| #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
| | (#)Dim 28 Mai - 9:09 | |
| Les yeux de Debra tentait par tous les moyens de s’accrocher à un repère, à un élément qu’elle pourrait reconnaître - mais apparemment, elle n’arrivait même à reconnaître son propre corps, ce qui la faisait encore plus paniquer. « Calmez-vous Debra, ça va aller, on ne vous veut aucun mal. Il semblerait que lorsque le train a déraillé vous ayez perdu la mémoire. Vous ne vous souvenez pas d’être arrivée en Australie mais c’est bien ici que vous êtes. Félix est un ami à vous, vous m’avez interviewé il y a une semaine. » Alors que Arthur tentait de lui expliquer la situation, en la rassurant, elle tout ce qu’elle voyait c’était qu’il bougeait pas mal et qu’il pouvait lui raconter n’importe quoi. Elle leva alors le doigt dans sa direction, tout en gardant le tee-shirt que Félix lui avait donné contre son ventre de l’autre main. Les yeux étaient écarquillés, horrifiés, les larmes prêtes à couler. « Tu bouges pas toi, t’avances pas, tu m’approches pas. » Si elle avait tenté d’être à peu près aimable avec les gens alors qu’elle prêtait ses services pour tenter de les aider, maintenant toute trace d’amabilité était partie. C’était le lion, le félin à l’intérieur - seul l’instinct était autorisé à ce moment là. « C’est pas possible, c’est un cauchemar… » Au final, la main qu’elle avait pointé vers Arthur vint s’agripper à ses cheveux, et elle se laissa glisser contre le mur, se retrouvant les fesses par terre, les genoux repliés contre sa poitrine. Elle avait l’impression que toute la pièce autour d’elle s’agitait, qu’elle perdait pied, qu’elle laissait s’échapper le contrôle de la situation. Et c’était exactement pour ça qu’elle paniquait autant: elle ne contrôlait plus rien. « J’ai… Oh mon Dieu… » Des légères brides de cris d’enfant lui parvinrent, comme lointaines, à peine enregistrées dans son cerveau. Des petits flash d’une salle d’opération, de voix inconnues, de bruits de machines. Mais tout flou, tout perdu, les souvenirs ne se faisaient pas aisément leur chemin jusque sa mémoire consciente. « Non non… » Son niveau sonore était redevenu juste, piano, et les larmes décidèrent d’entrer en jeu à ce moment là. A gros sanglots. Debra vint porter sa main libre à son visage, se laissant aller au chagrin que le stress et la peur lui procurait.
- les couleurs de dialogues:
Debra: indianred Milena: #cc3366Matteo: #C78336Lydia: #d89bbePenelope: #A9A9F5Liviana: #C71585Jeremy: #4E7C4EThéodora: #cc9999Kaecy: lightcoral Priam: #483D8B @Félix Gonzalès @Liviana Beauregard @Arthur Iver |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 9:58 | |
| Debra récupère mon T-shirt et alors qu’Arthur vient lui demander si ça va, je n’ai pas le temps de lui faire signe de se taire que l’orage Deb se déchaîne. Sans surprise aucune, la nana vient d’apprendre que tous les fondements sur lesquels elle repose depuis trente minutes (environ) ne sont que du vent et que son ventre est à jamais marqué par un évènement qu’elle aurait préféré oublié, même quand elle avait encore toute sa mémoire. Je reste silencieux, observant la scène. De toute façon, je ne vois pas ce que je peux dire, ce qu’il y a à dire, elle a une rage à faire éclater et autant la laisser le faire jusqu’à ce qu’elle soit fatiguée. « Il semblerait que lorsque le train a déraillé vous ayez perdu la mémoire. Vous ne vous souvenez pas d’être arrivée en Australie mais c’est bien ici que vous êtes. Félix est un ami à vous, vous m’avez interviewé il y a une semaine. » Tente alors Arthur pour la rassurer et lorsque mon nom est mentionné, je me contente d’un petit sourire et je remercie intérieurement Arthur d’être celui qui met les pieds dedans cette fois, je ne suis pas en état d’avoir à faire à furie Debra, elle a l’air petite comme ça mais elle peut se montrer redoutable l’irlandaise. Puis, la colère semble laisser sa place à de la tristesse et panique, ou panique et tristesse, je ne suis sûre de l’ordre exact. En tout cas, ça me fend le cœur. Je crois ne l’avoir jamais vue dans un tel état, elle a toujours su y faire quant à l’image qu’elle renvoie aux autres et puis, bon, nous nous ne connaissons pas depuis longtemps. Non, Debra ce n’est pas la nana qui pleura à tout bout de champ ou qui s’épandra sur sa tristesse et son mal à être. Je l’ai toujours vue comme la fille forte du coin que rien ne peut abattre ou qui t’abattra en premier pour se concentrer sur autre chose. Sans que je ne m’en rende compte, mon corps bouge tout seul et me voici désormais à côté d’elle, passant un bras autour de ses épaules tremblantes. Elle me repoussera peut-être mais il faudra qu’elle mette de la force pour me dégager et à cet instant, cette force ne l’a pas. Je voulus dire quelque chose mais m’en abstint, de peur d’opter pour des paroles déplacées très Félix Gonzalès qui ne feront qu’empirer la situation. Au lieu de quoi, je me contente de la bercer dans un silence marqué par des ‘shh’ de temps à autre en attendant qu’elle se calme.
