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 when it starts to rain ☆ jimmy&frankie.

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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptyLun 6 Fév 2017 - 12:00


 
 

 

  when it starts to rain,
We are always a little bit far but never late, We are always a little bit far In the lake, If the sky grows darker, If I go insane, Would you still care for me, When it starts to rain  

 

 
Un dernier regard au miroir : Frankie tire doucement sur la mèche rousse, doucement ondulée, qui s'échappe de son chignon, avant de sourire à son reflet, tentant de cacher sa nervosité. Ce n'est pourtant qu'un rendez-vous informel afin d'obtenir des informations et des précisions quant aux dispositions légales et administratives qui vont de paire avec la création d'une compagnie artistique, mais la jeune fille veut faire bonne impression. Ce projet lui tient beaucoup trop à cœur pour qu'elle laisse le moindre détail au hasard – ses parents rient d'ailleurs de la voir aussi investie pour la première fois depuis longtemps. La jeune femme ajuste le col claudine blanc sur sa robe noire, et s'accroche à son sac à main comme s'il pouvait la stabiliser. Elle sort de sa chambre, salue Janis qui est elle-même en train de se préparer pour rejoindre les bureaux d'ABC News, et quitte l'appartement avec une pomme et un thermos de café, glissés à la va-vite dans son sac, pour seul petit déjeuner.
Ses talons résonnent légèrement sur le sol pavé des rues de Brisbane ; puis il se perd dans le murmure des pas de tous les habitants de la ville ; puis il se tait au milieu du bruissement du métro qui glisse sur ses rames. La rouquine ne quitte pas des yeux son téléphone, sur lequel elle fait glisser des pages Web d'informations légales auxquelles elle ne comprend rien. Mais elle s'obstine à les lire, elle force ses yeux à passer d'un mot à l'autre avant que son esprit n'ait pu y mettre de l'ordre, elle essaie de créer des phrases avec les quelques syllabes qu'elle distingue. Rapidement, un mal de crâne intense s'empare d'elle, et une larme de frustration lui échappe. Elle en a assez que les lettres s'envolent en tourbillon devant ses yeux, que les traits noirs sur l'écran blanc lui semblent ne former qu'une tache indiscernable. Elle voudrait pouvoir lire : lire des livres, lire des informations, et écrire, et comprendre, et faire marcher son esprit comme une personne normale.
La voix mécanique lui indiquant qu'elle est arrivée à destination la sort de ses sombres pensées, et Frankie se redresse, reprenant rapidement possession de son corps, le seul outil à sa disposition qu'elle parvienne encore et toujours à régir. Un sourire s'impose sur ses lèvres, recouvertes de gloss rosé, tandis qu'elle se concentre sur la sensation du muscle, à l'arrière de son molet, la contraction particulière qu'imposent les talons hauts qu'elle a enfilé. Elle reprend doucement une respiration régulière et un air confiant – absolument pas révélateur de la nervosité qui habite chaque fibre de son être – jusqu'à...
L'air froid la frappe de plein fouêt alors qu'elle arrive en haut des escaliers du métro, et elle fronce les sourcils. Quand elle est partie de chez elle, pourtant, le ciel était encore bleu et la température doucement chaude. Pourtant, ce sont de larges gouttes de pluie fraiche qu'elle sent s'écraser contre sa peau ; un frisson se faufile le long de ses jambes, grimpant jusqu'à sa colonne vertébrale. Ses épaules se resserrent mécaniquement autour de sa figure et elle fouille son sac à la recherche de sa veste en imitation cuir, qu'elle enfile rapidement, et de son parapluie. L'habitude d'habiter à Brisbane fait qu'elle est préparée à toute éventualité météorologique. Seules ses jambes restent nues, en proie au léger vent et à la pluie qui s'obstine à tomber du ciel gris.
Frankie fait glisser la anse de son sac sur son épaule et tente d'ouvrir son parapluie. Mais dès qu'il lui semble prêt à l'abriter, une bourrasque de vent plus forte que les autres le retourne et elle entend distinctement le son d'une baleine qui se brise, et un géissement s'échappe d'entre ses lèvres. Elle n'avait vraiment pas besoin de cela. « Pas ce matin, » grogne-t-elle avant de regarder en l'air, vers le ciel, les nuages, les trombes d'eau. Ses lèvres se pincent, mais elle n'a pas d'autre solution : elle doit affronter les aléas de la météo australienne. Et peu importe si cela va mettre à mal son chignon, et les mèches qu'elle avait soigneusement bouclées, et sa jolie robe repassée pour l'occasion. Elle espère seulement que les petits carnets où elle a patiemment listé ses questions ne seront pas détruits par l'averse.
 
