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 joamie + does he know where your lips begin?

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Message(#)joamie + does he know where your lips begin? - Page 2 EmptyVen 3 Fév 2017 - 22:15


does he know where your lips begin ?
you don't like to be touched, let alone kissed

Maintenant que Joanne savait qu'il emmenait ses conquêtes et histoires d'un soir chez lui, elle s'y sentait encore moins la bienvenue. Une fois la porte ouverte, impossible pour elle de ne pas s'imaginer s'il avait couché avec l'une sur le canapé, ou l'autre au niveau de la cuisine, comme il l'avait déjà fait avec sa petite blonde à Logan City. Tous les endroits étaient une possibilité et elle se haïssait de faire une telle fixation sur ce détail. Lui aussi était passé à autre chose, se complaisant à effleurer le dos nu d'autres femmes, à les embrasser tout comme les faire jouir. Joanne mentirait si elle disait que faire l'amour avec lui ne lui manquait. Elle n'y pensait pas souvent mais pour les quelques fois, elle était dans un état de frustration considérable. Mais contrairement à d'autres, ça ne lui donne pas envie de tenter d'avoir un minimum de satisfaction en allant en séduire un autre pour qu'il finisse dans son lit et ne fasse que la moitié de ce que Jamie pourrait faire. Celui-ci continuait de tituber avec la ferme intention de nourrir ses chiens. Ses gestes étaient incontrôlés, et maladroits, mais il parvint tout de même à remplir les gamelles, avec plusieurs croquettes à côté. Cela semblait être le cadet de ses soucis. La jeune femme, quant à elle, le regardait faire, craignant qu'il ne finisse par tomber par terre à force de perdre l'équilibre. Cependant elle ne s'avançait pas plus que ça dans le séjour, elle avait croisé ses bras à attendre qu'il termine tout ce qu'il avait à faire. Une fois qu'il avait relevé la tête, il comprit bien le message et poursuivait sa route vers sa chambre sans broncher. Elle le suivit de près, silencieuse. Jamie avait alors déboutonné sa chemise et avait laissé traîner le tissu par terre. Torse nu, il se laissait tomber dans le lit sans même prendre la peine de changer de pantalon. Joanne avait toujours une poussée particulière d'hormones lorsque Jamie était torse nu, ça lui avait toujours fait un certain effet. Elle adorait son corps, le moindre de ses traits. Et sur le moment, elle se maudit qu'elle soit incapable de contrôler ce rythme cardiaque qui s'affolait. Elle s'était approchée de lui sans vraiment qu'elle ne se rende compte et lui avait tendu le bras afin de pouvoir saisir le sien. Joanne tressaillait, se demandant bien ce qu'il pouvait lui vouloir, désormais. A se demande, elle s'installa sur le bord du lit et lui réunissait toutes ses forces pour en faire de même. Impossible pour Joanne de ne pas parcourir furtivement son torse alors uniquement éclairée par les lumières qui traversaient la fenêtre au-dessus. La petite blonde restait parfaitement muette. Il posa sa main sur sa joue afin qu'elle le regarde dans les yeux, son doigt caressait délicatement une peau qu'il avait toujours aimer chérir - et c'était apparemment toujours le cas. Et il lui glissait un compliment. Alors qu'il lui reprochait tant de choses, qu'il montrait tous les signes pour faire savoir qu'il la détestait. Son haleine alcoolisée n'était pas des plus agréable. Mais, ce n'était pas l'alcool qui lui donnait ce regard qu'elle n'avait plus vu depuis une éternité. Une adoration, ce soupçon de dévotion. Leur relation n'était-elle vraiment que physique ? Joanne en doutait. Elle le laissait faire, plongée dans son regard. Jamie parvenait à lui rappeler avec ce simple