.. J’ai juste l’impression d’être de trop.. » Ezra ferma les yeux, crispant sa mâchoire. Lentement, il vint se reculer pour que son visage revienne à une distance raisonnable de celui d’Amelia - il avait beau dire et proclamer à qui veut qu’il ne ressentait rien pour elle, son corps à cette distance était inexorablement attiré par celui de la jeune femme. « Tu ne peux pas dire ça Amelia, tu n’as pas le droit… » Soupirant, il relâcha tendrement ses mains avant de venir s’asseoir à son tour à ses côtés, sur les marches qui menaient à ce jardin qui n’avait désormais plus rien de jovial. La fête battait toujours son plein dans leurs dos et pourtant, aucun des deux n’y accordait encore de l’importance. « Tu ne seras jamais de trop, tu le sais ça… Je ne serai pas là ce soir si c’était le cas. Juste… » Il soupira de nouveau, secouant la tête, se tâtant de nouveau. Sauf qu’il n’avait plus aucun droit de se retenir et de lui dire ce qu’il pensait, avant sur le coeur, car il lui devait aussi des explications. Son rapprochement avec Ginny, qui n’avait en réalité rien à voir pour le moment avec ce que son palpitant pouvait ressentir. Les sourires d’espoir qu’ils s’échangeaient jusqu’il y avait encore quelques heures et pourquoi il portait cette mine affreuse désormais. « Je ne peux pas faire comme si je ne la connaissais pas lorsque je la croise. C’est Ginny, Amelia. Et… C’est la mère de mon fils, j’ai passé des années à ses côtés avant que tout ça n’arrive. Je l’ai aimé de toutes mes forces, et j’ai été réellement brisé lorsqu’elle est partie. Tu étais là, Amelia, tu devrais comprendre pourquoi je ne peux pas la fuir indéfiniment de toutes façons. » Il vint se passer les mains sur le visage, comme s’il tentait de se réveiller d’un mauvais songe alors qu’il savait que ce n’était pas possible. Et pourtant, il était là à parler, à parler et parler comme très rarement il le faisait. A se livrer sur des choses qui étaient depuis bien longtemps passées, sur lesquelles Amelia et lui avaient déjà échangé mais qui apparemment avaient été oubliées. « Je l’évite pas parce-que de toutes façons j’en ai pas envie. Mais ça n’a rien à voir avec toi ou qui que ce soit d’autre que Noah ou elle, ou moi. Surtout Noah à vrai dire… »
Il n’était plus question de faire marche arrière. Amelia allait devoir l’affronter une fois de plus. Ça ne pouvait plus durer. Elle ne pouvait pas continuer ainsi. « Ça ne change rien ? » Même lui savait qu’elle mentait. Tout changeait, justement. Les voir ensemble la blessait, l’énervait au point de se consoler dans la bouteille. C’était ridicule, mais valait mieux du champagne plutôt qu’un autre homme. Au moins avec l’alcool, Amy était sûre de ne pas être déçue. « Non ça ne change rien. » Et en plus elle continuait dans sa lancée, niant les faits. Plus têtue tu meurs. Quoi qu’Ezra n’était pas mal dans son genre. Amelia se maudissait. Quand elle le voyait, la belle n’arrivait pas à faire semblant. Elle s’était promis de ne plus se montrer aussi vulnérable.. Mais que voulez-vous faire lorsque vous voyez celui que vous aimiez avec celle qui fut un temps tout pour lui. Sachant parfaitement qu’il n’était pas insensible à son charme.. Il l’aimait toujours. Et les voir.. ça la tuait. Amelia venait de découvrir une facette de sa personnalité qu’elle ne connaissait pas. La jalousie. Jusqu’à présent elle ne l’avait jamais été. Même pas pour Leo. Peut-être parce qu’avec lui elle savait d’avance que c’était acquis.. Allez savoir. Avec Ezra c’était différent. Sûrement parce qu’avec lui c’était bien loin d’être acquis. Ça ne le serait jamais. Il fallait bien qu’elle s’en fasse une raison. Mais pas pour ce soir. Non, parce qu’elle avait encore ce petit espoir, ce semblant de je ne sais quoi. Le rapprochement qu’elle entreprit le lui fit espérer l’espace de quelques secondes. Sentir son souffle d’aussi près lui fit perdre à nouveau le sien. Elle commençait à perdre pied. Et heureusement -ou malheureusement, Ezra mit un terme à cette si soudaine proximité en se reculant, pour finalement venir s’installer près d’elle. « Tu ne peux pas dire ça Amelia, tu n’as pas le droit… Tu ne seras jamais de trop, tu le sais ça… Je ne serai pas là ce soir si c’était le cas. Juste… » Pourtant elle avait l’impression que c’était tout le contraire. Amy se sentait prendre le rôle du boulet, celle de trop, celle qui mettait des barrières entre deux personnes alors qu’elle n’y était pas autorisée. C’était triste. Ce sentiment la rongeait, lui faisait sentir qu’elle fonçait droit dans un mur. Dans tous les cas, elle perdait.
