| never underestimate children - angelina |
| |  (#)Dim 2 Avr 2017 - 18:39 | |
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  angelina & arthurL’automne est là, tu le sais et même si les températures baissent un peu, le soleil est toujours au rendez-vous. C’est le week-end et tu n’en peux plus d’avoir ce plâtre sur le bras. Tu l’enlèves bientôt mais cela t’empêcher d’aller courir et de jouer au baseball et tu détestes cela. Vu que tu ne peux pas courir, il te reste la possibilité de marcher et tu as absolument besoin de sortir de chez toi. Orion n’est pas là aujourd’hui alors tu as besoin de prendre l’air. Tu essayes de ne pas penser au retour de Lily, tu essayes de ne pas penser au retour d’Angelina mais tu n’y arrives pas. Le retour de tes ex n’est pas quelque chose qui te laisse indifférent, loin de là. Tu pensais que le retour de Lily était déjà un problème que tu ne savais pas gérer mais avec le retour d’Angelina c’était vraiment la cerise sur le gâteau. Tu n’avais pas eu de nouvelles de sa part, elle ne devait pas avoir eu de nouvelles du test de paternité ou elle ne devait pas l’avoir lancé d’ailleurs car tu n’avais rien reçu de ton côté non plus. Tu n’en sais rien et vu votre dernière rencontre tu n’es pas certain d’avoir envie de la revoir. Tu préfères ne pas envisager non plus ta possible paternité. Il n’y avait aucune raison spéciale que cet enfant soit le tient, Angelina avait trois pères possibles et tu refusais d’envisager cette possibilité avant d’avoir des preuves. Angelina, elle était impulsive, elle l’avait toujours été. Et sans le vouloir elle était aussi terriblement égoïste ne réalisant telle ou telle action que quand cela l’arrangeait sans penser aux conséquences que cela pouvait avoir dans la vie des personnes en question. C’était typiquement le cas avec cette histoire car elle revenait trois ans après s’être évanouie dans la nature pour te demander un test de paternité parce qu’elle avait décidé que c’était le moment d’ajouter un nom sur le certificat de naissance de son fils. Non mais qui fait ça quoi ? Tu ne sais pas mais tu es à peu près sûr que tu ne l’aurais pas fait surtout que ses réactions à tes questions t’avaient bien montré qu’elle n’avait nullement réfléchit aux conséquences de ses actes n’ayant pas envisagé que le père de son fils puisse lui demander une quelconque garde.
Tu soupires alors que tu passes la porte. Tu as simplement pris ton portable qui te sert de baladeur pour écouter de la musique et te tenir compagnie le temps de ta promenade. Tu décides de te rendre dans le parc, tu as failli t’y blesser la dernière fois que tu y as été courir, avant ton plâtre, mais tu ne peux pas éviter ce lieu pour toujours, ce serait trop bête. Alors tu te mets en route, prenant un bus dans un premier temps car en marchant la distance est trop longue. C’est le week-end alors le parc est plus vivant que d’habitude. Tu ne t’en formalises nullement appréciant de voir de la vie autour de toi, des gens rire et s’amuser. Alors que tu t’étais arrêté près des jeux pour enfants pour vérifier tes messages, tu vis un vendeur de bonbons ambulant. Décidant de te faire plaisir, tu attrapais un billet que tu avais amené avec toi pour acheter un paquet que tu étais bien décidé à apprécier sur le chemin du retour. Mais alors que tu allais te mettre en marche, tu sentis des bras entourer tes jambes et une petite voix retentit : « Tur’ ! » Tu baisses la tête et tu te retrouves devant le fils d’Angelina, Abel. Ce dernier semblait avoir une bonne mémoire pour te reconnaître au milieu de toutes les personnes présentes. « Salut toi. » Dis-tu en te mettant au niveau du petit garçon alors que tu enlevais tes écouteurs. « Comment tu vas ? » Demandas-tu dans un premier temps mais Abel ignora ta question pour te demander : « Je peux avoir bonbon ? » Tu as complètement oublié les bonbons que tu viens d’acheter mais tu lui tends le paquet avant de lui dire : « Abel, tu es venu ici avec ta maman ? Elle est où ? » Demandas-tu alors que ce dernier hochait la tête. |
|  | | | | (#)Lun 3 Avr 2017 - 17:21 | |
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angelina & arthurC’était le genre de journée qu’Angelina adorait passer. Abel l’avait réveillé en grimpant dans son lit à l’aube, ils avaient chahutés un peu avant de se rendormir blottis l’un contre l’autre devant Peppa Pig. Puis au réveil, Angelina avait fait à son fils des pancakes qu’il avait dégusté en gazouillant, faisant rire aux éclats sa mère. Après quoi ils avaient passé le reste de la journée à jouer ensemble jusqu’à ce qu’il soit l’heure d’aller au parc. Abel réclamait une barbe à papa depuis deux semaines et Angelina s’était promis de lui offrir ce week-end. Quoi de mieux qu’un dimanche après-midi ensoleillé pour satisfaire le caprice de son fils ?
Alors ils étaient partis, Abel avec son tricycle, fonçant dans les jambes des passants pendant qu’Angelina lui courait après en criant et le disputant en vain. Abel était un véritable petit diabotin et il était en train d’exploiter à fond l’énergie que ses 10heures de sommeil lui avait insufflé. Elle avait finalement dû confisquer l’engin infernal sous peine de voir son fils de trois ans causé un accident corporel.
Après quoi Abel lui avait fait une crise de nerf infernale, mêlant pleurs et coup de pieds dans le vide. Angelina avait alors décidé de l’ignorer sous le regard des passants médusés. Quand le sale gosse eut terminé sa crise, il se précipita vers sa mère pour un gros câlin et Angelina le laissa faire, elle n’avait pas envie de l’engueuler, ils avaient toujours fonctionnés comme ça. Chien et chat, ils s’adoraient le matin, s’engueulaient l’après-midi et se réconciliaient le soir et chaque jour ils s’aimaient de plus en fort et leur lien mère-fils se fortifiait. “T’es une sacrée crapule tu le sais ça ?” lui dit-elle avec amour en passant sa main dans ses cheveux couleur chocolat.
