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 j'ai besoin de ton soutien. | Milou.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyDim 5 Mar 2017 - 17:23

j'ai besoin de ton soutien.


brother & sister
Et me voilà enfin a l’hôpital. On est dimanche soir, 17h00 et c'était l'heure ou je devais entré à l'hôpital pour mon opération de demain. Je ne sais pas comment je dois le prendre mais se que je sais c'est que j'ai réussi a battre mon alcoolisme pour pouvoir me faire opéré de mon genou, genou qui me fait souffrir depuis un sacré moment mais que je ne pouvais pas soigner a cause de mon addiction, stupide addiction que j'ai parler a personne, que j'ai prévenu personne. J'ai réussi a m'en sortir sans personne, enfin si en faite, depuis que Gwen est arriver en ville je m'abstenais de boire de plus en plus. C'est comme pour elle, je ne t'es pas dis qu'elle est revenu en ville. Déjà qu'elle me manquais mais que je ne voulais pas me l'avouer puis là que je la croise presque tout les jours bah c'est foutu, je repense de plus en plus a nous, a notre passer, a se qu'on a vécu, au mal que j'ai bien pu lui faire malheureusement. Mais part la plus grande des fiertés, je ne voulais pas lui demander de m'emmener à l'hôpital mais c'est elle qui me la proposer. Je lui ai dis oui qu'à une seule condition de pas venir avec moi pour entré dans ma chambre. Que je l'appellerais quand je serais sortie du bloc et quand ça ira un peu mieux. Mais bon, je la remercie puis je sors de la voiture avec mon sac entre ma main. Leo, je l'avais laisser chez Julian car je sais qu'il s'en occupera très bien durant mon absence. Une fois que je passe le seuil des portes automatiques, je m'avance vers l'accueil avec tout mes papiers entre mes mains. « Bonjour, je viens pour une admission. » je vois la secrétaire me sourire doucement « Bonjour, bien sûr, votre nom s'il vous plait et vos papiers. » Je viens alors lui donner mes papiers comme elle me le demande, puis j'attends le temps qu'elle entre ses informations que je ne comprends tout en réalité. Elle sort une feuille avec plusieurs étiquettes avec mon nom puis elle me les donnes avec un braclet ou mon étiquette est déjà coller dessus. « 3 ème étages, chambre 75 » « Merci bonne journée. » « Vous aussi. » elle me dit en souriant. Quand je monte je m'arrête au bureau des infirmières pour leur annoncer mon arriver et leur donner tout les papiers comme prévu. Une d'elles m'accompagnent dans ma chambre. Je la remercie puis je dépose mon sac sur le siège. Je pose ensuite mon fessier sur le lit en soupirant doucement. Je retire doucement ma veste puis je prends mon téléphone. Je viens alors t'envoyer un message. « Je sais que c'est un peut tard pour te prévenir mais, demain je me fais opéré de mon genou. J'espère que tu pourras venir me voir demain après mon opération j'aimerais bien te voir un coup Milou... Je te préviens demain, des bisous ! » la soirée est assez simple, la douche obligatoire a la bétadine, puis la nuit est assez longue en réalité. Je dors mal mais bon. Les infirmières viennent me voir le matin, elle me prépare ma perfusion, elle me prépare tout simplement pour qu'on m'emmène au bloc opératoire. Le froid de se bloque, la boule au ventre la peur qui me prends de ne pas me réveiller. Les anesthésistes qui sont assez sympa et me rassure pour que je ne stresse pas trop. Quelques heures plus tard je me réveille dans la salle qui est fait pour. Je suis totalement perdu mais je ne panique pas une seule seconde je préfère soupire de soulagement puis me rendormir un peu. C'est lorsque je sens qu'on me bouge que je me réveille, on était entrain de m'emmener dans ma chambre pour que je puisse me reposer tranquillement. Je remercie les personnes puis je ne bouge pas, les infirmières arrivent pour prendre ma tension et vérifier je ne sais trop quoi je ne suivis pas tout en réalité. Je ferme un instant les yeux, et je ne pensais plus a t'envoyer un message, c'est un petit frappement a la porte qui me réveille. « Mh... Oui entré... » j'ouvre doucement mes yeux et tourne la tête vers la porte pour vois qui entre. Au début je pensais a Gwen mais quand j'ai reconnu ton visage un doux sourire se fais sur mes lèvres. « Eh frangine... » je me redresse lentement sur mes bras avec un peu faiblesse pour te regarder.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyDim 5 Mar 2017 - 19:13

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Une journée devant le juge. Oui, cela ne rigole pas quand tu te mets au travail. Tu sais que tu vas gagner, cela n’est pas le problème. Tu le savais en acceptant de prendre ce client. Une histoire de garder partagée, de négligence de la mère. Cela ne fait que six ans que tu exerces mais tu as déjà l’impression d’avoir tout vu, tout entendu. La plupart du temps ce n’est pas grand chose comme aujourd’hui mais des fois cela est beaucoup plus macabre. Tu es amusée de voir ce que ton adversaire va mettre en place pour convaincre le juge. Cela t’amuse énormément et ta défense est impeccable. C’est un père soulagé qui te remercie à la sortie du tribunal. Tu te contentes de lui dire que tu es heureux pour lui parce que c’est le cas. Tu avais pu rencontrer l’enfant qu’ils se disputaient et il était clair que l’enfant n’avait nullement envie de rester avec sa mère. Malgré le détachement que tu montrais toujours à l’intérieur du palais de justice, tu avais un cœur et savoir qu’un enfant allait pouvoir grandir dans une maison remplie d’amour était gratifiant pour toi. Devenir avocate des droits de la famille c’était un peu avéré être une évidence. Tu n’avais pas réellement manqué d’amour en grandissant mais tu avais manqué de quelque chose sur quoi tu n’arrivais toujours pas à mettre le doigt aujourd’hui. Soupirant, tu vérifiais le rendez-vous avec ton client dans une semaine pour régler les dernières formalités avant d’attraper ton portable et de te détacher les cheveux. Tu les attachais toujours quand tu te mettais à plaider. Tu laissais ton portable s’allumer tranquillement. Quand tu plaidais le lendemain, tu l’éteignais la veille en début de soirée pour ne pas être déconcentrée le lendemain et donner à tes clients le maximum de tes capacités. Cela s’avérait toujours payant. Enfin le plus souvent, il y avait bien des procès que tu avais perdus malheureusement … C’est alors que tu t’installais au volant de ta Mini Cooper que tu découvris le texto de ton frère Sean. « Je sais que c'est un peut tard pour te prévenir mais, demain je me fais opéré de mon genou. J'espère que tu pourras venir me voir demain après mon opération j'aimerais bien te voir un coup Milou... Je te préviens demain, des bisous ! » Quoi ? Mais depuis quand Sean avait besoin de se faire opérer de son genou ? Il t’avait vaguement laissé entendre qu’il avait eu un problème mais tu avais pensé que c’était réglé aujourd’hui. Et fuck ! Tu avais loupé son texto et demain c’était aujourd’hui ! Tu ne pus t’empêcher d’insulter ton frère en te mettant en route vers l’hôpital. Franchement ! Vous trouvez que ça se fait de ne pas prévenir sa famille qu’on va se faire opérer ? Non mais n’importe quoi ! Il allait t’entendre c’était certain ! Juste avant d’arriver à l’hôpital tu t’arrêtais dans un supermarché pour acheter ses chips préférés et ses bonbons préférés avant de les glisser dans ton sac à main en sortant de la voiture. Tu avançais vers la réception comme si l’hôpital était à toi et tu ne manquais pas les regards qui se posaient sur toi. En même temps tu étais dans ton tailleur que tu utilisais pour plaider en haut de tes talons, dans un hôpital ce n’est pas très adapté. Donnant le nom de ton frère, on ne tarda pas à te donner son numéro de chambre en t’indiquant le service dans lequel il se trouvait. En arrivant devant la porte en question tu frappes doucement et tu entends la vois de ton frère te dire d’entrer. « Mh... Oui entrez... Eh frangine... » Il semble un peu surpris de te voir et tu le vois essayer de se redresser. « Reste allongé, il faudrait pas que tu te fasse mal autre part. » Dis-tu en t’approchant de lui et en le prenant dans tes bras avant de déposer un baiser sur sa joue. « Désolé de ne pas être venue plus tôt. Je plaidais aujourd’hui, tu sais que j’éteins mon téléphone, j’ai eu ton message en sortant du tribunal. » Dis-tu pour lui faire comprendre que dans le cas contraire tu aurais été là la veille au soir. Tu sortis les bonbons et les chips de ton sac avant de les poser sur la table amovible devant lui. « Je t’ai apporté des trucs à grignoter, tes préférés mais je sais pas si tu les mérites. Gosh Sean ! Pourquoi t’as rien dit ? » Tu le comprenais pas des fois, vraiment.



