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 Words are knives and often leave scars • Myrddas

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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyVen 17 Mar 2017 - 20:13

Eh voilà. Ce qui devait arriver, arrive. Mon père a pété un plomb. Il est devenu violent, à tel point qu'il en est même venu aux mains avec moi. Et ça, ça n'était jamais arrivé. En 37 ans, il n'a jamais levé la main, sur aucun de nous. Il a souvent été dur dans ses propos, mais n'a jamais perdu son sang froid. C'est sans doute pour ça que je suis aussi chamboulé, que je n'arrive pas à penser correctement alors que James a fait rentrer David à l'intérieur de la maison. Je reste, immobile, sur place, j'attends. Quoi ? Que quelqu'un revienne ? Qu'un de mes frères ou ma sœur ressorte pour me dire que tout va bien ? Je pince les lèvres et tourne mon regard vers la porte. Déglutissant, je secoue la tête et m'en vais. Je pense que ma famille comprendra que j'ai besoin d'être seul maintenant. Seul, avec Myrddin et Arthur. Je sais que seul les deux là vont pouvoir me rassurer correctement.

J'ai mis le pilotage automatique en route alors que je'enfourche à nouveau mon vélo. En route, j'ai sans doute manqué de me faire renverser à deux reprises tant j'étais perdu dans mes pensées. J'arrive finalement à bon port, met mon vélo dans le garage à vélo et monte à l'étage. Devant la porte je m'immobilise, hésite. Est-ce vraiment une bonne chose que de rentrer maintenant ? Et déranger Myrddin ? Je soupire et me passe une main sur le visage et dans les cheveux. Je m'en voudrais si je ne lui parle pas tout de suite. Et lui il m'en tiendra rigueur aussi. Pas de secret entre nous, c'est la base de notre relation et ça a bien fonctionné jusqu'ici. Autant que nous continuons sur cette lancé.

Je prends une profonde inspiration et abaisse la clenche. La porte s'ouvre et j'entre. Je me dirige vers le salon et me stop en voyant Myrddin. Son sourire me brise le cœur. Il est heureux, en ce moment. Et moi je vais le déranger avec mes problèmes ? Je déglutis et souris très légèrement, forcé, avant de me détourner et m'enfermer dans la salle de bain. Je ferme la porte à clef derrière moi, me dirige vers le lavabo et m'appuie dessus. Fermant les yeux, je pince les lèvres, essayant de retenir mes larmes, mais en vain. Alors que j'éclate malgré moi en sanglot, j'allume l'eau du robinet pour masquer mes pleurs.
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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyDim 19 Mar 2017 - 23:07


WORDS ARE KNIVES AND OFTEN LEAVE SCARS. —

— THOMAS & MYRDDIN
Thomas était parti pour sa soirée en famille. Un dîner chez son père, presque traditionnel, qui devait réunir un maximum de membres de la fratrie. Moi je reste à la maison avec Arthur. J’ai rencontré presque toute la fratrie, mais le sujet de David est encore un peu tabou. Avant je me renseignais de temps en temps pour savoir comme Tom avançait avec lui, par rapport à notre relation. Je ne l’ai jamais poussé, il connaît mieux son paternel que moi. Et d’après ce qu’il m’en a dit, je ne suis même pas sûr moi-même d’avoir envie de faire la connaissance de beau-papa. Et maintenant il y a Arthur. Je crois qu’aucun Beauregard n’est au courant ; ça, ça devrait leur faire un sacré choc.

Ce soir, moi, je m’occupe de mon fils. Après son coucher, je me mettrais devant un film je pense, en attendant le retour de Thomas. Il n’y a qu’après que j’aurais l’esprit assez tranquille pour penser à aller dormir. Après le départ de Tom, je joue encore un moment avec Arthur, l’empêchant du mieux possible de ne pas toucher aux mêmes jouets bruyants dont j’ai entendu les chansons toute la journée. On sous-estime clairement la capacité d’emmerdement d’une comptine d’enfant avant de l’entendre au moins quarante fois en l’espace de trois heures. Puis arrive assez rapidement le moment de l’emmener prendre son bain. Il aime encore cette partie-là. Lui ne voit le monde que comme un vaste terrain de jeu et d’exploration. Alors jouer dans l’eau, c’est toujours son petit plaisir. Jouer avec l’eau, aussi. Malheureusement pour notre salle de bain. Vient ensuite l’heure du biberon et du diner, après le pyjama, que je prépare tandis qu’il est en grande conversation avec sa peluche. J’en profite pour manger un bout aussi sachant que j’aurais le temps après qu’il se soit endormi.