@Arthur Iver @Debra Brody @Liviana Beauregard |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 10:18 | |
| Tu étais désormais spectateur d’une scène dans laquelle tu ne pouvais jouer aucun rôle. Tu t’étais sacrifié pour essayer d’expliquer une situation qui était déjà bien assez compliqué quand les gens avaient leurs souvenirs. C’était peut-être débile mais tu préférais parler, tu avais toujours essayé de mettre en avant la communication depuis ce terrible événement il y a douze ans. Debra s’approche de toi, horrifiée, prête à pleurer en pointant vers toi un doigt menaçant et en disant : « Tu bouges pas toi, t’avances pas, tu m’approches pas. » Tu aurais presque soupiré mais tu te retins. Voilà pourquoi tu avais voulu que vous l’épargniez. Ce n’était pas le moment de lui faire perdre ses moyens. Tu ne doutais pas qu’il y avait toujours autant de blessés graves dans le compartiment d’à côté et désormais, cela sera impossible de lui faire faire quoique ce soit. Vous veniez de la condamner à une faiblesse psychologique jusqu’à ce que des psychologues la prennent en charge. Tu ne bougeais donc pas, presque figé comme si tu jouais à ‘un deux trois soleil’. Tu regardais Debra s’effondrer, ne pouvant rien faire d’autre que d’être le spectateur de cette chute aux enfers. C’est Félix qui vient la prendre dans ses bras, la consoler. Tu ne comprends pas pourquoi elle le laisse faire alors que c’est lui qui a démarré tout ça. Mas tu ne dis rien. Tu bouges cependant, tu ne t’approches pas de Debra mais tu viens prendre place de nouveau à côté de Liviana reprenant ce que tu étais en train de faire avant toute cette histoire. Soit réfléchir à comment déchirer le t-shirt pour mettre son bras en écharpe. Finalement, tu te décides à tenter quelque chose et tu déchires le tissu. Te tournant vers Liviana, tu lui demandas : « Je peux essayer de mettre ton bras en écharpe ? » Lui demandas-tu avec un sourire. Tu espérais qu’elle ne te criera pas dessus aussi parce que sinon tu allais réellement péter un plomb toi aussi. @Debra Brody @Liviana Beauregard @Félix Gonzalès
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| | | | (#)Dim 28 Mai - 10:41 | |
| Constater que Kaecy venait de retrouver l’audition rendait cet enfer meilleur, du moins c’est ce que pensa Priam en croisant le regard soulagée de la jeune femme. Elle entendait désormais et le sportif ne put s’empêcher de lui demander ce qu’elle pensait de sa voix qu’elle n’avait pas eu la capacité d’entendre auparavant « Carrément avec, t’as une belle voix ! » c’était la première fois qu’une femme lui faisait ce compliment, habituellement les démonstrations se faisait toujours sur son physique ou sa belle gueule alors autant dire qu’il était ravi que ce soit autre chose pour une fois. « C’est toujours mieux en tous cas que si j’avais retrouvé d’un coup la vue et que je m’étais aperçue en fait que tu avais une tête de tarentule. Je ne suis pas sûre que j’aurais été autant sereine par la suite ! » il arqua un sourcil avant de se mettre à rire en s’imaginant avec cette tête « T’as des idées vraiment étranges toi » un peu d’humour semblait avoir apaisé la situation et rendu tout le calme plus calme et serein. Il se décolla du mur prêt à repartir vers de nouvelle aventures en compagnie de sa fine équipe « Bon, au moins une bonne chose de faite. J’en ai un des deux qui rame un peu mais au moins il sera réparable. On va pouvoir continuer plus sereinement. » elle avait raison, il fallait continuer d’avancer et ne surtout rien lâché, ils avaient déjà fait un gros bout de chemin et abandonner maintenant serait une grosse erreur « On devrait réussir à trouver rapidement une porte de sortie fonctionnelle, vu qu’on a déjà fait tout un côté du train. Mais faudrait pas perdre trop de temps. Et j’en ai déjà fait assez perdre comme ça, alors en route. » ils commencèrent à marcher dans l’autre sens, Priam n’avait aucune idée de ce que serait la suite de leur aventure mais d’une certaine façon il avait envie de le savoir « Allons-y, il nous faut une suite pour ton bouquin » dit-il à l’attention de la jeune femme.