Une demi-heure plus tard, Angelina décréta qu’il était l’heure de rentrer. Abel semblait être victime d’une montée de sucre et gambadait partout ce qui épuisait la jeune maman. Sauf qu’évidemment, ce n’était pas du goût du petit garçon qui redoubla d’ingéniosité et s’amusa à semer sa maman dans le parc. “Abel ?? Abel ?” Angelina commençait à paniquer, elle regardait partout autour d’elle et son fils était invisible. Elle sentait son coeur battre à ses tempes et se maudissait déjà de l’avoir perdu un quart de seconde le temps de ramasser sa gourde qu’il avait fait tomber. “ABEL !!!” Sa voix commençait à pencher dans l’hystérie. Le pire cauchemar d’une maman était de perdre son fils, Angelina se mit à courir entre les passants, l’estomac noué lorsque finalement elle vit son fils de dos. Il se tenait devant un homme agenouillé. Et cet homme là… C’était Arthur. Angelina sentit tout le soulagement du monde l’inonder et elle courut vers lui “Bordel j’ai eu tellement peur Abel ! Ne refais plus jamais ça, tu m’entends ? J’ai eu la peur de ma vie !” Elle secoua son fils par les épaules mais celui-ci au lieu de pleurer se mit à éclater de rire et enfourna un bonbon dans sa bouche. “D’où tu sors ce bonbon ?” Elle regarda Arthur, et trouva vite le coupable. “Il vient de s’enfiler une barbe à papa et un coca, tu veux qu’il meurt d’une overdose de sucre ?” dit-elle en lui faisant les gros yeux. Le pire c’est qu’elle était contente de le croiser et Abel aussi visiblement. C’était étrange qu’il soit venu si facilement vers Arthur alors que c’était d’ordinaire un bébé un peu sauvage… “C’est bizarre qu’il soit venu vers toi comme ça, d’habitude c’est un vrai asocial il fuit les gens comme la peste.” remarqua t-elle, pensive. Peut-être qu’après tout le résultat du test de paternité était là devant ses yeux… |
| | | | | | (#)Mar 4 Avr 2017 - 22:20 | |
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angelina & arthurEtait-ce trop en demander que de traverser ce parc une fois au moins tranquillement sans être interrompu dans ta trajectoire ? La réponse ces derniers temps était non, sans hésiter. Il t’arrivait toujours quelques choses et ce quelque chose aujourd’hui n’était autre qu’Abel, le fils d’Angelina. Oui, celui d’Angelina car il était impossible pour toi de penser à cet enfant comme ton fils alors qu’il n’était peut-être pas le tient et même s’il l’était, cela prendrait certainement un certain temps à se mettre en place. Tu te serais bien passé de la rencontre avec cet enfant qui clairement s’était éloigné de sa mère. Tu ignorais pourquoi il était venu te voir d’ailleurs parce que oui, tu avais des bonbons dans la main mais les autres enfants ne semblaient pas intéressés plus que cela par ton sort. Tout le contraire d’Abel en sortes. Le truc qui te dérangeait le plus dans cette situation ce n’était pas de voir Abel, cet enfant avait l’air adorable ce qui te surprenait beaucoup sachant qu’il avait grandi avec Angelina mais ce qui te dérangeait le plus c’était de savoir qu’elle ne devait pas être très loin. Angelina était beaucoup de choses mais elle aimait son fils plus que tout, vous aviez établi cela quand vous vous étiez vus la dernière fois. Tu ne savais pas quoi penser d’Angelina et de son retour. En fait, au fond de toi, tu savais qu’Angelina t’offrait avec ce test de paternité ton plus grand rêve ou ton pire cauchemar. Ton plus grand rêve parce qu’avoir des enfants c’était quelque chose que tu avais toujours voulu mais dont tu t’étais privé car tu avais toujours imaginé les avoir avec quelqu’un à tes côtés, une partenaire au moins, ta femme au mieux. Ton pire cauchemar parce que s’il n’était pas le tient, tu ne pourras jamais réellement oublier ces moments de doutes mais tu le sais déjà, plus jamais tu ne reverras Angelina si c’est le cas, tu y veilleras. Pour l’instant, tu décides de te concentrer sur cet enfant et surtout lui demander s’il sait où est sa mère parce que tu as déjà vu des parents perdre leur enfant et ce n’est jamais très beau à voir. Mais Abel semble plus intéressé par le bonbon que tu viens de lui donner que par sa mère à cet instant précis.
Mais cette dernière ne tarda pas à faire son apparition et comme tu l’avais prévu, elle était complètement paniquée. « Bordel j’ai eu tellement peur Abel ! Ne refais plus jamais ça, tu m’entends ? J’ai eu la peur de ma vie ! » La peur ne s’était pas évaporée de la jeune femme pour le moment et elle mit rapidement ses mains sur son fils pour s’assurer qu’il allait bien avant de le secouer un peu. Ce dernier ne sembla pas du tout perturbé par cette situation cependant et il se contenta de rire. Il n’y a que les enfants de trois ans qui peuvent ne pas comprendre ce qu’ils ont fait subir à leurs parents eux ne cherchant qu’à jouer ou à faire ce qu’ils veulent. C’est étrange cette envie de grandir et de sans cesse jouer au grand parce que quand on est grand c’est plus si drôle que ça. « Il vient de s’enfiler une barbe à papa et un coca, tu veux qu’il meurt d’une overdose de sucre ? » Tu ouvres la bouche pour te défendre mais rien ne sort dans un premier temps et tu te contentes de lever ton bras valide comme lors d’une arrestation. Tu pouvais comprendre que la jeune brune soit encore apeurée mais tu ne pouvais pas savoir qu’Abel avait mangé tout ce sucre avant, tu n’étais pas devin. « Comment est-ce que j’étais censé savoir ça moi ? Je ne le lui aurais pas donné sinon. » Contrairement à ce que beaucoup pensaient, tu savais t’occuper des enfants et tu savais bien le faire. Après, tu n’étais pas omniscient donc tu ne pouvais pas tout voir et tout savoir à tout moment donc ça arrive de se tromper non ? « C’est bizarre qu’il soit venu vers toi comme ça, d’habitude c’est un vrai asocial il fuit les gens comme la peste. » Tu hausses les épaules, tu ne sais pas quoi lui dire. Tu l’as croisé une fois Abel donc ce n’est pas comme si tu le connaissais très bine mais c’est lui qui est venu te trouver pour te faire la surprise de sa présence, non l’inverse. « Je ne sais pas quoi te dire, c’est lui qui est venu me trouver, je ne l’avais pas vu. » Dis-tu sincèrement. « Il est le seul à pouvoir t’expliquer. » Dis-tu en montrant le petit garçon profitant de son dernier bonbon de la journée. |
| | | | | | (#)Jeu 6 Avr 2017 - 12:11 | |
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angelina & arthurAngelina regarda son fils mastiquer son bonbon la bouche ouverture alors qu’elle lui avait demandé cent fois de manger la bouche fermée. Abel adorait faire des conneries pour garder l’attention de sa mère et cette fois-ci n’y coupait pas. La jeune femme reporta alors son attention sur Arthur qui se défendait, comment pouvait-il savoir qu’Abel avait déjà eu sa dose de sucre pour la journée, voir pour la semaine ? Angelina ne releva pas, il lui dit alors qu’il ne saurait expliquer pourquoi le petit garçon s’était précipité vers lui. Ce dernier point retenait l’attention de la jeune maman qui se demandait ce qui était en train de se passer et si elle n’était pas en train de louper un épisode. Peut-être que les enfants avaient un sixième sens concernant leurs parents, non ? Angelina savait qu’en terme de timing, la paternité d’Arthur était la plus probable. D’ailleurs elle avait vu plusieurs fois Abel avoir des expressions qui lui ressemblaient même si il était clairement son portrait craché à elle avec ses grands yeux bleus et ses joues bien remplies. Deux petites grands-mères qui passaient par là se mirent à rire quand elles virent Abel courir entre les jambes d’Angelina et Arthur. “Vous êtes une charmante petite famille !” balança l’une d’elle. “Je confirme !” rétorqua sa vieille amie, perchée à son bras. Angelina les regarda avec une expression incrédule. “Merci…” murmura t-elle tandis que les deux grands-mères s’éloignaient encore tout sourire de la vision qu’elles avaient eu. Angelina lança un regard gêné à Arthur. Du temps où ils étaient ensemble tout le monde s'extasiait sur leur couple que les gens trouvaient à l'unanimité parfait. Sans doute que maintenant qu’un petit bambin s’était rajouté au tableau, ils étaient passés de la catégorie “couple parfait” à “famille parfaite”. Angelina était gênée mais en même temps flattée, c’était toujours agréable d’être complimenté et cela lui remémorait de bons souvenirs du temps où Arthur et elle jouissaient d’un amour sans nuage.
