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 Just stop your crying, It will be alright ~ Feat. Eliane

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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptyVen 18 Aoû 2017 - 17:22


Eliane & Anton





CRÉDIT - CSS


J'allumais naivement la cigarette que je tenais entre mes doigts, souriant a Ophélia, face a moi. Un dîner en terrasse permettait ce genre de chose, fumer une cigarette tout en regardant la jolie blonde face a moi. Je la déshabille du regard, sa robe en satin noir mettant en valeur sa poitrine ronde, lissant ses formes voluptueuses qui promettent monts et merveilles. J'avale une première bouffée de ma cigarette. Si j'avais arrêter avant mon divorce, les batailles acharnées avec Margot m'avait fait replonger tête la première. J’appréciais l’arôme délicat du tabac qui se dépose sur ma langue, me faisant légèrement frissonner. Bon sang que cette saloperie peut faire du bien. Ophélia me parle de notre soirée, du baiser échangé. Je souris et rit un peu, je ne sais pas quoi répondre à ça. Je suis resté 9 ans avec Margot, retourner avec une autre femme me fait bizarre, comme si je la trompée. J'allais répondre quand mon téléphone ce met a sonner sur la table.

Quand je vois le visage de ma meilleur amie apparaître sur l'écran je fronce les sourcils. Ce n'est pas son genre d'appeler aussi tard, sauf si quelque chose ne va pas. Je décroche et je n'entend que des sanglots au bout de la ligne.

-Eli? Eli qu'est ce qu'il se passe?

Je ne comprend rien a ce qu'elle me dit. Ses mots sont entre coupé de gros sanglots et de hoquet. Je comprend juste le mot "Alex." Je secoue la tête et ferme les yeux :

-Eli, calme toi. Je ne comprend rien à ce que tu me dis… J'arrive. Ok? J'arrive.

Je raccroche le téléphone et reléve la tête sur Ophélia qui me regarde avec de grands yeux. Je me frotte l'arriére du crane et dit :

-Je suis désolé. C'est ma meilleure amie… Et elle a des soucis avec son mari. Je dois partir. Tu veux que je te raccompagne chez toi? Je te promets, je t'appelle au plus vite. Je ne partirais pas si ce n'était pas important.

Ophélia se mords la lévre inférieur tout en regardant ses mains, je vois bien qu'elle est contrarié, mais je ne peux pas laissé Eli dans cette état. Elle finis par soupirer longuement et accepte que je la raméne jusque chez elle.

Un étrange silence pèse entre elle et moi alors que je la raccompagne. Mélange de gène et de regrets. Mais Eli sera toujours plus importante que tous le reste. Je dépose Ophélia au pas de sa porte et lui arrache un baiser avant qu'elle ne descende. Elle me souris tendrement, me caresse la joue et je peux voir dans son regard que mon départ est pardonner. Je lui souris en retour, la regarde rentré et démarre en trombe, direction chez Eli. Je la texte rapidement, lui annonçant mon arrivée imminente. Si Alex lui a encore fait du mal, il va entendre parler de moi ce salauds. Mes poings se serrent sur le volant alors qu'une boule de haine vient me bloquer la gorge, me faisant serrer les mâchoires. Je gare ma voiture devant la maison d'Eli, descend de voiture et court jusque chez elle.

Je frappe a sa porte (le mot tambouriné serait plus exact a dire vrai):

-Eli!! Eli, c'est Anton, ouvre moi!!!

J'attend ce qui me parait une éternité quand j'entend enfin le bruit des clés qui tourne dans le barillé, la poigné qui se baisse et la porte qui s'ouvre lentement. Toute bonne humeur qui me restait jusque la s'évanouis. Ma meilleure amie est plus malheureuse que tous le reste. Je pousse un peu plus la porte et entre chez elle pour la prendre dans mes bras. Elle est glacé, tremblante encore de ses sanglots que j'imagine a peine tarit. Je caresse ses cheveux lentements en la serrant contre moi et tente de me rappeller les bribes de phrases qu'elle m'a dit au téléphone… Mais non, je n'arrive pas a savoir ce qu'elle a. Je soupire doucement et demande doucement :

-Eli… Qu'est ce qui se passe? Pourquoi es tu dans cet état…?



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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptySam 19 Aoû 2017 - 13:58


 

❝Just stop crying❞
  Anton & Eli
Eliane regardait le document devant elle. Elle avait du mal à croire que ce petit bout de papier représentait la fin de tant d’années de sa vie. Les souvenirs revinrent en force à elle. Eli se revoyait lors de leur rencontre, elle se rappelait comment il avait capté son regard alors qu’il se dandinait sur la piste de danse au mariage de Katina. N’ayant aucun rythme, il lui avait alors avoué n’avoir trouvé que ce moyen pour qu’elle le remarque. Et pourtant, elle n’avait pas succombé tout de suite à son charme. Eli avait été prudente envers ce militaire un peu trop charmeur son gout. Alex ne s’était pas laissé décourager et avait redoublé d’effort jusqu’à obtenir son premier rendez-vous. Cela avait été le début de leur histoire et ils ne s’étaient plus quittés après. Les plus belles années de sa vie, sa plus belle histoire. Elle avait eu tellement foi en leur histoire qu’en voyant ce morceau de papier, Eliane n’arrivait pas à contenir ses larmes. Mais elle savait qu’elle devait prendre une décision et cette décision elle l’avait prise. Ils ne pouvaient plus continuer ainsi. Elle ne pouvait plus lui faire confiance et ce même si elle savait qu’elle l’aimait encore. Comment arriver à ne plus aimer son premier amour ? Surtout avec un caractère tel que le sien qui ne connaissait pas de demi-mesure ? Mais Eliane savait quand elle avait perdu et elle avait perdu. Perdu foi en leur histoire, en son mari. Elle avait mis du temps à arriver cette conclusion. Elle avait lutté contre ce sentiment mais elle n’y arrivait plus. Elle perdait trop de temps et d’énergie pour réussir. Il ne lui restait qu’un amer constat d’échec mêlé à cette douleur sourde. Eli se leva et appela un coursier qui lui assura être là dans vingt minutes. Elle cacheta l’enveloppe et alla se poster devant la grande baie vitrée qui donnait sur l’océan. Voilà. C’était fini. Alex allait recevoir la demande de divorce dans la journée. Une pointe de soulagement se fit en elle. Elle était épuisée par tout ça mais ce soulagement ne dura qu’une seconde avant que la douleur ne reprenne place en elle. Elle ne savait pas ce qui allait se passer maintenant. Comment allait réagir Alex en voyant l’enveloppe. La jolie brune prit alors conscience qu’elle ne savait pas où il était en ce moment. Il ne prenait même plus la peine de la prévenir quand il partait en mission… Un sourire désabusé se dessina alors sur ses lèvres. Une nouvelle preuve de leur désunion…
La sonnette se fit alors entendre. « Déjà » pensa-t-elle avant de se reprendre. Elle avait pris sa décision et n’allait pas reculer maintenant. Ce n’était pas leur rendre service. Alex et elle avaient déjà que trop souffert et si ce dernier ne voulait pas prendre de décision, elle le ferait pour eux. Après tout, les plus grandes décisions avaient été toujours les siennes. Réprimant le tremblement qui la saisit lorsqu’elle prit l’enveloppe, Eliane se dirigea vers la porte. Mais au lieu du coursier, elle se retrouva face à deux officiers. La main qui tenait la poignée se crispa tandis que tout le corps de la brune se raidit.