@Kaecy Wilson @Matteo Hellington |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 10:42 | |
| « Et elle ira bien » conclus-je alors, toujours souriante. Lydia semblait se calmer peu à peu, une bonne chose car nous n’avions pas besoin d’une crise de panique en plus du reste dans l’immédiat. De toute façon, comme je lui avais assuré, un sucre ne signifiait pas la fin de l’existence de Milena loin de là, et puis, de par sa réaction, on pouvait constater qu’elle était quelqu’un de bien. Elle se souciait véritablement du bien-être de notre blessée, ce qui avait motivé sa décision de lui donner quelque chose à se mettre sous la dent ou bien encore à laisser la culpabilité la gagner. Cela étant, l’heure n’était pas aux regrets, j’étais revenue à temps et la brun irait bien… si les secours voulaient bien se dépêcher, assurément. Je craignais désormais que notre situation géographique soit plus compliquée à l’intervention au vu du temps qu’il leur fallait pour se manifester. Finalement, dans le but de changer les idées à Lydia et prévenir une future douleur, je proposais à cette dernière de traiter son poignet dont elle n’avait pas encore conscience de la douleur, ce qui ne saurait tarder vu que l’alcool semblait peu à peu se dissiper. « Je vais aller chercher ça » dis-je alors en allant dans la direction indiquée à la recherche d’une éventuelle poche de glaçons, s’il y avait de l’alcool, il devait forcément en avoir aussi, si l’accident n’avait pas endommagé les machines. Il semblerait bien que non, un véritable miracle, il y avait même encore de l’alcool susceptible d’être consommé, de quoi aller au-devant de sa mort l’esprit léger et le sourire aux lèvres. Pourquoi pas au final quand on y pense. Je pris donc ce dont j’étais venue et revins immédiatement vers les deux jeunes femmes. J’appliquai ainsi la glace sur la main de Lydia mettant un tissus par-dessus pour qu’elle puisse le tenir sans finir avec les doigts congelés, puis me tournant pour vérifier l’état de Milena, je remarquai que cette dernière s’endormait doucement. « Reste avec nous » dis-je en posant une main sur son épaule, le secouant délicatement pour la réveiller. « Il faut absolument que tu restes consciente, l’aide ne va pas tarder à arriver d’accord ? » Ce n’était pas faux, ils étaient supposés être en route, on devait sortir d’ici très bientôt. « Parle-moi, de toi ou de toute ce que tu veux. Tu fais quoi dans la vie par exemple ? »
@Lydia Waters @Milena Grimes |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 10:54 | |
| Les sanglots semblaient s’emparer du corps désormais frêle et fragile de Debra. Comme une enfant, elle était désormais incapable de parler, de s’exprimer - et surtout incapable de se calmer. Son corps et son esprit venaient de prendre un sacré coup, alors qu’elle n’était pas prête à encaisse ça maintenant. Bien que, techniquement elle ait déjà encaissé le coup puisque cet enfant avait déjà vu le monde. Mais une deuxième fois, quand vous avez oublié que ça s’est déjà passé, et bah ça fait toujours autant mal. Le calme régnait autour de la petite bande de gens tous plus estropiés les uns que les autres. Félix finit finalement par bouger, venant s’asseoir aux côtés de la jeune femme. Cependant, cette dernière n’avait plus la force de résister et de le pousser. Elle n’avait plus la force de rien, et la présence du jeune homme avait quelque-chose de rassurant. Comme si, effectivement, ils se connaissaient d’avant aujourd’hui et qu’elle pouvait lui faire confiance, qu’El lui faisait confiance. Elle sentit son bras se glisser au dessus de ses épaules alors qu’il venait tenter de la rassurer à coup de petits shhhh glissés calmement, doucement. Debra - toujours son visage caché par l’une de ses mains, la deuxième agrippant toujours le tee-short de Félix, cachant sa cicatrice, comme tentant de l’effacer d’un coup magique - se laissa glisser dans ses bras, continuant de pleurer à moitié dans son cou désormais. « Pourquoi moi, pourquoi, pourquoi… » Elle parlait tout bas, entre deux sanglots, entre deux peines au coeur. La façon dont elle avait pu se retrouver dans cette situation l’échappait. Elle qui avait toujours évité de genre de moments, pour ne pas avoir à le regretter pour la postérité, voilà qu’aujourd’hui elle apprenait qu’elle avait mis un gosse au monde. La pire horreur qui pouvait lui être arrivée.