Dernière édition par Milena Grimes le Sam 11 Mar 2017 - 11:22, édité 1 fois
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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyVen 10 Mar 2017 - 16:39

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Je sais que j'allais avoir un petite leçon de morale en te voyant arriver mais je m'en fiche j'allais pouvoir te voir puis t'expliquer les raisons pour la quel je suis ici. Je vais devoir être très convainquant malgré mon état encore un peu vaseux par rapport a l'anesthésie que j'ai encore dans le sang. Quand j'entends frapper bien sûr je ne pense pas a toi directement, mais quand je te vois mon sourire, fatigué s’agrandit sur mes lèvres. « Reste allongé, il faudrait pas que tu te fasse mal autre part. » quand je t'entends dire ça, je viens alors m'allonger a nouveau sur le lit en te regardant t'avancer vers moi, je te prends aussi dans mes bras et te laisse embrasser ma joue. Je n'ai pas le temps de décrocher un mot que tu t'excuse « Désolé de ne pas être venue plus tôt. Je plaidais aujourd’hui, tu sais que j’éteins moins téléphone, j’ai eu ton message en sortant du tribunal. » je sais que tu aurais aimer être là plus tôt mais, tu as des priorité, plus importante, se que je conçois. Je hoche doucement la tête. « Je sais très bien Milou, t'en fais pas ton boulot passe avant tout tu le sais très et je te le répéterais souvent ! » Je dis en souriant doucement. Quand je vois les bonbons et les chips que tu sors de ton sac, mon sourire s’agrandit et je te regarde comme un enfant heureux en te remerciant. Je redresse le dos du lit pour être de façon assis, puis je commence a prendre l'un des paquets de bonbon. Je viens te regarder en pichant dans le paquet et apporte un bonbon a la douche. Je le mâche puis je commence a le faire au ralenti quand je t'entends. « Je t’ai apporté des trucs à grignoter, tes préférés mais je sais pas si tu les mérites. Gosh Sean ! Pourquoi t’as rien dit ? » Je baisse doucement les yeux. Je laisse un petit silence se faire malgré moi. Tu avais de la chance tu es du bon coter. Je déplace un peu ma jambe. « Assis toi ça sera mieux. » Je passe doucement ma main dans mes cheveux, ce tique que j'ai quand je suis un peu embrasser. Par où commence en faite ? Par quoi je commence ? Mon burn out au boulot, Gwen, mon alcoolisme ? Je ne sais pas trop. Enfin si je sais, je vais commencer par comment je me suis fait ça. Mais j'y viens après. « J'ai essayer de vous prévenir Julian et toi la dernière fois que l'on sait vue tout les trois mais... Je n'ai pas pu, vous étiez tellement heureux qu'on fasse cette soirée que je ne voulais pas tout gâché. » je soupire doucement en rebaissant les yeux. « Je sais que j'aurais pas du vous laisser dans ce doute... » je viens prendre un nouveau bonbon que je mets dans ma bouche, je relève doucement mon regard sur ta personne. « Tu vas me demander comment je me suis fais ça, je sais tout le monde me demande. Il y a quelque mois en arrière à la salle de sport j'ai un peu trop forcé, tu sais je me suis déjà bousiller plus d'une fois ce genou en foot. » Football américain que je faisais durant mes études, mais surtout que je prenais régulièrement excuse pour beaucoup d'autre raison que tu ne sais pas encore. Je viens te tendre le paquet en souriant doucement, pour me faire pardonner d'être pas le grand frère parfait qui parle de ses problèmes. Ca toujours été ça de toute façon, même enfant quand j'avais des problèmes j'en parlais pas. « Après je ne te dis pas la suite, j'ai vue mon médecin, on a essayer les infiltrations parce que j'avais des artères de boucher mais … hum, il ne voulait pas m’opérer de suite à chaque fois il me disais que mes séances d'infiltrations valait le coup. » mensonge ? Oui un peu, je ne vais pas te dire de but en blanc que je noyais tout se qui me tombais sur le coin de la figure par l'alcool. Je ne sais même pas si je vais le dire, déjà quand j'étais a Los Angeles je n'en ai pas parler alors je ne vois pas pourquoi j'en parlerais maintenant. « J'ai aussi préféré ne pas trop vous en parler parce que je sais que vous alliez vous inquiété, mais surtout qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter tu vois ton géant grand frère est toujours là ! » je viens faire un petit sourire en te regardant, espérant que tu ne m'en veux pas de trop.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptySam 11 Mar 2017 - 11:55

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Savoir que ton frère était à l’hôpital et s’était fait opéré sans rien dire à personne était quelque chose qui te troublait. Tu étais la première à admettre que votre famille était tout sauf habituelle ou normale comme certains diraient mais en arriver là c’était quelque chose qui te dérangeait. Oui tu éteignais toujours ton téléphone avant de plaider, la veille au soir pour ne pas être dérangée et être complètement concentrée donc tu n’avais pas eu la chance de savoir que ton frère était à l’hôpital avant cette après-midi. Tu t’en voulais un peu de ne pas avoir été là pour lui mais en même temps s’il t’avait prévenu plus tôt cela aurait été plus facile d’anticiper. Il connaissait ton emploi du temps et tu ne pus t’empêcher de penser que c’était justement pour cela que le message était venu si tard. « Je sais très bien Milou, t'en fais pas ton boulot passe avant tout tu le sais très et je te le répéterais souvent ! » C’était vrai. Votre travail était toujours passé avant tout le reste que ce soit du travail scolaire quand vous étiez gosses à votre travail d’aujourd’hui. Tu avais toujours fait passer ta carrière avant tout, refusant de devenir femme au foyer comme ta mère à rien faire de la journée. Cette pensée t’agaçait. Toutefois, l’idée que ton travail devait passer avant le soutien psychologique de ton frère lors d’une opération avait quelque chose de malsain. Vu le peu d’union familiale que vous aviez, ne devrait-elle pas passer avant tout ? Tu ne pus t’empêcher de dire : « Et tu trouves que c’est normal ? Nos parents nous ont élevé de manière étrange. » Dis-tu en secouant la tête. Tu aimes tes parents, profondément mais tu sais déjà que si tu es amenée à avoir des enfants, jamais tu ne les élèveras ainsi. Faire passer son travail avant sa famille va contre tout instinct humain et pourtant, on l’a tellement travaillé chez vous que c’est presque naturel. Tu fis ensuite part à Sean de tes achats mais tu ne pus t’empêcher de lui reprocher de ne t’avoir rien dit. Surtout que tu ne comprenais pas pourquoi il ne l’avait pas fait ! C’était surtout ça le plus absurde à tes yeux. « Assis toi ça sera mieux. » Tu n’hésites pas à prendre place à côté de lui sur le lit, laissant tes talons tomber sur le sol alors que tu t’installes confortablement. Tu espères qu’il a de bonnes raisons sinon il va passer un mauvais quart d’heure. « J'ai essayer de vous prévenir Julian et toi la dernière fois que l'on sait vue tout les trois mais... Je n'ai pas pu, vous étiez tellement heureux qu'on fasse cette soirée que je ne voulais pas tout gâché. Je sais que j'aurais pas du vous laisser dans ce doute... » C’est officiel, vous êtes vraiment une famille de tarés. Oui vous étiez heureux avec Julian lors de votre dernière rencontre tous les trois mais ce n’était pas une raison de ne pas parler des problèmes rencontrés ! La famille c’est censé être là dans les bons et les mauvais moments non ? C’était dans des moments comme ceux-là que tu comprenais réellement les dégâts de votre éducation. « Sean … Si tu nous dis pas quand ça va pas, comment est-ce que tu veux qu’on puisse te soutenir et t’aider à traverser les mauvais moments ? Parce que je ne lis pas dans les pensées. » Tu préférais ne pas demander à ton frère s’il avait fait cela pour ne pas vous avoir sur le dos et s’occuper de tout seul parce que tu ne voulais pas le blesser et la réponse te faisait légèrement peur. A la place tu pris un bonbon qu’il te tendait avant de le laisser continuer. « Tu vas me demander comment je me suis fais ça, je sais tout le monde me demande. Il y a quelque mois en arrière à la salle de sport j'ai un peu trop forcé, tu sais je me suis déjà bousiller plus d'une fois ce genou en foot. Après je ne te dis pas la suite, j'ai vue mon médecin, on a essayer les infiltrations parce que j'avais des artères de boucher mais … hum, il ne voulait pas m’opérer de suite à chaque fois il me disais que mes séances d'infiltrations valait le coup. » Tu savais que ton frère avait joué au football américain, tu avais été dans les tribunes à plusieurs de ses matchs à l’époque de l’université et qu’il en garde des séquelles ne te surprenait pas. Tu n’étais pas médecin donc tu devais faire avec le diagnostic que te donnait ton frère mais cela te semblait étrange qu’ils aient mis tant de temps à opérer si la blessure était arrivée plusieurs mois en arrière. « Je sais pourquoi j’ai toujours détesté le sport. » Dis-tu en rigolant pour détendre un peu l’atmosphère. « Je ne comprends pas comment ils n’ont pas vu plus tôt que les infiltrations n’étaient pas efficaces, ça doit se voir rapidement. Mais bon, si attendre ne vient pas heurter ta guérison, je suppose qu’un procès ne sert à rien. » Dis-tu plus ou moins sur un ton taquin. Si tu avais les preuves que ton frère n’avait pas été bien pris en charge, tu ne voyais pas pourquoi tu ne lancerais pas un procès. Mais là n’était pas le plus important. « Ca s’est bien passé au moins ? Que disent les médecins ? » Tu iras certainement les voir en partant de toute manière mais tu veux avoir la version de ton frère. Tu reprends un bonbon, tu n’as pas mangé grand chose aujourd’hui, tu oublies souvent de te nourrir quand tu plaides. « J'ai aussi préféré ne pas trop vous en parler parce que je sais que vous alliez vous inquiété, mais surtout qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter tu vois ton géant grand frère est toujours là ! » Tu soupires. Sean avait toujours été le grand frère protecteur, même si vous n’aviez qu’un an d’écart. Il n’avait pas à chercher à vous protéger. Vous étiez bien assez grands et si vous aviez envi de vous inquiéter c’était votre problème. « C’est pas à toi de décider si on doit s’inquiéter ou pas Sean ! Je sais, tu veux jouer au grand frère protecteur mais c’est qui qui te protèges à toi ? C’est qui qui veille sur toi si tu ne nous laisses pas le faire ? » Demandas-tu avec un sourcil levé.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptySam 11 Mar 2017 - 18:31

