| #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
| | (#)Dim 28 Mai - 11:53 | |
| La jeune femme suivit son amie sans un mot. Eliane se sentait un peu inquiète pour Milena. Lydia, en plus d’être assez ivre, semblait être un peu trop à l’ouest. Est-ce qu’elle pourrait vraiment veiller à ce que Milena aille bien ? Il faudrait bien et puis, elle avait bien dit qu’elle pourrait toujours crier si elle voyait l’état de la brune se dégrader. Il y avait encore beaucoup de monde autour d’elles donc les deux femmes ne devraient pas rester seules trop longtemps. Elles avaient fait à peine dix mètres que Nessie la laissa pour aller récupérer quelque chose. Eli la regarda courir. C’était sa trousse de premiers secours. Dans le feu de l’action aucune des deux n’y avaient pensé. Réprimant un soupir, Eli regarda autour d’elle et avisant une petite fille en pleurs dans un coin, elle s’avança vers elle pour s’en occuper.
« Dis moi ma puce, où sont tes parents ? »
Des pleurs accrus furent sa seule réponse. La jeune femme essaya tant bien que mal de la rassurer mais les pleurs de la fillette lui vrillaient le cœur.
« Viens on va les chercher… »
La prenant par la main, la jeune femme commença à marcher quand des cris se firent entendre. Regardant la petite, Eliane se dit qu’elle ne pouvait pas la laisser voir des choses qui risquaient de plus la choquer encore. Attrapant la fillette dans ses bras, elle la mit sur une banquette et lui dit de rester là et lui donna une bouteille de soda qui se trouvait là. Elle lui donna un bisou sur la joue et couru vers la voix.
« Pénélope ! »
Elle avait reconnu son amie. S’accroupissant près de la brune, elle posa une main inquiète sur son front et se retourna vers son amie. Eli eut l’impression que le ciel lui était tombé sur la tête… Cette femme… C’était elle…
« Vous savez ce qu’elle a ? »
Sa voix était aussi dure et coupante que de l’acier.
@Penelope Haesting @Théodora Hazard-Perry |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 14:02 | |
| Lorsque Théodora s’était levée pour appeler à l’aide, Penelope s’attendait à tout sauf à revoir une autre de ses amies. Elle n’avait vraiment pas besoin de ça maintenant. Premièrement, Théo était déjà présent et cela devait être vraiment dur de voir une de ses plus proches amies dans ce genre de situation. Eliane, présente, Penelope devra redoubler d’effort pour faire comme si tout allait bien et qu’elle pensait s’en sortir. « « Vous savez ce qu’elle a ? » Penelope fut surpris par la voix d’Eliane. Elle qui avait tendance à être aussi douce et gentille, sa voix paraissait extrêmement dur et glaciale. Théodora n’était pas encore médecin mais elle avait tout de même fait en sorte que Penelope reste vivante et éveillée. « Eliane, calme-toi. lança la jeune brune dans un premier temps, elle ne supporterait pas une énième dispute entre des personnes alors qu’une catastrophe venait d’arriver. Je suis consciente. La demoiselle évita de préciser qu’elle ne l’était pas il y a quelques minutes d’après Théodora, cela ne ferait qu’inquiéter un peu plus Eliane. Un sourire aux lèvres, Penelope repris. Au pire, vous ferrez en sorte que ma sépulcre soit belle s’il vous plait. » C’est un peu glauque de parler de sa future tombe mais Penelope avait dit cela avec une touche d’humour et il fallait bien que quelqu’un essaie de détendre l’atmosphère et parle d’autre chose que de tout cela. Les médecins allaient surement arrivée et même si Penelope avait blanchis au fur et à mesure des minutes, elle essayait de resté forte, digne et confiante en son avenir. Du moins, devant ses propres amis. « Dis-moi, tu n’as rien de grave ? dit-elle vis-à-vis d’Eliane. Elle reprit encore une fois assez rapidement la parole. Tu as vu d’autres gens ? Il y a des blessées grave ? » Hormis elle, parce qu’elle ne se considérait pas comme blessée grave, elle préférait pensé, qu’elle irait bien et que des personnes étaient dans un pire état qu’elle. Optimiste, P. |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 15:04 | |
| C’était un véritable cauchemar. Comme si cette situation ne l’était pas déjà suffisamment, il fallait qu’elle se retrouve face à la maîtresse de son mari. La jeune femme se faisait violence pour ne pas lui jeter à la figure ce qu’elle pensait réellement et puis ce n’était pas le bon moment. En fait, Eliane ne voulait pas lui parler et c’était bien parti pour que cette situation perdure. La brune se concentra alors sur son amie. Eli voyait bien que Pénélope n’allait pas bien mais le fait qu’elle soit consciente la rassurait.
