(finn) even a rejection can be the shadow of a caress

(#)Dim 1 Jan 2017 - 3:16

Finnley Coverdale

When someone rejects us, no matter how they abuse our love, we hope against reason that somehow they will come back to us

Pièce d'identité

NOM ≈ Coverdale, un nom duquel il souhaite se détacher, mais dont il est pourtant indissociable et qui est le seul lien qui l’unit encore à sa sœur jumelle, celle à qui on pense en premier lieu quand on évoque ce nom hors du commun. Non satisfaite de lui avoir déjà volé son avenir, elle s’empare également de son identité. PRÉNOM(S) ≈ Finnley, même si pour attirer son attention il est préférable d’utiliser le diminutif auquel il est plus habitué que son vrai prénom ; Finn. ÂGE ≈ Il est âgé de vingt-neuf ans, né le huit août avec quelques minutes d’avance sur Cora. La trentaine approche à grands pas et il peine à l’accepter, ayant parfois l’impression d’être passé à côté de sa vie toute entière. LIEU DE NAISSANCE ≈ C’est un australien pur souche, il est né dans la capitale, à Canberra. STATUT SOCIAL ≈ Finnley est célibataire, il n’a jamais vraiment pris le temps d’envisager une relation sérieuse avec qui que ce soit et il le regrette, maintenant qu'il aimerait s'engager. MÉTIER ≈ Il est coursier pour l’hôpital de Brisbane. Il s’occupe autant de transmettre le courrier aux services concernés que de livrer des médicaments au domicile de certains patients ou d’accompagner à quelques rares occasions le transport d’un organe. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Il se considère presque comme asexuel puisqu’il a longtemps délaissé sa vie personnelle, mais il reste irrémédiablement hétérosexuel, seules les femmes font battre son cœur. GROUPE ≈ Au secours, j’ai trente ans. Le cap de la trentaine s’annonce particulièrement difficile pour le jeune homme qui a l’impression d’être passé à côté de sa vie. AVATAR CHOISI ≈ Domhnall Gleeson