La belle brune poussa un soupir et se résigna à se décrisper un peu : “Comment va ton bras ? Ils t’enlèvent l'attelle quand ?” Angelina voulait se motiver à être gentille et agréable, elle voulait pacifier ses rapports avec Arthur au cas où si le résultat de paternlité lui apprenait qu’elle devait l’intégrer à nouveau dans sa vie. “On était sur le point de rentrer pour se reposer un peu, Abel a besoin de se mettre au calme, tu veux venir ?” Angelina fuyait le regard de son ex, elle ne voulait pas essuyer un refus mais en même temps elle savait que parfois les réactions d’Arthur pouvaient être une bonne surprise alors pourquoi pas tenter un rapprochement ? |
| | | | | | (#)Ven 7 Avr 2017 - 11:15 | |
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angelina & arthurAngelina ne releva aucune de tes réponses peut-être parce qu’elle savait pas que pour le coup tu avais raison. Oui, Angelina c’est le genre de personne qui déteste avoir tord mais sur ce coup là, ce n’est pas de ta faute si Abel est venu te voir, tu te promenais tranquillement ne demandant rien à personne. Tu aurais d’ailleurs préféré pouvoir terminer ta promenade tranquille avec tes bonbons mais il était clair maintenant que cela ne serait pas le cas. Abel semblait être ravi d’avoir pu gratter un bonbon de plus dans sa journée apparemment chargée en sucres. Cela ne t’étonnait pas, les enfants et le sucre c’était une sacrée histoire. Avec les adultes aussi des fois d’ailleurs mais c’était différent. Tu ignorais pourquoi Abel était venu te trouver à part pour te demander un bonbon mais il était venu et désormais Angelina était là aussi. Alors que le silence s’était installé, deux vieilles dames vinrent vous trouver pur vous complimenter sur votre belle famille. « Vous êtes une charmante petite famille ! » Voyant qu’Angelina ne réagissait pas pour les contredire, tu la laissais les remercier et tu affichais un sourire. Cette idée te fit froid dans le dos cependant. Tu n’avais nullement laissé ton imagination te porter jusqu’ici quand la paternité d’Abel se dessinait dans son esprit. Vu ta relation avec Angelina, tu doutais que vous seriez une famille, du moins pas celle que les vieilles dames semblaient vouloir pour vous. Tu ne pensais pas pouvoir te relancer dans une relation avec Angelina, votre premier test avait été un tel crash que cela te semblait impossible. Vous passiez pour le couple parfait à l’époque et vos proches avaient eu du mal à comprendre ce qui s’était passé. Aujourd’hui tu n’avais pas envie de faire face à de nouvelles crises de jalousie à répétition.
C’est Angelina qui relança la conversation alors que tu étais toujours perdu dans tes pensées. « Comment va ton bras ? Ils t’enlèvent l'attelle quand ? » Tu regardes ton plâtre ayant presque oublié qu’il était là finalement. Il commençait à être une partie de toi, il fallait absolument que tu le tombes bientôt. Bon, une attelle allait le remplacer pendant quelques semaines qui seront couplées avec de la kiné mais après tu seras tranquille. « Si tout va bien on m’enlève le plâtre dans quelques jours. J’aurai une attelle quelques temps pour être certain que tout guérit bien et après je pourrai rejouer au baseball. » Tu coachais toujours ton équipe mais tu ne pouvais plus jouer toi-même et cela te frustrait beaucoup. C’était d’ailleurs un miracle que tu ne te sois jamais blessé jusqu’ici dans ton parcours. Angelina te fit ensuite une proposition à laquelle tu ne t’attendais pas. « On était sur le point de rentrer pour se reposer un peu, Abel a besoin de se mettre au calme, tu veux venir ? » Tu la regardais pensif. Tu ne savais pas ce que tu devais faire. Suivre Angelina et Abel ? Rentrer chez toi ? Tu en voudras toujours à Angelina de t’avoir blessée ainsi mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas vous entendre. Tu décidais de lui répondre en disant : « Tu habites où maintenant ? » Tu rangeais le paquet de bonbons dans ta poche pour éviter qu’Abel ne voit d’autres tentations sucrées, cela évitera certainement des crises. |
| | | | | | (#)Ven 7 Avr 2017 - 17:20 | |
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angelina & arthurAngelina n’était pas sûre de ne pas essuyer un refus en proposant à Arthur de se joindre à eux pour rentrer mais elle avait eu envie de tenter. Parce qu’elle avait le choix de détester Arthur jusqu’à la fin de ses jours ou essayer d’aplanir la situation et de sortir grandie de tout ça. Et depuis qu’elle était maman, elle avait pour intention de mettre de l’ordre dans sa vie et de ne plus (trop) se laisse gouverner par sa personnalité border-line à cause de laquelle elle se mettait bien souvent dans de fâcheuses situations. Ouvrir son chez-elle à Arthur n’était pas un problème, c’était même une façon de lui montrer qu’elle avait changé et qu’elle était désormais autre chose que la jeune femme hystérique qu’il avait connu il y a presque 6 ans.
Et contre toute attente, Arthur accepta son invitation, pas explicitement du moins il se contenta de lui demander où est-ce qu’elle habitait. “J’habite à Fortitude Valley pour le moment dans un appartement relativement grand. J’ai du prendre ce qui passait en fonction du peu de moyen que j’avais quand je suis revenu de Hawaï. C’est pas le grand luxe mais on s’y sent bien.” Et en effet, Angie avait transformé cet appartement de 40 mètres carrés en petit cocon duveteux aux couleurs noires et grises. Les seules touches de couleur qu’on voyait, et pas des moindres, étaient les jouets d’Abel étalés partout, un vrai affront pour Angelina qui était maniaque et ne supportait pas le désordre. C’était le premier travail sur elle qu’elle avait eu à faire lorsqu’elle était devenue maman. Elle avait beau essayé d’apprendre le rangement de manière ludique à son fils, l’ordre n’était pas la tasse de thé d’Abel et il le prouvait un peu plus tous les jours en transformant l’appartement au design froid et classe en véritable champ de bataille au grand désarroi de sa mère qui passait son temps à passer derrière lui.
Sur le chemin ils ne parlèrent pas trop, laissant Abel faire la conversation à leur place. Il réclama les bras d’Angelina mais celle-ci l’obligea à marcher, ce qui ne fut pas du goût du petit garçon qui réclama évidemment ceux d’Arthur. “Non Abel, Arthur te prendra pas dans les bras, il s’est fait mal tu vois pas. Bobo !” Elle ne voulait pas parler à son fils comme une niaise, mais des fois c’était plus fort qu’elle. Elle devenait mielleuse à en gerber devant les yeux bleus azur de son bébé.
Une petite demi-heure plus tard, le trio arriva à l’appartement d’Angie. Elle tourna les clefs dans la porte et Abel la poussa pour se jeter dans la mini piscine à boules qui trônait au milieu du salon, un bonheur pour le petit garçon qui passait le plus clair de son temps à se prélasser dans ce petit coin de paradis. Il divisait son temps entre la piscine à boules et son tipi-cabane au fond du salon. “Vas-y tu peux te mettre sur le canapé, tu peux pousser les peluches. Je te sers quelque chose ?” Angelina regarda son ex évoluer dans l’appartement et en profita pour mettre en fond sonore la chaîne de dessin-animé. “Tu m’imaginais pas maniaque comme je suis habiter dans un bordel pareil hein ?” dit-elle en souriant et lui servant sa boisson. Elle s’asseya alors sur le petit pouf en face de lui et un blanc s’installa, pendant qu’ils regardaient Abel jouer dans sa piscine à boules. Angelina se mordit la lèvre, se retint un instant avant de lâcher : “Tu sais qu’il y a 70% de chances que ça soit toi le père.”