« Je suis calme Pénélope, lui dit-elle d’une voix radoucie. Je suis juste inquiète pour toi… »
La jeune femme fronça légèrement les sourcils à ce qu’elle rajouta. Pénélope faisait toujours ça. Rassurer ses amis c’était son sport favori et P. s’oubliait bien trop souvent à son goût. A force d’aller à son garage, les deux jeunes femmes avaient développé une belle amitié et Eli ne voudrait pas que cela s’arrête comme ça.
« Ne dis pas de bêtises d’accord ? »
Elle se voulait rassurante mais la pâleur de la garagiste ne lui plaisait pas du tout. Elle priait pour que Nessie arrive bientôt. L’état de Pénélope était bien plus grave que celui de Milena…
« Et puis si tu mourrais qui me sortirait de ma tanière ? De toute façon, je sais qu’il y a un médecin à bord et elle ne devrait plus tarder. Elle est partie récupérer de quoi te soigner. Alors plus de mauvaises blagues compris ? »
Eliane la regardait avec un faux air sévère que démentait son sourire.
« Moi ça va, je me suis retrouvée sous une pile de tables mais deux homme m’ont aidé... Heureusement que je suis un minimoy, je peux me glisser un peu partout. Il y a des blessés mais les secours sont en route. Tu as mal où ? »
Faisant un grand effort pour ne pas inquiéter son amie, Eliane se tourna vers l’autre brune et lui demanda
« Et vous ? Vous avez mal quelque part ? »
@Penelope Haesting @Théodora Hazard-Perry |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 17:51 | |
| « Oui, j’en suis certaine » assurai-je alors à Milena de ma voix la plus sincère où transparaissait une certitude inébranlable. Ils allaient intervenir, c’était un fait, le tout était de savoir s’ils le feraient à temps, avant qu’elle ne sombrât de nouveau dans l’inconscience par exemple. Et j’espérais sincèrement que oui, car je n’avais pas eu le temps de faire le tour du train, mais je supposais qu’il y avait d’autres personnes nécessitant une aide immédiate… que je ne pouvais pas leur apporter, n’ayant aucun matériel adéquat et n’ayant plus aucune confiance en mes capacités de médecin –sujet que l’on abordait en ce moment avec mon psy. Dans un souci de la garder avec nous, je lui demandais de lui parler d’elle, qu’elle partage avec nous ce qui lui venait en tête, peu importait. « De la philosophie ? Wow ! » M’exclamai-je dans une admiration sincère « Ceci dit, je pense que tu dois beaucoup plus t’épanouir dans le droit que la philosophie » fis-je remarquer avec un petit sourie, c’était le cas de Toufa en tout cas. De ce qu’elle me disait, il n’y avait aucun jour semblable et se réjouissait d’avoir une quelconque utilité pour des personnes dans le besoin, ce qui nous faisait un sacré point commun, à croire que les Bashir avait ce besoin viscéral de sauver le monde, à se demander où cela pouvait bien venir. « Car mis à part devenir prof de philo ou/et tenter d’écrire des livres mettant en lumière de nouvelles théories, les débouchés ne sont pas nombreux » A moins qu’il y en avait d’autres dont je n’avais pas connaissance, ce qui n’était pas impossible vu que ce domaine ne m’avait jamais intéressée. J’avais toujours su ce que je voulais, à savoir me rendre utile, aussi lorsque je pus sortir des griffes de ma mère et lorgner une activité plus gratifiante qu’être mère de famille, j’avais jeté mon dévolu sur la médecine. Alors que je m’apprêtais à lui poser une autre question sur sa vie, me prêtant au jeu de la curiosité, une petite voix appelant à l’aide attira notre attention, la mienne plus particulièrement. « Je reviens, reste avec elle s’il-te plait » dis-je à l’intention des deux femmes avant de récupérer le kit et de répondre à l’appel, pour finalement y trouver Eliane –à qui j’offris un mince sourire- en compagnie de jeunes filles, dans leur vingtaines, l’une au teint plus blafard que l’autre. « Moi c’est Nissrin, je suis là pour aider » annonçais-je sur mon ton le plus doux, notant dans un coin de ma tête qu’elle était consciente. « Je suis médecin » l’étais-je du moins, dans une autre vie mais je doutais fort que la situation se prêtait à de telles confidences. « tu permets que je t’examine ? » Ma voix était toujours aussi calme, le but était d’avoir interactions avec elle, qu’elle reste concentrée.
