Plus la conversation et le temps avançaient, plus Théodora semblait énervée par les réponses que lui fournissait Debra. Et cette dernière ne prenait pas réellement bien l’attitude de la jeune femme. Après tout, c’était elle qui lui posait les questions, pas l’inverse, alors elle n’avait pas à être autant furieuse des réponses si elle ne voulait pas les entendre. « Bon sang… On est en Australie Deb… De quoi tu te souviens exactement ? » Debra haussa un sourcil lorsqu’elle entendit la jeune femme parler, ou plutôt lorsqu’elle l’appela Deb. Car seule les personnes dont elle était vraiment proches osaient l’appeler comme ça. « Permets toi donc, vas-y, fais comme si on se connaissait bien et tout ce qui s’en suit. Et je vais bien je t’ai déjà dit, arrêtez de tous remettre en question ce que je dis et ce dont je me souviens, je suis pas débile. » Elle commençait vraiment à s’énerver parce-que la situation commençait vraiment à lui pomper l’air. Elle n’avait qu’une envie, c’était de rentrer chez elle, se mettre devant une série, fumer un joint éventuellement et surtout être tranquille pour le reste de la journée. Elle était d’ailleurs en train de faire demi-tour et de ruminer dans son coin lorsque la voix de la jeune brune se fit entendre de nouveau. « Putain, tout mais pas ça ! Elle convulse, laissez-lui de l’espace ! » Debra s’était arrêtée de marcher, ne sachant si elle devait faire demi-tour ou faire ce que son instinct lui disait de faire, partir en courant. « Debra, aide-moi à dégager ce qu’il y a autour d’elle, il faut éviter qu’elle ne se blesse avec quelque chose… Et il faudrait de quoi la caler… Des pulls, des… des couvertures… quelque chose… j’en sais rien. » Et alors qu’elle entendit son prénom et la voix paniquée de la jeune médecin, elle soupira, décida de faire demi-tour. « Allez voir ailleurs bande de demeurés, on a pas besoin de vous ici. » Elle commença déjà par se débarrasser des débiles qui regardaient la scène comme s’ils étaient au cinéma, avant de venir enlever les débris que la chute du train avait déposé. En arrière plan, elle entendait la jeune femme qui semblait parler plus ou moins toute seule, elle ne s’arrêtait pas réellement sur ses paroles - si c’était du charabia de médecin de toutes façons elle pourrait pas comprendre. Elle continua donc de dégager les débris, une fois que les spectateurs furent partis, avant de regarder autour d’elle. La jeune femme avait parlé de couvertes ou autre pour aider, Debra alla alors rapidement voir dans les cabines réservées au personnel, non loin de là, si elles contenaient quelque-chose de la sorte. Elle put en tirer une couverture et un oreiller, qui devaient surement appartement à l’un des membres du staff du train. Elle revint rapidement vers la jeune femme. « J’ai trouvé ça tiens. »

les couleurs de dialogues:

@Penelope Haesting @Théodora Hazard-Perry

Aider Lydia est ta priorité absolue. Tu dois la sortir des débris, vérifier qu’elle va bien avant de pouvoir aller vérifier comment se portent les autres personnes du wagon. Ce n’était pas spécialement une préférence, tu n’étais pas en train d’aider des amis avant les autres, c’était simplement que si personne ne sortait Lydia des débris, elle pourrait suffoquer à long terme et personne n’était certain pour l’instant que le train soit bien stabilisé. Tu discutes onc avec Lydia alors que tu travailles à dégager un espace pour lui permettre de sortir de cet endroit. « Et les secours ils font quoi ? » Tu ne sais pas ce que font les secours, tu ne sais même pas si vous avez pu les joindre en réalité. Tu as ton téléphone dans ta poche mais cela ne t’a pas paru être la première urgence. Tu aides Lydia à sortir en attrapant la main valide avant de lui dire : « Je ne sais pas si on les a appelés. Je crois qu’il y avait pas de signal tout à l’heure, n’hésite pas à essayer si tu as toujours ton portable. » Lui dis-tu, rassuré que la jeune femme soit devant toi saine et sauve. « Merci. Ca va aller maintenant. » C’était un miracle que personne n’ait trouvé la mort dans ce déraillement. Mais certains étaient loin d’être sortis d’affaire et l’absence de personnel médical dans les rescapés allait rapidement se faire sentir. Ce qui était certain c’était que cet événement allait laisser des traces. « Je suis content que tu ailles bien. » Lui dis-tu avant de déposer un baiser sur ton front. Tu la laissais partir, ne manquant pas l’odeur d’alcool que tu pouvais sentir sur Lydia. Mais ce n’était pas le moment de gérer ça. Une autre fois. Tu la laissais partir avant de te demander qui avait besoin de ton aide. Plusieurs personnes semblaient s’afférer autour de la jeune femme qui était venu te chercher. Toi tu penses à Félix aux toilettes et tu décides d’aller vérifier s’il va bien. Lui et la brunette avec qui tu l’avais laissé. Tu enjambes donc les obstacles avant de te retrouver devant la porte des toilettes. « Félix ! Madame ! Vous allez bien ? Vous avez besoin de quelque chose ? » Leur demandas-tu inquiet.