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| | | | | | (#)Dim 9 Avr 2017 - 11:56 | |
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angelina & arthurBonne ou mauvaise idée, tu ignorais laquelle des deux sélectionner alors que tu acceptais l’invitation d’Angelina. C’était certainement une très mauvaise idée mais au fond de toi, tu savais qu’il fallait que tu le fasses. Peu importe ce que ce test de paternité disait, cela ne ferait pas de mal de faire la paix en quelque sorte avec Angelina mais si cet enfant n’était pas le tient, il ne fallait pas qu’elle s’attende à te revoir non plus. C’était peut-être égoïste et bête mais tu avais besoin de te protéger un peu aussi. Angelina semblait avoir tourné la page, ne plus se soucier de toutes ces histoires mais ce n’était pas elle qui avait été blessée une seconde fois, ce n’était pas elle qui avait trouvé sa petite amie au lit avec un autre. Dans un sens, c’était pire que ce que Lily t’avait fait vivre parce que Lily était partie pour son travail, pour garder sa liberté mais tu savais au fond de toi qu’elle ne t’aurait jamais trompé. Tu le pensais aussi avec Angelina vu les crises de jalousie qu’elle te faisait à l’époque mais c’était certainement l’ironie de la vie que ce soit elle qui ait sauté le pas. « J’habite à Fortitude Valley pour le moment dans un appartement relativement grand. J’ai du prendre ce qui passait en fonction du peu de moyen que j’avais quand je suis revenu de Hawaï. C’est pas le grand luxe mais on s’y sent bien. » Tu hoches la tête dans un premier temps. Amelia habite à Fortitude Valley, ce n’est pas comme si tu allais souvent chez elle mais ce serait peut-être un quartier à éviter complètement dans le futur. Alors Angelina était partie à Hawaï … Tu avais envie d’être surpris mais tu ne l’étais pas vraiment en fait. Partir de l’autre côté de l’océan sur une autre île, pourquoi pas ? Quand on a de l’argent bien entendu. « Tu t’es plu à Hawaï ? » Préféras-tu demander ne commentant pas sur son appartement. Tu faisais confiance à Angelina, elle ne se permettrait jamais d’habiter dans un truc minable vous le saviez tous les deux. L’appartement était certainement petit pour elle mais elle était plus mal habituée que toi. Enfin, depuis que tu habitais avec Orion tu avais appris à apprécier les grands espaces pour lesquels il payait en grande partie. Tu suivais donc Angelina, plus en silence qu’autre chose mais Abel vous parlait un peu alors vous lui répondiez. Jusqu’à ce qu’il décide qu’il n’avait plus envie de marcher mais de se faire porter. Son caprice ne sembla pas affecter Angelina d’un poil ce qui te fit penser qu’il devait en faire régulièrement. « Non Abel, Arthur te prendra pas dans les bras, il s’est fait mal tu vois pas. Bobo ! » Tu hoches la tête, malheureusement tu ne peux pas le porter. Si tu avais eu ton bras valide, tu ne sais pas si tu l’aurais fait, tu avais le sentiment qu’Angelina t’aurait maudit. « Désolé bonhomme. Je peux te donner la main si tu veux ? » Lui proposas-tu en lui tendant ta main valide. Abel s’en empara et sembla satisfait jusqu’à ce que vous arriviez devant l’immeuble dans lequel ils devaient habiter.
Tu laisses Angelina sortir les clés et tu te contentes de la suivre sans rien dire. Vous ne tardez pas à arriver dans son appartement et comme tu le pressentais, c’est assez grand pour eux deux en tout cas. Abel a l’air heureux d’être chez lui et se précipite sur les jouets. Tu remarques d’ailleurs qu’Angelina la maniaque du rangement semble avoir changé ses habitudes. « Vas-y tu peux te mettre sur le canapé, tu peux pousser les peluches. Je te sers quelque chose ? » Tu t’assois tranquillement sur le canapé ne sachant pas quoi faire d’autre. « Un peu d’eau s’il te plaît. » Tu n’avais pas réellement soif mais bon, c’est mal poli de refuser non ? Et puis tu as marché, un peu d’eau ne te fera pas de mal. « Tu m’imaginais pas maniaque comme je suis habiter dans un bordel pareil hein ? » Tu hoches la tête, c’est surprenant en effet mais pas tant que ça parce que tu es habitué à ce que des gens te racontent les changements de leur vie depuis qu’ils avaient des enfants. « C’est inattendu mais l’ordre et les enfants ne vont pas ensemble. » Dis-tu en haussant les épaules parce que tu avais pu le constater autour de toi tout simplement. Et aussi parce que tu te souvenais d’avoir été enfant. Tu attrapais ta boisson et tu bus une gorgée d’eau alors qu’Angelina te disait : « Tu sais qu’il y a 70% de chances que ça soit toi le père. » Ce n’était clairement pas le moment d’avaler, tu manques de t’étouffer alors que la jeune brune prononce ces mots. Sérieusement ? Vous alliez reparler de ça ? Tu n’étais pas certain d’être prêt. « Pourquoi ça ? » Finis-tu par demander avant d’ajouter : « Ils t’ont dit que les réponses arriveraient quand ? » L’incertitude était ce que tu détestais le plus dans cette histoire. |
| | | | | | (#)Lun 10 Avr 2017 - 16:58 | |
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angelina & arthur
Le moins que l’on puisse dire c’est que c’était vraiment étrange comme vision pour Angelina. Arthur les fesses sur son canapé avec Abel qui jouait à quelques mètres de lui il y avait de quoi se pincer pour réaliser. Angelina eut d’ailleurs un moment d’absence pendant qu’elle lui servait un verre d’eau avant de se reprendre rapidement. Après quoi elle s’était assise en face de lui et lui avait dit qu’il y avait 70 % de chance que ça soit lui le père. Au début par sadisme elle avait préféré le laisser dans le flou total, mais la vision de son fils en train de lui tenir la main lui avait mis un coup. Pour une fois ce n’était pas son égo qui était en jeu mais le bonheur de son fils, il y avait de quoi prendre les choses au sérieux. Elle ne pouvait pas jouer comme elle l’avait toujours fait lorsqu’elle n’était pas encore devenue maman. Elle ne pouvait plus se permettre de se comporter comme une enfant capricieuse car un petit être compter sur elle et sa stabilité. Angelina porta son verre de limonade à sa bouche et entreprit de boire une gorgée avant de soigneusement reposer le verre sur le set qu’elle avait posé pour éviter de rayer la table basse en verre. « Je sais ce que tu penses et je sais ce que tout le monde pense. Je sais que tout le monde pense que je suis une pauvre fille et que je suis complètement tarée. Et vous avez raison. » Elle marqua un temps d’arrêt, elle regardait son fils jouer, elle était beaucoup trop lâche pour affronter le regard de son ex. « Mais j’essaye de changer pour lui. » Angelina n’avait jamais eu bonne réputation et ce n’était pas maintenant que ça allait commencer. Déjà au lycée, les gens adoraient la détester et les plus folles rumeurs couraient à son sujet. Elle avait obtenu son diplôme de fin d’études difficilement et Angelina savait que ses anciens petits camarades adoraient parler d’elles aux réunions d’ancien élève. Elle avait incarné le cliché de la bimbo rebelle qui semait la zizanie au sein de son lycée privée. Elle n’avait pas hésité à faire la raccourcir la jupe de son uniforme ou à tailler un décolleté à sa chemise au grand désespoir de ses parents qui n’en pouvaient plus d’être sans cesse convoqués par la direction de l’établissement.
15 ans après Angelina était toujours le vilain petit canard. Elle avait très peu d’amie et son rôle de barmaid avait été pendant longtemps sa seule source d’interaction sociale. Elle était solitaire malgré elle, souvent sujette au rejet et à l'ostracisation mais Angelina avait un mental redoutable et jamais elle n’avait ployé sous la pression. Depuis la venue au monde d’Abel elle s’était rendue compte qu’elle ne serait plus jamais seule tant que son fils était à ses côtés.