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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptyMer 8 Fév 2017 - 8:47

Where's my umbrella


Jimmy finit par ouvrir un œil, étalé de tout son long dans son lit king size, le voisin du dessus qui devait prendre un malin plaisir à commencer ses travaux de rénovation aussi tôt. Jimmy n’était pas du matin, il ne l’avait jamais été, et en rentrant de ses soirées vers quatre heures du matin en moyenne, il ne le serait jamais vraiment. En ayant un rythme de vie aussi désorganisé, mêlé à son besoin vital de 8h de sommeil minimum par nuit, Jimmy ne pourrait pas faire partie des lèves tôt, les quelques fois où il avait pu admirer un levé de soleil, c’était tout simplement parce qu’il ne s’était pas couché. Il attrapa machinalement son téléphone sur la table de chevet pour vérifier ses messages, hormis Anders qui voulait le trainer par les cheveux pour l’une de ses soirées étudiantes, où il n’avait pas le droit de dealer, et sa mère qui souhaiter déjeuner avec lui, Jimmy n’avait aucune nouvelle de Lou, cette situation l’attristait plus qu’autre chose, même s’il voulait enfouir tout ça sous sa colère. Il savait qu’elle avait des problèmes avec son boss, qu’une fois qu’il sortirait de prison, sa vie risquait même d’être en danger, il savait qu’elle souffrait de sa dépendance, il s’était excusé plus d’une fois concernant ce sujet, lui-même n’était plus autant accro que cela aux drogues dures. D’une manière ou d’une autre ils pouvaient s’en sortir, mais Jimmy voulait qu’il le fasse ensemble, Lou n’était pas de cet avis, elle ne voulait plus de lui dans sa vie, point final. C’était le gros problème de leur relation, tout était bien trop confus, incapable de poser un mot simple pour les définir, incapable de savoir où ça les mènera, incapable de chercher à savoir où ça les mènera, et d’un autre côté, incapable de passer à autre chose, et incapable de se passer l’un de l’autre. Cette incapacité à faire quoi que ce soit définissait le mieux leur relation, Jimmy savait s’en contenter, mais plus Lou. Jimmy se pinça les lèvres, amer, et se précipita dans la salle de bain, il était grand temps qu’il prenne l’air.

Jimmy hésita longuement entre un tee-shirt et une chemise et opta pour un tee-shirt, après tout ce n’était qu’un déjeuner avec sa mère, elle ne lui voudrait pas s’il n’était pas tiré à quatre épingles. Il finit par quitter son appartement avec quinze minutes de retard, à force de flâner à droite à gauche, il envoya un rapide texto à sa mère pour la prévenir et descendis 4 à 4 les escaliers de son bâtiment. Sauf que le déluge c’était abattu sur Brisbane ce matin-là, il pleuvait des cordes, et ce n’était pas vraiment le moment de sortir en moto, et vu l’heure qu’il était, il tomberait en plein dans les embouteillages. Résigné, Jimmy remonta dans son appartement pour redescendre avec un parapluie, il sentait cette journée commençait très mal. Avec ce temps pourris, assez peu commun en Australie, il se demandait comment les ostréiculteurs pouvaient travailler dans la flotte à longueur de journée, ses chaussures étaient déjà trempées, et s’il ne faisait pas attention, il pourrait se retrouver avec de l’eau jusqu’aux chevilles, même si ça ne comptait pas vraiment puisqu’il faisait un mètre quatre-vingt-quinze, pour le commun des mortels, l’eau leur arriverait facilement aux genoux. Jimmy continuait de marcher, et il traversait maintenant Pine Rivers, la bouche de métro ne devait pas être bien loin, il devait maintenant se faufiler entre les gens pris au dépourvu par le mauvais temps. Il avait quasiment dépassé la foule quand il se prit presque un parapluie en pleine figure, Jimmy eut juste le temps de reculer la tête, même s’il réussit à éviter le parapluie, il n’évita pas les gouttes de pluie qui lui éclaboussa le visage. Jimmy était un grand râleur et il ne ratait généralement pas une occasion de s’exprimer, mais la demoiselle avait l’air plutôt mal en point, et Jimmy était de bonne humeur malgré tout. Il se contenta de s’essuyer le visage avec la manche de son bombers, et plaça le parapluie au-dessus de la jeune femme, elle était plutôt mignonne, un autre point positif. Vous allez dans quelle direction ?



