L’horreur parfaitement dépeinte sous ses yeux. L’angoisse, le malheur aussi. Tout le train semblait sans dessus, ni dessous, et surtout les gens qui y étaient présents semblaient ne pas être très bien en point. De ce qu’elle pouvait voir, Kaecy décernait plusieurs blessures qui nécessitaient normalement des soins immédiats. Elle ne s’imaginait pas ce qu’il pouvait arriver aux blessures qu’on ne voyait pas. Et alors, elle laissa aller la première larme. Silencieuse, cependant. A vrai dire, elle ne s’en était pas aperçue encore, sous le choc, mais tout était beaucoup trop silencieux. Ses oreilles semblaient siffler, mais c’était un son seulement dû au choc. Tout le reste était silencieux. Et alors qu’elle vit un jeune homme s’approcher d’elle, remuant les lèvres, elle porta instinctivement ses mains à ses oreilles. « Oh non… » La chute avait du être assez violente, puisque ses appareils auditifs ne se trouvaient plus à leur place légitime. Essuyant rapidement les larmes qui coulaient, Kaecy inspira un bon coup, avant de venir prendre le jeune homme qui se tenait désormais devant elle par les épaules. « Je sais pas qui vous êtes, je suis désolée d’avance si je parle trop fort ou pas assez, mais j’ai perdu mes oreilles… Appareils, je vous entends pas si vous vous êtes adressé à moi jusque là. » Elle finit par le regarder de haut en bas, plusieurs fois - déjà pour voir si elle ne le connaissait pas déjà, mais surtout pour vérifier que le jeune homme était en point. Certes, la vision du train n’avait pas été un bon élément et avait perturbé la jeune femme pendant quelques instants - qui lui avaient paru trop long -, mais elle devait maintenant reprendre de la consistance et se focaliser sur quelque-chose de plus productif que des larmes. Ce n’était pas pleurant qu’elle allait réussir à faire quelque-chose de bien et de bon pour les autres. Elle planta donc son regard dans celui du jeune homme. « Est-ce que vous allez bien ? » Avant de descendre son regard directement sur ses lèvres pour être sûre de ne pas louper sa réponse.

les couleurs de dialogues:

@Priam Strand

En montant dans ce train, jamais Eliane n’aurait pensé que ce genre de truc allait arriver. On se serait cru dans un de ces films catastrophes. Comme quoi… La fiction pouvait facilement rattraper la réalité et pas toujours dans le meilleur des cas. Priam la voyant essayer de se relever l’aida et l’emmena près de Milena. Elle le regarda avec son téléphone à la main qui semblait avoir du mal. Problème de batterie ? De réseau ? Elle n’en saurait probablement pas plus. Après si plusieurs personnes avaient eu le même réflexe que lui, c’était surement normal d’avoir des encombrements de ligne…
Elle se focalisa sur Milena. Cette dernière lui semblait assez mal en point. Outre la blessure à la jambe, en avait-elle eu d’autres ? S’était-elle cognée quelque part ? Avit-elle perdu connaissance ? Eliane n’était pas médecin, loin de là même, mais elle regardait beaucoup de séries médicales. Cela faisait rire Alex qui trouvait qu’elle perdait son temps mais Eli trouvait que cela la détendait et puis il restait le plus souvent avec elle à regarder « les feux de l’amour à l’hôpital » comme il se plaisait à surnommer ces séries. Mais bon au moins, elle savait qu’elle devait faire en sorte que Milena ne s’endorme pas ou que si elle vomissait c’était mauvais signe. Qui a dit que la télé ne servait à rien ?

« Milena, vous allez vous en sortir d’accord ? »

La jeune femme la regarda alors et lui demanda son rêve le plus fou. Là tout de suite, elle dirait que son rêve le plus cher serait de se réconcilier avec son mari mais Eliane n’était pas prête à ouvrir son cœur à une inconnue. Elle opta donc pour une semi vérité

« J’aurais aimé tout plaquer pour devenir photographe ou bien photographe reporter… Parcourir le monde avec un appareil à la main et être exposée… »

Mais la réalité vous rattrapait et vous rangez vos rêves dans un placard…

« Et vous ? »

