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 ❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth)

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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyMar 28 Mar 2017 - 23:10

❝ you are the compass that I've always held,
because around you I can be myself ❞
elisabeth donovan & kaylan maxwell (+ les petits monstres)

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Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été un ami des bêtes. Lorsque j’étais enfant, ma famille possédait un chien prénommé Pongo. Oui, je sais, nous ne faisions pas dans l’original. Comme quoi ma "passion" pour Disney remonte à il y a bien longtemps. Bref. Par contre, ce fameux Pongo n’était pas un dalmatien, tout cela pour briser le cliché des canidés ayant suivi le long-métrage de mille neuf cent soixante et un. Il s’agissait d’un magnifique border collie, fidèle comme pas deux et adorable avec les enfants que nous étions. Ce gentil cabot a ainsi assisté à mes premiers pas du haut de ses cinq ans, puis il m’a vu grandir et devenir un garçon audacieux et aventurier. Il nous a quitté lorsque j’avais douze ans et ce fut une terrible séparation pour moi. Je fus certainement le plus affecté par le décès du chien familial. Ma mère nous a d’ailleurs raconté bon nombre de fois qu’elle m’avait trouvé à plusieurs reprises endormi à même le sol à l’endroit-même où trônait habituellement le panier de notre fidèle compagnon. Mon chagrin s’est pourtant évanoui comme le font les larmes des enfants, et j’ai continué de grandir, sans cesser pourtant de penser à Pongo. Ont alors suivi, dans l’ordre d’apparition, une tortue prénommée Bridget (qui est toujours en vie, à valdinguer dans l’herbe verdoyante du jardin familial), une série de poissons-rouges prénommés Edward, Lucky Luke, Chuck Norris et Snoopy (oui, cherchez la logique) et des chats, à savoir O’Malley le chat de gouttière (encore une référence à Disney) et Pistache le persan, tous deux décédés, et Chewbacca et Leia (notez la référence de fou furieux), deux chats norvégiens trop énormes pour être réels, tous les deux encore en vie.

Bref ! Avant que je ne m’étale sur l’arbre généalogique de ma famille animalière, je voulais en venir à un point : je suis un ami des bêtes. Et c’est certainement entre autres pour cette raison que je suis actuellement en train de déambuler parmi la foule attirée par la ferme miniature du Queensland Show en ce magnifique samedi ensoleillé. Ma fille me tient fermement la main, laissant son regard curieux errer sur les divers animaux que nous croisons sur notre route. Elle échange parfois des regards complices et des sourires malicieux avec Gabriel, qui trottine près d’elle, heureux comme un poisson dans l’eau. Tous les deux forment une paire incroyable, pour notre plus grand bonheur –ou malheur ?- à ma cousine, Elisabeth, et moi. Bien qu’ils fassent les quatre cent coups ensemble et que je doive veiller à ce que Chara ne dépasse pas trop les limites, je ne peux qu’être attendri en observant leur complicité. Cela me rappelle évidemment celle qu’Eli et moi partagions quand nous étions enfants. Bien que la distance ait été longtemps une frontière difficilement franchissable pour notre famille, nous avons toujours été proches et avons dévoré et savouré chacun des moments enfantins passés ensemble. « Papa, on peut aller voir les chevaux ? », me demande ma fille en levant vers moi ses yeux chocolat noir. Je ne peux m’empêcher de lui sourire. « Seulement si Gab est d’accord. » Chara porte alors toute son attention sur son petit cousin et, sans distinguer ses pupilles, je peux deviner qu’elle lui offre là son plus beau regard de Chat Potté. Le concerné déclare forfait sans aucune résistance, nous gratifiant de son plus beau sourire auquel il manque une dent. Un léger rire m’échappe. « Quel sourire ! Tu es bien le fils de ta mère. » J’entre ma tête dans mes épaules, comme un chien prêt à recevoir une claque, mais jette pourtant un regard complice à ma cousine qui se trouve juste à côté de moi.


Dernière édition par Kaylan Maxwell le Dim 16 Juil 2017 - 20:55, édité 1 fois
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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyMer 29 Mar 2017 - 20:02

❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) Tumblr_nkr85rVSku1sg7jo9o1_500
Lors de l’appel de Kaylan, mon cœur n’était pas tranquille. Je mourrais d’envie de le revoir, mais alors, passer une nouvelle après-midi dans le parc du Queensland Show, je n’étais pas bien sûre d’être tranquille avec cette idée. L’image de mon fils, la gorge gonflée et les larmes coulant sur son visage ne me lâche toujours pas. Seulement, son regard suppliant et l’envie de mon cousin et Chara d’aller voir les animaux m’ont fait craqué. Probablement bien trop faible pour mon propre bien, je me retrouve donc aux côtés de Kaylan, ses yeux d’enfants face aux animaux faisant concurrences à ceux des véritables enfants et les deux petits monstres côtes à côtes entre nous, Chara tenant fermement la main de son père et Gabriel, fanfaronnant et voulant surement montrer à sa cousine qu’il est fort et capable de se balader sans parents. Leurs échanges de regards et leurs mimiques me rappellent parfaitement nos moments où nous préparions nos attaques, bêtises et toutes autres âneries pour faire tourner nos parents en bourriques. Ils ont les mêmes idées et les mêmes envies, c’est aussi pour cela que je tente de contrôler un maximum leurs actes, ne souhaitant pas réellement me retrouver à chercher les deux diablotins au fond de la cage des poules ou en train de se rouler dans la mare aux cochons… Je connais tous les tours possibles et je n’ai pas vraiment envie d’en apprendre des nouveaux, encore moins ici, je suis à peu près sûre qu’autrement ils appelleront les services sociaux…

« Papa, on peut aller voir les chevaux ?» Sa fille est vraiment la plus mignonne de toute et je suis plus qu’heureuse d’enfin pouvoir la voir plus d’une semaine par an, et encore quand cela est possible. Notre relation avec Kaylan, pourtant fusionnelle remonte à loin et sans avoir jamais été ensemble sur un long temps. Pouvoir le voir quand l’envie me prend et uniquement par la caméra d’un écran d’ordinateur me rends joyeuse à chaque fois. Avec lui, je peux être cette Elie, celle qui n’a pas grandi, celle qui n’a peur de rien, celle qui n’a pas un passé étrange, celle qui n’a pas fauté encore, celle qui innocente l’amène lui et son frère dans les plus grandes aventures peuplées de dragons, de montagnes, de fées et de guerriers. Avec lui, je me sens libérée de tout sans en connaître la raison. Ne plus avoir à traverser les océans pour le serrer dans mes bras ou bercer sa fille est un cadeau en or que je ne réalisais pas à ma venue ici… « Seulement si Gab est d’accord. » Regardant le tableau des trois mousquetaires, je ne peux empêcher un sourire de s’installer sur mes lèvres. L’échange silencieux qui se produit entre les deux petits et le sourire de Gabriel qui vient tout juste de perdre sa première dent, le transformant totalement mais lui donnant aussi cet air adorable et irrésistible qui me complique parfaitement le quotidien… « Quel sourire ! Tu es bien le fils de ta mère. » Il sait parfaitement ce qui l’attend, sa tête déjà enfouie dans son cou, ma main part tapoter gentiment l’arrière de son crâne dans un rire. « C’est ça, il a le plus beau sourire. » Je fais un clin d’œil à mon fils qui se vante doucement sans bruit face au brun. « Donc c’est bon, on va voir les chevaux !? Oliver il est même monté dessus, lui ! » « C’est bien, mais tu te contenteras de les regarder de loin, d’accord ? » Sourire forcé, il ne me fait pas ça ici, c’est hors de question. Je cherche le soutient de Kaylan à mes côtés et démarre l’avancée de la troupe en direction des poneys, tout de même loin d’être des étalons… Ok, c’est tout de même moins impressionnant face à un petit de quatre ans… Les deux enfants s’agrippent à la barrière choisissant déjà leur étalon pour les accompagner dans leur prochain voyage, Chara ayant tout de même l’air de toujours vérifier la présence de son père. Je trouve cela adorable, mais il va tout de même falloir qu’il coupe le cordon notre papa poule un jour… « Bon alors super papa, tu prends lequel toi ? Franchement, je suis sûre que celui-ci est fait pour toi. » Je pointe alors du doigt le seul hippopotame de l’enclos, riant et évitant un geste de sa part, me protégeant en me dirigeant vers les enfants, lui envoie un baiser imaginaire. Je me dirige par la suite doucement vers lui, prudente, avant de lui déposer un véritable baiser sur la joue. « Mais même comme ça, tu restes mon préféré de tous. » Sourire et moue adorable, je me rattrape comme je peux sous les rires des deux petits qui imaginent déjà très bien Kaylan avec son ami enrobé…
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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyJeu 30 Mar 2017 - 22:38