Les informations en vrac

01. Finn a une sœur jumelle, Cora, dont le nom n’a désormais plus rien d’inconnu pour la majorité des Australiens. Si durant quelques années ils avaient tous les deux une relation fusionnelle comme la plupart des jumeaux, leurs chemins se sont toutefois rapidement séparés quant à l’issue d’un des nombreux castings que leur faisait passer leur mère dans l’optique de vivre sur le succès d’un de ses enfants, Cora a été approuvée par un agent comme future starlette de la télévision et que Finn a, de son côté, eu la confirmation d’un sévère manque de charisme qui ne l’emmènerait jamais au sommet. Dès lors, sa mère s’est focalisée sur la carrière de Cora au détriment de son mari, de son fils et, bientôt, de sa cadette. 02. En effet, huit ans après la naissance des jumeaux, Bryn a rejoint la famille. Dès que celle-ci est née Finnley s’est juré de la protéger, avant même que les liens avec Cora se fissurent complètement. Bryn n’était pas une enfant voulue et il voulait lui épargner la douleur d’être mise de côté comme il l’a pu l’être avec sa mère et Cora dès que le talent de celle-ci s’est révélé. 03. Parfois, il envie Bryn de ne pas être parvenue à construire une relation avec leur mère, lui ayant eu le malheur de le faire durant les premières années de sa vie et gardant quelques bons souvenirs (qu’il souhaiterait toutefois effacer), ayant rendu son changement de personnalité motivé par l’appât du gain et la notoriété de Cora difficile à accepter. 04. À l’inverse, il a toujours eu une excellente relation avec son père jusqu’à la mort de celui-ci. Étant les seuls hommes de la famille Coverdale, ils avaient des activités propres à eux dont Finn garde d’excellents souvenirs. 05. C’est à la mort de celui-ci que les choses ont réellement changé pour Finn, qui s’est très vite retrouvé dépassé par l’abandon de sa mère et sa jumelle, se retrouvant seul avec Bryn à l’âge de seize ans. Sa mère envoyait parfois un chèque pour qu’ils subsistent à leurs besoins, mais ce n’était jamais assez pour s’en sortir même en se serrant la ceinture. Par conséquent, Finn s’est retrouvé contraint d’abandonner ses études à l’âge de seize ans, mettant ainsi un terme à ses rêves de devenir neuropsychologue. S’il ne regrette pas les sacrifices faits pour permettre à Bryn d’avoir un avenir, il lui arrive d’imaginer quelle aurait été sa vie s’il avait poursuivi le lycée, étant donné qu’il a toujours été un cerveau avant d’être des muscles. Plus jeune, il a sauté une classe et aurait pu en sauter d’autres s’il n’avait pas eu peur de délaisser Bryn pour suivre correctement ses cours. Il a souvent été le premier de la classe, non pas parce qu’il était un fayot, mais parce qu’il a toujours eu soif d’apprendre et qu’il y parvenait avec une facilité déconcertante. Il a eu très tôt pour objectif de devenir neuropsychologue et il est certain qu’il aurait pu le devenir s’il n’avait pas été obligé d’arrêter ses études pour s’occuper de Bryn. 06. L’abandon de ses études a marqué un véritable tournant dans sa relation avec sa jumelle. De véritable modèle et jumelle fusionnelle, elle est passée d’étrangère envers laquelle sa rancœur n’a cessé d’augmenter. Si au départ il parvenait encore à lui trouver des excuses quant à son désintérêt pour Bryn et lui, le fait qu’elle se pavane sur des tapis rouges en encaissant des chèques conséquents tout cela sous l’aval de leur mère a définitivement brisé le lien qui l’unissait à Finn. Il n’a jamais pardonné d’avoir dû faire tant de sacrifices pour s’occuper de sa sœur quand Cora et sa mère menaient la belle vie sans se soucier d’eux. Pire encore, quand Cora a arrêté sa carrière, ce n’est pas vers eux qu’elle est revenue pour tenter de reconstruire leur famille, elle a préféré continuer sa route en les laissant derrière elle. Finn n’est jamais parvenu à lui pardonner ses actes et encore maintenant alors qu’il est forcé de garder quelques contacts avec Cora qui paie les études de Bryn, il se contente du strict minimum. D’une certaine façon, Cora est morte pour lui et il ne s’en porte pas plus mal ainsi. 07. Il a toutefois définitivement rayé sa mère de sa vie et ne lui envoie pas même une carte à Noël pour lui signifier qu’il vit encore. Il sait qu’elle s’est remariée, mais il refuse également d’avoir des contacts avec sa belle-famille. 08. Bryn délaisse le nid familial depuis quelques mois pour poursuivre des études en sport et ce changement est rude pour Finn qui, pour la première fois, se retrouve véritablement seul. Il a développé un certain penchant pour la boisson, dont il se rend compte puisqu’il tente de cacher sa consommation à sa petite sœur, tout en minimisant toutefois sa situation en estimant qu’au même titre que certains décompressent grâce à la cigarette ou au café, lui de son côté a opté pour la boisson. 09. Depuis ses seize ans jusqu’à ses vingt-cinq ans, il a carburé au café à raison de plusieurs tasses par jour pour supporter le peu d’heures de sommeil que ses deux boulots lui laissaient. Aujourd’hui, il en est véritablement dégoûté et rien que l’odeur d’une tasse de café lui donne la nausée, il a ainsi opté pour le thé et est devenu un vrai expert dans le domaine. 10. Jusqu’à ses vingt-cinq ans, il a accumulé pas mal de petits boulots mal payés qui ne demandaient pas de qualifications, allant parfois jusqu’à en enchaîner trois pour assurer à Bryn l’avenir qu’il n’a pas eu. Ce fut difficile et de nombreuses fois il eut envie de tout abandonner, mais il a tenu bon et aujourd’hui Bryn fait des études, c’est sa plus belle fierté. 11. Il travaille à l’hôpital de Brisbane depuis quatre ans. C’est son premier véritable travail, le seul qu’il a réussi à garder aussi longtemps et dans lequel il s’épanouit véritablement. Il aurait certes préféré être du côté du laboratoire de recherches ou des consultations, mais il a au moins un pied dans cet univers qui le fascine. 