Tu as quitté Angelina précipitamment après lui avoir fait un pansement de fortune. Tu vas revenir la voir mais pour l’instant, elle ne peux pas être ta priorité alors que d’autres personnes ont besoin d’aide, d’autres personnes dont les blessures sont plus importantes ou alors qui sont coincées. C’était évident que tu allais venir en aide à Lydia, Lydia ta meilleure amie qui allait mal en ce moment et que tu étais incapable d’aider. Tu ignorais quoi faire pour l’aider à se sortir de la spirale où elle s’enfonçait et cela te frustrait énormément. Mais ce n’était pas le moment de penser à cela même si le discours de la jeune blonde cachée sous les débris te laissait présager qu’elle devait être bien alcoolisée. « Merci, parce que je pense pas y arriver toute seule. Hm, oui que le poignet. A moins que j’ai un traumatisme crânien ou une hémorragie interne, mais ça je pourrais pas te le dire. » Oui, ce serait difficile pour elle de le voir. Mais si elle avait une hémorragie interne, elle serait en train de perdre des forces, de perdre connaissance voilà pourquoi tu devais la faire parler le plus possible tant que tu ne la voyais pas. Tu t’étais mis à dégager les débris mais cela allait prendre un peu de temps, tu ne voulais pas te blesser inutilement car on allait certainement avoir besoin de toi. « On verra ça quand je t’aurai sorti de là. » Tu aurais pu demander de l’aide pour aller plus vite mais Lydia n’a pas l’air d’être en danger de mort et d’autres mains sont plus utiles ailleurs. Tu vas faire ça tout seul ce sera mieux ainsi. « Toi t’as rien ? Et personne n’a rien de grave ? » Tu fermes les yeux quelques instants essayant d’oublier la scène de chaos sur laquelle tu avais ouvert les yeux juste après la catastrophe. Lydia n’avait rien vu elle, les débris l’empêchaient de voir. C’était certainement une chance, tu risquais de mettre du temps à oublier ct épisode. « Je vais bien, quelques égratignures mais ça va. » Dis-tu dans un premier temps avant d’ajouter : « Mais tout le monde n’a pas eu cette chance. Tout le monde respire mais certains ont des blessures importantes. » Mieux valait ne pas lui cacher la vérité, quand elle allait sortir des débris, elle allait devoir y faire face de toute manière. « Oh, je te vois ! » La remarque enfantine de ton amie te fit sourire. Tant mieux, tu allais pouvoir la sortir de là. Tu continuais à enlever des débris jusqu’à ce qu’un espace assez important soit dégagé pour faire sortir Lydia. « Donne-moi ta main valide, je vais t’aider. » Lui dis-tu parce que tu étais conscient que ce tas de débris était instable et tu refusais que Lydia se fasse plus mal pour rien.

@Lydia Waters

Priam était désemparé face à tes réponses, tu voulais le voir. Il aida Eliane à venir s’installer près de toi avant de partir avec son téléphone. Tu avais un mauvais pressentiment, ce serait trop facile si vous aviez du réseau. Vous deviez être au milieu de nulle part, une zone blanche comme le disent les opérateurs téléphoniques. De toute manière, tu étais fichue dans tous les cas alors qu’est-ce que ça pouvait changer que les secours arrivent plus vite ? « Milena, vous allez vous en sortir d’accord ? » Tu pousses un soupir. T’en sortir … Oui, certainement que tu allais t’en sortir, tu ne te sentais pas mourante même si tu étais loin de te sentir en forme. Mais à quel prix ? Tu n’étais pas certaine que t’en sortir sans jamais plus pouvoir marcher ou en marchant avec des béquilles jusqu’à la fin de ta vie soit une option que tu avais envie d’envisager. Il allait y avoir des conséquences et même si tu ignorais lesquelles, tu doutais qu’elles soient plaisantes. Voilà pourquoi tu préférais rester dans l’inconnu encore un peu, les secours arriveront plus tard. « On verra. Si je dois m’en sortir pour être handicapée toute ma vie, je sais pas si ça vaut le coup. » Dépressive ? Tu ne l’avais jamais été mais dans cette situation tu avais du mal à trouver un côté positif. Tu décidais donc de changer de sujet, de demander à Eliane son rêve le plus fou qu’elle n’a jamais réalisé. « J’aurais aimé tout plaquer pour devenir photographe ou bien photographe reporter… Parcourir le monde avec un appareil à la main et être exposée… Et vous ? » Tu écoutes sa réponse en souriant. Toi et la photo ça fait deux mais bon, pourquoi pas après tout ? C’est un rêve comme un autre et si elle aime bien la photo alors pourquoi pas ? Tu as posé cette question mais au final tu ne sais trop quoi lui répondre. Enfin si, tu le sais mais c’est un rêve que tu n’as jamais osé prononcer à haute voix. « J’aurais aimé m’acheter une maison typique dans un village italien. J’aurais transformé cette maison en Bed and Breakfast, accueillant les touristes toute l’année, habitant dans une communauté sur laquelle je pourrai compter et qui pourra compter sur moi. Et j’ouvrirai une école de danse aussi certainement. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu ne réaliseras jamais ces rêves mais si tu n’avais pas la famille que tu avais, tu l’aurais certainement fait. « Vous faites de la photographie ? » Demandas-tu à Eliane.

