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 Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard

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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyMar 17 Jan 2017 - 15:02

En approchant la porte de cet appartement à Bayside, je sens le stresse monter d'un coup en moi. Ma respiration se fait subitement plus courte et plus saccadé alors que je soupire pour essayer de me calmer. Si je suis aussi stressé, c'est parce que j'ai mes raisons : une mauvaise impression. Lorsque Papa m'a appelé la semaine dernière pour nous inviter, mes frères et moi, à dîner chez lui, j'ai senti que quelque chose n'allait pas. Il était plus froid, plus distant que d'habitude. J'avais envie de parler un peu avec lui, mais il ne cessait de couper court à mes tentatives de conversations avant de raccrocher. Fort heureusement, il y a le petit nouveau qui vient de rejoindre notre petit famille à Myrddin et moi, qui m'aide à penser à autre chose. Il est adorable, totalement différent d'Alex. Autant physiquement -Alex, il est blond aux yeux bleus- Arthur, lui, il a les yeux vairons et mon dieu ce qu'il est craquant. Mais aussi mentalement. A 1 ans, Alex était déjà bien plus éveillé, beaucoup plus curieux. Il a apprit à marcher à 13 mois, il a toujours eu beaucoup de volonté. Arthur lui, il est plus calme. Bien que curieux, il reste un petit garçon de 12 mois qui se place dans la norme. Évidement, Myrddin, lui, pensera tout le contraire. Moi je peux comparer. Mais peu importe.

J'ai pu me changer les idées avec Myrddin et Arthur, mais aujourd'hui j'ai été rattrapé assez violemment par ce dîner de famille. Il est 18h lorsque je dis au revoir à Myrddin et au petit, avant de partir. J'enfourche mon vélo parce qu'il fait trop beau pour prendre le métro, et pédale tranquillement jusqu'à Bayside. Je longe quelques instants la mer jusqu'à arriver au quartier résidentiel dans lequel habite mon père. Arriver devant le bâtiment, j'arrête mon vélo, descends et l'attache au grillage avant de me diriger vers la porte.

Remarquant que celle-ci est ouverte, je ne me pose pas plus de questions et pousse la porte.  «Bonsoir ! » lançais-je plus joyeusement que je ne le pensais en refermant la porte derrière moi. J'ôte mes chaussures et me dirige vers la cuisine où je dépose mon sac à dos avec la bouteille de vin et les biscuits que j'ai fait hier soir.  «Y a quelqu'un ? » demandais-je en regardant autour de moi. Je sors de la cuisine et vais vers le salon où je retrouve James et Ezra assit sur le canapé. Avec un sourire je me dirige vers eux... mais ce sourire disparais rapidement envoyant leur expression. L'inquiétude et un soupçon de tristesse se lit surtout sur le visage de James. Je m'immobilise, les observe chacun tour à tour  «Qu'est-ce qui se passe ? » demandais-je  « On … on dirait que vous avez apprit la mort de quelqu'un » reprenais-je avec un rire nerveux.

 «La tienne oui » répond calmement David en posant son verre de vin sur la table. Je relève le regard sur mon père et toute envie de sourire ou de blaguer disparaît de mon visage. Je pince les lèvres, lance un rapide coup d’œil vers mes frères puis reporte mon attention sur mon père.  «Que …. comment ç- … ?» soufflais-je, mes paroles se bloquant dans ma gorge en le voyant s'avancer vers moi. Je le laisse s'approcher, essayant de rester stoïque sans montrer d'émotions mais dans le fond je n'en mène pas large.  « depuis quand t'es PD ? » me demande-t-il, toujours horriblement calme. J'écarquille un peu les yeux et entre ouvre la bouche. Étant prit de court, je ne sais pas quoi dire. Mon silence ne semble pas plaire à mon père qui fronce les sourcils.  « Depuis. Quand. tu. Baises. Un homme ?!» assène-t-il plus durement, plus sèchement, mettant une intonation sur chaque mots de la phrase.
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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyDim 29 Jan 2017 - 20:12

Bigotry and ignorance are the height of insecurity
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Notre père organisait un souper de famille - dans l’idée ça n’avait rien de vraiment étonnant - malgré les années et les quelques frictions qui avaient pu exister dans la famille nous étions toujours restés proches les uns des autres. Assez pour que chacun de nous soit heureux de venir souper dans l’appartement que possédait mon père sur Brisbane et dans lequel il n’était que peu souvent - passant la plus part de son temps au siège de l’association à Sydney. Cependant si je me réjouissais de retrouver la famille - malgré les quelques malaises entre Sam et moi depuis que sa femme avait emménagé sous mon toit - j’avais eu l’impression de déceler chez moi père une certaine excitation ses derniers jours - peut-être même un énervement. Il semblait perdre plus facilement patience - n’allait que peu à la rencontre des personnes présentent dans les locaux de l’association - ce qui lui ressemblait bien peu - il respirait une certaine froideur qui commençait tout de même à m’inquiéter. J’étais donc arrivé le premier chez lui ce fameux soir - ce qui en soit n’était pas si étonnant, réglé comme une montre Suisse il était bien rare que je ne sois pas le premier. Je commençais à me demander si notre père se préparait à nous annoncer une mauvaise nouvelle et si sa santé était en jeu. Rapidement après mon arrivée Ezra nous avait rejoins saluant notre père et moi même, nous avions alors tous trois pris place dans le salon pour commencer à boire l’apéro. Thomas ne tarderait pas nous le savions tous - quand à Sam son éternel retard étant devenu légendaire personne ne l’attendait avant un bon quart d’heure. Pour ce qui était de Kate elle avait expliqué à notre père ne pas être sûre de pouvoir se libérer, son travail - comme d’habitude - occupant la plus grande partie de son temps. Mathis étant un peu malade j’avais décidé de le laisser à la charge de Livia qui n’aurait sans doute pas de quoi chômer entre son propre fils et le mien et je m’étais d’ailleurs empressé de lui envoyer un message pour m’assurer que tout allait bien. « Tu vas pas rester toute la soirée accroché à ton téléphone j’espère. » Relevant les yeux un peu coupable vers mon père j’avais rangé mon téléphone avec un sourire la conversation reprenant normalement jusqu’à ce qu’un «Bonsoir ! » ne se fasse entendre au loin, annonce l’arrivé de Thomas.

« Voilà donc l’homosexuel de la famille. » Je manquais de lâcher mon verre en entendant ses propos me tournant vers Ezra qui semblait aussi choqué que moi. Thomas sans doute trop loin pour entendre notre père avait fait son apparition dans la pièce quelques secondes plus tard - un grand sourire collé aux lèvres - sourire que je n’avais su lui rendre mon visage crispé par une peur de voir ce qui allait maintenant se passer et la façon dont cette famille semblait sur le point de voler en éclat. «Qu'est-ce qui se passe ? On … on dirait que vous avez apprit la mort de quelqu'un » J’avais presque envie de lui dire de prendre ses jambes à son cou - comme je l’aurais sans doute fait si nous avions encore été des gamins et que notre père avait découvert la dernier connerie de l’un de nous. Mais nous n’étions plus des enfants et fuir cette confrontation ne servait à rien… «La tienne oui » la froideur de notre père semble me sortir de ma torpeur, regardant mon père puis à nouveau mon frère d’un air désolé incapable de l’aider dans cette situation. «Que …. comment ç- … ?» Je sens la peur qui le prend - cette peur communicative qui me sert aussi les entrailles.   « depuis quand t'es PD ? » les mots sont durs - froids - plein d’un dégout qu’il ne cache pas une seconde. « Depuis. Quand. tu. Baises. Un homme ?!» La phrase est lente contrôlée - il est toujours notre père - pas de coup ou d’insulte - ce calme fracassant qui annonce le pire - les mots meurtrier qu’on le sait tous capable d’utiliser. « Papa… » Je me lève pris d’un élan comme si je pouvais trouver les mots pour apaiser les tensions mais mon père tend son doigts autoritaire vers moi - comme il le ferait avec un enfant. « Tu ne te mêles pas de ça James ! J’ai posé une question à ton frère. Depuis quand Thomas ? Réponds ! » C’est a peine si il hausse la voix et pourtant son ton est terrifiant… Du moins il me terrifie. Je ne crois jamais l’avoir vu comme ça.
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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyDim 5 Fév 2017 - 2:09



