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 i'll always be your friend first - liviana

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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyMer 8 Mar 2017 - 15:28



liviana & milena
Perdue, tu es complètement perdue. Cela fait quelques temps que tu n’es pas entrée dans une librairie. Ce n’est pas que tu n’aimes pas lire mais tu n’as tout simplement pas le temps. Pas en ce moment en tout cas, peut-être plus tard. Mais en plus, ce n’est pas pour toi que tu cherches un livre, c’est pour un enfant et tu ne connais rien à rien des rayons jeunesse. Tu sais une chose cependant, le livre que tu cherches et tu te mets donc en recherche pour ce qui sera dans cette chasse ton trésor. Finalement, une dizaine de minutes plus tard tu trouves ce que tu étais venue chercher. C’est peut-être débile d’offrir un livre à un bébé mais tu fais partie des gens qui pensent que lire à son enfant c’est important de le faire le plus tôt possible et puis ton amie avait déjà beaucoup trop de jouets et de peluches. En rentrant chez toi, tu t’arrêtais chez ton pâtissier pour acheter quelques petits gâteaux à grignoter avec le thé ou le café. Tu l’aurais bien fait toi-même mais il faut savoir reconnaître ses faiblesses et la pâtisserie était l’une des tiennes. Tu ne rentrais donc pas les mains vides dans ton loft et tu posais tes petites trouvailles sur la table de la cuisine. Il ne te restait pas grand chose à mettre en place avant l’arrivée de ton amie mais il fallait tout de même s’y mettre. Voilà comment tu te retrouvais à disposer les petits gâteaux dans une assiette que tu glissais au frigo, que tu déposais le livre empaqueté sur la table du salon à côté des tasses pour le thé ou le café. Tu sortais les serviettes en papier également que tu avais achetées assorties avec ton salon pour qu’elles ne fassent jamais tâche. Une fois l’extérieur prêt, tu allais te remaquiller rapidement avant de filer dans ton bureau.

Liviana Beauregard … Tu trouvais le nom sur le dossier que tu avais rangé. Tu étais fière des avancées que tu avais fais sur le cas de ton amie parce que tu sentais que tu tenais le bon bout et qu’il n’y allait pas avoir grand chose qu’on allait vous refuser. Tu as hésité quand ton amie t’a demandé de la représenter. Liviana fut une de tes premières amies à Brisbane et tu ne voulais pas gâcher cela car tu savais très bien que tu allais devoir lui poser des questions délicates et tu allais devoir avoir des réponses. Tu ne jugeais pas, jamais c’était la base du métier mais peut-être que ton amie ne le vivrait pas comme cela. Par amitié tu avais fini par accepter sans regret finalement parce que cela se passait très bien. Si tu pouvais aider ton amie et son petit bout de chou c’était le principal. Tu apportais donc le dossier au salon pour pouvoir faire le point avec Liviana de là où vous en étiez dans la procédure. C’est toujours plus long qu’on ne le pense, votre première audition avec un juge arrivait à grand pas alors il fallait se préparer. Surtout qu’en téléphonant à ton confrère représentant son mari, tu avais cru comprendre qu’il n’avait pas réellement très envie de divorcer. Et puis il y avait le petit, c’était toujours plus compliqué avec les enfants. Enfin, tu allas tout donner pour Liviana et c’était ce qui comptait. La sonnerie de l’interphone te sortit de tes pensées et tu allais ouvrir pour laisser rentrer la jeune brune. Tu ouvris la porte et attendis patiemment qu’elle sorte de l’ascenseur. « Liviana ! » Lui dis-tu avant d’aller la prendre dans tes bras. « Comment tu vas ma belle ? » Lui demandas-tu avec un sourire sur les lèvres. Oui vous alliez parler affaires mais c’était surtout un après-midi entre filles que vous aviez prévu. « Salut toi. » Dis-tu en te tournant vers son bout de chou. Il te regardait en gazouillant avec de grands yeux et tu ne tardas pas à les faire rentrer. « Fais comme chez toi. » Dis-tu à Liviana qui connaissait déjà les lieux.


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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptySam 11 Mar 2017 - 15:19

Exaspérée, Liviana raccrocha son téléphone les larmes aux bords des yeux. Parler à ses parents et particulièrement à sa mère était toujours une épreuve. Les parents de la jeune femme n’était pas des mauvais parents, ils n’étaient simplement pas des parents selon Liviana. Elle avait grandi dans une immense maison avec pour modèle féminin une gouvernante qu’elle avait aimée plus que n’importe qui d’autre sur terre. C’était peut-être la raison du malaise entre les deux femmes au fond, elles n’arrivaient plus à se comprendre. Une fois de plus, elle reprocha à sa fille d’être partie, d’avoir laissé son mari, de ne pas avoir trouvé la force de lui pardonner ; en réalité c’était au-dessus de ses forces. Elle sécha les larmes qui coulaient le long de ses joues avant de rapporter toute son attention sur Luca qui semblait se réveiller. La tendresse qu’il y avait dans son regard réconforta immédiatement la jeune maman, ils y avaient entre eux une complicité inexplicable, il était devenu en quelques mois à peine le centre de son univers. Elle se perdit dans un moment câlin avec son fils en oubliant totalement l’heure, quand elle sorti finalement de ses pensées, l’horloge du salon attira son regard «Et voilà, va être en retard mon trésor » dit-elle en sachant très bien que son fils ne comprenait pas un mot de ce qu’elle lui racontait. Elle se leva du canapé, fonça jusqu’à sa chambre avant de déposer Luca sur son lit ; sans le quitter des yeux elle retira le vieux t-shirt qu’elle avait l’habitude de mettre quand elle était seule avec son enfant et enfila un débardeur col claudine de couleur bordeaux en dessous de sa veste noire préférée. Après avoir glissée ses pieds dans des talons noirs, elle attrapa son sac et le sac qu’elle avait préparé dans la matinée pour Luca qu’elle posa sur son épaule avant de sortir, Luca dans son cosy. Elle fit signe de la main à un taxi qui s’arrêta devant elle, elle lui donna l’adresse de son ami avant de mettre correctement le siège de son fils. Le trajet se déroula sans encombre, le petit garçon ne disait pas un mot, il semblait totalement absorber par la vue qu’il observé à travers la fenêtre. Elle jeta un œil à son téléphone, répondu à quelques e-mails avant de voir Pine Rivers et le loft de Milena se dessina au loin. Elle ne l’avait pas vu depuis quelques semaines maintenant, elles étaient amis depuis quelques temps maintenant et depuis moins d’un an, Milena était aussi l’avocate que Liviana avait choisi pour son divorce. Le taxi s’arrêta au bout de quelques minutes, elle remercia son chauffeur et le paya avant de sortir de la voiture ses sacs sur l’épaule et cosy de Luca qu’elle tenait à la main. Elle monta les quelques marches qui la séparèrent de la porte et appuya sur la sonnette, elle pénétra dans le bâtiment et monta dans l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent finalement, Milena l’attendait dans le hall un large sourire sur le visage « Liviana ! » immédiatement un sourire étira le visage de la jeune femme « Je suis tellement heureuse de toi voir » dit-elle en serrant dans ses bras son amie, c’était tellement bon d’avoir de vrais amies « Comment tu vas ma belle ? » c’était un peu la question à dix milles dollars, elle ne savait jamais quoi répondre sans doute parce qu’au fond elle n’allait pas vraiment bien « Ça va, ce petit bonhomme me comble de bonheur » elle sourit en posant son regard sur son fils qui commençait à se mettre à gazouiller et à s’amuser avec ses mains « Salut toi ! » il la regarda avec de grand yeux avec de se mettre à lui faire de grands sourires, il était toujours comme ça, souriant et joyeux avec les autres « Il t’adore déjà » elle entra dans le loft avec son amie « Fais comme chez toi » elle lui sourit, déposant ses sacs dans l’entrée avant de poser le cosy de Luca et de prendre ce dernier dans ses bras. Elle connaissait l’appartement par cœur, elle s’y sentait même comme chez elle, Milena avait le don de mettre tout le monde à l’aise « Et toi, comment tu vas ? » demanda-t-elle en rejoignant finalement son amie.
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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyDim 12 Mar 2017 - 12:02