@Eliane Samuels

« Tah, même moi j’y crois pas. » Penelope n’y croyait pas elle-même mais elle était ce genre de personne. Jamais elle ne se plaignait, jamais elle disait qu’elle souffrait ou qu’elle ne se sentait pas bien. Arthur aurait été d’une bonne aide mais elle ne pouvait pas rompre sa promesse à Angelina. C’était important qui la retrouve et ne la laisse pas seule. Rapidement, Debra l’aide à s’asseoir. Penelope sombrait petit à petit dans un sommeil. Elle avait du mal à rester éveillée, c’était de plus en plus dur. « Penelope ! » D’un seul coup la brunette rouvrit les yeux pour apercevoir le visage d’une amie. « Théo.. » Un sourire vraiment léger se dessiner sur le visage de Penelope. Etrangement, cela lui demander de plus de force qu’elle ne l’aurait un jour pensé. « Hey ma belle, il faut que tu restes éveillée d’accord ? Tu m’entends ? » Penelope leva sa tête doucement vers Théodora. Elle posa sa main sur celle de son amie et hoche la tête positivement. « Je vais essayer, mais c’est dur Théo. » Théo était vraiment une bonne amie se disait Penelope à ce moment-là, elle était venue l’aider malgré le chaos présent dans le train. Lorsqu’elle prit des nouvelles de Debra, Penelope écoutait, elle aussi voulait s’assurer qu’elle aille bien. Elle ne la connaissait pas mais pourtant elle était restée à ses côtés. « Comment vas Olivier ? » D’une voix faible, Penelope pris des nouvelles du fils de Théo. Elle n’était pas médecin mais elle avait suffisamment regardé Grey’s Anatomy pour savoir que parler à quelqu’un peut l’aider à rester consciente. « Parlez-moi… » La brunette voulait juste qu’on l’aide à ne pas s’endormir, à lutter contre la douleur. C’était compliqué mais il le fallait. « Vous pensez qu’on va s’en sortir ? » Pas forcément elle mais toutes les personnes présentes dans le train.

Malgré l’accident, le train semblait incroyablement calme, les passages semblaient reprendre leur esprit ou s’être simplement calmé. Priam senti les battements de son cœur se faire plus lent et régulier ainsi que la douleur se réveiller dans le bas de son dos. Il grimaça, c’était comme si une toute son équipe l’avait plaqué au sol pour s’entasser par-dessus. Mais ce n’était pas le moment de flancher, il y avait autour de lui des personnes qui souffrait énormément et qui avait besoin de l’aide d’un professionnel. Alors qu’il était à la recherche d’un peu de réseau pour appeler les secours, le cri aigue d’une femme attira son attention. En se retournant, il tomba face à un visage encore inconnue, elle était debout au milieu des débris l’air totalement effrayé et perdue ; il s’approcha presque immédiatement d’elle se renseignant sur son état mais aucun son ne sorti de ses lèvres. Le sportif se senti coupable, ses paroles avaient eu l’air de l’apeurer encore plus, elle se plaqua les mains sur les oreilles et Priam arqua un sourcil se demandant ce qui lui arrivait « Oh non… » le son de sa voix était doux mais différent des voix féminines habituelles. Elle essuya les larmes qui coulaient le long de ces joues avant de s’approcher, il fut surpris de la voir poser ses mains sur ses épaules de la sorte, il était de plus en plus intrigué par cette fille « Je ne sais pas qui vous êtes, je suis désolée d’avance si je parle trop fort ou pas assez, mais j’ai perdu mes oreilles… Appareils, je vous entends pas si vous vous êtes adressé à moi jusque-là » il mit quelques secondes à saisir ce qu’elle était en train de lui expliquer, elle est sourde se dit-il en reprenant ses esprits « Est-ce que vous allez bien ? » il hocha la tête en la regardant, il n’imaginait pas une seconde ce qu’elle devait ressentir, avoir vécu toute cette horreur sans pouvoir l’entendre, il comprenait à présent pourquoi elle avait eu l’air si perdue « Je vais bien. Et vous vous êtes blessé ? » il parla le plus lentement et le plus distinctement possible afin qu’elle puisse lire sur ses lèvres « Vous étiez ou durant l’accident ? » il ne souvenait pas l’avoir vu ici avant l’accident. A son tour il déposa sa main sur sa main qui était sur son épaule avant de lui sourire en espérant se montrer rassurant et non effrayant « Comment vous vous appelez ? » demanda-t-il afin de mettre un nom sur le visage de cette inconnue.