@Lydia Waters @Félix Gonzalès @Liviana Beauregard

« Loin de là, c’était juste pour pas que vous vous fatiguiez pour rien. » il n’avait encore jamais rencontré de personne faisant preuve d’autant de tact et de douceur avec les autres. Il n’aurait jamais cru vivre ce genre de situation, à ses yeux ce genre de catastrophe était réservé pour les scénarios fantasques d’Hollywood et non pour la vraie vie. Toutes ces personnes blessées et aucun médecin aux alentours, autant dire que la situation semblait désespérée. Dans un élan d’espoir, il interrogea Kaecy, peut-être qu’elle était médecin, infirmière ou même interne « Editrice, malheureusement. De romans, je vais gêner plus qu’autre chose en tentant d’aider… Vous n’avez pas encore trouvé de médecin à bord ? En règle générale, il y a toujours un médecin à bord dans les films catastrophes. » il fut une petite moue, une nouvelliste ou une passionnée de littérature n’était pas ce dont il avait besoin mais pourtant la présence de la jeune femme l’apaisé « Pas encore. Une fille m’a prêté son téléphone mais il a pris un coup avec le choc et je n’ai pas de réseau » donc aucun moyen de joindre les secours. Le regard de Priam se dirigea vers une voix qu’il entendu au loin, il ne fut pas capable de dire de suite d’où venait le son mais il était clair que cette personne avait besoin d’aide « En unissant nos maigres forces on pourra peut-être tenter quelque-chose pour aider quelqu’un. Espérons-le. » il n’était pas sûr d’être d’une grande aide mais il ferait son possible « Venez… » il baissa son regard et attrapa la main de la jeune femme avant de se diriger vers la voix masculine. Quelques secondes plus tard il tomba face à face avec Jeremy, le gamin qu’il avait rencontré un peu plus tôt « J'ai un instant eu peur d'être le seul survivant... » il sembla soudainement rassuré « Est-ce que vous allez bien vous ? Vous avez croisé d'autres personnes... ? » il haussa les épaules, la situation était tellement compliqué qu’il ne savait pas vraiment par où commencer ; il lâcha la main de Kaecy en la voyant s’approcher de Jeremy « Nous avons croisé d’autres personnes oui. Certaines sont un peu mal en point, mais d’autres personnes sont là oui. » cela résumé parfaitement la situation « Et les autres filles ? » il haussa les épaules en entendant sa question « Je n’en sais rien » il avait vu Pénélope au moment de l’accident mais il ne l’avait pas revu depuis, ni Angelina, il ignorait même si elles étaient encore en vie. « C'est un putain de cauchemar... » il croisa le regard de sa nouvelle amie et afficha un petit sourire pour la rassurer « Je sais. Mais avec Kaecy, on est là okay ? tu es blessé Jeremy ? » demanda-t-il ignorant ce qui s’était passé pour lui.

