| #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
| | (#)Sam 27 Mai 2017 - 0:23 | |
| « Je sais pas, je crois que j’aimerais entendre ce qu’il a à dire. » Elle comprenait, elle approuvait même d’ailleurs la position de Matteo. « Ce serait le minimum je pense oui. » Mais elle vit, comprit rapidement qu’il ne voulait pas s’étaler sur le sujet puisqu’il redirige la conversation vers la jeune femme alors qu’ils continuent toujours de passer à travers les wagons qu’ils ont parcouru pas moins de quelques dizaines de minutes plus tôt. La question qui lui posa la fit d’ailleurs rire, car elle ne s’y attendait pas et ne savait pas réellement y répondre clairement. « Il s’appelle comment ? Tu l’as rencontré où ? Qu’est-ce qui fait que ce soit si compliqué ? » Le rire de Kaecy s’accentua un peu à la suite des paroles du jeune homme. « Petit curieux, je comprends peut-être mieux Heidi et Elio maintenant. » Elle espérait que la taquinerie passerait bien et qu’il ne reviendrait pas à vouloir exploser Elio sur le champ. Car Kaecy était presque certaine de ne même pas défendre le jeune homme. Elle finit par prendre une grande inspiration. « Il s’appelle Vittorio et oui, il est italien. Je l’ai rencontré à Rome, y’a deux ans de ça. » Elle s’en souvenait encore comme si c’était hier alors qu’il s’était passé monts et merveilles - et plutôt cauchemars - depuis cette rencontre. « Et c’est compliqué parce-que… » Elle ouvrit, puis referma rapidement la bouche avant de venir soupirer un petit coup. Fronçant légèrement les sourcils, elle se tourna le regard vers Matteo. « Je sais pas si tu te rappelles de Leah, la soeur d’Elio ? » Elle ne savait pas si à l’époque, il s’était assez intéressé à elle pour s’en rappeler aujourd’hui ou si sa mémoire n’allait pas lui faire une mauvaise blague en enlevant la jeune femme du peu de souvenirs qu’il pouvait avoir d’elle. |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 0:33 | |
| Il hoche la tête à la réponse de Kaecy, baissant le regard, parce qu’il est d’accord avec elle, il estime que ce serait le minimum, même s’il n’a jamais eu la moindre explication, rien du tout, le silence radio venant de Soren. Et c’est presque tout aussi blessant que son histoire avec Cleo. Il préfère s’intéresser aux histoires de cœur de la jeune femme plutôt que d’avoir à se pencher sur ses états d’âme. Il lui pose des questions, peut-être un peu trop se dit-il lorsqu’il entend la remarque de la brune, ce qui le fait légèrement sourire. « Désolé, c’était pas voulu. » Il ne s’étendra pas sur Elio, ça ne sert à rien, surtout parce qu’il sait à quel point les deux sont proches et parce qu’il a aussi compris la plaisanterie de Kaecy. Il pose peut-être un peu trop de questions, est peut-être un peu trop protecteur parfois, et ça il en a bien conscience même s’il essaie de changer, de s’améliorer. Mais là c’est simplement la curiosité qui l’emporte, l’envie de savoir qui est cet homme dont lui parle Kaecy et avec qui la relation semble si compliquée. Vittorio il s’appelle, il n’a envie de rien dire mais ce n’est pas un prénom qui lui inspire confiance. Il se tait, ce n’est qu’un prénom, il ne va pas faire son procès sans rien connaître de lui. « Oh donc ça fait longtemps que tu le connais. » Plus ou moins, mais Matteo avait imaginé que c’était une rencontre récente, une relation encore toute nouvelle. « Oui je me souviens d’elle, un peu. » Il n’a que des souvenirs fugaces d’elle, rien de bien concret, il sait surtout qu’elle est morte il y a de ça quelques années et qu’Elio avait eu la garde de ses enfants, les jumeaux donc.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 0:45 | |