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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptyVen 10 Fév 2017 - 7:01


 

 

  when it starts to rain,
We are always a little bit far but never late, We are always a little bit far In the lake, If the sky grows darker, If I go insane, Would you still care for me, When it starts to rain  

 

 
Le craquement qui résonne, la toile du parapluie qui se retourne, créant un dome à l'envers au dessus de sa tête, envoyant quelques gouttes de pluie en directions indéterminées. Frankie fronce le nez en observant la scène dont elle est la protagoniste. Elle déteste cela. Elle sent déjà quelques regards se tourner vers elle, quelques protestations s'envoler dans sa direction ; et déjà, elle est à nouveau dans la cour de récréation du collège où ses camarades la pointent du doigt et ricane, la traitent d'imbécile, lui disent de retourner en maternelle. Et déjà, elle est à nouveau devant des tas de livres et de devoirs qui s'entassent, s'empilent, grandissent tels des monstres nourris par la peur et l'immobilisme de leur proie. Elle sent son cœur battre dans son estomac, ses entrailles se réchauffer au feu familier de l'angoisse, l'envie grandissante de disparaître dans un trou de souris, disparaître de la Terre pour réapparaitre à des millions d'années-lumières, étoile parmi les étoiles, amas de poussière rocheuse perdu dans le cosmos, loin de ces yeux et de ces bouches et de ces corps qui continuent à se précipiter tout autour d'elle.
Soudain elle ne sent plus de gouttes de pluie tomber sur son visage, et elle fronce les sourcils, Francesca. Elle lève les yeux, mais le ciel est toujours gris ; il n'est juste pour au-dessus d'elle, remplacé par un large parapluie noir. Prise au dépourvu, la jeune femme ne comprend pas tout de suite ce qu'il se passe. Elle s'extrait des souvenirs et des sensations, se concentre sur la voix qui lui demande Vous allez dans quelle direction, sur chaque mot, sur le point d'interrogation ; elle finit par trouver le visage d'un homme et ses lèvres qui bougent en harmonie avec la question, et son bras qui tend le parapluie de dessus d'elle et ses yeux inquisiteurs. « Wow, vous êtes un marabout, pour avoir un timing aussi parfait ? » Encore nouée d'angoisse, elle laisse les mots lui échapper sans réaliser qu'ils sont hors-contexte, qu'ils doivent sonner étrangement.
Ses yeux clignotent encore un instant tandis qu'elle essaie de faire sens des mots qui lui ont été adressé. C'est une question, qui attend une réponse. « Euh, » elle tourne la tête et montre du doigt le bâtiment à l'aspect très officiel, une double-porte vitrée, des plaques sur la façade indiquant toutes les compagnies qui travaillent dans les bureaux interminables aux fenêtres de verre. « Je vais là. » Elle sourit à l'inconnu, Frankie, et retrouve peu à peu la possession de son être. « Ca ne vous dérangerait pas d'étendre votre gentillesse jusque là ? Je m'appelle Frankie, au fait. » Elle lui sourit et lui tend sa main ; présentations somme toute solennelles, mais elle ne sait pas vraiment quel est le protocole en vigueur pour ce genre de situation. Ce n'est pas comme si elle se faisait secourir quotidiennement par d'aussi galants hommes. Puis elle croise ses bras sur sa poitrine, pour se tenir chaud plutôt qu'en signe d'une barrière qu'elle voudrait ériger entre eux deux.
 