C’est après le repas, alors que nous revenons dans le salon que j’entends la porte s’ouvrir. Ça ne peut être que Tom, mais il est bien trop tôt. Arthur aussi en est étonné, j’ai l’impression. En tout cas, il voit Thomas avant que celui-ci n’aille s’enfermer dans la salle de bain. Après quelques minutes d’observation, Arthur s’agite dans mes bras en direction de la porte derrière laquelle son papa a disparu. M’avancer vers elle suffit à le calmer.

— Thomas ? appelais-je une première fois, en approchant de la salle de bain. Je toque légèrement, tandis qu’Arthur tente d’y poser ses petites mains. Tom, ça va ? demandais-je, désormais plus inquiet. Arthur aussi l’appelle. Je crois percevoir un sanglot à travers la porte, mais le bruit de l’eau du robinet me fait douter. Fronçant les sourcils, j’essaye alors d’ouvrir la porte. Contre toutes mes attentes, celle-ci est bloquée, fermée à clé. Il s’est passé un truc à cette foutue soirée. Arthur sent mon trouble, et celui mon partenaire. Thomas ! Chéri parle-moi, qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il s’est passé Tom ?

J’espère avoir quelques réponses, j’espère pouvoir le consoler, le rassurer, peu importe ce dont il a besoin, je le ferais. Car je ne supporte pas de le savoir ainsi.

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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyLun 20 Mar 2017 - 6:43

Je ne suis pas émotionnel en temps normal. Je sais me contrôler et ne pleurs pas pour n'importe quelle occasion. Sauf pour une chose bien précise : ma famille, en général. Que ce soit ma fille qui est né prématurée, mon frère qui est dans le coma, la famille, pour moi, s'est plus que sacré. Et maintenant mon père qui me renie ? Pour qui je suis mort ? Je ne peux pas tenir plus longtemps et laisse mes sanglots parler pour moi. Sans réellement réfléchir, j'ai aussi fermé la porte à clef. J'ai besoin d'être un peu seul.

Mais si j'avais vraiment envie d'être seul, je ne serais pas rentrer. Je serais rester dehors, j'aurais fait un détour. Non, dans le fond je sais que j'ai besoin de Myrddin maintenant. Je sais qu'il est celui qui saura trouver les mots pour me rassurer. Lorsque je l'entends toquer la première fois en m'appelant, je trésaille mais ne réagit pas plus. Je laisse passer quelque temps, calmant mes sanglots. J'entends ensuite Arthur qui essaie de prononcer mon prénom et mon cœur se serre, d'avantage encore lorsque Myrddin frappe à nouveau contre la porte, me demandant ce qui s'est passé.

Je ferme les yeux et me passe le visage sous l'eau, espérant que l'eau froide m'aide à reprendre contenance. Levant le regard, je fixe mon reflet pendant quelques instants puis soupire et m’essuie le visage et les mains, tournant mon regard vers la porte en fermant le robinet. Je pince les lèvres et secoue la tête, me disant que mieux vaut ne pas repousser l'échéance et me redresse. Déglutissant, je me détourne, m'avance vers la porte et la déverrouille. Je l'ouvre légèrement montrant ainsi à Myrddin qu'il peut entrer, puis vais m'asseoir sur la baignoire. Je lève furtivement le visage vers mon amant puis détourne le regard. Je ne veux pas qu'il voit que j'ai pleuré, mais il est sûrement trop tard. Et quand bien même n'aurait-il pas vu mes yeux rouges et bouffis, Myrddin est assez sensible et me connaît bien assez pour savoir que ça ne vas pas.

Je fixe tout de même le regard sur mes mains et soupire doucement. Dois-je être le premier à parler ? Dois-je faire le premier pas ? Je lance un coup d’œil en coin vers mon amant qui ne semble attendre que le fait que je commence à parler. Et c'est ce que je fais.  « Mon père...» soufflais-je en observant et jouant nerveusement avec mes doigts  « Il … je suis mort pour lui et je ...» l'émotion me gagne à nouveau, étrangle ma voix et je retiens avec peine un nouveau sanglot, sans pouvoir en faire de même avec mes larmes que j’essuie rapidement.  «Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? » demandais-je avec désespoir, relevant mon regard sur Myrddin, les lèvres tremblantes. Je sais ce que mon amant me dira. Il me dira que lui est là, qu'Arthur et mes frères et ma sœur le sont aussi. Mais merde, c'est pas la même chose. Mon père je l'aime, je l'admire, il est mon héros, mon model. Et là, plus rien. C'est tout un monde qui s'écroule pour moi.
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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyMer 22 Mar 2017 - 17:45


WORDS ARE KNIVES AND OFTEN LEAVE SCARS. —

— THOMAS & MYRDDIN
Quelque chose ne va clairement pas si Thomas en vient aux larmes. Je ne l’ai que très rarement vu pleurer. Même Arthur comprend qu’un truc cloche. J’imagine d’abord le pire, puis arrive rapidement sur l’idée que cela doit concerner son père. A-t-il découvert notre relation ? Jusqu’à où ? A moins que cela n’ait un rapport avec l’un de ses frères et sœurs. J’espère en vain que ce n’est rien de trop grave ; pour que mon amant soit dans cet état, cela est nécessairement critique. Je toque plusieurs fois à la porte, appelle Thomas, même notre fils s’y met. Je sais qu’il a besoin de nous, et il ne sait aussi, sinon il ne serait pas rentré. Je patiente alors, sachant que tôt ou tard, il nous ouvrira. En attendant, je berce un peu Arthur qui perd son calme.