| Elle ne savait pas si Heidi avait déjà vendu la mèche à Matteo sur la relation qu’avait eu Kaecy avec Vitto. Après tout, au détour d’une soirée où elle lui racontait ce qu’il avait manqué, elle aurait pu mentionner ce détail - même si elle ne savait pas que Matteo aurait pu être autant intéressé par ces détails. « Oh donc ça fait longtemps que tu le connais. » Elle fit une petite grimace. « Et oui. C’était Elio qui m’avait offert un voyage à Rome une fois. Et puis j’ai fini par y retourner après, à y vivre quelques mois. » Ce fut à ce moment là qu’elle lui demanda s’il se rappelait de la soeur d’Elio. « Oui je me souviens d’elle, un peu. » Elle hocha légèrement la tête. « Je ne sais pas si tu étais au courant aussi, mais le jumeaux sont avec nous parce-qu’elle est décédée dans un accident de voiture y’a deux ans justement… » Le temps avait beau passer, Kaecy avait beau ne pas avoir vu tant que ça Leah sur ses derniers mois, elle avait toujours le coeur qui se serrait lorsque la jeune femme entrait dans une conversation. Elle finit par chasser ses pensées pour prendre une grande inspiration. « J’étais en Italie quand Elio m’a appelé pour m’annoncer la nouvelle. J’ai donc décidé de rentrer à Brisbane en laissant Vittorio sur place. Ca ne lui a pas réellement plu et par la suite, il ne m’a plus donné de nouvelles. » Cette fois ci, Kaecy eut un petit rire jaune. Elle avait beau être douce, attentionnée, gentille, dès qu’elle arrivait à cette partie là de son histoire avec Vitto, elle avait envie de le frapper. « Jusqu’à temps qu’il débarque à Brisbane, y’a quelques semaines de ça. Voilà tu sais tout maintenant. » |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 0:45 | |
| « Si ça te fait mieux dormir la nuit. » répond Arthur à ce qui devait être une plaisanterie, dans mon rayon. Ce n’était peut-être pas le bon timing. Tant pis, je le sais qu’il n’est pas gay, il respire la testostérone à trois-cent mètre, le mâle suprême que lorsqu’il pose ses bijoux de famille sur la table, brise cette dernière dans un mouvement pourtant si banal. Oui, c’est un geste de chaque jour, entre ça et savoir celui qui fait pipi le plus loin. Puis, il disparait à la recherche d’un vêtement pour Liviana, ce n’est pas que le spectacle me dérangeait… si j’avais regardé bien sûr, ahem. « S’il te plait. Et je crois qu’on peut se tutoyer non ? Merci, pour tout » Arthur est le preux chevalier qui vient de sauver la princesse, je me demande donc si sa générosité se matérialisera par un baiser enchanté qui mènera à un mariage et à la conception de plusieurs enfants pour vivre heureux jusqu’à la fin des temps. Ou si l’on reste dans la comparaison à Superman, Liviana serait Loïs Lane et tomberait sous le charme d’Arthur Superman, mais mépriserait Arthur Clark Kent –on ne peut pas dire que les lunettes soient l’accessoire qui le met le plus en valeur, objectivement parlant. C’est Debra qui me sort de mes réflexions en venant prenant place à côté de moi et je me demande un instant ce qu’elle veut, on ne peut pas dire que mes paroles l’aient intéressée jusqu’ici. « Dis-moi toi. On se connait ?» je penche ma tête sur le côté la posant sur mon épaule, et je me demande quoi répondre, est-ce que c’est une bonne idée de tout lui balancer comme ça, surtout qu’elle a passé son temps à accuser tout le monde de complot « Attends…tu me dragues maintenant ? » je prends un air mi-choqué, mi-amusé « et quelle technique d’ailleurs, je suis déçu, je te pensais plus originale » je hausse doucement les épaules en secouant un peu la tête en signe de déception. « Je suis pas un homme facile hein »
@Debra Brody |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 0:56 | |