« Madame Samuels ? Madame Alexander Samuels ? »

Eliane les regarda méfiante et répondit

« Oui c’est moi. »

Un mauvais pressentiment la pris. Eliane sut qu’elle ne voulait pas entendre ce qui allait suivre. Elle ne se rendit pas compte que l’enveloppe glisser de sa main pour aller se réfugier sous le meuble à côté d’elle pas plus qu’elle ne se rendit compte que la main libérée alla se placer sur sa gorge.

« Non…, murmura-t-elle en reculant. Non ! »

Les officiers la regardèrent avec pitié et l’un d’eux dit alors

« Nous sommes désolés Madame Samuels. Votre mari a été tué lors de sa mission… »

Tué… Alex est mort…

« NON ! », hurla-t-elle tandis que son corps fut parcouru de spasmes et que les larmes débordèrent.

« Madame… Nous sommes désolés. Madame Samuels ? Pouvons-nous appeler quelqu’un ? »

Celui qui était resté silencieux jusqu’alors voulut faire un pas vers elle. Eliane recula d’autant plus.

« Non… Partez svp… Partez… »

Elle referma alors la porte derrière eux et s’écroula. Elle ne sut pas comment elle réussit à prendre son téléphone mais Anton répondit de suite malgré l’heure tardive. Elle ne savait pas si elle avait été mais Anton lui dit qu’il arrivait. Elle lâcha tout et resta à terre contre le mur à pleurer encore et encore. Combien de temps resta-t-elle ainsi ? Eliane ne le savait pas. Mais elle était encore là lorsqu’on frappa comme une furie à sa porte la sortant de sa torpeur. La brune se leva avec difficulté et ce fut d’un pas chancelant qu’elle fit les quelques pas qui la séparait de la porte. A peine entrouverte qu’elle se retrouva enveloppée dans les bras de son ami.

« Alex… Mort… », murmura-t-elle avant qu’un voile noir ne s’abattit sur elle.

 
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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptyDim 20 Aoû 2017 - 0:35

vendredi 18 août 2017
15:58


Eliane & Anton





CRÉDIT - CSS


Alex. Mort. Les mots résonnent dans ma tête aussi bruyamment que si un moine venait de sonner un gong dans ma tête. Alex est mort. Ca explique sans rien dire de plus l'état de ma meilleure amie. J'ouvre la bouche, tentant de dire quelque chose, mais rien ne sort. Je ressemble a un poisson qui tente de respirer hors de l'eau. Mais, de toute manière je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, ni même d'assimiler réellement ce qu'Eli vient de me dire. Je sens le poids d'Eli s’abattre sur moi, son corps glisser entre mes bras et je la rattrape avant qu'elle ne tombe sur le sol.

-Et merde.

Je grommelle plusieurs injures, envers personne précisément, plutôt pour tous ce qui se passe a ce moment même. M'appuyant contre le mur de l'entrée, je rattrape Eli sous ses jambes et la porte jusqu’à sa chambre. Enfin, je tente d'abord plusieurs pièce avant de trouver enfin sa chambre. D'un coup d'épaule j'allume la lumière et la transporte jusque dans son lit ou je l'allonge lentement. Je la regarde un instant et soupire longuement. Elle est usée, fatiguée par les larmes. Je me passe une main dans les cheveux , remonte une couverture sur elle et sors de sa chambre.

Je me débarrasse de ma veste, remonte les manches de ma chemise et attrape le téléphone, faisant venir un médecin en urgence, être au moins sur qu'elle n'a fait qu'un malaise tous ce qu'il y a de plus simple. En l'attendant je prépare de quoi la rafraîchir, de l'eau et des serviettes humides, de quoi la requinquer un minimum. Lorsque le médecin arrive, je le conduis jusqu’à sa chambre et le regarde faire, l'épaule appuyer dans l'embrasure de la porte. Je suis inquiet, inquiet pour elle, et qui ne le serais pas à ma place. Ma meilleure amie vient de perdre son mari, un homme qu'elle avait aimé plus que tout au monde, et le chagrin était tel qu'elle en était tombé dans les pommes. Bien sur que j'avais peur pour elle… Je remerciais le médecin qui me rassurait - un simple malaise, la fatigue et le chagrin avait pris le dessus- et le raccompagnait jusqu’à la porte.

Maintenant que le médecin est partis, je me sens un peu con, plantait là dans le couloir. Je ne vais tout de même pas partir comme ça, si? Non, pas questions de laissé Eli seule, on ne sait jamais. Je ferme la porte à clés, éteint les lumière et rejoins Eli dans sa chambre. J'attrape un fauteuil, l'approche du lit et m'installe dessus a califourchon, regardant ma meilleure amie endormis. Elle a encore le visage ravagé par les larmes, mais on peut sans mal comprendre que le sommeil lui fait le plus grand des biens. Je repousse une mèche de son visage et soupire doucement.

Alex est mort. Il était en mission? De toute évidence oui. Je me mords l'intérieur de la joue, je me sens étrangement mal tout d'un coup. J'étais prés à lui casser la gueule a ce type, et voilà que maintenant j'avais pitié de lui. N'était ce pas de la mauvaise foie? Un peu quand même, je crois. Je ferme les yeux, croise mes bras sur le dossier du fauteuil et pose ma tête dessus. Quoi faire pour Eli? Quoi lui dire, demain matin a son réveil? Quand on est au pays des rêves, tout est possible, mais quand on en sort et que la réalité nous revient en pleine face, on a mal aux tripes et la pente est encore plus raide à remonter. Perdu dans mes pensés, je ne me sens même pas partir au pays des songes et m'endors sur le fauteuil sans plus de chichi.

Le lendemain, j'avoue que le réveil fut douloureux, surtout pour mes lombaires. Avoir 36 ans, c'est quand même pas avoir 20 ans et mon dos me le fait bien sentir. Je m'étire longuement avant de réaliser ou je suis. La chambre d'Eli. Tout me reviens rapidement, le coup de téléphone, l'annonce de la mort d'Alex, Eli qui tombe… Je soupire, me passe une main sur le visage et me léve de mon fauteuil. Dans la cuisine, je lui prépare un jus d'orange frais ainsi qu'un thé. Rien de trop consistant, je me doute qu'elle aurait du mal à avaler quoi que ce soit de toute maniére. Je porte le tout dans sa chambre et pose la tasse ainsi que le verre sur sa table de chevet. M'asseyant lentement sur le bord de son lit, je frotte son épaule doucement pour qu'elle se réveille. Je lui souris :

-Hey… Comment tu te sens …?