liviana & milena
Quand tu avais rencontré Liviana il y a un an et demi, tu avais compris que les choses n’étaient pas parfaites dans son couple. Pourtant, tu n’avais pas réellement pensé te retrouver à t’occuper de son divorce quelques mois plus tard. La séparation avait été arrivée rapidement après votre rencontre ce qui faisait que tu n’avais jamais rencontré son mari, du moins tu n’avais pas appris à le connaître. Ce qui est compliqué quand vous gérez le divorce de vos amis c’est que vous devez connaître tous les détails du couple, allant même sur des terrains intimes des fois ce qui est en général plus facile à gérer avec un inconnu. Mais Liviana avait fini par se confier, comprendre pourquoi il te fallait ces informations et surtout qu’en plus d’être tenue au secret professionnel, tu étais son amie et jamais tu n’irais raconter quoi que ce soit à personne. Son mari l’avait trompée, les hommes semblaient avoir régulièrement ce défaut vu le nombre de divorces que tu traitais autour de cette question. Cela te ramenait à ta propre histoire, à ce jour où tu avais trouvé Frank avec une autre. Tu frissonnes et tu chasses ces pensées de ton esprit, tu ne veux pas y penser, pas maintenant, jamais. Tu vois encore les couvertures des journaux, ces photos si intimes à la vue de tous. Heureusement, ton amie arrive et te sauve de ces pensées lugubres qui te font généralement prendre un verre de whisky pour te forcer à penser à autre chose. C’est toujours un plaisir de voir Liviana. Votre passion pour le shopping vous avait fait vous rencontrer mais la jeune femme était tellement douce, elle était tellement naturelle et sympathique que c’était impossible de ne pas l’apprécier. A tes yeux en tout cas particulièrement quand vous êtes entourés toute la journée de requins prêts à vous poignarder dans le dos.

Ouvrant la porte à la jeune brune, tu pus voir que ton amie avait bonne mine. Et son fils aussi bien sûr. Voir tes amis avec des enfants ne faisait qu’enfoncer toujours un peu plus le clou qui te rappelait sans cesse que tu n’étais même pas proche de réaliser ce rêve. Liviana te rendit ton étreinte avant de te dire : « Comment tu vas ma belle ? » C’était réciproque bien entendu. Oui malheureusement il allait falloir parler de son divorce mais pas toute l’après-midi, tu étais bien décidée à aussi parler d’autre chose. « Moi aussi. On va se changer les idées un peu. » Et prendre quelques kilos grâce aux petits gâteaux que tu avais achetés quelques heures plus tôt. Tu demandais ensuite à ton amie comment elle allait. Plus par habitude de toujours poser cette question qu’en attendant réellement une réponse sincère. Ce n’était pas la question si c’est ce qu’on attendait. « Ça va, ce petit bonhomme me comble de bonheur » Tu ne fis pas de commentaire sur ce fait qu’elle n’avait pas réellement répondu à la question mais qu’importe, vous aviez toute l’après-midi pour discuter de toute manière. Tu te tournais donc vers son fils que tu saluais avec un grand sourire que le petit garçon te rendit. « Il t’adore déjà » Tu ne savais pas mais toi tu le trouvais trop chou en tout cas et pour l’instant, voir les enfants des autres était une manière de se concentrer sur autre chose que la non existence des tiens. Tu laissais Liviana s’installer dans le salon alors que tu allais chercher les gâteaux dans le frigo. Comme ça, une fois installées, vous auriez tout à disposition. « Et toi, comment tu vas ? » Ne vivant que pour ton travail, tu pouvais dire que tout allait bien, ce n’était pas de travail que tu manquais, particulièrement pas depuis que la date d’ouverture de ton cabinet était fixée. « Plutôt bien. Comme d’habitude je suis à fond dans le boulot. Mon cabinet ouvre dans deux semaines, disons que cela m’occupe pas mal. » Dis-tu un sourire aux lèvres. Il était clair que tu étais fière de ce que tu avais accomplis et ce que tu accomplissais tous les jours. « N’hésite pas à te servir, les gâteaux n’ont pas été faits par moi, tu ne risques rien. » Dis-tu en rigolant, tes amis connaissaient tes non talents culinaires. « Je te sers quelque chose à boire ? » Oui, il valait mieux toujours commencer par cela. « Ah j’allais oublier. Pour Luca. » Dis-tu en lui tendant le livre enveloppé. « Je me suis dis que tu avais bien assez de peluches et de jouets. » Et tu étais quelqu’un qui aimait cultiver l’esprit donc un livre c’est un beau cadeau non ? Et puis cela détend l’atmosphère avant le sujet qu’il va bien falloir aborder.


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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyVen 17 Mar 2017 - 16:02

Après une poignée de seconde, la porte finie par s’ouvrir pour laisser apparaitre la silhouette parfaite de Milena. Immédiatement un sourire étire les lèvres de la jeune maman. Après une étreinte courte mais pleine de tendresse, Liviana déposa son sac dans l’entrée de son loft, c’était agréable de le voir « Moi aussi. On va se changer les idées un peu » ce programme était parfait. Milena faisait partie de ses personnes qui sont capable de transmettre leur bonne humeur et leur optimiste par un simple regard. Immédiatement, la jeune brunette se senti mieux, comme si tous ses problèmes étaient restés derrière la porte d’entrée. Elle suivit son amie dans son immense loft, elle adorait cet endroit, elle s’y sentait presque comme à la maison, sans doute parce que son amie lui avait répété une dizaine de fois. Elle se laissa tomber sur le canapé du salon, installant son fils sur ses genoux et son sac à ses pieds. Luca semblait lui émerveiller par l’endroit, son regard se baladait un peu partout en s’attardant sur les grandes fenêtres de la pièce. Elle bougea les genoux de haut en bas, lentement pour amuser son petit garçon alors que Milena s’installait finalement à côté d’elle « Plutôt bien. Comme d’habitude je suis à fond dans le boulot. Mon cabinet ouvre dans deux semaines, disons que cela m’occupe pas mal. » elle n’était pas surprise, son amie était mariée à son boulot, elle était brillante et passionnée. Liviana n’avait jamais rencontré une personne aussi intègre et sincère quand elle disait vouloir aider les autres « Je suis vraiment fière de toi. Tu mérites ton succès mais n’oublie pas de penser à un peu de toi. Tu as le droit de penser a autre chose qu'au travail... » elle l’admirait, comme beaucoup mais elle savait qu’elle passait à côté des belles choses que le monde offrait. Liviana avait compris avec la naissance de son fils que le plus important n’était pas le travail, c’était tellement futile à côté du bonheur que pouvait apporter une personne. « N’hésite pas à te servir, les gâteaux n’ont pas été faits par moi, tu ne risques rien. » immédiatement le regard de la jeune maman se posa sur les gâteaux, ils avaient l’air si délicieux que l’estomac de Liviana se mit presque instantanément à gargouiller « Je t’aime, mais ma ligne te déteste à cet instant » c’était trop tard, tant pis pour les kilos en trop ; elle attrapa un gâteau qui avait attiré son attention, les framboises qui se trouvait dessus avait l’air succulentes et les fruits étaient clairement son point faible. Elle en prit une bouchée, c’était un délice, le gout était à la hauteur du visuel « Je veux ta recette, James les adoreraient » elle connaissait son meilleur ami sur le bout des doigts et lui faire de la pâtisserie était la moindre des choses puisqu’il l’héberger depuis presque un an. Elle essuya la crème qui se trouvait au coin de ses lèvres et releva son regard vers son amie « Je te sers quelque chose à boire ? » elle posa son gâteau sur le bord de la table et hocha la tête « Je ne suis pas contre une limonade » dit-il en souriant, elle n’était pas une grande fana des boissons sucrées et pétillantes mais elle avait toujours eu un faible pour la limonade bien fraîche au citron.   « Ah j’allais oublier. Pour Luca » elle arqua un sourcil, un peu surpris et attrapa le paquet « Je me suis dit que tu avais bien assez de peluches et de jouets » elle sourit et se redressa, elle se demandait ce qui se trouvait dans ce petit emballage coloré « On ouvre ça mon cœur ? » Luca lui aussi semblait intrigué par l’abondance de couleur qui se trouvait sous ses yeux. Elle sourit en voyant son fils tendre les mains vers le paquet et fini par l’ouvrir ; immédiatement un sourire s’imposa sur son visage, elle avait toujours été une grande littéraire et elle espérait que son fils aime les livres autant qu’elle « C’est parfait, vraiment, merci Mil’ » elle était touché qu’elle ait pensé à son petit garçon. Elle ouvrit le livre que Luca dévorait déjà du regard « Tu dis merci à tatie bébé ? » il y avait comme une connexion entre eux, il levait son regard aux moindres mots de sa mère et quand elle désigna son amie du regard il tendit immédiatement les mains vers elle.
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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptySam 18 Mar 2017 - 12:23