@Kaecy Wilson @Jeremy Keller

Le fait de savoir que Priam était avec elle, et qu’il était prêt à l’aider alors qu’elle était dans le silence, c’était quelque-chose de rassurant. Certes, la situation était merdique au plus haut point, personne ne le nierait. Mais ça faisait chaud au coeur de voir que dans ce genre de situation, c’était l’humanité qui ressortait le plus. Les deux jeunes gens avaient fini par trouver un jeune homme qui semblait être perdu, désorienté. Kaecy tenta de le rassurer, sauf qu’elle finit par perdre le fil de leur conversation, ne pouvait suivre tout ce que le jeune homme disait en simplement lisant sur ses lèves. Elle reporta donc sa confiance sur Priam, qui était resté calme depuis qu’elle l’avait rencontré. Attendant qu’il dise quelque-chose à son tour, pour qu’elle puisse suivre la conversation. Lui était au courant qu’elle les lisait, il savait qu’il devait resté à portée de vue qu’elle puisse suivre. « Je n’en sais rien » Kaecy plissa légèrement le front, comme pour indiquer qu’elle ne comprenait pas de quoi il parlait, mais ce dernier lui fit un petit sourire rassurant. « Je sais. Mais avec Kaecy, on est là okay ? tu es blessé Jeremy ? » Hochant doucement la tête, Kaecy tourna cette fois ci son regard vers le jeune homme, faisant un son tour un petit sourire rassurant. « On va les aider. » Elle attendit par la suite qu’il réponde à Priam, pour savoir dans quel état il pouvait s’être retrouvé à son tour, savoir comment il se sentait et par conséquent, comment il pourrait se comporter par la suite et quelles seraient les choses qu’il pourrait effectuer pour aider les autres passagers qui n’étaient pas aussi bien en point qu’eux. Jusque l’arrivée des secours, c’était tout ce qu’il y avait à faire. Priam avait tenté de les appeler, sans succès à cause d’un téléphone cassé, mais d’autres personnes avaient du le précéder, Kaecy ne se faisait pas de soucis sur ce point. Et puis, les trains étaient surveillés, la compagnie avait donc du avertir elle même en premier lieu les secours.

les couleurs de dialogues:

@Priam Strand @Jeremy Keller

D’un seul coup, aussi surprenant que cela puisse paraitre, Penelope ouvrit les yeux. Se redressant, la demoiselle marchait et regardait autour d’elle. Elle se sentait terriblement bien. Au loin, elle aperçut deux silhouettes qu’elle connaissait depuis bien longtemps. « Maman ? Papa ? » Les deux personnes se retournaient et tout paraissait évident pour la jeune Haesting. Lâchant son téléphone et son sac à main, la brunette se mit à courir rapidement vers les deux jeunes gens. Elle se sentait extrêmement bien. Arrivant devant eux, un immense sourire sur ses lèvres se dessinait. Elle n’y croyait pas, sa mère était la comme si elle n’était jamais parti. Elle n’était pas malade ce qui veut dire que P ne le serait pas non plus. Pendant quelques instants, la famille Haesting revivait les meilleurs moments de leur vie. Le jour ou Penelope à réussit à faire du vélo pour la première fois, son rêve de devenir mécanicienne. Son couronnement de Miss Sunnyvale et les yeux brillants de sa propre mère regardant sa fille prendre son envol. C’était parfait et pourtant rien de tout ça n’était vrai, Penelope n’était qu’en train de rêver à la vie qu’elle aurait voulu avoir depuis des années.

Le monde parait bien meilleure, elle ne ressent aucune douleur, elle ne ressent que le bonheur à l’état pur. Bien que son esprit soit parti, son corps lui est toujours dans ce stupide train. Il n’arrête pas de trembler, les spasmes se font de plus en plus rapides et de plus en plus long. Sa respiration n’est quasiment plus existante et son pouls s’éloigne un peu plus. A ce moment précis, elle était tellement heureuse que son esprit avait tout oublié. « Tu dois y retourner chérie. Tu ne peux pas me rejoindre maintenant. Retourne dans ton monde et vis ta vie. » Penelope ne comprenait pas les paroles de sa mère, pourquoi lui disait-elle de retourner dans son monde ? Avait-il une chance que la brunette se réveille et que son corps arrête de convulser ?