Les réponses… Les réponses mettaient trop de temps selon elle, elle était impatiente d’être fixée pour refermer ce chapitre de sa vie et en commencer un nouveau, vierge de tout doute et supposition. Mais ça ne servait à rien de mettre la pression au laboratoire qui prenait le temps qu’il fallait. « Je ne sais pas, normalement je devrais recevoir les résultats dans le courant de la semaine prochaine mais je sais pas quelque chose me dit au fond de moi que… » Elle ne parvint pas à finir sa phrase, si jamais ce n’était pas lui le père elle ne pourrait pas reprendre ses mots et provoquerait sûrement une déception bien amère chez son ex. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il ressentait par rapport à la situation ou ce qu’il en pensait vraiment mais telle que le connaissait il y avait une chance pour qu’Arthur veuille vraiment s’investir si jamais la paternité s’avérait être la sienne. « Ecoutes Arthur je sais pas ce que ça va donner mai au-delà de ça je voudrais m’excuser pour mon comportement la dernière fois quand j’ai débarqué dans ton lycée, j’ai été agressive et revancharde. Je ne me suis pas montrée sous mon meilleur jour. Et je le regrette. » Angelina n’était pas du genre à s’excuser pour rien, reconnaître qu’elle avait tort mais elle sentait que c’était une bonne manière de montrer avec Arthur qu’elle avait changé pour de bon et qu’elle était capable de faire des efforts.
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| | | | | | (#)Mer 12 Avr 2017 - 9:30 | |
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angelina & arthurEn partant te balader cette après-midi, tu étais bien loin d’imaginer que tu te retrouverais assis dans le canapé d’Angelina. Particulièrement car tu avais été bien décidé à ne pas la revoir avant l’annonce des résultats et après si ces derniers étaient négatifs bien entendu te concernant. L’idée qu’il allait certainement falloir voir Angelina régulièrement si cet enfant était le tient pour voir ce qui se passait ensuite ne t’était pas encore venue, tu attendais de voir. En réalité, tu avais bien trop peur de te faire avoir de nouveau par les jeux d’Angelina pour te projeter plus loin que ces résultats. C’était peut-être idiot mais lui faire confiance était quelque chose que tu ne pouvais absolument pas faire en ce moment, ce n’était même pas une option. En même temps, il y a certainement des retrouvailles plus touchantes que celles que vous aviez eu la semaine passée. Une fois ton verre d’eau à la main, Angelina lâcha la bombe. Apparemment tu aurais plus de chance que les deux autres candidats de te retrouver avec un enfant de trois ans. Tu ignorais pourquoi mais apparemment c’était le cas. Tu ne pouvais t’empêcher d’en vouloir à Angelina de te faire subir ce genre de grand huit émotionnel, ce n’était pas vraiment juste. « Je sais ce que tu penses et je sais ce que tout le monde pense. Je sais que tout le monde pense que je suis une pauvre fille et que je suis complètement tarée. Et vous avez raison. Mais j’essaye de changer pour lui. » Tu n’avais jamais pensé qu’Angelina était une pauvre fille, cela ne t’avait pas traversé l’esprit. Qu’elle soit tarée par contre, tu n’avais pu t’empêcher de le penser alors qu’elle te piquait des crises de jalousie terrible et que c’était elle finalement qui avait été voir ailleurs. Tu ne comprenais pas tout simplement parce que pour toi il n’y avait aucune rationalité dans cette attitude, dans ces choix. Mais tu étais heureux pour elle qu’elle essaye de changer. Tu ne connaissais pas bien Abel, cet enfant qui pourrait être le tien mais il avait l’air bien élevé pour l’instant ce qui était assez surprenant quand on connaissait Angelina. Tu ne l’avais pas vue mère, ça c’était certain mais elle n’avait certainement pas eu le choix. « Je n’ai jamais pensé que tu étais une pauvre fille. Tarée peut-être un peu mais si tu veux changer c’est tout à ton honneur. Il te remerciera un jour. » Dis-tu avec un sourire sur les lèvres parce que tu doutais qu’un enfant ait envie d’avoir une mère comme l’ancienne Angelina. Tu voyais des mères célibataire qui te rappelaient cette Angelina que tu connaissais et tu voyais tes élèves baisser les yeux lors des réunions parents professeurs ou ne pas vouloir parler de leur mère quand tu voyais qu’il y avait un problème et tu ne souhaitais pas cela à Angelina, vraiment pas.
Tu ne pus t’empêcher de poser la question des résultats et de leur date d’arrivée. Ne pas savoir était sans doute le pire dans cette histoire donc si elle avait envoyé le test, elle devait savoir à peu près quand elle aura le résultat. « Je ne sais pas, normalement je devrais recevoir les résultats dans le courant de la semaine prochaine mais je sais pas quelque chose me dit au fond de moi que… » Ton cœur se serre, elle n’a pas le droit de te dire ça, elle n’a pas le droit de jouer ainsi avec tes sentiments alors qu’il y a deux chances sur trois que tu ne sois pas le père de cet enfant. Si tu es son père, tu sais que cela va être difficile pour toi d’assimiler cette nouvelle responsabilité mais au moins tu n’étais pas en couple, tu ne devais pas faire souffrir quelqu’un d’autre de cette situation. « T’as pas le droit de me dire ça, attendons les résultats avant de s’avancer. » Tu ne voulais pas te faire des idées pour rien, cela te paraissait inutile. Faire des plans sur la comète et les voir se briser serait peut-être pire finalement que la situation actuelle alors tu refusais de te projeter. « Ecoutes Arthur je sais pas ce que ça va donner mai au-delà de ça je voudrais m’excuser pour mon comportement la dernière fois quand j’ai débarqué dans ton lycée, j’ai été agressive et revancharde. Je ne me suis pas montrée sous mon meilleur jour. Et je le regrette. » Cette fois c’est l’étonnement qu’elle doit lire sur ton visage parce qu’Angelina ne s’excuse pas souvent, c’est quelque chose d’assez rare et sur le coup tu ne t’y attends pas tu l’avoues. Vos retrouvailles n’auraient pas pu se passer sous un bon jour dans tous les cas. « C’est pas grave, je suppose que nos retrouvailles ne pouvaient pas mieux se passer. » Dis-tu en haussant les épaules. « Je ne comprends pas pourquoi tu m’en veux dans notre histoire, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait tout ce que j’ai pu faire. » Dis-tu en haussant les épaules.
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| | | | | | (#)Jeu 13 Avr 2017 - 10:29 | |
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angelina & arthur« Je n’ai jamais pensé que tu étais une pauvre fille. Tarée peut-être un peu mais si tu veux changer c’est tout à ton honneur. Il te remerciera un jour. » Angelina resta interdite. Oui elle savait que tout le monde la trouvait complètement tarée, mais tout le monde ne savait pas tout ce par quoi elle était passée pour en arriver là. Personne ne savait ce que c’était que d’être adoptée par une famille qui vous avait caché la vérité sur vos origines pendant des années, personne ne savait ce que c’était d’être rejeté par sa propre mère et d’ignorer d’où l’on vient. Angelina devait porte cette charge tous les jours que Dieu faisait et personne n’avait jamais réussi à percer sa carapace. Personne n’avait jamais réussi à la comprendre et c’est sans doute pour ça qu’elle avait passé son temps à tout foutre par terre et à ruiner toutes les relations qu’elle entretenait avec les gens. Elle ne comptait plus ses ennemis ni les trahisons qu’elle avait subi. Les gens ne retenaient que ses crises d’hystérie et ses mauvaises habitues à son grand dam. Arthur n’avait pas réussi non plus à la cerner, il la trouvait fatiguante et ne la comprenait pas. Mais avait-il déjà seulement essayé ? Toute sa vie Angelina laissait les gens la faire culpabiliser sans jamais que ceux-ci n’essaient de se mettre à sa place. Lorsqu’elle avait pris son nouveau départ à Hawaï, Angelina avait connu le bonheur d’être celle qu’elle était vraiment : une jeune femme douce finalement mais un peu perdue. La bienveillance des gens de là-bas lui avait fait un bien immense et elle avait trouvé une certaine sérénité là-bas. Revenir à Brisbane était source d’angoisse, elle se sentait de nouveau épiée et jugée. Mais Abel lui donnait la force de passer outre ces déconvenues constantes.