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Je sais que je vais me prendre une beigne. C’est couru d’avance. Je connais ma cousine comme s’il s’agissait de ma propre sœur, jumelle même. Je sais donc parfaitement qu’elle va rentrer sans aucune résistance dans le jeu de taquinerie que j’ai installé entre nous comme un grand, jeu qui pourra alors durer des heures sans que l’on s’en lasse. Nous fonctionnons comme ça elle et moi : des adultes à l’âme d’enfant, de vrais enfants perdus jouant dans les forêts du pays imaginaire. Mais rassurez-vous, nous savons également être sérieux. Quand il le faut. « C’est ça, il a le plus beau sourire. », me lance-t-elle après avoir gratifié l’arrière de ma tête d’une petite tape mesquine. Je lui adresse un sourire exagéré, sous les yeux amusés de nos enfants. « C’est exactement ce que je voulais dire. » Je pose mon regard sur Gabriel et lui adresse un clin d’œil complice qu’il s’empresse de me rendre dans l’exagération des mimiques d’un enfant de son âge. Le cœur léger, je regarde alors Elisabeth débattre rapidement avec son fils quant au fait de pouvoir monter à cheval. Elle semble réticente, et je la comprends. Jetant un bref regard à Chara qui observe les deux autres sans prononcer le moindre mot, je pince mes lèvres. J’aimerais qu’elle insiste également pour pouvoir partir à l’aventure à dos de d’équidés, mais je sais qu’elle ne s’y risquera pas. Bien que ma fille ait hériter de mon âme d’Indiana Jones, il lui faut toujours un petit temps d’adaptation face à l’inconnu avant de pouvoir oser se lancer sans crainte. Elle a toujours été comme ça et, à mon grand regret, j’ai l’impression que ce trait de caractère devient de plus en plus prononcé à mesure qu’elle grandi. Quoi qu’il en soit, nous finissons tout de même par nous rapprocher de l’espace réservé aux chevaux… ou devrais-je plutôt dire des poneys. En effet, du haut de nos âges d’adulte, nous avons de quoi rire face au presque ridicule de ces étalons raccourcis. Mais aux exclamations des enfants alentours et à en voir leur regard au moment de poser leurs yeux sur les animaux en question, je comprends que cela doit être bien plus impressionnant de leur point de vue.

Nous nous rapprochons de l’enclos et Chara finit par me lâcher la main pour s’approcher de Gabriel qui lui fait signe d’approcher. Tout deux s’agrippent alors aux barrières de bois et se mettent à discuter tout en pointant tour à tour les différents poneys présents dans l’enclos. Glissant mes mains dans mes poches, je me contente de rester en retrait, prenant pourtant soin de sourire à ma fille à chaque fois qu’elle tourne la tête pour s’assurer que je n’ai pas déguerpi. J’essaie de ne pas l’étouffer, mais je sais ce que je risque si je disparais sans la prévenir. En ce moment, la séparation peut se montrer compliquée. « Bon alors super papa, tu prends lequel toi ? Franchement, je suis sûre que celui-ci est fait pour toi. » La voix d’Elie me sort de mes pensées et, sans tout comprendre, je regarde dans la direction qu’elle m’indique. J’entends déjà nos enfants pouffer de rire, particulièrement Gabriel qui éclate dans un rire sonore, alors que je pose mes yeux sur un hippopotame dodu comme le souhaite sa race. J’ai tout juste le temps de comprendre que ma cousine vient de me lancer une nouvelle pique, celle-ci en a déjà profité pour aller se réfugier vers les petits. « Mais même comme ça, tu restes mon préféré de tous. », s’exclame-t-elle alors en m’envoyant un baiser imaginaire. Je lève les yeux au ciel, amusé. J’entends le rire de Chara. Mon cœur s’allège. « C’est ça, rattrape-toi. » Secouant la tête de gauche à droite, je finis par m’approcher de Chara et m’accroupit derrière elle, portant mes bras de chaque côté de son petit corps pour agripper le tronc de la clôture. « Alors ma puce, tu veux faire un tour ? », lui demandé-je dans un sourire, cherchant son regard. Son corps se raidit soudainement. Elle reste un instant immobile et porte finalement vers moi des yeux inquiets. « Je suis obligée ? » Mon sourire s’efface. « Non, bien sûr que non. » « Bah non, Chara, on n’est pas obligés. » La voix de Gabriel résonne, tout près. Il s’est approché de nous, visiblement concerné par les paroles de sa petite cousine. Son attitude compatissante me touche et je ne peux m’empêcher d’étirer les coins de mes lèvres dans un rictus ému. Le gamin pose alors sur moi des yeux ronds comme des billes, tandis que ma fille appuie son dos contre mon torse pour y trouver un certain réconfort. « Tonton Kay, tu crois qu’on peut leur donner à manger ? » Je lui souris et fais mine de réfléchir avant de lui répondre. « Tu n’as pas peur de te faire dévorer la main par un poney ? » Il éclate de rire face à moi, niant d’un grand « mais non » mes paroles. Sa bonne humeur efface alors l’inquiétude de Chara qui, elle aussi, se met à rire. Je lève alors mes yeux vers ma cousine qui, debout près de nous, nous observe depuis tout à l’heure.
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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyLun 3 Avr 2017 - 20:25

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« C’est exactement ce que je voulais dire. » Je plisse les yeux, le fixant et le défiant du regard. Je sais qu’il vient de lancer entre nous un jeu qui existe depuis la nuit des temps et auquel je ne peux déroger. Parfaitement entre mes deux cousins, nous en avons fait voir de toutes les couleurs à Kaylan alors que nous n’avions pas dix ans. Jamais rien de bien méchant, juste de quoi le rendre un peu plus costaud… C’est ce qu’on lui disait et il arrivait qu’il pense que nous faisions réellement cela pour son bien, mais nous n’étions que des monstres. Seulement, il faisait tout de même très souvent parti de la fête et même s’il était notre bleu, nous ne laissions jamais un homme derrière et encore moins à terre. La complicité qu’il a avec mon fils, me rassure et me montre qu’il y aura au moins toujours un homme dans sa vie, même si ce n’est pas la figure paternelle, je sais que Kaylan sera toujours là pour nous et pour cela, je ne l’en remercierais jamais assez. Rapidement proche des chevaux ou de ce que le parc appelle des chevaux et ce qui ressemble bien plus à des poneys à mes yeux, les enfants sont ébahis et même si Gabriel en a déjà fait, il garde toujours dans le coin de son œil cette nouveauté, cette joie de revoir ces animaux et toute cette joie qu’il a et partage avec sa cousine, me fait chaud au cœur. Le sourire aux lèvres, je ne peux m’empêcher de regarder mon cousin qui lui a l’air dans ses pensées, m’arrachant une petite moue mais que je ne me veux pas inquiétante pour l’instant… Tentant de le sortir un peu de ses esprits, je l’attaque, le comparant avec le roi des animaux de la mare, faisant bien rire les petits au passage. Seulement, je ne peux trop m’en prendre à lui et le rassure tout de même sur le fait qu’il reste parfaitement dans mon cœur. Même si j’ai toujours été la plus grande entre nous deux, aujourd’hui, nous ne sommes plus des enfants et cette différence d’âge ne se voit plus, parfois même, nos rôles s’inversent, lui étant bien plus sage et calme que moi… « C’est ça, rattrape-toi. » Je joue à l’ange alors qu’un diablotin m’a servi de petit déjeuné ce matin. Mais je me retiens de trop en faire, ne voulant donner des idées aux enfants alors que nous sommes dans un lieu public et que la probabilité pour les perdre peut-être assez importante…

Je souris tendrement alors que mon cousin se rapproche de sa fille, regardant la scène parfaite se dérouler sous mes yeux. Chara peut-être aventurière mais sortie d’un jardin connu ou d’une maison, elle devient différente, plus timide et moins téméraire. Elle n’est pas avide de découverte comme tous les autres de son âge, pas loin de son père et cela continue de me troubler, sans que je ne puisse en parler à mon cousin, ne souhaitant pas éveiller en lui une inquiétude inutile… Pour l’autre petit être à côté, les choses sont totalement différentes, surtout depuis que nous sommes ici et loin de son père, tout prétexte pour être indépendant est le bon et la découverte est sa plus grande amie. Il a besoin d’être rassuré mais moins que Chara et sur des points totalement différents… Il lui faut une présence masculine et Kaylan la lui apporte pour mon plus grand bonheur pour l’instant. Son rire m’emplit de bonheur alors que celui des Maxwell se joint au sien. Le regard du brun se pose sur moi, alors que je souris vers eux, les couvant de mon regard. «  Tu ne vas pas leur donner ton poing tout de même ? » Gabriel balance sa tête dans des vas et viens rapide de droite à gauche. Devenu tout blanc, il fait tout de suite bien moins le fier ce qui fait sourire sa cousine à son tour. «  Super Kaylan irait nous chercher de quoi nourrir ces bêtes pour éviter qu’elle nous mange tout entier ? » Les yeux de mon fils s’arrondissent atteignant la taille de billes. « Vivant ?! » J’hausse les épaules. «  S’ils ont faim… » Il ouvre grand la bouche et se tourne vers Kaylan suppliant. « S’il te plait Kaylaaaan je veux pas qu’ils nous mangent, on tient trop à Chara hein ?! » Alors lui, je sais d’où il vient, jouer sur la corde sensible, bravo bonhomme ! J’offre un large sourire à mon cousin alors que les enfants se regarde d’abord terroriser et ensuite avec cet air de réflexion, je sais très bien qu’ils ne sont pas assez idiots pour croire à mon ânerie plus longtemps mais je n’aurais pas eu à supplier Kay de faire le sale boulot à place, et j’éviterais surement la foule à remonter pour obtenir les sacs de nourriture juste grâce à tout ça !