« Permets toi donc, vas-y, fais comme si on se connaissait bien et tout ce qui s’en suit. Et je vais bien je t’ai déjà dit, arrêtez de tous remettre en question ce que je dis et ce dont je me souviens, je suis pas débile. » Soupirant pour tenter de ne pas perdre un peu plus son calme, Théo observa un instant la jeune femme. Elle aussi commençait à s’énerver et clairement, se crier dessus ne les aiderait pas dans le cas présent. « Personne ne te prend pour une débile, ok ? C’est juste qu’on est bel et bien en Australie, Debra… Et on se connaît, ça fait quelques mois que tu vis chez moi… Ou plutôt qu’on vit chez mon frère. Gauthier, Charlie, Connor… Ca te dit quelque chose ? » Cette fois, Théodora avait tenté d’être la plus calme possible en s’exprimant. Debra avait dû se prendre un sacré coup sur la tête pour en arriver à une telle perte de mémoire. Le tout maintenant était de ne pas la braquer et éviter qu’elle ne fasse quoi que ce soit de stupide. Comme elle le faisait en ce moment en s’éloignant pour aller elle ne savait trop où. La jeune maman n’eut pas vraiment le temps de se poser plus longuement la question puisque le corps de son amie allongée au sol s’était mis à trembler dans tous les sens. Penelope convulsait et Théo se sentait totalement impuissante. Les personnes conscientes s’étaient mises à s’amasser autour d’elles pour pouvoir voir le spectacle d’un peu plus près. Théo fit ce qu’elle pouvait pour tenter de les faire déguerpir, ne pouvant s’empêcher d’appeler Debra à l’aide. Il fallait de l’espace, retirer tout ce qui pourrait blesser Penelope dans sa crise. « J’ai trouvé ça tiens. » Théo adressa à peine un regard à la jolie brune tout en lui soufflant un « Merci ». Pour le moment, il fallait qu’elle se concentre sur Penelope, qu’elle parvienne à trouver ce qui n’allait pas. « P. faut que tu restes avec nous… t’es forte, tu vas t’en sortir. » souffla-t-elle à l’adresse de son amie, comme si elle pouvait l’entendre. Penelope avait déjà traverser bien des choses dans sa courte vie, elle n’allait pas y rester dans ce fichu train. Le corps de la belle semblait se calmer un peu – du moins pour le moment – et l’esprit de Théo était bien trop embrouillé pour savoir si c’était bon ou mauvais signe. Inspecter les signes vitaux et s’assurer que sa position était correcte. Prenant une longue inspiration pour tenter de se recentrer, la jeune femme tenta d’ausculter au mieux la jeune femme et de rassembler ses maigres connaissances qui ne semblaient pas vouloir se faire connaître en ce moment. « Tu as entendu quelque chose à propos des secours ? » demanda-t-elle en redressant la tête vers Debra. « Tu sais s’ils sont en route ? Elle ne tiendra pas comme ça longtemps… Va falloir faire en sorte qu’elle soit dans les premiers à être évacuée… »

@Penelope Haesting @Debra Brody

« Debra…Eliane… » il n’était donc pas venu ici tout seul, ce qui d’une certaine façon la rassurée. Liviana fut capable de mettre un visage sur le prénom de Debra en revanche elle ignorait totalement à quoi pouvait ressembler la fameuse Eliane. Toujours assise sur le sol près de Felix, Liviana parti pendant une fraction de seconde dans ses pensées, immédiatement elle pensa à son petit garçon et elle comprit qu’avec son épaule elle ne pourrait pas s’occuper dignement de lui pendant quelques temps. Une larme coula le long de sa joue à cette simple pensée « Il faut.. que.. je me lève… elle sorti immédiatement de ses pensées et secoua la tête, c’était trop dangereux pensa-t-elle en gardant sa main appuyée sur le haut de son crâne « il…faut qu’on aille… voir… les autres… » c’était une mauvaise idée, elle en était convaincu « Tu…veux bien… m’aider ? » elle perdit son sourire, elle avait dans l’idée qu’un non venant de sa part ne l’arrêtez pas mais elle se senti obligée de lui confier ses pensées « Je sais que tu t’inquiètes pour tes amies mais tu es blessée et je ne suis pas sûre que bouger soit une bonne idée… » avoua-t-elle de sa voix la plus douce. Elle se détesterait à vie si quelque chose arrivait à ce gamin mais pourtant elle était incapable de le laisser partir seul même si elle était actuellement à moitié nue « Je vais regarder si on peut passer sans danger ok ? » après tout le choc avait été violant et le couloir pouvait être bloqué par des meubles ou du verres. Elle fut sur le point de se lever quand Arthur passa de nouveau la porte « Félix ! Madame ! Vous allez bien ? Vous avez besoin de quelque chose ? » elle grimaça, pas parce qu’elle était en soutien-gorge mais à cause de ce qu’il venait de dire « Liviana s’il te plait, pas madame » elle eut l’impression d’avoir vieilli de dix ans mais au fond elle ne pouvait pas le blâmer pour si peu. La présence d’Arthur était cependant une bonne chose, il allait pouvoir l’aider « Avant que vous posiez la question, je n’ai pas de t-shirt parce qu’il saignait et je devais arrêter le saignement » elle n’était pas du genre à justifier ses actes mais elle ne voulait aucun mal entendu avec lui « Il veut aller voir ses amies, hm, Debra et Eliane, vous les auriez vu ? »   elle espérait entendre un oui et elles vont très bien. Liv prit ensuite appuie sur son autre bras afin de tenter de se relever « Vous pouvez m’aider s’il vous plait ? » finalement, avoir deux bras étaient vraiment utile.