liviana & milena
Tu admirais énormément ton amie. S’occuper d’un bébé seule cela ne devait pas être facile. Enfin, tu savais qu’elle n’était pas vraiment seule mais son mari n’était pas à ses côtés pour couper le travail en deux. Et c’était sans doute mieux ainsi. Il l’avait trompée, il devait assumer ses actes bien entendu, pas de doutes là-dessus. Dans le travail que tu faisais tous les jours, tu pouvais voir la bassesse de l’être humain dans ses pires moments et cela te faisait peur des fois. Tu te demandais si tu allais te marier un jour, si tu avais réellement besoin de ce bout de papier qui entraînait plus de complications que d’amour finalement. Liviana s’installa dans ton loft comme si elle était chez elle et cela te fit sourire. Vous avez beau le dire, cela prend du temps pour les gens de comprendre qu’ils peuvent réellement faire comme chez eux. Tu étais heureuse de voir que votre amitié en était arrivée là. Tu confiais donc à la jeune femme que ce qui t’occupait en ce moment c’était l’ouverture de ton cabinet. « Je suis vraiment fière de toi. Tu mérites ton succès mais n’oublie pas de penser à un peu de toi. Tu as le droit de penser a autre chose qu'au travail... » Un sourire timide se dessina sur tes lèvres. Beaucoup de tes amis qui avaient une vie bien plus équilibrée que la tienne te le disaient. Tu savais qu’ils avaient raison mais tu n’étais pas prête à assumer le vide que tu ressentirais si tu faisais le point sur ta vie personnelle. Ta famille est en lambeaux, ta vie amoureuse est inexistante, le seul domaine où cela va bien pour toi c’est ton travail. « Je sais que j’en ai le droit. Je ne suis pas certaine d’en avoir l’envie cependant. » Tu te considérais comme une personne courageuse de manière générale mais tu manquais clairement de courage pour certaines choses comme ce bilan personnel qui allait finir dans tous les cas par s’imposer. Tu invitais Liviana à se servir car les gâteaux n’allaient pas se manger seuls. Et puis tu étais assez difficile sur tes choix culinaires, tu détestais manger de mauvaises choses ce qui était assez ironique vu que tu ne savais pas cuisiner. « Je t’aime, mais ma ligne te déteste à cet instant. Je veux ta recette, James les adoreraient » Tu laisses échapper un petit rire. Qui a besoin de faire attention à sa ligne ? Pas ton amie, toi un peu peut-être mais s’il le faut tu feras un peu plus de sport. Tes cours de danse te prennent de l’énergie cependant tout comme tes déambulations dans Brisbane du haut de tes talons. « Si ce n’est que ça je devrais arriver à faire sortir cette recette de la bouche de mon pâtissier. » Tu savais être persuasive quand tu le voulais et avec le pâtissier tu ne te faisais pas trop de soucis vu que ce dernier adorait regarder l’ouverture de ton chemisier, un bouton ou deux en moins lors de ton prochain achat devrait faire l’affaire. Oui, cela choquerait beaucoup de monde mais tu as appris dans la vie à te servir de tous tes attributs pour avoir exactement ce que tu souhaites. « Je ne suis pas contre une limonade » Tu hoches la tête et tu tends le cadeau que tu as prévu pour le fils de ton amie à cette dernière lui expliquant ton choix littéraire plus que ludique. Pendant qu’elle l’ouvre, tu pars chercher la limonade dans le frigo avant de la servir dans les verres posés sur la table du salon alors que Liviana découvre ton cadeau. « C’est parfait, vraiment, merci Mil’. Tu dis merci à tatie bébé ? » Tu regardes le petit garçon qui avait déjà les yeux émerveillés devant toutes les images du livre et qui te regarda avec un grand sourire avant de te tendre les bras. Tu étais littéralement en train de fondre. A cet instant, tu comprenais à quel point l’absence d’enfant dans ta vie se faisait de plus en plus pesante. « Je peux ? » Demandas-tu à ton amie ne voulant pas prendre son enfant sans sa permission. Quand elle te la donna tu attrapais le petit garçon en faisant attention de bien le caler dans tes bras avant de lui dire : « Tu vas voir, tu vas devenir intelligent comme maman j’en suis sûre. » Il te répondit par des gazouillis et toi avec un grand sourire alors qu’il jouait avec tes cheveux qui tombaient autour de lui. Relevant la tête vers ton amie, tu lui dis : « J’adore mon travail mais je sais qu’il risque de me priver de ce genre de plaisirs. » C’est mélancolique et presque résignée que tu laissais cette phrase s’échapper. Avant d’avoir un bébé il faudrait trouver un homme avec qui partager ta vie peut-être. « D’ailleurs, en parlant de travail … Il faut qu’on parle un peu de la procédure avant que je te raconte mon premier cours de cuisine. » Tu ne voulais pas casser l’ambiance mais mieux valait commencer par ça.


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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyJeu 23 Mar 2017 - 12:21

Liviana adorait son travail. Elle était parti de rien, une vieille boutique acheté pour pas grand-chose dans le quartier de Toowoong qu’elle avait mis des mois à rénové à la sueur de son front. Le temps avait passé depuis le jour où elle avait investi dans cet endroit. Sa petite épicerie était un endroit chaleureux aux teintes claires ou elle vendait des produits biologiques provenant du commerce équitable principalement ; depuis peu, elle vendait un peu de pâtisserie qu’elle faisait elle-même. Son rêve serait de pouvoir ouvrir une petite salle à coté ou les gens pourraient prendre un petit déjeuner ou même un déjeuner sain dans un endroit respirant la nature. Même si Livuel était un de ses endroits favori en ville, elle refusait de faire passer son travail avant de sa vie, Luca était ce qui comptait le plus. C’était peut-être ce qui la différenciait le plus de Milena, son travail semblait être toute sa vie. Liv espérait qu’un jour, elle puisse le ressentir le bonheur qu’être mère apportait, elle ne connaissait rien de plus fort, de plus intense que cette sensation. Elle afficha un tendre sourire à l’égard de son amie lui souhaitant d’être aussi heureuse un jour « Je sais que j’en ai le droit. Je ne suis pas certaine d’en avoir l’envie cependant. » elle s’en doutait mais Liviana savait aussi qu’un jour elle changerait d’avis, qu’un matin en se levant cette envie serait plus forte que tout. Elle ne s’entendit pas plus sur le sujet n’ayant pas envie de mettre son amie mal à l’aise. La jeune maman ne résista pas longtemps à l’envie de croquer dans un de ses gâteaux, la grande gourmande qu’elle était adorait particulièrement la pâtisserie et ces petites douceurs étaient simplement délicieuses ; elle ne put s’empêcher de complimenter son amie « Si ce n’est que ça je devrais arriver à faire sortir cette recette de la bouche de mon pâtissier » elle se demandait de qui il s’agissait, elle venait de piquer sa curiosité. Liviana était curieuse de nature, en s’installant à Brisbane, elle n’avait pu s’empêcher de visiter chaque boulangerie, chaque pâtisserie et chaque restaurant de la ville. Elle était en constante quête d’inspiration et cette ville était parfaite pour ça « Il est très doué. J’aimerais beaucoup le rencontrer » dit-elle avec l’idée d’une alliance derrière la tête, ce genre de dessert plairait à sa clientèle, elle en était persuadée. Etre une mère célibataire n’avait rien de merveilleux, bien entendu, Samuel était présent pour son fils, il était même parfait avec lui mais elle n’élevait pas son enfant comme elle l’aurait souhaité ; par chance, elle avait des amis merveilleux qui se montraient adorable avec le petit garçon, avec eux, elle ne se sentait plus seule. Liviana fut touchée par le cadeau que Milena avait acheté pour son fils, elle eut envie de la prendre dans ses bras mais son fils se manifesta en premier en tendant les bras vers la jeune femme « Je peux ? » elle hocha la tête « Je t’en prie » doucement, elle lui tendit son fils qui offrit plusieurs sourires à la jeune femme « Tu vas voir, tu vas devenir intelligent comme maman j’en suis sûre. » devant un tel moment de complicité, elle bondit du canapé et fouilla dans son sac à main à la recherche de son téléphone ; après quelques secondes elle ouvrit l’appareil photo de son IPhone. Sans le dire à son amie, elle captura plusieurs moments, le sourire de son fis quand il regardait son amie, son grand intérêt pour les cheveux qui lui tombait dessus et la tendresse que Milena avait dans son regard en regardant le petit garçon « J’adore mon travail mais je sais qu’il risque de me priver de ce genre de plaisirs » elle lui sourit et s’approcha de son amie lui montrant les clichés qu’elle avait pris quelques minutes auparavant « Ça te va tellement bien. Tu es faite pour ça... tu es si rayonnante » elle était toujours souriante mais il y avait quelques choses de plus dans son regard. Elle sourit en regardant son petit garçon qui avait l’air de comprendre ce que les deux jeunes femmes étaient en train de se dire « Il a changé ma vie. C’est terrifiant parfois mais je me demande chaque jour comment j’ai fait pour vivre sans lui » à une époque, elle pensait aussi comme son amie, le travail, la carrière mais plus rien ne semblait avoir de l’importance à côté de son enfant. C’était une grosse décision à prendre et certainement pas quelques choses à faire sur un coup de tête au contraire, elle devrait trouver la bonne personne. Pendant une seconde elle pensa à son mari et à leur histoire, elle était tellement persuadée que c’était le bon « D’ailleurs, en parlant de travail … Il faut qu’on parle un peu de la procédure avant que je te raconte mon premier cours de cuisine. » elle arqua un sourcil en la regardant « Je pensais justement à lui. T’es un genre de médium avoue ? » demanda-t-elle sur une touche d’humour. Malheureusement, elle ne garda pas son sourire très longtemps, parler de Samuel la rendait toujours triste mais Milena avait raison, elles devaient en parler « Je me sens perdue… » elle prit de nouveau place dans le canapé de son amie après avoir récupéré son petit garçon « C’est la seule chose à faire. Je veux le faire, mais je me sens comme si j’étais sur le point de faire la plus grosse erreur de toute ma vie » vivre sans lui, lui semblait impossible, comme l’idée de lui pardonner un jour « Qu’est-ce que tu ferais si tu étais à ma place ? Tu pourrais pardonner ? » elle avait besoin de ses conseils, Milena était pleine de bon sens et de sagesse, si seulement elle avait la solution.  
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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyVen 24 Mar 2017 - 11:10