« Je ne peux pas faire comme si je ne la connaissais pas lorsque je la croise. C’est Ginny, Amelia. Et… C’est la mère de mon fils, j’ai passé des années à ses côtés avant que tout ça n’arrive. Je l’ai aimé de toutes mes forces, et j’ai été réellement brisé lorsqu’elle est partie. Tu étais là, Amelia, tu devrais comprendre pourquoi je ne peux pas la fuir indéfiniment de toutes façons. » Elle le savait bien tout ça. Et justement, elle lui avait bien dit que c’était normal qu’il la revoit et ne se permettrait jamais de le lui interdire. Elle n’était d’ailleurs personne pour se permettre ce genre de chose. Amelia était loin d’être comme ça. Juste.. Elle avait encore du mal à l’accepter. Accepter que Ginny refasse surface dans leurs vies avec les conséquences que ça allait engendrer sur leur relation. Ezra avait beau dire que ça ne changerait rien, Amelia était persuadée du contraire. « Je le sais bien Ez.. J’ai jamais dit le contraire, c’est juste que.. » Mais il enchaîna. « Je l’évite pas parce-que de toutes façons j’en ai pas envie. Mais ça n’a rien à voir avec toi ou qui que ce soit d’autre que Noah ou elle, ou moi. Surtout Noah à vrai dire… » ça lui donna juste l’impression d’être encore plus exclue. Non elle ne pouvait pas comprendre, ni même se mettre à sa place ou bien s’interposer dans tout ça. Il n’y avait que eux que ça concernait. Mais une fois de plus, Amelia se sentie frustrée. Parce qu’en parlant de Noah.. La brune prit son sac à main pour en sortir une boite. La boite qui les réunissait ce soir. Ce jeu, cette tradition qu’ils conservaient chaque année. Elle prit le papier qu’elle comptait ajouter à leur liste de souhait pour l’année et le lui tendit. ‘Que Noah guérisse.’ Elle attendit que son Beauregard le lise et soupira. « Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? » La jeune femme finit par se relever. Difficilement, mais ça allait mieux. « Je te dis pas comme je me suis sentie conne lorsque j’ai croisé ton ex à l’hôpital et qu’elle a fini par m’avouer la vérité sur l’état de santé de ton fils. » Elle ne voulait pas le lui reprocher, mais ça devenait plus fort qu’elle. « Je sais que ces derniers mois ça n’a pas été toujours rose entre nous deux.. Mais je pensais pas qu’on en était arrivé à ce stade là. » Elle baissa les yeux, soupirant une fois de plus. « J’ai toujours été là pour toi dans les bons comme dans les pires moments.. J’imagine même pas comment tu as dû être lorsque tu l’as appris. Mais j’aurais voulu le savoir, que tu me le dises.. J’aurais pu être là pour te soutenir, parce que je te connais par cœur et je sais que tout ça, ça a dû et ça doit te ronger de l’intérieur. » Elle tentait de capter son regard, mais pour l’heure, c’était trop demander. Il la fuyait, comme elle s’en était doutée. « Mais une fois de plus, tu m’as mise de côté et je peux pas t’en vouloir.. Mais ça fait mal, parce que j’aurais pu être là. »
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
We've always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dare to aim higher, to break barriers, to reach for the stars, to make the unknown known. We count these moments as our proudest achievements. But we lost all that. Or perhaps we've just forgotten that we are still pioneers. And we've barely begun. And that our greatest accomplishments cannot be behind us, because our destiny lies above us. ∆
« Je le sais bien Ez.. J’ai jamais dit le contraire, c’est juste que.. » Il enchaina cependant sur ces paroles qui embuaient ses pensées depuis le début de la soirée, depuis même plusieurs jours maintenant. Parce-que maintenant qu’il était parti pour lui parler, pour lui expliquer la situation et surtout lui expliquer ce qu’il ressentait, lui, pour une fois, il ne voulait s’arrêter là. Il savait qu’il fallait qu’il profite de cette ouverture s’il voulait se confier un minimum à Amelia - car tout était différent maintenant, qu’importe si l’un ou l’autre en venait à infirmer ça, c’était la vérité pure et dure; et cette vérité faisait qu’Ezra n’était plus autant ouvert envers Amelia qu’il avait pu l’être jusque maintenant, et inversement. Ce fut d’ailleurs la raison qui poussa la jeune femme à bouger, à chercher quelque-chose dans son sac lorsque le jeune homme eut fini de parler. Ezra n’y jeta qu’un bref coup d’oeil, il put quand même voir qu’il s’agissait de leur fameuse boite - boite qui semblait si insignifiante maintenant, au milieu de tout ce qui se passait autour d’eux, et qui pourtant était plus importante que jamais. Elle pourrait, ce soir, recoudre des coeurs brisés, rabibocher une amitié qui divaguait. Petite, mais puissante. Amelia finit par lui tendre à bout de papier, qu’Ezra prit du bout des doigts. Il pensait qu’il s’agissait d’un papier vierge pour qu’il puisse y inscrire quelque-chose, au cas où il n’aurait pas pensé à préparer ses voeux pour l’année à l’avance alors qu’il ne manquait jamais le rendez-vous. Une écriture se fit rapidement entrevoir cependant, et il s’y attarda quelques secondes, intrigué, fronçant légèrement les sourcils. Le prénom qui se trouvait marqué dessus attiré, plus que n’importe quel autre, rapidement son attention. Comme si de toutes façons, ce soir, ces derniers jours, c’était le seul mot qui pouvait le faire réagir dans n’importe quelle conversation, message, mail - toutes formes de supports qui pouvaient contenir une écriture manuscrite ou tapuscrite. « Que Noah guérisse. » Son coeur loupa un battement, une poussée d’adrénaline se fit sentir et ses neurones partirent aux abonnés absentes pendant quelques instants. Noah. L’élément central de cette histoire, de son histoire désormais. Un petit bout d’être humain qui arrivait à mettre Ezra dans tous ses états alors qu’il ne le connaissait réellement que depuis peu de temps. « Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? » Alors Ezra comprit qu’il avait fait une connerie. Pas volontairement, bien sur - ou inconsciemment volontairement -, mais une connerie quand même. Surtout à entendre le ton que prenait la jeune femme, même si sa voix restait dans l’ensemble contrôlée, il savait que ça n’allait aller que de mal en pis. Ezra soupira, longuement, comme si ça allait soit lui donner du courage, soit le réveiller de ce songe qui semblait ne jamais en finir - une soirée de nouvel an comme toute personne normalement constituée aurait aimé éviter, Ezra y compris. Fermant les yeux alors que la jeune femme se levait, cette fois ci sans incident, il vint faire du bout de papier une boule dans sa main, nerveusement. « Amelia… » De toutes façons, à quoi bon s’efforcer de continuer sa phrase alors qu’il n’avait, clairement, aucun argument ? Alors qu’il ne savait pas quoi lui dire à part qu’il était désolé, qu’il avait merdé - mais ça n’avancerait à rien et elle devait s’attendre, ou une moins un partie d’elle, à ce qu’il dise ça - et qu’elle semblait assez remontée pour en avoir, elle, des choses à dire. Il préféra s’arrêter là, à garder les yeux fermés, attendant que la belle reprenne la parole car il savait que ça n’allait pas tarder - et ce qui n’allait aussi pas tarder, c’était le moment où son coeur