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On savait tout les trois nos petites habitudes quand toi ou même Julian doit plaidiez, ou moi quand je suis des dossiers assez difficile. Nous avons tous nos habitudes. Pour ma part je pars courir la vieille pour le libéré la tête mais surtout je ne réponds pas du tout a mon téléphone sauf en cas d'urgence. Toi c'est déteindre ton téléphone la vieille. J'ai peut-être fais un peu exprès de ne pas t'avoir envoyer un message plutôt. Je ne savais pas trop si tu plaidiais ou pas, mais au moins tu ne te serais pas fais de sang d'encre. Je viens te dire que ton boulot passe avant tout, de toute façon vue les travailles que l'on fait d'un coter on est un peu obliger. « Et tu trouves que c’est normal ? Nos parents nous ont élevé de manière étrange. » je baisse doucement les yeux en soupirant doucement. Tu savais très bien que parler de nos parents n'était pas le meilleur sujet pour moi. Je ne t'avais jamais expliquer pourquoi mais le moment venu, je pense que notre père que tu chéri tant ne sera plus le cas. Du moins, je ne t'empêcherais jamais de lui parler ou même de le voir. C'est comme pour Julian, il est au courant, mais je sais qu'après il se fait sa propre opinion la dessus. « Milou, qu'est-ce que tu trouves normal dans notre éducation ? » Je te dis tout simplement, ni moi, ni toi, ni même Julian a eu la même éducation. Même si on n'a que un an d'écart ils ont tout fait pour qu'on soit différents mais surtout en rivalité. Enfin je ne sais pas trop si pour ça c'était un peu de ma faute ou bien celle de nos parents, mais je sais qu'on a pas eu une éducation simple mais surtout la même tout les trois. Quand je préfère me plonger dans mes cours au lieu d'être avec toi ou même Julian pour souffler un peu, ou plutôt je préférais m'enfermer après une dispute que l'on pouvait avoir. Bref, tout était étrange dans notre éducation. Je sais très bien que mon boulot ne passera pas toujours en premier, j'espère juste avoir enfin une vie de famille mais vue comme c'est partie je le sens mal. Je te laisse t'installer confortablement a mes coter en t'ayant laisser de la place car oui même si t'es ma sœur j'ai pas envie de te laisser sur ce fauteuil inconfortable. Je te regarde puis t'explique a la raison pour la quel j'ai rien dit a notre dernière soirée. « Sean … Si tu nous dis pas quand ça va pas, comment est-ce que tu veux qu’on puisse te soutenir et t’aider à traverser les mauvais moments ? Parce que je ne lis pas dans les pensées. » je baisse doucement mon visage, je sais très bien que j'ai fais une boulette. « J'ai jamais rien dis quand ça n'allait pas Milena. Ca ne changera pas en réalité. Je sais que je devrais mais, tu me connais, je n'aime pas parler de mes soucis. » Je hausse doucement des épaules en piochant dans le paquet de bonbon. En te le tendant quand même. Bien sûr je t'explique comment je me suis fais ça. « Je sais pourquoi j’ai toujours détesté le sport. » je ris doucement avec toi en secouant la tête. « C'est vrai ! » je dis en me souvenant que tu n'aimes pas ça du tout. « Je ne comprends pas comment ils n’ont pas vu plus tôt que les infiltrations n’étaient pas efficaces, ça doit se voir rapidement. Mais bon, si attendre ne vient pas heurter ta guérison, je suppose qu’un procès ne sert à rien. » un sourire amusée sur mes lèvres en secouant doucement la tête de gauche à droite. C'est vrai que ça peut être possible mais bon, si l'on devait faire un procès a tout le monde je pense qu'on ne serait pas sortir. « Pas besoin t'en fais pas, puis tu sais que si je dois faire un procès a une personne toi ou Julian vous serez les premier au courant ! » je dis en souriant doucement. Je dis en mangeant des bonbons, on dirait juste des adolescents sur un lit entrain de manger devant une série débile. Mais nous ne somme plus adolescent et encore moins devant une série débile. « Ca s’est bien passé au moins ? Que disent les médecins ? » Je hoche doucement la tête pour te rassurée. « Ouais ça c'est bien passé. Il a mit un peut plus de temps que prévu mais il voulait que je n'ai plus de problème après. Mon médecin dit que je vais devoir faire de la rééducation après ça, de la kiné mais surtout éviter le sport... » je dis en haussant des épaules et une petite moue triste. Le sport c'est quelque chose que je pratique tellement souvent, tu le sais, que je ne peux pas m'en passer. Mais aussi je vais devoir me refaire une alimentation correcte vue que j'ai perdu un peu de poids, malgré moi non, a cause de l'alcool surtout. Même si ça se voit, je donne l'excuse que je ne fais plus assez de sport donc j'ai perdu. Puis je tourne la conversation sur le fait que vous n'aviez pas a vous inquiété que je suis là. A ton soupire, je sais que ça ne te plais pas. « C’est pas à toi de décider si on doit s’inquiéter ou pas Sean ! Je sais, tu veux jouer au grand frère protecteur mais c’est qui qui te protèges à toi ? C’est qui qui veille sur toi si tu ne nous laisses pas le faire ? » Je passe doucement ma main dans mes cheveux pour les mettre en arrière. « J'ai toujours voulu, je l'ai toujours fait Milena, je vous ais toujours protéger a ma façon. Peut-être pas la meilleur mais je l'ai fait... Après je sais, je sais que vous êtes là pour me protéger maintenant mais, j'ai ma carapace et peut-être une fierté trop grande pour que vous me protéger pensant que tout vas bien comme toujours... » Comme toujours, ce qui est totalement faux.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyDim 12 Mar 2017 - 12:35