Je repousse une méche de ses cheveux qui encombre son visage avant de me pousser un peu pour qu'elle puisse se réveiller. Je me doute que je ne dois pas avoir une meilleure tête, dans mes fringues de la veille, pas raser avec un regard cernés. Mais bon, tant pis, elle m'a déjà vu pire. Genre couvert de vomis aprés une douloureuse soirée durant mon divorce. Ou tout simplement bourré, incapable de tenir sur mes deux jambes. Je tousse un peu et reprend, sur le même ton emplit de douceur:

-Je t'ai préparer un thé et du jus d'orange. Tu devrais boire un peu, ça fait du bien.



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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptyDim 20 Aoû 2017 - 18:12


 

❝Just stop crying❞
  Anton & Eli
La nuit… Eli voulait s’y envelopper et rester ainsi indéfiniment dans les ténèbres pour ne pas affronter ce qui l’attendait. Dans cette inconscience qui était la sienne, Eliane y trouvait un semblant de réconfort. Elle ne voulait que l’oubli. La brune s’était réveillée à l’aube mais n’avait pas ouvert les yeux et ne voulait surtout pas le faire. Elle ne voulait pas affronter la réalité. Elle ne voulait pas affronter la mort de son mari. De toute façon comment pouvait-on affronter cela ? La mort de la personne qui a été le centre de votre univers depuis autant de temps ? Eliane ne savait pas. Elle ne savait pas si elle pourrait vivre dans un monde où Alex n’était plus. Ils avaient beau avoir des problèmes, elle avait beau vouloir divorcer mais elle ne voulait pas vivre dans un monde sans lui. Elle ne pouvait pas affronter cette vie sans au moins avoir l’espérance de revoir son sourire un jour. Elle ne savait plus rien et c’est pourquoi elle restait là sans bouger. Elle ne se posait même pas la question de savoir comment elle était arrivée dans son lit ni ce qui s’était passé hier après le départ des officiers. Tout était dans un tel brouillard qu’elle ne cherchait pas vraiment à comprendre.

Combien de temps, elle resta ainsi ? Eliane ne le savait pas. Elle perçu un bruit mais ne bougea pas pour autant. Plus rien ne lui importait maintenant. Qu’ils prennent ce qu’ils voulaient, elle n’en avait cure. La jeune femme ne bougea pas non plus lorsqu’elle entendit la porte de sa chambre s’ouvrir. Et n’ouvrit les yeux que lorsqu’elle sentit une main sur son épaule et la voix familière d’Anton. Anton ?

« Anton ? »

La brune se retourna avec difficulté et se releva avec autant de difficulté. La pièce se mit à tourner devant ses yeux l’obligeant à les refermer un instant.

« Que fais-tu là ? »

Puis tout revint à sa conscience et elle se jeta dans ses bras en sanglotant

« Oh mon Dieu Anton… Alex est mort… Il est mort… »

La jeune femme s’accrocha à son ami avec les forces qui lui restaient. Elle pouvait sentir les bras se renfermer autour d’elle tandis qu’il lui murmurait des mots d’encouragement. Les sanglots finirent pourtant par diminuer petit à petit et elle se détacha un peu de lui.

« Je suis désolée… »

Essuyant ses larmes, elle écouta Anton lui dire de boire quelque chose. Elle secoua alors la tête en lui disant

« Non… Je ne peux rien avaler… »


S’adossant au lit épuisée par sa crise, Eliane regarda son ami. Il avait l’air exténué et une nouvelle fois elle se demanda comment il a fait pour venir chez elle. Il avait le visage de quelqu’un qui avait l’air de ne pas avoir dormi de la nuit ou presque pas. Etait-il là depuis hier ? Mais comment ? Elle n’avait plus beaucoup de souvenirs de ce qui s’était passé mais était-il possible qu’elle l’ait appelé ?

« Anton ? Comment as-tu pu entrer ? »


Jetant un coup d’œil au radio réveil sur sa table de chevet, elle sursauta en voyant l’heure. Il était assez tard et elle savait qu’il avait un travail prenant. Eli, elle savait qu’elle n’allait pas y aller. Il y avait tant de choses à faire qu’elle ne savait pas trop par où commencer ni comment. Sentant la panique monter en elle, elle souffla longuement pour essayer de se détendre un peu. Mais n’y réussit guère, les larmes se remirent à couler malgré ses efforts pour les refouler.

« Ça va aller ne t’inquiète pas. Je suis désolée de te donner autant de soucis Anton… Mais ça va aller. Vas-y, tu dois avoir d’autres choses à faire… Ne t’inquiète pas pour moi… »

 
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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptyLun 21 Aoû 2017 - 21:44


Eliane & Anton





CRÉDIT - CSS


J'ouvre de grands yeux, a la fois choquée et surpris. Elle me parle comme si c'était étrange que je sois là. J'allais lui répondre que oui, j'étais bien Anton mais elle reprend, confirment ma pensée. Elle ne sait pas comment j'ai fais pour être chez elle, avec elle. Aurait elle fait une sorte de black out? Une amnésie temporaire? Je n'ai pas trop le temps de réfléchir à ça, elle me tombe dans les bras en sanglotant. La mort d'Alex la bouleverse plus fort que je ne le pensais. Je sers mes bras autour d'elle, la serrant contre mon torse en la berçant doucement:

-Je sais… Je suis désolée pour toi Eli…

Je la laisse pleurer tout son saoul, elle en a besoin. Quand j'ai appris la mort de Kira, j'ai commencé par pleurer plusieurs jours avant de me calmer. Mais la douleur s'engourdit au fil du temps, ne laissant dans le coeur qu'une cicatrice parfois sensible, (peut être même trop sensible à certain moment). Je sais, plus ou moins, par quoi elle passe, même si nous avons tous une façon différente d'interpréter le deuil. Je baisse le regard sur elle, caresse l'arriére de son crane en lui offrant un petit sourire réconfortant:

-C'est rien… Tiens.J'attrape le verre de jus d'orange sur la table de chevet et lui tends: Tu dois boire quelque chose Eli, tu verras que ça fait du bien….