| Parce-qu’elle en a marre qu’on se fiche de sa gueule depuis le début, et les petites questions d’Arthur pour l’éloigner du sujet principal l’avait presque énervé. Alors elle était venue vers Félix, qui lui semblait avoir une tête de gentil - et surtout, il avait un visage qui lui était quand même plus familier que les deux autres qui ne lui disait rien de chez rien. A regarder son expression, on aurait bien dit que le jeune homme se méfiait de ce qu’elle pouvait bien lui sortir. « Attends…tu me dragues maintenant ? et quelle technique d’ailleurs, je suis déçu, je te pensais plus originale » Debra partit alors sur un rire franc. Pour une fois qu’on tentait de lui faire une blague, depuis qu’elle s’était réveillée à bord de ce train, plutôt que de la contre-dire ou que de l’envoyer voir ailleurs si elle y était. « Je suis pas un homme facile hein » Elle secoua la tête, toujours souriante. « Avec l’horrible bande que t’as sur le crâne ? Non merci tu vois. T’as une tête de savant fou comme ça. » Elle fronça le bout du nez, comme une grimace d’excuses. Elle finit par reprendre son sérieux. « Non mais juste, comme tu connaissais mon prénom, je me dis que j’ai peut-être encore loupé un épisode de la soirée d’hier soir. Ou alors que l’épisode se déroule maintenant et que j’étais pas au courant. » Elle haussa les épaules, avant d’être naturellement attirée par la tâche rouge qui se forme à travers la bande qu’Arthur a mis autour de la tête de Félix. « Damn, tu saignes encore. » Soupirant, elle haussa les épaules une nouvelle fois. La bande était clairement pas assez serrée. « Dommage que la demoiselle se soit rhabiller, j’aurai pas été la seules à poils comme ça. » Elle retira rapidement son tee-shirt, pour venir l’appuyer contre la tête, par dessus la bande, de Félix. « En profite pas pour mater, je sais que je suis bien foutue mais c’est pas une raison ni un endroit. » Elle lui fit un petit sourire crispé. Le seul détail dont Debra n’était pas au courant - enfin, pas le seul mais l’un des plus importants -, c’était l’énorme cicatrice que la césarienne avait laissé sur le bas de son ventre - et qui était désormais visible de tous, et qu’elle n’avait pas encore vu. |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 0:57 | |
| Matteo pensait qu’il s’agissait d’une relation récente, il n’avait aucune idée que le début de cette histoire remontait à il y a deux ans, surtout qu’il n’avait pas été à Brisbane pendant la moitié de ce laps de temps. Il ignorait même qu’elle avait vécu à Rome, c’est là qu’il se disait qu’il avait encore des choses à apprendre sur ce qui s’était passé durant son absence. Il ne sait pas tellement pourquoi elle lui parle de la sœur d’Elio, mais il se dit que tout doit être lié. Il ne se souvient d’elle que furtivement, quelques souvenirs qui lui reviennent parfois. « Oui Heidi m’a raconté. » dit-il alors que son sourire vient de le quitter. S’il n’est toujours pas prêt pour pardonner à Elio, son cœur se serre toujours en pensant qu’il a perdu sa sœur. Il a envie de demander à Kaecy si elle était proche d’elle, mais il peut déjà lire une certaine peine dans ses yeux, une peine qu’il n’a pas envie de ranimer, alors il se tait et garde sa question pour lui pour se concentrer sur l’histoire de Kaecy et de ce fameux Vittorio donc, arquant un sourcil au fur et à mesure de son récit. « Je comprends que tu puisses lui en vouloir. Ce n’est pas comme si tu étais partie comme une voleuse, il aurait pu faire l’effort de comprendre. » C’est ce que pense Matteo bien évidemment, mais il comprend que lui n’a pas eu la même vision des choses. Mais qui pourrait lui en vouloir pour être rentrée après avoir appris la mort de quelqu’un ? Il a bien du mal à saisir. « Tu penses que les choses vont pouvoir s’arranger ? » Apparemment chacun avait sa part de choses à se faire pardonner, même s’il pensait que Kaecy avait raison, mais il ne connaissait pas toute l’histoire et surtout n’était pas concerné.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:06 | |