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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptySam 8 Avr 2017 - 18:02

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Les réactions de Gabriel m’amusent. Parfois, il entre dans le jeu que nous lui imposons pour le charrier, mais il sait aussi comprendre lorsque nous nous servons de son innocence infantile et ne gobe pas tout ce que nous lui racontons, malgré son jeune âge. Ainsi, je l’observe qui s’amuse de mes fausses menaces, tandis que ma fille, de son côté, semble plus amusée par les réactions de son petit cousin que par ma blague. Pourtant, lorsque ma cousine décide d’en rajouter une couche, il semble changer d’avis et tombe dans le panneau, la couleur de son visage prenant une teinte cramoisie qui me tire un rire. « Super Kaylan irait nous chercher de quoi nourrir ces bêtes pour éviter qu’elle nous mange tout entier ? » Gabriel montre alors une réaction des plus risibles, visiblement persuadé que les poneys du parc se nourrissent de chair humaine. S’ensuit alors une complicité mère-fils que j’apprécie observer. Les paroles et mimiques d’Elisabeth me rappelle soudainement mon enfance. Je me remémore ces vacances d’été que je passais avec ma famille à Galway, à faire les quatre-cents coup avec mes frères et mes cousins irlandais, Elisabeth en faisant évidemment partie. À y repenser, je retrouve une majeure partie du lien que je partageais avec la jeune blonde à l’époque (lien que nous partageons toujours) entre nos deux enfants. Ce n’est pas pour me déplaire. Savoir Gabriel aussi proche de Chara, en plus de les savoir dans la même classe à l’école, me rassure. Je sais que ma fille aura toujours un ami sur qui compter, peu importe les événements. « S’il te plait Kaylaaaan je veux pas qu’ils nous mangent, on tient trop à Chara hein ?! » Sorti de mes pensées, je pose mes pupilles sur la petite tête blonde qui me fixe de ses yeux presque trop inquiets pour un pareil mensonge. Les enfants s’échangent alors un regard rempli de réflexion. Tous les deux semblent comprendre que tout ce qu’on vient de leur raconter ne sont que des âneries. Quoi qu’ils ne semblent pas si sûrs que ça. « Demandé si gentiment. », réponds-je alors, incapable de refuser ce que le garçon me demande. Après tout, s’il met en jeu la vie de ma propre fille, puis-je vraiment éviter de braver la foule pour aller chercher de quoi assouvir la faim de ces bestioles ?

Convaincu et décidé, je me redresse donc, laissant ma fille se rapprocher à nouveau de la barrière avec son petit cousin pour se mettre à débattre sur le sujet « lequel de ces chevaux à la couleur de pelage la plus belle ». Je m’approche d’Elisabeth et observe ma fille un instant avant de porter mon regard sur la jeune maman. « Reste près de Chara, je me dépêche. » D’un simple regard, je lui fais comprendre que j’insiste vraiment sur le fait qu’elle reste près de la petite et que je lui expliquerai en temps voulu la raison de ma demande. J’ai une confiance aveugle en ma cousine et je sais que, même sans le lui demander, elle surveillerait Chara comme s’il s’agissait de son propre enfant. Je tiens tout de même à lui en faire la requête, lui faisant ainsi comprendre que quelque chose d’anormal se passe en ce moment et que je me dois d’être particulièrement vigilant lorsqu’il s’agit de laisser ma progéniture seule. Elisabeth comprend alors le message et m’adresse un léger sourire réconfortant. Je commence dès lors à m’éloigner, mais une petite voix familière et soudainement anxieuse m’appelle. « Papa… » Chara s’est déjà approchée de moi, ses yeux noirs me suppliant de ne pas la laisser seule. J’inspire discrètement et m’accroupis une nouvelle fois pour me retrouver à sa hauteur. « Elie ne s’éloigne pas de toi, princesse. Elle te protège juste le temps que j’aille chercher de quoi nourrir les animaux. D’accord ? » La petite reste silencieuse un instant. Je suis à deux doigts de renoncer. Mais elle finit par acquiescer d’un petit signe de tête. Je l’encourage à rejoindre son petit cousin et, malgré le fait qu’elle me surveille du coin de l’œil, je profite de cette légère ouverture pour me mettre en marche en direction du stand de nourriture.
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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyLun 10 Avr 2017 - 20:24

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« « Demandé si gentiment. »  Mon cousin craque rapidement à la demande grâce à la requête de mon fils et l’évocation du danger planant sur sa fille. Même dans le jeu, il ne serait capable d’imaginer un instant la mettre en danger, ce que je comprends parfaitement même si je sais parfaitement que j’aurais été la première à jeter mon fils dans l’enclos pour tester la voracité imaginaire des poneys face à nous, broutant lentement leur foin. Il s’éloigne alors doucement, au départ sous le regard heureux des deux fanfarons puis se retournant, ils ne font plus qu’attention à leur monde et rien d’autres autour importe pour eux. Je vois mon cousin regarder sa fille et mon cœur se resserre comme s’il s’apercevait que quelque chose cloche et je le vois à ses yeux, son visage qui se referme alors qu’il s’éloigne de sa princesse. « Reste près de Chara, je me dépêche. » Je fronce les sourcils, bien entendu que je veillerais sur Chara, comme si elle était ma propre fille. J’ai envie de lui demander ce qu’il se passe mais je comprends, doucement et lentement, leurs regards, leurs échanges presque trop intenses pour un père et sa fille même si fusionnel qu’eux. Je souris légèrement à mon cousin pour l’encourager, cela lui fera autant de bien à lui qu’à elle.  Mais dès qu’il s’éloigne, Chara s’approche de lui, les poneys quittant totalement son esprit. Elle ne veut pas qu’il part et je ne peux m’empêcher de regarder ce tableau devenu étrange à mes yeux. Que se passe-t-il ? Est-ce que Kaylan me cacherait quelque chose ? Ou cette petite est vraiment bien trop devenue une princesse ? Cette dernière solution m’étonnerait surtout connaissant son père et la connaissant elle-même… La fatigue de mon cousin me frappe alors, d’un coup. Il est sur le qui-vive, il fait attention à toutes ses paroles et ses gestes, il ne veut pas l’abimer, comme… Je tente de retirer ma pensée le plus rapidement possible, ne souhaitant porter malheur à sa famille, une nouvelle fois… Alors qu’il se relève et s’en va doucement, Chara reste immobile un instant, rejoignant lentement son cousin. Je lui attrape alors la main, voulant lui montrer ma présence, lui prouver qu’elle n’est pas seule mais je la sens faible et l’amène avec moi vers Gabriel. « Alors vous avez choisi vos préférés pour les nourrir ? » Alors que Gabriel s’excite immédiatement en montrant le plus grand et le plus beau cheval de l’enclos sous mon sourire attendrit, je sens Chara au creux de mes bras trembler de plus en plus. « Et toi Chara, c’est lequel le tien ? » La voix de mon fils face à sa cousine m’adoucit encore plus. J’aime mon fils plus que tout et suit tellement fière de l’attention qu’il lui porte… Seulement, la réponse ne vient pas et mon regard se pose sur elle, alors que les yeux de mon fils s’écarquillent formant des ronds gigantesques.