liviana & milena
Tu n’avais pas d’enfant et vu l’état de ta vie en ce moment, tu ne devrais pas en avoir avant un moment. Alors tu profitais de ceux des autres que tu gâtais un peu trop au goût de certains mais pas au tien. Ce n’était pas comme si tu manquais d’argent, tu pouvais te permettre ces petits cadeaux de temps en temps. Tu comprenais aussi que ton amie veuille te faire sortir la tête du travail et tu la sortirais certainement de tes dossiers s’il y avait quelque chose qui t’attendait en dehors de ton bureau. Hors ce n’est pas le cas. Quand tu rentres le soir personne ne t’attend pour partager ta journée, personne n’est là pour réchauffer le côté du lit qui est glacé au réveil, tu n’as pas de petit ange pour te sourire quand tu rentres du travail alors non, tu n’as pas encore envie de faire face à ce vide qui t’entoure. Parce que tu savais recevoir, tu invitais Liviana à prendre des gâteaux que tu avais achetés chez le pâtissier en bas de chez toi. Quand tu t’installais quelque part, tu goûtais tous les endroits qui t’entouraient avant d’en choisir un de chaque type de nourriture et de leur acheter très régulièrement de la nourriture. Quand on ne sait pas cuisiner et qu’on a de l’argent, on apprend rapidement à s’adapter. Et ce n’était pas comme si les restaurateurs du quartier allaient s’en plaindre. « Il est très doué. J’aimerais beaucoup le rencontrer » Tu souris parce que c’était vrai. Tu avais développé un goût pour la bonne nourriture qui était assez comique quand on connaissait tes talents de cuisinière. Mais tu te ferais un plaisir d’amener Liviana dans la pâtisserie surtout si c’était pour l’aider à se développer. Tu allais de temps en temps faire un tour au magasin de ton amie et tu ressortais toujours avec de bonnes choses. « Ca devrait pouvoir se faire. » Lui dis-tu avec un clin d’œil avant que ton attention se tourne complètement vers Luca. Ce bébé te regardait avec de grands yeux étonnés et un grand sourire qui était communicatif. Tu remerciais ton amie de te laisser prendre son fils, tu savais que c’était compliqué pour certaines mamans alors tu préférais toujours demander. Luca était intrigué de tout n’ayant pas l’habitude de te voir souvent. Tu lui parlais donc doucement avec un sourire, laissant ton amie prendre des photos. Elles seront de beaux souvenirs de cette après-midi. « Ça te va tellement bien. Tu es faite pour ça... tu es si rayonnante » Tu ignorais si tu étais faite pour avoir des enfants, aux vues de ta famille tu avais quelques doutes à ce sujet mais une chose était sûre et certaine, tu les aimais de tout ton cœur et tu espérais pouvoir offrir cet amour à tes propres enfants un jour. « Il a changé ma vie. C’est terrifiant parfois mais je me demande chaque jour comment j’ai fait pour vivre sans lui » Avoir des enfants, cela changeait la vie c’était certain. Tu n’avais pas besoin que Liviana te le dise pour le deviner. Tu savais que tu étais prête à laisser ta vie changer, ce n’était pas le problème. Tu refusais d’avoir un enfant pour avoir un enfant. Tu voulais créer une famille et pour cela, il fallait un monsieur, un partenaire, quelqu’un qui pourra partager toutes ces joies avec toi. Et puis avec l’ouverture de ton cabinet ce n’est pas le moment mais si déjà tu pouvais tomber amoureuse, ce serait pas mal. « C’est le plus beau changement du monde en tout cas. Il a de la chance de t’avoir. » Vu ce que Livia traversait avec son mari, tu trouvais qu’elle gérait très bine la situation. Tu ne tardais d’ailleurs pas trop à aborder le sujet de son divorce. Cela fit retomber un peu l’ambiance mais Liviana semblait résignée, vous deviez en parler. Tu la laissais reprendre son fils avant qu’elle ne te dise : « Je me sens perdue… C’est la seule chose à faire. Je veux le faire, mais je me sens comme si j’étais sur le point de faire la plus grosse erreur de toute ma vie. Qu’est-ce que tu ferais si tu étais à ma place ? Tu pourrais pardonner ? » Tu avais tout vu pour les divorces mais alors vraiment tout. Cependant c’était toujours compliqué dans la situation de Liviana. C’était compliqué parce que finalement, c’était un divorce un peu imposé, pas vraiment choisi et des questions tournaient encore et toujours dans sa tête ce que tu pouvais comprendre. Tu avais vu l’amour qu’elle portait à son mari avant cette histoire, tu comprenais ses doutes. « Divorcer n’est pas la seule chose à faire. C’est la chose la plus logique à faire mais pas la seule. » Dis-tu simplement pour commencer. Tu ne voulais ni convaincre Liviana de divorcer à tout prix, ni de donner une seconde chance à son mariage, tu voulais juste qu’elle sache que tu ne la jugeras pas et que le choix doit venir d’elle. « Tu sais, j’ai tout vu en terme de divorce. Certains finissent par pardonner, d’autres non. Je ne sais pas ce que je ferais à ta place parce que je n’y suis pas. » Tu hausses les épaules, c’est la vérité. « Je pense qu’il faut que tu te demandes si tu penses pouvoir le pardonner un jour, lui refaire confiance. » Parce que c’était ça qui se brisait lors de l’adultère. « Il faut que tu saches si tu es prête à te lancer dans un processus qui prendra du temps, qui reconstruira quelque chose de nouveau mais qui prendra du temps. » Et puis tu ajoutes : « Tu as vu Samuel dernièrement ? » Tu savais qu’ils se voyaient un peu, pour Luca mais tu ne savais pas à quelle fréquence.