geste tout ce qu'elle avait ruiné, une relation quasi fusionnelle malgré les querelles lorsqu'ils n'arrivaient plus à se comprendre. Elle n'avait pas non plus tourner la page de leur relation. Une infime partie d'elle avait tant envie de se jeter sur ses lèvres, de laisser ses mains découvrir une nouvelle fois la chaleur de sa peau et les traits qui dessinaient son torse avec perfection. Elle avait envie de renouer avec lui, d'effacer le tableau pour tout recommencer. A moins que ce ne soit l'alcool qui se mette à penser pour elle ? Ou bien la boisson faisait-il émerger des pensées qu'elle avait enfouies bien loin dans son esprit ? Joanne ne savait plus trop, et elle se laissait parfaitement envoûter par cet homme qu'elle avait tant aimé. Joanne se demandait s'il sentait son pouls, s'il avait envie d'effleurer la peau de son cou pour la rendre folle et sentir le flux impressionnant de sang qui étant dans sa carotide. Elle sentait même ses joues rosir. "Si je le suis, que dire de toi, alors..." souffla-t-elle tout bas. Elle avait aussi l'occasion de l'admirer, de faire glisser ses yeux plus d'une fois sur ce corps parfaitement taillé. Bon dieu, Joanne, reprends-toi. Quelque part, elle savait qu'il ne complimenterait pas de cette façon ses maîtresses, qu'importe leur nombre. Joanne appréciait secrètement avoir encore cette exclusivité chez lui. "Arrête de me regarder comme ça, je..." soupira-t-elle doucement, en baissant les yeux. L'amour appelait le désir, et c'était bien peu contrôlable. Ce n'était pas raisonnable, ce n'était même pas décent de le désirer à nouveau à ce point, Joanne ne voulait pas céder tout comme elle voulait ne plus résister davantage à cette sensation. Elle finit par se lever, faisant quelques pas dans la chambre avec l'espoir de faire rechuter ce désir qui ne faisait que s'accroître. Elle pasait les mains sur son visage, sentant ses joues êtres bien chaudes comparées à ses doigts toujours froids. Elle ne pouvait certainement pas lui demander de se rhabiller. "Je suis désolée, je..." Elle souffla longuement, dans l'espoir de pouvoir retrouver un rythme cardiaque raisonnable. "Je pense qu'il faudrait que j'y aille." C'était certainement la meilleure chose à faire.
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Message(#)joamie + does he know where your lips begin? - Page 2 EmptySam 4 Fév 2017 - 0:15


─ Does he know where your lips begin?
Does he know when you're sad? You don't like to be touched, let alone kissed. Does he know where your lips begin? Do you know who you are? Do you laugh, just to think what I lack? Do you know your lip shakes when you're mad? and do you notice when you're sad?

Je pourrais l'observer ainsi pendant des heures si l'on me laissait faire, sans m'en lasser une minute. Il y a toujours une courbe, un détail à admirer. Son regard, la brillance de ses iris. L'arête délicate de son nez, ses pommettes -il semble que sa joue chauffe légèrement sous ma paume, qu'elles se colorent d'un peu plus de rose que son blush ne le peut. J'aime l’esquisse de ses lèvres, qu'elle peignait rarement lorsque nous étions ensemble en cas de baiser furtif. Je pourrais les frôler, les goûter, la tentation est présente. Ce picotement au bord de la bouche, le papillotement dans le ventre. La respiration qui d'approfondit, le rythme cardiaque qui s'accélère, cette étrange impression que son souffle frôle mon visage et que sa chaleur approche de plus en plus -une illusion, mais qu'il est doux d'y croire. La jeune femme me retourne mon compliment et contrairement à la manière dont ceux d'autres glissent sur moi, sa voix, elle, m’atteint. J'esquisse un rictus flatté, un peu gêné, et quitte