@Félix Gonzalès  @Arthur Iver

Maintenant que Lydia n’était plus coincée sous les débris et qu’elle semblait aller bien, il était temps de reprendre ta mission. Même si tu semblais être le seul à ne pas être blessé, il y avait d’autres passagers qui n’étaient pas trop mals en point ce qui était assez rassurant car tu ne pouvais pas aider tout le monde. Voyant la jeune brune bien entourée, tu décidais d’aller vérifier comment se portait Félix. En passant devant le petit attroupement, tu ne pus t’empêcher de voir les visages inquiets et une demoiselle encore plus pâle mais t’arrêter ne servirait à rien, tu n’étais pas médecin de toute façon. Tu retournais donc aux toilettes où tu retrouvais Félix assis cette fois et toujours avec la même demoiselle. « Liviana s’il te plait, pas madame » Maintenant que tu avais son prénom, les choses allaient être plus simples. Vous deviez avoir le même âge en plus donc la vouvoyer serait complètement idiot. Alors que tu prenais le temps d’enfin la regarder, tu vis qu’elle n’avait plus de t-shirt. Un regard peut-être trop appuyé d’ailleurs. « Avant que vous posiez la question, je n’ai pas de t-shirt parce qu’il saignait et je devais arrêter le saignement. Il veut aller voir ses amies, hm, Debra et Eliane, vous les auriez vu ? »   Oh, tu retournais ton regard vers Félix et tu vis en effet le t-shirt de Liviana taché de sang. Le vue du sang te faisait flipper depuis quelques minutes, tu ne pus t’empêcher de lui demander : « Il n’a rien de grave ? Enfin il ne saigne pas trop ? » Non parce que tu ne savais pas ce que vous alliez faire si c’était une blessure grave. « Si on sort d’ici il va falloir vous trouver un t-shirt, les fenêtres ont sauté dans le wagon, vous allez attraper froid. » Lui dis-tu ignorant où vous alliez pouvoir trouver des t-shirts mais certainement qu’il devait y en avoir de l’événement qu’on vous aurait distribué à un moment donné. « J’ai vu Debra, elle allait bien, enfin je crois. Je ne sais pas qui est Eliane par contre. » Dis-tu un peu gêné mais en même temps tu ne pouvais pas connaître tout le monde. Liviana essaya ensuite de se lever avant de te demander : « Vous pouvez m’aider s’il vous plait ? » Tu te dirigeais rapidement vers elle pour l’aider à se lever. Tu gardais tes mais sur ses épaules quelques secondes supplémentaire pour t’assurer qu’elle tenait bien sur ses deux pieds. « C’est bon ça va ? » Tu te tournais ensuite vers Félix pour lui demander : « T’es prêt à bouger ? »