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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyMer 5 Avr 2017 - 17:52

Liviana a toujours eu un faible pour la cuisine et en particulier pour la pâtisserie ; très jeune déjà elle adorait traîner dans le rayon cuisine des librairies à la recherche d’idées ou de nouvelles saveurs. En goûtant un de ses petits gâteaux, Liv se rappela pourquoi elle aimait tant cuisiner, le mélange des saveurs étaient parfaits et le gout simplement divins. Immédiatement, elle eut envie de rencontrer la personne qui était à l’origine de cette merveille « Ça devrait pouvoir se faire » un sourire étira mes lèvres de la jeune femme qui imaginait déjà toutes les questions qu’elle avait envie de lui poser. Le regard de Liviana se déporta sur le petit garçon qui semblait être fasciné par Milena, contrairement à certains enfants il n’était pas du genre à pleurer quand une personne inconnu le prenait dans ces bras, il se montrait toujours ouvert et souriant avec les autres. En regardant les photos qu’elle venait de prendre, Liv se senti heureuse, même si la vie n’était pas facile elle avait bénéficié d’un soutien imparable avec ses proches. Elle ne put s’empêcher d’expliquer à son amie à quel point, ce petit être avait changé sa vie, elle n’aurait jamais imaginé pouvoir ressentir quelques choses d’aussi intense envers une autre personne que son mari mais il était désormais son centre de gravité. Et elle espérait qu’un jour l’avocate puisse ressentir de telles choses « C’est le plus beau changement du monde en tout cas. Il a de la chance de t’avoir. » elle releva immédiatement le regard vers son amie, ses quelques mots venaient de la toucher en plein cœur, elle lui sourit très sincèrement « Merci. Tu ne peux pas imaginer à quel point ça me touche ce que tu dis… » elle se battait de toutes ses forces pour ne pas s’écrouler, pour que son petit garçon grandisse en étant le plus heureux possible ; elle doutait d’elle – parfois trop – alors savoir que ce n’était pas en vain la rassura. Presque naturellement le sujet de son divorce arriva dans la discussion, c’était presque inévitable de parler de ça avec elle, en plus d’être un soutien hors-pair elle était aussi une avocate parfaite. Le divorce avait semblait être la meilleure solution, elle était même la seule, Liv s’était toujours dit qu’elle ne pourrait pas rester avec une personne qui la trahirait et qui lui ferait du mal et Samuel l’avait fait, en décidant d’aller voir ailleurs. Aujourd’hui elle était perdue, elle se sentait impuissante face à la situation, l’idée d’être officiellement sépare de son mari lui faisait plus de peine que la tromperie elle-même mais lui pardonner était impossible, elle n’en était pas capable. Elle se confia, elle en avait besoin, elle avait surtout besoin qu’une personne l’aide à faire le bon choix « Divorcer n’est pas la seule chose à faire. C’est la chose la plus logique à faire mais pas la seule. » elle la regarda dans les yeux, elle n’avait pas tort, ça lui avait semblait tellement logique, tellement évident, à la seconde ou il lui avait avoué son secret, l’idée du divorce lui était apparut – presque naturellement – « Tu sais, j’ai tout vu en terme de divorce. Certains finissent par pardonner, d’autres non. Je ne sais pas ce que je ferais à ta place parce que je n’y suis pas. » elle avait demandé conseil a beaucoup de monde et beaucoup de gens lui avait répondu ceci ; elle aurait été incapable de répondre si la question lui avait été posé parce que toutes les situations et tous les cœurs étaient différents. Elle baissa son regard sur le petit garçon qui serrait ses doigts avec tendresse alors qu’il semblait s’endormir contre sa mère « Je pense qu’il faut que tu te demandes si tu penses pouvoir le pardonner un jour, lui refaire confiance. » elle releva son regard vers Milena, elle se posait cette question depuis plus d’un an désormais, un jour elle l’envisageait, le lendemain cette idée lui semblait impossible « J’aimerais. Je voudrais avoir la force de le faire, pour moi, pour nous et surtout pour lui » il était sa priorité, elle voulait lui offrir une famille digne de ce nom et ressentir à nouveau le bonheur d’être auprès de Sam « Il faut que tu saches si tu es prête à te lancer dans un processus qui prendra du temps, qui reconstruira quelque chose de nouveau mais qui prendra du temps. » elle haussa les épaules à sa question, elle n’en savait rien, elle était incapable de penser clairement quand il s’agissait de son couple « Il me manque, affreusement, mais dès que je m’imagine dans ses bras, je sens l’odeur de cette femme sur sa peau… » elle y pensait tous les jours et dès qu’elle fermait les yeux elle le voyait enroulé ses bras autour de sa taille, embrasser son cou et cette idée lui donner simplement envie de vomir. « Tu as vu Samuel dernièrement ? » immédiatement elle repensa à leur dernière rencontre, elle sentait encore l’atmosphère pénible et lourde qui flottait autour d’eux, elle entendait clairement le son de sa voix lui dire que vivre sans elle était insoutenable et elle sentait son cœur se briser au fils des secondes « Début de semaine, il a gardé Luca. Je lui ai parlais de la garde alterné, c’était comme si je lui arrachais le cœur » elles en avaient parlé il y a quelques semaines, Liviana avait évoqué cette idée avec son avocate, elle refusait de le priver de son fils alors Milena lui avait conseillé d’en parler à Samuel afin de connaitre son avis sur la question « Il dit que je lui manque, qu’il regrette, qu’il voudrait que je rentres à la maison » avoua-t-elle en sentant une larme rouler le long de sa joue « Je suis amoureuse de lui. Je suis malheureuse sans lui mais je ne peux… je n’arrive pas à lui pardonner » et l’idée de ne jamais y arriver la tuait peu à peu « Ou en est le dossier ? Je veux dire il me reste combien de temps pour me décider ? » elle n’était pas une experte dans ce domaine mais elle se doutait que la date vers le tribunal approchait.  
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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyVen 7 Avr 2017 - 18:40