son regard une seconde pour fuir la sincérité de la flatterie dans le sien. Et j'y retourne immédiatement pour me noyer de plus belle. À quel point ais-je aimé sa manière de me regarder. De me voir, pour qui je suis, comme je suis, de me rendre réel et d’aimer sans condition. Peut-être y avait-il de l'amour. Peut-être. C’est elle qui détourne le regard finalement. “Tu quoi ?” je demande dans un souffle. Le mirage s'efface, Joanne se lève et s'éloigne de quelques pas, et encore une fois cela suffit pour qu'elle me manque. “Tu quoi ?” je demande à nouveau. Mais elle ne répondra sûrement pas. Elle laissera planer ce mystère que mon esprit engourdi par l'alcool ne peut pas élucider lui-même et que j'oublierai peut-être demain. Étrangement, qu'elle veuille de moi ne me semble pas être une théorie possible. Elle a déjà prouvé qu'elle n'est pas intéressée, elle n’a pas hésité à se moquer de moi avec un cruel détachement, je doute que sa position ait changé à ce sujet. Il n'y a plus rien. C'est sûrement cela qui la gène, que je l'observe comme avant et dépoussière l’adoration qu'elle m'inspirait le temps d'un court bond dans le passé. Je ne sais pas. Après tout, ai-je compris la jeune femme un jour? La comprendrai-je jamais? Le silence demeure un instant, étrangement électrique. Quelque chose s'y cache et je ne sais pas quoi. Joanne préfère partir, maintenant que son devoir ici est terminé. Elle a veillé sur moi, désormais plus rien ne peut arriver jusqu'à demain matin. “Bien sûr. D'accord…” Je ne peux pas la retenir. L’envie ne m'en manque pas, mais comme lorsque je lui ai demandé de venir, je ne saurais motiver cette nouvelle demande. Expliquer pourquoi j'ai besoin de sa présence. Je me sens comme un drogué venant de replonger. Sevré de Joanne, et voilà qu'en un regard je suis à nouveau condamné. “Je ne sais pas qui garde Daniel ce soir, mais si tu veux, j'ai une chambre d'amis.” je tente, prêt à me contenter de la savoir assoupie dans la pièce d'à côté si cela signifie que sa présence continue de remplir l'air de la maison pour encore quelques heures. C’est à ce point que je suis désespéré. Ridicule. Finalement je me laisse retomber sur le lit. Le moelleux du matelas est salvateur pour mon dos crispé, et ma tête s'enfonce avec délice dans cet oreiller qui n’a jamais semblé aussi confortable. Quel idiot je fais, enchaîné à des sentiments que je suis seul à ressentir, lié à une femme qui doit me mépriser ou souhaiter que je ne sois jamais apparu dans sa vie. D'une certaine façon, j'aimerais aussi ne jamais être intervenu dans ce bar ce soir-là, et avoir détourné le regard comme tout le monde. J'aurais aimé ne pas la remarquer aujourd'hui non plus. La peine n’a pas de répits, ce n'est pas ce soir que cela changera. J'espère que Joanne sera au moins un peu hantée par le fantôme de nos baisers, car ils étaient mon moment préféré de chaque journée. Elle me manque bien trop. J'aimerais avoir la force, la volonté, les arguments ou juste le courage de la retenir, la faire rester. Mais cela aurait aussi peu de sens que tout le reste de cette relation. Aussi irrationnel. Aussi irraisonnable. Une grande inspiration ne suffit pas à empêcher cette discrète larme de quitter ma paupière, chargée de la tristesse face à tout ce qui n'est plus et le vide que cela a laissé. “Peut-être…” je souffle, le regard porté sur la fenêtre au-dessus de ma tête. La phrase s'évapore dans l'air, au bord de mes lèvres. Peut-être qu'il y avait de l'amour, finalement.
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Message(#)joamie + does he know where your lips begin? - Page 2 EmptySam 4 Fév 2017 - 1:24


does he know where your lips begin ?