@Lydia Waters @Milena Grimes @Eliane Samuels @Penelope Haesting |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 18:17 | |
| Une chose est sûre, je n’aime pas voir les gens pleurer, surtout si ce sont des personnes que j’apprécie et que je n’avais jamais osé imaginer dans une telle situation, comme avec Debra. Je ne sais pas quoi dire, et je crois en avoir déjà assez fait. J’ai plus ou moins créé cette situation en l’ouvrant grandement, pensant que… ne pensant pas d’ailleurs, comme d’habitude. Du coup, je la laisse pleurer autant qu’elle veut dans mes bras, caressant distraitement ses cheveux, il parait que ça des vertus apaisantes, chez moi en tout cas oui. Quand on me caresse la chevelure ou la nuque, on peut être sûr que je suis prêt à ronronner comme un chat, je me demande si cette réaction est dû à mon prénom ou bien je porte ce prénom parce que j’étais prédestiné à avoir ce type de réactions ? C’est un peu comme essayer de savoir de qui en l’œuf et la poule vient à premier, je n’ai toujours pas eu de réponses satisfaisantes à cette question, à vrai dire, j’ai abandonné la réflexion quand mon cerveau a hurlé à la surchauffe. « Ca va aller… » je murmure doucement à Debra, un moyen de revenir à l’instant présent et d’arrêter de polluer mon esprit avec des réflexions aussi inutiles que stupides. « tu sais t’étais pas mal en femme enceinte… » Je lance et ce n’est après que je me rends compte de ce que je raconte et que je manque encore une occasion de la fermer. Croyez-moi, c’est fatiguant d’être moi. « Et puis, t’as vie est pas si mal actuellement, tu vis dans une immense baraque dans un quartier riche avec trois beaux gosses, t’es un peu Hugh Hefner au féminin » j’ajoute sur un ton pour léger, essayer de lui faire penser à autre chose et remettre un sourire sur sa bouche « Tu sais, le patron de playboy, celui qui vit avec les plus jolies femmes de la planète et la différence c’est que ce sont les belles créatures qui t’entretiennent » A vrai dire Gauthier nous entretient tous, qu’il soit béni. « T’as juste à t’allonger sur le transat ou sur le canapé avec de la pizza à côté et à être belle »
@Debra Brody |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 18:54 | |
| Tout se bousculé dans la tête de Penelope, elle était un peu sous le choc de tout ce qui était arrivé en si peu de temps. Eliane, Théodora elle était un peu perturbé par tout ce monde autour d’elle. La chaleur du train ne faisait que d’aggraver sa situation, elle était fatiguée et la chaleur lui donnait une envie irrésistible de dormir. « Et puis si tu mourrais qui me sortirait de ma tanière ? De toute façon, je sais qu’il y a un médecin à bord et elle ne devrait plus tarder. Elle est partie récupérer de quoi te soigner. Alors plus de mauvaises blagues compris ? » Penelope ne put s’empêcher de sourire vis-à-vis de son amie. Au moins elle ne parlait pas de tout cet accident, de cette catastrophe. « Moi ça va, je me suis retrouvée sous une pile de tables mais deux homme m’ont aidé... Heureusement que je suis un minimoy, je peux me glisser un peu partout. Il y a des blessés mais les secours sont en route. Tu as mal où ? » Penelope fronça les sourcils vis-à-vis de son amie, c’était totalement stupide. « Pourquoi tu minimises ce qui t’es arrivée ? Il faut que tu vois un médecin et rapidement, tout comme Théodora. » Bien sûr, elle ne se sentait pas très bien mais jamais elle ne laisserait ses amies dans une telle galère. Rapidement, grâce à Théodora, une demoiselle s’avança vers eux et se présenta assez rapidement. « Moi c’est Nissrin, je suis là pour aider. » Penelope ne répondit pas tout de suite et heureusement, la demoiselle repris assez rapidement la parole. « Je suis médecin » Un sourire léger se dessina sur le visage de Penelope, elle essaya de prendre la parole. « Penelope. Elle se tourna vers Eliane puis. Vous étiez longue à arriver docteur.. » Pour cause, P croyait avoir affaire aux secours qui étaient enfin parmi eux mais non, ce n’était pas le cas. « tu permets que je t’examine ? » N’ayant plus beaucoup de force pour parler, Penelope se contenta d’hocher la tête positivement. |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 19:38 | |
