| #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
| | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:03 | |
| « Je peux imaginer, mais t’inquiète pas je profite bien d’elle. » Elle garda son sourire tendre lorsqu’il lui répondit de la sorte. « J’en doute pas de toi. » Parce-qu’il avait toujours été un minimum attentionné avec les personnes autour de lui, depuis petit, alors avec sa propre fille il n’y avait aucun doute à se faire, pour sur. « Heureusement que vous avez été là pour eux. » Elle hocha la tête, silencieuse. Elle s’était déjà posé la question de qu’est-ce qu’il aurait pu arriver si Elio, et si elle, n’avaient pas été là. Les scénarios que sa petite tête avaient pu imaginer lui faisaient avoir des cauchemars, de temps à autres. Des frissons lui parcourent l’échine, un froid dans le dos. « Et puis je suis sûr qu’ils t’adorent. » Matteo repartit sur une note plus positive et Kaecy le remercia silencieusement, par un petit sourire - même s’il n’allait surement pas comprendre son message, ce n’était pas grave. « Ils l’avoueront jamais mais je suis sure que oui. » Le regarde de Matteo sembla se perdre par la suite, comme s’il cherchait quelque-chose. Il fallait avouer que Kaecy ne regardait pas où ils allaient, trop concentrée sur les lèvres de Matteo pour suivre la conversation. « Tu crois qu’on arrive bientôt au compartiment où t’as perdu tes appareils ? » Haussant un petit sourcil de surprise - elle ne s’attendait pas à ce qu’il sorte ça là comme ça, elle se mit alors à son tour à regarder autour d’eux - et son visage s’illumina d’un coup. « Mais si, t’as raison ! » Accélérant le pas, elle arriva, quelques cabines plus loin, là où elle était de base - une des seules cabines où la porte n’était pas trop abîmée. Elle perdit un peu son sourire en voyant le bordel qu’elle n’avait pas remarqué après l’accident. « Si t’es prêt à chercher… » |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:07 | |
| Lydia se sent stupide sur le coup, presque apeurée à l’idée d’avoir fait quelque chose qui pourrait atteindre à la vie de Milena. Elle ne pensait pas qu’un si petit bout de sucre pourrait avoir un quelconque effet sur sa santé. Alors elle se contente de hocher fébrilement la tête lorsqu’elle lui demande si elle ne lui a donné que ça. Mais elle a besoin d’avoir des explications, elle a besoin qu’elle lui dise que ce morceau de sucre ne vient pas de la condamner à perdre sa jambe, ou pire. Elle continue de hocher la tête, peu certaine de ce qu’elle est en train de lui expliquer. Elle se remet à n’entendre qu’un bruit de fond, comme si elle lui parlait dans une langue étrangère, plus à cause de la peur qu’elle venait de lui causer qu’à cause de son taux d’alcoolémie cette fois. Mais elle finit par hocher la tête à la fin de ses explications, pensant avoir compris dans les grandes lignes ce qu’elle venait de lui expliquer. « Ca changera rien alors ce morceau de sucre ? Sur une échelle de 1 à 10 vous êtes sûre à combien de ça ? » Parce qu’il faut qu’elle soit sûre Lydia et elle ne connaît pas de meilleur moyen que cette échelle, qui est une méthode scientifique approuvée par beaucoup de chercheurs, n’est-ce pas. « Et si jamais ... Si jamais, pardon hein, j’espère que ça n’arrivera pas. » dit-elle en se tournant vers Milena pour s’excuser. « Ce morceau de sucre il venait à bloquer ses poumons, ou peu importe ce que vous venez de dire, est-ce qu’elle aurait des chances de s’en sortir ? Et si non, est-ce que je serais tenue pour responsable ? » Il faut qu’elle analyse bien toutes les possibilités pour sortir de son état de torpeur. Dans un premier temps elle a envie de s’assurer que la jeune femme ira bien, mais elle a aussi envie de savoir qu’elle ne finira par en prison, même si ça lui semble un peu démesuré. Elle finit par retrouver un grand sourire lorsque Ness .. Ni … Machin lui dit qu’elle a de bons réflexes, parce que c’est exactement ce qu’elle avait besoin d’entendre à ce moment-là. « Hm … Ok, mais ça va faire mal ? » De toute manière il va bien falloir qu’on lui soigne cette main à un moment donné.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:08 | |