Bigotry and ignorance are the height of insecurity
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Jetant un regard sur l'horloge accroché au-dessus de ma tête, elle indiquait dix-huit heures passées, à la vue de ces chiffres, je laissai échapper un soupir. À cette heure-ci, toute la famille devait être réunie dans le salon de mon père enfin sans Sam qui devait être en retard comme toujours et moi, j'étais bloquée devant ce foutu bureau. Attendant bien patiemment qu'on vienne me libérer, me confirmant qu'ils n'avaient plus besoin de mes compétences pour finir la mission en cours. Rare sont les fois où j'ai une envie folle de quitter mon travail, mais, aujourd'hui, c'était exceptionnel, mon envie de retrouver ma famille avait pris le dessus sur tout. Revenant tout juste d'une mission de quatre mois à l'étranger, j'avais besoin d'être avec eux, de rattraper le temps perdu. Surtout que j'avais raté les fêtes de fin d'année, et dieu que je détestais rater ce moment. Surtout que dans un pays en guerre, l'ambiance de Noël était loin d'être ce que j'ai toujours connu. « Beauregard ! Vous êtes libre, on se revoit demain à huit heures du matin. » Sautant d'un bond de la chaise, je me retrouvais face à mon supérieur qui m'avait sorti de mes rêveries avec sa voix rauque. Mon corps se relâcha quand mon supérieur quitta la pièce, un léger sourire se dessina sur mon visage à la pensée de rejoindre le reste de la famille. Quelques jours plutôt quand mon père m'avait informé du repas qu'il organisé, j'avais répondu par la négation pensant que j'allais resté bloqué au travail ce jour-là. Attrapant mon sac au pied d'une chaise, je pris la direction de ma voiture sans prendre la peine de passer par le vestiaire pour changer de tenue. Tant pis, ils auront le droit à ma tenue de militaire tout au long du repas. Une demi-heure s'était écoulée depuis mon départ des bureaux de l'armée de l'air, me garant juste derrière la voiture d'Ezra, je jetai un dernier regard dans le rétroviseur. Y avait pas à dire, je faisais peur à voir, cernée, peau blanche et le visage plus fin que la normale. Me pinçant les joues délicatement, j'essayais à tout prix de donner un peu de couleur à ce visage de zombie, ne voulant pas leur faire peur. Me dirigeant vers la porte où derrière se trouver ma famille, ma famille qui malgré les épreuves étaient restés soudés. « Depuis. Quand. tu. Baises. Un homme ?!» En approchant ma main pour toquer sur la porte, une voix forte résonnait, cette voix que j'aurais pu la reconnaître entre milles. C'était celle de mon père et c'était celle que tous les enfants Beauregard redoutaient. Une voix bien trop calme, contrôler que d'habitude et elle était synonyme de problème. Paralysée, je restais derrière la porte, Apparemment, il avait découvert que Thomas était homosexuel. Ne savant pas réellement quoi faire, je restai planter devant la porte ; devais-je partir ou rentrer pour être au côté de mon frère ? La petite fille en moi qui a peur de son père dans ce genre de situation me disait de m'enfuir. « Tu ne te mêles pas de ça James ! J’ai posé une question à ton frère. Depuis quand Thomas ? Réponds ! » La voix de James ne m'était pas parvenue, mais, il était hors de question que seul James et Ezra le défendent. Ma main redescendait sur la poignée, prenant une grande bouffée d'oxygène, dessinant un large sourire sur mon visage, j'entrai dans la maison qui, à ce moment même, ne ressemblait en rien à la maison du bonheur. « Vous êtes où ? » lançais-je enjouée, espérant qu'avec mon arrivée les tensions s'apaiseraient l'espace de quelques secondes. Jetant mon sac, mes chaussures dans l'entrée, je m'avançai dans la pièce principale où se trouver tout le monde. Mon beau sourire s'éclipsa à la vue des visages fermés qui se trouvaient face à moi. « Papa, tu m'as manqué. » Je me dirigeais vers mon père pour le prendre dans mes bras, espérant toujours qu'au contact de sa petite fille, il s'adoucirait. Raté, furieux, c'était pas moi qui aller le calmer. « Katherine ce n'est pas le moment, tu devrais partir, tu n'as rien à faire dans cette conversation. » Me figeant sur place, le ton qu'il avait utilisé me terrifia, rebroussant chemin, lançant au passage un désolé à Thomas qui était totalement tétanisé. Caché derrière Ezra, j'observais la scène impuissante.


© Pando
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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyMer 8 Fév 2017 - 19:53

Samuel avait toujours été un garçon un peu à part. Au sein même de sa famille, il faisait d'ailleurs office de vilain petit canard toujours un peu à l'écart. Et alors que certains de ses frères partageaient une relation presque fusionnel, le jeune homme avait toujours été un peu plus distant. Seule sa sœur cadette Katherine entretenait avec lui un lien un peu plus étroit, et elle était d'ailleurs la personne avec laquelle il s'entendait le mieux dans la fratrie Beauregard. Sam nourrissait pour elle une réelle affection, et même si la bonne entente régnait la plupart du temps avec ses frères, la relation qu'il avait tissé avec la jeune femme était clairement différente. Mais quoi qu'il en soit, les moments où la famille était réunie au grand complet se faisaient de plus en plus rares, victimes des emplois du temps plus ou moins saturés de chacun, et lorsque le jeune comptable avait reçu une invitation de la part de son paternel, il n'avait pas eu besoin de réfléchir bien longtemps avant d'accepter. Le rendez-vous était pris pour le soir même, pour partager un repas tous ensemble et même s'il lui avait semblé distinguer un ton étrange dans la voix de son père, Samuel préférait ne pas se soucier de ce qui pourrait l'attendre une fois sur place.

Sa journée de travail s'était donc déroulée comme beaucoup d'autres et alors qu'il aurait déjà du être en route, Samuel était toujours plongée dans la liste interminable de chiffres qui défilait sur son écran d'ordinateur. Ce ne fut que la lumière du jour qui commençait à décliner dehors qui lui fit prendre conscience qu'il aurait du quitter le bureau depuis bien longtemps, et qui le poussa à remettre au lendemain ce foutu bilan qui lui avait déjà prit une bonne partie de la journée. Après avoir rassemblé ses affaires et enfilé son blouson, le jeune homme quitta donc le cabinet dans lequel il travaillait pour aller retrouver sa voiture, et prendre directement la route direction Bayside. Samuel tourna quelques temps avant de trouver une place de parking, puis s'empressa de gravir l'escalier qui le séparait du logement de son père. Mais à peine eut-il passé la porte, sans même prendre la peine de frapper en sachant qu'il serait forcément le dernier, qu'il capta tout de suite une sorte de malaise ambiant. Bien évidemment tout le monde était arrivé avant lui, et la fratrie se trouvait plantée dans le salon en une sorte de cercle étrange qui n'augurait rien de bon. Les quelques regards qu'il croisa lui confirmèrent d'ailleurs la tension qui régnait, sans pour autant qu'il ne comprenne pourquoi. « Katherine ce n'est pas le moment, tu devrais partir, tu n'as rien à faire dans cette conversation. » La voix de son père était cinglante, et Samuel fronça immédiatement les sourcils tout en s'approchant de sa sœur qui était visiblement terrifiée. Et sans même saluer qui que ce soit, le jeune homme posa un regard suspicieux sur son paternel tout en se penchant vers Katherine pour murmurer : « Qu'est-ce qui lui prend ? Qu'est-ce que j'ai loupé ? »


Dernière édition par Samuel Beauregard le Sam 25 Fév 2017 - 14:35, édité 1 fois
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Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard HlIQNBi Absent
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
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POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
CODE COULEUR : cornflowerblue.
RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:

RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
RPs TERMINÉS :
2024: charlieeveginny #24lily #34lily #33 (ua)swann (ua) | tbd: amosauden › lovden #2auden #3lovden #4lovden #5auden #6auden #7auden #8auden #9auden #10lovden #11auden #12auden #13auden #14coreycorey #2corey #3edge › edge #2evelynfinnleygabriellejamesonjosephkieranlilylily #2lily #3lily #4lily #5lily #6lily #7lily #8lily #9lily #10lily #11lily #12lily #13lily #14lily #15lily #16lily #17lily #18lily #19lily #20lily #21lily #22 (sld)lily #23lily #24 (sld)lily #25 (sld)lily #26 (sd)lily #27 (sd)lily #28 (sd)lily #29lily #30lily #31lily #32marleymarley #2tommy (roa)yasminebroregard #1broregard #2broregard #3olivia + thomasfamily reunion › #pinkteam (battles2016)paintball #hitmewithyourbestshotthe christmas miracleoctopuslas posadasrhett (bd)rhett #2 (bd)