@KAECY WILSON

La jeune femme que Debra avait déposé au sol semblait se porter de moins en moins bien, comme si quelque-chose ne tournait pas rond. Mais Debra n’avait pas les connaissances  ni les compétences nécessaires pour faire quelque-chose à la situation. Cependant, l’autre jeune femme qui les avait rejoint semblait s’y connaître. Et elles semblaient, tout court, se connaître aussi, en étant déjà aux prénoms et tout ce qui s’en suit. « Je vais essayer, mais c’est dur Théo. Comment vas Olivier ? » Debra haussa un sourcil. Apparemment, elles semblaient même se connaître depuis un bon bout de temps pour que la minette qui tournait de l’oeil puisse demander des nouvelles de ce qui semblait être un proche de l’autre, le médecin. « C’qui Oliver ? » Parce-que, même si elle ne semblait pas comprendre pourquoi, Debra sentait que ce nom ne lui était pas inconnu. Alors que l’endroit dans lequel elle se trouvait, lui, lui était complètement inconnu. Elle avait beau faire des tours et des tours sur elle même, elle ne reconnaissait aucun détail de ce semblant de train, déraillé. « Parlez-moi… Vous pensez qu’on va s’en sortir ? » Debra se retint de ne pas avoir un petit rire - ce n’était pas le moment, la jeune femme n’était pas dans son assiette. « Ouais ouais. » Elle se racla légèrement la gorge, presque discrètement. « J’espère bien qu’on va s’en sortir oui, je suis attendue à une soirée ce soir, et vu les mecs qui sont censés venir, j’ai pas intérêt à la louper. » Là, elle s’autorisa un petit rire. Parce-que détendre l’atmosphère ne pouvait pas faire de mal, et puis au moins ça donnerait peut-être matière à jaser à la jeune minette qui peinait à garder ses yeux ouverts. Et bien qu’elle ne savait que faire de ses dix doigts pour l’aider, Debra, étonnement, étrangement, ne ressentait pas nécessairement le besoin de sauter sur l’occasion pour tenter de faire quelque-chose de mieux que d’amuser la galerie en se plaignant.

les couleurs de dialogues:

@Penelope Haesting @Théodora Hazard-Perry

Elle voyait bien dans le regard du jeune homme en face d’elle qu’il était intrigué par la situation, et à la fois perdu dans cette dernière. Ce n’était pas tout les jours que vous deviez adapter votre situation à une personne qui ne pouvait vous entendre, et Kaecy devait avouer qu’elle n’avait plus tant l’habitude que ça lui arrive. Certes, elle avait passé des années dans le silence complet, mais depuis qu’elle pouvait entendre, à part pour dormir, il était rare qu’elle s’isole dans le silence. « Je vais bien. Et vous vous êtes blessé ? Vous étiez ou durant l’accident ? » Un petit sourire léger vint se positionner sur les lèvres de la jeune femme. Elle avait oublié que les gens qui n’étaient pas habitués se mettaient instinctivement à parler extrêmement lentement pour être sûres que la personne sourde en face d’elle comprendrait bien ce qu’elle voulaient dire. « Pas besoin de parler aussi lentement, vous savez, j’ai l’habitude de lire les paroles plus que de les entendre. » Son sourire s’étira, d’autant plus tendre. Parce-qu’elle ne voulait en aucun cas offenser le jeune homme, alors qu’il tentait de faire des efforts. Elle trouvait ça même bien mignon de sa part. « Et le train a bien bougé vous savez, j’ai bien senti l’accident. C’est à cause de tout ce raffut que mes appareils ont du tomber. » Soupirant légèrement, elle fit une petite moue. C’était chiant, certes, mais au moins ce n’était pas une situation où il y avait mort-d’homme. Surtout qu’elle pouvait toujours être utile même en étant de nouveau dans le silence. « Comment vous vous appelez ? » Instinctivement, elle pensait, le jeune homme vint poser sa main à lui sur son épaule à elle. Comme elle l’avait fait quelques instants plus tôt, pour être sûre de capter son attention. « Kaecy, et vous ? Vous savez si y’a d’autres personnes qui ont besoin de nous ici ? » Le fait de voir déjà qu’il n’était pas parti en courant lorsqu’il avait compris qu’elle ne l’entendrait pas de si tôt, alors qu’ils n’avaient apparemment clairement aucun temps à perdre avait rassuré Kaecy. Et puis, le fait de devoir se concentrer sur les paroles des gens avait toujours eu pour don de l’apaiser, de la calmer, la recentrer sur les choses.