| Debra rit à mes blagues, mémoire ou pas mémoire, elle garde son goût en matière d’humour, oui parce que je me considère comme quelqu’un de drôle, n’en déplaise à Arthur ou je ne sais qui d’autre (oui, je suis à cours de comparaison et de personnes à accuser). Elle se débarrasse de son t-shirt pour calmer le saignement de ma tête et je crois que ma tête en dit long sur ce que je pense car elle semble presque sur le point d’être vexée de ma proposition d’échanger les rôles. C’est les femmes sont difficiles à suivre, si tu leur demandes d’ôter leurs t-shirts, elles vont te traiter de pervers, mais si tu proposes d’enlever le tien à la place, ça ne va pas non plus. J’attends toujours le manuel qui ferait de moi le gars qui aurait compris ces créatures bizarres et contradictoires. « Ton accent est mauvais, tu peux laisser tomber ta carrière d’imitateur. Mais mes adbos sont si moches que ça pour que tu veuilles montrer les tiens à la place ? T’as peur que je te ridiculise c’est ça ? » je prends une mine un peu triste, car j’ai travaillé dur à parvenir à cet accent british, ce n’est certes pas le meilleur –loin de là- mais elle pourrait au moins reconnaître l’effort qui y est mis. Il faudra que je demande à Charlie de me donner des cours supplémentaires. Bon, l’heure n’est pas à perfectionner ma stratégie de drague car Debra a vu la cicatrice avant que j’aie le temps de réagir, de toute façon, ça aurait paru trop suspect et ça me laisse quelques secondes pour venir avec une histoire réaliste… mais bien sûr, quand j’ai besoin de lui, mon cerveau se met aux abonnés absents. « Tu as accouché il y a quelques semaines » mais oui, bravo Félix, entre avec les deux pieds dedans. Une putain d’histoire crédible ou une plaisanterie, mais pas ce ton sinistre qui appartient au plus froid des psys. « On est pas en Irlande, mais en Australie… » Je cherche une crise que je ne suis pas sûr de pouvoir maîtriser, génial.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:19 | |
| Il ne sait pas ce qu’il serait advenu des jumeaux si Elio et Kaecy n’avaient pas été là mais à en juger par la tête que faisait Kaecy ce n’était pas une question qu’elle s’était posée non plus. Heureusement, ils avaient trouvé un foyer aimant et tout s’était bien terminé, même si personne ne remplacerait jamais leur mère, et qu’ils auraient très certainement toujours à souffrir de cette perte. Mais il préfère ne pas parler de ça, ne pas s’attarder sur le sujet pour essayer de lui redonner le sourire comme il le peut, il s’en voudrait de lui avoir mis des pensées négatives dans la tête. Subitement il s’arrête, se rendant compte qu’ils ont fait pas mal de chemin depuis qu’ils ont fait demi-tour, mais il a à peine vu le temps passer au fil de sa discussion avec la jeune femme. Il se dit que ce compartiment ou un de ceux qui viennent pourrait être celui où Kaecy a perdu ses appareils et puisqu’ils ne semblent être d’aucune utilité pour les blessés autant s’arrêter chercher si cela pouvait en plus rendre service à la brune. Il la suit lorsqu’elle semble reconnaître le compartiment d’après comme étant celui où elle a perdu ses appareils. « C’est parti. » lui répond-il avant de se mettre à chercher parmi tous les débris qui jonchent le sol. Il n’est pas certain de pouvoir trouver quelque chose là-dedans, encore moins un objet en bon état. De sa seule main valide il soulève les gravats qui sont autour de lui, regardant parfois sous certains sièges. C’est finalement après quelques minutes de recherche qu’il semble avoir trouvé ce qu’ils cherchent. Lentement pour ne pas tomber il se dirige vers la jeune femme avant de lui taper sur l’épaule pour lui montrer ce qu’il venait de débusquer sous quelques débris. « C’est ça ? Par contre je ne suis pas certain qu’ils fonctionnent encore ... » Ils semblaient avoir été abîmé par le choc, pas totalement cassés non plus, mais ils n’avaient pas l’air neuf.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:19 | |
| Les yeux de la demoiselle sont fixés sur le bas de son ventre, sans réussir à regarder ailleurs. C’était horrible, comme si elle était prisonnière dans son propre corps. Elle voyait bien que ça pouvait bouger autour d’elle, mais elle n’arrivait à rien faire d’autre que de regarder ce bout de peau - qui, au passage, lui donner envie de vomir. « Mais, que… » Sa voix partait un peu trop dans les aigus pour que ce soit normal, et même la main qui tenait le tee-shirt sur la tête de Félix commençait à trembler. Tout son corps, à vrai dire, semblait perdre son équilibre, sa constance. « Tu as accouché il y a quelques semaines » La voix de Félix débarqua en trombes dans ses oreilles, ne se faisant pas prier pour faire entendre ce qu’elle avait à dire. Debra réussit enfin à bouger cependant, levant des yeux horrifiés vers Félix. Comme si tout son monde était en train de s’écrouler. Elle ne le savait pas, mais elle était exactement en train de revivre le moment où elle avait appris qu’elle était enceinte et qu’elle allait être obligée de le garder. « On