Elle refuse mon offre et je me contente de soupirer doucement en hochant la tête, je ne vais tout de même pas lui faire ingurgiter ce jus d'orange de force! Quel amis ferais je dans ce cas la? Je repose le verre sur sa table de chevet et me passe une main dans les cheveux en la regardant. Je fronce les sourcils a sa questions et secoue la tête, un peu perdu:

-Tu m'as appelé hier soir, en larmes. Je ne comprenais rien a ce que tu me disais, du coup je suis venue… J'étais inquiet pour toi, tu étais tellement en panique!  Tu m'as ouvert et…  

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'elle reprend en disant que ca va aller. Quand mes yeux se posent sur elle, je vois les larmes de nouveau sur son visage. Je fronce les sourcils et tourne la tête vers le réveil. 9h34. Je devrais être au bureau depuis plus d'une heure maintenant. Je secoue la tête et reprend doucement:

-Ne t’inquiète pas pour moi Eli… Et non, je n'ai rien d'important a faire aujourd'hui. Chose totalement fausse, j'ai 4 rendez vous de prévu dont un de déjà loupé. Mon telephone doit être bourré de messages de ma secrétaire. Je reprend: Et si, si je m’inquiète pour toi. Tu es tombé dans les pommes hier soir quand je suis arrivé. Bien sur que je m’inquiète, tu n'avales rien, tu es usées par les sanglots… Et qui ne le serrait pas après une telle nouvelle. Je ne te laisse pas toute seule, que tu le veuilles ou non.  

Je la regarde droit dans les yeux, le doigt pointer vers elle. Elle sait que je suis sérieuse quand je la regarde ainsi, déformation professionnel, j'avais ce regard quand je parlais au juge lorsque j'étais encore avocat. Je secoue la tête doucement et reprend:

-Je vais appeler le bureau, les prévenir de mon absence aujourd'hui. Et, oui, je compte passer la journée ici avec toi Eli. Contente ou pas. J'ai des chemises de rechange dans ma voiture de toute manière.  

Je lui fait un clin d’œil et lui souris. Je tente l'humour, dans le but de la faire sourire, ne serait ce que l'espace d'une micro seconde. Je ne sais plus qui a dit que ce n'était pas le bonheur qui faisait sourire, mais le sourire qui menait au bonheur. Et j’espère, vraiment, réussir a la rendre de nouveau heureuse, qu'importe le temps que tous ceci prendra. Je me lève de son lit et sort de la chambre, allant chercher mon téléphone dans la poche de ma veste, rester dans le salon. 47 appels manqué et 18 messages. La plupart sont de ma secrétaire, qui me demande ou je suis et qui me dit que mon rendez vous m'attendait. Un est de mon fameux rendez vous, qui espère que ce n'est pas son bouquin qui m'a fait fuir et deux sont d'Ophélia, qui me demande ou je suis et si je vais bien. Je soupire et texte rapidement Ophélia, lui expliquant que je vais bien mais que ma meilleure amie pas du tout, qu'il me faudrait du temps pour que je puisse la soutenir dans l'épreuve douloureuse qu'elle passait. J’appelais ensuite ma secrétaire, lui demandant d'annuler tout mes rendez vous de la semaine (dans le doute, on sait jamais) et de me faire apporter des affaires de rechange, quelques choses de plus agréable a porter que mon costume 3 pièces. Je la remercie et retourne dans la chambre avec Eli:

- Voilà… Je suis tout à toi maintenant… Je vais insister un peu, mais boit au moins une gorgée du jus d'orange. Je sais que c'est compliqué, mais un apport liquide fera du bien à ton corps.

Je retourne m'asseoir a califourchon sur mon fauteuil-lit et reprend doucement:

-Quand est ce arrivé…?

Je déteste retourner le couteau dans la plaie, mais j'ai également besoin de savoir ce qui lui est arrivé, ne serait ce que pour la soutenir dans cette douloureuse épreuve.



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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptySam 26 Aoû 2017 - 11:18


 

❝Just stop crying❞
  Anton & Eli
La jeune femme avait l’impression d’avoir occulté toute une partie de ce qui s’était passé hier. Elle ne se rappelait pas avoir appelé Anton. Elle avait dû l’appeler puisqu’il était là et semblait avoir passé la nuit chez elle. Mais Eliane avait du mal à reconstituer ce qui s’était passé après la visite des officiers. C’était comme si c’était un blackout total. Enfin c’en était un. Il lui semblait loin le moment où elle regardait sa demande de divorce. Le fait de savoir Alex mort avait enlevé toutes les souffrances de ces derniers mois pour ne laisser que les années de bonheur en sa compagnie faisant ainsi qu’augmenter sa douleur et son manque. Eli avait aimé Alex avec toute l’ardeur de son âme. Caractère entier, elle ne savait pas faire les choses à moitié. Une fois donné, son cœur ne lui appartenait plus mais appartenait à l’être aimé totalement. Elle s’était abandonnée à lui comme jamais et c’était cela qui lui faisait autant de mal. Elle ressentait tout avec une telle acuité que parfois lorsque la pensée qu’elle ne reverrait jamais le visage de son mari, lui coupait la respiration. Elle n’arrivait pas à s’imaginer vivre dans un monde sans lui. La présence d’Anton lui faisait du bien. Avoir un ami près de soi dans ce genre de moment-là était comme un garde-fou.  D’ailleurs il lui donna la raison de sa présence. Hochant la tête, elle murmura

« Je ne m’en rappelle pas. J’ai du mal à me rappeler de ce qui s’est passé après… après que… »

Elle n’acheva pas sa phrase de peur d’éclater en sanglots encore une fois. Anton était un amour d’être resté là cette nuit mais elle ne pouvait buser de sa gentillesse. Elle lui en fit alors la remarque mais ce dernier lui rétorqua qu’il allait rester avec elle. N’ayant pas la force de protester, elle se contenta d’acquiescer avec un sourire absent à sa petite blague. Une fois le brun parti, elle se remit dans son lit en position fœtale laissant la douleur la submerger à nouveau. Mais plus de sanglots cette fois. Les larmes coulèrent sans discontinuité mais Eli pleurait en silence. Elle avait pris l’oreiller de son mari où son odeur n’était plus depuis longtemps mais y avait enfoui son visage dedans quand même. Elle avait besoin de ce contact même illusoire avec lui. Elle aimait Alex. Elle n’avait jamais eu honte de le dire. Et Eliane savait que même au plus fort de leurs tensions, elle n’avait jamais cessé de l’ailer. Malgré tout ce qui s’était passé entre eux, malgré le mal qu’il lui avait fait, elle l’avait aimé. Et cet amour ne s’en irait jamais. Il était gravé en elle en lettre de feu.

La brune entendit son ami revenir. Il insista pour qu’elle prenne au moins une gorgée de jus d’orange. Mais Eli n’en avait pas la force. Sa gorge était tellement nouée qu’elle ne pourrait pas.

« Ptet après Anton… Je ne peux rien avaler là… », lui répéta-t-elle.

Elle avait rouvert les yeux sans bouger de sa position et le regarda s’installer sur le fauteuil. Avait-il dormi dessus ? pensa-t-elle brièvement.