Des larmes coulent sur les joues encore rebondies de la petite et son souffle saccadé ne s’arrête pas. « Pa… p… » Je la tiens par les bras alors qu’une de mes mains caresse sa joue et l’essuie pour faire partir les perles humides sur son visage. Sa douleur est réelle, je la ressens presque, sa peur, ce manque et cette sensation indescriptible… « Chara, ma chérie, il va revenir, il est surement déjà en route pour nous rejoindre à nouveau, d’accord. » « Maman, qu’est-ce qu’elle a ? » L’inquiétude dans la voix de mon fils me fend le cœur déjà bien abimé par les larmes de Chara qui se tient dans mes bras. « Chara, ça va aller, je suis là moi. » Alors qu’il tente de la rassurer, je ne peux retenir une exquise de sourire, en profitant pour regarder autour de moi, si mon cousin revient. Aucun signe de lui et moi-même, je commence doucement à paniquer, si elle continue ainsi, elle va s’étouffer, elle n’arrive plus à respirer… « Ma puce, regarde-moi, s’il te plait. Regarde-moi et fait comme moi, respire et inspire. » J’imite mes paroles répétant le geste et rapidement imité par mon fils qui pose une de ses petites mains sur l’épaule de sa cousine. « Vas-y Chara, comme moi. » Il imite à la perfection les exercices de respiration qu’il a dû lui-même apprendre suite à ses crises de panique à notre arrivée ici… Elle se met alors doucement à suivre notre respiration, tous les trois en harmonie mais de nouveau, elle se coupe et repart dans une crise de larmes, mes mains se mettant elle-même à trembler alors que je tente de me rappeler les indications du médecin. « Gab, tu as ta ventoline ? » Il secoue la tête de droite à gauche, depuis que les crises sont parties, il est loin d’en avoir besoin, ne souffrant absolument pas de problèmes respiratoires, mais c’était une tentative. Je regarde autour de moi, mais personne n’a l’air qualifié pour réagir à la panique de ma petite cousine dans mes bras. Je la prends alors dans mes bras, la laissant se blottir contre ma poitrine, le contact humain pouvant peut-être aider. « Ton papa arrive ma puce, il est juste à côté, il est juste allé chercher à manger pour les chevaux, il revient, d’accord ? » Mon dieu, Kaylan, où es-tu ? Je me tourne alors, le voyant dans la foule, tenant toujours sa fille d’une main, alors que je fais bien attention que Gabriel soit aussi là, la tenant à son tour dans ses bras, je fais signe à mon cousin, prenant soin de ne pas trop me lever pour créer une nouvelle crise de panique chez elle. Dépêche-toi Kaylan… « Il est là, Chara, regarde, papa est là, il arrive. » Alors que je pense qu’il m’a vu, je me tourne de nouveau vers elle, prenant son visage dans mes mains et tentant de la faire respirer à nouveau. « Elle va aller, maman ? » Je souris tendrement à mon fils. « Gabriel, tu vois Kaylan ? » Il fait oui de la tête et même si cela me tue et m’inquiète plus qu’autre chose, sachant qu’encore plusieurs mètres nous sépare, je ne sais si mon cousin nous a vu… « Tu peux courir le plus vite possible pour aller le chercher ? Tu ne te tournes pas, tu vas tout droit vers lui et si y a quoi que ce soit tu cris, d’accord. » « Promis maman, je le vois, il arrive ! » Il commence à partir et je dois me retient de le rattraper, ne souhaitant pas qu’il s’éloigne de moi. Bientôt j’entends à nouveau sa voix, accompagné de celle de mon cousin et mon esprit s’allège alors immédiatement, mon regard toujours ancré à celui de Chara, nos respirations tentant de se synchroniser difficilement…

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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyLun 10 Avr 2017 - 23:24

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D’un pas rapide, je me faufile parmi la foule pour atteindre le stand de vente de nourriture. Me glissant dans la queue, je tape doucement du pied par terre en signe d’impatience. Je jette un regard furtif derrière moi, mais les personnes environnantes sont trop nombreuses pour que je parvienne à distinguer ma cousine et nos enfants. Soufflant doucement, j’essaie de me convaincre que tout va bien et me repositionne normalement dans la file. Il n’y a que quatre personnes devant moi, mais c’est à croire qu’ils se sont tous transformés en tortue pour la foire des chéloniens. Grommelant dans ma barbe, je soupire plus fort que je ne le devrais, afin de faire comprendre mon mécontentement. Nous avançons d’une place, puis d’une autre. Un nouvel escargot a décidé de ne pas parvenir à arrêter son choix entre un sac de céréales et un autre de foin. Je craque. « Dites, on parle de nourrir des bestioles là. Ça vous dérangerait de jouer ça à plouf-plouf ? » Je lève les yeux au ciel, conscient du fait que non seulement je m’emporte pour peu, mais qu'en plus j’emploie des mots qui ne correspondent qu’aux discussions que je peux avoir avec ma fille et les enfants de son âge. « On vous a pas sonné. » « Magnez-vous. » « Connard. » J’expire bruyamment en gonflant mes joues. Inutile de riposter, sinon cela risque de vite dégénérer. Achète tes graines de maïs, trou du cul, et va nourrir ces putains de poneys. Finalement, l’homme en question arrête son choix sur Dieu sait quelle nourriture et s’en va, non sans me lancer un dernier regard électrique. Le couple devant moi effectue son achat rapidement, ce qui me permet d’avoir enfin mon tour pour faire ce choix crucial : sachet d’herbe ou de graines. Je repars en sens inverse avec un petit sac rempli d’un mélange de granulés, guettant au-travers de la foule pour apercevoir Elisabeth.

« Kaylan ! » Je reconnais la voix de Gabriel et le cherche aussitôt du regard. Je le vois alors qui brave la cohue en courant pour me rejoindre. Comment a-t-il pu échapper à la vigilance de sa mère ? « Qu’est-ce que tu fais ? Où sont ta mère et Chara ? » « Chara. », commence la petite tête blonde, l’air paniqué. « Elle peut plus respirer. » Mon sang ne fait qu’un tour. Sans prendre le temps de réfléchir, j’attrape le garçon et le prends dans mes bras en lui confiant le sachet de nourriture pour rebrousser le chemin qu’il a parcouru au pas de course. Je ne tarde pas à retrouver Elie, totalement dépassée par les événements. Ma fille dans les bras, elle épie la foule, visiblement à la recherche de mon visage. Je ne la vois même plus. Mon regard est happé par le corps tremblant de Chara qui, blottie contre ma cousine, semble secouée par une crise inconsolable. Arrivant à leur hauteur, je m’empresse de déposer Gabriel par terre et récupère ma fille des bras de la jeune femme pour la prendre contre moi et la serrer délicatement. « Je suis là, c’est bon. Tout va bien. » Ses petits bras s’enroulent autour de mon cou tandis qu’elle enfouit son visage dans le creux de ma nuque. Sa respiration est saccadée, difficile. Je porte une de mes mains contre l’arrière de sa tête et la borde, la douceur de mes gestes contrastant avec l’angoisse qui terrasse mon cœur. « Chut, tout va bien ma puce. Je suis là. Respire. Tout va bien. » Ses tremblements semblent diminuer, mais j’entends toujours l’air siffler au-travers de ses lèvres. Je regarde alors ma cousine et lui fait signe de me suivre. Il faut que nous nous éloignions de la foule. Sans cela, Chara ne se calmera pas, ou très difficilement. J’attends qu’Elisabeth ait attrapé la main de son fils pour nous frayer un chemin au milieu de cette masse de personnes, jusqu’à trouver un coin tranquille. Là, je dépose ma fille sur un banc et m’accroupis face à elle. Dégageant les mèches de cheveux collées à ses joues, j’essuie ses larmes et plonge mon regard dans le sien, sans lâcher son visage. « Tu es en sécurité. » Elle hoche doucement la tête, retrouvant finalement une respiration normale. Rassuré, je la serre à nouveau dans mes bras, déposant plusieurs baisers sur son front, sa joue, son crâne. « Excuse-moi, ma chérie. » Tout est de ma faute. Jamais je n’aurais dû m’éloigner d’elle comme ça, même si je savais Elisabeth parfaitement capable de veiller sur elle. Je sais que la foule augmente le risque de crise. Je le sais et pourtant, je l’ai fait, je l’ai laissée. Proclamez-moi père de l’année.
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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyMer 12 Avr 2017 - 20:55

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Les larmes de Chara, chaudes et intenses, déferlent sur ses joues, humidifiant mes mains qui tiennent son visage, tentant en vain de la consoler. Mon cœur s’affole légèrement mais je reste sous contrôle, le calme de mes iris se plantant dans ceux inquiets de la petite en pleine crise. Je ne reviendrais jamais dans cet endroit de malheur. Après l’allergie de mon fils, je me retrouve à consoler ma petite cousine qui me fait une crise de panique comme je n’en ai jamais vu. Je sais garder mon calme, je sais gérer les situations les plus inquiétantes, mais le panique de cette enfant, ne me laisse pas tranquille et je n’espère qu’une seule chose : le retour de mon cousin accompagné de mon fils. « Maman ! » La voix aiguë de Gabriel atteint mes oreilles annonce de bonne nouvelle et libérant mon esprit. Je me retourne, mes yeux attrapant ceux paniqués de mon cousin, ouvrant mes bras pour le laisser récupérer sa fille alors qu’il laisse mon fils à terre, celui-ci venant se blottir contre moi. Le prenant d’abord par la main puis le gardant bien dans mes bras, je suis Kaylan jusqu’à un endroit bien moins peuplé, loin de la foule, me sauvant moi-même de cette surpopulation étouffante. La scène en contre-champ, sur le banc entre le père et sa fille, me fend le cœur. Serrant un peu plus mes bras contre mon fils, ma main se glisse dans ses cheveux alors qu’il colle ses lèvres sur ma joue, baiser que je lui rends. Il comprend la douleur de sa cousine et je ne sais comment le protéger de cela. Je m’éloigne un peu, le laissant à nouveau sur ses pieds, mais restant à son nouveau. « Ça va mon ange ? » Il secoue la tête de haut en bas et un nouveau pincement se fait ressentir sur mon cœur. « Et toi maman ? » Un sourire s’empare de mes lèvres alors que je dépose un nouveau baiser sur son front, comment et quand a-t-il pu devenir ce petit garçon magnifique avec moi ? « Elle va aller, maman ? » « Oui, regarde, elle va déjà un peu mieux, Kaylan s’en occupe d’accord ? » Il acquiesce de nouveau et m’offre un nouveau câlin. Laissant les deux Maxwell un peu tranquille pour la laisser respirer, j’attends que mon cousin se relève pour me diriger vers lui, laissant Gabriel aller faire un câlin à Chara. J’attrape mon cousin par le bras, attirant aussi les enfants à une table un peu plus loin pour se poser calmement.