| « Oui Heidi m’a raconté. » Pour ce point là, elle s’était doutée que Heidi aurait raconté un peu plus en détails l’histoire. Et présentement, elle l’en remerciait mentalement car elle n’aurait pas eu la force ni physique et surtout pas morale de raconter cette partie là de l’histoire à Matteo. Leah était un sujet de conversation qu’elle n’avait que très rarement, que quand c’était absolument nécessaire en tous cas. Elle finit donc par passer sur ces détails là pour se concentrer sur l’histoire qu’elle avait eu avec Vitto, dans les grandes lignes - soit la question de base de Matteo. « Je comprends que tu puisses lui en vouloir. Ce n’est pas comme si tu étais partie comme une voleuse, il aurait pu faire l’effort de comprendre. » Elle écarquilla légèrement les yeux, son visage s’illuminant légèrement. « Merci, on est d’accord ! J’ai beau lui avoir expliqué je ne sais combien de fois par mille et un messages, il n’a jamais pris la peine de me répondre par la suite. Elle soupira, poussant la porte du wagon suivant. Mine de rien, ils parlaient en marchant et leur traversée de train passait beaucoup plus vite. Ils n’avaient d’ailleurs, bien heureusement, croisé aucune personne pour le moment de gravement blessée. « Tu penses que les choses vont pouvoir s’arranger ? » Elle haussa lentement les épaules, tentant de suivre les lèvres de Matteo alors que la voiture dans laquelle ils étaient été jonchée de plus de déchets que les autres jusqu’ici. « Franchement ? Je ne sais pas. Je n’arrive pas à le suivre tout le temps, et puis le fait qu’il ne se pointe que maintenant c’est… Bizarre. D’un côté c’est plaisant, mais… Je sais pas. De toutes façons, leur relation ne pouvait être réellement décrite, réellement nommée, c’était donc compliqué d’imaginer une réelle suite. « C’est pour ça que je sais pas si je dois l’apprécier ou le détester. » |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:08 | |
| Il s’agissait bel et bien de Matteo, je ne pus réprimer un sourire à cette confirmation. Quelle coïncidence. Je ne l’aurais pas imaginé comme une personne venant écumer ce train en quête de dégustation de pizzas… ce qui n’était pas non plus mon cas mais je me trouvais bel et bien présent. Sans doute, avait-il lui aussi eu son lot de concours de circonstance que l’on pouvait appeler Milena. Ou aimait-il simplement la pizza, de toute façon, nous nous ne connaissions pas suffisamment pour j’en eus la certitude. « Non, mais disons qu’on se connait lui et moi » et mon sourire mourut presqu’aussitôt, je m’interrogeais désormais sur son état physique… et surtout mental. Il se pouvait qu’il appartienne aux blessés légers, mais je craignais que cette situation ne déclenche en lui des souvenirs et des peurs qui faisaient désormais partie intégrante de sa vie…et de la mienne d’ailleurs. J’avais conscience du degré de concentration qu’il me fallut pour ne pas céder à la paniquer et me rouler en boule dans coin du wagon en attendant que les secours viennent me sortir de là, néanmoins, la simple idée que des personnes nécessitaient mon aide m’avait remis sur pied. En parlant de personnes auprès de qui je serais utile, je proposais ainsi mon plan de rejoindre la jeune femme supposément blessée avec Eliane tandis que la blonde resterait avec Milena, elle était assez dans son monde pour lui parler de tout et de rien, de quoi la garder consciente. « Allons-y ! » dis-je alors à Eliane et nous étions donc parties. Je ne savais quelle direction suivre, j’étais venue depuis la gauche, donc la logique voudrait que nous allions à droite. Ce que nous fîmes. Puis, à mi-chemin, je me rendis compte que j’avais oublié le kit de secours qui pourrait s’avérer utile pour les blessures mineures. « Je reviens, j’ai oublié quelque chose » Mon entrée se fit sur un spectacle effarant, la blonde alcoolisée –il serait temps que j’apprenne son prénom- venait de donner quelque chose à manger à la brune allongée sur le sol « Ah non ! il ne faut surtout pas manger, ni boire d’ailleurs ! » M’exclamai-je horrifiée désormais. J’espérai qu’il n’était pas trop tard « qu’est-ce que tu lui as donné ? » Je portai mon attention vers la blonde « au fait, c'est quoi ton prénom ? » repris-je d’une voix plus calme.