La porte se déverrouille, et s’entrouvre même. J’entre tranquillement avec Arthur dans les bras. Je croise le regard rougi de mon australien et instantanément mon cœur se serre. J’aimerais enlever toute expression triste de ses traits. Il doit vraiment être chamboulé. Même sans voir son visage, je pourrais deviner son état par tout ce que son corps renvoie. Affaissé, affaibli, on dirait qu’il va s’écrouler sur lui-même tant le poids qui pèse sur ses épaules est lourd. Je viens m’assoir à côté de lui sur le rebord de la baignoire, plaçant mon petit Arthur sur mes genoux. J’attends qu’il parle, c’est souvent mieux de le laisser commencer pour ne pas donner l’impression de le pousser à se confier. Il évoque d’abord son père ; à ce moment, je vais poser une main sur les siennes, nerveuses, le rassurant. Il explique alors que pour David, il est mort. Et il se demande ce qu’il va bien pouvoir faire.

— Continuer à vivre Thomas, ce que tu vas faire c’est continuer à vivre, répondis-je avec douceur, non sans une certaine fermeté dans la voix. Je resserre mes doigts autour de sa main. Je sais que tu tiens beaucoup à ton père, que tu le respectes énormément et... Enfin tu te doutais bien que lorsqu’il apprendrait pour nous, il le prendrait pas bien. En tout cas on est là, Arthur, moi, tes frères, ta sœur, on va te soutenir, tu le sais bien. Ma main passe ensuite dans son dos, où j’entame de lentes caresses de haut en bas. De mon autre bras, je m’assure qu’Arthur reste bien en place sur mes genoux. Je suis sûr qu’il reviendra sur ses paroles, je sais pas dans combien de temps, mais il réalisera son erreur. Ses autres enfants le lui feront comprendre, ils sont de côté... Et puis... Je regarde Arthur, mon petit bout de chou qui, blotti contre moi, ne cesse de regarder Thomas avec ses grands yeux inquiets. Je préfère encore qu’il ne porte aucun intérêt à Arthur. Il n’a pas besoin d’un grand-père qui ne l’aime pas. Je dépose un baiser sur le haut du crâne d’Arthur, puis un sur la joue de Tom. On va affronter ça tous les trois, ensemble, j’te le promets.

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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptySam 25 Mar 2017 - 9:07

Je pince les lèvres, mon cœur se serrant, lorsque Myrddin me répond : continuer à vivre, voilà ce que je faire maintenant. Il n'a pas tort d'un côté : ça fait quelques années maintenant, depuis que j'ai quitté l'armée, que je vis ma vie de mon côté. D'un autre côté, savoir que mon père était toujours là, pas très loin, que je pouvais l’appeler à n'importe quelle heure et passer chez lui quand je voulais, avait quelque chose de très rassurant. C'est fini maintenant. Dès que je voudrais discuter d'un sujet qui m'est propre, sur lequel je ne peux me confier à personne d'autre que mon père, je ne pourrais plus le faire.

Myrddin reprend, disant avec Justesse que je devais bien m'en douter que jamais mon père ne réagirait bien lorsqu'il apprendra pour nous. J'hoche doucement la tête, lui donnant silencieusement raison sur ce coup. Ce n'est pas faux. C'est même totalement juste, je dois dire. Mon père a toujours été quelqu'un aux principes ringards et vieillards, et pourtant quelque part, un morceau de moi-même devait espérer qu'il m'accepterait quand même. Mais je me suis tromper et ça me crève le cœur.

Je relève mon regard sur mon amant et mon fils, lorsque Myrddin me dit qu'il sera là, lui. Et mes frères et ma sœur aussi.  «C'est vrai que de ce côté là j'ai pas à me plaindre » dis-je dans un souffle avec un très léger sourire. Je me redresse puis lève une main et la pose sur la joue d'Arthur que je devine sans problèmes inquiet. Je le regarde quelques instants puis détourne à nouveau mon regard lorsque Myrddin reprends a parole, disant qu'Arthur n'a pas besoin d'un grand père dans le genre de mon père, du genre incompréhensif, qui ne l'accepterait pas.  «Oui, t'as raison » avouais-je  « Il a mit du temps a accepté Mathis, le fils que James a eu hors mariage » je soupire doucement  « Si déjà il a hésité à accepter mon filleul, j'ose même pas imaginer le jour où il acceptera Arthur » dis-je en me passant le dos de la main sur le visage pour essuyer le vestige de larme.