est pas en Irlande, mais en Australie… » Elle commença par secouer lentement la tête. Puis par continuer de plus en plus énergiquement. Lâchant le tee-shirt plein de sang au passage - elle n’eut pas le temps de voir que la blessure avait d’ailleurs arrêté de saigner, enfin. Ses deux mains vinrent se poser sur son ventre, là où encore peu de temps auparavant, un enfant attendait d’être mis au monde. « Non non… » Sa voix était étouffée, étranglée, comme si l’air lui manquait. Elle n’arrivait pas à mettre ses idées au clair et en place, elle manquait de temps pour réfléchir, les images et les idées arrivant au galop dans sa tête sans être triées. « C’est des conneries, non non… J’étais… » Son regard n’avait pas quitté celui de Félix, cependant en plus de l’incompréhension et de l’effroi, c’était la colère et la peur qui s’ajoutaient. « C’est pas possible. Tu mens, c’est impossible autrement. Je suis en Irlande, en Irlande, l’Australie jamais de la vie… » Plus elle parlait, plus son niveau sonore augmentait, plus ses mains se crispaient sur ce ventre redevenu si plat par rapport à ce qu’il avait pu être. « C’est pas possible… C’est pas possible, n’importe quoi… » |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:28 | |
| La dénommée Lydia semblait avoir suivi mes explications et semblait prendre conscience de la situation, ce qui était à la fois positif et négatif, car elle se retrouvait désormais bien apeurée par ce que cela aurait pu impliquer pour Milena. Et je m’en voulus quelque peu de l’état émotionnel dans lequel cela la plongeait, et j’imaginais bien que l’alcool n’aidait en rien au contrôle de ses émotions ou bien, la sobriété la retrouverait très rapidement ? Ce qui n’était pas totalement impossible, savoir qu’on aurait pu si aisément condamner une personne pouvait faire l’effet d’une véritable douche froide, je parlais en connaissance de cause. J’avais fait mon lot d’erreurs qui avaient sûrement engendrées de plus grandes conséquences. Je m’approchais ainsi d’elle et posai une main réconfortante sur son épaule « hey, hey, tout va bien se passer d’accord ? » lui assurai-je avec un petit sourire « et ma certitude se situe à dix ou bien même à onze » un morceau de sucre ne mènerait pas la jolie Milena à sa tombe, il faudra cependant le stipuler aux ambulanciers avant qu’il sache quelle stratégie adopter. « Ne te torture pas l’esprit avec des hypothèses car tout va bien se passer, Milena sera prise en charge par des gens qui connaissent leur métier et va s’en sortir » Lydia semblait être de ceux qui considéraient le verre à moitié vide, plutôt qu’à moitié plein ou peut-être était-ce là l’alcool qui faisait son effet ? « Tout ira très bien, d’accord ? » J’essayais de prendre un ton à la fois réconfortant et sincère « C’est promis » je n’allais certes pas participer à l’opération mais j’avais une idée de la façon dont ça se passerait et il n’y avait aucune raison pour que l’issue en fût tragique. Afin de changer les idées de Lydia, je proposais de m’occuper de sa main « et non, ça ne sera pas douloureux, je veux juste l’immobiliser pour qu’elle ne pende pas et te soit moins douloureuse du coup » je jetais un coup d’œil aux alentours « l’idéal serait de trouver un peu de glace »
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:46 | |
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Lydia se retrouve soudainement démunie, apeurée presque coupable d’avoir commis une erreur qui pourrait potentiellement coûter la vie de Milena ou bien sa jambe. Elle n’a pas envie d’avoir ça sur la conscience, elle n’a pas envie qu’elle meure. Alors elle lui pose des questions, elle a besoin de savoir que tout va bien se passer, et que rien ne va tourner au cauchemar, même si c’est déjà le cas. La main qu’elle sent sur son épaule tend à la réconforter autant que ses paroles. Lydia retrouve un semblant de lucidité après que la panique l’ait envahie, elle n’est pas totalement sobre pour autant mais les effets de l’alcool semblent se dissiper peu à peu. « D’accord, très bien. Je veux juste qu’elle aille bien. » Ce n’est pas évident pour elle d’assimiler toutes ces informations dans son esprit, elle à qui on avait confié une simple tâche et qui pendant un instant avait cru échouer au point d’avoir causé la mort d’une autre personne. « Merci. » finit-elle par dire parce que ses paroles l’ont soulagée, elle qui se voyait au bord de la crise d’angoisse à cause de ce si petit morceau de sucre. Heureusement qu’elle est arrivée à ce moment-là, finit-elle par se dire, elle qui aurait sûrement fini par lui donner de l’eau