« Je… »

Eliane s’interrompit et le regarda en s’apercevant qu’elle ne savait même pas ce qui s’était passé. Elle les avait suppliés de partir avant de savoir comment son mari était mort. Ils allaient revenir. Aujourd’hui ou demain. Alex lui avait raconté une fois ce qui se passerait au cas où il devait mourir. Cette conversation l’avait glacée. En épousant Alex, elle savait que son métier était dangereux. Il avait tenu à la préparer même si, comme il le lui avait dit, maintenant il avait une raison de vouloir rester en vie à tout prix. Il avait une raison de vivre. Cette pensée fit l’effet d’un coup de poignard dans le cœur déjà saignant de la jeune femme. Grâce à son mari, elle savait que si les officiers chargés de ce genre de nouvelles ne pouvaient pas tout dire, ils allaient revenir dans les jours qui suivent pour tout expliquer à la famille. Ils attendraient qu’elle ne soit plus seule pour venir lui expliquer précisément ce qui s’était passé et les démarches qui l’attendaient.

« Je ne sais pas Anton… Ils sont juste venus hier m’annoncer ça… »


Eliane ne se rappeler que trop l’expression de leurs visages. Elle voulut parler encore mais la sonnerie du téléphone de la maison retentit. Elle regarda Anton d’un air suppliant. Elle ne voulait parler avec personne. Elle savait qu’elle allait devoir prévenir le cabinet mais elle n’en avait pas la force maintenant… Il comprit et partit répondre. Elle crut entendre que c’était Mary qui appelait. Cela n’étonnait pas vraiment Eli. Mary était la seule qui connaissait ce numéro. Lorsqu’Anton revint dans la chambre, elle soupira

« C’était Mary n’est-ce pas ? »

Elle ferma un instant les yeux et rajouta

« Ils vont revenir Anton… Aujourd’hui ou demain… Pour me dire ce qui s’est passé et ce qui va se passer maintenant… »


Eliane ne voulait pas savoir. Car savoir reviendrait à admettre que son mari n’était plus. Qu’elle ne reverrait plus son mari. A cette pensée, elle se remit à pleurer.

 
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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptySam 2 Sep 2017 - 23:23


Eliane & Anton





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Je soupire doucement, me passe une main dans les cheveux. Il faut que je coupe cette foutue tignasse brune, ça fait trop longtemps que je n'ai pas fais de tour chez le coiffeur. Je regarde ma meilleure amie et hoche doucement la tête. Je ne comprend pas comment l'ont peut laisser une femme qui vient d'apprendre la mort de son mari seule. Si elle ne m'avait pas appelé, qu'aurait elle fait? Elle serait rester enfermer chez elle avec des idées noires? Veulent ils la mort d'une seconde personne sur la conscience ou bien?

Je sors de mes pensées alors que le téléphone de la maison sonne. Je fronce les sourcils en regardant derrière moi, vers la porte ouverte, avant de regarder de nouveau en direction d'Eli. Son air suppliant veut tout dire. J'hoche doucement la tête et me lève, directions le salon. Je décroche le téléphone en lâchant un "Malikov, j'écoute" . De l'autre côté du fil, une voix qui ne me laisse aucun doute sur qui il est répond. Mary. Je souris malgré moi. Une voix douce et familière, c'est tellement agréable a entendre. Je m'adosse au mur, discutant un petit peu avec elle. Elle est déjà au courant pour la mort d'Alex, ils ont appelé au bureau pour joindre Eli. Je la rassure, lui promettant de rester au côté de notre "petite" Eli. Je raccroche avec un pincement au cœur et retourne dans la chambre, reprenant place sur mon fauteuil. Je souris distraitement a Eli

-Oui, ils ont appelé a ton bureau, elle s’inquiète pour toi. Elle est rassuré de me savoir ici si tu veux tout savoir…

Je la regarde dans son lit. Elle semble avoir perdu toute étincelle de vie, comme si la flamme qui l'animée venait d'être éteinte. Je ne sais pas quoi faire a part rester là auprès d'elle, la rassurée, la réconforter… Je me sentirais presque inutile si je ne voyais pas que ma présence était relativement essentiel a son bien être. Je secoue la tête et me lève pour venir prendre place a ses côtés, assis dans le lit. J'ai l'impression qu'elle me parle d'un monstre ou je ne sais quoi, quand elle me parle des gens qui devraient repasser. Je déteste d'autant plus ça parce qu'elle pleure, encore et encore. Je l'attrape, la serre contre moi et la console du mieux que je peux en la berçant. Je caresse ses cheveux doucement et finis par murmurer doucement

-N'y pense pas pour le moment…  Tu as besoin de repos, de te remettre de tous ça… Tu es entrain de passer une épreuve plus qu'éprouvante.. Tu as besoin de dormir, de reprendre des forces… Et si jamais ils reviennent, je serais la, d'accord? Tu ne seras pas obliger de supporter tous ça seule parce que je serais toujours à tes côtés…

J'attend qu'elle se calme lentement, qu'elle reprenne ses esprits et que ses larmes cessent. Je sais bien que ça reprendra plus que rapidement, que les larmes se remettrons à couleur sur son visage de porcelaine, que les sanglots secourons encore et encore son corps, mais je serais là, autant de temps qu'elle en auras besoin. Je pose un baiser sur son front, ne cesse de caresser ses cheveux.

Je repense à notre première rencontre. Elle, si timide, qui me tends la main. Moi, trop plein d'assurance avec mon accent à couper au couteaux. Mary, qui me la présente comme ma nouvelle collaboratrice. Nos premiers pas ensemble, nos combats rudement mené, la jalousie de Margot qui plane au dessus de ma tête comme une épée de Damoclès. Je ferme les yeux un instant et me met a rire doucement en repensant à une vieille affaire:

-Tu te souviens du dossier Taylor…? C'était notre premier dossier ensemble.

Le dossier Taylor. Un homme qui portait plainte contre sa petite amie pour mensonges. La petite amie en question était enfaîte un transsexuel homosexuelle, qui avait réussis à draguer un homme hétéro. Lors de leur rencontre en face à face, la fameuse petite amie avait alors baissé son pantalon pour nous montrer ses parties intime fraîchement opérés afin d'être une femme complète. Je me souviens de notre fou rire mutuelle devant cette scène qui n'avait rien de comique en soit mais qui nous avait gêné au possible. Je me souviens également du visage rouge écarlate de ma jeune collaboratrice, de notre regard qui c'est transformer en complicités avant de retrouver un semblant de sérieux.

Si je lui reparle de cette affaire, c'est bien entendu dans le but de lui changer les idées et de la faire sourire également. Je tourne le regard vers elle et sourit

-Tu t'étais révélé excellente ce jour là. C'était la première fois que je te voyais à l'œuvre. Une excellente avocate, au top du top… Pleine d'assurance… Tu m'avais impressionné. Même si je suis resté le meilleur de nous deux, avoue le.