Je prends une profonde inspiration et me redresse, offrant un sourire un peu plus sincère à mon amant lorsqu'il m'annonce que nous affrontera tout ça ensemble  « Merci » soufflais-je en m'approchant de lui. Je passe un bras autour de ses épaules et l'attire contre moi, allant caresser le dos d'Arthur avec ma main libre. A lui aussi je lui souris doucement alors que je sens Myrddin resserrer son étreinte. Je ferme les yeux et profite de cette proximité avec mes deux hommes, sentant mon cœur se gonfler de bien être au fil des minutes qui passent.  «Merci » dis-je simplement dans un premier temps.

Je fini tout de même par me redresser et soupire doucement  « Tu sais, je ne penses pas que mon père va accepter cette situation. Du moins, pas dans un jour prochain. Dans quelques années, peut-être. Mais pas dans un futur proche. Et encore, même si son lit de mort il serait capable de continuer à m'en vouloir, avec sa fierté tellement mal placée » j'hausse les épaules et secoue la tête  « Heureusement que je vous ai vous » dis-je doucement en me tournant vers Myrddin et Arthur  « Et Alex, Clara, mes frères, ma sœur et … » je me tais, prenant une profonde inspiration  «Mais mon père … putain, c'est un héro pour moi, un model sur lequel je ne cessais de me baser. Il a réussi à ne pas se laisser abattre par la mort de ma mère et nous a élevé, Ezra, James, Sam, Kate et moi. Seul.  » je soupire doucement et me prends la tête entre les main. En me redressant, je secoue la tête, incroyable.  «De toutes les réactions possibles, je n'aurais jamais, ne serait-ce qu'une seule fois, imaginé qu'il réagirait comme ça. » je lève mon regard sur Myrddin  « C'est la première fois de sa vie qu'il est devenu violent, même physiquement...» avouais-je finalement.
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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyDim 26 Mar 2017 - 1:49


WORDS ARE KNIVES AND OFTEN LEAVE SCARS. —

— THOMAS & MYRDDIN
J’essaie de remonter un peu le moral de Tom, à ma façon. J’arrive à aider mon amant dans des moments pareils, ce qui serait bien plus difficile avec une autre personne. Mes mots touchent mon compagnon aisément, et puis il y a Arthur et ses grands yeux. Je dis donc à Thomas qu’il doit continuer à vivre avant tout. Cela fait déjà quelques années qu’il a pris son indépendance, il a une famille, moi, Arthur. Je comprends que ce qu’a dit son père le touche profondément, mais voir l’autre côté des choses l’aidera sûrement. Ce n’est pas comme s’il avait 16 ans, sans rien d’autre que son père. Durement, il devra faire son deuil, quelque part... C’est horrible à dire, mais c’est ainsi. Et puis, après, j’ajoute que Thomas ne pouvait pas ne pas s’en douter, d’avoir une réaction négative de la part de son père.

Tom esquisse une sourire, en disant qu’en effet, il nous a toujours, ses frères et moi. Doucement, il caresse la joue d’Arthur, le rassurant un peu. Je finis par dire une pensée qui me suit depuis un moment : notre fils n’a pas besoin d’un grand-père qui ne l’aimera jamais. Autant ne pas en avoir du tout. D’ailleurs il en a déjà deux qui l’aiment plus que tout justement : mon père et monsieur Evans. Thomas est assez d’accord avec moi. Même pour le fis de James, né hors mariage, il a mis du temps à l’accepter. Alors Arthur... Gardant un léger sourire, j’hoche la tête en continuant mes caresses. Il va déjà un petit peu mieux. Finalement, il sourit davantage, en me prenant contre lui. Il me remercie, plusieurs fois, et nous restons là tous les trois. Les uns contre les autres. Je ferme quelques instants les yeux, me sentant à ma place. Pendant quelques minutes, le monde devient de plus en plus beau. Je suis plus serein que je ne l’étais avant, il en va de même pour Arthur qui commence même à cligner des yeux fréquemment, signe de sommeil.

J’attends que ce soit Thomas qui initie la fin de l’étreinte. Lorsqu’il le fait, avec un soupir, il m’annonce penser que son père n’acceptera la situation que dans plusieurs années, au minimum. Sans doute même jusque sur son lit de mort, ose-t-il penser. Je ris légèrement aux mots « fierté mal placée ». On sait d’où vient celle de Tom alors ! A la différence près que lui sait qu’il y a des choses plus importantes, qui valent plus le coup que d’avoir raison ou tort. Thomas a du monde auprès de lui dans cette épreuve, il n’est pas seul. Cependant, comme il l’explique, son père était ce modèle, ce pilier, cet homme fort et sans faille, capable de tout surmonter. Sauf l’homosexualité de son fils apparemment.