12. Il est bénévole depuis trois ans dans ce même hôpital, faisant la lecture aux enfants malades, « volant » les adolescents (avec l’accord de l’administration) le temps d’un après-midi pour se goinfrer de pop-corn au cinéma du coin ou tenant simplement compagnie aux personnes âgées malheureusement seules dans leurs dernières semaines d’existence. En soi, il est là où il a l’impression d’être utile. 13. Finnley a pour compagnie un vieux chien âgé de quatorze ans, borgne et amputé d’une patte à qui il souhaite offrir une belle fin de vie. Et qui lui sert également à développer doucement sa capacité à s’engager, étant obligé de s’occuper de lui tout en sachant qu’il ne prend pas le risque que cela s’éternise. Il a renommé ce chien Wernicke, vestige de sa carrière en médecine avortée avant même qu’elle ait débuté. 14. Le fait d’avoir été le papa de substitution de Bryn a réveillé un instinct paternel en lui qu’il ignorait jusqu'à ce que sa sœur entame des études et ne soit plus aussi présente. Même si tout n’a pas toujours été rose, il garde un excellent souvenir des années passées à élever Bryn, durant lesquels il s’est enfin senti utile et doué – à sa façon – pour quelque chose. Il est peu probable qu’il l’admette à voix haute, mais il rêve véritablement de fonder sa propre famille et d’avoir des enfants. Encore faut-il une situation stable pour accueillir sa progéniture, et Finnley est loin de cette situation. 15. Contrairement à beaucoup d’australiens, Finn voue une véritable aversion au surf. En réalité, c’est plus l’eau qu’il craint que le sport en lui-même, ayant manqué de se noyer à un cours de natation quand, tellement épuisé par les longues journées à tenter de s'occuper seul de Bryn, il s'est endormi dans l'eau. Il n’a pas encore réussi à dépasser sa phobie pour observer les talents de Bryn sur une planche, mais il compte bien y parvenir un jour, il doit bien cela à sa petite sœur. 16. Finnley est à un stade de sa vie où il ne sait plus quoi faire ni qui devenir. Il s'est mis de côté durant des années pour offrir une belle vie à Bryn et maintenant qu'il a réussi, il ne sait pas réellement comment se définir, ayant passé la majorité de sa vie à trimer pour sa cadette. Il n'a plus d'objectif, il a perdu ses repères et il est véritablement dépassé par cette nouvelle situation. À défaut, il a jugé que rattraper son adolescence perdue était un bon moyen de se trouver, mais à part les excès liés à cette période de sa vie qu'il n'a finalement jamais connue, il n'est pas beaucoup plus avancé qu'au départ. 17. Finnley est foncièrement bienveillant, depuis sa tendre enfance il s'est toujours préoccupé des autres avant lui-même et encore aujourd'hui il ne compte plus les heures passées auprès des autres, au détriment de son bien-être et de sa santé. Tout ce qui lui permet d'oublier sa situation est bon à prendre, même s'il ne se rend pas encore compte que se délaisser lui-même de cette façon est finalement plus nocif qu'autre chose. 18. Plus jeune, Finnley était un grand rêveur, doublé d'un garçon maladroit. Toujours de bonne humeur, toujours souriant, il a toutefois toujours été très réservé et peu apte à faire confiance à des inconnus ou à laisser ceux-ci entrer dans sa vie. Son côté brut de décoffrage n'a cessé de s'accentuer avec les années, à mesure qu'il se refermait toujours plus sur lui. Aujourd'hui, Finnley a perdu toute trace du garçon rêveur qu'il a été, il ne reste plus qu'un jeune homme sarcastique et profondément pessimiste, un brin provocateur et moqueur, et surtout paumé. Toutefois, au fond de lui, il garde l'espoir que les choses s'améliorent, qu'il parvienne à trouver un travail qui lui plaît ainsi qu'à créer des relations durables et saines avec sa famille ou ses amis, même si à l'heure actuelle il n'a pas encore conscience de posséder cet espoir. 19. Finnley est ambidextre, la faute à une envie de se débrouiller qui l'a parfois obligé à changer ses habitudes. Pour être efficace, il vaut mieux savoir se servir de ses deux mains à manière égale. 20. Le garçon a certes été contraint d'arrêter ses études quand il était jeune, mais il reste encore très curieux et ne se prive pas de se rendre à la bibliothèque dès qu'il le peut. C'est bien le seul endroit qu'il fréquente en dehors de l'hôpital et des bars de la ville, mais il a à cœur de satisfaire sa soif de connaissances, même aujourd'hui que cela ne lui sert - a priori - plus à grand-chose. 21. Son caractère d'ermite l'a obligé à se trouver d'autres passions qui ne nécessitent pas de sortir de chez lui et qui le garde occupé de façon à ne pas passer pour un paresseux aux yeux de Bryn. Au-dehors des bouquins qu'il avale à raison de plusieurs par semaine, Finn s'est aussi mis à la guitare voilà quelques mois, et il possède un modèle d'occasion qu'il se retrouve à réparer toutes les deux semaines, mais auquel il est très attaché. Il s'est également mis à la médecine douce, et s'amuse à tester différents mélanges de plantes pour trouver le parfait dosage pour se calmer quand ses angoisses gagnent du terrain, ou simplement pour se donner un coup de fouet quand il est fatigué. Il a l'impression d'être un petit chimiste en herbe, et même s'il n'a jamais envisagé une carrière comme pharmacien, ça rejoint plus ou moins sa passion pour le domaine médical. 22. Si Finnley apprécie - à première vue - la solitude, il aime également la musique (il est très éclectique dans ses goûts et peut autant apprécier du Iron Maiden que du Chopin), l'odeur des huiles essentielles mais aussi celle de l'essence, le mauvais temps, les bâtons de réglisse (il en a toujours sur lui), l'alcool bon marché ou encore les araignées. À l'inverse, il a horreur du chocolat, de l'eau, des bruits provenant d'autrui comme un gloussement ou des efforts de mastication.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Leave, mais appelez-moi Christelle. J'ai vingt-deux ans, et je viens de Suisse. J'ai découvert 30YSY grâce à Hassan/Yumita/Élodie/ l'ancêtre de mon coeur même si techniquement je suis là depuis cet été (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 782896472