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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptyVen 10 Fév 2017 - 16:17

Where's my umbrella


Il continuait de pleuvoir comme si le ciel était sur le point de tomber sur ce pays. Jimmy n'était décidément pas capable de vivre sur le long terme dans l'hémisphère nord, ce n'était pas son hémisphère, il avait besoin de soleil et de plage, malgré son teint caché d'aspirine. Tout ce gris, ces nuages et cette pluie le déprimait plus qu'autre chose, c'était le genre de temps à rester sous la couette, à mater Netflix toute la journée en fumant un joint. Mais au lieu de ça, il avait préféré braver le mauvais le temps pour rejoindre sa mère, elle avait surtout de la chance qu'il n'avait pas vu le déluge avant de se pointer dans le hall de son bâtiment, Jimmy aurait surement décommander, l'avantage avec sa mère c'est qu'il n'avait pas besoin de lui mentir, s'il n'avait pas envie de bouger ce n'était pas nécessaire de trouver une excuse qu'elle ne croirait pas. « Wow, vous êtes un marabout, pour avoir un timing aussi parfait ? » Jimmy prêtait une attention particulière pour que le parapluie reste au dessus de sa tête et de celle de la demoiselle, il lui lança un sourire timide, ne voulant pas lui avouer que ce n'était pas que de la gentillesse mais surtout parce qu'elle se trouvait dans son passage, que le caniveau débordait et qu'il était suffisamment trempé pour ne pas patauger dedans. Bon certes, elle lui avait aussi fait pitié avec son parapluie qui s'était retourné au milieu de la foule qui l'observait. Non c'est juste le talent ... dit Jimmy en haussant les épaules, un sourire en coin. Et puis il se disait que quitte à l'abriter sous son parapluie, autant l'accompagner jusqu'à bon port, il était déjà en retard, il n'était plus à cinq minutes. « Euh ... Je vais là. » Il suivit du regard l'endroit qu'elle indiquait de son doigt, qui se trouvait être sur le trottoir d'en face, à une centaine de mètre pas plus, ça l'arrangeait que ce ne soit pas bien loin, il se voyait mal faire encore plusieurs kilomètre sous cette pluie. « Ca ne vous dérangerait pas d'étendre votre gentillesse jusque là ? Je m'appelle Frankie, au fait. » Jimmy se présentait à l'exacte opposé de ce point, mais peu importait, maintenant qu'il était lancé.Je vais rejoindre ma mère dans le restaurant à l'autre bout de la rue, je peux bien faire un détour, dit Jimmy en lui montrant le chemin pour qu'elle passe devant lui. Moi c'est Jimmy ajouta t'il à son tour en lui serrant la main.




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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptySam 18 Fév 2017 - 14:25


 

 

  when it starts to rain,
We are always a little bit far but never late, We are always a little bit far In the lake, If the sky grows darker, If I go insane, Would you still care for me, When it starts to rain  

 

 
Elle le dévisage, l'inconnu au parapluie. Elle découvre un visage jeune, des yeux fascinants, un sourire arrogant. Frankie lui sourit en retour et ne tarde pas à répondre à sa question et à se présenter, tentant de mettre de côté toutes ses peurs, celles qui remontent à la moindre occasion lui crier qu'elle ne vaut rien et qu'elle ferait mieux d'arrêter tout de suite, que ces jolis vêtements et ce maquillage apprêté ne feront pas d'elle autre chose qu'une incapable, qu'elle peut se cacher se mentir se rêver : elle restera une insignifiante bestiole sans intérêt, et elle ferait mieux de débarrasser la planète de son existence, ou au moins prendre moins de place moins d'oxygène moins de nourriture, en laisser aux autres, à ceux qui le méritent ; elle secoue la tête, Frankie, comme si son chignon Roux pouvait la protéger de ces pensées qui tournoient autour d'elle et menacent de la submerger. Elle s'accroche au garçon galant et à son sourire en coin, elle s'accroche à une présence extérieure à la tempête entre ses tempes, elle s'accroche à la gentillesse qui continue d'exister malgré tout. "Oh mais je voudrais pas vous embêter !" Elle proteste, mais si faiblement Frankie, elle proteste tout en tirant la main qu'elle serre dans sa direction, doucement, légèrement, rien qu'un instant. Elle sait pas si elle fuit davantage la pluie ou ses peurs. Elle ne veut pas le savoir, elle veut seulement profiter un peu plus longtemps de la présence de son prince charmant. "J'ai un rendez-vous important, avec des gens importants... Je voulais faire bonne impression, vous croyez que c'est gâché ?" Elle continue de parler comme pour empêcher à Jimmy, puisque c'est son nom, de partir, de l'abandonner là, sur le pavé, sous les trombes d'eaux qui continuent de tomber. Elle baisse les yeux sur sa robe, à peine touchée par la pluie. Mais ce sont ses jambes et ses chaussures qui sont trempées. Elles risquent de faire un bruit horrible sur les dalles du batiment, et de laisser des traces horribles dans le bureau - horribles traces de son passage, du passage d'une horrible chose qui ferait mieux de disparaître. Elle secoue la tête encore, lève des yeux suppliants vers Jimmy. Peu importe qu'il soit un inconnu : il est avant tout son seul point d'ancrage présentement pour éviter la crise de panique.
 