- les couleurs de dialogues:
Debra: indianred Milena: #cc3366Matteo: #C78336Lydia: #d89bbePenelope: #A9A9F5Liviana: #C71585Jeremy: #4E7C4EThéodora: #cc9999Kaecy: lightcoral Priam: #483D8B @Félix Gonzalès @Liviana Beauregard @Arthur Iver |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 11:10 | |
| « On va essayer de mettre votre bras en écharpe aussi. » elle approuva d’un signe de tête, elle savait qu’il n’était pas médecin mais dans ce train il était sa meilleure chance. De temps en temps elle jeta un coup d’œil à Felix et Debra qui discutait plutôt calmement pour le moment ce qui était bon signe pensa-t-elle avant de se concentrer de nouveau sur Arthur. « Qu’est-ce que vous étiez venue faire dans ce train ? » elle repensa à la raison stupide qui l’avait amené ici, si seulement elle avait su que son avis de changement la conduirait dans un monde semblable à sa vision de l’enfer « Je suis au milieu d’un divorce, de mon divorce et j’avais envie de penser à moi pour une fois et de faire quelque chose pour me vider la tête » et cet événement autour de la pizza lui avait semblait parfait sur le moment, elle serait loin de ses problèmes et elle rencontrerait de nouvelle personne, c’était ça le but de sa venue. A l’heure actuelle elle trouvait ses raisons un peu stupide mais il était trop tard pour faire demi-tour « Et toi ? » demanda-t-elle persuadée que son histoire serait plus intéressante que celle de la jeune femme. Elle ne quitta pas Arthur pendant les minutes qui défilèrent, il était devenu à bord de ce train son héros et elle n’oublierait jamais que rien n’aurait été pareil sans sa présence ici, à sa manière il l’avait sauvé. Elle fut sur le point de le remercier une nouvelle fois quand elle entendit la voix de Felix ou plutôt ses propos ; elle se tourna vers lui à la fois choquée et surprise, ce genre de révélation ne se faisait pas à la légère et vu le visage de Debra elle avait totalement oubliée cette partie de sa vie. Arthur fut le premier à lui demander si tout allait bien mais elle semblait terrorisé et encore plus perdue « NON, CA VA PAS NON. C’EST QUOI CE BORDEL ? VOUS ETES QUI ? POURQUOI VOUS ME FAITES CA ? » Liv sursauta en l’entendant hurler, elle n’avait jamais vu personne dans un tel état, elle aurait pu pleurer si la peur ne la retenait pas « Il semblerait que lorsque le train a déraillé vous ayez perdu la mémoire. Vous ne vous souvenez pas d’être arrivée en Australie mais c’est bien ici que vous êtes. Félix est un ami à vous, vous m’avez interviewé il y a une semaine. » elle ne bougea pas, elle était incapable de pouvoir prédire la réaction de Debra « Tu bouges pas toi, t’avances pas, tu m’approches pas. » Arthur ne fit plus un pas et elle se mit à pleurer, la femme qu’elle avait imaginé si forte pleurait, il ne fallut que quelques secondes à Liviana pour comprendre que ce bébé n’était pas une bonne nouvelle et que dernière cette naissance se cachait une histoire triste et sombre. Cependant à sa grande surprise ce fut Felix qui s’approcha pour prendre Debra dans ses bras, une boule de tristesse se formait à l’intérieur du ventre de Liv, elle pensa à Luca et n’osa pas imaginer ce que pouvait ressentir Debra. « Je peux essayer de mettre ton bras en écharpe ? » elle se tourna vers Arthur, les larmes aux yeux, elle éprouvait une profonde tristesse pour Debra et son histoire à cet instant précis « Oui, d’accord, essayons » elle approcha et suivit ses conseils ainsi que ses gestes sans emmètre le moindre cri de douleur, elle se répétait sans cesse de rester courageuse, pour son fils, pour elle et surtout pour Debra qui vivait sans doute une des choses les plus horribles du monde à cet instant « Pourquoi moi, pourquoi, pourquoi… » elle se mordit la lèvre pour ne pas fondre en sanglot à son tour, les histoires d’enfant la touchait profondément « Elle ira bien, pas vrai ? » murmura-t-elle à l’intention de Arthur.