and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyMar 14 Fév 2017 - 1:14

Bigotry and ignorance are the height of insecurity
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En soi, que le père Beauregard ait organisé un diner de famille, tous les enfants seraient d’accord pour dire que ça n’avait rien d’extraordinaire. Lorsqu’il venait à Brisbane, il tentait de passer le plus de temps possible avec ses enfants - et ces derniers ne s’en plaignaient pas. De plus, ça leur permettait de se voir tous ensemble facilement. Alors quand David avait appelé Ezra pour savoir s’il était disponible, il avait répondu de suite qu’il serait présent. Les diners de famille étaient synonymes pour lui de franches parties de rigolades et surtout de bons souvenirs. Alors, lorsqu’il avait passé le seuil de la porte de son paternel - et à l’heure, pour une fois, il fallait remarquer l’exploit -, il ne s’était jamais douté que la soirée tournerait comme ça. Thomas n’allait pas tarder à arriver, Samuel les rejoindrait avec son éternel retard et Kate pourrait survenir à tout moment de la soirée si elle réussissait à se libérer de son travail. Les trois hommes Beauregard avaient donc commencé à boire tranquillement un verre en attendant le reste de la famille. Comme dit, la soirée s’annonçait tranquille et on ne peut plus normale. Mais ça, c’était jusqu’à temps que Thomas passe le seuil de la porte. « Voilà donc l’homosexuel de la famille. » A l’entente de cette phrase, Ezra, sans complexes et sans réfléchir si son geste était correct ou non, recracha la moitié de sa gorgée dans son verre. Simultanément, James et lui se regardèrent, et rien qu’avec cet échange Ezra savait qu’il était autant choqué que lui d’entendre ça. S’il y avait bien une phrase que le jeune homme ne s’était pas attendu à entendre, c’était bien celle là. Et Thomas qui arriva tout sourire aux lèvres dans le salon. C’était la merde. «Qu'est-ce qui se passe ? On … on dirait que vous avez apprit la mort de quelqu'un » Posant son verre, Ezra fit une petite grimace en direction de Thomas, en espérant que son père ne le verrait pas. «La tienne oui » «Que …. comment ç- … ?» « depuis quand t'es PD ? Depuis. Quand. tu. Baises. Un homme ?! » Il sentait des sueurs froides dans son dos à la place de son frère tellement les paroles de leur père étaient sèches et tellement précises qu’aucun d’eux ne pourraient se dire qu’il faisait une blague de mauvais gout. Là, ce n’était plus possible de rêver, on ne pouvait que comprendre les intentions du père. James tenta de s’interposer, mais David l’envoya rapidement sur les roses. C’était mauvais, très mauvais signe, mauvais présage. Ce diner qui semblait d’apparence si parfait était en fait un traquenard orchestré par le patriarche - et dont aucun d’eux ne pourraient s’échapper, sous peine de se faire déshériter surement. [color:9d89=##cc0099]« Vous êtes où ? » Ezra eut l’impression de respirer de nouveau en entendant la voix de sa petite soeur. Avec un peu de chance, l’arrivée de Kate calmerait les ardeurs du père - mais avec très peu de chance, il fallait l’avouer. « Blondie ! » On pouvait trop clairement entendre le soulagement dans la voix d’Ezra, ça en devenait gênant pour lui. Parce-qu’en soi, la discussion ne le concernait pas, mais leur père attaquait beaucoup trop violemment son frère - et il pouvait sentir son malaise même en étant à quelques mètres de lui. « Papa, tu m'as manqué. » Katherine tenta par la suite une approche auprès du père, en vain. « Katherine ce n'est pas le moment, tu devrais partir, tu n'as rien à faire dans cette conversation. » Ezra écarquilla les yeux. S’il y avait bien un de ses enfants avec lequel il n’utilisait que très rarement cette voix, c’était Kate. Parce-qu’à ses yeux, elle était la petite princesse de la famille. Alors il était normal que toutes les personnes présentes dans la pièce se retrouvent terrées à ce ton utilisé. Presque instinctivement, Katherine vint se placer derrière Ezra, comme si son frère allait devoir servir de bouclier face à leur père. Mais Ezra ne s’en mécontenta pas, et joua clairement le jeu en se déplaçant légèrement pour réellement s’interposer entre David et Katherine. « Papa, c’est Kate, elle a rien fait, tu ne lui parles pas comme ça. » Ce n’était pas commun qu’Ezra s’impose comme ça à son père, ce n’était pas dans ses habitudes mais là, il attaquait sa petite soeur pour rien. Du coin de l’oeil, il vit rapidement Samuel entrer à son tour dans la pièce pour venir murmurer à l’oreille de Kate des paroles qui ne lui étaient pas audibles d’où il se tenait. « Tu penses pouvoir me retenir de dire ce que je veux, Ezra, hein ? Parce-que tu penses que je me suis retenu quand c’était toi à la place de Thomas, et que tu avais fait une connerie aussi grosse que la sienne ? » Plissant les lèvres, Ezra soupira. Forcément, il fallait qu’il ramène ça sur la tapis pour lui faire fermer son bec. « Ca n’a rien à voir, papa. Calme toi franchement. C’est n’importe quoi là. » Et, nerveusement ou instinctivement - comme mécanisme de défense surement, la pression et le stress de la situation montant clairement d’un cran -, Ezra eut un petit rire. Et même le regard que lui lança leur père n’arriva pas à le stopper.





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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyMer 15 Fév 2017 - 10:42

Je m'étais presque réjouis de ce repas de famille. J'adore ces réunions, elles sont toujours synonymes de fou rires joyeux et détendus. Mais pas aujourd'hui. Je le sais. Je le sens, au fond de moi. J'ai cette mauvaise impression qui ne m'a pas quitté depuis l'invitation et qui ne fait que s'accentuer depuis que j'ai franchis le seuil de la porte. Arrivé dans le salon, je vois le regard que me lance James avant même que mon père ne parle. Et quand il prend la parole, c'est sur un ton calme. Trop calme. Et beaucoup trop froid. J'écarquille les yeux, j'ai un mouvement de recule et mon cœur s’accélère sous la peur. Cette peur qui me prends aux tripes et qui ne change pas, même avec l'arrivée de ma sœur. Le ton qu'utilise mon père pour lui parler ne me plaît pas. Et en temps normal je lui aurais dit deux ou trois mots, mais je ne peux pas réagir. C'est donc Ezra qui s'en charge, tenant tête à notre père. Je note dans un coin de ma tête de le remercier plus tard, mais David se tourne vers son fils pour lui parler sur le même ton.

C'est l'élément déclencheur.  « 11 ans » répliquais-je, avant que qui que ce soit ne puisse dire quelque chose  «J'ai rencontré Myrddin il y a 11 ans à Londres, quand j'étais basé à Brest. Avec des collègues ont a passé une semaine à Londres et- »  «ONZE ANS ?! » hurle mon père en se tournant vivement vers moi  « onze ans et pourquoi tu ne m'en parle que maintenant ?» son calme fait place à la rage.  « Pour ça, justement » répliquais-je en le désignant d'un coup de tête. Il fronce les sourcils, sers les poings et me fixe durement  «Et Ida alors ? Alex ? Et Clara ? C'était du jeu tout ça ? Tu n'as jamais aimé ta femme et encore moins tes gosses ? » je me renfrogne brusquement  «ex-femme » soufflais-je  «Et dis pas n'importe quoi, tu sais très bien qu'Alex et Clara sont ma vie et que ... »  «Alors pourquoi tu AS TROMPE TA FEMME ?! » me coupe-t-il, sans se calmer  « Mais parce que j'aime Myrddin putain !!» m'exclamais-je sur le même ton.

Le reste se déroule rapidement. Mon père s'avance, m'attrape à la gorge et me plaque contre le mur qui se trouve derrière moi. Il me fixe, grognant et me coupant un peu la respiration. J'attrape son bras au niveau de son poignet et essaie de me délivrer. Mais il me relâche rapidement, sans pour autant m'autoriser à m'en aller.  « tu devrais avoir honte de prononcer son nom ici !» crache-t-il  «Tu me déçois. Profondément. Des tous mes fils j'ai mit tellement d'espoir en TOI ! Une bonne carrière, une adorable femme, deux enfants légitimes... » il se tourne vers mes frères  « Pas comme James qui a eu un fils hors mariage» dit-il durement  «Et Ezra qui n'est toujours pas marié alors qu'il devrait l'être depuis longtemps » il se tourne vers Sam  «Et surtout Sam qui suit tes traces en trompant sa femme et qui abandonne son enfant  »

Je secoue la tête  « Arrête Papa ! Cette histoire c'est entre toi et moi, laisses les autre en dehors de tout ça » il fait volte face et lève son poing  «Si tu ouvres encore une fois ta gueule, tu le verras de plus près » il fronce ses sourcils  «Tu as perdu tout droit de m'adresser la parole et de donner ton avis sur quoique ce soit qui concerne cette famille » j’écarquille les yeux et pince les lèvres avant de fermer les yeux et prendre une profonde inspiration  « Fait ce que tu veux de moi »soufflais-je  « renie moi, retire moi de ton testament, peu m'importe. Mais ne t'en prends pas à James, Ezra, Kate et Sam »  «JE FAIS CE QUE JE VEUX ! »  «Moi aussi. Et c'est pour ça que j'ai emménagé avec Myrddin et que j'ai reconnu la double paternité de son fils » répliquais-je sur un ton cinglant. Ça c'est une nouvelle dont même mes frères n'étaient pas au courant. Je ne leur ai pas encore parler d'Arthur, mais je comptais le faire rapidement.  « que … quoi ?» me demande mon père, totalement dérouté.  «T'as bien entendu » le défiais-je, autant par la parole que du regard.
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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyVen 17 Fév 2017 - 20:16

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Il y avait eu un regain d’espoir quand Katherine était apparue dans la pièce. Si il y avait bien une personne au monde capable de calmer les colères de notre père c’était elle. Peut-être parce qu’elle ressemblait beaucoup à sa mère - ou parce qu’elle était la cadette et seule fille de la fratrie David Beauregard avait toujours été plus doux avec elle - comme si au contraire des ses fils qu’il fallait préparer à la vraie vie - il fallait elle la protéger. « Katherine ce n'est pas le moment, tu devrais partir, tu n'as rien à faire dans cette conversation. » Très vite le ton de notre père et la façon dont il avait presque repoussé l’étreinte de Katerine nous avait assuré sur un point. Sa colère était un de celle comme on en avait peu vu auparavant, alors quand Ezra avait pris la parole pour la défendre avec un : « Papa, c’est Kate, elle a rien fait, tu ne lui parles pas comme ça. » je me doutais que telle un boomerang cette invention allait lui revenir dans la figure. « Si tu veux avoir cette conversation devant Ezra et moi alors Kate est autant concernée… » J’avais tenté de soutenir mon frère et ma soeur mais le père m’avait à peine entendu. Son regard toujours rivé sur Ezra qui avait eu l’audace de le contredire. « Tu penses pouvoir me retenir de dire ce que je veux, Ezra, hein ? Parce-que tu penses que je me suis retenu quand c’était toi à la place de Thomas, et que tu avais fait une connerie aussi grosse que la sienne ? » Cette soirée allait tourner au règlement de compte et je ne doutais pas d’en prendre moi aussi pour mon grade. Tournant la tête j’avais d’un coup aperçu Samuel qui était arrivé avec une telle discrétion que je le pensais toujours absent. Pas un mot n’était sortie de sa bouche et c’était sans doute mieux comme ça.  « Ca n’a rien à voir, papa. Calme toi franchement. C’est n’importe quoi là. » Si les paroles en soit semblaient plutôt bien adapté à la situation, le rire que mon frère avait eu derrière par contre n’avait fait que de faire monter la colère de notre père d’un cran et donnant un coup de coude à mon cadet j’avais murmuré un bref. « T’es con ou quoi ? » à son attention. Rien de mieux qu’un bon vieux rire pour que la colère de notre père ne monte d’un cran et qu’il ait l’impression qu’on ne le prenait pas au sérieux.