« Tu n’aurais pas oublier de me dire certaines choses ? » Je sais que mon cousin n’a pas été totalement honnête et même si je me doutais que Chara n’allait pas parfaitement bien, je ne pensais pas que c’était à ce point-là, et je pense même avoir eu seulement un léger aperçu de leur quotidien. Mon regard noir, fait comprendre mes idées à Kaylan. Je ne lui en veux pas de m’avoir laissé avec sa fille dans cet état, je lui en veux de vivre cela seul, sans m’en avoir fait part. « Qu’est-ce qu’il se passe réellement Kay ? » Je veux qu’il m’explique mais pas qu’il se braque. Ma main se glisse sur la sienne, la prenant tendrement pour lui faire comprendre que je suis là, que je ne jugerais pas et que je l’aiderais quoi qu’il arrive. « Tu sais que tu peux tout me balancer, absolument tout Kay. Et si je peux t’aider d’une manière ou d’une autre, tu dois me le dire. » Je sais qu’il a ses frères mais ce n’est pas la même chose. Et puis, vu l’entente qu’il y a entre nos enfants, je pense pouvoir faire face au reste. Je ne veux pas qu’elle ait des problèmes et je veux encore moins que mon cousin revive l’horreur qu’il a vécu avec la mère de cette enfant. Il en a bien trop souffert alors que je n’étais pas à ses côtés, aujourd’hui, il peut s’appuyer sur moi, et je ne le décevrais pas, pas à nouveau.

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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyMer 19 Avr 2017 - 23:49

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Gardant fermement mes bras autour de ma fille, ceux-ci se mettent à trembler doucement. J’ai peur. Peur de ce que l’avenir nous réserve. Peur de ne rien pouvoir faire pour que ma fille s’en sorte. Elle n’a que quatre ans. Quatre ans et toute sa vie devant elle. J’aimerais pouvoir la protéger de tout, pouvoir lui assurer d’avancer sans que le moindre mal ne vienne toquer à sa porte. Mais je n’en suis pas capable. Je suis incapable de la préserver de ces démons qui semblent ne pas vouloir lâcher ma famille. Expirant longuement, je me force à dissimuler mon angoisse, conscient que, quand bien même Chara a retrouvé son souffle, elle n’a pas cessé de pleurer pour autant. Agrippée à moi, elle ne paraît pas plus décidée que moi à me laisser la lâcher. Je me décide pourtant à me décaler, de sorte à pouvoir poser sur son visage mes yeux inquiets. « Ça va mieux, ma puce ? » Elle reste silencieuse, renifle, et finit par hocher doucement la tête. Ses yeux marrons sont humides de larmes. Elles tremblent au bord de ses cils, menaçant mon cœur d’un nouveau coup atrocement douloureux. Glissant avec délicatesse mon pouce sous ses yeux, j’essaie d’effacer la moindre trace de tristesse persistant sur son visage. « Je suis désolé d’être parti. Vraiment. » Toujours aucune réponse. Je ne l’ai pas entendue prononcer le moindre mot depuis que je l’ai retrouvée, totalement paniquée. « Tu me pardonnes ? », lui demandé-je d’une voix frôlant la supplication. Elle se mord la lèvre inférieure. Il ne lui faut pourtant aucune seconde de réflexion avant de m’adresse un nouveau "oui" de la tête. Je ne peux m’empêcher de sourire, attendri par sa réaction. Malgré mes erreurs, elle continue de m’accorder son pardon. Comme si elle comprenait, malgré son jeune âge, que je fais du mieux que je peux depuis sa naissance. « Hakuna matata ? » Sortie de son contexte, cette phrase peut sembler étrange. Il s’agit, vous le savez tous, de la réplique culte tirée du dessin animé Le Roi Lion. Mais entre ma fille et moi, il s’agit bien plus que d’une simple réplique. C’est un véritable slogan familial que nous partageons elle et moi, une phrase magique, une promesse. La promesse que tout ira bien, tant que nous sommes ensemble. Reniflant encore une fois, Chara frotte ses petits doigts contre ses yeux et m’adresse un minuscule sourire. Une vraie victoire pour moi. « Hakuna matata. », me répond-elle alors. Soulagé, j’approche alors mon visage de sa frimousse et frotte amoureusement mon nez au sien, comme nous avons l’habitude de le faire. La crise est passée, le chagrin oublié. Mon angoisse n’en est pas pour autant apaisée.  

Je finis par me relever, attrapant la main de Chara dans le but de rejoindre le reste de notre famille. Mais celle-ci nous a déjà rejoints. Elisabeth glisse ses doigts contre mon bras, attrapant mon attention, tandis que Gabriel s’empresse de câliner sa petite cousine. Sans un mot, je suis la jeune mère et nous nous installons à une table. Les enfants n’attendent pas pour jouer avec des brindilles en guise de personnages. De mon côté, je comprends sans aucun mal que je vais passer un sale quart d’heure. « Tu n’aurais pas oublié de me dire certaines choses ? » Les yeux clairs de ma cousine sont baignés de noirceur. J’ose à peine m’y plonger. Joignant mes mains, je triture mes doigts mécaniquement, fuyant son regard du mieux que je le peux. « Qu’est-ce qu’il se passe réellement, Kay ? » Cette question s’abat sur mes épaules comme un coup de massue. J’ai beau être fort face à la situation que je vis depuis quelques temps avec ma fille, c’est comme si tout ce courage m’abandonnait face à Elie. Baissant la tête, je passe une de mes paumes dans ma nuque en fermant les yeux, soufflant profondément par le nez. Sa main vient se glisser sur celle que j’ai laissée contre la table. Un geste anodin rempli de signification. Je relève les yeux vers elle et croise son regard. Elle doit sans aucun mal deviner l’angoisse qui me paralyse. « Tu sais que tu peux tout me balancer, absolument tout, Kaylan. Et si je peux t’aider, d’une manière ou d’une autre, tu dois me le dire. » Évidemment que je le sais. Mais aborder ce sujet est tout sauf évident. J’acquiesce d’un petit signe de tête pour lui faire comprendre que je la crois et n’ai jamais douté de sa présence à mes côtés pour me soutenir. Un silence s’installe entre nous, silence entrecoupé par les enfants qui s’adonnent à cœur joie à leur jeu de rôle à nos côtés. La crise panique est déjà à des années lumières de leur monde actuel. Si seulement il en allait de même pour moi. « C’est bien le problème, si seulement je savais quoi faire pour l’aider, elle. », soufflé-je en observant ma fille. Un rire nerveux m’échappe. Je secoue négativement la tête. « Tu te rends compte ? Je suis pédopsy et incapable de faire quoi que ce soit pour que ma propre fille aille mieux. » Soupirant profondément, je passe mes deux paumes contre mon visage pour m’accorder quelques secondes de répit. La Troisième Guerre mondiale a actuellement lieu dans ma tête, je ne sais plus quoi penser. « Elle a commencé à montrer des… symptômes. » Je repose mon regard sur ma cousine, liant à nouveau mes mains contre la table pour malmener mes phalanges nerveusement. Des symptômes, oui. Je ne veux pas l’alerter, mais autant appeler un chat un chat. « Elle fait de plus en plus de cauchemars. Elle dort mal, elle est fatiguée. » Je peine à l’endormir au moment de la coucher et il ne se passe pas une nuit sans qu’elle ne se réveille. Elle cauchemarde que je la laisse seule, elle rêve de se mère et d’abandon. Des rêveries qu’un enfant ne devrait pas avoir à subir. Et si ce n’était que ça… « Et elle supporte de moins en moins bien la séparation d’avec moi. », soupiré-je en lançant un regard furtif à Chara. « Au début, c’était juste à l’école. Elle a commencé à avoir du mal à me laisser partir. Et puis, les crises de panique ont commencé, notamment quand j’ai le malheur de m’éloigner un peu trop d’elle alors qu’il y a beaucoup de monde autour de nous… » Je me rends alors une nouvelle fois compte de l’imbécillité dont j’ai fait preuve tout à l’heure. Quand bien même j’ai une confiance aveugle en ma cousine, jamais je n’aurais dû m’éloigner de ma fille avec cette foule présente dans le parc animalier. J’adresse une moue défigurée par la culpabilité à Elisabeth, attrapant sa main entre les miennes. « Je suis désolé, Elie. Désolé de t’avoir fait subir ça. J’aurais pas du partir. Excuse-moi… »