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En général, quand Julian, Sean et toi vous vous voyez, vous évitiez de parler de vos parents. Vous évitiez de parler de la vie amoureuse de Julian, vous évitiez de parler de tout ce qui vous touchait en fait. En général, vous parliez travail et banalités. Cela peut paraître désolant dit ainsi mais c’est comme cela que vous aviez toujours fonctionné. Au jour d’aujourd’hui, tu es la seule de la fratrie à garder contact avec tes parents. Ils n’ont pas toujours bien fait les choses, ils n’ont pas été des parents parfaits mais cela ne t’avait pas empêché de les aimer et de continuer à les aimer aujourd’hui parce qu’il fallait se rendre à l’évidence, tu ne serais pas là où tu en es aujourd’hui professionnellement si cela n’avait pas été pour ton éducation. Tu t’en étais rendue compte plus tard, quand tu avais commencé à plaider mais ton éducation avait été ton meilleur entraînement. Cela s’était fait au détriment de tout le reste mais ça au moins c’était bien là. « Milou, qu'est-ce que tu trouves normal dans notre éducation ? » Tu hoches les épaules. Tu ne sais pas ce qui est normal ou pas normal parce que tu n’as connu que ça. Ce n’est pas un modèle éducatif que tu as envi de reproduire mais il y avait à l’intérieur de bonnes intentions et celles-là tu refusais de les perdre. Vu l’état de votre fratrie aujourd’hui, il était clair et net que vos parents avaient misé sur autre chose que des valeurs familiales. « J’en sais rien. On a grandi dans un tribunal miniature, c’était ça la norme pour nous. » Dis-tu parce que c’était la vérité. Les sacrifices s’étaient multipliés au fil des années pour Sean et toi, jamais pour Julian vu qu’il avait encore refusé le seul sacrifice que vos parents lui avaient imposé soit son mariage avec Lauren-Rose. Tu préférais ne pas penser à cela, tu aimais ton frère au fond mais tu ne pouvais t’empêcher de lui en vouloir un peu, juste un peu. Tu ne peux t’empêcher de reprocher à ton frère de ne vous avoir rien dit. Tu doutes qu’il ait une bonne excuse. « J'ai jamais rien dis quand ça n'allait pas Milena. Ca ne changera pas en réalité. Je sais que je devrais mais, tu me connais, je n'aime pas parler de mes soucis. » Il était clair que chez vous on n’encourageait pas la communication sur les sentiments et ce qu’on ressentait. Tu n’étais pas du genre à t’épancher sur le moindre de tes problèmes mais tu trouvais quand même que pour une blessure au genou qui demande une opération, c’était un peu exagéré. « Peut-être que tu devrais te demander si ça n’est pas un problème aussi de tout garder pour toi. Je comprends pour les soucis du quotidien mais on aurait pu être là pour te soutenir depuis quelques mois ! » Tu détestais l’idée que ton frère vous avait mis de côté juste parce qu’il ne voulait pas vous inquiéter, parce qu’il devait tout régler tout seul comme un grand. C’était complètement débile ça ! Il avait fallu que tu partes loin de la maison, à l’université pour comprendre que demander de l’aide des fois était la meilleure chose à faire. Tu ne pus t’empêcher d’être dubitative sur la lenteur d’opération de ton frère mais ce dernier semblait simplement amusé de ta réflexion. « Pas besoin t'en fais pas, puis tu sais que si je dois faire un procès a une personne toi ou Julian vous serez les premier au courant ! » Tu hoches la tête, tu n’as pas le temps d’attaquer l’hôpital en justice en ce moment puis ce n’est pas ton rayon de toute façon. Tu préfères te concentrer sur la santé de ton frère, prenant des nouvelles des suites de cette opération. « Ouais ça c'est bien passé. Il a mit un peut plus de temps que prévu mais il voulait que je n'ai plus de problème après. Mon médecin dit que je vais devoir faire de la rééducation après ça, de la kiné mais surtout éviter le sport...  » Cela semblait logique qu’il ait de la kiné à faire après ce genre d’opération. Savoir que cela s’était bien passé était déjà un bon début, au moins c’était quelque chose que Sean pouvait mettre derrière lui. « Et tu vas pouvoir te débrouiller seul dans les prochains jours ? Parce que ma chambre d’amis est prête et je peux travailler du loft quelques jours. » Tu ne voulais pas laisser ton frère seul face à lui-même s’il devait être dans l’embarras. Jamais il ne te l’aurait demandé et tu étais à peu près certaine qu’il allait dire non, que tout allait bien se passer s’il restait seul mais tu ne manqueras pas de vérifier avec son médecin dans tous les cas. « J'ai toujours voulu, je l'ai toujours fait Milena, je vous ais toujours protéger a ma façon. Peut-être pas la meilleur mais je l'ai fait... Après je sais, je sais que vous êtes là pour me protéger maintenant mais, j'ai ma carapace et peut-être une fierté trop grande pour que vous me protéger pensant que tout vas bien comme toujours... » Tu soupires. Des égos mal placés, des fiertés inutiles, voilà ce qui rythmait le quotidien de votre famille. « Tu sais que demander de l’aide n’est pas une preuve de faiblesse n’est-ce pas ? Des fois on ne peut pas tout faire tout seul quoi qu’ont pu en dire nos parents. » Dis-tu avant de prendre un autre bonbon. Tu le pensais vraiment et tu avais été la première à demander de l’aide à plusieurs moments de ta vie.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyVen 17 Mar 2017 - 14:03