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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptyMar 21 Fév 2017 - 7:50

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Jimmy détestait la pluie et l’humidité, il détestait être mouillé, c’était pour le soleil qu’il restait en Australie, et pour il ne savait quoi d’autre, surement pour Lou, parce qu’après tout, s’il cherchait le soleil, il y avait pleins d’autres pays ensoleillés qui lui plairait. Jimmy adorait voyager, c’était très surprenant qu’il revienne toujours dans cette ville, et qu’il ne restait jamais plus longtemps que le temps des vacances dans toutes ces villes qu’il avait découvert, il n’avait jamais même envisagé d’aller vivre ailleurs, c’était juste évident, c’était chez lui. Oui, parce que Jimmy pouvait facilement choper le cafard quand il ne se sentait pas à l’aise quelque part, pour une longue durée il pouvait facilement faire une grosse dépression, il avait besoin de l’entourage de ses parents, même s’il se disait indépendant, de l’entourage de ses quelques amis, qu’il pouvait compter sur les doigts d’une main, et de Lou, même si elle cherchait à le rayer définitivement de sa vie, Jimmy pouvait se montrer très têtu, voir même lourdingue. C’était pour toute ces raisons qu’il restait en Australie, même si ce pays n’était pas aussi paradisiaque que ce que le monde pensait, la preuve, il pleuvait de temps en temps, il ne se voyait tout simplement pas aller vivre ailleurs. Il retourna son attention vers cette jeune femme Frankie, qui avait plutôt l’air mal à l’aise, voir même mal en point. "Oh mais je voudrais pas vous embêter » Jimmy lui sourit, il était vraiment de bonne humeur malgré tout, et si ça l’avait vraiment dérangé il lui aurait fait comprendre dès le départ, ou ne se serait pas arrêter du tout, parce que Jimmy pouvait être un sale con parfois, mais pas aujourd’hui. Ça ne dérange pas, aller je vous suis … lui dit-il en la laissant faire le premier pas. Ensemble, ils finirent par traverser la rue vers le trottoir d’en face, où Frankie devait aller. "J'ai un rendez-vous important, avec des gens importants... Je voulais faire bonne impression, vous croyez que c'est gâché ?" Jimmy lui lança un regard de biais, il n’avait jamais rien compris aux trucs de fille, et malgré la pluie, elle restait très jolie et présentable. Jimmy lui passa une main dans les cheveux pour lui remettre une mèche en place surement dû à cause de la rafale de vent ou de l’incident avec son parapluie. Je me permets … répond Jimmy, pour éviter de créer un malaise dû à son geste. Non pas du tout, vous êtes très jolie Frankie ! Jimmy se sentait obligé de la rassurer, cette jeune femme n’avait vraiment pas l’air d’aller. Ça concerne quoi ce rendez-vous ? Si je peux me permettre évidement...


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Dernière édition par Jimmy Ashes le Mer 22 Fév 2017 - 8:25, édité 1 fois
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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptyMer 22 Fév 2017 - 5:18


 

 

  when it starts to rain,
We are always a little bit far but never late, We are always a little bit far In the lake, If the sky grows darker, If I go insane, Would you still care for me, When it starts to rain  

 