@Arthur Iver @Debra Brody @Félix Gonzalès |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 11:20 | |
| Théodora était dépassée par les évènements. Clairement, elle n’était pas prête pour se retrouver dans une telle situation. Elle n’avait pas le bagage pour être réellement utile et elle comprenait à présent à quel point être émotionnellement impliquée dans ce genre de cas pouvait être compliqué à gérer. « Une crise ? Je suis désolé, de t’avoir laisser seule pour affronter tout ça. » « C’est rien, ne t’inquiète pas… Et je n’étais pas toute seule. » Non, Debra avait été là avec elle et elle lui avait donné un coup de main malgré ses propres soucis. Elle ne savait pas où elle était partie à présent mais elle espérait que ça allait. Ca irait. Il ne fallait pas penser au pire, ils finiraient tous par s’en sortir. La jeune femme n’osait imaginer ce qu’il pouvait se passer autour d’elle. Ils étaient tellement dans ce train, à tous rire et s’amuser avant que le pire n’arrive. « Tu.. tu vas bien ? » Perdue dans ses pensées, Théo reporta son attention sur son amie qui lui regardait le bras. « Oui, oui, ça va. Juste que ça me lance… Je crois qu’il est cassé, mais ça va, c’est rien de grave. » Juste un bras cassé, ça aurait pu être pire. Bien pire. Et dans les circonstances actuels, même si son bras la faisait souffrir dès qu’elle bougeait un peu trop, elle avait d’autres choses à penser pour le moment pour réellement se pencher là-dessus. « Que dirais-tu que lorsqu’on sera sortie de ce stupide train, d’emmener Oliver dans un parc d’attraction ? » Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la brune. Parler pour tenter de penser à autre chose était la solution. « Je suis certaine qu’il serait ravi. » Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de Théodora qui lança un regard en direction de Penelope. Penelope qui perdait de plus en plus ses couleurs si tant est que cela puisse être encore possible. Définitivement, il fallait que les secours arrivent et vite. Elle n’était pas en position de pouvoir faire quoi que ce soit ou même de savoir quoi faire exactement pour soulager la jeune femme et lui être utile. « Ne bouge pas, ok. » lança-t-elle à l’intention de la jeune femme avant de se redresser tant bien que mal pour jeter un coup d’œil autour d’elles. Des tonnes de personnes, dans un sale état… « Est-ce qu’il y aurait un médecin ou quelqu’un qui pourrait nous aider ici ? »
@Penelope Haesting @Nissrin Bashir |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 11:55 | |
| « Oui, oui, ça va. Juste que ça me lance… Je crois qu’il est cassé, mais ça va, c’est rien de grave. » Penelope fronça les sourcils, il ne fallait surtout pas que Théodora minimise ce qui lui était arrivée. Elle aussi était présente dans le train, elle aussi elle souffrait énormément et elle aussi devait voir un médecin. Du moins c’est ce que la jeune Haesting pensait. « Il faut te trouver un médecin Théo.. » La voix de la jeune brunette était de plus en plus faible, elle avait de moins en moins de force mais elle se devait de résister et de se battre pour rester en vie. Des pensées plus stupides les unes que les autres lui venaient en tête. Son père s’en voudrait terriblement si sa seule enfant mourrait dans un train itinérant. Surtout si c’est lui qui lui avait demandé de s’y rendre pour apprendre à cuisiner un minimum. « Je suis certaine qu’il serait ravi. » Penelope tourna la tête vers son amie un sourire aux lèvres avant de hocher la tête positivement. Théodora avait compris ce que Penelope voulait faire, parler d’autre chose, se changer les idées. « Peut-être on pourrait l’emmener à Disneyland cet été ? J’ai entendu dire qu’un nouveau parc aquatique allait ouvrir bientôt. » Penelope ne savait même plus ce qu’elle disait, Disneyland cela faisait pas mal de route juste pour une seule petite journée. Bien que cela soit quasiment impossible, Penelope se sentait de plus en plus fatiguée et endormi. Son corps ne répondait presque plus, elle puisait toute sa force restante pour discuter et rester en vie aux côtés de son amie, elle ne voulait surtout pas qu’elle la voit partir à tout jamais. « Ne bouge pas, ok. » Penelope fronça les sourcils lorsqu’elle vit que Théodora se lever, elle secoua la tête, essayant de prendre la parole. « Ne me laisse pas seule, Théo.. » Enfin, enfin Penelope exprimait sa peur d’être seule dans un moment comme celui-ci. Elle regardait Théodora ayant du mal avec son bras. « Est-ce qu’il y aurait un médecin ou quelqu’un qui pourrait nous aider ici ? » Penelope secouait la tête, elle aurait aimé qu’un médecin soit présent à bord mais soyons réaliste si c’était le cas il se serait déjà manifester et tout le monde irait pour le mieux. C’est toujours quand on a besoin d’un médecin qu’ils ne sont pas la.
Dernière édition par Penelope Haesting le Dim 28 Mai - 15:57, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 11:58 | |
| La remarque sur la tarentule fit rire le jeune homme. « T’as des idées vraiment étranges toi » Elle haussa les épaules, faisant un petit sourire d’excuses. « Le stress surement, désolée. » Ils finirent par regarder si quelque-chose autour d’eux pourraient les aider avant de partir de ce compartiment, d’un accord commun, pour continuer leurs recherches vitales. « Allons-y, il nous faut une suite pour ton bouquin » Et celle petite taquinerie là, elle avait pu l’entendre sans devoir la lire sur les lèvres de Priam, ce qui la fit doublement sourire alors qu’ils se mettaient à arpenter le couloir de nouveau. « Il faudra aussi que je trouve quelqu’un pour l’écrire, le bouquin. Autant niveau édition d’accord, je sais ce que je fais, mais j’ai pas le niveau pour me prétendre écrivain. » Elle avait une bonne critique, bon nombre de ses collègues lui avaient déjà dit. Elle savait ce qu’elle recherchait dans son domaine et comment le trouver. Mais elle n’était passée de l’autre côté du miroir, du côté obscure de la chose. Et elle ne se voyait pas le faire du tout, elle n’avait pas la carrure pour y prétendre de toutes façons. Ou dans une autre réalité, peut-être qu’elle aurait tenté d’écriture de ce livre. En tous cas ce n’était pas si une mauvaise idée que de relater sur papier cette aventure. Elle pourrait être écrite par une tiers personne, quelqu’un qui savait y faire et qui était prêt à prendre part, d’une certaine manière, à l’aventure. Elle finit par se tourner pour faire un petit sourire à Priam, mais son regard tomba sur la main de Matteo qui était à leurs côtés. Les yeux de Kaecy s’écarquillèrent. « Matt, ta main… » Parce-que même si Priam avait réussi à lui faire un pansement de fortune plus tôt dans leur périple, ce dernier ne semblait plus suffisant pour maintenir une compression sur la blessure du jeune homme et faire en sorte qu’il ne se vide pas de son sang en plein milieu du train.