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C'est vrai que parler de nos parents à ce moment précis n'est peut-être la chose la plus agréable mais bon, a un moment ou un autre fallait bien que je m'y fasse. Je sais que tu es la seule a avoir des nouvelles ou même rester en contact avec nos parents mais pour ma part j'ai une très bonne raison que je n'ose pas encore te dire, j'ai déjà eu énormément de mal a le dire a Julian alors toi... Surtout que tu vois nos parents d'une façon bien plus meilleure que moi. Et puis je ne sais pas du tout comment tu allais réagir a cette révélation. Pourquoi je devrais ne pas avoir de mal à te le dire, tu es plus âgée que Julian mais non, je n'y arrive pas. Peut-être que j'ai peur de te gâcher cette belle image que tu as d'eux. « J’en sais rien. On a grandi dans un tribunal miniature, c’était ça la norme pour nous. » Tribunal miniature c'est une belle image. C'est vrai que notre père a décidé pour nous notre avenir mais j'étais peut-être un peu trop rebelle pour lui quand je lui ai dit que je ne voulais pas être avocat a mon tour. « Voir pire qu'un tribunal miniature mais bon. C'est comme ça, on n'a pas eu le choix de toute façon. » je dis doucement, en venant reprendre un bonbon entre temps, je n'avais pas envie de m’éterniser sur nos parents ou même notre enfance. Elle n'était pas des plus joyeuse mais surtout j'en garde un mauvais souvenir. Après d'un coter nous avons tous été un peu rebelle en vers nos parents, mais en repensant, Julian l'était bien plus et c'est peut-être de là qui m'est venu une sorte de jalousie. Ils acceptaient tout ses caprices alors que moi, ou même toi on n'avait pas le droit de répondre. Du moins, devant vous je me retenais mais je disais clairement se que j'avais sur le cœur a notre père, j'en connaissais les conséquences derrière mais au moins, c'était dit. Enfin, puis parler de mes problèmes je disais rien. « Peut-être que tu devrais te demander si ça n’est pas un problème aussi de tout garder pour toi. Je comprends pour les soucis du quotidien mais on aurait pu être là pour te soutenir depuis quelques mois ! » Je viens doucement hausser des épaules, en soupirant doucement. Je ne savais pas moi même. « Même si vous m'auriez soutenu, tu sais qu'à un moment ou un autre j'ai pété un câble et je m'en serais pris a vous deux alors que je ne le veux pas ça. C'était peut-être mieux comme ça en faite. » C'est vrai quand j'ai des personnes un peu trop sur mon dos j'ai l'impression d'être surveiller tout le temps, de me sentir oppresser et je vous aurez envoyer balader en beauté même. Après je sais que vous ne m'en aurait pas voulu, mais moi je m'en serait voulu a moi-même de l'avoir fait parce que vous m'aurez juste aider, mais aider à quoi réellement ? Même si je vous aurez dis que je me faisais opéré, j'aurais jamais eu le courage de vous dire que je buvais tout les soirs et que c'était dur de m'en défaire. Mais ça, ça je le garde bien pour moi. Donc je dérive un peu la chose, te mens un peu mais c'était pour la bonne cause, mon bien être mais surtout le votre, pour que tu ne culpabilise pas de ne pas avoir été là plutôt. Mais un peu d'humour ne nous fais pas de mal, c'est vrai qu'un procès aurait pu l'être mais non, c'était la vie de tout les jours puis après tout, faut bien avoir de la patience par moment. Je t'explique que j'aurais de la kiné à faire pendant un moment mais surtout éviter le sport. Quand je te le dis tu pouvais voir que ça m'embête clairement mais c'était comme ça. « Et tu vas pouvoir te débrouiller seul dans les prochains jours ? Parce que ma chambre d’amis est prête et je peux travailler du loft quelques jours. » Je te regarde et hausse a nouveau des épaules. « Franchement ? Je ne sais pas du tout, après je ne veux pas te déranger dans ton boulot ou même ta vie Milou. Je vais voir comment ça se passe cette semaine, et si j'arrive vraiment à ne pas me débrouiller seul je te le dirais d'accord ? » j'avais envie de te dire que tout ira bien, mais je vois que tu veux réellement m'aider alors je choisi un autre option, voir puis demander à la suite. Me connaissant j'attendrais sûrement le dernier moment pour te le dire mais bon au moins je t'aurais demander à la fin. « Tu sais que demander de l’aide n’est pas une preuve de faiblesse n’est-ce pas ? Des fois on ne peut pas tout faire tout seul quoi qu’ont pu en dire nos parents. » Je le savais tout ça, quand je suis partie a Los Angeles puis fuir nos parents, je savais très bien qu'on avait toujours besoin d'aide, mais ça me faisais bizarre de vous en demander à toi ou même a Julian. Après je préférais me retourner vers des personnes que je ne connais pas que ma famille. C'est bizarre mais ça à toujours été comme ça. Je ne réponds même pas à cette phrase, je préfère te tendre mes bras pour que tu viennes t'y blottir, me faire un câlin tout simplement. Tu avais raison de toute façon, sur ce point, je l'avoue et l'assume mais bon nos parents nous on élever tellement bizarrement les uns et les autres que je ne sais même plus comment réagir pour certaines situations...

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyVen 17 Mar 2017 - 17:18

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Votre éducation … Ah voilà un sujet sur lequel tu pourrais disserter pendant des heures. Et débattre aussi parce qu’il y en avait des choses à dire. Tes parents n’arrêtaient pas de se plaindre que Sean et Julian ne leur adressaient plus un mot. Tu trouvais cela dommage mais en même temps tu n’arrivais pas à en vouloir complètement à tes frères. Tu leur en voulais de te laisser gérer cette relation malsaine que vos parents avaient installée avec vous, de devoir te prendre tous les revers encore une fois. Mais vos parents savaient être pesants même quand ils se trouvaient à des milliers de kilomètres. Te rebelle ne t’avait jamais traversé l’esprit parce que tu avais toujours fait exactement ce que tu voulais, tu n’avais pas été privée de quoi que ce soit. Si tu avais voulu suivre une autre voie, si tu avais aimé quelqu’un d’une autre classe sociale, il y avait tant de si qui auraient fait que peut-être tu ne serais pas celle à répondre sans cesse aux coups de téléphone de tes parents. Mais c’était sur toi que retombait cela encore une fois. « Voir pire qu'un tribunal miniature mais bon. C'est comme ça, on n'a pas eu le choix de toute façon. » Pire tu n’en es pas certaine. Tu n’as pas souffert dans ton enfance. Elle n’a pas été remplie d’amour, de tendresse et de beaux souvenirs comme celle de certains mais tu ne t’es jamais sentie malheureuse non plus donc tu te contentes d’hausser les épaules parce qu’en effet, vous ne pouviez rien y faire. C’était le passé, vous ne pouviez agir que sur le futur. « Si un jour on a des enfants on fera autrement. » Tu n’es pas certaine que cela changera tout cependant, votre famille et son étrangeté pèseront sur vous un très long moment ça tu en es persuadée. Tu reproches ensuite à ton frère d’avoir tout gardé pour lui, de ne rien vous avoir dit. Le fait que tu n’aies pas pu le soutenir te dérangeait profondément. Tu n’avais pas l’idée que tu aurais pu soutenir même moralement et que tu ne l’avais pas fait. Pour toi ce n’était pas ça la famille. « Même si vous m'auriez soutenu, tu sais qu'à un moment ou un autre j'ai pété un câble et je m'en serais pris a vous deux alors que je ne le veux pas ça. C'était peut-être mieux comme ça en faite. » Tu regardes ton frère un long moment sans rien dire. Etait-ce réellement une bonne excuse pour ne rien dire ? Tu connaissais ton frère, tu savais qu’il n’aimait pas qu’on s’occupe trop de lui et tu n’aurais donc pas été pénible, tu aurais adapté les efforts mais tu ne l’aurais pas laissé seul. Avant cette visite à l’hôpital tu ne l’avais pas vu depuis plus de trois semaines et vous habitiez dans le même quartier ! C’était ridicule ! « Non ce n’est pas mieux comme ça Sean ! Je sais que tu n’aimes pas qu’on s’occupe trop de toi mais te soutenir cela ne veut pas dire être constamment sur ton dos. Juste être un peu plus là et ne pas se contenter de banalités au téléphone. » Vu que tu ne savais rien, vos conversations téléphoniques étaient remplies de banalités sans nom et vu que ton frère insistait que tout allait toujours bien c’était difficile pour toi de pouvoir vérifier le contraire. Sean te parle ensuite de l’opération et de la réussite de cette dernière. Tu es contente pour lui, il faudra du temps pour qu’il se remette complètement mais cela était sans doute mieux que la paralysie ou les béquilles. Tu proposais à ton frère de venir passer quelques jours chez toi le temps qu’il puisse au moins se déplacer à peu près correctement tout seul. « Franchement ? Je ne sais pas du tout, après je ne veux pas te déranger dans ton boulot ou même ta vie Milou. Je vais voir comment ça se passe cette semaine, et si j'arrive vraiment à ne pas me débrouiller seul je te le dirais d'accord ? » Tu t’attends à la réponse négative alors quand tu l’entends dire que peut-être, tu te dis qu’il faudra que tu te battes pour rendre ce peut-être réalité mais tu ne comptes pas te laisser faire. Tu réponds de suite à ton frère : « Je vais commencer par aller voir le médecin, on verra ce que lui me dit. C’est si dur que ça de me laisser prendre un peu soin de toi pour quelques jours ? » Vos parents vous avaient appris l’indépendance très tôt mais là tu trouvais que cela allait bien trop loin et tu n’hésitais pas à le lui dire alors que tu lui faisais remarquer que demander de l’aide n’était pas un problème. Ton frère ne dit rien et préféra te prendre dans ses bras. Tu te laissais faire et profitais de ce contact avant d’attraper un bonbon et de lui dire : « Qu’est-ce que tu as à me raconter d’autre que cette opération grand frère ? » Tu es bien décidée à prendre des nouvelles de ton frère aujourd’hui vu qu’il t’en laisse l’occasion. « Tu veux que j’aille nous chercher à manger ? » Proposas-tu parce que bon, les bonbons ça n’allait pas vous tenir longtemps.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyDim 2 Avr 2017 - 14:07