Finalement Thomas reprenant la conversation pour répondre à la question de notre père il avait attiré à nouveau toute son attention. La tension montait petit à petit, nous le sentions tous - incapable de bouger ou de dire un mot alors que notre ainé et notre père s’affrontaient. « Mais parce que j'aime Myrddin putain !!» La goutte d’eau qui fait déborder la vase, c’est sans doute de cette façon qu’on pourrait décrire la phrase de mon frère. Celle qui avait fait éclater la colère de notre au père au point qu’il s’en prenne à lui physiquement ! « PAPA ! » Comme tous mes frères et soeur nous avions instinctivement fait un pas vers notre père pour l’empêcher de faire une bêtise -  chacun tentant de le raisonner alors que je lui attrapais un bras et un de mes frères l’autre, jusqu’à ce qu’enfin notre père délivre Thomas non sans continuer de le regarder avec un haine plus que perceptible. « Des tous mes fils j'ai mit tellement d'espoir en TOI ! » c’était un vérité que nous connaissions tous. Thoams était le préféré de notre père - sa fierté. Et nous nous étions tous fait une raison depuis longtemps… Aujourd’hui pourtant il était sa déception, et pourtant notre père n’avait pas manqué de s’en prendre à chacun de nous - nous rappelant nos erreurs respectives, sauf Kate peut-être parce que Thomas ne lui en avait pas laissé le temps. Reprenant la parole pour lui assigner le coup de grâce en parlant de cette enfant qu’il venait de reconnaitre et dont même moi je ne connaissais pas l’existence.D’un coup l’expression de notre père avait changé - la déception semblant prendre le dessus sur tout même si une pointe de dégout marquait encore son visage. « Vous allez foutre en l’air la vie de ce petit - deux hommes qui élèvent un gamin qu’est ce que les gens vont dire ? Ca ne lui suffit pas à ton copain de foutre ta vie en l’air, il s’en prend aussi à un gosse sans défense.  » Venant d’un homme qui avait élevé ses six enfant seul c’était étrange mais jamais notre père ne nous avait caché son problème avec les homosexuels. J’avais beau l’aimer plus que tout certains de ses précepte vieux jeux m’étaient incompréhensible. « Et vous ! » se tournant vers le reste de ses enfants il avait semblé d’un coup se souvenir de notre existence. « Vous le saviez… Tous… Et vous m’avez laissé apprendre de la bouche d’un inconnu que mon fils était une tarlouze. » ne sachant que répondre à cette question j’avais baissé la tête peu fier… En articulant un peu timidement. « Regarde comment tu réagis papa… Tu t’étonnes vraiment que personne n’ait eu envie de t’en parler. » Serrant les poings le paternel était cette fois resté silencieux - son regard mélange de tristesse et de colère se mélangeait à l’effroi qu’il me semblait lire sur le visage de chacun de mes frères et soeur.
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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyJeu 23 Fév 2017 - 3:14



Bigotry and ignorance are the height of insecurity
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Machinalement après les paroles froides de mon paternel à mon égard, je m'étais cachée derrière Ezra, telle une petite fille affolée qui avait besoin de son frère pour la protéger, pour la défendre. Et, c'est ce qu'il fit, il s'interposa entre nous deux, tel un bouclier. « Papa, c’est Kate, elle a rien fait, tu ne lui parles pas comme ça. » A la minute même où il avait prononcé cette phrase, au regard noir de notre père posé sur lui, je sentais qu'il allait aussi s'en prendre à lui. Que cette intervention n'allait pas passer inaperçue et que ça, lui coûterait une bonne réflexion de sa part. « Si tu veux avoir cette conversation devant Ezra et moi alors Kate est autant concernée… » Mon regard terrifié se posa sur James qui avait à son tour pris la parole pour venir me défendre. Venant poser mon doigt sur ma bouche pour lui faire comprendre qu'il devait se taire, ne voulant surtout pas que lui aussi s'attire les foudres de notre père. Du coin de l'œil, j'observais Sam traversait le salon, se dirigeant dans ma direction, de l'incompréhension se lisait dans son regard. « Qu'est-ce qui lui prend ? Qu'est-ce que j'ai loupé ? » vient-il me murmurer au coin de l’oreille. Sans même me retourner, sans même bouger d'un centimètre, je viens à la rencontre de sa main pour la serrer fort. « Papa sait pour Thomas... Il est devenu fou. »murmurais-je doucement à Sam pendant que comme je me doutais mon père s'en prenait à Ezra, en lui rappelant qu'un jour, il a été à la place de Thomas. Épargnant James au passage, il reporta très vite son attention sur Thomas qui était, pour le moment, sa cible. Un calme pesant se faisait ressentir, mon regard défilait sur chaque membre de ma famille, ils étaient tous paniqués, ne savant pas trop à quoi s'attendre. Tellement imprévisible, ayant le sang chaud et connaissant son problème avec les homosexuels, toute cette histoire pouvait aller très loin, beaucoup trop loin. Un léger rire venait percer ce calme insupportable, sans même réfléchir une minute, je donnai un léger coup de pied à Ezra pour le faire taire, ce n'était pas le moment de laisser échapper un rire qui pourrait encore plus énerver notre père. Au contact de son pied contre son tibia, il se retourna, ne lui donnant pas la peine de dire quoique ce soit, je lui fis juste de gros yeux et viens reposer mon doigt sur ma bouche. 

Finalement, Thomas brisa le silence, répondant à toutes ses interrogations, lui relevant enfin tout. Dans cet instant chaotique, je me sentis soulager pour Thomas, car, garder ce secret pendant tant d'années étaient loin d'être une chose facile. Certes, la nouvelle n'avait pas été bien prise par notre père, mais, il s'en doutait, on s'en doutait tous. « Mais parce que j'aime Myrddin putain !!» C'était la phrase de trop, celle qui lui fit complètement perdre les pédales. En l'espace de quelques secondes, sans qu'aucun de nous comprennent ce qu'il se passe, Thomas se retrouva plaquer contre le mur avec la main puissante du paternel autour de son cou. « PAPA ! ARRETE ! S'IL TE PLAIT ! LAISSE-LE ! » Libérant ma main de celle de Sam, je fis un pas en avant, prête à venir défendre mon frère. Sûrement mes cris, mes frères qui étaient venus lui attraper ses bras, il finit par libérer Thomas de son emprise, mais, ce n'était pas pour autant qu'il s'était calmé, son regard noir remplit de haine était toujours poser sur lui. Debout face à toute cette scène, des larmes commencèrent à remplir mes yeux au fur et à mesure que mon père venait de sa petite remarque sur les erreurs de mes frères, attendant que son regard vient se poser sur le mien pour recevoir à mon tour la mienne. « Arrête Papa ! Cette histoire c'est entre toi et moi, laisses les autre en dehors de tout ça » la voix de Thomas vient interrompre la sienne, reprenant la parole, il annonça qu'il habitait avec Myrddin ainsi qu'il avait reconnu un enfant, dont, je n'avais pas la moindre connaissance. « Vous allez foutre en l’air la vie de ce petit - deux hommes qui élèvent un gamin qu’est ce que les gens vont dire ? Ca ne lui suffit pas à ton copain de foutre ta vie en l’air, il s’en prend aussi à un gosse sans défense.  » Du grand David Beauregard, il venait de nous sortir, il était impensable pour lui que deux personnes du même sexe puissent s'aimer et fonder une famille. « De ce qu'ils vont dire sur toi, oui... » murmurais-je, car, il avait bien peur que ça puisse le nuire. Peur du regard des gens puissent avoir sur lui. « Vous le saviez… Tous… Et vous m’avez laissé apprendre de la bouche d’un inconnu que mon fils était une tarlouze. » sa colère s'était retournée contre nous. Les larmes coulant toujours le long de mes joues, je m'approchai plus de lui, cherchant du regard le sien. « Papa, regarde-moi... Il est heureux, c'est le plus important, non ? Quand il est avec lui, il est épanoui, il est enfin lui-même et ça fait tellement du bien de le voir comme ça. » ma voix était douce, calme, tous les regards étaient braqués sur moi, chacun espérant que j'arriverais le faire se calmer un peu. Ses poings se désaérèrent, son regard se posa dans le mien, il vient déposer sa main sur ma joue. « Katherine, toi, ma fille, tu me l'as caché ? TOI, tu as couvert ton frère, ce PD, qui a décidé du jour au lendemain qu'il aimait les hommes et qu'il allait jouer la maman pour ce gosse qui n'est pas le sien, qui n'est pas un Beauregard ! Tu crois qu'avec tes yeux remplit de larmes, qu'avec ton discours sur son bonheur, je vais laisser passer ça. Ma fille, je t'aime, mais, c'est mal me connaître. » sa voix était posée, calme, elle n'avait rien à avoir avec celle d'il y a quelques minutes, mais, elle était tout aussi terrifiante. Tétanisée sur place, enlevant sa main sur ma joue, il reporta son attention sur Thomas, son regard remplit de déception. « Je n'en ai pas fini avec toi ! » lança-il à son égard. Sans réfléchir, je viens me réfugier dans les bras de Thomas, toute tremblante, espérant que si je me retrouvais entre les deux, il ne s'en prendrait plus physiquement à lui. « Ne lui fais pas de mal. » criais-je entre deux sanglots. 