@Lydia Waters @Eliane Samuels @Milena Grimes |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:21 | |
| Matteo ne s’attarde pas sur la question de la sœur d’Elio, ne souhaitant pas faire remonter en elle de souvenirs trop douloureux dans une situation comme celle-là, alors il se reconcentre sur la relation entre elle et ce fameux italien, peinant à comprendre pourquoi il lui en voudrait d’être partie en ayant de telles raisons, en rajoutant sûrement à la peine qu’elle devait déjà ressentir. Et elle semblait plutôt ravie que Matteo ait ses propos, lui qui partageait apparemment son avis. « C’est dommage qu’il n’ait pas pris le temps de comprendre tes raisons. Mais au moins tu sais que t’as fait le bon choix. » Et il ne parle pas nécessairement par rapport à ce Vittorio mais surtout par rapport à Elio, aux jumeaux, quel choix aurait-elle donc pu avoir ? Il peine encore à comprendre comment on ne pouvait ne pas comprendre qu’elle n’avait pas d’autre choix que de rentrer en Australie. Maintenant qu’il est à Brisbane, Matteo lui demande comment elle envisage les choses, tout ne devait pas être évident pour elle dans une telle situation. « Je comprends, mais j’espère que tout va bien se passer quoi qu’il advienne. » Il espère de tout cœur que les choses vont finir par s’arranger entre eux, et que même si ce n’est pas le cas qu’elle ne sortira pas de cette histoire trop blessée. Ils continuent d’avancer, ne trouvant rien de bien plus intéressant que cette porte ne menant nulle part, heureusement aucun mort ou blessé grave ne semblait être à signaler, mais il serait temps que les secours finissent par arriver ou qu’ils arrivent enfin à trouver cette sortie qu’ils cherchaient tant. « Ca se passe comment avec les jumeaux ? » finit-il par demander. Il ne parle pas d’Elio mais plutôt d’elle qui vivait aussi avec eux, il n’avait jamais eu l’occasion de lui poser la question et il se demandait comme tout ça fonctionnait.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:27 | |
| « Avec l’horrible bande que t’as sur le crâne ? Non merci tu vois. T’as une tête de savant fou comme ça. » Je prends un air profondément choqué, horrifié même et finalement mes cours de théâtre s’avèrent très utiles dans ce genre de situation « mais tu viens de quel monde sérieusement ? » Je lui demande, faussement méprisant, vous savez à la manière de ces fashionistas qui pensent avoir tout inventé « Ce sera présenté dans les fasionweek parisiennes et milanaises dans quelques mois, j’ai juste un peu d’avance » j’espère avoir nommé les bonnes villes sinon je risquais bine de perdre ma crédibilité… mais en ai-je vraiment une ? A méditer. « Non mais juste, comme tu connaissais mon prénom, je me dis que j’ai peut-être encore loupé un épisode de la soirée d’hier soir. Ou alors que l’épisode se déroule maintenant et que j’étais pas au courant. » Il semblerait que son cas ne soit pas complètement perdu, la noix coco imaginaire qu’elle a reçu sur la tête n’a pas tout effacé « Si je te le disais, tu ne me croirais pas » je me suis approché d’elle avec un air qui se veut plus ou moins mystérieusement charmeur, tu sais quand t’essaie de séduire mais pas trop, il parait que les femmes aiment les hommes énigmatiques. Je ne sais pas pour Debra, mais il semble que ce soit le sang qui l’intéresse plus –je le savais qu’elle était fan des vampires, et d’Edward ! « Damn, tu saignes encore. Dommage que la demoiselle se soit rhabiller, j’aurai pas été la seules à poils comme ça. En profite pas pour mater, je sais que je suis bien foutue mais