ou un paquet de gâteau si elle n’était pas revenue pour chercher son kit de secours. Elle lui proposait maintenant de l’aider avec sa main, mais Lydia encore un peu apeurée, n’est pas certaine que ça se passera sans douleur. « Hm … ok dans ce cas. Mais ça me fait pas trop mal pour le moment. » Sans doute un des seuls effets positifs de l’alcool à ce moment-là, même si le retour à réalité risquerait d’être brutal lorsque la douleur se réveillerait. « Oh je sais où il doit y avoir de la glace, sûrement dans le bar où j’étais tout à l’heure. C’est par là-bas. » dit-elle en désignant le lointain, comme si elle pointait une direction précise alors qu’il pourrait s’agir de presque tous les compartiments suivants.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:47 | |
| Après êtres restés quelques instants en silence, à regarder l’état du compartiment, Matteo lança le top départ des recherches. « C’est parti. » Les deux jeunes gens se lancèrent alors quand une rechercher qui relevait du domaine archéologique. Des bouts du compartiment du train se trouvèrent à des endroits totalement improbables, comme s’ils avaient été téléportés là - et Kaecy se demandait encore comment elle avait fait pour en sortir autant intacte d’ailleurs. Le silence - le vrai, celui où ils parlaient pas, pas le silence dont Kaecy était une habituée depuis des années désormais - régnait en maitre pendant qu’ils cherchaient vivement de quoi rendre l’ouïe à Kaecy pour le rester de l’aventure. A un moment donné, comme il avait fait avant qu’ils ne doivent faire demi-tour, Matteo vint tapoter délicatement l’épaule de la jeune femme qui se releva pour lui faire face. « C’est ça ? Par contre je ne suis pas certain qu’ils fonctionnent encore ... » Le regard de Kaecy descendit sur ce que contenait la main de Matteo et elle eut un soupire de soulagement. Car même si ce n’était pas réellement le moment de s’inquiéter de ça, ces petites choses coutaient quand même une blinde. « Tu me sauves la vie je crois. » Elle les prit délicatement. L’un d’eux avait l’air moins bien point que l’autre mais elle mit les deux à leurs places respectives, les allumant dans la foulée. Et alors là, magie - si on pouvait dire ça -: un des deux appareils fonctionnait toujours; l’autre devait être trop mal en point, en vacances, pour fonctionner. Elle soupira de nouveau de soulagement, fermant les yeux. « J’ai beau avoir été habituée pendant des années à ne rien entendre, c’est toujours autant un plaisir que de les remettre. » Elle avait l’impression de redevenir une partie de elle même en enfilant ses appareils. Après tout, dans peu d’années, elle aurait passé autant de temps sourde qu’entendante. |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 2:49 | |
| Je n’aime pas être porteur de mauvaises nouvelles, et à voir l’expression sur le visage de Debra, je regrette immédiatement d’avoir ouvert ma bouche et d’être plus ou moins son ami, car à cet instant je ne me sens pas comme un ami. Enfin oui et non, l’ami se doit de dire les choses qui fâchent, qui attristent tant que ça reste honnête, mais j’aurais tout donné pour que Charlie soit là et que ce soit lui qui s’occupe de ça, il savait y faire avec ça, avec Debra et pour cause, ils se connaissent depuis la nuit des temps. Sa main tremblante quitte finalement mon visage et je récupère son t-shirt qui manque de tomber au sol. Je ne sais pas quoi dire, je doute même qu’il y ait quelque chose à dire. J’ai cru comprendre qu’elle avait mal vécu cette grossesse et voici qu’elle doit le faire une nouvelle fois alors qu’elle n’a aucun souvenir de l’avoir été, enceinte. « C’est pas possible. Tu mens, c’est impossible autrement. Je suis en Irlande, en Irlande, l’Australie jamais de la vie… » Je crois qu’elle passe par tous les phases émotionnelles possibles, incompréhension, peur, tristesse, colère. J’espère qu’elle ne se jettera pas sur moi pour m’étrangler, m’accusant de mentir, parce qu’elle aura sûrement le dessus… ma galanterie m’interdit de lever la main sur une femme, plus encore quand on est à moitié handicapé comme je le suis présentement. « Je suis désolé mais c’est la vérité » je murmure alors et c’est vrai, je le suis qu’elle doive tout apprendre de moi et ma délicatesse légendaire, il faut vraiment que je travaille sur ce manque de tact qu’est le mien. « Charlie va me tuer que je t’ai fait de la peine » Je grimace un peu avant de retirer mon t-shirt, ou plutôt bataille comme un petit diable pour l’enlever, le passer par-dessus la tête s’avère très compliqué mais j’y parviens tout de même pour le lui tendre.