allait exploser de gérer autant d’émotions dans une même soirée. Surtout que ce n’était pas, pour la plupart, des émotions joyeuses. « Je te dis pas comme je me suis sentie conne lorsque j’ai croisé ton ex à l’hôpital et qu’elle a fini par m’avouer la vérité sur l’état de santé de ton fils. Je sais que ces derniers mois ça n’a pas été toujours rose entre nous deux.. Mais je pensais pas qu’on en était arrivé à ce stade là. J’ai toujours été là pour toi dans les bons comme dans les pires moments.. J’imagine même pas comment tu as dû être lorsque tu l’as appris. Mais j’aurais voulu le savoir, que tu me le dises.. J’aurais pu être là pour te soutenir, parce que je te connais par cœur et je sais que tout ça, ça a dû et ça doit te ronger de l’intérieur. » Pendant un instant, alors qu’elle parlait, il avait rouvert les yeux pour la regarder, tenter de capter l’émotion principale qui régnait en maitre dans son petit corps. Mais il n’avait pu rester longtemps à la regarder, à l’analyser, sans que son coeur se déchire lentement à ses paroles. Parce-qu’elle avait raison, sur toute la ligne - elle avait surtout raison sur le point où elle le connaissait si bien, par coeur, que même sans s’être vus et sans que ce soit lui qui lui parle de Noah, elle savait pertinemment dans quel état il pouvait se trouver. Elle savait que ça l’avait détruit d’apprendre ça. Et pourtant, en effet, Ezra n’était pas venu vers elle. Il ne savait pas pourquoi - peut-être qu’il pensait, effectivement, que leur relation était arrivé à ce point là, inconsciemment ? Peut-être qu’il était trop fier de proclamer à qui veut qu’elle était de retour pour annoncer aux gens par la suite que c’était parce-que leur fils était réellement mal en point ? Il ne savait pas, ou ne savait plus, les idées et les raisons se bousculaient toujours plus fortement dans son cerveau, comme s’il devait penser à tout ça en même temps, qu’il devait tout expliquer quand même temps à Amelia même si certaines de ces solutions n’étaient pas les bonnes. De toutes façons, il allait falloir qu’il lui dise quelque-chose au bout de ses paroles à elle, car il la sentait chercher des explications, des réponses, à poser son regard sur lui, à l’appuyer pour qu’il relève de nouveau la tête et que leurs prunelles se croisent - qu’elles s’expliquent, qu’ils s’expliquent, sans un mot. « Mais une fois de plus, tu m’as mise de côté et je peux pas t’en vouloir.. Mais ça fait mal, parce que j’aurais pu être là. » Mais ça fait mal. Elle ne pouvait pas savoir à quel point elle avait raison. Parce-que, ne vous méprenez pas, Ezra était content d’avoir fini par retrouver Amelia, de pouvoir lui parler et de pouvoir enfin passer un bout de la soirée avec elle. Mais il n’avait plus l’énergie de se battre pour aujourd’hui, d’argument et d’expliquer l’inexplicable, d’essayer de faire comprendre ses ressentis, ses pensées. Il voulait juste qu’ils passent un moment calme, posé, où chacun d’eux serait et se sentirait à sa place. Quelque-chose de simple comme ils avaient tellement eu l’habitude d’avoir - mais qui semblait être partie depuis bien longtemps. Ezra finit alors par soupirer, jouant nerveusement avec ses mains, les fermant en poings pour les rouvrir, et recommencer sans s’arrêter. Une façon à lui de se détendre, de faire plus ou moins face à toute cette boule d’émotions et de sentiments qui était formée depuis trop longtemps en son sein, de laquelle il n’arrivait pas à se débarrasser et - comme Amelia venait si bien de le dire - qui le rongeait de l’intérieur. « Réel… » Il fallait qu’il se lance et qu’il passe outre la boule dans sa gorge qui lui bloquait ses paroles et une respiration correcte. Il vint frotter son visage de ses mains, une fois de plus, avant de lever une regard embué, triste, défait, vers Amelia. Unfiltered. « Tant que je t’en parlais pas… C’était pas, réel. Ca… C’était un songe, je… » Il expira longuement, son souffle se faisant entendre comme un petit rire moqueur - alors qu’il n’avait absolument pas le coeur à rire, mais la nervosité qui animait son corps le faisait rire sans qu’il puisse y faire grand chose. Une légère larme arriva cependant à s’échapper - il ne l’avait pas vu venir, que faisait-elle ici ? - et il la balaya plus rapidement qu’un clignement de cils. « Il restait dans sa bulle, là où il ne pouvait pas être atteint par tout ça là… » L’impuissance était le sentiment le plus horrible, le plus affreux, atteignant et destructeur qu’un homme pouvait ressentir. Juste devoir rester là, sans pouvoir faire quelque-chose pour aider, améliorer la situation. « C’était pas toi, enfin contre toi Amelia… J’étais ailleurs, je sais pas, j’suis con… » Il se leva à son tour, aillant besoin de bouger un peu. Il commença à faire les cent bas, à tracer une tranchée à à peine un mètre de la jeune femme - il ne voulait pas partir, mais vu le tempête qui régnait à l’intérieur de lui, il fallait qu’il bouge. « J’aurai du être celui qui te le dit… Pardon, je pensais pas que tu aurais à la croiser sans le vouloir… »
Elle le savait, ce n’était plus un secret. Du moins, si c’était censé en être un.. Amelia était au courant de la maladie de Noah et savait que ce n’était pas tout rose dans la vie de la McGrath. Et à présent dans celle d’Ezra. Elle comptait lui dire subtilement ce soir qu’elle était au courant par ce bout de papier. Qu’ils en parlent, comme des adultes. Parce que la brune savait que si Ez ne lui avait rien dit ce n’était pas volontaire. Ou du moins c’était ce qu’elle s’était convaincue ces derniers jours. Il n’avait pas pu lui faire ça, à moins que leur relation ce soit autant dégradée que ça. Mais dans la tournure que prenait la conversation, Amelia n’avait pas pu s’empêcher de s’emporter. Elle était énervée, triste et dans la volée, elle ajouta Noah pour en remettre une couche. Comme si ce n’était pas suffisant. La Iver sortit son morceau de papier et fit clairement comprendre qu’elle était au courant de la situation. N’oubliant pas le fait que ça soit Ginny qui lui ait tout avoué et surtout qu’elle ne comprenait pas pourquoi il ne lui en avait parlé plus tôt. Parce que oui, comme elle le disait, Amy aurait pu être là. Pour lui, pour le soutenir, pour ne pas qu’il reste seul avec ses idées noirs. Elle le connaissait trop pour ne pas se douter qu’il a du mal le vivre. Qu’il n’a pas dû être bien et qu’il se trouvait toujours dans cet état. C’était triste et elle n’aimait pas savoir qu’il a dû probablement traverser ça tout seul. Qu’elle n’a servi à rien et son rôle de meilleure amie avait été mis de côté. Avec tout ce qu’il s’était passé Amelia pouvait le comprendre, la situation était devenue tellement étrange entre eux que faire comme si de rien n’était, n’était peut-être plus aussi bien approprié. Mais elle s’en fichait de ça. Quoi qu’il puisse se passer entre eux, Amy ne comptait pas le lâcher de sitôt. Elle serait toujours là. Même si lui ne le voulait pas, il n’avait pas le choix. Si elle était entrée dans sa vie, ce n’était pas pour en ressortir aussi facilement. Et comme elle aimait souvent le lui rappeler, c’était eux deux contre le reste du monde.