c’est pas une raison ni un endroit.» et elle retira rapidement son t-shirt sans que j’ai le temps de dire quoique ce soit et d’un côté je suis content, je retrouve la Debra que je connais, chieuse mais attachante. Le problème se situe ailleurs, sur le fait qu’habituellement Debra n’aime pas se présenter en petite tenue devant des inconnus, pas cette Debra-ci de toute évidence et si elle prend connaissance de la cicatrice sur son ventre, je ne suis pas sûr qu’elle s’en remette. « Enlevons plutôt mon t-shirt, mes abdos ont envie de prendre l’air » je lance alors avec un petit sourire. Vu comment elle se comporte d’habitude avec son accouchement et les marques laissée alors qu’elle sait avoir été enceinte, je ne tiens pas à voir ce que ça donne quand elle n’est au courant de rien. « Et puis, je suis un gentleman, je peux pas laisser une fille ça pour moi » et bien sûr je tente un accent british qui est à couper au couteau.
@Debra Brody @Arthur Iver @Liviana Beauregard |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:30 | |
| Kaecy était plutôt heureuse qu’une personne complètement extérieur à la situation comprenne son point de vue. « C’est dommage qu’il n’ait pas pris le temps de comprendre tes raisons. Mais au moins tu sais que t’as fait le bon choix. » Elle hocha lentement la tête. Oui, bien sur qu’elle avait fait le bon choix, elle ne regretterait jamais sa décision. Elle l’avait pris pour Elio, par respect pour Leah, pour donner un avenir aux jumeaux. C’était le principale. « Je comprends, mais j’espère que tout va bien se passer quoi qu’il advienne. » « Mais oui, je m’en fais presque pas - presque, hein. On verra bien surtout. » Parce-qu’elle n’était pas médium et qu’elle ne voulait pas se prendre la tête avant que les choses n’arrivent. Ce n’était pas son but, elle avait bien d’autre occupations. Matteo tomba en plein dedans avec sa question suivante. « Ca se passe comment avec les jumeaux ? » Kaecy se permit un petit rire, mais pas un moqueur ou nerveux, non parce-que les jumeaux apportaient vraiment de la joie et que la plupart de leurs situations quotidiennes étaient à mourir de rire. « Profites donc de ta fille pendant qu’elle court pas encore partout, je te dis ! Ils sont mignons mais ils sont épuisants ! » Parce-qu’ils avaient une énergie sans fin et qu’ils savaient parfaitement s’entrainer l’un l’autre dans les conneries. « Mais sinon ils sont adorables. Et ils se sont, si je peux me permettre… Vraiment bien remis. Et adaptés. » Parce-que la situation n’avait pas été facile pour eux, loin de là. Et qu’ils souffriraient de cette perte toute leur vie. Et pourtant, ils se levaient tous les matins le sourire jusqu’aux oreilles et avaient accepté Kaecy dans leur vie comme une lettre à la poste. Ca avait été le point qu’elle avait le plus appréhendé, à l’époque. |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:30 | |
| Si Milena ne veut pas de pizza, Lydia se contentera de lui donner un sucre en espérant qu’elle soit satisfaite, même si elle aimerait pouvoir croquer dans un bout de pizza. Pourtant elle n’a pas envie de laisser la jeune femme seule trop longtemps, ayant promis de veiller sur elle. Alors elle reste sagement assise à côté d’elle, se demandant si ce qu’elle voit en face est une chaise ou une personne, sortant finalement un autre morceau de sucre de son sac pour le mettre dans sa bouche. Ce n’est pas une part de pizza, mais elle s’en contentera, se contentant de faire une grimace, se rappelant à quel point le sucre est … sucré, et qu’elle n’avait pas besoin de