Je lui fait un petit clin d'œil et rit doucement avant de la serrer de nouveau contre moi, frottant son épaule lentement, tentant toujours de la réconforter au mieux dans cette situation qui me semble désespéré…



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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptyLun 4 Sep 2017 - 23:32


 

❝Just stop crying❞
  Anton & Eli
Elle avait raison en pensant que c’était Mary qui appelait. Eli avait remarqué cette intonation dans la voix d’Anton lorsqu’il s’adressait à des personnes qu’il appréciait. Et étant donné que seule Mary avait son numéro et qu’elle était une de ces personnes aimées par le brun, la déduction s’était faite toute seule. La jeune femme soupira en fermant les yeux. Elle ne se sentait pas la force d’avoir un quelconque contact en ce moment. Et honnêtement, si dans son état second elle n’avait pas appelé Anton, Eliane ne savait pas si elle l’aurait fait aujourd’hui. Elle se serait contentée de rester prostrée toute cette journée et les jours suivants se contentant de se laisser porter par le temps. Elle savait qu’Alex était mort, une partie d’elle semblait avoir disparue en même temps que son mari et pourtant, c’était tellement irréel que la brune se demandait encore si tout ceci n’était pas seulement un cauchemar. Un horrible cauchemar dont elle allait se réveiller d’un instant à l’autre. Mais cette douleur sans nom qui se logeait au fond d’elle lui faisait bien comprendre que non. Qu’Alex était bel et bien parti… La jeune femme sentit les larmes perler encore et réussit cette fois à les refouler. D’autant plus que son ami revenait. Elle le regarda se remettre sur son fauteuil et hocha la tête à ce qu’il lui dit. Cela ne l’étonnait pas autre mesure. Ces deux-là s’’étaient toujours entendus pour la protéger et ce parfois malgré elle. Eliane s’était retrouvée sous la protection d’Anton dès son premier jour dans le cabinet et aussi sous celui de Mary par extension.

« Merci Anton », murmura-t-elle.

Puis essaya de rassembler les bribes de souvenirs qui lui restaient pour lui raconter le peu qu’elle savait. Mais les larmes si courageusement refoulées débordèrent cette fois. Anton vint aussitôt près d’elle sur le lit et Eliane se pelotonna contre cette présence si réconfortante en ces temps troubles. Elle pouvait sentir sa main sur ses cheveux un en geste de réconfort de même que ses paroles encourageantes. Alors Eliane s’autorisa à se reposer sur cet ami de longue date. Elle essayait d’être forte mais cette nouvelle avait anéanti ses derniers espoirs. Pour la première fois de sa vie, Eli ne savait pas quoi faire. Elle n’avait aucun plan, aucune idée de la prochaine étape, du prochain pas. Cette incertitude rajoutait encore au désarroi de la jeune femme. Ses larmes finirent quand même par tarir de nouveau. Mais Eli savait que ce répit ne serait que de courte durée. Les sanglots étaient encore là. Coincés en elle. Anton en profita alors pour lui reparler de leur première affaire ensemble. Un semblant de sourire vint étirer les lèvres pâlies de la brune

« C’est surement pour ça que tu es parti hein ? » lui dit-elle tout bas

Eliane se rappelait parfaitement de ce dossier. Elle n’était encore qu’une débutante dans ce milieu et se retrouvait dans une affaire réelle était tout autre chose que les simulations en cours. Travailler aux côtés d’Anton avait été une telle chance pour elle et Eliane en était encore reconnaissante à son ami de lui avoir fait confiance. Cet avocat si talentueux et si sur de lui avait été un véritable modèle. Et ce dossier avait scellé le début d’une complicité qui ne s’était jamais démentie au fil des années. Résistant à la jalousie et autres rumeurs sur leurs comptes. Il fallait dire que se retrouver devant une transsexuelle vous rapprochait comme jamais. Elle pouvait encore se rappeler de leur gêne et de leur fou rire irrépressible.

« On formait une bonne équipe hein ? La meilleure… »

Il lui avait terriblement manqué. Avec Alex, ils avaient connu un amour passionnel comme rarement on pouvait connaître dans une vie. Ils avaient été amis, amants, amoureux… Mais cette complicité qu’elle avait avec le russe était quelque chose d’unique elle le savait. Ils pouvaient parler pendant des heures, se confiant sur tout. Cette amitié avait soulevé bien des problèmes pour les deux jeunes gens surtout pour Anton qui avait dû subir les foudres de Margot. Mais leur amitié n’avait pas failli. Le brun lui apportait une nouvelle preuve aujourd’hui en restant à ses côtés. Elle se colla un peu plus à lui et chuchota

« J’ai peur Anton… »

 
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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptyVen 8 Sep 2017 - 10:12


Eliane & Anton





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9 ans auparavant

-Mary? Vous en faites une tête aujourd'hui! Vous ressemblez à une enfant qui vient de découvrir les cadeaux au pied du sapin…

Mary trépigne sur place, rit doucement en se tenant le visage. Ma secrétaire a toujours ressembler à une enfant, une grande enfant, avec un visage poupon et des traits fin. Elle est a la fois maternelle et enfantine, un mélange assez particulier qui n'enléve rien à son charme. Je ne peux m'empécher de rire en la regardant faire, fourrant mes mains dans les poches de mon pantalon de costard. Cela fait un an que je suis arrivée en Australie, je viens de me marier avec Margot, une avocate merveilleuse. Mon accent trop prononcer à mon gout me gache encore un peu la vie, mais je travaille sur ce point chaque jour qui passe, apprenant sans cesse sur cette nouvelle langue qui ne m'est pas du tout maternelle. La Russie me manque parfois, pour la fraicheur de ses jours d'hiver déjà, pour la neige également et aussi pour nos habitudes. Ici tout me semble différent et étrange, mais je commene à me faire à cet endroit que je dois appeler "chez moi". J'articule mon anglais tant bien que mal derriére mon rire:

-Vous m'expliquez ce qui se passe?

-Oh Mr. Malikov, j'ai une très bonne nouvelle pour vous!

Je fronce les sourcils sans rien perdre de mon sourire, penche la tête sur le côté attendant la suite. Elle reprend en serrant ses mains l'une contre l'autre dans un geste de priére:

-Je vous ai trouvé une collaboratrice!

Je perd légèrement mon sourire. Une? Margot ne va pas aimer. Surtout si elle est jolie.  Je me pince les lèvres et hoche la tête :

-Je vois… Et elle arrive quand? Je peux au moins savoir son nom?