« Réel… » Enfin il se prononçait. Ou du moins, il tentait. « Tant que je t’en parlais pas… C’était pas, réel. Ca… C’était un songe, je… » Amelia ne le lâchait pas du regard, essayant de déchiffrer ses dires. Chose qui n’était pas facile avec l’alcool qu’elle avait ingurgité. Mais avec son petit rire nerveux suivit d’une larme qui lui échappa, s’en était déjà trop. « Ez’ je.. » Elle s’en voulait déjà. Elle détestait le voir comme ça. « Il restait dans sa bulle, là où il ne pouvait pas être atteint par tout ça là… » Okay, elle commençait à mieux comprendre. Si le Beauregard ne lui avait rien dit, c’était pour tenter d’échapper à la réalité. S’il ne le disait pas haut et fort, la maladie et le reste pouvaient bien rester là où ils étaient. « C’était pas toi, enfin contre toi Amelia… J’étais ailleurs, je sais pas, j’suis con… » Oui il l’était. Mais elle ne pouvait pas lui en tenir rigueur. Elle aurait probablement fait la même chose si elle s’était retrouvée à sa place. Ezra se leva, commençant à faire les cent pas. Il lui donnait le tournis à gesticuler autant en aussi peu de temps. Elle ne l’avait jamais vu dans cet état-là. « J’aurai du être celui qui te le dit… Pardon, je pensais pas que tu aurais à la croiser sans le vouloir… » Il continuait sa marche et elle le suivait bêtement du regard. Amy décida alors de le stopper, prenant fermement sa main pour attirer son attention. « C’est rien.. Enfin ce qui est fait est fait. » Elle entremêla ses doigts avec les siens et posa son autre main sur les deux. Elle ne préféra pas rajouter le pourquoi du comment elle s’était retrouvée à l’hôpital en même temps que Ginny. S’en était déjà assez pour ce soir. « J’aimerai que tout redevienne comme avant.. Enfin non, parce que je sais que ça ne sera pas possible tant que.. » Tant qu’elle aura des sentiments pour lui. « Mais je veux plus que tu me le caches ou que tu me laisses de côté quand il t’arrives une nouvelle du genre.. » Elle soupira. « Je suis là, je serais toujours là Ez. » Elle baissa les yeux, regardant leurs mains. « Je suis vraiment désolé pour Noah.. J’espère que vous allez rapidement trouver une solution. » Ou du moins qu’un donneur arrive à temps. « Tu.. Tu tiens le coup ? » Question à un dollar, mais elle s’en souciait. Plus qu’il ne le pensait.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
We've always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dare to aim higher, to break barriers, to reach for the stars, to make the unknown known. We count these moments as our proudest achievements. But we lost all that. Or perhaps we've just forgotten that we are still pioneers. And we've barely begun. And that our greatest accomplishments cannot be behind us, because our destiny lies above us. ∆
Même s’il avait cru que ce serait libérateur, faire les cents pas en faisait qu’empirer son état interne. Il sentait les moindres particules de son corps qui chauffaient, s’agitaient, sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit. C’était aussi pour ça qu’Ezra n’en avait pas parlé à Amelia dès que la situation s’était présentée. Certes, il n’avait pas voulu la mêler à une histoire qui ne la concernait pas et pour laquelle elle risquait, elle aussi, de se retrouver mal en point - après tout, c’était l’ex d’Ezra qui était en jeu et son fils à lui, ça l’aurait forcément touché. Mais surtout parce-qu’il savait déjà à l’époque que s’il lui en parlait à elle, ce serait sa fin à lui. Tout le courage, la retenue dont il avait pu faire preuve jusque maintenant s’en iraient d’un coup sec, comme un vieux pansement, lorsqu’il commencerait à lui en parler à elle. Parce-que c’était elle, sa dernière barrière avant la folie. Avant de lâcher complètement prise. Et lorsque le contact entre la main d’Amelia et la sienne se fit ressentir, Ezra sentit ses dernières barrières lâcher, s’abattre, le laissant tomber. « C’est rien.. Enfin ce qui est fait est fait. » Même si elle n’avait pas tenté de l’arrêter de se mouvoir, il l’aurait surement fait, car il avait l’impression que son corps devenait guimauve. Comme s’il ne pouvait plus se tenir tout seul et que tout était en train de s’écrouler - pour de bon. Ses mains dans celles d’Amelia, c’était comme si elle lui faisait signe qu’il pouvait se laisser aller maintenant, que ça allait aller mieux, qu’il fallait qu’il arrêter de s’en faire. Parce-que oui, maintenant on pouvait dire qu’il y avait histoire entre les deux. Mais Ezra n’avait jamais tenu à s’arrêter à ça. Il l’aimait, ce bout de femme, c’était clair. Peut-être pas comme elle, elle pouvait l’aimer, mais elle représentait quelque-chose de bien plus fort qu’on pourrait comprendre en les regardant. Elle était une autre partie de lui, une partie sans laquelle, ces derniers temps, il n’avait pas été bien. Et là, aujourd’hui, même si c’était à cause de cette