| Lorsqu’elle avait appris la grossesse, Liv avait versé toutes les larmes de son cœur, pas par joie, mais par peur ; elle avait réalisé qu’elle allait devoir élever un enfant plus ou moins seule puisqu’elle s’était séparée de son mari. Elle était à l’époque si furieuse contre Samuel qu’elle ne supportait pas d’être la même pièce que lui, en revanche pas une seule fois elle n’avait envisagé de lui cacher l’existence de son petit garçon. Peut-importe ce qui se passerait entre eux, il serait à toujours jamais le père de son bébé. Alors elle était incapable de comprendre les choix de cette fille, aucun enfant ne devait subir les conséquences des problèmes de ces parents, aucun enfant ne devrait grandir sans père ou sans mère. Lorsqu’Arthur lui raconta son histoire, elle fut profondément triste pour lui, elle n’osait imaginer ce qu’il avait pu ressentir lorsqu’il avait découvert l’existence de son fils « Mon ex est assez particulière. Je suis d’accord avec vous mais je ne peux changer que le futur. » elle approuva d’un signe de tête, le terme particulière lui sembla parfaitement bien choisi pour décrire ce genre de personne. Malgré tout ce qu’elle pouvait penser, elle ne lui fit pas part de ces sentiments concernant cette jeune femme afin de ne pas paraître trop grossière « Tu vas adorer ça, être un père, crois-moi, j’ai un petit gars aussi de six mois, il a changé ma vie » avoua-t-elle avec un sourire sur le visage, Luca était devenu depuis six mois l’être le plus précieux de toute sa vie. Cette discussion lui avait changé les idées, elle se senti beaucoup mieux et soulagée, comme si évoquer la présence de Luca l’apaisait. Penser à ce petit être lui fit oublier une bonne partie de sa douleur lorsqu’il mit son bras en écharpe, elle grimaça mais se senti tout de suite mieux avec son bras immobilisé. Le regard de l’italienne se posa sur Debra, elle ne la connaissait que depuis peu de temps pourtant la voir si triste lui brisa le cœur ; le regard de Liviana quitta Debra pour s’attarder sur Arthur qui depuis le début agissait en héros sans jamais se plaindre ou montrer le moindre signe de faiblesse ce qui inquiéta la jeune femme « Bien, ça va. J’aurais un contre coup quand on sera sorti d’ici et que j’arrêterai de m’inquiéter pour tout le monde je pense. Mais psychologique, je ne pense pas être blessé. » c’est bien ce qu’elle pensait, il allait finir par craquer ou par lâcher prise, toute cette pression n’était bonne pour personne. En douceur elle déposa sa main viable sur le bras du jeune homme « Tu peux souffler… on va s’en sortir, tout ira bien » dit-elle d’une voix douce.
@Arthur Iver |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 20:00 | |
| Lydia est rassurée de savoir qu’elle n’a pas mis en danger la vie de Milena, mais elle est surtout rassurée de savoir qu’elle ne va pas mourir. Ce n’est pas le moment pour lâcher prise après tous ces efforts. Elle commence à être fatiguée Lydia, et surtout à ressentir la douleur de son poignet cassé. L’alcool semble se dissiper peu à peu, et elle commence à prendre conscience de l’ampleur de la situation. Elle n’a qu’une envie, comme tous certainement, c’est de rentrer chez elle. Elle a envie d’appeler Xavi, qu’il la réconforte pour lui promettre que tout ira bien. Elle prête peu attention à ce qu’il se passe autour d’elle, regarde anxieusement Milena qui menace de s’évanouir mais Nissrin semble gérer la situation. Alors elle se tait, de peur de dire une énormité plus grosse qu’elle, comme elle a pu le faire dans les minutes passées. Elle a envie de dire au médecin de ne pas partir, parce qu’elle ne sait pas si elle pourra veiller sur Milena, ayant prouvé qu’on ne devait pas forcément lui faire confiance avec ça. Mais elle sait aussi qu’il y a d’autres personnes qui doivent certainement avoir besoin de son aide, des personnes plus mal en point qu’elles. « Bon, je vous interdis de tomber dans les pommes. » dit-elle, comme si ça pouvait changer quoi que ce soit à la situation. Elle essaie de détendre un peu l’atmosphère en plaisantant un peu, mais elle sait que ça ne fonctionnera pas. « On peut parler de tumorectomie si vous voulez, de bébés pandas, de vos passions, de votre mari. Tout ce que vous voulez pour éviter que vous ne vous endormiez. » Elle n’aurait qu’à suivre la conversation, elle s’en moque, elles peuvent parler de tout tant que ça pouvait lui éviter de sombrer. Elle n’est pas bien difficile Lydia, elle peut s’adapter.