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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptySam 25 Fév 2017 - 15:01

A peine eut-il posé un pied dans le salon que déjà, Samuel ressentit la tension extrême qui régnait dans la pièce et les expressions de chacun des membres de sa famille étaient bel et bien là pour lui prouver que quelque chose clochait. Sans avoir le moindre élément en main, le jeune homme comprit instantanément qu'il se passait quelque chose de grave et préféra faire profil bas, s'approchant simplement de sa sœur le plus discrètement possible. Et lorsque celle-ci lui apprit que David Beauregard avait eu vent de l'homosexualité de son fils aîné, Sam prit subitement conscience du raz-de-marée qui allait certainement s'abattre sur eux. Même s'il aurait préféré avoir tort, le comptable eu d'ailleurs rapidement l'occasion de vérifier ses craintes puisque le père de famille ne tarda pas à hausser le ton. Alliant le geste à la parole, il plaqua Thomas contre le mur dans un élan de rage qui provoqua l'effroi de la fratrie toute entière. Alors qu'elle serrait jusque-là la main de son aîné comme pour se rassurer, Kate lâcha Samuel en hurlant, alors que le jeune homme se précipitait aux côtés de James pour retenir leur paternel et libérer Thomas de son emprise. Le pilier des Beauregard, cet homme que Sam avait toujours souhaité rendre fier en vain, semblait soudain s'être transformé en une sorte de bête enragée, prête à sauter à la gorge de son propre fils, et quel fils. Thomas avait toujours été de loin le préféré de David, au plus grand dam de Samuel qui avait toujours nourri le rêve de l'imiter sans jamais y parvenir. Mais ce soir, tous les membres de la fratrie semblaient être logés à la même enseigne, et subir le regard empli de déception qui avait pourtant bien souvent été réservé à Samuel.

Sans prévenir, le patriarche enchaîna en crachant toute sa rage et sa déception, allant même jusqu'à prendre à parti chacun de ses enfants, à l'exception de Kate. Alors qu'il passait en revue les travers de James puis d'Ezra, Sam attendait avec une certaine appréhension son tour. Et quand celui-ci arriva, le jeune homme serra immédiatement les poings. D'ordinaire plutôt calme et relativement posé, il pouvait lui aussi totalement perdre pieds, plus particulièrement lorsque les débats tournaient autour de Liviana et Luca. A ce moment précis l'envie d'envoyer son poing droit en pleine figure de l'homme qui se tenait près de lui, même s'il s'agissait de son père, était grande. « Je t'interdis de... » grommela Samuel la mâchoire serrée, avant d'être interrompu par Thomas qui tentait de calmer le jeu. Un soupir de frustration s'échappa des lèvres du comptable qui recula d'un pas en passant une main sur son visage comme pour essayer de se détacher de cette scène incroyable qui se jouait devant lui. Mais malheureusement, ce ne semblait être que le début puisque l'aîné de la famille enchaina avec une nouvelle résolution qui surprit tout le monde cette fois-ci. Bien sûr, la réaction la plus négative émané de David, qui fit une fois de plus preuve d'un langage plutôt inhabituel. Alors que tous les enfants étaient de nouveau accusés, Katherine tenta à son tour d'apaiser leur père. S'il y avait une personne qui avait les moyens de parvenir à ses fins, c'était bien elle mais malheureusement, David ne l'entendit pas de cette oreille et repoussa la jeune femme pour se tourner de nouveau vers Thomas. Sa sœur était en larmes, ses frères à la fois médusés et attristés, et devant un tel spectacle Samuel ne ressentait que du dégout. « Ca suffit. C'est pour ça que tu nous as tous fait venir ici ? Pour nous jouer cette comédie ? » questionna-t-il avec ironie et amertume en s 'adressant à son père, avant de secouer la tête et de reprendre : « T'es ridicule. Pitoyable. Tu devrais être content pour Thomas et au lieu de ça, regarde... regarde ce que tu fais. » Le regard noir de Samuel n'avait pas quitté celui de son père une seule seconde, et alors qu'il affichait un nouveau sourire amer, le jeune homme souffla : « On pourra faire ce qu'on veut, on ne sera jamais assez bien pour toi. »
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Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
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TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyLun 27 Fév 2017 - 3:24

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Après sa dernière remarque, et alors que son petit rire continuait de le parcourir de part en part, James vint donner un coup de coude dans les côtes d’Ezra - qui fut suivi par un coup de pieds dans le mollet de la part de Blondie. « T’es con ou quoi ? » Ezra lança un regard noir, sourcils froncés en direction de son frère et de sa soeur. Il s’adressa à James - il y avait beau y avoir la troisième guerre mondiale au sein de leur famille, il ne pouvait pas nier qu’Ezra avait raison sur ce coup là et que la situation était absurde. « Peut-être, mais admets que c’est de la pure folie… » Il avait entendu que Thomas avait repris ses explications avec le père, il avait écouté les paroles d’une oreille distraite - car même si leur père les avait tous mis dans le même panier pour ce soir, l’histoire en elle-même ne concernait que Thomas. Mais apparemment, plus l’ainé avançait dans les explications, plus la colère et la rage en David augmentait. Et en moins de temps qu’il n’en faut pour comprendre la situation, Thomas était collé au mur, la main du père à son cou, lui crachant son venin en plein visage. Instinctivement, Samuel et James vinrent retenir le père de faire une connerie - ou l’empêcher de la continuer au minimum. Ezra n’avait pas ce genre de réflexe là, de ce jeter au milieu d’un combat. Les cris de James et de Katherine furent ce qui le sortit de sa torpeur. Il avait déjà vu son père énervé après une énième connerie d’un de ses fils. Mais jamais, au grand jamais, il avait porté la main sur l’un de ses enfants. Il n’en avait jamais eu besoin, sa carrure et son aura suffisaient amplement à calmer la fratrie. Aujourd’hui, cependant, il avait franchi le pas. Sa colère était palpable. Son dégoût dégoulinait de part ses paroles. Et alors qu’Ezra pensait que le plus gros de la surprise était passée, Thomas assena le dernier coup de massue sur la situation, en apprenant au reste de la famille - les frères et soeur compris - qu’il avait adopté le fils de Myrddin… Et par la même situation, que Myrddin avait de son côté un fils. Ezra savait qu’il n’avait pas énormément vu Thomas ces derniers temps, la dernière fois qu’il l’avait vraiment vu, ça devait être lorsqu’il avait été l’aider pour son emménagement avec Myrddin. Mais il ne leur avait pas mentionné quelconque adoption ou autre. Deux possibilités s’offraient donc là: soit Thomas n’avait pas encore pris de décision à ce moment là, ou alors il n’avait pas trouvé le moment opportun pour en parler à ses frères et soeur. Ezra - à qui l’annonce de Thomas avait coupé l’envie de rire pour le moment - regarda tour à tour ses frères, puis sa soeur - tous semblait plutôt étonnés par cette nouvelle. « Vous allez foutre en l’air la vie de ce petit - deux hommes qui élèvent un gamin qu’est ce que les gens vont dire ? Ca ne lui suffit pas à ton copain de foutre ta vie en l’air, il s’en prend aussi à un gosse sans défense. » « De ce qu'ils vont dire sur toi, oui... » Ezra n’était pas aussi près de leur père que pouvait l’être les autres membres de la fratrie à ce moment là, n’ayant pas tenté de repousser David, mais il avait pourtant, et malgré les murmures de Kate, bien entendu ses mots. Il lui fit les gros yeux, sa soeur ne le vit cependant pas. Ce n’était pas le moment de s’autoriser des remarques de la sorte, leur père n’était vraiment pas d’humeur - même si Ezra était d’accord sur le fait qu’ils allaient falloir, s’il pouvait s’autoriser à le dire, remettre en place leur père. « Vous le saviez… Tous… Et vous m’avez laissé apprendre de la bouche d’un inconnu que mon fils était une tarlouze. » Ezra soupira, levant les yeux au ciel. Il avait peut-être bien raison sur un point, il aurait fallu que ce soit Thomas qui lui dise, qu’il prenne les devant pour lui annoncer. Mais ce que dit James par la suite était la raison, l’excuse, de pourquoi la discussion et la situation en étaient arrivées à ce point là. « Regarde comment tu réagis papa… Tu t’étonnes vraiment que personne n’ait eu envie de t’en parler. » « Sans blague oui… » Ezra avait tenté de murmurer autant qu’il le pouvait, de parler aussi bas que ses cordes vocales lui permettaient, pour ne pas que son paternel entende toutes les remarques qu’ils avaient, vu l’ambiance tendue qui régnait dans la pièce, tous envie de lui crier au visage. Car à ce moment là, toute la vie en eux, autour d’eux, ce qui faisait qu’il y avait de l’animation dans leurs échanges semblait être suspendue. Chacun regardait un membre de la famille en chien de vaillance et David avait toujours ce regard noir, meurtrier envers son fils premier. Thomas n’en menait toujours pas large et Ezra nota que c’était la première fois qu’il le voyait autant désemparé. Il comprenait pourquoi, cependant. Il n’en avait pas mené large le jour où lui même il avait du annoncer à son père qu’il avait eu un fils, hors mariage, et que la mère était partie enceinte du gosse, l’abandonnant à Brisbane. Mais dans sa propre situation, David avait pu faire comme si ce gosse n’existait pas - même s’il avait déjà avoué à une soirée de noël qu’il aurait aimé rencontrer son petit-fils. Ce fut finalement Kate qui bougea la première, se rapprochant du père, prenant sa voix douce qui fonctionnait à coups sûrs en règle générale. « Papa, regarde-moi... Il est heureux, c'est le plus important, non ? Quand il est avec lui, il est épanoui, il est enfin lui-même et ça fait tellement du bien de le voir comme ça.  » Tous retenaient leur souffle, chacun espérait que ça allait fonctionner, aucun n’était sur de comment le père allait réagir. Il vint finalement, plutôt délicatement considérée la situation et comment il agissait avec Thomas, poser sa main sur la joue de sa fille. Ezra n’avait pas bougé lorsqu’il s’en était pris à Thomas, Samuel et James ayant pu gérer la situation. En revanche, si leur père en venait à s’en prendre aussi violemment avec sa soeur qu’il l’avait fait avec son frère ainé, il ne resterait pas sage plus longtemps et sortirait rapidement de se gonds. « Katherine, toi, ma fille, tu me l'as caché ? TOI, tu as couvert ton frère, ce PD, qui a décidé du jour au lendemain qu'il aimait les hommes et qu'il allait jouer la maman pour ce gosse qui n'est pas le sien, qui n'est pas un Beauregard ! Tu crois qu'avec tes yeux remplit de larmes, qu'avec ton discours sur son bonheur, je vais laisser passer ça. Ma fille, je t'aime, mais, c'est mal me connaître. » L’espoir qu’il avait tous eux pendant quelques instants et qu’ils avaient placé en Katherine venait de voler en éclats. Si leur père ne s’arrêtait pas à sa demande à elle, à sa supplication, après quelles paroles allait-il comprendre que la situation ne menait à rien ? Il finit par retirer la main de la joue de Kate et il sembla à Ezra qu’il pouvait respirer de nouveau. La seule chose qu’ils avaient gagné, jusque maintenant, c’était que David s’était légèrement calmé pendant quelques instants lorsqu’il s’était adressé à sa fille - ses paroles restant quand même toujours très blessante. Mais, le calme n’étant pas le point fort de leur père pour la soirée, il se tourna très rapidement de nouveau vers Thomas. « Je n'en ai pas fini avec toi ! » Ezra leva les bras au ciel, comme s’il n’en revenait pas. Ce n’était pas possible, allait-il donc lui parler de la sorte, comme un chien, jusque mort s’en suive ? Kate finit par se réfugier dans les bras de Thomas, faisant une sorte de bouclier entre son frère et son père, implorant David de ne pas lui faire de mal. Les larmes n’arrêtaient pas de couler sur ses joues, brisant le coeur de tous les frères présents. « Ca suffit. C'est pour ça que tu nous as tous fait venir ici ? Pour nous jouer cette comédie ? » Lentement, Ezra tourna son regard vers Samuel, qui était resté plutôt silencieux jusque maintenant. Mais apparemment, même lui avait atteint ses limites de patience - ce qui était plutôt rare. « T'es ridicule. Pitoyable. Tu devrais être content pour Thomas et au lieu de ça, regarde... regarde ce que tu fais. On pourra faire ce qu'on veut, on ne sera jamais assez bien pour toi. » La dernière phrase allait surement être celle de trop, celle qui allait définitivement faire perdre la tête à leur père. D’ailleurs, David finit lentement par lâcher Thomas du regard, pour venir jeter exactement le même regard noir et meurtri sur chacun de ses fils. « Je vous ai élevé, seul, j’ai fait de mon mieux tout au long de votre enfance, et c’est comme ça que vous me remerciez, hein ? » Pour la première fois depuis le début de la soirée - d’horreurs -, la voix de David semblait être plus chargée de peine, de tristesse, que de colère. Pour une fois, les enfants Beauregard pouvait clairement voir à quel point il était touché par cette situation. « Je vous ai tout donné, mon temps, mon argent, mon amour… Et c’est comme ça que vous me rendez la pareille ? En enchainant les situations qui dévient des règles qui règnent dans cette famille ? » « Des tiennes, papa. » Samuel avait raison. Ce n’était plus possible, et le seul moyen pour que cette situation finisse d’une façon presque correcte, c’était de jouer franc-jeu, de mettre cartes sur table. De se dire ce qu’il n’allait pas, car de toutes façons ils n’avaient plus grand chose à perdre de cette soirée. Dans tous les cas, David n’allait pas revenir de si tôt à Brisbane car, Ezra le connaissait assez, il aurait besoin de temps pour prendre sur lui et venir les revoir sans être de nouveau pris par ces spasmes de colère qui semblaient l’animer depuis que Thomas avait mis un pied dans cette maison. Ezra leva alors un regard déterminé vers son père, peut-être même que c’était la première fois qu’il semblait autant déterminé pour parler à son père - d’une voix calme, cependant; ce n’était pas en se criant les uns sur les autres qu’ils allaient arriver à quelque-chose. « De tes règles, papa. Ce ne sont pas les nôtre. Enfin, ce ne sont plus. Ce n’est pas parce-que toi tu vois ça comme ça qu’on est obligé de faire pareil, je te rappelle. Kate a raison, Samuel aussi. Si ça lui convient à lui, tu veux lui dire quoi ? Hein ? De se séparer de la personne qu’il aime pour qu’il finisse au fond du trou ? C’est quoi l’intérêt ? Regarde dans quel état ça le met, ça nous met tous. Regard ta fille, papa, regarde la, elle tremble de peur à l’idée que tu puisses vouloir lever la main sur l’un de nous. Tu penses que c’est normal ? »