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C'est vrai qu'on te laisse tout géré avec les parents mais pour ma part c'est comme ça depuis mon départ de New York pour Los Angeles, je n'ai jamais donner de nouvelles aux parents après puis c'était mieux comme ça. Après tout, je ne voulais pas qu'on sache se que je faisais là-bas, j'avais juste appris à Julian et toi que j'avais une copine, Gwendolyn plus exactement. C'est sur que vous ne l'avais jamais rencontré et que j'ai fais l'erreur, mais si je devais citer toute mes erreurs je pourrais en faire un roman pour être franc. Mais après parler de notre éducation n'est pas non plus la meilleur des conversations. « Si un jour on a des enfants on fera autrement. » je te regarde en hochant la tête de haut en bas. Tu savais très bien que je suis d'accord avec toi sur ce point, que je ne te contredirais pas car oui si un jour, je dis bien si un jour, j'ai des enfants je ne les élèverais pas du tout comme nos parents on pu faire avec nous. De toute façon je ne serais pas le père violent et méchant, comme j'ai pu avoir personnellement. Mais bon, je préfère que l'on passe assez rapidement ce sujet, un jour tu serais tout et là je pense que tu m'en voudras sûrement de ne t'avoir rien dit du tout. Mais t'en pis. Mais après on en vient rapidement au fait que je n'ai rien dit mais je savais très bien que vous aviez vos boulot respectif puis aussi que je n'aimes pas qu'on soit toujours sur moi. J'essaye surtout d'être le plus crédible possible car si tu savais que j'étais saoule presque tout les soirs là, ça aurait été une autre discoure mais surtout une conversation plus explosif. « Non ce n’est pas mieux comme ça Sean ! Je sais que tu n’aimes pas qu’on s’occupe trop de toi mais te soutenir cela ne veut pas dire être constamment sur ton dos. Juste être un peu plus là et ne pas se contenter de banalités au téléphone. » A t'es parole je baisse doucement la tête, avec une petite moue. Tu as raison. « Je sais Milena mais... regarde on vit tout les trois dans le même quartier, et quoi ? Même sans ça... » je te montre ma jambe en attèle puis je reprends la parole. « On ne ce voyait jamais. Même quand on se croisait on avait pas le temps de discuter même cinq minutes. Alors, je veux bien qu'on aurait parler d'autre chose que des banalité mais bon, même sans ça on arrive pas a être la fratrie soudé qu'on a toujours voulu être ! » je soupire doucement passant rapidement ma main dans mes cheveux pour les mettre en arrière, je dépose doucement mon regard sur la fenêtre de dehors puis je viens de nouveau te regarder. « Je sais, je sais tout ça, qu'on aurait pu parler d'autre chose mais même moi j'ai pas pris la peine de vous appeler parce que je savais que vous étiez en plein boulot comparé a moi qui était en arrêt. J'ai pas prit la peine de venir frapper a votre porte pour tout vous expliquer, c'est moi le fautif dans l'histoire pas vous. » je te dis franchement en te regardant dans les yeux, je préfère porter la faute sur moi que sur vous. Enfin bon je soupire doucement de nouveau puis je glisse doucement le bout de ma langue sur mes lèvres pour reprendre un peu un calme intérieur, ou je m'en veux mais j'ai mes raisons. Mais la conversation tourne ensuite sur le fait que tu veux me prendre quelques jours chez toi pour m'aider. Je te dis clairement que je verrais comme ça ce passe seul. Mais à ta réponse : « Je vais commencer par aller voir le médecin, on verra ce que lui me dit. C’est si dur que ça de me laisser prendre un peu soin de toi pour quelques jours ? » je peux voir que tu es déterminé cette fois-ci et que là tu ne veux pas me laisser. Je viens doucement hocher la tête positivement, pour accepter sans discuté de nouveau, si ça pouvait te faire plaisir je ne vais pas le refuser alors. C'est aussi pour ça que je ne fais pas de remarque sur le fais que tout le monde peut avoir besoin d'aide un jour ou l'autre, je te tends simplement mes bras et te laisse t'installer a l'intérieur. Je t'entoure délicatement de mes bras pour te serré un peu contre moi, je dépose même un baiser sur ton front. Je te laisse alors prendre un bonbon puis je te regarde. « Qu’est-ce que tu as à me raconter d’autre que cette opération grand frère ? » je me pince doucement les lèvres. « Gwendolyn est arrivé en ville il y a quelques mois... Et les retrouvailles on été assez explosif en faite. » tu savais que quand je suis partie de Los Angeles on c'était séparé. Je passe doucement ma main dans mes cheveux. « Mais on a réussi a parler tranquillement sans trop crier, tu me connais, puis ça commence a aller un peu mieux. Je ne sais pas si elle a toujours des sentiments pour moi ou non... Je ne sais pas trop ! » je hausse doucement des épaules en te regardant prenant un bonbon a mon tour. Puis je viens te retourné la question. « Et toi, a part cette audience, elle sait bien passer au faite ? » j'ai aussi envie d'en savoir plus, puis nous avions tout les deux le temps aujourd'hui. Je te regarde en souriant doucement. « Tu veux que j’aille nous chercher à manger ? » mon sourire s'élargit à ta question et un oui de la tête se fait rapidement. « Oh oui je veux bien ! Mais je te laisse décidé, tu sais que j'aime tout ! » je dis en riant doucement.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyDim 2 Avr 2017 - 22:20