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, et j'ai cédé à m'inscrire parce que ce forum est actif et a tellement de personnages intéressants (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 2523491165

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. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) en moyenne 4 fois par semaine. Mon personnage est un scénario mortel de Cora (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 4251317097

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. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et je pouvais pas vous quitter (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 199959295

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(#)Dim 1 Jan 2017 - 3:16

Il était une fois, mon histoire

did i hear the bird singing ? or did the devil take your tongue ?

Six ans. Assis sur cette chaise depuis presque une demi-heure, l’ainé Coverdale commence à s’impatienter. Il jette un coup d’œil à sa mère qui est scotchée à son téléphone depuis une bonne dizaine de minutes, puis son regard se porte sur sa jumelle, Cora, immobile et disciplinée à côté de lui. Finn n’a jamais été très perturbateur, mais il cède facilement à l’ennui et il s’apprête à embarquer Cora avec lui. Il lui donne un délicat coup de coude dans les côtes pour attirer son attention en silence, pose son doigt sur ses lèvres pour qu’elle garde le mutisme et lui fait signe de venir avec lui. Cora ne s’exécute pas immédiatement, préférant chercher l’approbation de leur mère qui ne leur a pas adressé un regard depuis qu’ils sont entrés dans cette salle d’attente. Finn insiste en esquissant une moue boudeuse comme il en a le secret et sa jumelle se décide à le suivre et tous deux filent à l’anglaise dans la pièce d’à côté, là où sont regroupés tous les vêtements et autres accessoires dont ils ont pu bénéficier durant cette audition.
Finn est moins habitué aux auditions que Cora, il ne sait pas même pourquoi sa maman continue de l’y emmener quand cela semble être la passion de Cora, pas la sienne. Mais il peut passer du temps avec sa jumelle, alors il ne s’en formalise pas et il continue de les suivre, partout où il est le bienvenu. Il fait de son mieux quand on lui demande de lire un texte, parce qu’il a toujours été ainsi, Finn. Il veut faire les choses correctement et il veut que sa maman soit fière de lui. Il sait que son papa l’est, mais sa maman ne lui l’a jamais dit, et la façon dont elle le regarde n’a rien à voir avec la façon dont elle regarde Cora. Finn, il veut que Danielle le regarde de la même façon que sa jumelle. Alors il fait de son mieux pour satisfaire sa mère et lui décrocher un sourire, un mot gentil, ou n’importe quoi qui l’aiderait à se sentir à sa place auprès de Cora et maman. Il prend parfois exemple sur Cora, sa Cora, qui semble tellement plus naturelle et à l’aise que lui. C’est un modèle pour le jeune Finn, un modèle pas uniquement pour entrer dans les bons papiers de leur maman, mais parce que Cora attire l’attention de tous où qu’elle soit, et c’est exactement ce que Finn, du haut de ses six ans, voudrait. Qu’on le regarde et qu’on lui fasse les mêmes compliments qu’à Cora. Mais Cora c’est aussi son modèle parce qu’elle est courageuse alors que lui est un peu plus froussard. Cora, elle est gentille et agréable avec tout le monde, même les gens qu’elle connait pas, alors que Finn est un peu plus récalcitrant avec les inconnus, voire carrément désagréable. Cora, elle semble si sûre d’elle alors que Finn est beaucoup trop réservé pour son âge. Cora, elle est meilleure que lui en tout, mais c’est pas grave, parce que c’est sa jumelle et qu’il veut qu’elle soit heureuse ; et qu’elle l’est. Du moins, il en a l’impression. Et c’est pas grave, parce que Cora, même si tout le monde l’aime, elle a toujours du temps pour lui et c’est le plus important.
Ils essaient d’être silencieux, mais ils restent des enfants émerveillés par tous les costumes face à eux et qui ne se privent pas pour les essayer et s’en amuser. Finn voit un masque qui fait peur un peu en hauteur, il grimpe maladroitement sur une chaise pour s’en emparer, mais il fait tout tomber. Les jumeaux se regardent une fraction de secondes avant de pouffer de rire, l’insouciance de l’enfance. Il met le masque sur sa tête et Cora rigole de plus belle, il n’en faut pas plus à Finn pour qu’il éclate de rire à son tour. Cora essaie des talons et elle trébuche, le garçon rit à s’en décrocher la mâchoire. Ils continuent ainsi quelques instants, se déguisant, se moquant l’un de l’autre, riant aux éclats, jusqu’à ce que leur mère s’intéresse à nouveau à eux et se contente de tendre l’oreille pour trouver ses enfants. Elle ouvre la porte dans un fracas, les jumeaux se veulent tout de suite muets. Fini l’insouciance. Finn ne croyait pas si bien dire. « Mais c’est pas vrai ! Vous avez vu le désordre que vous avez laissé ! Avec ça, je suis certaine qu’aucun de vous ne sera pris, bravo. » Finnley baisse la tête, un peu triste, un peu satisfait malgré tout. Dans leur bêtise, Cora vient serrer sa main et il tourne la tête pour lui sourire. « Madame Coverdale ? Venez avec moi, je vous prie. Prenez Cora, mais… il est préférable que Finnley reste ici. » Sans qu’il n’ait pu détacher son étreinte de sa sœur, celle-ci lui est enlevée par leur mère, qui ne lui adresse alors qu’un regard noir. « Tu me feras le plaisir de ranger tout ça. » Lui dit-elle froidement, avant que son visage fasse place à une mine enjouée quand elle se retourne vers son interlocuteur et qu’elle ferme la porte sur lui.
Finn a six ans, mais Finn n’est pas stupide. Il a compris que la porte ne se fermait pas uniquement sur sa carrière, mais aussi sur sa famille et, surtout, sur ses moments avec Cora.