Je me suis de nouveau un peu emportée, sorry ❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) 324315736
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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyMar 9 Mai 2017 - 19:06

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Kay est ce genre de personne à toujours être là pour les autres et à s’oublier au passage même quand prendre soin de lui est la meilleure de toutes les solutions. Parce que je le sais et que je le connais, je suis censée être celle qui le lui rappelle. Visiblement, j’ai échoué magnifiquement à mon rôle. Je n’ai pas été là pour lui, je n’ai pas vu les signes. Le fait que Chara aille mal à ce point et qu’il ne fait plus attention à rien d’autre, presque à se laisser de côté me tue. Je ne suis pas d’accord avec ce visage meurtrie devant moi. Je ne suis pas d’accord avec le fait qu’il s’en veuille à ce point-là et qu’il ne me dise rien. Je veux l’aider, mais suis dans une impasse m’empêchant de voir la totalité de la situation, m’empêchant de trouver le meilleur moyen pour lui venir en aide. Ma main contre sa paume, ressent le mal être qu’il éprouve en ce moment et je me déteste presque d’avoir laissé cela arriver. « C’est bien le problème, si seulement je savais quoi faire pour l’aider, elle. » Un faux sourire se dessine sur mon visage, l’encourageant à continuer. Même si cela fait mal, je préfère enlever ça comme un pansement et qu’il ne porte plus son fardeau seul. Son rire montrant la difficulté ressentie. « Tu te rends compte ? Je suis pédopsy et incapable de faire quoi que ce soit pour que ma propre fille aille mieux. » Doux, mon visage ne l’accuse plus de rien. Oui, je me rends compte. On ne peut aider aussi bien sa famille que les autres. « Tu es pédopsy, pas le génie d’Aladdin. Tu ne dois pas t’en vouloir pour ça. » La différence est bien là. Il ne peut pas réparer et repérer tous les maux, tous les problèmes et encore moins lorsqu’ils sont aussi proches de lui. S’en vouloir pour cela n’est pas saint, surtout pour lui, surtout avec ce qu’il a déjà connu. Je n’arrive pas à croire que tant de malheur puisse arriver à cette personne, lui qui n’a jamais rien fait de mal, lui qui n’a toujours voulu que le bien pour le reste du monde. Pourquoi devrait-il passer par tant de tourments ? « Elle a commencé à montrer des… symptômes. » Je ferme les yeux. C’est donc bien ce que je pensais, la pomme n’est pas tombée trop loin de l’arbre… Si seulement cela se déclenché plus tard, lorsqu’elle pourrait gérer cela un peu mieux, quand il aurait eu assez de répit… Il est tiraillé et je me sens faible, incapable de lui venir réellement en aide. « Elle fait de plus en plus de cauchemars. Elle dort mal, elle est fatiguée. » Mon regard, se pose un instant sur Chara, innocente, jouant avec Gabriel. Pleine de joie, cette enfant cache parfaitement tout ce qu’elle vit, bien mieux que pourrait ne le faire un adulte. En a-t-elle seulement conscience ? « Et elle supporte de moins en moins bien la séparation d’avec moi. » Revenant à mon cousin, j’hoche la tête, ça je l’avais remarqué. Je l’ai même plutôt vécu sans alerte… Alors qu’il m’explique le déroulement de l’évolution des paniques de sa tête blonde, je vois Kay se décomposer, se rendre compte qu’il a fait une erreur et se mutiler intérieurement pour ça. « Je suis désolé, Elie. Désolé de t’avoir fait subir ça. J’aurais pas du partir. Excuse-moi…» Je ne peux plus le supporter. Je ne peux pas supporter le fait qu’il s’excuse pour un malheur qu’il est loin d’avoir choisi, pour une chose qu’il n’a pas faite. « Ne dis pas n’importe quoi. » Je n’en entendrais pas plus. Je me lève de mon banc, faisant le tour de la table et venant enlacer mon cousin, même contre son grès. Mes bras entourant son torse, mon menton se pose sur son épaule en faisant tout de même attention de ne pas lui faire mal. « Tu n’as pas à t’excuser, tu n’as absolument rien fait. Et si on regarde bien les choses, je t’ai demandé d’aller chercher de la nourriture pour les chevaux. » Le libérant un peu de mon étreinte, je m’assois à côté de lui, me mettant tout de même face à lui. Prenant son visage entre mes mains. « Maintenant, tu vas arrêter de vouloir prendre tout le malheur du monde sur tes épaules et te rappeler que tu n’es pas seul. » Je plante parfaitement l’azur de mon regard dans les profondeurs du sien. « Tu as été voir un spécialiste ? » Je me doute que oui, mais je préfère demander, au cas où il aurait eu la magnifique idée de prendre ça en charge lui-même. « Et tu vois toujours quelqu’un pour toi ? » Le sérieux doit reprendre un tout petit peu le dessus avant que la thérapie à la Elie reprenne le dessus. Être un peu adulte avant de le libérer tout en faisant probablement profiter les enfants.

« Lèves-toi. » Même si son regard intrigué se pose sur moi, je n’y fais presque pas attention. « Chara, Gab, venez par la. » Ils arrivent en courant alors que je les porte un par un pour les faire grimper sur la table. « Vous ne le faites jamais sans adulte ça, ok ? » Ils font oui de la tête tous les deux alors que je sais parfaitement qu’ils me mentent impunément. «  On doit faire quoi ? » Je regard mon cousin, debout sur le banc avec moi. « Le but c’est que chacun notre tour, on crie, soit quelque chose qui nous libère, soit juste un crie pour nous libérer. Qui veut montrer l’exemple ? » La main de mon fils se lève sans trop d’intrigue aussi vite que la lumière. « Montre leur. » Je lui fais un clin d’œil qui le gonfle de courage alors que la foule est tout de même proche de nous. Le but est de ne plus y faire attention et de se laisser aller, laisser la colère, la fierté, la rage, l’amour ou autre sentiment fort prendre le dessus. « JE SUIS LE ROI DU MONDE ! » Toujours aussi humble celui-là. Le cri de mon fils me libère moi-même, et mon regard se pose sur mon cousin. Cet exercice ne pouvant que lui faire du bien. « Les hommes d’abord. » Une mini révérence et je l’oblige ainsi, sous le regard des petits à se laisser aller, à penser à ce qui le préoccupe le plus et à crier autant qu’il le souhaite, sans se préoccuper du reste, sans penser que derrière un monde bouge mais en imaginant simplement que le futur sera parfait.
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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyMar 20 Juin 2017 - 0:10

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Je ne suis pas de nature pessimiste. Avec ma profession, il vaut mieux être capable de voir la vie du bon côté afin de toujours trouver la solution à chaque problème. La vie a également semé des embûches sur mon chemin qui m’ont pourtant obligé à garder la tête haute, pour ma fille. Il arrive cependant à toute personne d’avoir des passades plus compliquées. Je suis en train d’en traverser une pour ma part. Heureusement, je ne suis pas seul pour y faire mon bout de chemin, et je sais que le soutien social est des plus importants dans ce genre de situations. « Tu es pédopsy, pas le génie d’Aladdin. Tu ne dois pas t’en vouloir pour ça. » Mais un pédopsychiatre n’est-il pas censé pouvoir aider les enfants ? Et, jusqu’à preuve du contraire, Chara est une petite fille de quatre ans. Une enfant comme une autre. Enfin, pas tout à faire comme une autre, puisqu’il s’agit de ma fille. Soit. Je hausse les épaules, peu convaincu par l’argument de ma cousine qui met tout en œuvre pour tenter de me faire comprendre que le malheur de ma princesse n’est absolument pas ma faute. Je commence alors à lui dépeindre le tableau de la vie actuelle de ma petite famille, lui offrant les détails nécessaires à la compréhension de ce qu’il se passe. Les différentes moues que m’offre Elisabeth me font comprendre que la situation est bel et bien alarmante. Je termine alors mon discours en m’excusant platement, ses mains dans les miennes. Mais elle refuse de m’entendre lui demander pardon, m’exposant par A plus B que je n’ai pas à être navré envers elle. « Maintenant, tu vas arrêter de vouloir prendre tout le malheur du monde sur tes épaules et te rappeler que tu n’es pas seul. » Je pince les lèvres. Je le sais, je ne suis pas seul. J’ai une famille aimante, qui me soutiendra toujours, des amis également. Cela n’empêche que face à une telle situation, je me sens incroyablement seul et dépassé. Mon regard dans le sien, je me force cependant à acquiescer d’un signe de tête, afin de lui faire comprendre que j’ai parfaitement conscience qu’elle est présente pour moi. « Tu as été voir un spécialiste ? » Je secoue doucement ma tête de haut en bas une seconde fois. « On a rendez-vous, mercredi prochain. » Je ne peux pas jouer les médecins avec Chara. Je ne peux pas faire d’elle ma patiente. Je n’ai donc eu d’autre choix que de l’emmener voir un psychologue autre que ma propre personne. « Et tu vois toujours quelqu'un pour toi ? » Je ne réponds pas, me contentant de fixer ses yeux clairs. Là est une toute autre question. J’ai été forcé par mes proches à consulter un spécialiste suite au décès de Cassie. J’ai ainsi suivi une thérapie durant plusieurs mois, afin de m’aider à faire mon deuil, à me débarrasser de ma culpabilité et à me donner confiance dans mon rôle de père. J’ai cependant arrêté il y a longtemps d’aller voir le médecin chargé de mon cas et n’ai jamais eu l’intention de reprendre ces rendez-vous hebdomadaires. Je pince mes lèvres, silencieux. Cela suffit à lui faire comprendre la réponse que je n’ose formuler à voix haute.