— Tu n’es pas ton père Tom. J’vais te dire, tu es meilleur que lui, dis-je doucement, avec une certaine tendresse.

Il est temps qu’il accepte aussi que son père est loin d’être parfait, non ? Et lui aussi, Thomas, a dû faire face à la vie. Son paternel n’a pas le monopole du mérite. Paternel qui a été violent physiquement, comme il me l’apprend. Je marque une pause, choqué, resserrant mon emprise sur Arthur comme pour le protéger. Un instant, je vois rouge. On ne porte pas la main sur mon amant impunément. Ce David, j’vais aller lui dire deux mots. Mais avant, Tom doit être consolé, rassuré, écouté... Je donne quelques petites tapes dans le dos de mon amant, avant de lui serrer légèrement l’épaule.

— Il faut que la tempête passe, déjà non ? La première confrontation est souvent la pire j’pense. Ma main grimpe sur sa nuque, s’y attarde, puis vient se loger dans ses cheveux. Ses si belles petites boucles. Et si tu me racontais toute l’histoire, hein ? J’veux savoir comment ça s’est exactement passé. Disant cela, je me lève, et tends la main à Tom. L’autre soutient Arthur, désormais couché sur mon épaule. Mais au salon. Nous serons mieux dans le canapé.

Je souris quand Thomas me donne sa main, et se lève. Tranquillement, je l’entraîne jusqu’au salon, où je le fais s’assoir en premier. Je dépose gentiment Arthur à côté de lui, puis profite de ma liberté pour aller embrasser mon homme avec tendresse. En me reculant, je vois qu’Arthur grimpe sur Thomas, sans s’inquiéter de notre intimité. Il manque pas d’air ce petiot. Je ris légèrement, en allant m’assoir à côté d’eux.

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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyVen 31 Mar 2017 - 9:19

Je ne suis pas mon père, je serais même meilleur que lui. Voilà ce que me dit Myrddin. C'est normal, après tout, il ne va pas défendre mon père qui ne le connaît pas mais qui le déteste déjà, mais ça me fait quand même du bien d'entendre ça.  « Je ne suis peut-être pas mon père, mais j'agis bien souvent comme lui» je lève mon regard sur Myrddin  «En plus juste, moins dur et bien moins fixé dans de vieux principes » ajoutais-je avec un léger sourire. Si j'ai hérité du caractère intransigeant, fier, stricte et autoritaire de mon père, j'ai aussi appris à vivre avec la société et j'ai évolué, moi. Pas comme mon père qui est toujours fixé dans le 20e siècle.

Myrddin, il sait trouver les mots justes. Il sait quoi me dire pour me rassurer. Il faut que la tempête passe car la première confrontation est la pire. Il a tellement, mais alors tellement raison quand il dit ça, mon dieu. Il veut aussi connaître toute l'histoire mais juge qu'on sera mieux dans un canapé qu'ici sur le bord de la baignoire. J'hoche la tête et attrape sa main avant de le suivre hors de la salle de bain. Je m'installe sur le canapé, lance un coup d’œil à Arthur qu'il pose à côté de moi puis reporte mon attention sur mon amant lorsqu'il m'embrasse. Je ferme les yeux, profitant pleinement de cette délicate attention qui a bien tôt fini de me détendre un peu plus. Ce baiser me donne assez de force pour prendre la parole.

 « Je t'avoue très franchement que je ne sais pas d'où ni même comment il l'a sût» commençais en prenant Arthur sur mes genoux étant donné qu'il est entrain de m'escalader  «Je veux dire … je suis arrivé au chez lui avant, et il m'a directement mis au pied de la lettre. Qu'est-ce qui me prenait de faire ça, pourquoi j'ai trompé Ida, que je l'ai déçu, que j'étais sa fierté et qu'il avait mit tellement d'espoir en moi ... » je soupire doucement, pinçant les lèvres  « Je lui ai bien fait comprendre que ces espoirs, je ne les ai jamais voulu. Je veux dire, je ne vaux pas plus qu'Ezra, James, Kate ou Sam, tu vois ? Pourquoi est-ce que ce serait moi 'l'espoir de la famille' ? Parce que j'ai eu une belle carrière ? Que je me suis marié avec une femme parfaite ? Que j'ai eu deux enfants légitime ? De toute ma vie je n'ai pas fait un seul faux pas mais ça, évidement, David en a rien à foutre. Tout ce qui l'importe, lui, c'est bel et bien la merde que j'ai foutu en trompant Ida et en me mettant avec toi » je caresse le dos d'Arthur et lève mon regard sur Myrddin  « Je ne regrette rien, tu sais ? Enfin, si, je regrette d'avoir trompé Ida et qu'elle l'ait découvert de cette manière, mais je ne regrette pas de l'avoir quitté parce que ce que nous on a, maintenant, pour moi, c'est vraiment réel et je … enfin voilà. » je pousse un profond soupire.  «Je ne peux rien faire d'autre que d'attendre du coup » dis-je, haussant les épaules.
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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyVen 31 Mar 2017 - 23:26