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Sean ne relève pas ta réflexion sur l’éducation de vos futurs enfants. Il n’y a rien à dire de toute façon. La seule chose que vous pouviez changer c’est l’éducation que vous alliez donner à vos enfants si vous en aviez un jour. Pour l’instant ce n’était pas gagné pour toi mais tu savais que tu voulais autre chose pour eux ça c’était sûr et certain. Ton frère ne parlait plus à tes parents depuis des années de toute manière donc cela ne te surprenait pas qu’il coupe court à cette conversation. Vous évitiez de parler de vos parents, c’était une autre règle implicite de la famille, des règles qui commençaient à te poser et tu n’avais aucun mal à le faire comprendre à ton frère. Quel frère n’annonce pas à sa famille qu’il va se faire opérer ? Sérieusement ? Dans quel monde est-ce que cela est normal ? Dans le vôtre apparemment, chose à laquelle tu aurais dû t’attendre malheureusement … « Je sais Milena mais... regarde on vit tout les trois dans le même quartier, et quoi ? Même sans ça... On ne ce voyait jamais. Même quand on se croisait on avait pas le temps de discuter même cinq minutes. Alors, je veux bien qu'on aurait parler d'autre chose que des banalité mais bon, même sans ça on arrive pas a être la fratrie soudé qu'on a toujours voulu être ! » Sean met en avant de dures vérités. Mais des vérités auxquelles tu fais face depuis longtemps. Des vérités contre lesquelles tu essayes de te battre parce que la vérité c’est celle-là, la vérité c’est que dans cette famille il n’y a que toi qui te bats pour faire marcher les choses, pour que votre famille ne s’évapore pas. Et apparemment ce n’est pas assez, il aurait fallu que tu fasses plus mais tu es incapable de faire plus parce qu’il n’y a que toi que cela intéresse. Sean est mal placé pour parler d’une fratrie soudée lui qui a été le premier à fuir donnant des nouvelles aux grés de ses envies et ne remettant jamais un pied à New York. « On a jamais voulu être une fratrie soudée ! J’ai essayé pourtant Dieu sait que j’ai essayé ! Tu as fui à Los Angeles donnant des nouvelles épisodiques dès que l’occasion s’est présentée et Julian n’en a fait qu’à sa tête comme d’habitude ! Et depuis que je suis à Brisbane je ne fais que ça, vous appeler pour vous proposer de se retrouver mais personne ne fait d’efforts pour faire quoi que ce soit. Je ne suis pas psychologue, vous forcer à cracher vos problèmes c’est pas mon rôle, si vous préférez me raconter des banalités quand je vous appelle, je ne peux rien y faire. » Tu es excédée, excédée parce que tu as essayé, Dieu sait que tu as essayé de faire fonctionner cette famille mais ce n’est pas suffisant, cela ne sera jamais suffisant. Tu as des tords aussi, certes mais tu ne considères pas ne pas avoir de temps à accorder à ta famille en dehors du travail. Tu as toujours su gérer et cela ne va pas changer, tu ne vois pas pourquoi cela changerait. Mais ce temps là tu le passes avec des amis car ta famille n’est jamais disponible. « Je sais, je sais tout ça, qu'on aurait pu parler d'autre chose mais même moi j'ai pas pris la peine de vous appeler parce que je savais que vous étiez en plein boulot comparé a moi qui était en arrêt. J'ai pas prit la peine de venir frapper a votre porte pour tout vous expliquer, c'est moi le fautif dans l'histoire pas vous. » C’est trop facile de laisser la faute retomber sur Sean de cette manière. Trop facile et cela ne te ressemble pas. Vous aviez tous vos fautes et peut-être que c’était de ça dont vous aviez besoin, d’un wake-up call. « On est tous fautif d’une manière ou d’une autre mais on ne peut pas lire dans les pensées pour deviner que quelque chose ne va pas si tu nous dis le contraire. » Parce que tu es certaine d’avoir demandé, d’avoir pris de ses nouvelles. Peut-être pas aussi souvent que tu aurais dû mais assez souvent quand même quoi. Tu ne comptais pas laisser Sean une nouvelle fois t’embobiner en te faisant croire que tout allait bien pour ne pas te déranger. Donc c’était le médecin que tu allais interroger sur les meilleures suites de l’opération pour ton frère et s’il devait passer une semaine ou deux chez toi, il les y passerait, il n’aura pas le choix. Tu décidais de ramener la conversation vers des sujets possiblement plus gais en demandant donc à ton frère ce qui se passait dans sa vie en ce moment. « Gwendolyn est arrivé en ville il y a quelques mois... Et les retrouvailles on été assez explosif en faite. Mais on a réussi a parler tranquillement sans trop crier, tu me connais, puis ça commence a aller un peu mieux. Je ne sais pas si elle a toujours des sentiments pour moi ou non... Je ne sais pas trop ! » Tu hoches la tête en cherchant dans tes souvenirs. Gwendolyn, un nom qui sonnait comme familier à tes oreilles alors que tu te souvenais qu’elle était la petite amie de ton frère à Los Angeles. Tu ne sais pas ce qu’elle fait à Brisbane, tu ne sais pas ce qu’elle veut, tu ne la connais pas mais Sean semble heureux de l’avoir revue. « Qu’est-ce qu’elle fait à Brisbane ? » Ne pus-tu t’empêcher de demander curieuse. « Et toi tu as toujours des sentiments pour elle ? » Personne n’avait dit que le tact était ton fort. « Et toi, a part cette audience, elle sait bien passer au faite ? » Tu souris. Ton métier se passe toujours bien, il y a peu de dossiers que tu loupes et celui-là était réellement un facile sur ton échelle personnelle. « Bien sûr, j’étais certaine de gagner dès que j’ai pris le dossier. Sinon rien de particulier, j’ouvre enfin mon cabinet bientôt avec ma collègue Heather. » Dis-tu un sourire sur les lèvres. Tu proposais ensuite à Sean de lui rapporter à manger : « Oh oui je veux bien ! Mais je te laisse décidé, tu sais que j'aime tout ! » Tu te levais de nouveau et tu remis les pieds dans tes talons avant d’attraper ton sac. « Je reviens. » Tu sortis de l’hôpital et regardant autour de toi, tu vis plusieurs propositions. Naturellement tu aurais plutôt été sur le sushi mais ce soir ce sera pizza. On oublie la bière, avec les médicaments ce n’est pas conseillé. Une fois ta commande prête, tu payes et tu retournes à l’hôpital essayant de ne pas trop te faire repérer. « Surprise ! » Dis-tu en rentrant dans la chambre.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyLun 17 Avr 2017 - 18:18

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« On a jamais voulu être une fratrie soudée ! J’ai essayé pourtant Dieu sait que j’ai essayé ! Tu as fui à Los Angeles donnant des nouvelles épisodiques dès que l’occasion s’est présentée et Julian n’en a fait qu’à sa tête comme d’habitude ! Et depuis que je suis à Brisbane je ne fais que ça, vous appeler pour vous proposer de se retrouver mais personne ne fait d’efforts pour faire quoi que ce soit. Je ne suis pas psychologue, vous forcer à cracher vos problèmes c’est pas mon rôle, si vous préférez me raconter des banalités quand je vous appelle, je ne peux rien y faire. » je baisse la tête me sentant coupable. Coupable de beaucoup de chose. Moi aussi j'aurais aimer être cette fratrie mais certains épisodes de ma vie on fait que non je ne peux pas, je n'y arrive pas, je ne sais plus comment faire. Quand vous étiez petit c'est plus simple mais aujourd'hui, je ne sais plus comment faire, je suis peut-être rester bloquer sur le fait que je vous ait toujours protéger a ma façon, que j'ai toujours voulu être là a ma façon sans que vous vous en rendiez compte. Je viens alors te regarder dans les yeux. « Je suis désolé frangine, je suis fautif et je l'avoue. » je sais que ça ne suffira pas mais aujourd'hui je n'ai pas envie que la conversation détourne sur le fait que j'étais le vilain canard de la famille et qui faisais tout pour vous protéger. Que je subissais toutes les conneries de Julian et bien sûr que si je voulais en faire qu'à ma tête ça ne marchait pas. « On est tous fautif d’une manière ou d’une autre mais on ne peut pas lire dans les pensées pour deviner que quelque chose ne va pas si tu nous dis le contraire. » bien sûr, sur t'es mots je ne sais pas du tout quoi te répondre parce que oui tu as raison mais aussi parce que je n'ai plus du tout envie de parler de ça, de nos fautes mais aussi des raisons qui nous a pousser à être comme ça. De toute façon je sens que la conversation va vite revenir surtout si je suis chez toi et que tu as les parents au téléphone, je vais tout faire pour éviter de leur parler comme toujours mais bon, je serais obliger de t'expliquer certaines faits que je ne sais pas comment tu prendras. La conversation tourne au nouvelle on est décidé tout les deux a prendre plus que d'habitude. Quand je te dis que Gwendolyn est a Brisbane, je sais que tu ne la jamais trop vue ni trop parler mais tu savais qui c'était. « Qu’est-ce qu’elle fait à Brisbane ? » je hausse doucement des épaules en te regardant. « C'est une bonne quesiton, enfin elle ma dit qu'elle voulait juste me retrouver pour qu'on s'explique mais ça m'étonne fort qu'elle est réussi a me retrouver comme à Brisbane surtout que je ne lui avait pas dit... » je passe doucement une main dans mes cheveux en te regardant. « Et toi tu as toujours des sentiments pour elle ? » je baisse doucement le regard me pinçant doucement mes lèvres en déglutissant, je prends un petit moment pour te répondre, ça veut tout dire en réalité. « Je ne sais pas trop... » je me mordille doucement ma lèvre inférieur puis je relève mon regard vers toi, en haussant a nouveau des épaules. Puis je viens alors te demander comme c'est passer ton audience. « Bien sûr, j’étais certaine de gagner dès que j’ai pris le dossier. Sinon rien de particulier, j’ouvre enfin mon cabinet bientôt avec ma collègue Heather. » je viens sourire ravie quand tu me dis que tu ouvres ton cabinet. « Ah mais c'est super ça ! C'est enfin concret alors ! Je suis fière de toi frangine ! » je souris, tu m'en avais rapidement parler mais s'en plus et surtout que je ne savais pas quand ça allait se faire. Quand tu me proposes d'aller chercher a manger je ne refuse pas du tout. « Je reviens. » je hoche la tête de haut en bas en te regardant repartir. J'attends avec impatience puis quand tu reviens et que tu sors la pizza je souris en grand « Surprise ! » « Oooh en plus celle qu'on aime tout les deux ! T'es trop parfaite Milou ! » je viens alors te laisse a nouveau un place a coter de moi pour que tu t'installes a nouveau à mes coter.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyDim 23 Avr 2017 - 21:34