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@Priam Strand

Oh, pour avoir un mal de crâne, il en avait un sacré là Jeremy. Dire que tout se passait bien il y a de ça peu de temps quelque part. Il parlait avec des gens, faisait connaissance avec de nouvelles personnes, c'était son dernier souvenir, puis... il ouvrit soudainement les yeux et il vit de la fumé s'échapper d'un peu partout, le décor était plus sombre, plus tragique, un petit incendie avait débuté près de Jeremy mais celui-ci réagissant enfin s'éloigna tant bien que mal, en observant autour de lui, honnêtement ça n'annonçait rien de bon... il y avait à tous les coups des blessés grave... il tenta de s'auto inspecté dans un premier temps, il avait des douleurs partout dans le corps mais rien de fondamentalement insupportable, sa seule vraie inquiétude concernait son épaule, vu son angle... elle était sans doute déboité. Sa main se dirigea aussi tôt vers sa croix et il répéta le notre père afin de se calmer quelque peu, il s'apaisa, récupéra un peu d'énergie et il se releva tout en ayant tout de même quelques vertiges. Son épaule était dans un sale état, il allait devoir la remettre en place... le jeune roux gémit mais serra les dents et il se mit aussi tôt en marche, le plus important, c'était d'évacuer les blesser plus grave. Aider, c'était sa nouvelle priorité, le reste pouvait attendre... quoique.

Jeremy se dirigea vers une surface qui semblait encore solide et il frappa son épaule contre afin de la remettre en place. Il gémit de douleur et jura entre ses dents, de la sueur froide coula de son front, oh, ça restait toujours aussi douloureux que les autres fois où il avait dû le faire... le jeune roux était un fana de moto depuis son adolescence, il avait eu quelques incidents et c'était Daniel qui lui avait appris à se remettre l'épaule en place, c'était douloureux mais pratique et efficace. Une fois la douleur lancinante passée, il poussa un soupire et se remit en marche tout en longeant le mur. « Est-ce que quelqu'un a besoin d'aide ? » s'écria-t-il soudain inquiet pour les autres. Lui avait eu de la chance d'être juste assommé quelque part, mais il se doutait bien que d'autres avaient été moins chanceux et se retrouvaient sans doute sous des débris. N'empêche, Jeremy se demandait si les secours étaient déjà sur place et combien de temps il était resté évanoui... oh gosh, si sa famille avait la nouvelle avant qu'il ait pu les rassurer... le jeune roux chercha après son portable mais le trouve explosé dans sa poche... okay, ils allaient être inquiet pour la cause... « Il y a quelqu'un ? » demanda le jeune homme avec un peu plus de vigueur dans le fond de la voix.