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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyLun 27 Fév 2017 - 21:54

Dire que le ton de David me surprends est faux. Je le connais ce ton, je connais mon père, je sais quel homme il est et comment ses paroles peuvent être dures. Mais jamais, Ô jamais il n'a levé la main sur qui que ce soit. Il peut se montrer très dur, très impitoyable, mais il sait que les paroles sont autrement plus violentes que les gestes. De ce côté là il ne ferait pas de mal à une mouche, il sait se défendre en ouvrant la bouche. C'est pour ça que je met du temps à réagir lorsqu'il me plaque contre le mur et qu'il me coupe la respiration l'espace de quelques seconde. James et Samuel sont assez rapide à réagir et s'empresse de nous séparer. Mais je crois que même sans leur aide, papa m'aurait lâcher dès la seconde où j'ai rouverts les yeux -que j'avais fermée sous le choc- et croisé son regard. L'espace d'une fraction de seconde toute rage avait disparu. Juste de la surprise, le choc de ne pas s'être contrôlé assez.

Mais ça ne dur pas longtemps car, se tournant vers mes frères, il énumère leur fautes respectives. Kate essaie bien de calmer le jeu, mais il s'approche d'elle. Son ton s’adoucit a peine lorsqu'il s'adresse à elle et pose sa main sur sa joue. Je me redresse, me tendant subitement, prêt a réagir si jamais mon père décidait de s'en prendre physiquement à elle. Mais il n'en fait rien, assenant simplement être déçu par elle et les autres, que EUX étaient au courant mais que personne n'a rien dit. Le visage fermé, les lèvres pincé, je déglutis difficilement lorsque mes frères prennent ma défense chacun son tour. Mais lorsque mon père me refais face, je me redresse, lève légèrement le menton et le défis du regard malgré que je n'en mène pas large. C'est alors que Katherine réagit à nouveau et se jette dans mes bras, comme pour faire barrage entre notre père et moi.

Avec elle dans mes bras, je me détends directement. Fermant les yeux, je passe mes bras autour d'elle et la sert contre moi. Je pose ma joue contre le haut de son crâne et soupire doucement, essayant de récupérer un peu de courage de cette étreinte. Je pince les lèvres et resserre un peu mon étreinte pour contrôler mes tremblements.  « Merci» soufflais-je à son oreille d'une voix étranglée par l'émotion qui menace de me gagner. Beaucoup de sentiments contraire, je dois l'avouer. La peur et la rage qu'engendre mon père, la fierté et la joie d'avoir le soutiens de tous mes frères et ma sœur. Je leur en doit une, de n'avoir rien dit à David. Ils ne devraient pas à supporter ses sautes d'humeur, ils ne devraient pas avoir à vivre ça, eux. Je leur revaudrais ça. Un jour. Je perdrais peut-être le respect de on père, je ne ferais plus honneur à mon nom, mais peu importe tout ça si je peux continuer à pouvoir m'appuyer sur ma fratrie.

Ce n'est que lorsque Samuel reprend la parole, que je relève mon regard. Samuel, ce frère discret, qui a toujours vécu caché dans mon ombre, celui qui a souffert d'être le second après Thomas Beauregard. Celui-là même me défend, et ce, sans mâcher ses mots. Il est pertinent. 'on pourra faire ce que l'on veut, on ne sera jamais assez bon pour toi' qu'il lui dit, à David. Celui-ci le fusille du regard, puis soupire et nous rappelle qu'il nous a élevé seul, qu'il a sacrifié sa vie pour nous et c'est comme ça que nous le remercions ? J'ai envie de dire qu'on ne lui a rien demandé, mais ça serait bien trop déplacé. Et puis c'est Ezra qui prend la parole. Tandis que j'échange un regard avec Samuel et le gratifie d'un rapide sourire, mon petit frère reprend la parole, disant que les règles dont nous parle notre père ont été instauré par lui. Et ne sont pas forcément juste. Il lui demande ce qu'il veut que je fasse, si je dois quitter mon cher et tendre Myrddin et me terrer dans un trou. Lorsqu'il parle de Kate et du fait qu'elle tremble de peur à l'idée qu'il pourrait s'en prendre à nous, je resserre mon étreinte sur ma sœur et lui caresse l'épaule.