- les couleurs de dialogues:
Debra: indianred Milena: #cc3366Matteo: #C78336Lydia: #d89bbePenelope: #A9A9F5Liviana: #C71585Jeremy: #4E7C4EThéodora: #cc9999Kaecy: lightcoral Priam: #483D8B @Priam Strand @Matteo Hellington |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 12:32 | |
| Discuter avec Debra te permettait d’apprendre à la connaître et surtout d’essayer d’oublier ce qui se passait à côté de vous. En concentrant ton attention sur Liviana, tu essayais de montrer à Debra que tu ne t’intéressais pas à elle et que du coup tu ne lui voulais aucun mal. Tu ignorais comment gérer un choc de ce genre en réalité et mieux valait que Félix s’en charge vu que c’était lui qui avait lancé le sujet. « Je suis au milieu d’un divorce, de mon divorce et j’avais envie de penser à moi pour une fois et de faire quelque chose pour me vider la tête. Et toi ? » Tu la regardes surpris. Ah … C’était compréhensible. Elle risquait de regretter d’avoir voulu prendre du temps pour elle sur ce coup là. Imaginer te marier était quelque chose qui en ce moment n’était même pas envisageable alors divorcer … C’était encore d’autres problèmes qui étaient très éloignés de ce que tu vivais. Mais tu avais vu des collègues traverser un divorce, cela vous change. « Je suis désolé que cela se soit terminé ainsi. Et pour votre divorce aussi ça doit pas être facile. » Dis-tu finalement. « Je suis venu un peu comme vous, pour m’occuper et me changer les idées. J’ai appris que j’avais un fils de trois ans il y a quelques jours, j’avais besoin de me vider la tête. » Et tu avais pu te la vider, tu n’avais pas pensé à Abel depuis plusieurs heures maintenant trop occupé à veiller à ce que personne ne meure. Tu jetais un coup d’œil à Debra et Félix de temps en temps mais il semblait que Debra n’était pas prête à accepter ce qui lui arrivait ce que tu pouvais aisément comprendre. Tu peux voir que Liviana est touchée par cette situation, elle aussi se met à pleurer, plus calmement. Des pleurs qui se veulent empathiques certainement. Tu proposes alors à la jeune femme d’essayer de mettre son bras en écharpe. « Oui, d’accord, essayons » Ce n’est pas sans douleur apparemment car Liviana laisse échapper quelques cris mais vous arrivez à finalement caler son bras pour qu’il ne bouge plus. « Et voilà. » Dis-tu avec un sourire alors que Liviana jette un nouveau regard inquiet sur Debra. « Elle ira bien, pas vrai ? » Tu aimerais lui dire oui mais tu ne sais pas. Il va falloir un soutien psychologique. « Je pense, quand on pourra lui offrir un réel soutien psychologique. Je ne la connais pas assez pour savoir ce qu’elle a traversé dernièrement mais cela ne devait pas être de tout repos. » Dis-tu simplement incapable de savoir comment cela allait se passer. @Debra Brody @Liviana Beauregard @Félix Gonzalès
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| | | | (#)Dim 28 Mai - 12:59 | |
| Elle réalisa qu’elle ne connaissait rien du tout sur son héros, elle était avec Arthur depuis une bonne demi-heure maintenant et en dehors de son prénom elle ne savait rien d’autre. Certes, la situation ne se prêtait pas à une discussion à cœur ouvert mais pourtant les quelques mots qu’ils échangèrent apaisa la jeune femme. Elle lui confia la raison de sa venue à bord du train, elle qui avait souhaité ne pas évoquer son divorce de la journée était en train d’en parler ; elle croisa le regard d’Arthur, elle pouvait voir dans son regard qu’il était désolé pour elle sans pour autant avoir pitié d’elle ce qui la rassura un peu. « Je suis désolé que cela se soit terminé ainsi. Et pour votre divorce aussi ça ne doit pas être facile. » malgré tout elle afficha un petit sourire, ce n’était pas facile mais elle ne voulait pas se laisser abattre et se sentir à nouveau triste en pensant à son mari ; elle s’intéressa à sa vie également en lui demandant ce qu’il faisait à bord de ce train « Je suis venu un peu comme vous, pour m’occuper et me changer les idées. J’ai appris que j’avais un fils de trois ans il y a quelques jours, j’avais besoin de me vider la tête. » la surprise s’afficha sur son visage, elle n’aurait jamais imaginé ça, et elle était à son tour profondément désolé pour lui. Elle avait un petit garçon elle aussi depuis presque six mois et même si sa relation avec Samuel n’était pas au beau fixe elle aurait était incapable de lui