 
"Ça ne me dérange pas, allez je vous suis." Frankie lève de nouveau les yeux vers Jimmy et son parapluie, Jimmy et son sourire, Jimmy et sa bonne humeur. Elle tente de s'imprégner de l'aura de l'homme, de s'en inspirer pour se calmer elle-même, se détacher des démons qui rodent autour d'elle et s'ancrer dans le présent, dans le réel. Elle ne tarde plus à avancer, traversant la route avec précaution, vérifiant à droite et à gauche qu'aucune voiture n'est sur le point d'arriver et de les renverser. Ils se retrouvent rapidement sur le trottoir d'en face, devant un imposant bâtiment, le premier d'une longue chaîne qui encadre la rue. Il lui semble que ces bâtiments, du haut de leurs dizaines d'étages, surveillent d'un œil sévère la vie des piétons, de ceux qui vivent ici bas. Elle s'arrête un instant ; avec une nouvelle rafale de vent, c'est sa nervosité à la perspective du rendez-vous qui lui revient en pleine figure. Les angoisses sont de l'autre côté de la rue, une ombre lointaine, déplacée par le sourire de Jimmy, mais elles menacent toujours de submerger Frankie et son petit cœur fragile d'enfant trop vite grandie. Elle déglutît difficilement. Elle reprend sa marche à petits pas décidés, comme si frapper le goudron de ses talons allait l'aider à conquérir son trac.
Pour se distraire, elle demande à Jimmy si elle est présentable, et s'arrête quand la main du jeune homme entre dans son champ de vision. Un frisson la parcourt quand elle sent ses doigts frôler sa peau et elle fronce les sourcils, décontenancée par ce contact inattendu. "Je me permets." La voix douce et basse du blond résonne à ses oreilles et elle esquisse un sourire de travers sans parvenir à lever les yeux vers lui, mais il continue. "Non pas du tout, vous êtes très jolie Frankie !" "Merci.." Sans pouvoir s'en empêcher, elle vérifie son reflet dans les murs de verre du bâtiment devant lequel ils sont stationnés. Elle tourne imperceptiblement sur elle-même pour vérifier l'aspect de sa tenue vue de derrière, note qu'il lui faudra repasser son rouge à lèvre rosé, mais hoche la tête, vaguement convaincue.
"Ça concerne quoi ce rendez-vous ? Si je peux me permettre évidemment." Sa tête rousse fuse et tout à coup : oubliés les angoisses, oubliée la nervosité, oublié le contact troublant. Elle se met à babiller, radieuse du plaisir que lui évoque ce sujet. "Je voudrais monter une compagnie. Enfin, vous voyez, je suis danseuse, et je participe à des spectacles avec les différentes écoles où j'étudie, parfois j'aide sur des projets, mais je voudrais une direction, quelque chose à moi, et à d'autres, mais dont je ferais pleinement partie, avec des idées, des envies, des trucs à monter, une identité, vous voyez ? Je ne veux pas me cantonner aux troupes de hip hop qui fleurissent en ce moment ; je veux dire, j'adore monter ce genre de show et en faire partie, et c'est probablement par là que je pourrais concrétiser un de mes rêves, de danser dans un clip, mais ça me suffit pas. Et j'ai pas la prétention de me comparer aux grands chorégraphes et aux ensembles réputés, d'ailleurs je pense pas faire du contemporain pur, j'ai pas encore le niveau pour offrir quelque chose d'intéressant, mais je... Euh, pardon, je m'emballe. Je voudrais pas vous ennuyer." Elle baisse le nez. "Enfin, ce rendez-vous, c'est pour obtenir de l'aide légale et administrative pour pouvoir monter ça."
 
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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptyMer 22 Fév 2017 - 8:19