« T’as pas le droit de me dire ça, attendons les résultats avant de s’avancer. » Angelina soupira, elle savait ce qu’elle disait, d’accord elle avait couché avec trois mecs en très peu de temps mais elle avait quand même une idée car la science ne mentait pas. Elle avait le doute car Abel n’était pas arrivé la date que le médecin avait prévu, ce qui signifiait qu’il y avait moins de probabilité que le père soit Ben. Tout se jouait donc entre Matt & Arthur. « Oui tu verras bien de toute façon, je me sens tellement mal par rapport à toute cette histoire, j’ai peur des conséquences, j’ai peur qu’on m’enlève mon fils. » Cette seule pensée amena ses yeux à se gorger de larme. Elle prit une gorgée de limonade et les chassa de quelques battements de cils. Hors de question de se montrer faible devant Arthur. Puis il mit sur la table un sujet épineux. Eux. Il se demandait pourquoi elle lui en voulait encore autant. Angelina secoua la tête, poussant un nouveau soupir. Elle reposa son verre sur la table. « Je sais pas, je pense que j’étais dans une sorte de spirale où je m’attendais tellement à ce que tu fautes que j’ai fini par fauter moi-même. Tu te souviens au début de notre relation je t’avais dis que j’avais une grosse tendance à l’auto-destruction et tu m’as dis qu’on passerait outre. Finalement je me suis bien rendu compte que le fait d’être avec toi ne changeait rien à mon mal être alors inconsciemment j’ai commencé à t’en vouloir. Je me suis rendu compte que personne pouvait me sauver de mes démons, même pas toi qui était si parfait et tout s’est bousculé, tout est devenu flou et… » Angelina eut du mal à terminer sa phrase, elle se serait bien allumé une cigarette mais elle s’était promis de ne jamais fumer devant Abel. « Et puis j’étais mal dans ma peau, je vivais mal l’attention que tu suscitais alors j’ai décidé de prendre bêtement les devants et tu connais la suite… »
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| | | | | | (#)Ven 14 Avr 2017 - 12:52 | |
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angelina & arthurTu te dois d’être honnête, tu n’as jamais été capable d’être autre chose. Angelina t’avait attirée, Angelina s’était emparée de ton cœur pour finalement le piétiner c’était un fait. Angelina était un peu tarée, surtout à l’époque, il y a quatre ans. Elle semblait avoir changé mais votre dernière altercation t’avait prouvé qu’elle était toujours la même un peu finalement. Tu te devais de lui dire la vérité, ses crises de jalousie étaient devenues pesantes au fil du temps alors que tu te contentais de les écouter au début. Tu étouffais dans cette relation rythmée par des crises qui à tes yeux n’avaient pas de sens. Oui, tu attirais les regards des demoiselles, cela avait toujours été le cas. Mais Angelina attirait le regard des hommes de son côté et tu lui avais fait confiance. Tu n’avais jamais imaginé qu’elle finirait par te trahir ainsi. Peut-être que tu aurais pu faire plus mais tu ne te voyais pas faire plus, tu en étais bien incapable. Peut-être que c’était mieux que les choses se soient terminées ainsi, tu n’en savais rien mais vous ne pourriez pas changer le passé dans tous les cas. Ce qu’Angelina n’avait pas le droit de faire cependant c’était de te faire croire que tu étais le père d’Abel, sous-entendre que c’était toi alors que finalement elle n’en savait rien. Cela pouvait être toi comme un autre alors tu préférais vivre dans cette incertitude, cette une chance sur trois également répartie tant que les résultats n’étaient pas arrivés. « Oui tu verras bien de toute façon, je me sens tellement mal par rapport à toute cette histoire, j’ai peur des conséquences, j’ai peur qu’on m’enlève mon fils. » Cela te rassurait un peu qu’elle se sente mal. Tu ne savais pas comment les deux autres candidats avaient pris la nouvelle mais c’était réellement rassurant. Tu n’étais pas le genre d’homme qui reprochait aux femmes de coucher à droite à gaucher en les traitant de putes alors que toi tu faisais la même chose. Chacun ses choix, cela ne regarde que la personne en question mais si c’était pour se retrouver dans cette situation, cela te gênait un petit peu quand même. « Pourquoi est-ce qu’on t’enlèverait ton fils ? » Cela te semblait complètement idiot et illégal aussi parce qu’en tant que mère, tant qu’elle n’avait pas fait de faute grave pouvant nuire à la santé de son fils, personne n’avait le droit de lui enlever. « Je te l’ai déjà dit la dernière fois, tu ne peux pas t’attendre à ce que le père ne cherche pas à connaître son enfant aussi. Tu devais t’en douter quand tu es revenue. » Angelina était tout sauf bête et elle devait se douter que le père voudrait quelque chose. Lui enlever son fils cela semblait un peu extrême cependant.
Quand elle s’excusa, tu ne pus t’empêcher d’évoquer votre couple et ton incompréhension face à sa colère car tu n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle t’en voulait. A tes yeux, tu avais réellement tout fait pour que votre couple fonctionne, c’était elle qui avait été voir ailleurs alors pourquoi elle t’en voulait exactement ? « Je sais pas, je pense que j’étais dans une sorte de spirale où je m’attendais tellement à ce que tu fautes que j’ai fini par fauter moi-même. Tu te souviens au début de notre relation je t’avais dis que j’avais une grosse tendance à l’auto-destruction et tu m’as dis qu’on passerait outre. Finalement je me suis bien rendu compte que le fait d’être avec toi ne changeait rien à mon mal être alors inconsciemment j’ai commencé à t’en vouloir. Je me suis rendu compte que personne pouvait me sauver de mes démons, même pas toi qui était si parfait et tout s’est bousculé, tout est devenu flou et ... Et puis j’étais mal dans ma peau, je vivais mal l’attention que tu suscitais alors j’ai décidé de prendre bêtement les devants et tu connais la suite… » Tu hoches la tête. Cela te rassure en quelques sortes. Parce que ce n’était pas vraiment toi qui l’avais poussée à te tromper. Enfin si parce que tu n’avais pas réussi à l’aider, à la faire sortir de cette spirale mais peut-être que c’était simplement parce que c’était elle qui devait se sortir seule de cette spirale. Tu as vraiment essayé, personne ne pourra te le reprocher et jusqu’au bout mais finalement cela n’a pas suffit. Tu espères qu’Angelina va mieux aujourd’hui parce que sinon elle risque d’embarquer son fils avec elle et tu doutais qu’elle avait très envie de voir cela arriver. « J’ai essayé tu sais, j’ai essayé de t’aider, de tout faire pour que ça se passe bien. Je suis désolé de ne pas y être arrivé mais j’espère que tu y es arrivée de ton côté, je te le souhaite en tout cas. » L’autodestruction n’était une bonne chose pour personne.