Elle rit et pointe quelque chose derrière moi. Je fronce les sourcils et tourne la tête pour voir ce qu'elle pointe. Une jeune femme brune avance dans le couloir, ses long cheveux brun tressautant à chacun des pas qu'elle fait, ses yeux noisette légèrement en amande scrutant autour d'elle, sa peau au reflet doré… Je reste pantois, comme si je venais d'apercevoir un ange. Mary me tapote l'épaule avant de venir replacer mon nœud de cravate rapidement. A un autre moment, je lui aurais dit de ne pas faire ça devant un collaborateur. Mais là, je m'en fiche. La jeune femme se plante devant moi et m'offre un sourire, a la fois timide et franc. Je me reprend, me redresse et lui sourit en lui tendant la main….


Je ris doucement en posant un baiser sur son crane. Non, non ce n'est pas pour ça que je suis parti, bien entendu. J'ai quitté le barreau pour tout un tas d'autres choses. Pour commencer, je ne supportais plus certaines affaires, défendre les véreux me rendait malade au possible . Mon pére étant décédés, c'est ce qui m'a décidé à quitter le monde du droit.  Et quand j'appris ensuite ce qu'il faisait… Je compris pourquoi il m'avait tant poussé à devenir avocat. Il espérait surement que son fils soit là pour le défendre en cas de besoin.

J'ai une soudaine envie de fumer. Repenser à tous ça ne me fais pas vraiment du bien, encore moins en ce moment même. L'alcool aussi me fait terriblement envie. J'ai la bouche pâteuse et ce gout de manque, ce gout aigre et ferreux, comme le gout du sang. Je tente de réprimer cette envie tant bien que mal. Je me concentre sur ma meilleur amie, sur ces sentiments à elle. Je remonte la couette sur elle et sourit tendrement :

-On était pire que bon. Nous étions bien mieux que les meilleurs. Nous étions des grands requins blanc dans un océan de sardine. On étais imbattable quand on travaillais à deux. On aurait jamais pu nous battre… Et d'ailleurs, on a perdu aucun combat ensemble.

Aucun. Seul, j'en avais perdu quelques uns, dont un contre Margot. Mais autrement, nous n'en n'avons perdu aucun. Je la serre un peu plus contre moi, comme si elle pouvait filer entre mes doigts. Comme si, si par malheur je la relâchais, elle retournerait dans sa bulle de souffrance. J'essaye d'être cette barrière qui l’empêche de sombrer trop profondément dans la tristesse. Je regarde le mur face à nous, caressant machinalement son bras du bout des doigts. Je n'ai jamais vraiment fait attention au fait que nous étions très "tactile" l'un envers l'autre, toujours a nous serrer dans les bras, même pour un simple bonjour. Comme un besoin, une petite drogue. Un câlin et ça repart, mieux qu'un mars ou un malabar. Ça, plus notre complicité à toute épreuve, les remarques et les ragots faisait bon temps au cabinet. Combien de fois, Margot m'avais pris la tête pour ça? Combien de fois on étais venus nous voir, nous demandant si il était vrai que nous étions ensemble? Ne comprenaient ils donc pas que nous étions seulement amis? De très grands amis, certes, mais amis malgré tout.

Je sors de mes pensées alors qu'elle chuchote. Elle a peur? Je me redresse un peu et la regarde :

-Tu as peur?

Je ne suis pas sur de comprendre. Je la relâche un peu pour pouvoir mieux la regarder :

-De quoi peux tu avoir peur, Eli? De ce qu'il va se passer ensuite, c'est ça? Je suis sur d'avoir raison. Je lui souris doucement et reprend: Tu n'as pas à avoir peur Eli. Il ne t'arriveras rien. Je ne te promets pas que demain tout ira bien, tu vas passer par des moments très douloureux, par du dénis, de la colère, de la tristesse profonde et des idées noir… Mais je serais avec toi. Toujours. Tu pourras compter sur moi comme j'ai pu compter sur toi ses dernières années.

Je m'assied correctement et prend ses mains dans les miennes en la regardant droit dans les yeux:

-Je serais là, quoi qu'il se passe, je serais avec toi. Tu pourras toujours compter sur moi.

Je lève ses mains à mes lèvres et comme pour sceller un contrat, j'y dépose un baiser. Je relève le regard sur elle et sourit en serrant ses mains dans les miennes. Elles sont glacé, mais je ne relèverait pas sur ce détail particulier.

-Il ne faut pas avoir peur…

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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptySam 9 Sep 2017 - 17:34


 

❝Just stop crying❞
  Anton & Eli
Eli se rappelait parfaitement de sa première rencontre avec Anton. Elle était tellement intimidée par lui qui était déjà un des meilleurs du cabinet malgré le fait qu’il soit le dernier arrivé. Il n’avait perdu que très très peu de dossiers. Elle avait bien sûr entendu parler de cet avocat russe avec un fort accent. Mais jamais elle n’aurait imaginé pouvoir travailler à ses côtés. Cela avait été le début de leur histoire. Une histoire d’amitié jamais démentie au fil des années. Même quand Anton était parti du cabinet. Elle avait refusé d’avoir un autre collaborateur. Après avoir connu ce qu’ils avaient connu tous deux, Eliane savait qu’elle ne pourrait jamais travailler avec quelqu’un d’autre comme elle l’avait fait avec le russe. Elle ne pourrait jamais trouver une personne en qui elle pouvait mettre toute sa confiance comme ça. Mis à part Alex mais Alex c’était différent. C’était son mari. Et il n’entendait pas grand-chose aux affaires de sa femme. Il s’ennuyait poliment lors des diners auxquels Eli était conviée et ne goutait que modérément aux livres qu’elle affectionnait et aux conférences qu’elle aimait. Cela ne les avait pas empêché d’être heureux jusqu’à cette année. A cette pensée, Eli se rapprocha davantage du brun et ce fut d’une petite voix qu’elle lui avoua avoir peur.

Il la relâcha légèrement pour la regarder. Mais Eli baissa le regard. Elle savait que c’était ridicule mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir peur de ce qui l’attendait. Elle n’était pas sure de savoir si elle pourrait vivre dans un monde où Alex n’était plus. Il avait été pendant si longtemps son univers, tout son monde.  La jeune femme ne savait plus sur quoi tenir. Et ça, comme toujours, Anton le comprit avant même qu’elle n’ait eu le temps d’exprimer le fond de sa pensée. Cela avait toujours été ainsi. A croire qu’ils pouvaient deviner les pensées de l’autre avant même qu’ils en aient conscience. C’était cette faculté de lire en l’autre qui faisait d’eux la fine équipe du cabinet. C’était aussi cette complicité qui leur avait valu tant de rumeurs. On ne pouvait pas toujours faire taire les mauvaises langues quand on était tactiles comme eux l’étaient. Ils se prenaient facilement dans les bras l’un de l’autre, riaient d’un petit rien ensemble. Et encore une fois, Anton venait de lui prouver à quel point il la connaissait en disant exactement ce dont elle avait peur.