liviana & milena
Profiter des enfants des autres c’était ta spécialité en ce moment. Tu ne pouvais pas faire autrement, tu n’avais pas d’enfants à dorloter quand tu rentrais chez toi malheureusement. Tu ne perdais pas espoir mais tu commençais à te dire que peut-être ce n’était pas un bonheur que tu devais connaître finalement. Enfin, tu profitais du petit Luca qui était tout sourire et qui semblait apprécier ce petit moment rien que tous les deux. Enfin, Liviana était là à vous mitrailler avec son appareil photo mais tu étais certaine que tu lui en seras reconnaissante quand elle t’en enverra quelques unes. Tu ne pus t’empêcher de complimenter ton amie en lui disant que son fils avait de la chance de l’avoir. Tu admirais énormément les personnes qui élevaient leur enfant seul ou presque seul car tu ne pouvais qu’imaginer le travail et l’énergie que cela demandait. Tu espérais pouvoir partager cette joie avec ton compagnon de ton côté mais l’histoire de Liviana montrait à quel point la vie était cruelle. « Merci. Tu ne peux pas imaginer à quel point ça me touche ce que tu dis… » Tu souris à ton amie, tu ne dis que la vérité, que ce que tu penses. Tu sais jouer à la faux cul mieux que personne mais jamais avec tes amis. Tu es persuadée que l’honnêteté est quelque chose qui est très bénéfique et tu acceptes toujours d’entendre les reproches de tes amis de ton côté, cela doit aller dans les deux sens. Mais l’hypocrisie est nécessaire dans ton métier malheureusement. « C’est la vérité. » Dis-tu en haussant les épaules après avoir rendu le petit garçon à sa maman. Pour le sujet du divorce, mieux valait que Liviana ait son petit garçon près d’elle. A vraie dire, tu ne t’attendais pas à faire face aux doutes de ton amie, elle avait semblé si certaine de ce divorce que tu ne t’étais pas tellement posée de questions. Tu aurais dû certainement mais tu ne l’avais pas fait. Tu avais tout vu en terme de divorce alors tu te passerais bien de tout jugement ou commentaire désobligeant. Tu ne penserais pas moins de ton amie si elle décidait finalement de retourner auprès de son mari. Pas de suite, si elle lui en fait baver avant bien sûr mais tu pourrais le comprendre. Tu veux pouvoir la soutenir dans le choix qu’elle fera mais ce choix elle doit le faire seule. Tu comprendre ce qu’elle essaye de faire, elle essaye de chercher des réponses, des conseils mais tu ne veux pas aller trop loin, tu sais à quel point cela peut influencer les personnes. « J’aimerais. Je voudrais avoir la force de le faire, pour moi, pour nous et surtout pour lui » Quand il y a des enfants dans un mariage, c’est toujours la grande question. Tu as vu des unions durer bien plus longtemps qu’elles n’auraient dû simplement pour ne pas perturber les enfants. Ce ne sera peut-être pas le cas de Luca qui lui ne connaîtra que cette situation si vous vous occupiez du divorce rapidement. Tu notais que Liviana avait dit qu’elle aimerait le pardonner et non pas qu’elle pourrait ce qui était pour toi une énorme différence. Tu préfères ne pas relever pour l’instant, préférant en savoir un peu plus avant de dire quoi que ce soit parce que chacun de tes mots doit être pesé. « Il me manque, affreusement, mais dès que je m’imagine dans ses bras, je sens l’odeur de cette femme sur sa peau… » Tu hoches la tête, c’est normal. Tu peux tout à fait comprendre qu’elle soit déchirée dans cette situation. Tu le serais certainement à sa place surtout après toutes les années de mariage qu’ils avaient partagé. « La confiance une fois perdue est difficile à retrouver. » Cela n’était pas étonnant. Tu te demandais si Liviana faisait face à des tentatives de récupération de la part de Samuel. Ton connard d’ex-fiancé n’avait jamais eu envie de se faire pardonner, bien au contraire. Tu espérais que personne n’aura à connaître pareille disgrâce que la tienne. Tu demandais donc à ton amie si elle avait vu Samuel dernièrement. « Début de semaine, il a gardé Luca. Je lui ai parlais de la garde alterné, c’était comme si je lui arrachais le cœur. Il dit que je lui manque, qu’il regrette, qu’il voudrait que je rentres à la maison. Je suis amoureuse de lui. Je suis malheureuse sans lui mais je ne peux… je n’arrive pas à lui pardonner. Ou en est le dossier ? Je veux dire il me reste combien de temps pour me décider ? » Tu t’approches de ton amie et tu passes délicatement ta main sur sa visage pour essuyer cette larme. A cet instant précis tu vois à quel point elle est mal, tu vois à quel point elle vit mal cette situation et tu en veux à cet homme de la faire souffrir ainsi. Tu lui en veux tellement … « Non, tu ne rentreras pas à la maison. » Tu es ferme cette fois, il en est hors de question. Le fait qu’elle appelle cette maison où elle n’habitait plus sa maison était quelque chose que tu ne préférais pas relever non plus. « Tu n’es pas prête et lui ne le mérite pas. » Cela ne voulait pas dire qu’ils ne pouvaient pas arranger les choses s’ils le voulaient mais ça c’était indiscutable à tes yeux. « L’audience arrive mais s’il te faut encore un peu de temps je peux faire jouer ma magie pour la repousser de quelques semaines. Mais si tu es sûre et certaine de ne pas pouvoir lui pardonner, que tu ne te vois plus avancer avec lui, repousser l’audience n’est pas la bonne solution. Il faut régler le divorce et la garde de Luca que cela plaise à Samuel ou pas. » Oui, cela n’allait pas être facile, mieux valait le savoir dès maintenant. Tu n’enrobais jamais la vérité, c’était un de tes atouts ou pas dépendant de la personne à qui vous parlez. Tu appréhende un peu la réponse de Liviana, tu sais qu’elle doit la prendre, elle le sait et dans les deux cas tu sauras lui proposer quelque chose d’adapté, tu l’espères en tout cas. Tu seras la meilleure avocate de Brisbane pour la défendre ou alors tu seras celle qui lui prendra un rendez-vous chez le meilleur conseiller conjugal de la ville. Oui, tu as de multiples talents le premier étant de savoir très bien faire jouer ton réseau.


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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyJeu 13 Avr 2017 - 21:11

Etre mère n’était pas aussi féerique que ce qu’elle avait imaginé. Liviana avait réalisé l’un de ses rêves en tombant enceinte ; elle l’avait voulu, elle l’avait souhaité pendant tellement d’années sans succès que lorsque le mot positif était apparu sur le test elle pensait être au bon milieu d’un rêve. Elle aimait être mère, c’était un vrai bonheur mais traverser ça sans Samuel semblait dépourvu de sens, il n’était pas là pour partager toute la joie qu’elle ressentait en regardant son petit garçon, elle se sentait seule la plus part du temps mais par chance James était présent pour apaiser sa peine. Savoir que Milena pensait que son fils était chanceux de l’avoir pour mère lui donna du baume au cœur, elle avait besoin de ce genre d’encouragement et de mot tendre pour avancer, pour ne pas lâcher prise ; émue, elle la remercia pour sa gentillesse « C’est la vérité » elle afficha un tendre sourire en guise de réponse, elle n’était peut-être pas si seule que ça après tout. Pensive, Liviana s’appuya un peu plus dans le fond du canapé, elle croisa les jambes et déposa son petit garçon sur ces dernières, entendre son petit rire la faisait sourire, comme toutes les mamans elle était en admiration totale devant chaque mouvement du petit garçon. Il a mes yeux mais le regard de son père pensa la jeune femme en regardant son fils ; il lui faisait penser à Samuel, et penser à Samuel lui faisait penser au fait qu’elle avait demandé le divorce et que la procédure avançait un peu plus chaque jour. Elle était perdue, incapable de prendre une décision sans revenir dessus ; des dizaines de question se bousculait dans sa tête et rien ne semblait avoir de sens. En regardant Milena, elle espérait obtenir une réponse, tout le monde lui répétait sans cesse qu’elle devait partir, d’oublier Samuel, de changer de vie mais surtout ne pas lui pardonner, elle entendait parfois des choses horrible au sujet de son mari, ils n’avaient pas tort c’était impardonnable mais son cœur battait toujours pour lui. « La confiance une fois perdue est difficile à retrouver. » elle n’avait rien entendu d’aussi censé depuis une éternité « Tu as raison. J’aimerais juste que ce soit aussi facile que dans les films » tout serait tellement plus simple si la vie ressemblait à un film ou à une série télévision. Liviana repensa à sa dernière visite chez Samuel, elle s’était senti tellement coupable, elle le faisait souffrir en s’éloignant de lui alors qu’il était responsable de son éloignement. A cette pensée, une larme roula le long de sa joue, elle détestait ça, pleurer en publique « Non, tu ne rentreras pas à la maison. » elle releva son regard rougit par les larmes vers son amie, sa présence était réconfortante, elle eut envie de la prendre dans ses bras à cet instant précis mais elle n’en fit rien « Tu n’es pas prête et lui ne le mérite pas. » elle prit une profonde inspiration et essuya les larmes qui coulaient sur ses joues rosie « Je sais que je ne devrais pas dire ça mais il n’est pas méchant. Je veux dire ce n’est pas une mauvaise personne. Et je sais qu’il ne mérite pas que je prenne sa défense mais je te promets qu’il n’est pas méchant » elle tenait à le préciser, il avait fait une erreur, une erreur horrible qui lui faisait un mal de chien mais elle restait persuadé qu’il était bon, qu’il était toujours l’homme dont elle était tombée éperdument amoureuse. Elle se renseigna sur l’audience, tous les termes juridique lui montait à la tête, elle n’y comprenait rien du tout mais elle pouvait compter sur Milena pour l’aider « L’audience arrive mais s’il te faut encore un peu de temps je peux faire jouer ma magie pour la repousser de quelques semaines. Mais si tu es sûre et certaine de ne pas pouvoir lui pardonner, que tu ne te vois plus avancer avec lui, repousser l’audience n’est pas la bonne solution. Il faut régler le divorce et la garde de Luca que cela plaise à Samuel ou pas. » elle espérait toujours qu’un matin en se levant la solution lui apparaitrait un peu comme un miracle mais ce matin n’était pas encore arrivé « Juste quelques semaines, je te promets que je me déciderais après » il le fallait, qu’elle le veuille ou non elle devrait prendre une décision. Elle se pencha en avant et déposa un baiser plutôt tendre sur le crane de son petit garçon, l’idée de passer une semaine sans le voir quand la garde serait fixé lui briserait le cœur mais elle ne priverait jamais son fils de son père « Merci, d’être une amie si fantastique » elle lui sourit en reprenant ses esprits. Luca commençait à se tortiller, il semblait impatient et un peu grognon « Je peux t’emprunter ta cuisine ? Il commence à avoir faim… » après avoir obtenu son accord, elle déposa le petit garçon dans les bras de son amie et se dirigea vers la cuisine afin de préparer le biberon de son bébé. Il commençait à grandir alors elle ajouta une petite cuillère de céréales en poudre afin de donner plus de gout au lait ; une fois le biberon près elle revint dans le salon « Et toi, dis-moi, il y a quelqu’un dans ta vie ? » demanda-t-elle après avoir repris le petit garçon qui avait parfaitement reconnu son biberon et ce qu’il signifiait.
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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyLun 17 Avr 2017 - 20:26