toute ce sucre dans bouche. Elle commence à triturer le papier de son sucre, éparpillant des bouts de papier autour d’elle comme une enfant avant qu’elle n’entende des pas dans leur direction. Oh, c’est leur sauveuse qui revient. Niss … quelque chose. Lydia se fige sur place lorsqu’elle l’entend lui dire que Milena ne devait surtout pas manger ou boire. Est-ce qu’elle n’avait pas posé la question, se demandant si elle ferait bien de manger ? Si. Et c’est ça qu’elle a envie de lui répondre, mais là plutôt elle se demande si elle ne vient pas de la tuer en lui donnant ce morceau de sucre. « Je … Juste un morceau de sucre. » Rien de plus, rien de moins. « Pourquoi, ça va lui faire quoi ? En plus je me suis demandée si je devais lui donner un truc, je savais que j’aurais dû rien faire. » Comme si ça allait changer quoi que ce soit, ou qu’elle allait s’en soucier. « Euh … Lydia ? » dit-elle peu sûre d’elle alors qu’elle vient simplement de lui demander son prénom, mais là tout de suite elle se sent comme une enfant qu’on vient de réprimander et elle a juste envie de partir encourant et de se cacher.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:42 | |
| L’air faussement outré de Félix commençait déjà à faire rire Debra. « mais tu viens de quel monde sérieusement ? Ce sera présenté dans les fasionweek parisiennes et milanaises dans quelques mois, j’ai juste un peu d’avance » Riant, elle secoua la tête avant de lui reposer sérieusement la question. Du pourquoi du comment, elle voulait tout savoir. Avant de se rendre compte que le jeune homme saignait de nouveau - et ce n’était pas beau à voir. Ni une, ni deux, avant même qu’il ait le temps de donner son avis, elle vint appliquer à son tour son tee-shirt sur le crâne du jeune homme pour éviter qu’il ne se vide encore plus de son sang. Sauf que vu la tronche que le jeune home tirait à moitié, Debra ne savait pas si l’idée lui plaisait tant que ça. « Quoi ? Si tu peux mater si c’est que ça hein, fais pas cette tête. » Elle arquait à moitié un sourcil, un demi-sourire toujours sur le visage. « Enlevons plutôt mon t-shirt, mes abdos ont envie de prendre l’air. Et puis, je suis un gentleman, je peux pas laisser une fille ça pour moi » Fronçant davantage les sourcils, elle vint avoir un petit rire - un peu gêné cependant, elle était donc si peu à son goût pour qu’il veuille qu’elle se rhabille si vite ? Elle allait finir par être vexée. « Ton accent est mauvais, tu peux laisser tomber ta carrière d’imitateur. Mais mes adbos sont si moches que ça pour que tu veuilles montrer les tiens à la place ? T’as peur que je te ridiculise c’est ça ? » Toujours avec son petit rire, elle vint descendre son regard sur ses abdos qu’elle s’apprêtait à contracter pour montrer à Félix qui avait la plus grosse, en gros. Quand son regard tomba sur un bout de tissu dont elle n’avait aucune connaissance. Et, oh que c'était bien moche, cette magnifique cicatrice sur le bas de son ventre qui sortait de n’importe. « Qu’est-ce que… » De sa main libre et à moitié tremblante, elle vint caresser du bout des doigts la cicatrice. |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:47 | |