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 8:01 | |
| La moindre des choses maintenant que tu avais ramené les t-shirts, c’était d’aider Liviana à l’enfiler. Tu avais eu un pâtre dernièrement, tu savais quelle galère c’était de devoir s’habiller seul. Et puis après tout, tu étais là donc au moins que cela serve à quelque chose. « S’il te plait. Et je crois qu’on peut se tutoyer non ? » Tu hoches la tête, en effet, vous pouviez très bien vous tutoyer. C’était l’habitude qui faisait que tu avais commencé avec le vouvoiement. « Oui on peut se tutoyer. » Dis-tu avec un petit sourire avant de te lever pour rendre l’opération pour facile. Tu commences donc par lui enfiler le t-shirt sur son bras blessé en essayant de le faire bouger le moins possible. Les petites exclamations de douleur sont là mais elles sont vites oubliées car bientôt Liviana se retrouve avec ce t-shirt immonde mais n’a plus à se promener sans t-shirt. « Merci, pour tout » C’était vraiment la moindre des choses ce que tu étais en train de faire. Attrapant un autre t-shirt, tu le regardais de manière pensive. « On va essayer de mettre votre bras en écharpe aussi. » Vu que personne ne criait à l’aide dans le train, tu pouvais rester là à aider les trois personnes qui t’entouraient car avec Debra qui n’avait pas ses souvenirs, Félix qui saignait de la tête et Liviana au bras cassé, on pouvait avoir besoin de toi à tout moment. « Qu’est-ce que vous étiez venue faire dans ce train ? » Lui demandas-tu pour faire la conversation. Du coin de l’œil tu pouvais voir Debra et Félix en train de discuter, de se taquiner aussi. Toi tu étais en train de réfléchir à comment découper le t-shirt pour en faire une bonne écharpe. Et puis Debra fit remarquer à Félix qui saignait et elle enleva son t-shirt. Toute personne présente dans le wagon ne put s’empêcher de voir la cicatrice qu’elle arborait sur le ventre. Tu n’étais pas un expert mais celle-là tu savais ce qu’elle voulait dire. Toi, tu ne dis rien, elle ne devait pas s’en souvenir … Mais Debra finit par remarquer la cicatrice et c’est Félix qui lui annonça ce qui s’était passé, ils se connaissaient apparemment toi tu aurais servi à rien. Tu ne sais pas comment Debra va réagir, tu espères qu’elle ne vous fera pas une crise, ne le prendra pas trop mal. Félix lui tend son t-shirt, tu lui donneras un t-shirt de l’événement, manquerait plus qu’il attrape la crève. Regardant Debra tu ne peux t’empêcher de lui demander : « Ca va ? » Débile certainement mais au moins si elle devait exploser elle exploserait contre toi. @Liviana Beauregard @Debra Brody @Félix Gonzalès
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 9:48 | |
| « Je sais pas vous allez pas vous priver de pizza toute votre vie non ? » Non, tu ne t’en priveras pas toute ta vie mais là pour l’instant tu comptes bien faire une pause. Surtout qu’il faut avouer que la pizza devait être sous les débris et autre, tu doutais qu’il y en ait de rescapé. « Non mais je ne vais pas en manger pendant un petit moment. » Dis-tu simplement pour répondre à la question de la blondinette. « Oh ça tombe bien j’ai du sucre dans mon sac ! J’espère que ça va vous aider à vous sentir mieux. J’espère au moins que vous avez le droit de manger dans vote condition. » Tu ignorais si tu avais le droit de manger mais un peu de sucre t’aidera certainement à tenir un peu éveillée. Cela permettra à ton corps d’avoir un apport pour permettre de faire face non ? Enfin, toi tu le vois comme ça. Tu laisses Lydia chercher dans ton sac avant d’attraper le sucre qu’elle te tend. « Merci. J’espère aussi mais j’ai trop peur de m’évanouir si je ne mange rien. » Des sucres rapides permettait un apport immédiat et c’était ce dont tu avais besoin. Tu croquais donc comme tu pouvais dans le morceau de sucre alors que Lydia te demandait : « Vous êtes venu toute seule vous ? » Tu as envie de laisser échapper un petit éclat de rire. Lydia