Ne pas paniquer, rester calme pour pouvoir tenter de gérer la situation. Clairement, Théo ne pourrait pas gérer la situation seule et elle en avait parfaitement conscience, mais si les personnes qui s’en sortaient plus ou moins ne paniquaient pas, ça aiderait forcément les autres. Se replier dans son coin n’était pas une solution et lorsqu’elle avait vu Penelope installée par terre en compagnie de Debra, elle s’était empressée de les rejoindre. « Je suis pas sure qu’elle réponde clairement, elle avait l’air grave à l’ouest. » Un soupir échappa à la brune qui jeta un nouveau coup d’œil à son amie. Elle avait clairement l’air mal en point, son teint était livide et son pouls incroyablement faible. Se concentrer. Malgré tout, Théo s’enquit de savoir comment se sentait Debra. « Je crois. Je saignais un peu tout à l’heure, mais rien de grave apparemment. J’ai même pas mal à la tête pour le moment, alors. Mais bon, apparemment de ce que je vois, le médecin de nous deux ça à l’air d’être toi, donc ce serait plutôt à toi de nous dire si on va bien. » Secouant la tête et probablement trop préoccupée pour remarquer que ce que venait de dire Debra pouvait être étrange, elle se contenta de lancer un ; « Ouais, ‘fin je te rappelle que je ne suis qu’en deuxième année hein. » Elle n’était pas prête pour gérer une telle chose, elle n’avait ni les connaissances, ni l’expérience pour pouvoir tenir le coup et véritablement aider. Elle avait les bases, c’était déjà ça. « Comment vas Olivier ? » Théodora retourna la tête vers son amie qui tentait de rester éveillée. « Il va bien. Il est resté à la maison avec les garçons. » Une chose était certaine, il n’était pas dans ce train, donc il ne pouvait qu’aller bien. « C’qui Oliver ? » Vivement cette fois, la brune tourna la tête vers Debra tout en fronçant les sourcils. « Mon fils… » répondit-elle lentement, presque de façon suspicieuse. « Debra, t’es sûre que ça va ? » Elle n’aurait qu’à attendre sa réponse pour être fixée, même si clairement, Théo commençait à croire doucement que le coup qu’elle s’était pris sur la tête était plus qu’un simple petit coup qui lui ferait une belle bosse. « Parlez-moi… Vous pensez qu’on va s’en sortir ? » Théo était venu attraper la main de la jeune femme, comme pour lui montrer qu’elle était là, qu’elle n’était pas seule. S’assurer de ses réflexes aussi. Tant qu’elle lui serrerait la main, c’est qu’elle serait un minimum avec elle. « J’espère bien qu’on va s’en sortir oui, je suis attendue à une soirée ce soir, et vu les mecs qui sont censés venir, j’ai pas intérêt à la louper. » Ne pouvant s’en empêcher, Théodora laisse échapper un bref éclat de rire à son tour. « Tout va bien se passer, y a pas de raison. Les secours doivent être en route à l’heure qu’il est, ils vont bientôt arriver. Ca va aller, on va s’en sortir. » Bien sûr qu’elles s’en sortiraient et elle ferait tout ce qui était possible pour que Penelope s’en sorte pas trop mal au vu de l’état dans lequel elle se trouvait pour le moment. « Vous étiez venues seule ? » s’enquit-elle cette fois, probablement un peu pour faire la conversation, mais aussi savoir s’il fallait encore retrouver quelqu’un.

@Penelope Haesting @Debra Brody

« Ouais, ‘fin je te rappelle que je ne suis qu’en deuxième année hein. » Debra fronça légèrement les sourcils à la remarque de la jeune femme, avant d’hausser les épaules. Les situations un peu complexes faisaient dire des choses aux gens qui n’avaient pas forcément de sens, elle allait tenter de ne pas se formaliser pour une tournure de phrase de la part de la jeune femme. Après tout, elle était sûre d’elle, elle ne pouvait pas se rappeler que la jeune femme n’était qu’en deuxième année apparement, puisqu’elle ne la connaissait pas. Lorsque la minette demanda à sa copine si un certain garçon allait bien, Debra, curieuse, demanda de qui elles parlaient. Et cette question ne semblait pas plaire à la jeune médecin en herbe. « Mon fils… Debra, t’es sûre que ça va ? » Elle soupira, levant les yeux au ciel. « Mais oui ça va. » Bien qu’elle aimait qu’on s’occupe d’elle et qu’on parle d’elle, elle n’aimait pas en revanche qu’on remette ses paroles en question. Elle avait expliqué à la jeune médecin ce qu’il s’était passé pour elle - même si elle en était elle même pas tout à fait sure, passons -, et elle semblait ne pas être d'accord avec elle. Finalement, la minette partit sur un autre sujet et Debra se força à ne pas bloquer sur les paroles de l’autre jeune femme. S’en sortir. Debra avait envie de rire. Pour elle, il n’était pas question de rester ici à pourrir comme un vieux rat. « Tout va bien se passer, y a pas de raison. Les secours doivent être en route à l’heure qu’il est, ils vont bientôt arriver. Ca va aller, on va s’en sortir. Vous étiez venues seule ? » La jeune femme ayant employé le vouvoiement, Debra supposa qu’elle parlait aux deux jeunes femmes à la fois. Alors elle saisit l’opportunité de s’exprimer la première, même si sa réponse n’allait surement pas beaucoup aider, ni plaire à la jeune brune. « J’en sais absolument rien. Pour moi, je n’étais jamais montée dans ce train. Et puis, y’a un mec qui s’est pris pour un marrant tout à l’heure, là, et qui m’a dit qu’on était en Australie. Il a cru qu’il pourrait m’avoir, mais je suis loin d’être naïve, alors. » Elle croisa les bras sous sa poitrine, plutôt fière.