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| | | | | | (#)Sam 15 Avr 2017 - 22:42 | |
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angelina & arthurC’était aussi pour ça qu’ils se disputaient souvent à l’époque, Arthur était quelqu’un de terre à terre et avait tendance à obliger Angelina à ne pas se voiler la face alors que la jeune femme était professionnelle en la matière. Arthur n’avait jamais raté une occasion de la mettre face à ses responsabilités ou la faire redescendre sur terre. Et en mentionnant le fait qu’elle ne devait pas s’attendre à ce que le père, une fois qu’il serait établi, la laisse mener sa vie normalement avec son fils sans avoir envie de faire partie du tableau. « Pourquoi est-ce qu’on m’enlèverait mon fils ? Mais pour tout un tas de raison voyons. Il suffit de remuer un peu dans mon passé et le juge aura l’embarras du choix. Je suis pas la maman la plus exemplaire de Brisbane même si je fais de mon mieux depuis que je l’ai mis au monde. » Angelina savait que les histoires de garde pouvaient faire de gros dégâts, autant pour les enfants que pour les parents et Angelina refusait de subir un tel affront. Elle était la mère et il y avait de grandes chances que la juge la favorise face à un père qui avait été absent toutes ces années mais quand même, Angie se méfiait des retournements de situation. La jeune femme passa sa main dans ses cheveux épais à la couleur de jai. C’était bizarre de parler de tout ça avec Arthur, surtout après ce qu’elle venait de lui dire. Aucun homme n’était venu ici depuis qu’elle était revenue dans son pays natal, elle avait toujours été très précautionneuse de séparer sa vie de femme de sa vie de mère même s’il fallait l’avouer, ces dernières années elle n’avait pas vraiment eu de vie de femme. Qui l’eut cru, la belle jeune femme en était à sa quatrième année d’abstinence, comme si être mère avait freiner ses anciennes habitudes. Totalement nymphomane avant la naissance de son fils, Angelina avait pourtant été le genre de femme insatiable qui en redemandait toujours, parfois au grand dam de ses partenaires. Quoiqu’il en soit ces dernières années, elle s’était racheté une conduite et Arthur serait étonné de savoir à quel point elle avait pu se montrer sage et raisonnable. Hélas, Angelina sentait ses démons bouillir en elle et elle savait que ce n’était qu’une question de temps avant que Brisbane et sa personnalité border-line l’engloutissent à nouveau.
Lorsque Arthur lui répondit qu’il avait essayé de l’aider et qu’il était désolée de ne pas y être arrivé, Angelina sentit un immense pincement au cœur. Les histoires d’amour se finissaient souvent mal mais il était toujours bizarre de repenser au passé, d’avoir la fameuse discussion avec son ex des années après. On se laissait alors aller à tout ce qu’on aurait pu faire, tout ce qu’on aurait du dire, toutes les fois où on a vu tout en noir et préféré laisser la relation mourir, s’abîmer… Et puis finalement regretter. Se remémorer le passé et se dire qu’on aurait pu faire autrement, finalement. À une époque, Angelina aurait hurlé de douleur en attendant Arthur lui dire qu’il n’était pas celui qui la sauverait. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux mais elle ne voulait pas se montrer faible à nouveau. Elle n’avait jamais été capable de garder qui que ce soit dans sa vie et les excuses d’Arthur sonnait comme un énième abandon. « C’est vraiment dommage ce qui nous est arrivé. Peut-être que dans une autre vie on aurait vraiment réussi à faire quelque chose de nous deux. » dit-elle en riant nerveusement. Elle prit son courage à deux mains et posa alors la question qui la taraudait depuis des années. « T’as fait quoi ces dernières années ? T’as vraiment pas eu de copines pendant tout ce temps ? » Elle essayait de prendre un ton dégagé mais la réponse risquait de lui crever le cœur, elle le savait : peut-être que la réponse la rendrait dingue. Imaginer Arthur avec une autre était encore difficilement soutenable.
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| | | | | | (#)Ven 21 Avr 2017 - 19:45 | |
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angelina & arthurAngelina avait toujours été remplie de contradictions. Et au sujet du père de son fils c’était aussi le cas. Elle revenait à Brisbane pour vous demander des tests de paternité à toi et aux deux autres potentiels candidats et elle espérait qu’une fois le résultat divulgué, elle mettrait le nom de l’un de vous sur le certificat de naissance et que le père disparaitra dans la nature. Tu sais qu’Angelina est intelligente, tu ne peux pas imaginer que la demoiselle pense réellement que le père une fois trouvé ne voudra pas jouer un rôle dans la vie de son fils. En tout cas c’était ce que toi tu pensais. Tu ne te voyais pas apprendre une telle nouvelle et disparaître, particulièrement quand tu avais vécu cela étant jeune alors que ton père vous avait tous abandonnés comme des merdes dont on peut disposer. C’était une blessure qui ne s’était pas refermée et qui n’était pas prête de se refermer à tes yeux. Voilà pourquoi tu ne pouvais pas croire qu’Angelina pense qu’elle pouvait disposer de vous comme elle l’entendait. Cependant, de là à aller jusqu’à ce qu’on lui enlève son fils, tu trouvais cela légèrement exagéré pour cette situation. « Pourquoi est-ce qu’on m’enlèverait mon fils ? Mais pour tout un tas de raison voyons. Il suffit de remuer un peu dans mon passé et le juge aura l’embarras du choix. Je suis pas la maman la plus exemplaire de Brisbane même si je fais de mon mieux depuis que je l’ai mis au monde. » Oui, clairement Angelina n’avait pas le meilleur passé pour constituer un dossier juridique. Mais le passé était le passé. Abel vivait avec elle depuis trois ans et il allait bien, il avait l’air en forme en tout cas et plutôt bien éduqué alors c’était sur ça que le juge se baserait certainement. Et puis tu doutais que le père en question veuille la séparer de son fils. C’était inhumain comme acte à tes yeux. Il y a une différence entre la séparer de son enfant et vouloir jouer un rôle dans la vie de ce dernier. Les deux ne voulaient pas dire la même chose. Tu ne sais pas ce que l’avenir te réserve mais si comme Angelina le pense le test de paternité revient positif dans ton cas, tu sais que tu n’abandonneras pas cet enfant, peu importe la situation. « Ce n’est pas ce sur quoi le juge se concentrera. Il n’a aucune raison d’aller fouiller dans ton passé si tout ce que le père veut c’est une garde partagée ou un droit de visite. Tu ne pouvais pas t’attendre sérieusement à lâcher une bombe de ce genre et espérer que l’on disparaisse de ta vie après. C’est pas comme ça que ça fonctionne j’en ai bien peur. » Si elle le pensait vraiment, elle avait une piètre image de la genre féminine. Quelque chose pourquoi tu ne la fautais pas mais quand même il y avait des limites.
Il était inévitable à tes yeux que votre relation finisse par se retrouver de nouveau sur la table. C’était obligé que le sujet soit abordé. Oui, tu étais désolé de ne pas avoir pu aider Angelina à l’époque mais tu avais eu l’impression de faire le maximum et de ne pas pouvoir faire grand chose d’autre. Peut-être qu’elle n’avait pas besoin d’un homme comme toi, qu’un autre lui conviendrait bien mieux. Tu ne savais pas, ce que tu savais c’est que tu te serais bien passé du cœur brisé qui est venu clôturer cette relation. « T’as fait quoi ces dernières années ? T’as vraiment pas eu de copines pendant tout ce temps ? » Tout ce temps. Cela ne faisait que quatre ans. Mais la réponse était non, tu n’avais pas de copines. Tu n’avais pas manqué de femmes dans ton lit cependant mais aucune à qui tu avais laissé une chance pour ouvrir de nouveau ton cœur. Tu savais que tu n’allais pas pouvoir te cacher toute ta vie cependant et tu sentais qu’il allait falloir que tu prennes des risques si tu voulais fonder cette famille dont tu rêvais tant. Tes élèves ne pourront pas être des substituts pour toujours même si tu adorais jouer leur parent de substitution si besoin. Tu finis ton verre d’eau avant de dire. « Non, je ne m suis pas relancé dans une relation, je n’avais nullement envie de donner ma confiance de nouveau. » Tu ne savais pas si Angelina pouvait comprendre mais sa trahison t’avait blessé et tu ne l’oublieras pas facilement. « Je n’ai pas fait vœux de chasteté cependant. Mais je me dis qu’il est peut-être temps de me lancer de nouveau. Cela fait quelques temps que cette vie ne me satisfait plus vraiment. » Tu n’avais pas encore fait le premier pas dans cette direction mais tu allais le faire, tu en étais certain.