a refusé de répondre à cette question quand tu la lui as posé tout à l’heure et désormais elle te la pose, ironie du sort. « Oui, j’étais venue seule mais j’ai retrouvé un ami, Matteo. J’espère qu’il va bien. Et vous ? » Dis-tu simplement parce que tu n’avais toujours aucune nouvelle de ton ami. Alors que Lydia allait te répondre, le médecin s’était occupé de toi tout à l’heure fit son retour et se mit à crier sur Lydia parce qu’elle t’avait donné un morceau de sucre. Tu arrêtais de le grignoter soudainement et tu ne pus t’empêcher de te sentir coupable d’avoir un peu forcé Lydia à te le donner. Tu les laissais discuter de toi comme si tu n’étais pas là alors que le médecin te faisait une chronologie de ce qui t’attendait et clairement cela ne donnait pas très envie. « Si ce n’est qu’un sucre ça devrait aller, comme je l’ai dit, le plus dangereux serait d’ingérer des liquides, mais vu de l’opération à venir, il vaudrait mieux que ton estomac reste vide » Ah, on s’est rappelé que tu étais là donc. Tu hoches la tête, tu vas donc arrêter de manger et espérer pouvoir tenir jusqu’à l’arrivée des secours. « Très bien, c’est noté. C’est juste que ça m’aide à pas tomber dans les pommes. » Oui, tu n’étais pas du genre à t’apitoyer sur ton sort mais clairement la fatigue se faisait sentir. Tu laissais ensuite la jeune femme s’occuper de Lydia et de son poignet alors que Lydia semblait seulement intéressée de savoir si elle serait tenue responsable si tu venais à mourir. Tu essayais de ne pas le prendre personnellement. Et puis après les premiers soins il fallait de la glace. Tu ne pouvais pas bouger toi, tu les laisseras aller la chercher. Tu sens tes yeux qui se ferment un peu malgré toi, tu es fatiguée tout d’un coup, tellement fatiguée … @Lydia Waters @Nissrin Bashir
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 14:49 | |
| Debra avait tout son corps qui commençait à trembler, sous le choc, la colère, la peur. Les paroles du jeune homme lui semblaient tellement improbables et tellement normales à ses oreilles que ça en devenait déroutant. « Je suis désolé mais c’est la vérité » Les larmes de colère semblaient monter toutes seules, sans qu’elle n’ait besoin de leur donner un coup de main. Elle finit par descendre lentement son regard sur ce bout de peau qui venait tout gâcher. Quelques instants auparavant, elle était bien; la situation dans laquelle ils se trouvaient aurait pu être mieux mais au moins elle se sentait bien. Là, c’était comme si son cerveau la tiraillait dans tous les sens. « Charlie va me tuer que je t’ai fait de la peine » Toutes les paroles que le jeune homme pouvait prononcer semblaient être familières et étrangères à la fois aux oreilles de Debra. « Comment ça se fait comment ça se fait… » Elle avait beau chercher, c’était comme si le fruit de ces recherches au sein de son propre cerveau ne menait à rien. Comme si c’était la page blanche et qu’elle ne possédait aucune information qui pourrait l’aider. « Comment ça se fait, pourquoi je sais pas ça moi… » Les larmes coulant maintenant comme des torrents, sa voix se faisait de plus en plus dure. Elle était en train de péter une câble, une durite, c’était évident. Elle se fatiguait toute seule à tenter de trouver quelque-chose à laquelle elle n’aurait pas accès tant que sa tête n’aurait pas eu le temps de se reposer à la suit de l’accident de train. Dans le coin de son regard, elle finit par voir Félix qui réussit à enlever son tee-shirt à son tour, lui tendant. Comme s’il avait anticipé la réaction qu’elle pourrait avoir, les pensées qu’elle pourrait mettre en place. Comme s’il savait, tout simplement. Elle attrapa comme elle put, toujours tremblante, le bout de tissu pour venir le poser sur son bas ventre. Ce n’était pas possible, elle ne pouvait pas avoir été enceinte - malgré la cicatrice qui ne laissait aucun doute. Elle ne pouvait pas avoir vécu ça. Pourquoi ? Comment ? « Ca va ? » Elle