« Lève-toi. », m’ordonne-t-elle alors qu’elle fait de même, appelant nos enfants pour ensuite les mettre debout chacun leur tour sur la table. J’assiste à cette mascarade sans réellement comprendre où elle souhaite en venir. Je me hisse sur le banc en obéissant à ses dires silencieux. Elle expose alors les règles du jeu, j’esquisse un semblant de sourire en observant mon neveu s’y adonner à cœur joie. « JE SUIS LE ROI DU MONDE ! », s’exclame-t-il sous les yeux émerveillé de Chara qui semble n’avoir qu’une hâte : l’imiter. « Les hommes d’abord. » Elisabeth imite la révérence sous les yeux excités de nos enfants, m’incitant à prendre le relai. Cependant, je ne me sens pas d’attaque. Je sais que cela ne me ressemble pas, je suis d’habitude le premier à embarquer les deux gosses dans des singeries. Mais le cœur n’y est pas, pas pour l’instant. « Tu veux pas crier, papa ? », me demande Chara en tirant doucement sur ma main. Je baisse mes yeux vers elle et lui sourit. L’inquiétude dans son regard me touche. Quand je pense qu’il y a à peine dix minutes, c’était moi qui séchait ses larmes. « Et si tu criais quelque chose pour nous deux ? », l’incité-je alors, me débarrassant du rôle que m’a octroyé ma cousine sans me demander mon avis. Ma fille étudie ma question quelques secondes et finit par relever vers moi ses yeux étincelant de malice. « J’ai le droit de chanter ? » Un léger rire m’échappe. Sa réponse ne m’étonne pas le moindre du monde, ce qui m’incite à l’encourager dans sa motivation. Elle regarde alors son public intime et, retrouvant toute son assurance, laisse sa douce voix d’enfant raisonner aux paroles de son Disney préféré. « Fleur aux pétales d’or, répands ta magie… » « Ah nan hein, pas encore une chanson de princesse ! » Gabriel imite une moue de dégoût, coupant net Chara dans son élan. Les deux cousins s’observent alors et, comme s’il s’agissait de la chose plus naturel qui soit, ils enchaînent en même temps sur une toute autre chanson, toujours dans le registre dessin animé Disney. « Dites à mes amis que je m’en vais… » « Je pars vers de nouveaux pays. » Un rire plus sincère m’échappe et, comme si le mauvais épisode d’il y a quelques minutes n’avaient jamais existé, j’accompagne les enfants de ma voix, saisissant leur mains pour les faire danser et tournoyer, incitant ma cousine à nous imiter. Notre joie et notre bonne humeur est de retour.

tu m'excuseras pour cette réponse toujours aussi longue et parfaitement inutile vu ce qu'elle ne fait pas avancer le rp ❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) 3300762870
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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyDim 9 Juil 2017 - 22:22

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Je me suis toujours inquiétée pour le bien être de mon cousin. Déjà à deux ans, je tentais de vérifier s’il marchait bien derrière moi, s’il riait correctement, s’il n’avait pas de problème à l’école par la suite ou bien s’il était toujours heureux, s’il était en bonne santé et si son monde tournait comme il le souhaitait. Il faut croire qu’une fois l’adolescence passée, j’ai totalement raté de prendre soin de lui et nous voilà aujourd’hui. Lui souffrant plus que jamais entre le décès de sa femme il y a quelques années et la possible maladie de Chara alors qu’il est seul pour gérer tout cela. Je m’en veux, je crois n’avoir pas été assez là et je suis encore incapable de lui enlever ses poids. Tant bien que mal, je tente aujourd’hui plus que jamais d’être là, à ses côtés mais mes efforts ont toujours l’air d’être vains. Mon inquiétude est quant à elle pourtant bien réelle. C’est pour cela que je lui demande s’il a fait recours à des professionnels autres que lui, car malgré le fait qu’il soit excellent dans son domaine, mon cousin ne peut pas s’aider seul et il faut qu’il soit suivi par un autre que lui, et une personne qui ne soit pas de sa famille. « On a rendez-vous, mercredi prochain. » Ses mots me rassurent même si cela montre qu’il s’est lui-même rendu compte de la situation, la rendant plus réelle et réellement dangereuse. J’aurais souhaité que tout s’arrête, le protéger de tout, mais j’en suis incapable et ne sait même pas me protéger moi-même alors comment pourrais-je le faire avec d’autre ? Il prend soin de sa fille, cela, il vient de me le prouver mais de lui… Sa non réponse me pèse sur la poitrine, me prouvant qu’il ne souhaite pas voir cette réalité là en face. Ne souhaitant pas avoir recourt à une aide extérieure, il veut s’en sortir seul et je reste persuadée que ce n’est pas la bonne solution. Je laisse pourtant la chose passer me disant que ce n’est ni le lieu, ni l’instant pour le réprimander mais garde bien au fond de moi mes répliques tout en lui adressant un regard plein de sens mais aimant et compatissant.

Je ne suis pas persuadée que mon idée est la bonne, mais je sais que mon cousin ne s’en sortira pas par des paroles. Il a besoin de se libérer, de lâcher prise et je ne connais qu’un moyen de le faire. Habituellement, je le pratique loin de tout, sur une montagne au milieu de rien ni personne mais puisque nous avons besoin de sortir les grands moyens et que je ne suis pas sûre de pouvoir l’amener sur le flanc d’une montagne de sitôt, cette table fera parfaitement l’affaire. Je vois mon fils pratiquer l’exercice à la perfection, bien trop habituer à le faire, je ne suis même pas certaine qu’il en éprouve le besoin aujourd’hui, mais au moins, il montre l’exemple à Kaylan qui lui, n’a toujours pas l’air convaincu de la démarche et se débine même rapidement. Les yeux plissaient, je le vois donner sa charge à sa fille qui est plus d’humeur chantante – comme à son habitude. Dans un rire, je vois son échange avec Gabriel avant que tous deux se mettent à chanter Frères des Ours, un classique Disney apprécié dans la famille. Mon sourire s’étend lorsque le visage de mon cousin s’illumine. Léger, mon cœur se laisse emporter avec eux, mes jambes bougeant sur le rythme des enfants, le son de ma voix s’emportant, les rejoignant. Parfait cet instant évapore toute l’inquiétude qui planait sur nos têtes, cela ne veut pourtant pas dire que je l’oubli et note tout ça pour le rappeler à mon cousin, un jour, quand nous serons seuls et qu’il pourra s’ouvrir à moi bien plus qu’au milieu d’une foire de village. Alors que mon fils imite à la perfection Coda sur le banc, Chara danse avec son père et Gabriel me saute d’un coup dans les bras pour me coller un smack sur la joue que je lui rends sans hésiter. « On peut aller sur la plage ? Et au moins ce soir on pourra faire tu sais quoi maman ? » Je sais parfaitement de quoi mon fils veut parler et je l’aime plus que tout de penser autant à sa cousine. S’il grandit comme ça, j’ai de quoi m’inquiéter pour ses fréquentations féminines…

Après la chanson et notre danse endiablée, nous allons toujours sous les merveilleuses chansons de Chara en direction du sable et de l’océan, les enfants tout prêt de nous et mon bras sous celui de mon cousin. Dans un geste innocent, aussi pur que les deux bambins devant nous, je dépose un baiser sur sa joue, comme pour lui prouver que tout ira bien et qu’il n’est pas seul. Jamais. Les heures passent, les enfants ne se fatiguent toujours pas et le soleil quant à lui a déjà bien débuté sa descente. « Je commence un peu à avoir faim, ‘man… » Estomac sur pattes. Je me tourne vers Kaylan afin de voir s’il préfère partir ou bien s’il est tout de même un peu tenter de finir la soirée ici. Sans désaccord de sa part, je me lève. « Je vais chercher de quoi manger, je reviens vite, personne va dans l’eau, même pas toi. » Dis-je en direction de mon cousin. « Et toi. » Je me rapproche de la taille de mon fils. « Pas de bêtises, et tu veuilles sur ces deux là, je te fais confiance ? » Il acquiesce et m’adresse un clin d’œil empli de sens. Au moins, avec mon départ à moi, Chara aura bien moins de problèmes et je sais déjà ce que je souhaite prendre. En peu de temps, je reviens avec un sac rempli de nourriture et surtout de ce que mon fils cherche depuis tout à l’heure. Une fois les gâteaux mis sur notre table improvisée, je sors alors du sac, quatre ronds blanc sans que mon fils puisse se retenir. « Prête à devenir une vraie princesse, mademoiselle Raiponce ? » La joie se lit rapidement sur le visage de l’enfant mais mes yeux sont fixés sur celui de l’homme à mes côtés, espérant y apercevoir une lueur, un brin de quelque chose, et retrouver l’enfant qui nous a accompagné cet après-midi, ainsi que le père parfait qu’il est pour sa fille, loin de tous ses autres soucis. « Tu en as un aussi, promis. » Lui dis-je en lui tendant le sien et surtout le briquet. « Par contre, je te fais confiance pour te débrouiller avec tout ça sans rien faire cramer autour de nous ? » Ce serait dommage de mettre feu aux attractions à côté tout de même…