deuxième moitié qu’il sentait que son corps lâchait prise sans le prévenir, c’était aussi grâce à elle qu’il savait que ça allait aller mieux. « J’aimerai que tout redevienne comme avant.. Enfin non, parce que je sais que ça ne sera pas possible tant que.. Mais je veux plus que tu me le caches ou que tu me laisses de côté quand il t’arrives une nouvelle du genre.. Je suis là, je serais toujours là Ez. » Cependant, avant que tout aille mieux, il fallait qu’il passe par une pente rude. Ezra faisait tout ce qu’il pouvait pour éviter le regard d’Amelia. Il ne voulait pas qu’elle puises voir les larmes qui menaçaient de dégringoler à tout moment, de voir ses yeux emplis de tristesse, de peur. Il aurait voulu lui répondre quelque-chose pour le moment, lui montrer que lui aussi, il aimerait que tout redevienne à la normale et qu’il s’avait qu’elle était là - il n’en avait jamais douté. Cependant, sa gorge nouée ne lui permettait que de rester muet. « Je suis vraiment désolé pour Noah.. J’espère que vous allez rapidement trouver une solution. » Petit silence, léger. « Tu.. Tu tiens le coup ? » Ce ne fut alors qu’à ce moment là qu’il réussit, par un miracle inconnu, à relever sa tête, son regard, vers la jeune femme. Elle même faisait en sortes de ne pas avoir à croiser les yeux du jeune homme. Et pourtant, ça suffit à Ezra pour que d’autres larmes, semblables à celle qu’il s’était empressé d’essuyer tout à l’heure, vinrent couler sur ses joues. Les unes après les autres. Il finit par dégager ses mains de celle d’Amelia pour venir chasser ses perles de sel, se reculant de la jeune femme. « Non… » Il fallait commencer quelque-part, il fallait commencer un jour. Clairement, il ne pouvait pas reste de marbre face à cette situation et il avait besoin d’en parler. La charge émotionnelle était trop intense pour qu’il la garde enfermée dans son coeur, dans l’air qui opprimait ses poumons. Il fallait qu’il la laisse sortir. Et personne d’autre qu’Amelia pour le réaliser. Il n’aurait jamais le courage ni le coeur de se confier à une autre personne - pour ça, c’était elle et ce serait toujours elle. « Je tiens plus, non… J’ai… J’ai du annoncer à Ginny que je ne pouvais pas sauver notre fils… » Il eut de nouveau ce rire nerveux, sorti de ses entrailles, qui vint gâcher la scène, le réalisme. « C’est mon fils et je peux pas le sauver… » Mots murmurés comme s’il se rendait seulement compte de la gravité de la chose. « Et je l’ai vu, tu sais. L’espoir s’envoler dans ses yeux… Oh mon Dieu, Noah… » Il finit par s’accroupir, tenant sa tête dans ses mains, les larmes coulant toujours plus davantage. Le coeur en miette.
L’espace d’un instant, elle s’imaginait les rôles inversés. Elle, désespérée, avec une Lily-Rose au plus mal. Enchaîner les séjours à l’hôpital, attendant désespérément un miracle. Alors oui, Amy pouvait parfaitement comprendre que leurs morales soient au plus mal, surtout qu’Ezra n’était jusque là jamais intervenu dans la vie de Noah. Sa vie se compliquait tout autant qu’elle s’embellissait. Ça devait être affreux. Alors Amelia voulait se montrer présente. L’engueuler, le réprimander, lui faire comprendre qu’il n’était pas seul. Ez’ n’avait pas à vivre et surmonter ça tout seul. Elle était là. Si la brune était présente dans sa vie, ce n’était pas simplement pour les bons côtés. La Iver savait également être là dans les mauvais. Elle savait que rester dans son coin n’allait rien lui apporter de bon. « Non… » Au moins, c’était clair. Il ne tenait pas le coup. Bien qu’il n’avait pas besoin de le lui avouer, tant cela se voyait sur lui. Amy se sentait à présent conne de lui avoir fait cette mini scène de jalousie un peu plus tôt. Reprenant le contexte initial, elle avait déconné. Bon en même temps, c’était plus fort qu’elle.. Les voir ensemble.. Argh, rien que d’y repenser ça avait don de lui hérisser les poils. Amelia évitait son regard, ne sachant pas trop comment gérer cette nouvelle situation. D’habitude, c’était elle qui était dans le chagrin. L’inverse était très rare. Elle ne l’avait pas vu aussi mal depuis.. Ouais depuis le départ de Ginny. Comme quoi.. « Je tiens plus, non… J’ai… J’ai du annoncer à Ginny que je ne pouvais pas sauver notre fils… » Sa gorge se noua. Il l’avait donc fait et malheureusement, le résultat était négatif. Oh shit.. Elle soupira, se mordant la lèvre inférieur. Elle n’était pas faite pour gérer les mauvaises situations. Ou du moins, Amelia ne savait jamais trop quoi dire dans ces circonstances. Elle n’était pas très douée, il fallait l’avouer. Une boule au ventre se forma plus elle restait dans le silence. Amelia avait mal pour lui. Il était impuissant, ne pouvant aider son fils. Son propre enfant. Et Amy n’avait pas envie de remuer le couteau dans la plaie. C’était déjà assez difficile comme ça pour devoir en rajouter une couche.