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Rien de tout ceci n'est raisonnable. Elle n'aurait même pas du accepter d'aller jusqu'à sa chambre, tout avait commencé à partir de là. La voilà en quelque sorte prisonnière d'un regard qui ne s'était pas posé de cette façon sur elle depuis bien longtemps. Jamie avait toujours adoré la regarder, admirer chacun de ses traits, se rappeler de certains détails. Souvent, il terminait par la dessiner, ou la peindre. Pas tout entière, mais son regard, ce cou qu'il adorait tant, une certaine posture qu'il aimait griffonner à cause de sa sensualité, de son air rêveur et songeur. Joanne venait à se demander s'il s'était mis à en peindre d'autres. Comme cette Emma, par exemple, qu'il avait déjà revu deux fois. Elle se demandait s'il lui arrivait de la regardait comme il le faisait à ce moment là. Jamie acceptait tout de même son compliment en faisant un léger rictus après le commentaire de la jeune femme. Celle-ci ne savait plus vraiment où donner de la tête, avec un regard aussi intense posé sur elle, pendant plusieurs minutes. Ils savaient très bien tous les deux comment finissaient ce genre de contemplation lorsqu'ils étaient encore en couple. C'était à la fois à cause de la surprise et de ce désir quasi refoulé que Joanne fut prise de court, tentant de bégayant quelques phrases qui ne furent jamais achevées. Mais Jamie semblait vouloir savoir quelle était sa pensée, et le voulait vraiment car il la questionna deux fois à ce sujet. La jeune femme ne comptait pas en lui parler, ce ne serait pas correct, et certaines choses finiraient par être regrettées. Il n'y avait rien de bon à ce que Joanne dise ce qu'elle pensait et ressentait tout bien. "Rien, rien. Ce n'est rien de grave." lui assura-t-elle lorsqu'elle parvint à retrouver un peu de calme et de sang-froid. Il valait mieux pour lui qu'il n'y ait jamais de réponse à ses questions, surtout qu'il venait de lui confier que ses plaies à lui ne guérissaient pas. Lui annoncer tout ceci ne ferait qu'y rajouter du sel en abondance. Elle jugea bon qu'il était temps de partir, Jamie n'y voyait pas d'objection. "Il est chez mes parents pour cette nuit, mais ils viennent tous à la maison demain matin pour un brunch, de bonne heure." lui répondit-elle tout naturellement lorsqu'il lui proposa une chambre d'amis. Quelle drôle d'idée, de lui proposer de rester dormir là. Joanne ne se voyait pas s'assoupir à un endroit où elle n'était pas chez et où elle ne s'y sentait pas la bienvenue, les draps certaines déjà utilisés par quelques unes de ses conquêtes. "Je vais juste rappeler un taxi. Ca ira." lui assura-t-elle avec un léger sourire. Jamie finit par se rallonger sur le lit, commençant certainement à être épuisé de cette soirée pour le moins mouvementée. Elle s'approcha un peu de lui et constata ce fin sillon de larmes sur sa joue. Décidément, il se montrait particulièrement émotif sous l'emprise du whisky. Joanne soupira calmement. "Allez, mets-toi sous la couette." lui souffla-t-elle tout bas, en l'aidant en initiant le geste. Jamie ne se fit pas prier plus longtemps pour poser correctement sa tête confortablement sur l'oreille et se blottir dans les draps. "Bonne nuit, Jamie." dit-elle encore plus bas, avant de quitter silencieusement la pièce. Elle laissa la porte de la chambre entrouverte. Ben et Milo vinrent lui réclamer quelques caresses, lorsqu'ils la sentirent sur le départ. Elle restait quelques minutes supplémentaires à les câliner avant de bien fermer la porte derrière elle. Une fois dans la rue, Joanne contacta un taxi afin qu'ils viennent la chercher et la déposer chez elle. Quelle soirée, se dit-elle. Tout était particulièrement étrange, ces derniers temps. Chaque rencontre devenait inattendue, la plupart ne se finissaient pas très bien. Joanne avait tant hâte de retrouver sa maison, ses chiens, son lit. Et le lendemain, elle revoyait Daniel, elle avait tant hâte de le revoir. Bien qu'elle avait commencé le travail il y a peu de temps, elle sentait qu'elle profitait encore plus de chaque instant passé avec lui. Chaque minute devenait alors particulièrement précieuse et elle en profitait au maximum. Vu que Daniel commençait à bien se déplacer, même si la marche était encore limite, le temps des premières bêtises était arrivé. Bien que cela laissait Joanne mécontente de certaines choses, quelque part, ça ne la faisait que l'aimer encore plus. Elle n'avait jamais eu à élever la voix, pas particulièrement. Son timbre étant naturellement doux, il suffisait qu'elle soit un tout petit peu plus ferme pour que Daniel stoppe tout ce qu'il était en train de faire, regardant d'un air dubitatif sa mère. Et si celle-ci avait les traits un tant soit peu durs, le petit en venait rapidement aux larmes. Comme tout bébé, il n'aimait pas voir sa mère mécontente à cause de lui.
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