@Liviana Beauregard @Félix Gonzalès

« Personne ne te prend pour une débile, ok ? C’est juste qu’on est bel et bien en Australie, Debra… Et on se connaît, ça fait quelques mois que tu vis chez moi… Ou plutôt qu’on vit chez mon frère. Gauthier, Charlie, Connor… Ca te dit quelque chose ? » Debra leva un sourcil, tout à fait jugeur, avant de lever les yeux au ciel pour écouter la suite des paroles de la jeune femme à la place. Au moins, en lui disant que faire, ses paroles prenaient du crédit auprès de Debra - le reste, c’était toujours du charabia de son point de vue, elle ne voyait pas comment elle pouvait avoir vécu plusieurs mois déjà ici, en Australie, comme ils n’arrêtaient pas de lui dire. Elle revint quelques instants plus tard avec ce qu’elle avait trouvé dans une des cabines du personnel. « Merci » La jeune femme l’avait à peine, si ce n’était pas du tout, regardé Debra, trop occupée à prendre soin de la minette qui était toujours au sol. « Personne ne te prend pour une débile, ok ? C’est juste qu’on est bel et bien en Australie, Debra… Et on se connaît, ça fait quelques mois que tu vis chez moi… Ou plutôt qu’on vit chez mon frère. Gauthier, Charlie, Connor… Ca te dit quelque chose ? Tu as entendu quelque chose à propos des secours ? » Elle avait haussé le ton et levé enfin son regard vers Debra sur sa question de la fin. « Tu sais s’ils sont en route ? Elle ne tiendra pas comme ça longtemps… Va falloir faire en sorte qu’elle soit dans les premiers à être évacuée… » Debra soupira, même elle avait compris que quelque-chose de grave était en train de se passer sous ses nez. « Elle est sur le point d’y passer, non ? C’est une amie à toi ? » Ce n’était surement pas le meilleur moment pour poser ce genre de question, mais comme elle ne connaissait personne à bord du train, forcément son niveau d’implications dans les soins d’autrui n’était pas le même que d’autres qui pourraient être à bord avec de gens qu’ils connaissaient.

les couleurs de dialogues:

@Penelope Haesting @Théodora Hazard-Perry

Liviana n’aurait jamais cru se retrouver dans une telle situation, depuis la naissance de son fils elle était prudente dans tous ses mouvements parce qu’elle n’était plus seule désormais. Elle pensait à lui depuis le début de l’accident et maintenant que la peur de ne plus le revoir était passé, elle avait juste peur de ne plus pouvoir le prendre dans ses bras pendant un moment. C’est Arthur qui interrompit le fil de ses pensées quand il passa la porte des toilettes, il avait l’air en forme vu la situation ce qui la rassura un peu. Alors qu’elle croisa son regard, elle se senti obligée de justifier sa tenue, elle remarqua que le regard du jeune homme était immédiatement passé de sa poitrine au crâne de Felix « Il n’a rien de grave ? Enfin il ne saigne pas trop ? » elle secoua la tête et souleva très lentement son t-shirt, le débit de sang était beaucoup plus lent presque inexistante mais elle restait tout de même inquiète à ce sujet « Je crois que ça devrait aller, il a repris ses esprits et le sang ne coule presque plus » avoua-t-elle sans pour autant ôter sa main du t-shirt qu’elle pressait toujours contre sa tête. « Si on sort d’ici il va falloir vous trouver un t-shirt, les fenêtres ont sauté dans le wagon, vous allez attraper froid. » elle décida son regard sur sa poitrine, elle n’avait pas pensé à ça mais il avait raison, elle devait absolument se couvrir avant de sortir d’ici « J’avais une veste, elle était sur ma chaise mais je suppose qu’elle sera introuvable… » elle serait surprise si sa veste l’attendait sagement sur sa chaise. Elle balada son regard autour d’elle et elle ne voyait rien qu’elle pourrait enfiler, et il était hors de question que son t-shirt quitta la tête de Felix. « J’ai vu Debra, elle allait bien, enfin je crois. Je ne sais pas qui est Eliane par contre. » cette nouvelle la rassura, elle était terrifié à l’idée d’entendre que quelqu’un était mort dans ce tragique accident. Après lui avoir demandé de l’aide, elle attrapa la main d’Arthur afin de se lever ; elle grimaça de douleur en se relevant, être assise par terre avait presque endormie la douleur de son épaule mais une fois débout elle avait l’impression que son épaule venait de se luxer « C’est bon ça va ? » elle prit une seconde pour souffler avant de lever son regard vers le sien « Par hasard, vous ne seriez pas capable de la remettre en place ? » demanda-t-elle en se mordant la lèvre.