cacher l’existence de son enfant. « J’imagine que ça a du te faire un choc… j’en suis désolée, personne ne devrait être privé de son enfant… » avoua-t-elle très sincèrement, elle ne connaissait pas la situation, ni les raisons ou les intentions de la mère de cet enfant mais elle n’osait pas imaginer dans quel état psychologique devait se trouver son héros. Les enfants étaient un sujet qui touchait Liv en particulier depuis la naissance de Luca, elle ne supportait pas le malheur, la tristesse ou les injustices, elle aurait souhaité être capable d’aider le monde entier. L’histoire de Debra la toucha en plein cœur, les larmes lui montèrent aux yeux en une fraction de seconde et Arthur attira son attention sur son bras afin qu’elle se change les idées ; avec l’aide d’Arthur elle stabilisa son bras qu’elle bloqua dans une écharpe faite maison, elle laissa échapper un cri de douleur avant de se sentir soulagée « Et voilà » elle afficha un sourire en guise de remerciement avant de porter son attention sur Debra qui semblait être profondément malheureuse. Elle aurait aimé la prendre dans ses bras et lui dire que tout irait bien mais elle n’était pas sure que ce soit une excellente idée « Je pense, quand on pourra lui offrir un réel soutien psychologique. Je ne la connais pas assez pour savoir ce qu’elle a traversé dernièrement mais cela ne devait pas être de tout repos. » elle ne la connaissait pas non plus, elle l’avait rencontré il y a à peine une heure et pourtant elle s’était prise d’affection pour la jeune femme « C’est tellement triste, tout ça, son histoire, cet accident… » si seulement elle pouvait se réveiller ce cauchemar. Elle releva son regard vers Arthur et réalisa qu’elle ignorait comment il se sentait « Je ne t’ai même pas demandé. Comment tu te sens ? » demanda-t-elle. |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 12:59 | |
| Tes yeux se fermaient d’eux même, tu es tellement fatiguée. Tu ne pensais pas l’être, cela venait de te tomber dessus brusquement, tu ne t’y attendais pas. Tu détestes être fragile, être faible ainsi mais cela doit être tout le sang que tu as perdu. Tu ne sais pas très bien à quoi l’attribuer, réfléchir te demandait trop d’énergie. Tu fermes les yeux et tu penses à Alvaro. Tu espères que tu le reverras bientôt, il te manque même si tu n’as pas envie de le dire. Tu te laisses aller à te rappeler la dernière fois que vous vous étiez vus, dans ton appartement. Un nouveau départ, voilà comment vous l’aviez appelé mais vos corps vous avaient trahis encore une fois. Tu t’en fiches, tu te souviens de toutes ces sensations et tu te sens heureuse. Mais soudainement, tu sens une main sur ton épaule, on te secoue. Tu ouvres les yeux en grommelant : « Non … Je veux pas … » Tu voulais revenir dans les bras d’Alvaro mais non, tu étais condamnée à rester éveillée car une voix te fit rouvrir les yeux, une voix ferme qui ne te laissait pas le choix. « Reste avec nous. Il faut absolument que tu restes consciente, l’aide ne va pas tarder à arriver d’accord ? » Ah oui, les secours … Tu les avais oubliés ceux-là. Mais est-ce qu’ils vont arriver ? Oui, il faut que tu restes éveillé, tu le sais pourtant, tu t’en souviens mais c’est si compliqué. « D’accord. Mais vous êtes sûre qu’ils vont arriver ? » Oui parce que tu trouves que vous les attendez depuis longtemps. Toi tu aimerais bien avoir le droit de dormir, c’est difficile de rester éveillé, de rester forte. Tu n’as jamais été blessée auparavant, pas comme ça en tout cas. « Parle-moi, de toi ou de toute ce que tu veux. Tu fais quoi dans la vie par exemple ? » Ah ton métier. Tout semble revenir à cette question. Mais bon, ça au moins tu peux en parler sans trop réfléchir. « Avocate en droit de la famille. Mais j’aurais pu faire de la philosophie, mon professeur à la fac me l’avait dit. » Pourquoi est-ce que ce souvenir te revenait tu n’en avais pas la moindre idée. @Nissrin Bashir @Lydia Waters
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| | | | (#)Dim 28 Mai - 13:29 | |