⊹⊹⊹

Seize ans. Ses sanglots sont fréquents, trop fréquents pour lui permettre de respirer correctement. Son regard s’ancre sur le sol, alors que sa main recherche désespérément celle de Cora, mais ne rencontre que celle de Bryn. Il presse sa paume contre la sienne, se raccroche à ce bref contact rassurant, alors qu’il finit par relever le regard pour croiser celui de sa sœur cadette. Le regard embrumé de la jeune Bryn frappe son cœur qui se serre et lui donne la nausée, alors qu’il tente d’afficher un mince sourire. Celui qui annonce que même si on ne dirait pas, que même si tout est contre eux à l’heure actuelle, tout ira bien. Un jour tout ira bien. Mais ce que Finnley ne sait pas ce jour-là, du haut de ses seize ans, c’est que ce jour ne viendra jamais.
Il se décide enfin à relever la tête et à observer les alentours. À juger ceux-ci, à juger la dernière demeure de celui qu’on pleure, mais surtout à les chercher. À la chercher. Cora. Jusqu’au dernier moment, il a espéré qu’elle soit présente pour rendre un dernier hommage à leur paternel. Mais surtout, et égoïstement, qu’elle serait là pour le prendre dans ses bras et partager sa douleur. Mais il n’y a personne. Ni elle, ni leur mère. Juste lui et Bryn, seuls face à la dépouille de leur père qui s’apprête à être mis en terre dans l’indifférence quasi-totale des membres qui compose sa famille. Composait. Pas parce qu’il est mort, mais parce que la famille Coverdale l’est, elle, à présent.
Bryn se réfugie dans ses bras. Ou il se réfugie dans les siens, il ne sait pas trop. Il a juste besoin de quelqu’un, là, tout de suite, alors que le poids du monde semble peser sur ses épaules. Papa n’est plus là, maman ne l’a jamais été et Cora ne le sera plus jamais.

Le soir venu, il berce la petite Bryn pour la calmer après cette journée éprouvante. Ou peut-être pour se calmer, lui. Le silence règne, ses pensées divaguent, l’empêchant de prévoir son deuil, l’obligeant à faire face à des responsabilités bien trop grandes pour lui alors que le corps du père Coverdale n’est pas encore froid. Bryn, comme à son habitude, semble lire dans ses pensées. « On va faire quoi maintenant, Finn ? » Il sursaute légèrement, surpris que le silence soit brisé. Il resserre un peu plus son étreinte autour du frêle corps de sa cadette. C’est une bonne question ça, Bryn. On va faire quoi maintenant ? Maintenant que papa est mort et que maman est définitivement débarrassée du dernier qui osait encore remettre en question son comportement. Parfois, rarement, mais déjà plus souvent que Finn ne le fait. « C’est simple, maintenant on va déménager à Brisbane. Tu as déjà été à Brisbane ? » Il demande d’une voix enjouée, presque mielleuse, comme à chaque fois qu’il parle à sa Bryn. Question purement rhétorique, mais qui provoque la curiosité de la petite, qui oublie quelques instants l’inquiétude que son frère semble lui partager – même involontairement. « Non ? Tu vois, Brisbane, c’est très beau. Beaucoup plus qu’ici. Les gens sont plus gentils, tu te feras plein d’amis. Mais surtout, tu sais le meilleur ? » La curiosité fait place à une excitation innocente, provoquant un sourire sincère à Finn. « À Brisbane, il y a encore plus d’eau qu’ici. De l’eau partout, partout, partout. On aura peut-être même une maison sur la mer, oui, sur la mer ! » Il chatouille sa cadette qui éclate de rire, avant de lui déposer un baiser sur la joue et de la laisser s’endormir maintenant que son esprit est calmé. Pas le sien, mais celui de sa sœur l’est et c’est tout ce qui compte. Pour lui, il verra plus tard. Ou jamais, probablement.
Il file à la cuisine, engloutit une tasse de café comme s’il s’agit d’eau plate et ressort les papiers administratifs qu’il cache à Bryn. Elle est jeune, mais elle comprend vite. Il fait de son mieux pour masquer son inquiétude, mais elle n’est pas stupide. Papa et maman ne sont pas là, Cora non plus. C’est lui qui s’occupe de tout. Des factures, des rendez-vous chez le dentiste de sa sœur, de l’amener à ses activités extrascolaires, de s’assurer qu’elle fait bien ses devoirs et qu’elle arrive à suivre à l’école.
Il ouvre un énième rappel pour la facture d’électricité. Avec l’argent envoyé par maman, il a tout juste réussi à payer le loyer et s’assurer que Bryn mange à sa faim jusqu’à la fin du mois. Lui, il a déjà perdu quatre kilos depuis la dernière visite de sa mère. Et son dernier chèque.
À Brisbane, ils n’auront plus une maison, mais un appartement. Moins de place. La preuve silencieuse que ce n’est plus que Bryn et lui, désormais.
Le loyer est plus cher, par contre. Parce qu’il faut bien payer le prix pour s’assurer de la meilleure éducation. Tentative de la mère Coverdale de se donner bonne conscience en assurant un avenir à ses enfants, sans même prendre conscience qu’elle vient d’anéantir celui de Finn. Tout ça avec l'approbation de Cora.
Il sait qu’il n’y aura aucune amélioration à la situation. Que ce sera même tout l’inverse. Et alors qu’il remplit sa feuille de désinscription au lycée de Canberra, il jette celle d’inscription pour le lycée de Brisbane à la poubelle.