 « Je suis désolé Papa » osais-je finalement, brisant ce silence pesant qui venait de s'installer à nouveau.  « Mais Ezra a raison : je ne peux pas quitter Myrddin. C'est impossible » je secoue doucement la tête  « Et je peux t'assurer qu'Arthur ne risque pas de voir sa vie gâchée s'il est élevé par deux pères. Mais ça ne sert à rien de discuter de ça avec toi et je ... » je me tais en secouant la tête  «J'ai pris ma décision, et rien ni personne ne pourra me faire changer d’avis » David se redresse, se tourne vers moi et me fixe à nouveau durement.  «Tu sais que j'avais mis tellement d'espoirs sur toi ? Je voulais faire de toi l'homme que j'ai été, je voulais que tu suives mes traces et que ... »

 « Tu te rends comptes de la pression, papa ?» demandais-je brusquement en lâchant ma sœur  «Tu te rends comptes de ce que ça me fait A MOI ? De toujours devoir me demander si ce que je fais est assez bien, de devoir jouer ce rôle de grand frère et de fils model ! Tu te rends compte que ça a put me bouffer de l’intérieur pendant toutes ces années ?! » je m'avance vers lui, m'emporte un peu plus à chaque moi. Malgré le fait que j'ai envie de me contrôler, je sens les tremolos dans ma voix  « Est-ce que tu as un jour pensé que je voulais être ce fils en qui tu met TOUS tes espoirs ? Celui qui ne devra jamais te décevoir ?» je secoue la tête, et pince les lèvres  «J'en peux plus papa ... » soufflais-je  «Je ne veux plus jouer ce rôle je ... » ma voix se brise alors que je me sens craquer.  « J'en veux plus ...» soufflais-je avant de me détourner et sortir du salon. Je traverse le couloir puis sort de la maison. Je fais quelques pas sur le porche puis me penche en avant, ravalant mes larmes. De rage ? De tristesse ? D'émotion ? Peut-être un peu de tout ça. Il fallait bien qu'un jour je craque face à toute cette pression inconsciente que me met mon père.
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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyMar 28 Fév 2017 - 18:06

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Elle avait essayé Katherine, encore et encore de lui faire ouvrir les yeux, et chacun de nous avait sans doute eu espoir que ça marche. Que sa douceur calme notre père que ses mots fassent écho en lui. Sans forcément le faire changer totalement d'avis, mais assez pour qu’il comprenne que son fils était heureux comme ça et que c’était le plus importe. Mais ça n’avait pas été le cas, peut-être parce que David était trop buté, ou parce qu’il était trop tôt, parce qu’au fond au delà de la nouvelle qui le bousculait, c’était un homme blessé qui faisait face à la réalité. Tous ses enfants lui avaient menti, tous avaient caché ce secret, qu’il avait appris de la bouche d’un presque inconnu. « Je n'en ai pas fini avec toi ! » se retournant vers Thomas nous avons tous retenu notre respiration jusqu’à ce que Katherine se jette dans les bras de Thomas ce qui semblait d’un coup réveiller notre père et lui faire prendre conscience de sa violence. « Ca suffit. C'est pour ça que tu nous as tous fait venir ici ? » La voix de Samuel s’élevant dans la pièce nous avait tous un peu surpris, ce dernier n’osant habituellement pas se rebeller contre notre père, sachant que toute cette histoire lui retomberait sans doute dessus. Sans qu’aucun de nous ne l’ai jamais compris David avait toujours été plus dur avec Samuel se montrant spécialement déçu à chacun de ses faux pas. Et pourtant cette fois il avait parlé, laissant sans doute sortir ce qu’il retenait sur le coeur depuis longtemps maintenant. « On pourra faire ce qu'on veut, on ne sera jamais assez bien pour toi. » L’évidence était que David et Thomas n’était pas les seuls blessés dans cette histoire et que jouer cette scène devant toute la famille faisait remonter chez chaque enfant de la fratrie des souvenirs douloureux. Pourtant je ne pouvais m’empêcher de me dire que ce flot de critiques n’allait pas aider, la haine n’attisant que la haine à mon avis et je pouvais voir que mon père était aussi blessé que nous. « Okay c’est bon c’est… Ca suffit. » Et je parlais autant pour mon père que pour mon frère mais personne n’avait semblé m’entendre. « Je vous ai élevé, seul, j’ai fait de mon mieux tout au long de votre enfance, et c’est comme ça que vous me remerciez, hein ? Je vous ai tout donné, mon temps, mon argent, mon amour… Et c’est comme ça que vous me rendez la pareille ? En enchainant les situations qui dévient des règles qui règnent dans cette famille ? » ce discours évidemment nous le connaissions déjà - il avait dicté notre vie et mis une pression sur nos épaules qui parfois était dur à supporter. Ne pas le décevoir être les enfants parfaits dont il rêvait… « Des tiennes, papa. » Ezra avait sans doute raison - ses règles appartenaient à notre père bien plus qu’à nous aujourd’hui. « Regard ta fille, papa, regarde la, elle tremble de peur à l’idée que tu puisses vouloir lever la main sur l’un de nous. Tu penses que c’est normal ? » Fronçant les sourcils je reconnaissais à peine mon père, incapable d’anticiper ses actions. « Je n’ai jamais voulu ça ! Mais je ne vous ai pas élevé comme ça… Ce qui n’est pas normal c’est de vouloir coucher avec un autre homme. C’est ça l’abomination vous ne le voyez pas. » Il nous avait élevé pour suivre ses règles et les comprendre malheureusement le monde n’était plus celui qu’il avait connu à son époque et nous avions su nous adapter autant à ce monde qu’à ses exigences que nous ne comprenions pas parfois.

Finalement Thomas avait repris la parole. Je sentais mon coeur battre dans ma poitrine, prêt à stopper ça a tout moment si la situation devait déraper, mais notre père restait calme maintenant. Le regard qu’il posait Thomas mélange de tristesse et de colère qu’il tentait de toute évidence de maîtriser face aux réactions de ses enfants. « Est-ce que tu as un jour pensé que je voulais être ce fils en qui tu met TOUS tes espoirs ? Celui qui ne devra jamais te décevoir ?» Il y avait peu de chance que notre père le comprennent mais Thomas avait sans doute besoin de le dire. « Toi mes espoirs ne sont pas sur toi Thomas ! Mais tu étais si parfait, le meilleur… » Ça piquait un peu dans la poitrine de l’entendre de sa bouche, même si nous le savions évidemment tous.  «J'en peux plus papa ... Je ne veux plus jouer ce rôle je ... J'en veux plus …» Le regard que notre père posait sur Thomas n’avait pourtant pas semblé s’adoucir malgré la sincérité de son aîné et quand il avait pris la fuite, son père l'avait suivi comme pour finir de déverser sa haine. J'avais tenté de l'en dissuader mais sans réussir le suivant jusqu'au jardin. « Ne t’inquiète pas Thomas… Tu n’auras plus jamais à tenir ce rôle. » Le silence qui avait suivi ses propos avait laissé prévoir le pire et quand la dernière phrase était sortie ce fut comme une sentence. « Tu es mort pour moi… Tu n’existes plus. » Faisant un pas vers mon père j’avais posé une main sur son épaule. « Tu devrais rentrer papa… La colère va te faire dire des choses que tu regretteras. » Je jetais un regard désolé à Thomas. « Je ne regretterais pas James, ne parlez plus jamais de lui - il ne fait plus parti de cette famille pour moi. Tu peux partir maintenant Thomas » Et c'était bien ce qu'il comptait faire de toute évidence. « Arrête ! » Haussant un peu la voix je l’avais tiré par le coude pour le tirer à l'intérieur. « Rentrons. » Je mettais un peu plus de force pour le faire rentrer cette fois,mettre fin à ça avant que ça n’empire. Si c’était encore possible.
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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyJeu 2 Mar 2017 - 2:02



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Réfugiée dans les bras de Thomas, j'espérais que notre père arrête de s'en prendre à lui. Surtout, avec ce câlin, j'avais besoin de lui faire comprendre que j'étais de son côté. Le moment où il vient déposer sa joue contre le sommet de ma tête blonde, il se détend quelques secondes et venant de sa voix tremblante me murmurer un merci. « Je t'aime. » murmurais-je en retour en le serrant un peu plus fort contre moi. Depuis le moment où je suis venue me jeter dans les bras de Thomas, la pièce était redevenue calme, mais, pour combien de temps encore ? Pas très longtemps, on pouvait en être sûr, le paternel avait certainement encore des choses à nous balancer, encore des paroles blessantes à dire à son premier garçon. « On pourra faire ce qu'on veut, on ne sera jamais assez bien pour toi. »  Au son de la voix de Sam, j'ouvris grand les yeux pour venir les poser sur lui. La surprise pouvait se lire sur les visages de tous les autres membres Beauregard. Rare était les fois où il affronté notre père, préférant rester à part, car il savait très bien que ça aller lui retomber dessus. Personne n'a jamais réellement compris pourquoi il avait toujours été traité plus durement que nous. Surtout plus dur que ses autres fils, car, il a toujours été un peu plus tendre avec moi. Dû au fait que j'étais la seule fille de la fratrie, la petite dernière à protéger et que dans sa tête y avait aucune raison que je sois élevée comme ses garçons qui devaient absolument suivre ses pas dans l'armée. « Je vous ai élevé, seul, j’ai fait de mon mieux tout au long de votre enfance, et c’est comme ça que vous me remerciez, hein ? Je vous ai tout donné, mon temps, mon argent, mon amour… Et c’est comme ça que vous me rendez la pareille ? En enchaînant les situations qui dévient des règles qui règnent dans cette famille ? » Je restais silencieuse toujours dans les bras réconfortants de Thomas, je me contentais d'observer la scène en écoutant Ezra qui avait prit la parole essayant de le résonner mais sans réel succès. « Je n’ai jamais voulu ça ! Mais je ne vous ai pas élevé comme ça… Ce qui n’est pas normal c’est de vouloir coucher avec un autre homme. C’est ça l’abomination vous ne le voyez pas. » c'était bien leur père, leur père qui était encore bloqué dans son époque et qui ne comprendra jamais que le monde a évolué. « On n'avancera jamais... » murmurais-je au creux des bras de Thomas. Tant qu'il restera bloqué sur ses idées, il ne supportera pas de voir son fils avec un autre homme.