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Cette demoiselle avait vraiment de la chance, parce qu’en temps normal, Jimmy ne se comporterait jamais ainsi, si quelqu’un de son entourage le voyait, il se demanderait si une mouche ne l’avait pas piqué. Jimmy était un gosse de riche, il avait toujours eu tout ce qu’il voyait, fils unique reconnu, même s’il devait surement avoir des demi frères et sœurs cachés, pour sure il en était certain. Du couple Ashes, Jimmy était seul, alors forcément, il avait développé très vite un très mauvais caractère, un brin égoïste et exigeant, il avait été très dure enfant, et c’était presque évident qu’il soit tombé dans la drogue, aussi bien pour le métier que pour son corps, même s’il était bien loin le temps où il s’enfiler un rail de coke au saut du lit, ou dans son bain, il restait un junkie, et il pouvait être exécrable s’il n’avait pas fumé son joint quotidien. Pour une personne normale, son style de vie devait être effarant, mais pour Jimmy, il y avait de l’amélioration en un sens. Il ne serait pas vraiment capable d’expliquer pourquoi il était si serviable avec Frankie, en plus d’être mignonne et complétement perdue, elle lui faisait penser à Lou, encore et toujours cette Lou. Peut-être que l’éloignement directe de Lou, et les nombreuses mises à tabac de son patron avaient fini par laisser des traces sur Jimmy, en le rendant moins stupide, moins égoïste et tourné sur lui-même, parce qu’à cause de la drogue, il avait beaucoup perdu, et même s’il ne se voyait pas faire autre chose pour l’instant, il savait qu’il n’y passerait pas sa vie entière non plus. C’était tout le paradoxe « Jimmy », il savait que ce qu’il faisait était mal et mauvais pour lui, mais il le faisait quand même. C’était d’autant plus étonnant qu’il était sincère et vraiment intéressé par ce que cette demoiselle lui racontait. "Je voudrais monter une compagnie. Enfin, vous voyez, je suis danseuse, et je participe à des spectacles avec les différentes écoles où j'étudie, parfois j'aide sur des projets, mais je voudrais une direction, quelque chose à moi, et à d'autres, mais dont je ferais pleinement partie, avec des idées, des envies, des trucs à monter, une identité, vous voyez ? Je ne veux pas me cantonner aux troupes de hip hop qui fleurissent en ce moment ; je veux dire, j'adore monter ce genre de show et en faire partie, et c'est probablement par là que je pourrais concrétiser un de mes rêves, de danser dans un clip, mais ça me suffit pas. Et j'ai pas la prétention de me comparer aux grands chorégraphes et aux ensembles réputés, d'ailleurs je pense pas faire du contemporain pur, j'ai pas encore le niveau pour offrir quelque chose d'intéressant, mais je... Euh, pardon, je m'emballe. Je voudrais pas vous ennuyer." Jimmy cligna légèrement des yeux, il ne comprenait rien de ce qu’elle lui racontait, mais elle avait l’air passionnée, pour lui la danse, c’était Lady Gaga en bikini dans ses clips, Jimmy n’avait pas vraiment de passion pour l’art en général, ça ne l’avait jamais attiré.  Il ne savait pas trop comment l’aider, il n’y connaissait rien, et il était aussi gracieux qu’une palourde. En plus d’avoir mal tourné, Jimmy venait d’une famille de médecin, son père était chirurgien esthétique, vraiment rien qui pouvait l’aider. Non non, vous ne m’ennuyez pas, c’est un très bon projet, je vous souhaite de réussir en tout cas ! Jimmy haussa les épaules, Frankie donnait ce sentiment de vouloir se défouler avant ce fameux rendez-vous, ce qui n’était pas plus mal. "Enfin, ce rendez-vous, c'est pour obtenir de l'aide légale et administrative pour pouvoir monter ça." Jimmy hochait la tête, il comprenait parfaitement son état d’esprit, et il eut une idée, ce n’était franchement pas terrible, mais c’était tout ce qu’il pouvait faire pour elle pour le moment, il sortit de son portefeuille de sa poche arrière de son jean, et sortie une pièce de 2€ marqué par le trèfle à quatre feuilles irlandais, il en avait plusieurs, et le considérait comme son porte bonheur.  Il tendit la pièce à Frankie. Pour vous porter chance. Dit-il avec un sourire

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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptySam 25 Fév 2017 - 12:40


 

 

  when it starts to rain,
We are always a little bit far but never late, We are always a little bit far In the lake, If the sky grows darker, If I go insane, Would you still care for me, When it starts to rain  

 