« Et je l’ai vu, tu sais. L’espoir s’envoler dans ses yeux… Oh mon Dieu, Noah… » Il reprit ses mains pour y enfouir son visage. Les larmes qui coulaient sur ses joues, ses yeux se faisant de plus en plus rouges.. S’en était déjà beaucoup trop. La brune le regardait se replier sur lui-même. L’un comme l’autre devait se ressaisir. Ça n’allait pas être évident, mais il allait bien le falloir pour pouvoir avancer. « Ez’.. » Elle soupira et vint se poser devant lui, accroupie. Elle posa ses mains sur ses genoux pour tenter de garder un semblant d’équilibre. Chose qui n’était pas très évidente vu l’alcool qu’elle avait encore dans le sang. « Ez’ s’il te plaît regarde moi.. » Mais c’était peine perdue. Les larmes continuaient de couler. Elle en avait mal au cœur de le voir comme ça. Voir celui que vous aimez aussi mal, aussi déchiré. Perdant l’équilibre, la belle finit par se retrouver les fesses à terre. Pas sûr qu’il l’ait capté et dans un sens, ce n’était pas plus mal. Bien qu’elle avait envie de rire pour son incroyable souplesse, elle garda son sérieux. Il était plus important que tout à cet instant-là. La jeune femme s’installa alors près de lui, s’adossant contre la murette. Amelia lui fit alors retirer ses mains de son visage afin qu’elle y dépose les siennes à la place. Elle balaya délicatement ses perles salés, tentant d’illuminer un peu plus ce visage décomposé. « Je suis désolé pour Noah, vraiment.. J’imagine même pas ce que tu as dû ressentir en apprenant que tu ne pouvais rien y faire.. » Elle passa doucement une main dans ses cheveux. « Apprendre que tu ne peux pas l’aider.. » Elle baissa les yeux. « Mais je suis sûre que vous allez trouver une autre solution, il doit bien y en avoir une autre.. » Amy déglutit difficilement. Elle y croyait, bien qu’elle ne savait pas exactement ce qui les attendait. « Et quoi qu’il se passe, bien que ça n’a pas vraiment d’importance vu le contexte.. Je suis là. » Elle reposa son regard dans le sien. « Quoi qu’il se passe, tu peux compter sur moi. » La main qui se trouvait dans ses cheveux glissa sur sa joue pour entremêler à nouveau ses doigts dans les siens. « Je suis là. » Comme si elle tentait de se le convaincre à elle-même. Que ça faisait une si grande différence. Que ça avait malgré tout son importance. Et que tout allait s’arranger. La bouteille se tenant près d’elle, Amy l’attrapa pour en boire une nouvelle gorgée. Elle la tendit ensuite à son meilleur ami. Ce n’était peut-être pas la meilleure des idées -surtout en sachant comment ça c’était terminé la dernière fois qu’ils avaient bu. Mais c’était la seule qu’elle trouva et qui lui semblait logique pour l’heure.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
We've always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dare to aim higher, to break barriers, to reach for the stars, to make the unknown known. We count these moments as our proudest achievements. But we lost all that. Or perhaps we've just forgotten that we are still pioneers. And we've barely begun. And that our greatest accomplishments cannot be behind us, because our destiny lies above us. ∆
Ezra n’avait pas l’habitude de se laisser autant submerger par ses émotions, de façon aussi imprévue et surtout de façon aussi publique. Face à Amelia, bien sur, il l’avait déjà fait. C’était d’ailleurs la personne qui, sur cette terre, avait vu le plus de fois Ezra dans tous ses états - et certains, presque inconnus et qu’il ne savait pas maitriser, n’étaient pas forcément beaux à voir. Cependant, il n’avait en aucun cas prévu de finir dans un tel état en venant à cette soirée. Il avait même plutôt prévu de remettre les choses dans le droit chemin avec Amelia, de faire en sortes qu’ils puissent se voir et que pour une fois, la soirée se passe sans encombres. Mais apparemment, ils n’auraient encore pas le droit aujourd’hui à cette soirée tranquille où les esprits sont apaisés. Il fallait qu’il se passe quelque-chose qui retournait l’un ou l’autre d’eux deux. « Ez’.. » Comme lorsqu’il était petit et qu’il n’était pas bien, qu’il avait besoin de se calmer, de retrouver le silence intérieur, il se mettait accroupis. Presque genoux contre poitrine, les mains sur le visage, les yeux, ne se concentrant que sur lui même. La plupart du temps, lorsqu’il était enfant, c’était une technique qui avait fait ses preuves. Depuis qu’il était adulte, non seulement il passait pour un autiste à faire ça et puis, les personnes autour de lui ne le laissaient que très rarement tranquille. Parce-que c’était ce qui se faisait lorsqu’on était adulte. On venait consoler les gens qu’on aimait. Alors Amelia finit par se mettre en position miroir, en face de lui. « Ez’ s’il te plaît regarde moi.. » Mais la seule chose qu’il aurait voulu faire à ce moment là, ça aurait été de partir en courant et de ne revoir personne de la soirée. Quitte à finir arraché dans une rue malfamée de la ville, il s’en fichait. Il ne voulait juste plus à avoir à faire face à la vérité écrasante, bouleversante de la réalité. Il ne voulait plus gérer les responsabilités et les choses que les adultes faisaient lorsqu’ils étaient grands et dans des situations compliquées. Il voulait juste redevenir le petit enfant qu’il avait été fut un temps, pour que les autres gèrent la situation à sa place. Et comme ça, il pourrait se concentrer et tenter de se calmer. De se dire que ça allait aller et qu’il y avait une solution à la situation problématique. Ezra tentait tellement de se concentrer sur ses propres pensées qu’il ne vit même pas Amelia partir à la renverse et finir sur son postérieur, une expression plutôt étonnée sur le visage. S’il avait été dans son état normal, il ne se serait pas gêné pour lui faire une petite remarque qui l’aurait surement fait rire, et qui aurait avec un peu de chance fait rire Amelia aussi. Mais là, il n’en préoccupait même plus. Ce fut seulement lorsqu’Amelia vint retirer ses mains à lui de son visage pour venir y déposer ses douces à elle qu’il rouvrit les yeux. Elle était flou, devant lui, Amelia. Les larmes venant gâcher sa vision. « Je suis désolé pour Noah, vraiment.. J’imagine même pas ce que tu as dû ressentir en apprenant que tu ne pouvais rien y faire.. Apprendre que tu ne peux pas l’aider.. Mais je suis sûre que vous allez trouver une autre solution, il doit bien y en avoir une autre.. » En temps normal, Ezra aurait eu un petit rire, surement neveux, mais ils serait quand même sorti. Là, il n’était même pas audible. Parce-qu’il avait l’impression que ce n’étaient que des paroles en l’air et que la fin des solutions s’étalait là, devant lui. Qu’il avait tellement foiré qu’il n’y avait plus aucune solution possible… Aucune solution positive, en tous cas. « Je sais pas… » Ses mots étaient à peine audibles, presque comme un murmure emporté par le vent à peine prononcé. Sa voix était rocailleuse, brisée, emplie d’une tristesse qu’il n’avait connu que peu de fois dans sa vie - et ce n’était, en général, pas le genre d’expérience qu’on aimait revivre. « Et quoi qu’il se passe, bien que ça n’a pas vraiment d’importance vu le contexte.. Je suis là. Quoi qu’il se passe, tu peux compter sur moi. » Leurs regards se croisèrent pendant quelques instants, qui semblaient s’étirer, s’éterniser. « Je suis là. » Le regard toujours aussi triste, Ezra secoua légèrement la tête avant de retirer les mains d’Amelia de son visage, essayant au passage d’un revers de manche ses larmes minables qui coulaient sur ses joues. [color:d1f9=#cornflowerblue]« Tu devrais pas… » Cette fois ci, ses mots avaient été plus perceptibles. Plus audibles. Plus tranchants aussi, par la même occasion. Lorsque la jeune femme porta la bouteille assez près de lui pour qu’il puisse en boire une lampée, Ezra la poussa de la main une fois de plus, secouant davantage la tête. « Tu ne devrais pas être là, Amelia. » Une voix plus claire, des pensées plus posées. « J’ai été qu’un con avec toi, t’as pas à être là pour moi tu sais. » Finalement, il soupira, lassé de lui même, de la situation. Ces derniers temps, avec Amelia - et il commençait plus que jamais à s’en rendre comptes - il merdait. Toujours, tout le temps, et beaucoup trop. Le mauvais mot, la mauvaise attitude. Rien de ce qu’il avait fait ces derniers temps ne semblait être normal et droit dans leur relation actuelle. Il secoua de nouveau la tête. « Un gros con même. Tu devrais être déjà partie en courant loin de là. Je suis désolé Amelia… T’as pas à subir ça avec moi. » Il se leva, et même s’il regrettait de ne pas passer plus de temps que ça pour cette soirée spéciale avec Amelia, il pensait que c’était le mieux à faire. Partir, retrousser chemin et faire comme s’il n’était jamais venu à sa rencontre ce soir. La laisser tranquille, laisser sa vie tranquille. Et alors qu’il était à quelques mètres de la jeune femme, le décompte de la nouvelle année se fit entendre de l’intérieur de la bâtisse. Les invités qui, exaltés, se préparaient pendant ces dix dernières secondes à la nouvelle année et aux nouvelles aventures qu’elle pourrait apporter - et bien sur, tout ça dans la bonne humeur et la joie. Alors, Ezra s’arrêta, et se retourna.