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Message(#)❝you are the compass that I've always held❞ (elisabeth) EmptyDim 16 Juil 2017 - 20:54

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Ma cousine a beau n’avoir qu’une année de plus que moi, elle a toujours veillé sur moi, même en vivant à l’autre bout du monde. Nous avons, à vrai dire, développé une relation très proche, dès notre plus jeune âge, prenant soin l’un de l’autre sans pour autant le faire savoir. Elle est la sœur que je n’ai jamais eue, et je la traiterai toujours telle qu’elle. Elle est l’égale de mes frères, et rien ne changera jamais ce fait. Ainsi, je ne suis pas surpris de la voir s’inquiéter de mon cas et de celui de ma fille de la sorte. Je ne suis pas même étonné quand elle décide de prendre les rênes et de nous changer les idées en instaurant ce petit jeu auquel je ne parviens malheureusement pas à me prêter. Je la remercie d’un regard sincère. Merci de prendre soin de nous, merci d’être là. Mais je n’arrive pas à ranger mes inquiétudes de côté pour me mettre à hurler en direction du ciel, comme l’a si bien fait Gabriel. J’ai cependant la chance d’avoir la petite fille la plus incroyable du monde qui décide de prendre les choses en mains. De fil en aiguille, nous nous retrouvons alors tous les quatre à chanter du Disney tout en dansant, ma fille tournoyant sur elle-même en agrippant ma main de ses petits doigts. Elle semble parfaitement apaisée, comme si l’épisode d’il y a quelques minutes n’avait jamais eu lieu. Alors, mes soucis s’envolent pour un instant, me permettant de profiter pleinement du moment que je partage avec ma famille.

L’interlude musical touchant à sa fin, ma cousine nous propose tout naturellement de nous éloigner de la foule présente dans les environs pour nous rapprocher de la plage. Les enfants, ravis, n’attendent pas plus longtemps pour se mettre en route, se tenant la main en continuant de chanter diverses chansons du même univers. Elisabeth en profite pour se glisser contre moi, son bras attrapant le mien. Son contact réconfortant me fait sourire. Je la laisse embrasser ma joue, comprenant parfaitement le message silencieux qu’elle me fait passer. Je lui réponds en posant un délicat baiser sur le haut de sa tête, la serrant un peu plus contre moi. Heureusement que ma cousine est là pour veiller sur moi. Sur nous. Atteignant finalement la plage, nous laissons les enfants s’amuser dans leur coin en garant un œil bienveillant sur leurs activités. De notre côté, nous entamons une conversation plus adulte, afin de nous tenir au courant de la vie de chacun. Je sais pourtant que la présence des petits nous empêche d’aborder des sujets plus sensibles et que je n’y échapperai pas la prochaine fois que nous nous retrouverons tous les deux sans présence enfantine. Les heures se succèdent, le soleil se met à décliner. La petite tête blonde de mon neveu se plaint finalement d’avoir faim, ce qui incite ma cousine à se lever après avoir silencieusement demandé mon avis. Il est en effet plus prudent qu’elle se charge d’aller chercher de quoi nous nourrir, nous avons eu notre lot d’émotions avec Chara aujourd'hui. La demoiselle met alors en garde les deux gamins avant de s’adresser à son fils. «  Et toi, pas de bêtises, et tu veilles sur ces deux-là, je te fais confiance ? » La réaction de Gabriel me fait sourire, mais je ne me retiens pas de lever les yeux au ciel. A-t-elle donc si peu confiance en moi pour demander à son fils de quatre ans de nous surveiller, ma fille et moi ? Elle finit par s’éloigner, me laissant seul avec Gabriel et Chara. « J’ai tellement faim, je pourrais manger un éléphant. » La voix de mon neveu me fait reporter mon attention sur les deux petits loups. J’attrape la perche qu’il me tend, sous le regard amusé de Chara. « On a épuisé le stock d’éléphant. » Ma fille rigole et, prise au jeu, joue la comédie à son tour, imitant à la perfection un Simba affamé. « Y a de l’antilope ? » Je hoche négativement la tête. « De l’hippo ? » « De l’hippo ? », demandent-ils en cœur. Je réponds par la négative une nouvelle fois, et me décide à changer les paroles. « Oh… je crois que nous ne sommes pas les seuls à avoir faim. Écoutez. » Intrigués, les deux petits prêtent une oreille attentive aux bruits nous environnant. « Vous n’entendez rien ? », leur demandé-je en voyant leur visage troublé. Tous les deux secouent négativement la tête, sans comprendre où je souhaite en venir. Changeant de position, je me mets accroupi et prends un air mystérieux, regardant autour de moi avant de les fixer. « Elles approchent, elles ont faim… » Chara porte ses mains sur sa bouche tandis que Gabriel ouvre grand ses yeux. « Les hyènes ! », m’exclamé-je en leur sautant dessus, mimant l’animal désireux de croquer les deux lionceaux. Tous les deux éclatent de rire et se mettent à courir. S’entame alors une course folle durant laquelle j’essaie de les attraper, les prends dans mes bras, les laisse s’échapper.

Ma cousine finit par nous rejoindre, nous retrouvant à courir partout, recouvert de sable. L’ambiance se calme alors que nous organisons le repas, dressant une table improvisée en prenant soin à ce que les grains dorés ne s’immiscent pas dans le repas des enfants. Au même moment, Elisabeth extirpe quelque chose de son sac. Je souris immédiatement en découvrant de quoi il s’agit. « Prête à devenir une vraie princesse, mademoiselle Raiponce ? » Sans comprendre, Chara fixe les ronds blancs qui, pour l’instant, ne ressemblent pas à grand chose. Mais lorsque ma cousine en déplie un, elle se lève dans un sursaut et frappe dans ses mains, un cri euphorique s’échappant d’entre ses lèvres. « Papa, papa, papa ! », s’écrire-t-elle en bougeant énergiquement ses bras, comme un oisillon qui souhaiterait prendre son envol. « C’est les lanternes de Raiponce ! » J’acquiesce dans un immense sourire et attrape le rond qu’Elisabeth me tend, après en avoir donné un à chaque gamin. «  Tu en as un aussi, promis. Par contre, je te fais confiance pour te débrouiller avec tout ça sans rien faire cramer autour de nous ? » J’arque un sourcil. Décidément. « Tu me fais aussi peu confiance ? » Je lui adresse cependant un clin d’œil et déplie la lanterne pour la préparer à s’envoler, gardant le briquet dans ma main. Je regarde alors Gabriel et Chara et les vois qui se batte avec leur lanterne respective. Retenant un rire, je les appelle. « Venez voir, vous deux. » Ils s’exécutent, restant debout devant moi. Je les aide alors à déplier correctement les lampions, tout en leur donnant à mon tour des instructions. « Vous restez calmes, d’accord ? Sinon, vous risquez de vous brûler. » Ils acquiescent en silence. L’excitation noie leur regard, ce qui ne peut que me rendre heureux. « À vos ordres commandant ! », s’exclame Gabriel en portant une main vers son front. Je ris en chœur avec ma cousine et finis par allumer avec précaution leur lanterne. Une fois toutes les flammes allumées, nous nous apprêtons au lancer magique. « À trois, on lâche tout. Vous êtes prêts ? » Tout le monde répond par l’affirmative. J’adresse un sourire à Elisabeth et nous faisons le décompte, tous ensemble. « 1… 2… 3 ! » Nous lâchons alors les lanternes qui, comme par magie, s’élèvent dans le ciel. Avec lenteur, elles se dirigent vers les étoiles, sous les cris et les rires émerveillés de Chara. Je l’entends qui marmonne les paroles de Je veux y croire, et je ne pourrais pas être plus heureux qu’en ce moment-même. Finalement, elle vient s’installer dans mes bras pour terminer son observation. Je sens cependant son corps devenir lourd rapidement, signe qu’elle est en train de s’endormir. Au moment de reposer mon regard sur Elisabeth, je constate qu’elle est en train de bercer amoureusement son fils qui, lui aussi, est en train de partir dans les bras de Morphée. D’un commun d’accord, nous nous occupons de ranger nos affaires et quittons la plage. Il est temps de rentrer et de tourner la page sur cette journée forte en émotions. Reste à voir où la prochaine nous portera.
❝ the end ❞
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