les couleurs de dialogues:

@Penelope Haesting @Théodora Hazard-Perry

« Vous n’allez pas être handicapée ! Et puis quand bien même ? Au moins vous serez en vie. Ce n’est pas parce que vous allez perdre l’usage de vos jambes que votre vie sera terminée ! »

Milena semblait si pessimiste… Sur sa survie ? ou sur celle de tout le monde ? Il lui semblait qu’une éternité s’était passée depuis le déraillement du train de la pizza géante…

« En plus, j’ai entendu dire que les personnes qui ne pouvaient plus marcher, ben leurs poils ne poussaient plus. Vous aurez un problème en moins comme ça ! Plus de pilosité à traiter ! »

C’était sûrement des conneries mais le principal était de faire en sorte que Milena ne sombre pas dans une douce dépression quitte à la faire rire avec des bêtises aussi grosses que des montagnes… La brunette enchaina alors avec un tout autre sujet. Celui de leurs rêves inavoués… C’était drôle de parler de ce genre de sujet avec une personne que l’on a rencontré à peine une heure auparavant. Mais beaucoup disaient que c’était typiquement les sujets dont les gens parlaient à l’approche de leur mort. Etait-ce cela ? Ils allaient tous mourir dans ce train et ils en étaient réduits à ça ? Parler de leurs rêves et de leurs regrets ? Eliane ne voulait pas penser à ça. Elle ne voulait pas partir sur un goût d’inachevé. Pas tant que tout ne soit mis au clair avec Alex. Elle avait fait tant de rêves…

« C’est un très beau rêve que vous avez là… Qu’est ce qui vous a empêché de le réaliser ? »

Elle-même n’aurait jamais pensé à ouvrir ce genre d’établissements. C’était peut-être égoïste de sa part mais son couple se suffisait à lui. Elle était très bien comme ça et puis surement aussi parce qu’elle n’était pas très sure de savoir bien cuisiner…

« Oui un peu mais je n’ai certainement pas le talent pour en faire mon métier… Vous dansez vous ? », lui demanda Eliane faisant référence à l’envie de Milena d’ouvrir une école de danse.

C’était une première pour Priam, il n’avait jamais rencontré une personne privée de l’audition. Sans porter de jugement, il s’était déjà demandé ce que pouvait ressentir une personne incapable d’entendre le monde qui l’entoure ; sa seule certitude était le courage dont faisait preuve cette personne. En voyant cette jeune femme débout au milieu des débris il eut un pincement au cœur, ne rien pouvoir entendre devait la terrifier et pourtant elle avait l’air incroyablement forte et calme. Elle lui parlait d’une voix incroyablement douce, il fut presque surpris d’entendre tant de délicatesse sortir de ses lèvres. Il tenta de s’adapter à la situation du mieux qu’il put, il parla lentement afin de se faire comprendre par la jeune femme « Pas besoin de parler aussi lentement, vous savez, j’ai l’habitude de lire les paroles plus que de les entendre. » il se senti un peu ridicule, il ne savait pas comment agir avec elle, ce qu’il avait entendu sur les personnes privée de ce sens l’avait poussé à agir de la sorte « Excusez-moi, j’espère ne pas vous avoir froissé en agissant ainsi » cette fois-ci il avait repris une articulation normale. En discutant avec elle, il se senti dans une bulle à part, cette fille l’avait apaisé et avait fait disparaitre le stress qu’il accumulé depuis l’accident. « Et le train a bien bougé vous savez, j’ai bien senti l’accident. C’est à cause de tout ce raffut que mes appareils ont du tomber. » ce choc avait secoué pas mal de personne et il ignorait encore s’il y avait dans d’autres wagons des personnes encore plus blessées qu’eux ; il pensa tout d’abord à aller chercher ses appareils mais vu l’état du train, ils devaient sans doute être brisé quelques part. Priam fut curieux de connaitre son identité, elle avait quelques choses en dehors de sa beauté qui l’intriguait « Kaecy, et vous ? Vous savez si y’a d’autres personnes qui ont besoin de nous ici ? » c’était également la première fois qu’il entendait ce prénom mais il semblait aussi doux et unique que la jeune femme « Priam » dit-il avec un sourire sur le visage avant de se tourner et de designer Milena et Eliane assise sur le sol « Vous n’êtes pas médecin par hasard ? Milena a un éclat de verre dans la jambe et… je ne sais pas ce qu’il faut faire dans ce cas » au fond il espérait qu’elle soit capable d’être plus utile à la jeune femme qu’il ne l’avait était. Il rapporta son attention sur la jeune femme avant d’entendre une voix masculine venir de derrière eux « Il y a quelqu'un ? » il ne vit personne autour de lui alors il supposa que la personne était un peu plus loin « Il y a un garçon qui appel à l’aide. Vous venez avec moi ? » il aurait peut-être besoin de sa douceur.  