⊹⊹⊹

Dix-sept ans. Finnley n’ose pas accélérer malgré les klaxons derrière lui. La voiture fait un drôle de bruit, un suffisamment douteux pour qu’il n’ose pas appuyer sur l’accélérateur sans craindre pour sa vie, mais pas assez inquiétant pour qu’il ose arriver en retard au travail et sans risquer de voir une heure de travail prélevé de son salaire mensuel. Arrivé sur les lieux, il se gare à l’écart du parking, mais ne sort pas tout de suite de la voiture. Il rabaisse le siège, enclenche le réveil d’ici deux heures et s’endort sans même avoir eu le temps de réajuster sa veste sur lui.
Il n’a pas le temps de rentrer chez lui entre le travail numéro un et le second, il pourrait éventuellement le faire avant d’entamer le travail numéro trois, mais le temps c’est de l’argent et de l’argent, Finn en a cruellement besoin. Il s’est fait virer de l’hôtel, parce qu’il n’est pas assez aimable paraît-il, parce que sa tronche ne plaisait pas au client régulier et friqué qui l’observait toujours d’un air dédaigneux quand il le voyait récurer le sol de sa salle de bain. La vérité, c’est qu’il s’est surtout fait virer pour le poing dans la figure qu’il lui a envoyé sans ménagement après une énième remarque sur sa richesse quand lui n’est qu’un « misérable concierge condamné à nettoyer la merde des autres, et avec le sourire ». Mais ça, il ne le dira pas à Bryn. Parce que Bryn s’inquiéterait et que ça, c’est le travail de Finn. Bryn, elle, doit juste s’assurer de vivre. Pour elle, mais aussi un peu pour lui, pour compenser la vie qu’il n’a pas vécu, qu’il ne vit pas et qu’il ne vivra probablement jamais.
Le réveil sonne et il met quelques instants à émerger de ces deux heures de sommeil quand il en aurait bien besoin de dix de plus. Il avale une barre protéinée alors que son ventre crie famine et troque son blouson troué contre le t-shirt de la chaîne de cinéma pour laquelle il travaille tous les soirs.
Appuyé contre le comptoir, il attend les premiers cinéphiles. Il semble concentré sur sa tâche, mais son esprit s’affaire à calculer. Calculer la somme qu’il gagnera pour cette nuit de travail, prédire le nombre de remplacements qu’il devra encore faire ce mois-ci pour acheter à Bryn ses gâteaux préférés, histoire de la féliciter pour ses excellentes notes de ces dernières semaines, comparer le revenu de ce job par rapport à celui de surveillant au lycée.
Et quand il se dit qu’il ne va pas y arriver, il chasse rapidement cette pensée de son esprit. Il y arrivera. Ils s’en sortiront. C’est la plus belle revanche sur Cora et leur mère, de leur prouver qu’ils n’ont pas besoin d’elles. Comme si elles s’en inquiétaient.
Cora, qui se rappelle toujours à lui. C’est l’heure, Finn lance la séance et reste dans la cabine de projection quelques instants. Les bandes annonces et autres spots publicitaires s’enchaînent avant le film, et le visage de Cora lui apparaît pour promouvoir un des énièmes produits dont elle est l’ambassadrice. Il pensait être tranquille ici, étant donné qu’elle fait carrière à la télévision. C’est sans compter sur sa bouille que s’arrache les plus grandes marques. Il soupire, et regarde l’écran avec un regard noir. Elle n’est peut-être que virtuellement face à lui, mais cela n’apaise pas la rancœur qu’il ressent à son encontre. Alors qu’elle enchaîne les contrats publicitaires ou les cachets à la télévision, qu’elle se pavane sur les tapis rouges et qu’elle a hérité du titre de « petite fiancée de l’Australie », Finn, lui, accumule trois boulots à l’âge de dix-sept ans pour parvenir à subvenir aux besoins de Bryn et lui. Il a tiré un trait sur ses études pour s’occuper de sa petite sœur, quand Cora accumule les cachets. Ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est même une partie minime de la rancœur qu’il a à l’encontre de sa jumelle. Que Cora gagne bien sa vie quand Finn n’arrive pas à joindre les deux bouts, c’est une chose. Qu’elle l’ait abandonné avec leur petite sœur et qu’elle soit responsable de l’abandon de ses études, c’en est une autre. Si leur mère n’avait pas parcouru le pays avec Cora pour lui assurer une carrière, Finn n’en serait pas là. Il n’aurait pas été forcé d’arrêter ses études alors qu’il était doué pour celles-ci et qu’il se savait capable de devenir neuropsychologue. Mais plus que tout, Finn lui en veut pour les avoir abandonnés. Pire, pour les avoir oubliés. Bryn et lui ne représentent plus rien aux yeux de Cora, qui ne leur envoie qu’une carte de vœux à Noël et qui téléphone uniquement lors des anniversaires. Cora est devenue une étrangère à ses yeux et il n’est pas prêt de lui pardonner cet abandon, alors qu’ils étaient si fusionnels.