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| | | | | | (#)Jeu 27 Avr 2017 - 10:59 | |
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angelina & arthurIl y avait les gens qui pensaient qu’on provoquait son destin et d’autres qui pensaient qu’on ne pouvait y échapper. Avant de tomber enceinte et de donner la vie, Angelina aurait eu tendance à faire partie de la première catégorie de personnes. Puis quand elle avait vu le test devenir bleu, confirmant alors son état, elle s’était dit que Dieu ou peu importe qui gérait tout là-haut avait un toute autre programme pour elle que la vida loca qu’elle vivait jusqu’ici. Devenir maman avait tout bousculé dans sa vie et elle savait que l’arrivée d’un potentiel père ferait l’effet d’un nouveau séisme et que toute sa vie serait à revoir. Toutes les habitudes et les rituels qu’elle avait avec Abel risquait de disparaître au profit d’un nouveau emploi du temps complètement organisé autour du co-parenting. Angelina jeta un coup d’œil à son fils, en train de jouer gaiement dans sa piscine à boules sans se soucier de tout ce qui risquait de changer dans sa vie. Angelina descendit d’une traite sa limonade, essayant de penser à autre chose. Elle décida de mettre la vie d’Arthur sur la table : elle n’avait que ça sous la main pour changer de sujet et la réponse de celui-ci ne la surprit qu’à moitié. « L’horloge tourne effectivement et je sais que t’as toujours rêve de fonder une famille. » Ironiquement, c’était le sujet qu’elle évitait le plus possible du temps où ils étaient encore ensemble. Arthur avait tendance à parler de famille, d’enfant, il se projetait naturellement et Angelina faisait toujours en sorte de fuir le sujet ou de dévier la conversation, construire sa propre famille était quelque chose qui lui faisait terriblement peur à l’époque. Elle avait des relations tellement compliquées avec ses parents qu’elle avait du mal à se projeter comme mère. Ironiquement, c’était elle aujourd’hui qui avait un enfant et même si elle était mère célibataire le résultat était le même.
Et c’est là que son téléphone sonna. Numéro privé. Angelina le regarda vibrer sur la table quelques secondes, elle échangea un regard avec Arthur puis s’en empara. Elle se levât et se dirigea vers la fenêtre avant de décrocher. « Allô ? Oui c’est bien moi. » Mais quel putain de destin. Il avait fallu que ça soit maintenant. Son cœur se mit à battre plus vite et ses mains deviennent instantanément moites lorsqu’elle entendit le nom de son interlocuteur. Angelina se passa une main sur le visage. « Très bien… Je ne peux pas les récupérer demain ? Je ne peux que maintenant ? Ah vous êtes fermés… Ok. Alors j’arrive. Je serais là dans vingt minutes. » Elle raccrocha et se retourna. Et la vision qu’elle eut la frappa. Abel assis par terre sur le tapis la regardant de ses grands yeux clairs et Arthur juste derrière, la fixant également de son regard indescriptible. Là, tout de suite. La ressemblance était trop frappante pour être niée. C’était comme une évidence, là dans la lumière de cette fin d’après-midi. « Ils ont les résultats… Faut que j’aille au labo. Ils ne les communiquent pas par téléphone. »
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| | | | | | (#)Dim 30 Avr 2017 - 10:37 | |
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angelina & arthurTu étais toujours parti du principe que tu n’avais rien à cacher, particulièrement en ce qui concernait ta vie amoureuse. Oui Angelina était ton ex et même si actuellement tu n’avais pas de petite amie, cela ne t’aurait pas dérangé de parler de cette dernière si cela avait été le cas. Il fallait se rendre à l’évidence, vous n’étiez pas vraiment le couple parfait tous les deux. Tu n’avais pas réussi à être ce dont elle avait besoin et elle n’avait pas réussi à comprendre ce que tu voulais. Vous vouliez deux choses différentes de la vie et peut-être que finalement c’était mieux ainsi. Tu ne savais pas comment les choses allaient se dérouler si le test de paternité revenait positif dans ton cas. Certainement que vous arriveriez à vous entendre pour le bien d’Abel, comme vous étiez en train de le faire maintenant ? A tes yeux, c’était la solution la plus probable tu devais l’avouer. Mais seul le futur pourra répondre à ces questions. Tu ne pouvais malheureusement pas rebondir sur la question de ta vie amoureuse en la posant à Angelina parce qu’elle y avait déjà plus ou moins répondu. Cette situation te semblait étrange, tu avais l’impression d’attendre que quelque chose te tombe dessus, c’était une drôle de sensation. Mais oui, tu commençais à être lassé de cette vie solitaire finalement seulement accompagnée de demoiselles dans ton lit. Lydia avait raison, il était peut-être temps de passer à autre chose, de tourner une page … « L’horloge tourne effectivement et je sais que t’as toujours rêve de fonder une famille. » Tu hoches la tête, tu ne peux nier avoir envie de construire une famille. Tu as essayé de te persuader que ce n’était pas réellement ce que tu voulais mais c’était se voiler la face. Non, tu avais besoin de construire cette famille, ta famille plus précisément. Vu l’état de la tienne, c’était une obligation, un besoin primaire. Mais pour la construire, il fallait trouver la bonne personne et cela demandait un investissement qui pouvait se traduire par un cœur brisé. « En effet, c’est aussi pour ça que je suis en train de réenvisager la situation. » Tu ne te sentais pas vieux, tu avais encore le temps de construire une famille mais pas trop non plus et tu le savais. Mais tu n’étais pas défaitiste, tu finiras par trouver la jeune femme qui allait changer ta vie, tu en étais certain.
Alors qu’un nouveau silence s’installait, le téléphone d’Angelina se mit à sonner. Tu la laisses répondre en posant ton regard sur Abel. Il porte toute l’innocence des enfants, cette innocence qui vous fait penser que tout va toujours aller bien. Tu espères que ce sera le cas pour lui, si c’est ton fils tu feras tout pour. Une fois que tu auras digéré la nouvelle bien sûr. Tu entends Angelina parler mais tu ne fais pas attention à ses paroles, bien trop perdu dans tes pensées à cet instant précis. Et puis le silence se fait à nouveau et ton regard se pose sur Angelina. Vu son air grave, tu comprends que ce n’est pas un ami qui vient d’appeler. « Ils ont les résultats… Faut que j’aille au labo. Ils ne les communiquent pas par téléphone. » Ah … Les fameux résultats. Tu sens les battements de ton cœur s’accélérer. Peu importe le résultat, tu sens que c’est un moment important pour toi, pour ta vie, pour tout un peu en fait. Ne sachant pas trop quoi lui dire tu décides d’opter pour : « Je vais te laisser alors, tu me tiens au courant ? » Tu ne voyais pas d’autre solution, il était temps pour toi de partir. Tu récupérais rapidement tes affaires, dit au revoir à Abel avant de partir. Tu n'en doutais pas, Angelina te tiendrait au courant. the end |
| | | | | | | | | | | never underestimate children - angelina |
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