Desserrant son étreinte sur moi, Thomas reprit la parole et mon cœur s'accéléra. La peur était revenue aussi, la peur que cette nouvelle intervention le fasse déraper une fois de plus. « Tu sais que j'avais mis tellement d'espoirs sur toi ? Je voulais faire de toi l'homme que j'ai été, je voulais que tu suives mes traces et que ... » C'était la phrase de trop prononcer par David, Thomas me lâcha brusquement pour venir s'approcher un peu plus de lui. «J'en peux plus papa ... Je ne veux plus jouer ce rôle je ... J'en veux plus …»  Lâchant enfin ce qu'il avait sur le cœur depuis bien longtemps, lui avouant qu'il en avait marre de cette pression, de se faire passer pour la personne qu'il n'est pas. Malgré les paroles de Thomas, il ne s'était pas calmé, bien au contraire, la colère se lisait encore dans son regard noir. Même quand son aîné quitta la pièce, il le suivit pour continuer cette conversation qui était loin d'être terminée à ses yeux. Plantée dans la pièce principale en compagnie de Sam et Ezra, je laissais échapper un soupir avant de venir m'asseoir sur le canapé. « Il n'est pas prés de se calmer. » lançais-je en regardant mes deux frères, préférant ignorer ce qu'il se passait dehors, les paroles blessantes du paternel en vers Thomas. « Il l'acceptera jamais, hein ? » Je connaissais déjà la réponse, je savais très bien qu'il n'allait jamais accepter que son fils, son fils aussi parfait soit amoureux d'un homme. « Qu'est-ce qu'il va se passer maintenant ? Papa ne voudra... » Ne me laissant pas le temps de finir ma phrase, James était revenu tenant fermement notre père le forçant à rentrer à l'intérieur. Jetant un regard derrière eux, j'attendais de voir apparaître Thomas, mais, lui n'avait pas franchi le palier préférant rester seul. Ou préférant profiter de cette opportunité pour s'enfuir. Tous dans le salon, on attendait le moment où le paternel allait reprendre la parole, pour déverser sa haine une fois de plus. « J'y arrive plus... » Fatiguée, je laisse tomber tout mon corps sur le canapé, laissant échapper un râle de soupir. « Vas t'en alors, Katherine. » Qu'est-ce que j'en avais envie, quitté cette conversation qui n'était pas plaisante. « J'attends que ça. J'attends que ça de quitter la même pièce que toi et tes stupides paroles que tu regretteras plus tôt que tu le penses. » À fleur de peau, d'un bond, je quittais le canapé pour me retrouver debout face à mon père. « Je le savais, on le savait que tu allais réagir comme ça. On connaît tes avis bien tranchés sur la question. Enfin, tu me déçois, Papa.  » Laissant en suspens ma dernière phrase, je me dirigeai vers la cuisine pour m'éloigner de tout ça et digérer tout ce qu'il s'était passé pendant cette dernière heure.
 


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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyDim 12 Mar 2017 - 16:39

Au moment même où il avait ouvert la bouche, tous les regards s'étaient tournés vers Samuel et des airs de surprise avaient traversés chacun d'entre eux. D'ordinaire, il est vrai que le jeune homme se contentait très souvent de rester en retrait et de ne pas se faire remarquer, trop habitué à être le vilain petit canard et le raté de la fratrie Beauregard. Mais devant cette situation tellement ahurissante, il n'avait su rester de marbre et avait enfin affronté son paternel sans ciller. David pivota alors vers lui pour lui adresser un regard glaçant, qui n'eut presque aucun effet sur Samuel tant il était habitué au manque de considération de son père. Mais malgré les efforts et les belles paroles des uns et des autres, la situation semblait inextricable. Personne ne pouvait faire entendre raison au patriarche, qui évoquait à présente des pseudo-règles de famille  dont il avait évidemment été le seul à décider. Aucun des arguments des enfants Beauregard n'avait eu le moindre effet et au fond, chacun des membres de la fratrie savait que c'était peine perdue. Pourtant, tout le monde avait à cœur de soutenir Thomas et de le sortir de là de la meilleure manière qui soit. Ou plutôt de la moins pire. Mais ce fut finalement l'aîné lui-même qui reprit les rênes de la conversation et envoya quelques vérités supplémentaires à l'attention de David avant de prendre la fuite vers l'extérieur. Mais alors que le jeune homme espérait probablement trouver un peu de calme et de répit en quittant la maison son père lui emboîta le pas, suivi de James qui veillait toujours au grain. A présent, la rage avait laissé place à une certaine forme de tristesse dans le regard de David, ce qui écartait a priori tout risque de nouvelle pulsion de violence. Préférant donc rester à l'intérieur en compagnie de Kate et Ezra, Sam ne tarda pas à rejoindre sa sœur en se laissant choir sur le canapé à ses côtés.

Le visage dans les mains, le comptable s'accorda quelques instants de répit, un peu comme s'il cherchait à réaliser ce qui était en train de se passer. « Il l'acceptera jamais, hein ? » La voix de Kate le tira finalement de sa torpeur et tout en refaisant surface, Sam secoua la tête en signe de négation. Non, leur père ne s'y ferait jamais et le jeune homme n'avait pas la moindre idée de la marche à suivre pour tenter de lui faire entendre raison. David semblait avoir atteint un point de non-retour et la démonstration de violence qu'il venait de leur faire laisserait très probablement des traces pendant très longtemps. Le regard que la famille toute entière portait sur lui venait de changer, et réciproquement. Et même si Sam avait la sensation de ne plus être le seul à décevoir son père, cette constatation lui faisait plus de peine que de bien.

Le séjour de David à l'extérieur fut de courte durée et à peine faisait-il de nouveau irruption dans le salon que déjà, la joute verbale reprit avec Kate. A son tour, cette dernière sembla sortir de ses gonds et après avoir lâché ses quelques vérités, elle s'éclipsa vers la cuisine. Observant la scène depuis le canapé, Sam ne tarda finalement pas à se redresser en lançant un regard assassin en direction de son père, avant de secouer une nouvelle fois la tête en signe de dépit. Il avait toujours voulu rendre David fier de lui mais aujourd'hui, Sam ne ressentait plus que du dégoût et de la déception envers son père. Quittant à son tour la pièce et l'ambiance étouffante qui y régnait, le comptable s'empressa de rejoindre sa sœur cadette et sans prévenir, sans rien demander, il fila la prendre dans ses bras. D'ordinaire, Sam n'était pas spécialement adepte des embrassades et autres accolades mais en de telles circonstances, les choses étaient bien différentes. « Hey... »  murmura-t-il timidement en laissant reposer sa tête contre celle de Katherine. Il aurait voulu lui dire que tout irait bien et que tout finirait par rentrer dans l'ordre mais cette fois, Sam en doutait très sérieusement. « J'aurai jamais cru qu'on ait à assister à un truc pareil un jour... » confia le comptable en laissant échapper un soupir. « Il a complètement pété les plombs, je l'avais jamais vu comme ça... On devrait peut-être le laisser seul, c'est en y repensant qu'il se rendra compte qu'il est allé trop loin.... j'espère. »
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Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
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TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

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Message(#)Bigotry and ignorance are the height of insecurity • Bro'regard EmptyLun 3 Avr 2017 - 9:45

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C’était comme si tout partait en morceaux de tous les côtés. Chacun leur tour, les enfants Beauregard se sentaient obligés, poussés, de dire quelque-chose. De venir rajouter leur grain de sel, pour tenter de faire comprendre et de raisonner leur père. Mais malgré leurs efforts, ce dernier ne semblait ne rien vouloir entendre. Il s’entêtait dans cette position qui, sans s’en rendre compte, allait marquer et briser une partie de cette famille pour toujours. Ce ne fut qu’au moment où Thomas sortit de la maison pour aller prendre l’air et que David le suivit sans hésiter que Ezra osa enfin bouger normalement de nouveau. Levant les bras au ciel et soupirant, il se laissa tomber dans l’un des fauteuils du salon, à l’instar de Kate et Sam. Se frottant le visage, il se demandait sérieusement comment ils avaient pu tous en arriver là. Les enfants, à avoir tellement peur de leur père qu’ils n’osaient plus rien lui dire, et ce père à en renier ses enfants parce-que certains de leurs positionnements et certaines de leurs idées ne lui convenait plus, à la longue. Après un temps qui lui parut long et court à la fois, Ezra put voir son père et l’un de ses frères, James - qui avait suivi son père dehors pour être sûr qu’il ne tue pas leur aîné - revenir à l’intérieur de la maison. Sans Thomas, et le visage de David était toujours autant fermé. Le jeune homme pinça les lèvres, en regardant James. Vu le regard qu’il portait lui aussi, la fin de la conversation n’avait pas été des plus joyeuses. Se levant du canapé en soupirant, Ezra vint taper l’épaule de son père - dans un geste qui aurait pu être bienveillant de base, mais qui accompagné de ses paroles, était tous sauf dans de bons termes. « Au moins, c’est bien, tu sais comment tout gagner d’un coup Papa. Bravo à toi. » Ezra ne se gêna pas pour ajouter un petit rire sarcastique, passant outre le regard noir de James - il savait qu’il y avait de grandes chances pour que son père lui retourne une claque monumentale, comme il avait déjà fait lorsqu’il était plus jeune et qu’il commençait déjà à dévier du moule Beauregard. Mais il s’en fichait, à vrai dire. Parce-que même s’il avait tout fait pour tenter de garder un semblant de fierté en place envers son paternel, tout venait de s’écrouler aujourd’hui. Ezra finit par faire quelques pas pour se retrouver à la hauteur de James, lui parlant assez bas pour que ses paroles ne parviennent pas jusqu’aux oreilles du paternel. « Je vais raccompagner Thomas chez lui. Il faudra qu’on en reparle… » Il fit une petite moue avant de quitter à son tour la maison. Arrivé dehors, il tomba rapidement sur Tom qui semblait ne pas être au meilleur de sa forme. « Aller Tom, viens on rentre. » Même s’il tentait de garder une certaine constance, ce n’était pas une situation aussi facile qu’Ezra laissait paraître pour lui. La famille, pour les Beauregard, c’était sacré. Et en une situation, leur père avait réussi à tout détruire, tout gâcher. Comme si rien de tout ce qu’ils avaient construit ensemble au fil des années ne comptait. « On va prendre ma voiture, comme ça je vais conduire et je vais mettre ton vélo dans le coffre. Et non, tu n’as pas le choix. » Il connaissait quand même le caractère un peu persévérant et borné sur les bords de son frère. Il vint alors l’aider à correctement se relever, même si physiquement il n’avait pas été blessé - le pire avait été arrêté par ses deux autres frères. « Tu tiens debout ? »





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