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Dix-neuf ans. Les journées se suivent et se ressemblent. Finnley est parvenu à conserver un travail plus de six mois, et même si celui-ci ne l’épanouit pas, il lui permet de régler les factures dans les délais et sans trop de difficultés. Bryn et lui ne peuvent pas se permettre trop de folies, ils ne sont jamais partis en vacances et ils n’auront probablement pas un festin à Noël, mais ils s’en sortent sans pour autant manger des pâtes à chaque repas. Bryn n’est pas aussi studieuse que lui, et ça lui fait un pincement au cœur car, de son côté, il a toujours aimé cela, mais du moment qu’elle trouve sa voie et qu’elle peut s’épanouir, Finn est heureux. Leur mère n’a pas donné de nouvelles depuis plusieurs années, à part une carte à Noël, et Cora suit le même chemin. Elle a arrêté sa carrière voilà quelques mois, et Finn se souvient encore de l’excitation qui l’a enveloppé à cette annonce, une excitation qu’il aurait préféré ne jamais ressentir, mais il ne parvient pas à être indifférent quand il est question de Cora. Il n’a pas fait part de ses espoirs à Bryn et tant mieux, tant il a été naïf. Il y a cru, Finn, quand Cora a annoncé que la télévision n’était plus pour elle. Il a cru qu’elle reviendrait vers eux, qu’elle tenterait une réconciliation, qu’à défaut d’avoir pu construire une adolescence ordinaire, les jumeaux passeraient le cap de l’âge adulte tous les deux. Mais Cora n’est jamais revenue. Cora a attendu, et la rancœur de Finnley, apaisée quelques temps, a finalement augmenté. Il s’était juré de ne jamais pardonner, mais il s’en sentait en réalité capable. Cora n’a pas su saisir l’opportunité… Du moins, pas quand il le souhaitait.
Le numéro lui est inconnu, il a un mauvais pressentiment et il met quelques instants avant de répondre. Un silence à l’autre bout du combiné qui vaut mille mots. Quand Cora s’annonce, il ne la laisse pas terminer sa phrase avant de lui raccrocher au nez. Elle fait une autre tentative à laquelle il ne donne pas suite, puis une autre, et encore une autre. Seul face à son téléphone, Finnley hésite, rêve, craque. Une chance. Il lui laisse une chance, une petite chance, alors qu’elle choisisse bien ses mots. « Je me disais… qu’on pourrait peut-être discuter ? » Finn, à l’autre bout, est muet. C’est lui qui a décidé de lui accorder cette seconde chance – même si cela n’y ressemble pas. C’est lui qui a décidé de répondre et de ne pas raccrocher immédiatement. C’est lui qui a voulu entendre le son de la voix de sa jumelle, juste quelques instants, en souvenir du bon vieux temps. C’est lui, qui espérait que tout redevienne comme avant, pendant une seconde. C’est lui qui réalise que ce ne sera jamais possible et que tout est brisé. Car Finn se souvient. Il se souvient de ces nombreuses nuits écourtées par son besoin de gagner de l’argent pour garantir un toit à Bryn et lui. Il se souvient de cette vie d’adulte à laquelle il a été confronté bien trop rapidement à son goût et pour laquelle il n’était pas préparé. Il se souvient de ces nombreuses fois à tenter de rassurer Bryn, à se rassurer lui-même en lui promettant que Cora et maman reviendraient et que non, elles ne les abandonnaient pas. Il se souvient de ces calculs pendant des longues heures, le soir, pour déterminer quelle facture est prioritaire sur une autre. Il se souvient de tous les sacrifices, et de la vie rêvée de Cora. « Efface ce numéro. On est personne, Cora, tu te souviens ? On a jamais eu besoin de toi et on aura jamais besoin de toi. » Il lâche, froidement, avant de raccrocher et d’envoyer son téléphone contre le mur, réduisant celui-ci à néant. Il a rêvé d’une réconciliation, il l’a même souhaité. Mais la rancœur et la haine sont plus fortes que tout le reste.