« Je sais que tu t’inquiètes pour tes amies mais tu es blessée et je ne suis pas sûre que bouger soit une bonne idée… » Elle marque un point, mais on ne va quand même pas rester cachés ici indéfiniment, sans savoir ce qui se passe ailleurs, quels sont les dégâts. Car d’autres personnes peuvent être dans une situation pire que la nôtre, comme Eliane ou Debra ou Lola ou bien encore ce couple qu’on a rencontré, qui n’était pas vraiment un couple si j’ai bien compris, ou peut-être que si, m’enfin on s’en fout. « Je vais regarder si on peut passer sans danger ok ? » me dit-elle avant que j’ai le temps de répliquer et d’argumenter ma requête, ce qui me sauve assez, je n’aurais jamais cru que ce serait si compliqué, moi, considéré comme le plus grand bavard de ma classe trois années de suite. « Ok…ay » et c’est à ce moment-là qu’Arthur a décidé de débarquer « Félix ! Madame ! Vous allez bien ? Vous avez besoin de quelque chose ? » S’il est revenu c’est que les choses ne doivent pas être si horribles dehors non ? Peut-être qu’on est les seuls malchanceux de cette histoire. « Liviana s’il te plait, pas madame Avant que vous posiez la question, je n’ai pas de t-shirt parce qu’il saignait et je devais arrêter le saignement» je crois que je tente un petit rire qui ressemble plutôt soit à un porc qu’on égorge, soit à une créature qui s’étouffe, le résultat n’y est pas quoi en somme. « Il veut aller voir ses amies, hm, Debra et Eliane, vous les auriez vu ? Vous pouvez m’aider s’il vous plait ?»  je tourne mon regard vers Arthur, attendant une réponse positive de sa part « J’ai vu Debra, elle allait bien, enfin je crois. Je ne sais pas qui est Eliane par contre. » et c’est tout ce que j’avais besoin d’entendre, il a dit qu’il ne sait pas qui est Eliane, sans doute qu’il ne l’a pas croisée, non pas qu’elle est dans un sale état, après tout ce train est immense et je pense me satisfaire d’une telle réponse. Pour l’instant du moins. « T’es prêt à bouger ? » oui je crois, puis je me rends compte qu’il n’est pas encore télépathe « ou…i » je ferme les yeux quelques secondes à la recherche de la force nécessaire pour bouger ma carcasse du sol et je peux déjà vous assurer que ça va faire mal. Oh, il fait sombre d’un coup, je me ferai bien une petite sieste. Juste quelques minutes.

Les couleurs:

Si seulement elle avait su en montant dans ce fichu train qu’il finirait par y avoir un drame du genre, clairement Théo se serait abstenu. Mais qui aurait pu prévoir une telle chose ? Personne. Tout le monde avait cru pouvoir passer un bon moment à bord de ce train. Rire, boire et manger à moindre coût. Mais ils en étaient là, avec un train renversé, des dizaines et des dizaines de blessés… Peut-être même pire. Théo n’en savait rien. Dès l’instant où elle avait aperçu Penelope et Debra, elle s’était dirigée vers elles sans prendre la peine de se préoccuper de quoi que ce soit d’autre. Est-ce qu’il y avait d’autres personnes de sa connaissance à bord ? Elle espérait que non. L’état de Penelope était déjà bien assez lourd à supporter pour le moment. Tout comme l’état de Debra en réalité… Même si pour Debra, elle s’en sortait au moins physiquement. Et elle… Elle, elle s’en sortirait avec un bras cassé. Fermant les yeux pour éviter de laisser à ses pensées le plaisir de vagabonder, Théo revint à la réalité lorsque la brune à ses côtés reprit la parole. « Elle est sur le point d’y passer, non ? C’est une amie à toi ? » La jeune femme lança un nouveau un regard en direction de Penelope qui était de toute évidence dans de mauvais draps, puis revint vers Debra. « C’est une amie, oui… Une très bonne amie, même. » répondit-elle en se remémorant les circonstances de leur rencontre. « Et ouais… ça craint… » Même si Penelope était une femme forte, il ne fallait pas être devin pour se rendre compte que les choses n’allaient vraiment pas bien et que ses minutes étaient clairement comptées. « A moins qu’il y ait un médecin compétent à bord… On peut rien faire. J’veux dire… Je crois qu’elle fait une hémorragie interne et… y a rien à faire là. ‘fin je peux rien faire… » Elle ne s’était jamais sentie aussi inutile, elle avait l’impression d’être la pire des amies qui soit. « T’es pas obligée de rester là tu sais, y a peut-être des gens qui ont besoin d’aide. »