 
Perdue dans les mots, dans les images qu'ils lui évoquaient, dans les gestes qui menaçaient d'éclore au bout de ses doigts, Frankie avait totalement oublié ses angoisses, ses peurs, la pluie... mais pas le jeune homme qui se tenait toujours à ses côtés. Il l'observait d'un air perplexe, et un sourire embarassé souleva les coins de sa bouche alors qu'elle se taisait, espérant ne pas l'avoir fait fuir. Pour une raison qu'elle ignorait – peut-être était-ce un mélange entre son désir permanent de plaire, sa peur du rejet et de la moquerie, et la galanterie dont il avait fait preuve à son égard quand elle en avait le plus besoin –, elle avait envie qu'il l'apprécie. Plus encore, elle avait envie que de cette rencontre étrange naisse une relation sincère. « Non non, vous ne m’ennuyez pas, c’est un très bon projet, je vous souhaite de réussir en tout cas ! » Elle a le cœur qui chauffe et les joues aussi, ça les rosit dans le froid de la pluie qui ne cesse pas. Elle baisse le nez, Frankie, Frankie la fière toujours le menton en l'air, parce que ça la touche, ce me qui la connait pas mais qui continue à lui donner des attentions comme ça. Elle marmonne une phrase pour expliquer l'objet exact du rendez-vous et au même moment, ils arrivent devant le bâtiment.
Elle a le cœur qui bat, Frankie, la nervosité qui revient doucement, mais Jimmy est toujours là, surprennament constant, étonnamment rassurant. Il sort quelque chose de sa poche et la rouquine l'observe, les yeux un peu écarquillés, sans savoir comment le saluer. « Pour vous porter chance. » Frankie prend l'objet et découvre une pièce ronde, lissée par l'usage. Elle la tourne entre ses doigts et elle sourit à la vue du trèfle à quatre feuilles, elle a le cœur qui chauffe encore plus fort, et elle relève le nez vers Jimmy. « Je... Merci beaucoup. » Elle hésite un instant et puis, merde, on vit qu'une fois, faut être dans l'instant ; elle se rapproche de Jimmy et l'entoure de ses bras brièvement, un calin maladroit et plein d'embarras. « Il faut que j'y aille, mais... Je peux prendre votre numéro ? On peut se revoir ? Peut-être parler moins de moi, la prochaine fois, » rigole-t-elle doucement.
 
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Message(#)when it starts to rain ☆ jimmy&frankie. EmptyDim 26 Fév 2017 - 8:27

Where's my umbrella


Il continuait de pleuvoir encore et encore, comme si le ciel n'était pas prêt de se s’arrêter à se déverser sur les hommes, ce temps pourrie commençait sérieusement à le fatiguer, maintenant une heure qu'il était dehors, et même la bonne humeur de Frankie ne pourrait plus y faire grand chose. Il se contenterait surement de déjeuner avec sa mère, en écourtant ce moment le plus possible pour rentrer chez lui et se caler devant Netflix comme toute personne de son âge n'ayant envie de ne rien faire par un temps digne de Londres en plein mois d'octobre. Avec ce programme il avait presque envie de laisser en plan sa mère et de rentrer chez lui immédiatement, mais il risquait de le regretter plus tard. Il était pour l'instant plus préoccupé à garder Frankie sous son parapluie, et au sec, ainsi que lui aussi, puis qu'entre eux deux il y avait une sacrée différence de taille. En donnant sa pièce pour lui porter chance, Jimmy avait l'impression que Frankie était encore plus perturbée. Jimmy était bizarrement très superstitieux, partout où il allait il gardait sur lui un billet du pays où il était allé, il en avait tellement maintenant qu'il pourrait faire une cartographie. Il avait également une coccinelle en bois que Lou lui avait donné lorsqu'il était au collège, son portefeuille était évidement dans un bordel monstre, mais ça aussi c'était tout lui. « Je... Merci beaucoup. ». Jimmy acquiesça de la tête en souriant, si cela pouvait l'aider, même un tout petit peu, ou au moins à avoir plus confiance en elle, c'était toujours ça de pris. C'était le grand pouvoir des portes bonheurs. Elle vient d'Irlande, de Dublin précisément ... dit il comme ci ce détail était important. « Il faut que j'y aille, mais... Je peux prendre votre numéro ? On peut se revoir ? Peut-être parler moins de moi, la prochaine fois, » Jimmy acquiesça, même s'ils ne se connaissaient que depuis 5 min, ça lui avait suffit pour apprécier la jeune femme, et puis avec son projet, Frankie lui avait presque donné envie de la voir sa troupe. Il sortie un morceau de papier de sa poche, un vieux ticket de caisse, et écrivit son numéro au dos avant de lui tendre. Encore une fois bonne chance finit il par lui dire avant de la laisser entrer dans le bâtiment et de rebrousser chemin en direction du restaurant où sa mère l'attendait depuis bien trop longtemps.



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