liviana & milena
Les divorces, c’était ta spécialité. Particulièrement depuis que tu avais mis les pieds à Brisbane. Cela avait toujours été la majeure partie de ton travail mais aujourd’hui c’était plus de la moitié et cela te terrifiait des fois, particulièrement alors que tu pensais un jour t’engager dans cette institution qu’était le mariage. Mais, ton métier te donnait une vision sur le divorce différente de bien des gens. Tu avais tout vu dans ce domaine et tu savais que la situation ne se résumait jamais à une dichotomie noire et blanche. Non, tu avais appris à voir le gris et les nuances de gris qui allaient avec. Tu avais été choquée des fois, déroutée souvent avant de comprendre certains de tes clients qui revenaient en arrière, qui décidaient d’annuler, de redonner une chance à leur mariage suite à des fautes qui toi, à peine sortie de ton école d’avocats te faisaient bondir. Tu ne pus t’empêcher de penser à Franck, toi tu ne pourras jamais lui pardonner. Au fond, certainement que tu n’étais pas aussi amoureuse de Franck à l’époque que Liviana l’était de son mari mais tu n’aurais jamais pu, même avant l’histoire des photos dans la presse. Non, tu ne l’avais pas en toi mais comme tu l’avais dit à ton amie, chaque situation est différente et personne ne peut décider pour elle ou pour Samuel d’ailleurs. Tu restes lucide sur la situation et tu essayes de poser les bonnes questions à ton amie mais cela ne semble pas beaucoup l’aider malheureusement. Tu sais à quel point la confiance est facilement brisée et difficilement retrouvée alors tu ne peux t’empêcher de le lui faire remarquer. « Tu as raison. J’aimerais juste que ce soit aussi facile que dans les films » Ah les films … La plus grosse arnaque qui existe sur cette terre … Toi aussi tu les avais adorés quand tu étais gamine mais la désillusion s’était faite à ton adolescence et même si tu appréciais aujourd’hui de regarder des films que tu qualifiais de mielleux, tu ne t’y fiais pas. « Ce ne serait pas drôle si tout était aussi simple que dans les films. » Et tu le pensais vraiment. Tout était planifié dans un film, on savait à l’avance ce qui allait se passer. Toi, tu adorais cet inconnu, la découverte de ce dont sera fait demain. Même quand ce demain n’était pas parfait. Voyant les larmes se former dans les yeux de Liviana, tu passais ta main sur son dos calmement. Ce n’était jamais un sujet facile pour elle. Par contre, tu te montrais intransigeante sur son retour à la maison, avec Samuel. En dehors du fait qu’il ne le méritait pas, elle n’était absolument pas prête. Elle devait savoir ce qu’elle voulait, s’assumer dans cette relation qu’il allait falloir reconstruire avant de penser à autre chose si tel était son choix. « Je sais que je ne devrais pas dire ça mais il n’est pas méchant. Je veux dire ce n’est pas une mauvaise personne. Et je sais qu’il ne mérite pas que je prenne sa défense mais je te promets qu’il n’est pas méchant » Tu ne connaissais pas bien Samuel, mais tu étais certaine qu’elle avait raison. Ce n’est pas pour cela que tu insistais sur ces points cependant, ce n’était pas parce que tu le croyais méchant ou fourbe ou quoi que ce soit d’autre. Non, il devait être sincère, des erreurs ça peut arriver mais il faut assumer les conséquences et si cela voulait dire un divorce et une garde partagée il n’aura pas d’autres choix. « Je ne pense pas que Samuel soit méchant. Je pense que tu as besoin de temps, de savoir ce que tu veux vraiment, de te poser les bonnes questions, de te retrouver face à toi-même et de te demander quel futur tu envisages sans qu’il ne soit dans les parages. » Tu croyais à ce genre de réflexions, pour toi cela avait toujours fonctionné. De temps en temps il faut se couper de ceux qui influencent trop fortement votre vie et prendre ses propres décisions, savoir où l’on va. « Au moins il se rend compte de ce qu’il a perdu. » S’il décide de la reconquérir et qu’elle le laisse faire, tu comptes bien avoir une discussion avec Samuel, que cela plaise à cet homme ou pas, il devra t’écouter et ça tu sais très bien le faire. Si Liviana avait besoin de plus de temps, tu pouvais lui en donner un peu plus mais tu insistais sur le fait que repousser pour repousser ne servait strictement à rien. « Juste quelques semaines, je te promets que je me déciderais après. Merci, d’être une amie si fantastique » Tu hoches la tête. Pour toi c’est normal, s’il faut plus de temps, il faut plus de temps mais c’est la dernière fois et tu sais que Liviana le sait aussi. Ne pas se décider n’est jamais la bonne solution. C’est la plus facile sur le moment mais jamais la bonne car elle envenime toutes les situations. Prendre une décision à chaud n’était pas la solution non plus mais ici ce n’était pas le cas. « Je peux t’emprunter ta cuisine ? Il commence à avoir faim… » Tu lui réponds : « Oui vas-y. » Avant de prendre son petit Luka dans les bras la laissant aller lui préparer à manger. Tu laisses le petit garçon jouer de nouveau avec tes cheveux alors que tu lui parles doucement. Tu le rends à sa maman quand elle revient et qu’elle te demande : « Et toi, dis-moi, il y a quelqu’un dans ta vie ? » Voilà une question qui ne te surprenait pas et pourtant, tu ne savais trop quoi répondre. Non, tu n’avais personne dans ta vie au sens où elle l’entendait mais il y avait quand même Alvaro et … Tu étais un peu perdue, avancer dans l’inconnu sans faire quelques plans ne te ressemblait pas mais tu voulais essayer, tu avais l’impression que c’était la meilleure chose à faire. « Non, je n’ai personne dans ma vie. J’ai mon travail. Et quelqu’un qui pourrait potentiellement devenir cette personne si les choses se passent bien. » Tu l’espérais en tout cas mais tu n’étais certaine de rien du tout. Tu avais envie de voir où cela vous menait cependant.


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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyMar 25 Avr 2017 - 14:42

Liviana faisait partie de ces personnes qui avaient toujours été contre le divorce simplement parce qu’elle avait une foi inébranlable en l’amour. Elle était persuadée que l’amour été plus fort que tout et qu’il pouvait résoudre tous les problèmes du monde. Après sept années de mariage, elle avait décidé de mettre un terme à son union en bafouant son plus ancien principe ; c’est pourtant le cœur lourd qu’elle avait pris cette décision, elle pensait à son futur-ex-mari tous les jours, il hantait ses pensées à chaque seconde de sa journée, elle brulait d’amour à son égard mais elle était aussi incapable de lui pardonner son geste. Parfois, la jeune maman aurait souhaité que sa vie soit le reflet d’un film, elle avait simplement besoin d’un peu de simplicité, elle admirait la capacité de certaines femmes à passer au-dessus d’une tromperie et de faire comme si de rien n’était ; pendant longtemps elle avait cru que c’était de la faiblesse mais avec lui, elle aurait voulu être faible. Elle se confia à Milena, c’était tellement bon de l’avoir et de pouvoir lui dire ce qu’elle avait sur le cœur sans avoir peur de se sentir jugé « Ce ne serait pas drôle si tout était aussi simple que dans les films. » elle n’avait pas totalement tord mais elle aurait aimé se lever un matin en étant sure de ses choix. A présent, Luca s’était calmé, il avait l’air à moitié endormi dans les bras de sa mère en jouant avec une de ses chaussettes qu’il mettait à sa bouche avec un air joyeux. Elle se confia également sur Sam, sans s’en rendre compte elle avait besoin de parler à quelqu’un qui l’écouterait vraiment ; elle était mélancolique, profondément triste et malheureuse parce que sa vie avait perdu son sens sans Samuel qu’elle défendait malgré tout corps et âme. « Je ne pense pas que Samuel soit méchant. Je pense que tu as besoin de temps, de savoir ce que tu veux vraiment, de te poser les bonnes questions, de te retrouver face à toi-même et de te demander quel futur tu envisages sans qu’il ne soit dans les parages. » elle fut rassurée, elle détestait entendre des choses négatives à l’égard de son mari, il était à ses yeux la meilleure personne au monde même s’il l’avait détruite « Au moins il se rend compte de ce qu’il a perdu. » elle l’avait vu dans son regard l’autre jour, il était profondément malheureux et elle n’y était pas pour rien. Elle prendrait le temps qu’il fallait, elle avait raison, Liv avait besoin de faire le point sur sa vie mais surtout elle devait penser à elle, uniquement à elle « Je ne veux pas que ce petit homme soit malheureux à cause d’une de mes décisions… » c’était ce qui lui importait le plus, elle le ferait passer avant tout, même avant son bonheur. Toute cette après-midi et cette conversation ne faisait que confirmer ce que Liviana pensait, elle avait une chance incroyable de l’avoir auprès d’elle. Elle remercia son amie pour sa présence avant de sentir son petit garçon s’agitait dans ses bras, elle jeta un coup d’œil à sa montre, il était l’heure de mangé pour la petite tête brune « Oui vas-y. » elle déposa le petit garçon dans les bras de son amie avant de disparaitre dans la cuisine quelques minutes. Une fois le biberon prêt, elle s’installa à nouveau dans le canapé, elle calla Luca dans ses bras avant de glisser la tétine entre ses lèvres. Elles avaient parlé de pas mal de chose toutes les deux et Liv réalisa qu’elle n’avait posé aucune question sur la vie amoureuse de son amie ; une femme aussi brillante et belle que Milena devait forcément avoir quelqu’un dans sa vie et si ce n’était pas le cas, elle le méritait plus que n’importe qui. Elle l’interrogea tout en s’assurant que Luca avalait son lait Non, je n’ai personne dans ma vie. J’ai mon travail. Et quelqu’un qui pourrait potentiellement devenir cette personne si les choses se passent bien. » un sourire se dessina sur le visage de la jeune femme, elle n’avait pas l’air malheureuse mais était- elle heureuse pour autant ? « Tu veux m’en parler de ce quelqu’un ? Il est sexy au moins ? » elle ne put s’empêcher de rire en disant ceci, elle avait des douzaines de questions en tête mais elle ne voulait pas se montrer trop intrusive dans la vie privée de son amie « Désolée, je suis un peu curieuse » avoua-t-elle avec une once de culpabilité dans le son de sa voix.
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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyLun 1 Mai 2017 - 9:51