@Penelope Haesting @Debra Brody

La présence de Kaecy fit du bien à Priam, le calme et la sérénité dont elle faisait preuve avait eu un gros impact sur le sportif qui en avait même oublié sa douleur au dos. Il commença à discuter avec Jeremy qui s’interrogeait sur le sort de ses amis et pendant un moment il oublia que la jeune femme n’était pas en mesure de les entendre, c’est en croisant son regard qu’il comprit qu’elle n’avait pas suivis toute leur conversation. Pourtant Kaecy ne semblait pas paniquée, elle restait au contraire très calme et sereine « On va les aider. » il approuva ses propos en hochant la tête avant de sourire afin de rassurer ces camarades. Il ne savait pas vraiment par où commencer mais il fallait retourner dans tout ce chaos afin de mettre la fin sur les autres « Ça va aller pour toi ? » demanda-t-il à de Jeremy avant de se tourner vers Kaecy, il était avec elle depuis un moment maintenant et il n’avait pas dans l’idée de la laisser seule ici. Il passa sa main dans ses cheveux et constata que le sang commençait à sécher sur le haut de son crâne et que la plaie n’était plus aussi douloureuse qu’avant « Au faite, Kaecy, je te présente Jeremy » dit-il en regardant la jeune femme afin qu'elle puisse lire sur ses lèvres puis il repris sa main comme s’ils étaient amis depuis toujours. Lentement mais surement, ils reprirent le chemin de la salle tentant de ne pas tomber sur les débris de verres ou de bois qui se trouvaient un peu partout sur le sol. Une fois dans la salle, le regard de Priam se balada un peu partout, il ne savait pas où donner de la tête, il n’avait qu’une envie à cet instant être le plus possible de ce calvaire mais malheureusement les secours ne semblaient pas encore être là.

@Jeremy Keller @Kaecy Wilson

Cela faisait environ cinq minutes que Penelope était en train de convulser pourtant on dirait bien que cela dure depuis une éternité. D’un seul coup, son corps s’est tout simplement arrêter de trembler, elle était juste raide et inconsciente. Ses yeux étaient redevenus normaux, son corps était toujours aussi chaud mais elle était immobile, comme si elle n’était plus là. Quant à son esprit, Penelope était toujours en compagnie de sa mère. Celle-ci la suppliait de rejoindre le monde des vivants, elles se retrouveraient un jour mais la demoiselle n’avait pas envie de la quitter alors qu’elle venait de la retrouver. « Penelope, chérie. Si tu ne te réveilles pas maintenant, tu ne te réveilleras plus jamais. » Ses mots, sortant de la bouche de sa mère lui faisait mal au cœur. Au fond d’elle, Penelope savait qu’elle avait raison. Elle devait revenir mais la douleur qu’elle ressentait était tellement horrible qu’elle n’avait pas vraiment envie de la ressentir à nouveau. Après une crise comme celle-ci, Penelope se doutait que la douleur serait encore pire. Un signe de la main envers sa mère et Penelope se concentrait pour revenir. Elle n’apercevait plus sa génitrice et se doutait de ce qui était en train de se passer. « Tu peux le faire P, tu peux le faire. » C’était difficile mais son esprit l’encourager autant qu’il le pouvait. Depuis l’arrêt de ses tremblements, sept minutes ont passés. Si la personne qui convulse ne se réveille pas vingt minutes après sa crise, son état devient encore plus grave, encore moins de chance de survie. C’est comme si elle entendait les minutes qui passent. Dix minutes arrivent et Penelope ouvre ses yeux. « Th… » Elle n’a aucune force, elle n’arrive pas à prononcer le prénom de Théodora ou de Debra en entier. C’était étrange, beaucoup de personne la regardé comme si elle avait fait quelque chose de grave. Mais la vérité est ici, les personnes qui convulsent ne se rappelle jamais de leur crise, c’est comme si cela ne s’était jamais passée. « Qu’est ce qui s’est passée ? » Elle ne parle naturellement pas de l’accident du train, elle s’en souvient très bien. Juste, elle n’a pas l’impression d’être parti depuis ce moment-là. Alors qu’elle essaie de se redresser, elle vient poser sa main sur son flanc gauche avec un cri de douleur. Elle avait ressenti comme une énorme pointe de ce côté-là. Définitivement, elle était très mal.

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