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Vingt-neuf ans. Bryn s’amuse probablement à une soirée étudiante, ou s’entraîne au crépuscule avec sa planche de surf. Elle profite de sa jeunesse, de cette jeunesse que Finn s’est tué à lui donner. Il ne le regrette pas, il n’aurait pu rêver mieux. Sa sœur a trouvé sa voie, elle s’épanouit, elle a un objectif. Ses sacrifices ont porté leurs fruits. Mais alors, pourquoi ressent-il une pointe de ressentiment à l’encontre de cette petite sœur qui est pourtant la prunelle de ses yeux ? Parce que Finn va sur ses trente ans, et Finn ne sait plus ce qu’il advient de lui, désormais.
Il boit une nouvelle gorgée de son verre, observe un peu le bar. Silencieusement à la recherche d’une quelconque compagnie le sortant de sa solitude pour quelques heures, pour quelques minutes. Mais il ne trouve que son verre de whisky face à lui, sur lequel il resserre un peu plus son emprise avant de le vider et d’en commander un autre. Le barman lui demande s’il conduit, Finnley répond par la négative et bénéficie d’une nouvelle dose de réconfort servie avec quelques glaçons.
Bryn devient une adulte et Cora redevient une star. Finnley lui, reste à la même place que celle qu’il occupe depuis son enfance. Celui du faire-valoir, celui qui agit dans l’ombre, qu’on met trop souvent de côté après avoir eu besoin de lui. Finnley a bientôt trente ans et Finnley ne sait plus qu’il est, ni même ce qu’il vaut.
Bryn n’a plus besoin de lui, elle s’épanouit toute seule, comme l’adulte qu’elle devient. Cora n’a pas beaucoup plus besoin de lui, c’est plutôt l’inverse mais, même sur son lit de mort, il ne l’admettra jamais. Ses deux sœurs s’épanouissent, sont en passe de devenir toutes les deux de grandes stars dans leur domaine respectif. Ses deux sœurs n’ont pas besoin de lui, mais Finn, lui a besoin de quelqu’un. De quelque chose. D’un but, d’un objectif, d’une cause à défendre, de quelque chose qui lui donnera l’impression d’être utile, qu’il lui fera oublier qu’il n’est pas seulement passé à côté de son adolescence, mais de sa vie toute entière et ce, sans même qu’il s’accorde une porte de sortie quand Bryn ne serait plus en âge de dépendre de lui.
Mais Finn a tout donné, a trop donné, et il ne s’est pas offert le luxe de se prévoir une porte de sortie. Les jours se suivent et se ressemblent. Finn travaille à l’hôpital, et même s’il apprécie enfin son job, il se retrouver à envier ces gens en blouse blanche qui ont de l’importance. Finn rentre chez lui pour retrouver un appartement vide de toute présence. Finn trouve un peu de réconfort dans l’alcool, de préférence fort, et dans l’autodestruction. Finn a besoin d’aide, mais il n’a personne à qui demander cette aide.
Finnley quitte le bar en titubant, le barman lui propose son aide, mais le roux refuse d’un signe négligé de la main. Il écume la rue en s’appuyant contre les devantures de magasins, relève le regard pour demander une photo aux passants qui l’observent d’un mauvais œil. Croise le regard de Cora sur l’affiche de son dernier film, et brise toute retenue qu’il s’efforce pourtant de conserver. « Alors, t’aimes ce que tu vois, frangine ? Hein ? » Il soupire alors qu’il tourne sur lui-même et trébuche, se relevant péniblement pour faire à nouveau face à l’image de sa sœur. « Regarde-moi ce sourire hypocrite à la con. J’espère que t’es fière de toi, Cora, j’espère que t’es satisfaite d’avoir détruit une vie pour t’en offrir une belle. J’espère que ça en valait la peine, au moins. » Il tente d’arracher l’affiche, mais sa difficulté à se repérer dans l’espace lui fait cruellement défaut. « Non, t’sais quoi, réponds même pas. Va juste crever en enfer. Tiens, je vais même t’encourager à ma façon. » Regardant à sa droite et à sa gauche, il entreprend de se soulager sur l’affiche de sa sœur, mais c’est sans compter sur la patrouille de police non loin de là qu’il n’avait pas repérée Il range ses attributs dans son pantalon, et alors que les officiers viennent lui demander le problème, Finnley ne se veut pas coopératif. « C’est ça, arrêter les braves gens et laissez les égoïstes comme elle en liberté. Vous savez quoi ? Allez vous faire foutre, tous autant que vous êtes. » Et tendant son majeur en direction de Cora, ou est-ce les policiers, Finn s’assure d’une énième réprimande qui le conduit en cellule de dégrisement, d'où Cora viendra le chercher d’ici quelques minutes, quelques heures si elle est de mauvais poil et il l’accueillera avec le sourire, satisfait de lui gâcher sa soirée autant qu’elle a gâché sa vie.

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Finnley Coverdale a écrit:: Hassan/Yumita/Élodie/ l'ancêtre de mon coeur

Tu cherches les coups de canne, toi, non ? (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 3258319053

(re)bienvenuuuuue (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 674657830

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avec ce scénario de la muerta, je suis trop contente que tu prennes le frangin de Cora (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 763064237

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et que tu sois revenue parce que si ça avait pas été le cas je serais venue te hanter sur Skype tous les jours (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 2880102952

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~~comment ça c'est déjà le cas~~

bref, bon courage pour la fin de ta fiche (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 4251317097

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et si tu as des questions, tout ça, tu connais le chemin (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 3258319053

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Bienvenue à toi

Et surtout, bonne année :p

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re-bienvenuuue (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 674657830

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t'as vraiment fait un super choix de scénario, il est vraiment cute le finn (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 3290930861

et moi aussi je suis ravie que tu sois revenue, voilààà (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 3258319053

bon courage pour le reste de ta fiche, le début envoie déjà du lourd mais bon rien d'étonnant venant de toi (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 3922047296

(#)Dim 1 Jan 2017 - 9:58

Re bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

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Re-bienvenue ! (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 3070942404

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Bienvenue parmi nous (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 873483867

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Re-bienvenue I love you

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Re-bienvenue sur le forum (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 1615570432

Bon choix de scénario !
Bon courage pour le reste de ta fiche !

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Bienvenue sur le forum :)

RP avec Cora est toujours un plaisir ^^

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Mon frère est là, mon frère est là ! (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 199959295

Quel beau début de l'année 2017 (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 674657830

Termine vite ta fiche pour qu'on puisse RP en famille (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 3922047296

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Bienvenu par ici (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 1001340119

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Très bon choix de scénario (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 3922047296

Rebienvenue (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 674657830

Et bon courage pour la fin de ta fiche (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 873483867

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Très très bon choix de scénario! (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 674657830

Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche (finn) even a rejection can be the shadow of a caress 4041738186

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