| Il ne peut que se contenter d’espérer pour Kaecy, d’espérer que la situation finisse par s’arranger. Il finit par lui adresser un petit sourire pour appuyer ses propos et en guise de réponse, lui qui ne pouvait pas en dire plus sur cette situation qu’il ne connaissait que trop peu. Matteo lui pose une nouvelle question, parce que le temps passe plus vite de cette manière, et parce que ça lui donne l’occasion de rattraper le temps perdu avec Kaecy. Il ne peut s’empêcher de lui demander comment se passent les choses avec les jumeaux, imaginant que tout n’avait pas dû être facile pour elle au début, mais surtout pour les deux qui avaient tragiquement perdu leur mère. Un léger sourire vient prendre place sur ses lèvres lorsqu’elle lui parle de Cami, comme c’est toujours le cas. « Je peux imaginer, mais t’inquiète pas je profite bien d’elle. » Pas assez à son goût puisqu’il ne peut pas la voir tous les jours, mais il est obligé de s’en contenter. Mais ce n’est pas l’objet de sa question, et il écoute attentivement la jeune femme lui parler des jumeaux avec tendresse. « Heureusement que vous avez été là pour eux. » Il n’ose pas imaginer ce qu’ils seraient devenus si Kaecy et Elio n’avaient pas été là pour prendre soin d’eux. Heureusement ils n’auraient jamais à le savoir. « Et puis je suis sûr qu’ils t’adorent. » Elle devait désormais faire partie intégrante de leur vie, ce qu’il pouvait imaginer, n’avait peut-être pas dû être facile au début, mais il n’avait aucun doute sur le fait qu’elle avait su se faire une place de choix dans leur vie. « Tu crois qu’on arrive bientôt au compartiment où t’as perdu tes appareils ? » Il n’était pas avec elle à ce moment-là et il ne saurait dire duquel il s’agissait, surtout qu’ils se ressemblaient tous et qu’il serait même incapable de dire dans quel compartiment il avait passé son trajet avant que le train ne déraille.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 1:52 | |
| « Un seul morceau de sucre vous êtes sûre ? » insistai-je alors, avec plus de douceur cependant, consciente que j’avais quelque peu crié tout à l’heure, de quoi prendre la jeune femme au dépourvu. Elle n’était pas médecin et n’avait aucune formation médicale ou secouriste, donc elle ne pouvait décemment pas en connaître les règles et les obligations. Elle avait simplement fait ce qu’elle croyait juste et bien. En outre, ce n’était pas dans mes habitudes d’éclater autant même si je ne m’étais pas montrée désagréable envers elle… n’est-ce pas ? Je l’espérai du moins. « Milena se fera sûrement opérée lorsque les secours arriveront et il faut que soit son estomac soit vide » expliquai-je alors, plus calme désormais « Tout liquide est proscrit car dans le cas où elle deviendrait inconsciente, notamment à cause de l’anesthésie, tout pourrait remonter dans les poumons et les obstruer » et je n’avais pas besoin de préciser ce qui pourrait se passer ensuite. L’anesthésie entraînait la perte des réflexes et un relâchement total des muscles, la personne était certainement vulnérable dans ces moments. « Si ce n’est qu’un sucre ça devrait aller, comme je l’ai dit, le plus dangereux serait d’ingérer des liquides, mais vu de l’opération à venir, il vaudrait mieux que ton estomac reste vide » cette information était pour les deux jeunes femmes, mais je ne voulais pas que Milena ait l’impression que l’on discute et débat de son cas comme si elle n’était pas présente, après tout, cela la considérait tout d’abord. « Vous vous posez les bonnes questions Lydia, vous avez de bon réflexes » ajoutai-je avec un petit sourire avant de poser mon regard sur sa main « ça te dit que je t’administre les premiers soins ? ça facilitera la prise en charge par la suite » trop préoccupée par la jambe de Milena, ma présence dans ce train, l’arrivée des urgences, j’en avais oublié ce kit de secours qui pourrait s’avérer utile dans ce genre situation.
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