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— THOMAS & MYRDDIN
Thomas commence par réfuter mon argument pour finalement tomber dedans. Il n’est justement pas comme son père, comme j’ai dit, car il a les idées bien moins fermées, il ose se remettre en question, il n’impose pas ses rêves et sa vision de la vie à ses enfants. Il est donc totalement différent de son père, même s’ils partagent le même goût pour l’autorité. Ils sont peut-être stricts et intransigeants, mais Tom est bien plus que ça. J’arrive un peu à le calmer, à trouver les bons mots, ceux qui sauront taper juste. Puis je lui demande de tout me raconter. Pour cela, je pense qu’un canapé sera plus confortable que la salle de bain, et je l’emmène dans le salon, Arthur toujours accroché à moi comme un bébé koala.

Tom prend place que le canapé et j’installe Arthur à côté de lui, avant d’aller embrasser mon amant pour la première fois depuis son retour. Je sais qu’il en a besoin, et moi aussi d’ailleurs. Ça nous donne tous deux du courage pour la suite. Notre fils installé sur ses genoux, Thomas commence alors à me raconter la soirée. Il ne sait pas comment son père a pu apprendre notre relation, fait est que dès qu’il est arrivé là-bas, son père l’a pris à parti. David prend tout ça très personnellement visiblement ; pour Tom, sa fierté, l’a déçu ainsi, lui qui avait tout de la vie parfaite, du fils parfait. A présent, il ne vaut pas mieux – voire moins puisqu’il vit avec un homme – que ses frères, qui pourtant n’ont rien fait de grave à ma connaissance. Tom a trahi les espoirs de son père, qu’il n’a jamais demandés après tout, il ne s’est jamais placé au-dessus de ses frères et sœur. Mais il est l’aîné, alors David a dû automatiquement tout reporter sur ses épaules. Au final, Thomas a bien eu une vie parfaite, en un sens, à 35 ans, il avait déjà réussi sa vie. Néanmoins, ce changement drastique de vie, de cap, ne plaît pas au paternel, quand bien même il ne pouvait en être autrement pour le bonheur de son fils. C’est certain, Tom n’aurait pu se voiler la face et rester avec Ida tant que je serais resté, et, dommage, je ne voulais pas partir, je ne voulais plus m’éloigner de lui.

Thomas finit par ajouter qu’il regrette seulement d’avoir trompé Ida et qu’elle l’ait appris de cette violente façon. Le reste, il recommencerait. Il n’a aucun remords d’avoir quitté sa femme. Maintenant, avec Arthur et moi, il est heureux. Dommage que son père ne puisse pas le comprendre. Tom finit en ajoutant qu’il n’a plus qu’à attendre à présent. Je souris légèrement, en hochant la tête, puis vient me blottir contre lui. Je pose ma tête sur son épaule, et caresse le dos d’Arthur tendrement.

— T’as raison Tom, moi non plus je regrette rien. Et c’est le principal, tu crois pas ? Ton père devra bien accepter la situation s’il veut te revoir, et ça arrivera. Malgré tout, je pense qu’il t’aime. Pis j’veux dire, t’as déjà comblé toutes ses attentes, une femme, des enfants, une belle carrière... T’as bien le droit de vivre comme tu l’entends non ? Tu lui appartiens pas. Je relève mon regard vers Thomas, avec un léger sourire en coin. Tu es déjà à moi, et j’te partage pas, murmurai-je avant d’aller claquer un baiser sur sa joue. Mais fait est que Tom est grand, il peut faire ses propres choix. Je n’ai que son cœur, tout comme il a le mien. Je repose ensuite ma tête contre son épaule, et observe Arthur qui, plus apaisé, joue avec les boutons de la chemise de son père. (Le terme beau-père est laid, non ?) Faudra que tu sois patient en effet... Et peut-être que tu parles avec tes frères et sœur aussi, à propos de tout ça. Ils ont aussi dû être choqués par cette dispute, et ils pourraient t’aider je pense. Tu pourras compter sur eux, et sur nous aussi, hein p’tit ourson ? ajoutai-je en faisant quelques chatouilles à Arthur, qui rigole un peu, puis garde le sourire en comprenant que je parlais de lui.