releva plus rapidement que prévu un regard noir en direction d’Arthur. Bien sur, il n’y était pour rien. Mais elle n’était pas dans un état pour pouvoir se contrôler. Et, qui plus est, même si ça aussi elle l’avait oublié, son corps commençait à être sous l’emprise de l’alcool lors de l’accident. Et là maintenant, c’était comme si tout ressortait d’un coup. « Ca va ? » Ses sourcils se fronçaient dangereusement, elle allait finir par faire éclater les veines de son front si elle continuait comme ça. « CA VA ? » Arthur aurait mieux fait de partir en courant que de lui adresser la parole. Elle finit par se relever, se reculant du mieux qu’elle le put pour s’éloigner de cette situation. Rapidement, son dos vint se coller contre l’une des parois de la cabine. « NON, CA VA PAS NON. C’EST QUOI CE BORDEL ? VOUS ETES QUI ? POURQUOI VOUS ME FAITES CA ? »
- les couleurs de dialogues:
Debra: indianred Milena: #cc3366Matteo: #C78336Lydia: #d89bbePenelope: #A9A9F5Liviana: #C71585Jeremy: #4E7C4EThéodora: #cc9999Kaecy: lightcoral Priam: #483D8B @Félix Gonzalès @Liviana Beauregard @Arthur Iver |
| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 17:11 | |
| Ton plan à toi c’était de discuter tranquillement avec Liviana jusqu’à ce que tu aies eu la chance de mettre son bras en attelle et qu’on t’appelle ailleurs si besoin. Tu avais prévu de laisser Félix et Debra donc leur discussion mais alors que tu étais en train de calculer comment déchirer le t-shirt de manière efficace, Debra se rendit compte de sa cicatrice et Félix ne trouva rien de mieux à faire que de lui dire qu’elle avait été enceinte. Vu l’état de la cicatrice, cela ne devait pas faire très longtemps. Elle ne t’avait rien dit quand vous aviez discuté mais en même temps, elle n’était pas obligée de te raconter sa vie. Tu voyais bien sur son visage, passer toutes les émotions possibles. Tu voyais le choc aussi s’y dessiner et elle se mit à trembler. Tu regardais Félix d’un regard noir, sérieusement ce n’était pas le moment. Il aurait pu inventé n’importe quoi d’autre non ? Surtout s’il la connaissait et que cette grossesse semblait être taboue pour une raison inconnue et qui ne te regardait pas. En réalité, tu ne sais pas si c’est le fait d’avoir été enceinte qui la dérange ou si c’est le fait d’avoir été enceinte et de ne pas s’en souvenir. Tu ignores ce qui se passe dans sa tête alors tu t’approches et tu lui demandes si ça va. Tu connais déjà la réponse mais c’est un moyen de la faire réagir, de la faire avoir une réaction qui pour l’instant se fait attendre. Elle te regarde avec des yeux remplis de panique avant de répéter ce que tu as dit tout en reculant contre une paroi du wagon, terrifiée. « NON, CA VA PAS NON. C’EST QUOI CE BORDEL ? VOUS ETES QUI ? POURQUOI VOUS ME FAITES CA ? » Oh putain ! Tu savais que c’était une mauvaise idée, Dieu que tu le savais … Fuck vous étiez pas dans la merde. Comment tu étais censé réagir toi ? Tu décidais que maintenant qu’elle avait compris qu’il lui manquait des souvenirs, il fallait tout lui dire. « Calmez-vous Debra, ça va aller, on ne vous veut aucun mal. » Dis-tu en levant les mains comme dans les films policiers. « Il semblerait que lorsque le train a déraillé vous ayez perdu la mémoire. Vous ne vous souvenez pas d’être arrivée en Australie mais c’est bien ici que vous êtes. Félix est un ami à vous, vous m’avez interviewé il y a une semaine. » Dis-tu comme pour lui expliquer qu’elle ne devait pas avoir peur, elle vous connaissait. @Debra Brody @Félix Gonzalès @Liviana Beauregard
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| | | | (#)Sam 27 Mai 2017 - 21:49 | |