@Milena Grimes
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| | | | (#)Dim 28 Mai - 20:19 | |
| « Oui, j’en suis certaine » Ouais, tu espérais qu’elle avait raison. Les deux femmes en face de toi semblent paniquées à l’idée que tu t’évanouisses de nouveau. Il va falloir que tu fasses plus attention, que tu te battes un peu plus pour rester éveillée parce que tu n’as pas envie d’être le centre d’attention, tu n’as pas envie qu’on se concentre sur toi alors que d’autres avaient besoin de plus d’aide que toi. Nissrin essaye donc de te faire parler, de ton métier. Tu lui dis sans détour que tu es avocate mais que tu aurais pu être philosophe. Tu ne sais pas d’où ça te vient, ce n’est pas vraiment quelque chose que tu aurais aimé faire en réalité mais tu étais forte à l’université, tu t’en souviens. « De la philosophie ? Wow ! » M’exclamai-je dans une admiration sincère « Ceci dit, je pense que tu dois beaucoup plus t’épanouir dans le droit que la philosophie. Car mis à part devenir prof de philo ou/et tenter d’écrire des livres mettant en lumière de nouvelles théories, les débouchés ne sont pas nombreux » Oui, tu te souvenais qu’on t’avait dit ça aussi. Tu aurais fait une terrible professeur vu les parents et l’éducation que tu avais eue par contre tu étais complètement armée pour faire face aux juges et magistrats. Ca c’est réellement ta spécialité et tu es très contente d’avoir réussi. Oui, tu es une bonne avocate, ça aussi tu t’en souviens. « Je sais, on me l’a dit. Et on m’a dit que j’étais une bonne avocate aussi. C’est la vie. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu vois bien que Nissrin elle réfléchit à ce que tu lui dis mais bientôt on l’appelle. Certainement des gens qui ont plus besoin d’elle. Tu n’as pas envie de la voir partir, tu as envie de continuer à discuter mais c’est pas possible. Tu as pas le temps d‘ouvrir la bouche qu’elle donne des consignes à Lydia et plus vite que le vent elle s’est envolée. Lydia elle semble avoir changé de comportement, elle veut absolument te parler maintenant : « Bon, je vous interdis de tomber dans les pommes. On peut parler de tumorectomie si vous voulez, de bébés pandas, de vos passions, de votre mari. Tout ce que vous voulez pour éviter que vous ne vous endormiez. » Tu la regardes avec de grands yeux pas vraiment certaine d’avoir tout suivi pour le coup. De quoi elle te parle exactement ? « De turo quoi ? » Demandes-tu. C’est un trop grand mot pour que tu t’en souviennes. « Et j’ai pas de mari, pas comme vous. Personne veut m’épouser je pense. » Dis-tu tout triste tout d’un coup. Tu ne contrôles plus réellement ce qui sort de ta bouche, c’est un désastre que tu regretteras certainement. @Nissrin Bashir @Lydia Waters
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| | | | (#)Dim 28 Mai - 20:44 | |
| « Ca va aller… » Debra entendait bien les paroles de Félix, cependant elle n’arrivait pas à les assimiler. Comme tout pouvait bien aller par la suite alors qu’elle était dans le déni total, non volontaire, de ce qu’il lui était arrivé ces derniers temps ? Elle avait oublié une partie de sa vie - au moins neuf mois, puisqu’elle avait eu un enfant de ce que disait le jeune homme. Un enfant. Chose qui n’était pas censée pouvoir lui arriver. « tu sais t’étais pas mal en femme enceinte… » Un sanglot vint s’ajouter, un peu plus forts, aux autres qui la transcendaient déjà de toutes parts. La dernière phrase de Félix n’avait pas eu pour effet de la calmer, au contraire, ça ne lui permettait que de visualiser davantage le carnage qu’elle avait du être. « Et puis, t’as vie est pas si mal actuellement, tu vis dans une immense baraque dans un quartier riche avec trois beaux gosses, t’es un peu Hugh Hefner au féminin. Tu sais, le patron