Assis l’un à côté de l’autre, ils avaient l’air minables. Ils étaient minables. Ezra, effondré du sort de son petit garçon et Amelia quant à elle, s’était une fois de plus réconfortée de son chagrin dans la bouteille. Elle semblait plus ridicule que lui, ça s’était sûr. Surtout lorsque la brune tentait de garder cet air sérieux, de reprendre ses esprits afin d’être présente pour son meilleur ami. Meilleur ami qui lui avait brisé le cœur, mais pour qui malgré tout, elle ne saurait ne pas être présente. Son Beauregard n’allait pas bien du tout et au lieu de le laisser à tous ses problèmes, Amy était là. Cassia encore dans les parages, lui aurait probablement dit de se bouger les fesses et de rentrer avec elle. Mais la blondie n’était pas là et dans un sens, ce n’était pas plus mal. Elle n’aurait pas eu la force de débattre encore avec son amie sur le sujet Ezra. Donc merci Bryan de lui tenir compagnie. Et puis Amelia n’aurait tout simplement pas pu quitter Ezra. Pas maintenant, pas dans ses conditions. « Tu devrais pas… » Mais apparemment, ce n’était pas l’avis du jeune homme. « Tu ne devrais pas être là, Amelia. » Outch. Encore une fois, ça faisait mal. Amy qui s’accrochait, lui qui s’éloignait.. Ça devenait un schéma répétitif. Et surtout blessant. Elle aurait très bien pu le laisser se morfondre et retourner à ses occupations, mais non. La Iver était restée une fois de plus, pensant bien faire. C’était apparemment la fois de trop. Elle espérait qu’il ne se rendait pas compte à quel point ça pouvait être blessant et frustrant. Il laissait un goût amer. Elle le regardait faire, impuissante. « J’ai été qu’un con avec toi, t’as pas à être là pour moi tu sais. » ça elle le savait. Mais malgré tout, elle restait. Un peu maso sur les bords non ? Pourquoi fallait-il qu’elle s’acharne autant ? A croire qu’elle n’avait rien compris..
« Un gros con même. Tu devrais être déjà partie en courant loin de là. Je suis désolé Amelia… T’as pas à subir ça avec moi. » Amelia le regardait se lever, la fuir, une fois de plus. Et elle, ses fesses ne voulaient se décoller du sol. Elle n’en avait plus la force. Pas après ça. Les larmes de tristesse, mais surtout de colère remontèrent à la surface. Pour le coup, c’était elle qui se sentait conne. Tellement conne. « Tu.. » Elle n’essaya même pas de finir sa phrase. Le décompte se fit entendre, si fort.. Ses mots seraient devenus à peine audible. La brune jeta un coup d’œil à travers la baie vitrée depuis là où elle se trouvait. Ils avaient l’air si heureux, si enthousiaste à l’idée de cette nouvelle année. Le contraste était bien là lorsqu’on voyait les deux aussi loin de l’autre. Quelle soirée de merde. Amelia se releva, se tenant à la rambarde pour ne pas tomber une fois de plus. Elle le regardait partir, la fuir, avant de se tourner vers le jardin pour se retrouver avec elle-même. Pour ne pas changer. Des larmes finirent par rouler sur ses joues, qu’elle balaya rapidement. « 9, 8, 7, 6.. » Amy se retourna vers la réception, mais son regard s’arrêta sur lui. Encore et toujours lui. Il n’était pas partit. Non, il lui faisait face, ayant l’air tout aussi perdu qu’elle. « 5, 4, 3.. » Ne réfléchissant même pas, Amelia s’avança d’un pas décidé jusqu’à son Beauregard. Quitte à souffrir, autant y aller jusqu’au bout. Elle attrapa son visage et l’embrassa passionnément. Comme si c’était le premier, comme si c’était le dernier, comme s’il n’y aurait jamais de lendemain. Elle s’en coupait le souffle, s’en foutant de sa respiration. Au pire elle en mourrait dans ses bras. Plus rien n’avait tellement d’importance. Il était son aimant, celui auquel il fallait toujours qu’elle se raccroche et tant pis si ça faisait mal. Même s’il ne voulait plus d’elle. Amy continuait malheureusement à s’accrocher. « Bonne année !!! » Elle finit par rompre le baiser, les cris de joies de toute l’assemblée la ramenant à la réalité. Elle regarda son Beauregard, plus que troublée, posant au passage son pouce à la commissure de ses lèvres pour effacer une trace de rouges à lèvres. « Un gros con oui.. Mais le mien. » Oui elle avait osé. « Ez’ je peux pas.. Je dois être là, quoi qu’il arrive.. » Elle en perdait ses mots. « Je.. » Oui, elle l’aimait. Oui, il le savait. Alors elle s’abstint de lui redire, une fois de plus. A la place, elle reposa ses lèvres contre les siennes. Un baiser plus light, plus court mais qui prenait tout de même tout son sens. « Bonne année.. »
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
We've always defined ourselves by the ability to overcome the impossible. And we count these moments. These moments when we dare to aim higher, to break barriers, to reach for the stars, to make the unknown known. We count these moments as our proudest achievements. But we lost all that. Or perhaps we've just forgotten that we are still pioneers. And we've barely begun. And that our greatest accomplishments cannot be behind us, because our destiny lies above us. ∆