| « Je suis mécanicien, j’étais soldat dans l’armée de terre avant. Et toi ? » il hésita un moment avant de se décider à cracher le morceau qu’il gardait plus ou moins secret depuis son arrivé dans le train « J’suis dans le sport » avoua-t-il avant de réaliser que c’était assez vague comme réponse « Je joue dans l’équipe des Wallabies, rugby » dit-il en affichant un léger sourire, étonnant parler sport le détendait toujours. Le terme de mécanicien lui fit penser à la fille qu’il avait rencontré un peu plutôt au bar, une copine de sa copine d’après ce qu’il avait compris et elle aussi bossé dans le milieu des voitures « J’ai vu une nana plutôt qui bosse aussi dans les bagnoles, Pénélope ? » dit-il en regardant Mattéo, après tout peut-être qu’il la connaissait, d’ailleurs il espérait de tout cœur qu’elle s’en soit sortie. Parler d’autre chose était agréable, il sentait ses muscles se détendre au fur et à mesure des secondes ; ils continuèrent d’avancer jusqu’à tomber sur une cuisine qui était elle aussi entièrement vide, en dehors du bordel qui se trouvait un peu partout sur le sol. D’un commun d’accord ils décidèrent de marcher dans l’autre sens dans l’espoir de tomber sur quelqu’un ou quelques choses qui pourraient les aider. Au bout d’une bonne dizaine de minutes ils tombèrent sur les appareils de Kaecy et à sa grande surprise ils étaient dans un état correct « Tu me sauves la vie je crois. » voir le sourire qu’elle affichait sur son visage était l’une des meilleures choses de sa journée. Il prit appuie contre une table qui ne semblait pas être trop endommagée pendant que la jeune éditrice essayait ses appareils, en voyant le sourire qu’elle affichait il compris qu’au moins un des deux fonctionnait encore « J’ai beau avoir été habituée pendant des années à ne rien entendre, c’est toujours autant un plaisir que de les remettre. » touché par sa joie, il ne put s’empêcher de sourire en la regardant « Alors verdict, tu me préfères avec ou sans le son ? » demanda-t-il en se tournant vers elle, même si il aurait préféré être coincé dans le sahara, cette dose de bonheur lui fit du bien.
@Kaecy Wilson @Matteo Hellington |
| | | | (#)Dim 28 Mai 2017 - 2:19 | |
| Kaecy ne saurait exprimer et montrer à Matteo ô combien elle lui était reconnaissante. Après tout, ces appareils représentaient une partie importante de sa vie sans laquelle il lui était devenu compliqué de vivre correctement. On s’habituait facilement à la facilité. « Alors verdict, tu me préfères avec ou sans le son ? » Souriant avant même d’avoir tourné son regard vers lui, Kaecy finit par ouvrir les yeux de nouveau pour laisser glisser son regard sur Priam. « Carrément avec, t’as une belle voix ! » En général, pour faire un compliment il fallait plus parler des yeux. Mais pour Kaecy et dans son monde à elle, avoir une belle voix était un compliment. « C’est toujours mieux en tous cas que si j’avais retrouvé d’un coup la vue et que je m’étais aperçue en fait que tu avais une tête de tarentule. Je suis pas sûre que j’aurai été autant sereine par la suite ! » Elle se sentait tellement mieux maintenant, de la sorte, qu’elle se permettait d’augmenter un peu son niveau d’humour. Il n’était pas forcément des meilleurs, mais il faisait rire les jumeaux et parfois Elio, ce qui était amplement suffisant. « Bon, au moins une bonne chose de faite. J’en ai un des deux qui rame un peu mais au moins il sera réparable. On va pouvoir continuer plus sereinement. » Le fait d’avoir eu cette bonne nouvelle dans ce moment de chaos avait redonné de l’espoir à la jeune femme. Souriant toujours de plus belle, elle regarda tour à tour les deux jeunes hommes. « On devrait réussir à trouver rapidement une porte de sortie fonctionnelle, vu qu’on a déjà fait tout un côté du train. Mais faudrait pas perdre trop de temps. Et j’en ai déjà fait assez perdre comme ça, alors en route. »
- les couleurs de dialogues:
Debra: indianred Milena: #cc3366Matteo: #C78336Lydia: #d89bbePenelope: #A9A9F5Liviana: #C71585Jeremy: #4E7C4EThéodora: #cc9999Kaecy: lightcoral Priam: #483D8B @Priam Strand @Matteo Hellington |
| | | | | | | | #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
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