liviana & milena
Liviana avait un choix à faire. Et ce choix tu étais déterminée à ce qu’elle le fasse seule. Ce que tu pensais de la situation, ton avis n’avait pas la moindre importance. Tout ce qui comptait c’était ce qu’elle pensait et ce qu’elle décidait surtout. Il était clair qu’en tant qu’avocate, tu avais plus à gagner à la pousser dans la procédure de divorce mais en tant que son amie tu n’étais pas certaine que c’était ce qu’elle voulait vraiment et tu refusais de l’influencer. Voilà pourquoi tu lui proposais quelques semaines de plus pour y réfléchir mais il ne fallait pas rester dans cette indécision pour toujours. Il fallait que la situation se clarifie, dans un sens ou dans l’autre mais ce magma ne faisait que chauffer et allait un jour exploser si vous ne faisiez rien. Donc tu précisais bien à ton amie que c’était la dernière fois que tu repoussais une quelconque deadline parce que cela ne pouvait plus durer. « Je ne veux pas que ce petit homme soit malheureux à cause d’une de mes décisions… » C’était compréhensible. Les enfants étaient souvent la cause d’un mariage qui continuait alors qu’il aurait dû prendre fin depuis longtemps. Luca n’était qu’un bébé, à tes yeux il ne pourra pas être malheureux car s’il grandi avec des parents séparés, il apprendra à vivre heureux ainsi. Tu comprenais qu’on sacrifie tout pour ses enfants mais tu ne pensais pas que c’était la meilleure solution. Pas dans ce cas là. Luca sera heureux parce qu’il sera entouré et aimé. Oui certainement qu’il regrettera que ses parents ne soient pas ensemble en grandissant si cela se passe ainsi mais il comprendra un jour pourquoi cela a été nécessaire. « Tu ne dois pas réfléchir ainsi Liviana. Luca grandira heureux dans tous les cas parce qu’il sera entouré et qu’il sera aimé. Il faut que tu penses à toi parce que crois-moi, vivre dans un mariage brisé ne rendra pas ton fils heureux. » Ce n’était pas tout à fait le cas de tes parents mais un peu quand même. Leur mariage tenait toujours la route mais seulement grâce à l’amour complètement aveugle que portait ta mère à ton père. Sans ça, tu aurais certainement grandi dans une famille divorcée. Le sujet changea et se dirigea vers un terrain qui te concernait. Ta vie amoureuse … Tout le monde semblait soudainement s’y intéresser et pourtant, elle n’était pas aussi excitante qu’ils semblaient le penser. Tu passais réellement beaucoup de temps à travailler. Une réputation ne se base pas sur du vent malheureusement. Mais tu prenais du temps pour toi des fois et quand au cours de ce temps libre tu croisais Alvaro, c’était encore mieux. « Tu veux m’en parler de ce quelqu’un ? Il est sexy au moins ? Désolée, je suis un peu curieuse » En réalité, ce n’était pas que tu ne voulais pas en parler. C’était que tu avais l’impression que plus tu en parlais, plus cela rendait les choses réelles, compliquées. Alors que vous étiez plutôt du genre à laisser les choses se faire sur ce coup là. Tu ne reprochais pas à Liviana sa curiosité, elle était tout à fait naturelle. « C’est normal d’être curieuse. Il s’appelle Alvaro. Et il est très sexy. » Dis-tu avec un sourire en coin avant d’ajouter : « Du moins moi je trouve. On a décidé de ne pas se prendre la tête, de voir où l’avenir nous mènera. Brusquer les choses ne sert pas à grand chose dans notre cas, Alvaro a besoin de temps avant d’envisager une quelconque relation. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu préférais prendre le temps plutôt que de le forcer dans quelque chose qu’il n’avait pas envie de vivre.


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Message(#)i'll always be your friend first - liviana  EmptyLun 22 Mai 2017 - 20:53

« Tu ne dois pas réfléchir ainsi Liviana. Luca grandira heureux dans tous les cas parce qu’il sera entouré et qu’il sera aimé. Il faut que tu penses à toi parce que crois-moi, vivre dans un mariage brisé ne rendra pas ton fils heureux. » elle eut l’impression d’entendre le discours de sa mère, elle avait raison, elle ne voulait pas que Luca souffre de son divorce mais elle était incapable de savoir si elle pourrait vivre avec Samuel en oubliant totalement son erreur. Les deux jeunes femmes discutèrent de tout et de rien, elle était totalement à l’aise avec Milena, elle pouvait lui parler de tout et de rien comme si elles étaient amies depuis toujours. Au fil de la conversation, Milena se confia elle aussi concernant un garçon « C’est normal d’être curieuse. Il s’appelle Alvaro. Et il est très sexy. » c’était la première fois qu’elle entendait ce nom et elle fut immédiatement intrigué par cette histoire. Elle espérait qu’un jour elle puisse être pleinement heureuse avec un homme, peu-importe qui il était « Tu as une photo de ce bel homme ? » demanda-t-elle légèrement curieuse en se demandant à quoi il pouvait ressembler, sans savoir pourquoi elle imaginait un grand brun assez baraqué avec un visage pourtant très doux. « Du moins moi je trouve. On a décidé de ne pas se prendre la tête, de voir où l’avenir nous mènera. Brusquer les choses ne sert pas à grand-chose dans notre cas, Alvaro a besoin de temps avant d’envisager une quelconque relation » elle afficha un petit sourire même si au fond elle était un peu triste d’entendre qu’il n’était pas prêt pour une vrai relation, mais au fond elle ne pouvait pas blâmer sa sincérité. Tout en continuant à faire rebondir lentement Luca sur ses genoux elle rapporta son attention sur son amie « J’espère que ça te rend heureuse » dit-elle très sincèrement en la regardant dans les yeux, Liv n’était pas une grande adepte de ce genre de relation un peu libre basé sur les moments intimes mais elle ne jugerait jamais son amie pour accepter ce genre de relation ; la seule chose qu’elle souhaitait c’était de voir que Milena était heureuse. Le reste de la journée se déroula dans une atmosphère douce, cela faisait bien longtemps que la jeune maman ne s’était pas senti aussi heureuse. Elles restèrent encore de longues heures à discuter de tout et de rien avant de se séparer, se promettant de se revoir très vite, comme toujours. (fin)
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