Il n’avait pas la force de rester là plus longtemps, à voir dans quel état il mettait la jeune femme alors qu’il n’était lui-même pas capable de contenir son propre état ce soir. La discussion qu’il avait eu avec Ginny peu de temps avant de retrouver Amelia l’avait détruit, anéanti, réduit à zéro. Il se sentait tel une coquille vide de sens et rempli de courants de sentiments, d’émotions, incontrôlables. Alors oui, Ezra s’en allait, laissant Amelia assise à cet endroit comme si de rien n’était, comme s’ils n’avaient pas tant de choses à se dire, comme s’il ne lui devait pas, peut-être, plus d’explications. « Tu.. » Mais même si elle avait enté de terminer sa phrase, de formuler ses pensées, Ezra était désormais trop loin pour les entendre. Il avait entamé son chemin retour, celui qu’il prendrait pour rentrer à l’intérieur, profiter peut-être un peu trop de la fin de la soirée tout en faisant en sortes d’éviter les deux jeunes femmes qui lui donnaient du fil à retordre - après tout, quelles étaient les chances qu’elles se trouvent toutes les deux à la même soirée ? Très peu, il ne devait pas être très chanceux. Cependant, il put entendre le début du décompte de la nouvelle année résonner à travers toute la résidence, entendre ces gens heureux d’être là, heureux de faire la fête. Et il se dit qu’il aurait envie d’être comme ça, comme tous ces gens là. Juste, heureux. Dire au revoir à toutes les prises de tête, au revoir à tous les problèmes qui arrivaient toujours à lui mettre des bâtons dans les roues. Qu’un jour, surement, il trouverait les conditions pour revenir autant insouciant - oh, il ne l’avait pas été depuis bien longtemps. Et, alors que le décompte déclinait lentement, la seule personne vers qui il eut envie de se tourner pour ce soir, ce fut elle. Il venait de la quitter mais pourtant, depuis qu’ils avaient échangé ce premier baiser, il restait attiré plus que de raison par la jeune femme - plus qu’il ne l’aurait voulu en tous cas. Amelia non plus ne mit pas tant de temps que ça pour se tourner vers lui, comme si l’autre côté de l’aimant s’animait de la même façon, en même temps. Le regard qu’ils échangèrent fut long, et pourtant contenu dans une seconde. Ce fut Amelia qui fit le premier pas. Et le deuxième, et tous ceux qui restaient entre Ezra et elle, qui les séparaient. De plus en plus rapidement, et ce fut presque avec un soulagement qu’Ezra vint accueillir la jeune femme dans ses bras alors que leurs lèvres vinrent se sceller. C’était puissant, c’était urgent, comme s’ils allaient finir par manquer d’air et qu’ils étaient leur dernier solution. Ses bras encerclait la taille de la jeune femme, resserrant son corps contre le sien rien qu’un peu plus à chaque seconde qui s’écoulait. Et le décompte qui se finissait. « Bonne année !!! » Alors ils entreraient dans la nouvelle année comme ça. Les lèvres scellées, les coeurs lourds, la rancoeur proche. Mais cédant, dans un même temps, à leur instinct. Le visage d’Amelia finit par se reculer de celui d’Ezra alors que ce dernier en vint juste à remarquer qu’il manquait d’air. « Un gros con oui.. Mais le mien. » Il vint pincer ses lèvres. Parce-que d’un côté, il ne pouvait la contredire. Elle avait raison, après tout depuis le temps il y avait forcément une part de vérité dans sa phrase. « Ez’ je peux pas.. Je dois être là, quoi qu’il arrive.. Je.. » Il vint tirer un léger, très léger sourire - triste, mais il restait un sourire tout de même. Il avait besoin d’elle quoi qu’il arrive, il ne l’avouerait peut-être jamais assez, mais il pourrait pas réellement avancer dans toute cette histoire sans elle. Ces dernières années, elle avait joué le rôle de la solution - à chaque fois. Ca ne devrait pas être beaucoup plus compliqué, différent, cette fois ci. Pourtant, il ne dit rien, n’ajouta rien. Parce-qu’il ne savait que dire sans empirer la situation. Parce-qu’il n’avait plus envie de parler, aussi, il avait assez parlé pour la soirée. Alors lorsque Amelia vint poser, cette fois ci plein de douceur, un nouveau baiser léger sur ses lèvres, il sentit son coeur repartir battre la chamade une fois de plus. « Bonne année.. » Il inspira un bon bol d’air de son côté, tentant de remettre ses neurones en place. « Bonne année à toi aussi, Amelia. » Sa voix était cassée, rauque. La tristesse avait trop longtemps pris place dans ses paroles qu’il n’arrivait plus à gérer la moindre nouvelle émotion qui venait parasiter son ton d’expression. Et alors qu’il se serait retenu en temps normal, un main venant se glisser contre le visage de la jeune femme, il vint poser ses lèvres de nouveaux sur les siennes. Toujours dans ce sentiment d’urgence, comme s’il faisait une connerie et qu’il devait rapidement en profiter pour ne pas se faire prendre en flagrant délit. Après tout, c’était un peu ça. Son coeur balançait, écrivant sa propre histoire dans son coin sans qu’il ne s’en aperçoive réellement. Et à ce moment même, il devait se tenir de toutes ses forces pour ne pas laisser son coeur et ses sentiments s’emballer trop rapidement pour Amelia alors que bien des situations sur le côté méritait toute son attention - et surtout, la plus importante de toute une vie, de toute sa vie, celle de devenir enfin père.