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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptySam 1 Avr 2017 - 10:54


Franchement, heureusement que Myrddin est là. Je ne sais vraiment pas ce que je ferais sans lui. Il trouves les mots justes, ceux qui me rassurent et qui me font comprendre que j'ai pris la meilleure décision du monde en me séparant d'Ida. Nous sommes heureux, Myrddin, Arthur et moi. Et ça, ça n'a pas de prix. Même si je regrette la façon dont Ida a apprit notre relation, même si mon père vient de me renier, je sais que je pourrais compter sur Myrddin. Et sur le reste de ma famille aussi. Mon amant a raison : il faut du temps. Il est persuadé que mon père arrivera, un jour ou l'autre, à fait fît des ressentiments négatifs envers moi et que de toute manière j'ai bien le droit de vivre un peu comme je le sens, étant donné que j'ai déjà comblé toutes ses attentes, à David.

 «Ouais, t'as raison » soufflais-je et hochant doucement la tête avant de rigoler doucement lorsqu'il me dit que je n'appartiens à personne d'autre qu'à lui.  « C'est vrai» soufflais-je  « Et j'en suis fier» dis-je en allant l'embrasser, caressant sa joue. Je me recule et observe Arthur qui commence à jouer avec les boutons de ma chemise. Myrddin reprends ensuite que je n'ai pas d'autre choix que d'être patient et que je devrais aussi en parler de nouveau avec mes frères et ma sœur qui ont sûrement aussi du être choqué par cet affront. J'hoche doucement la tête  « Ouais … ma sœur a pleuré, James était clairement choqué, Ezra a rigolé mais il est comme ça quand il est nerveux, Sam, par contre, a été le premier a réagir » un léger sourire s'affiche sur mes lèvres alors que je secoue la tête  « C'est incroyable quand même, les différentes réactions de mes frères et ma sœur » je porte mon regard sur Myrddin  «Chacun accuse le coup à sa manière quoi »

Je soupire doucement et passe mon bras autour des épaules de mon amant  «T'as pas quelques chose de plus marrant et plus joyeux à raconter ? Histoire que je me change les idées ? » demandais-je avant de me redresser  «Tu as pris une décision concernant la pièce de ce …. ce Saul, ou je ne sais quoi ? » demandais-je en interrogeant le jeune anglais du regard  « Si oui, j'espère qu'elle est positive !» il sait que quoiqu'il arrive moi je serais là pour le soutenir.
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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyDim 2 Avr 2017 - 15:58


WORDS ARE KNIVES AND OFTEN LEAVE SCARS. —

— THOMAS & MYRDDIN
Je sais que ça va aller, que Thomas s’en remettra. Ça prendra le temps que ça prendra mais au final, tout ira bien, car nous sommes ensemble et étonnement ça suffit. L’amour peut suffire, comme dans certains contes de fée. Tom n’est pas seul pour affronter un père haineux, sans nous compter Arthur et moi, la fratrie est à ses côtés, j’en suis persuadé. Ils ont tous quelques erreurs de parcours qui déplaisent au patriarche, ils comprennent la position de Thomas, bien qu’elle soit très particulière en raison de la radicalité de leur père. La seule chose à faire pour le moment, c’est de laisser le temps au temps. David va réfléchir à son comportement, c’est certain, il comprendra son erreur. Il peut très bien nous détester, moi et mon fils, je m’en fiche réellement. Mais il aime son aîné, malgré tout. Et puis, j’ajoute que Tom a rempli sa part du contrat en vivant une dizaine d’années avec une merveilleuse femme qui lui a donné deux enfants et une carrière qu’on peut envier. Et il est assez d’accord avec ça, mon australien.

Puis il rit, une douce mélodie, lorsque je précise qu’il m’appartient déjà et que je ne suis pas prêteur. Je conclus par un baiser sur la joue. Il approuve totalement ce fait, et en tire même une certaine fierté, m’explique-t-il avant de venir m’embrasser doucement. Un léger sourire reste ensuite sur mon visage, alors que je reviens me placer contre l’épaule de Thomas. Arthur de son côté se prend d’intérêt pour les boutons de la chemise de son père. Pensif, je reviens un instant sur le sujet de son père, et du fait qu’il aura besoin de patience. Et puis, en y repensant, il devrait aussi en discuter avec ses frères et sœur. J’apprends alors que sa petite sœur a pleuré, que James a été assez choqué pour la semaine, et qu’Ezra s’est montré nerveux à sa manière. Rien d’étonnant pour ce dernier. Quant à Samuel, il a été le premier à agir vraiment. Tom s’amuse un peu de toutes les réactions différentes.

— Et oui, vous êtes tous différents mine de rien, acquiesçais-je avec un sourire.