| Kaecy avait un sens de l’humour qu’il n’avait pas soupçonné. Il l’avait imaginé comme une fille plutôt sérieuse et posé mais elle était plutôt drôle et spontanée. Il ne put s’empêcher de la taquiner lorsqu’elle avoua l’avoir imaginé avec des tentacules sur la tête « Le stress surement, désolée. » son petit sourire était de très loin le seul point positif de sa journée. Le petit groupe continua à avancer sans trop savoir où ils tomberaient mais contrairement à toute à l’heure cet inconnu ne lui faisait plus aussi peur ; il plaisanta à son tour sur l’écriture du futur roman qu’il commençait sérieusement à envisager « Il faudra aussi que je trouve quelqu’un pour l’écrire, le bouquin. Autant niveau édition d’accord, je sais ce que je fais, mais je n’ai pas le niveau pour me prétendre écrivain. » il était convaincu qu’elle mentait à cet instant précis ou qu’elle sous-estimée ses talents, sans savoir pourquoi il l’imaginait être la nouvelle JK Rowling, en revanche lui aurait été incapable d’écrire une seule page d’un livre, ses talents d’écrivain s’arrêtait à la rédaction d’une lettre s’excusant pour avoir oublié de payer ses impôts « Tu es surement la plus douée d’entre nous donc tu vas être obligée de l’écrire… » dit-il avec un petit sourire tout en continuer d’avancer vers l’inconnu. Au bout de quelques minutes, ils passèrent un nouveau wagon qui était vide mais à en juger par le sang qu’il y avait par terre quelqu’un était passé par ici il y a pas longtemps. Le sportif continua à avancer avant de s’arrêter en entendant la voix de Kaecy « Matt, ta main… » il arqua un sourcil en l’entendant et se tourna vers Mattéo qui avait de nouveau du sang qui coulait de sa main, il s’arrêta sur place en voyant tout le sang qui se trouvait déjà par terre « Okay, ne paniquons pas et essayons de voir ce qu’on peut faire » il n’arrivait pas à croire que c’était lui qui disait aux autres de ne pas paniquer.
@Kaecy Wilson @"Mattéo Hellington" |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 13:48 | |
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T’apitoyer sur ton sort c’est vraiment pas ton genre. Tu essayes d’éviter. Oui, c’était pas vraiment sympa d’apprendre qu’il avait un fils trois ans trop tard mais il y a des gens qui font face à la maladie et à toutes sortes de choses bien plus brutales que ce que tu vivais. Oui tu en voulais à Angelina de t’avoir caché son existence, tu lui en voulais de ne pas avoir fait ce test de paternité plus tôt mais aujourd’hui la réalité était la suivante, tu ne pouvais pas ne pas apprendre à connaître ton fils et jouer un rôle dans sa vie. Ce n’était tout simplement pas possible. Et tant pis si tu devais apprendre à composer avec Angelina jusqu’à la fin de ta vie. « J’imagine que ça a du te faire un choc… j’en suis désolée, personne ne devrait être privé de son enfant… » Tu hoches la tête. Elle a raison. C’est comme cela que tu vous les choses aussi mais Livina ne connaît pas Angelina. Lydia a beau te dire que être Angelina n’est pas une excuse et elle a raison, c’est tellement compliqué dans sa tête que tu n’es même pas certain d’aller chercher beaucoup plus loin. La seule chose que tu pouvais faire désormais c’était rattraper le temps perdu. « Mon ex est assez particulière. Je suis d’accord avec vous mais je ne peux changer que le futur. » Dis-tu en haussant les épaules. Ta vie est en train de changer, à plusieurs niveaux et cela te fait peur, cela te fait terriblement peur même si tu n’en as parlé à personne. Tu aides Liviana à mettre son bras en écharpe alors que la scène à côté de vous vous brise le cœur et pourtant il n’y a pas grand chose que vous pouviez faire malheureusement. Tu essayes de rassurer Liviana sur l’état de Debra mais tu ne sais pas comment cela va se passer pour elle. Il doit y avoir des médecins psychologues spécialisés dans ces cas là mais déjà que vous n’aviez pas de médecins à bord. « C’est tellement triste, tout ça, son histoire, cet accident… Je ne t’ai même pas demandé. Comment tu te sens ? » Tu hoches la tête. Triste cela l’était mais vous ne pouviez rien faire, la vie de Debra était ce qu’elle était malheureusement. « Bien, ça va. J’aurais un contre coup quand on sera sorti d’ici et que j’arrêterai de m’inquiéter pour tout le monde je pense. Mais psychologique, je ne pense pas être blessé. » Lui dis-tu avec un petit sourire. Au bout d’un moment toi aussi tu allais craquer. @Liviana Beauregard
MARQUEUR DE COMPTAGE DES POINTS merci de ne pas supprimer
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| | | | | | | | #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
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