@KAECY WILSON @JEREMY KELLER

Bien que Penelope était dans les vapes et ne comprenait pas tout ce qu’on lui disait à ce moment précis, elle comprit que la demoiselle et Théodora devaient surement se connaitre. Théo ne réagirait pas de cette manière devant une inconnue, la gestuelle de son amie lui fit comprendre qu’elle n’appréciait pas vraiment les questions et réponses de la jeune Debra. « Tout va bien se passer, y a pas de raison. Les secours doivent être en route à l’heure qu’il est, ils vont bientôt arriver. Ca va aller, on va s’en sortir. » Malheureusement, cela ne suffit pas à rassurer Penelope, jamais elle n’a eu aussi peur de sa vie. D’un côté elle se disait qu’elle serait enfin réunie avec sa mère mais elle ne voulait pas laisser son père ici, seul. « Vous étiez venues seule ? » Penelope était venue seule, comme la plupart du temps. « Je.. Je suis seule. » Pendant quelques secondes, P ferma les yeux, prête à s’endormir. La fatigue était bien trop présente et son flanc gauche lui faisait beaucoup trop mal. « Thé.. » La demoiselle n’eut pas vraiment le temps de terminé sa phrase. D’un seul coup, tout son corps reçu comme une sorte de spasme qui la fit trembler et bouger de partout. Ses yeux se retournaient, elle était comme dans un état second, inconsciente. C’était tellement violent que la demoiselle se claqua la tête dans sa « chute » contre le sol. Dans le langage médicale et si elle était dans la salle des urgences à l’hôpital, l’un des médecins auraient surement hurlé. « ELLE CONVUSLE, ELLE CONVULSE. » Penelope ne contrôlait plus son corps, c’était encore plus horrible que d’habitudes. Des personnes bien en point venaient voir la scène, essayant d’aider mais hormis un médecin digne de ce nom, personne ne pouvait l’aider à surmonter ce qui allait lui arriver.

« Excusez-moi, j’espère ne pas vous avoir froissé en agissant ainsi » Elle agrandit son sourire tendre. « Loin de là, c’était juste pour pas que vous vous fatiguiez pour rien. » Le jeune homme s’inquiéta pas la suite de savoir si elle avait été au courant de la catastrophe dans laquelle ils se trouvaient. Et malheureusement, même si elle aurait préféré pouvoir lui répondre non, Kaecy se vit dans l’obligation de lui expliquer que oui, elle savait bien. Ils passèrent ensuite rapidement aux prénoms avant que Kaecy ne demande à Priam s’il connaissait d’autres personnes qui avaient besoin d’aide. « Priam. Vous n’êtes pas médecin par hasard ? Milena a un éclat de verre dans la jambe et… je ne sais pas ce qu’il faut faire dans ce cas » Après avoir lu le jeune homme, Kaecy regarda au loin là il indiquait. Elle soupira. « Editrice, malheureusement. De romans, je vais gêner plus qu’autre chose en tentant d’aider… Vous n’avez pas encore trouvé de médecin à bord ? En règle générale, il y a toujours un médecin à bord dans les films catastrophes. » Kaecy vit le regard de Priam partir au loin alors qu’elle terminait sa phrase. Il avait du être interpelé par un son qu’elle ne pouvait entendre. Elle ne se rappelait plus à quel point c’était frustrant de repasser dans le silence après un temps si long sans l’avoir réellement côtoyé. Il ne mit cependant pas tant de temps que ça avant de se tourner de nouveau vers elle. « Il y a un garçon qui appel à l’aide. Vous venez avec moi ? » Inspirant profondément, Kaecy hocha la tête. « En unissant nos maigres forces on pourra peut-être tenter quelque-chose pour aider quelqu’un. Espérons le. » Elle étira un sourire rassurant, elle même ne savait pas comment elle avait réussi à le sortir - mais il leur fallait du courage pour le moment. Kaecy se laissa ensuite guider par Priam pour savoir où elle devait aller, n’ayant elle pas entendu l’appel à l’aide.

les couleurs de dialogues:

@Priam Strand @Jeremy Keller