Thomas passe alors son bras autour de mes épaules et m’attire un peu plus contre lui. Je vais de bon cœur me blottir contre lui, quand il me demande si je n’ai pas un sujet plus joyeux, de façon à lui changer les idées. Je pensais bien évoquer Saul et sa proposition, mais je ne pensais pas si c’était le bon moment, après la soirée qu’il eut... Et c’est justement ce dont il choisit de parler. Il me demande si j’ai pris une décision concernant ça, et espère qu’elle est positive. Je rigole légèrement face à son enthousiasme. Dès que je lui en ai parlé, un peu timide, il a tout de suite trouvé l’idée géniale. Il pense dur comme fer que je devrais accepter, malgré tout ce que cela impliquera pour nous. Même après de longues discussions, servant au final à nous organiser comme si j’avais déjà dit oui, il était toujours du même avis. Et je sais que je peux compter sur son soutien, peu importe ma réponse, peu importe ce que ça va changer dans notre vie. Pour lui, je n’ai jamais eu de meilleure idée que de reprendre le théâtre, j’en suis certain.

— Justement, j’voulais t’en parler, mais demain matin, après ta soirée. Et même là j’me disais que c’était peut-être déplacé mais... bref. Je pousse un soupir, et me redresse. J’ai décidé d’accepter, pour voir ce que ça donne. Après tout, c’est que pour une pièce, si je.. si j’suis pas capable de le faire, ben j’continuerais pas. Mais, repris-je immédiatement en prévision des remontrances de Tom. Toujours les mêmes : ais confiance en to, tu vas y arriver, tu es merveilleux et doué, ça va marcher. Mais j’ai vraiment, vraiment envie de remonter sur les planches. Ça me manque réellement. C’est... C’est comme quand on se voyait pas de plusieurs jours tu sais ? Depuis que Saul m’a proposé un rôle, j’ai l’impression que c’est tout proche maintenant, et ça me manque tellement que je le ressens physiquement. Je relève les yeux vers Tom, avec un léger sourire et le rouge aux joues de m’ouvrir ainsi. Quand bien même c’est Thomas mon interlocuteur, j’ai toujours cette légère gêne quand je parle franchement et ouvertement de ce que je ressens. J’vais dire oui. J’sais que ça va être sûrement compliqué, avec Arthur, avec toi, mais.. j’le veux vraiment.

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Message(#)Words are knives and often leave scars • Myrddas EmptyMar 4 Avr 2017 - 6:49

Même si parler avec Myrddin et tout lui raconter en détail est agréable et m'aide pas mal à passer au dessus de tout ça, je ne vois pas l'utilité de continuer encore 36 ans. Après avoir parlé rapidement des différentes réactions de mes frères et ma sœur, je penses que l'essentiel est dit. Je souris simplement lorsque Myrddin indique que nous sommes réellement différent et change de sujet, lui posant des questions à mon tour. Je souhaite savoir s'il a enfin prit une décision concernant la proposition que lui a fait Saul la dernière fois, concernant une éventuelle reprise du théâtre. Mon amant hésite, me dit qu'il voulait me parler demain après ma soirée et que même maintenant ça lui semble un peu déplacé.

 « T'inquiète pas Myr', je suis pas de ce genre qui ne supporte pas une bonne nouvelle alors qu'il vient d'en avoir une mauvaise» dis-je avec douceur en lui caressant le dos pour l'encourager à parler. Et c'est ce qu'il fait. Il m'avoue avoir décidé d'accepter et ça, putain, ça me fait vraiment plaisir ! Un sourire sincère s'affiche sur mon visage et ne fait que s'agrandir en fonction de l'avancé des paroles de mon amant. Il dit que ce sera juste pour voir, que si ça fonctionne il adorerait continuer et reprendre sérieusement. Il continue ensuite, disant que le théâtre lui manque réellement et je souris, attendrit par sa comparaison : ça lui manque tellement, même carrément physiquement. J'hoche la tête, compréhensif.

 «On va gérer » assurais-je lorsqu'il m'avoue que ça va être difficile  «Je vois bien à quel point ça te travail et combien tu adorerais  remontre sur les planches » dis-je avec certitude avant de me tourner complètement vers lui  « On va faire en sorte que ça fonctionne » je baisse mon regard sur Arthur qui pose son regard sur moi avant de bailler à s'en décrocher la mâchoire.  « Y'en a un qui est fatigué là» dis-je, amusé avant de lancer un coup d’œil vers Myrddin  « Je vais le mettre au lit» indiquais-je en réajustant ma prise sur le garçon puis me penche vers mon amant et l'embrasse  «Je te rejoins rapidement dans le lit, ok ? » murmurais-je avec un clin d’œil et un sourire malicieux, avant de me lever et passer dans la salle de bain pour changer Arthur avant de lui mettre son pyjama et monter à l'étage pour le mettre dans son lit. Je lui fais encore un gros bisous, ce qui le fait bien rigoler, puis me déshabille à mon tour et regarde Myrddin qui me rejoins.  «Merci » soufflais-je lorsqu'il vient se coller à moi.  « Je t'aime» Je le prends dans mes bras et l'attire encore plus contre moi, collant un bisous sur sa tête.
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