« Et si je n’y arrivais pas Anton ? Alex… Il a été mon monde pendant tant d’années… Comment faire ? »

Sa voix torturée exprimait mieux que les mots pouvaient le faire. Alors qu’hier, elle était prête à tout remettre en cause, la mort de son mari mettait en exergue le fait que son mari comptait encore pour elle. Bien trop pour son propre bien mais elle n’y pouvait rien. On ne se débarrassait pas ainsi de son premier et unique amour.

Elle plongea son regard dans celui azur de son compagnon et lui laissa voir tout son désespoir. Ses yeux se remplirent de nouveaux de larmes lorsqu’elle sentit toute l’attention et la tendresse de son ami. Elle ne méritait pas tant de chose de sa part.

« Je ne sais pas… Tu ne peux pas être H24 là pour moi Anton… Il faut que tu vives ta vie aussi… »

Il venait à peine de se remettre de sn douloureux mariage, elle ne pouvait pas lui demander de revivre ça. Même si  il n’y était pas impliqué personnellement, cela allait le replonger dans son passé, un passé qu’elle savait qu’il souhaitait mettre derrière lui. La sonnerie du téléphone retentit à nouveau la faisant sursauter. Encore une fois, Anton répondit mais cette fois, il n’eut pas d’autres choix que de lui passer le combiné. C’était les hommes de l’armée. Elle prit le téléphone d’une main tremblante

« Eliane Samuels… »

La conversation dura quelques minutes. Eli resta silencieuse la plupart du temps se contentant d’un oui ou d’un non.

« Très bien… Je vous attendrai… »

En raccrochant, elle souffla un bon coup et se tourna vers le brun qui la regardait avec inquiétude.

« Ils viennent demain pour me donner… les circonstances et me dire quelles sont les démarches qui devront être faites… »

Eli tremblait de tous ses membres. Elle ne savait pas comment elle avait fait pour rester calme au téléphone. On aurait dit que c’était quelqu’un d’autre qui avait pris possession de son corps durant ces quelques instants. La sonnette de la porte d’entrée retentit alors. Elle ne savait pas qu’Anton avait demandé qu’on lui apporte des vêtements aussi le regarda-t-elle affolé.

« Ils avaient dit demain Anton ! Je n’ai pas mal entendu... C’était demain… »

 
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Message(#)Just stop your crying,  It will be alright ~ Feat. Eliane EmptyMar 12 Sep 2017 - 13:09


Eliane & Anton





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Quoi dire? Quoi faire? Je n'ai jamais été très doué moi pour soigner les cœurs brisé par  le deuil. Je n'étais déjà pas doué pour réparer mon propre cœur, mais alors celui des autres… Pourtant, avec quelqu'un d'autre, j'aurais tenter de prendre la fuite. J'aurais préféré être à cent mille lieux d'ici. Mais, pour Eli, j'aurais été capable de marcher sur des charbons ardents juste dans l'espoir de la faire sourire. Comme j'aurais pu le faire pour Kira. Eli devait être l'une des seules femmes de cette planète pour laquelle je serais capable de faire n'importe quoi pour ne pas la voir pleurer… Et là, c'est ce que je faisais. J'affrontais le deuil, la douleur et les pleurs, juste dans l'espoir de la voir sourire de nouveau.

Sa voix torturer me serre le cœur. Elle ressemble à une biche prise au piége dans les phares éblouissant d'une voiture, ne sachant pas si elle doit rester immobile ou bien avancer. Je serre un peu plus ses mains dans les miennes. Elle tremble et je ne sais pas quoi faire, quoi dire a part lui lancer un regard compatissant. Comment faire pour avancer sans lui? Comment ai-je fais pour avancer sans Margot, déjà? Les mois suivants mon divorce me semble n'être qu'un brouillard épais, mélange de boulot, de cigarette et d'alcool. Beaucoup d'alcool, trop parfois. Je déglutit difficilement et secoue la tête alors que les larmes ruinent de nouveau les joues caramélisé de la jeune femme. Je relâche sa main et lui offre un sourire en venant essuyer du pouce une larme sur sa joue:

-Tu t'en fais bien trop pour moi, Eli… Et je peux être là pour toi tout en reprenant ma vie, tu sais…

Je sursaute malgré moi en entendant la sonnerie du téléphone. J’étouffe un jurons entre mes dents et me lève du lit pour aller chercher le téléphone. Lorsque je décroche, une voix grave et sévère me laisse a peine le temps de me présenter. Capitaine je ne sais trop quoi du régiment que je sais être celui d'Alex, réclamant à parler à Eli. J'essaye un temps, de lui expliquer qu'elle n'est pas en état mais il insiste et je n'ai d'autres choix que d'amener le téléphone à ma meilleure amie. Je m'excuse du regard, lui faisant comprendre que je n'avais pas le choix et lui tends le téléphone en m’asseyant à ses côtés. Je la regarde, son visage devenant de plus en plus blême à chaque syllabe qu'elle peut sortir. Je ne peux entendre que des bribes de ce qu'ils peuvent lui dire à l'autre bout du fil, pas suffisamment pour comprendre quoi que ce soit mais assez pour savoir que c'est à propos d'Alex. Alors qu'elle raccroche, je l'interroge du regard. Je soupire doucement et hoche la tête avant de murmurer un "je serais là." en attrapant la couette pour lui remonter sur les épaules. J'ai une sainte horreur de la voir trembler. Je frotte ses épaules pour tenter de calmer ses tremblements incontrôlée. Je sursaute de nouveau en entendant la sonnette. Putain mais ils veulent ma mort aujourd'hui? Je vais finir par faire une crise cardiaque nom de dieu!

Je regarde ma meilleure amie, paniqué et affolée. Je prend son visage en coupe et plonge mon regard dans le sien :

-Stop. Calme toi Eli… Ok? Calme toi. Je suis sur qu'ils t'ont dit demain, je te crois. C'est peut être simplement le facteur. Je vais voir. Calme toi, je t'assure que tout ira bien…

Je lui offre un sourire rassurant et dépose un baiser sur son front avant de me lever du lit. Quand j'ouvre la porte je suis soulagé de voir ma secrétaire a la porte, tenant dans ses bras un sac de vêtement et mon porte document. Je la remercie, nous discutons quelques instant de dossier urgent et important avant de prendre congés pour retourner dans la chambre d'Eli. Quand j'arrive, elle est endormie dans son lit. Je l'observe un instant, ne bougeant pas dans l'embrasure de la porte. Ses hoquets dans son sommeil me font bien comprendre qu'elle c'est endormis en sanglotant. Je soupire, lâche mon sac dans le couloir et avance vers la jeune femme, remonte le draps sur elle avant de sortir de la pièce. Je texte Ophélia, rapidement, et cherche après la salle de bain pour pouvoir prendre une douche et me remettre les idées en place. Je profite de l'eau brûlante qui coule dans mon dos tout en tentant de réfléchir à quoi faire. Les prochaines semaines promettent d'être longue…



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Fin du rp
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