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La vérité c’est que tu es lasse, lasse de te battre contre une fatalité. Vous étiez aujourd’hui tous les trois dans la trentaine, il était trop tard pour construire une fratrie soudée. Elle aurait dû se construire durant votre enfance et s’entretenir lors des déménagements de chacun. Peut-être que tu n’avais pas fait un très bon travail à ce niveau quand tu étais partie à l’université à San Francisco mais tu t’étais rattrapée depuis. Tu ne vivais plus dans une quelconque illusion de famille unie, tu essayais juste de sauver ce qui pouvait être sauvé et la conversation que tu étais en train d’avoir avec Sean était la preuve que peut-être tu essayais de sauver des chimères. Peut-être que finalement tu te battais dans le vent, tu ramais dans une barque qui était bloquée depuis des années. Tu ne savais plus réellement quoi penser mais tu refusais d’accepter les fatalités de ton frère alors que tu t’étais battue pour faire changer les choses appelant tes frères respectivement au moins une fois par semaine. « Je suis désolé frangine, je suis fautif et je l'avoue. » La conversation se terminera ici aujourd’hui, tu le sens. Ce n’est pas le lieu de toute manière et Sean vient de se faire opérer, vous pourriez en parler une autre fois, particulièrement si tu arrivais à le faire débarquer chez toi pendant quelques jours le temps qu’il se repose un peu et guérisse de sa blessure. Toujours en colère mais résignée, tu n’ajoutas rien. Vous aviez tous des fautes dans cette histoire mais les tiennes n’étaient pas énormes, tu n’avais pas l’impression qu’elles l’étaient en tout cas. Le sujet de conversation changea, il fut temps de prendre des nouvelles et tu appris que Sean avait vu son ex petite amie refaire une apparition dans sa vie. Tu ignorais quoi penser de la chose à vraie dire car tu ne la connaissais pas, tu l’avais vaguement vue en photo une fois alors tu n’hésitais pas à mitrailler ton frère de questions très directes. « C'est une bonne quesiton, enfin elle ma dit qu'elle voulait juste me retrouver pour qu'on s'explique mais ça m'étonne fort qu'elle est réussi a me retrouver comme à Brisbane surtout que je ne lui avait pas dit... » Tu lèves un sourcil, c’est plus fort que toi. Que son ex l’ait retrouvé ne te surprenait pas, du moment que ton frère avait mis son nom sur le bail de son logement, toute personne ayant des connexions et sachant où chercher pouvait le retrouver. Vous viviez dans un monde où les secrets étaient bien difficiles à garder. Si elle lui avait dit qu’elle était là pour le retrouver, c’était déjà qu’elle était honnête non ? Elle aurait pu faire croire à un hasard inexistant et nier toute connexion et pourtant … « Tu sais que ce n’est pas difficile de retrouver quelqu’un de nos jours n’est-ce pas ? Particulièrement quand on connaît son nom, son âge, sa date et son lieu de naissance ainsi que son physique. » C’était un peu le 101 de ton boulot, retrouver des gens des fois c’était essentiel. Tu demandes ensuite à ton frère s’il l’aime toujours te rendant compte que vous n’aviez en réalité jamais discuté de sa relation avec cette femme dont tu ne connaissais que le prénom. « Je ne sais pas trop... » Tu hausses les épaules, ce n’était pas grave de ne pas savoir, retomber amoureux d’amours passés cela peut arriver. Enfin il paraît, toi Franck tu ne veux plus en entendre parler. « Tu auras l’occasion de le découvrir je suppose si elle est là pour te revoir. » Dis-tu simplement parce que des fois il n’y avait rien d’autre à ajouter, il fallait simplement laisser faire le temps. Enfin certainement, c’est ce que tout le monde avait l’habitude de dire. Et puis ce fut à toi de donner des nouvelles à ton frère voilà pourquoi tu te jetais sur l’ouverture de ton cabinet. C’était le plus gros événement de ta vie, pour le reste ce n’était que des détails, tu parleras quand ce sera important. « Ah mais c'est super ça ! C'est enfin concret alors ! Je suis fière de toi frangine ! » Après plus d’un an de travail, il était temps que cela devienne concret. Mais tu préférais prendre ton temps et bien faire les choses tout comme Heather en fait. Vous fonctionnez à merveille toutes les deux et cette association te fait réellement très plaisir. « Merci. Ca a demandé plus d’un an de travail mais l’ouverture aura lieu début avril. » Dis-tu un petit sourire sur les lèvres. Tu comptes bien que cette ouverture soit une pure réussite et tu feras tout pour. Tu quittes ensuite la chambre de ton frère pour aller lui acheter de la nourriture potable, une nourriture qui s’appellera ce soir de la pizza. Trente minutes plus tard tu te retrouves de nouveau dans sa chambre laissant cette bonne odeur vous entourer. « Oooh en plus celle qu'on aime tout les deux ! T'es trop parfaite Milou ! » Tu laisses un petit sourire satisfait se dessiner sur ton visage alors que tu reprends place à côté de ton frère. Une fois la part de pizza mangée à moitié dans ta main, tu demandais à ton frère : « Tu sais quand tu vas pouvoir reprendre le boulot ? » Lui demandas-tu curieuse. Tu n’avais jamais pas travaillé, cette option t’angoissait.

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Message(#)j'ai besoin de ton soutien. | Milou. EmptyLun 8 Mai 2017 - 20:20

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brother & sister
Nous passons le passage de la famille, puis de ma petite remontrance sur le fais que je dois aller chez toi, bon d'un coter je pense que j'accepterais. Ca ne nous fera pas de mal ni a l'un ni a l'autre, ça peut nous rapprocher un peu quand même du moins je l'espère. On verra bien comment ça se passe de toute façon on habite pas loin et je pourrais rentré quoi qu'il arrive ! Mais je pense que tout se passera bien, on est adulte maintenant. Après avoir parler de toute ça, on a changer le sujets, tu m'as demander comme ça allait mais aussi tu étais décidé de prendre plus de nouvelle de moi se qui au font de moi me fait plaisir. La psychologue de la famille non, mais la femme la plus forte de la fratrie oui. Et ça je pense que ça sera toujours le cas entre nous trois, tu es la meilleure. Après ça je n'hésite pas a te parler de Gwendolyne même si tu ne la jamais vue ou qu'en photo mais j'arrêtais pas de vous en parler quand j'en avais l'occasion, même si on est différent et qu'on a deux caractères assez l'un comme l'autre, je n'hésitais pas a vous en parler, comme maintenant. « Tu sais que ce n’est pas difficile de retrouver quelqu’un de nos jours n’est-ce pas ? Particulièrement quand on connaît son nom, son âge, sa date et son lieu de naissance ainsi que son physique. » je hausse doucement des épaules en laissant un petit rire m'échapper. « C'est vrai, surtout que je lui avais dis que vous étiez ici, donc aussi par déduction elle a pu se douter que je suis revenu vers vous deux. » je souris doucement en te regardant, bien sûr que ça me fais plaisir de vous retrouver, de revenir vers vous. « Tu auras l’occasion de le découvrir je suppose si elle est là pour te revoir. » je laisse un petit silence avant te le dire. « Elle est la pour me revoir mais après je ne sais pas, tu me connais je suis têtu et comme je t'es déjà dis elle aussi donc, je te laisse imaginer que c'est difficile pour nous deux de bien communiquer. » Je souris doucement, en repensant malgré moi a mes années vécus avec elle, certains jours c'était pas les meilleurs. Après je demande rapidement comment tu vas et quand tu me parles de l'ouverture de ton cabinet tu peux lire sur mon visage de la joie mais aussi de la fierté pour toi. « Merci. Ca a demandé plus d’un an de travail mais l’ouverture aura lieu début avril. » je hoche la tête de haut en bas. « Je suis fière de toi ! » souriant, puis tu me demande de manger autre chose, j'accepte je te laisse partir et quand tu reviens avec je souris encore plus. Je prends une part et croque dedans, je viens te regarder à ta question « Tu sais quand tu vas pouvoir reprendre le boulot ? » haussant des épaules. « Je ne sais pas du tout là part contre, tu me poses une bonne question. » je ris doucement, puis on continue a parler de boulot, jusqu'au moment ou je te coupe pour te dire qu'un bon film passe a la télé mais surtout que je te garde avec moi pour qu'on le regarde ensemble, je viens prendre a nouveau une part de pizza puis je te laisse de la place pour que tu sois bien installer. Pour ma part je m'en fous t'en que je ne bouges pas, mais je te laisse aussi t'installer contre moi comme quand on était enfant quand on regardait des films devant la télé ou dans la chambre. Un bras autour de tes épaules, les deux concentrés sur la télé plus rien ne peux nous décrocher de celle-ci.

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