de playboy, celui qui vit avec les plus jolies femmes de la planète et la différence c’est que ce sont les belles créatures qui t’entretiennent. » Cette remarque, à défaut de réussir à faire rire la jeune femme comme ça aurait du en temps normal, eu au moins le mérite d’attirer son attention sur un autre sujet. Ca, c’était bien joué, Féfé. Elle leva alors le regard vers le jeune homme, un regard empreint de tristesse et de larmes, de désespoir, de peur. « T’as juste à t’allonger sur le transat ou sur le canapé avec de la pizza à côté et à être belle » Tentant maladroitement de retirer les larmes qui avaient pris place partout sur son visage d’une main, Debra se mit à froncer les sourcils. Elle tentait d’analyser ce que Félix lui disait, de remettre un petit peu d’ordre dans la situation tout en lutant contre les sanglots qui mobilisaient encore tout son corps. « Comme un… Une princesse tu… Veux dire ? » Elle ne savait pas comment elle avait bien pu atterrir dans un tel luxe, si tel était bien le cas. Et alors que ses neurones semblaient se reconnecter doucement un par un à leurs voisins, elle fronça de nouveau les sourcils. « T’as… Parlé de Cha… Charlie non ? Tout à… Tout à l’heure. Hazzzzz… Hazard-Perry ? » Si elle le connaissait, pour qui lui en parle, ça ne pouvait être que lui. C’était le seul Charlie avec qui elle avait une vraie connexion.
- les couleurs de dialogues:
Debra: indianred Milena: #cc3366Matteo: #C78336Lydia: #d89bbePenelope: #A9A9F5Liviana: #C71585Jeremy: #4E7C4EThéodora: #cc9999Kaecy: lightcoral Priam: #483D8B @Félix Gonzalès |
| | | | (#)Dim 28 Mai - 20:46 | |
| C’est tout sourire qu’il regarde Kaecy remettre ses appareils, parce que le sourire qu’elle affiche elle-même sur son visage lui fait plaisir. Si elle avait été habituée par le passé à ne pas les porter, il peut aisément comprendre que les remettre était un grand soulagement pour elle. Il n’avait pas beaucoup de mérite de les avoir trouvés, mais il se disait au moins qu’il avait pu lui rendre service quand elle l’avait tant aidé lorsque la panique le gagnait. Il se tient un peu en retrait par la suite, laissant Priam et Kaecy discuter, la douleur commence à revenir et il préfère se taire pour n’alerter personne. Gardant sa main contre lui, évitant de la regarder, il les suit sans un mot, espérant qu’ils allaient finir par trouver une sortie. Il a besoin de prendre l’air, urgemment, comme il a besoin de voir un médecin pour calmer la douleur provenant de son doigt. Mais cette douleur il peut la gérer, il sait comment faire, alors il essaie de l’oublier, un temps. Il l’oublie jusqu’à ce que Kaecy lui parle de sa main, sur ces mots il vient poser son regard sur ce fameux bandage qui ne semblait plus être très efficace. Le sang s’échappait et coulait par terre. Matteo essaie de rester calme, regarde Kaecy pour s’apaiser, chose qui a marché auparavant pour appliquer les conseils de Priam qui leur disait de ne pas paniquer. « Ok hm ... C’est pas grave non ? Je veux dire on ne va pas pouvoir faire grand-chose de plus. Alors autant marcher le plus vite possible pour trouver la sortie. » Il essaie de penser rapidement à la solution la plus logique et la plus pratique, et c’est celle-ci qui vient dans son esprit en premier. « A moins qu’on ne fasse un autre bandage ? Mais encore faut-il trouver quelque chose pour le faire. » Cela dit il n’a pas envie de les ralentir, et plus vite ils trouveraient cette fichue sortie, plus vite ils pourraient de nouveau contacter les secours.
@Priam Strand @Kaecy Wilson
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| | | | (#)Dim 28 Mai - 20:49 | |
| Cette histoire de paternité t’était tombée dessus comme un cheveu sur la soupe. C’était peut-être idiot de le voir ainsi, de le dire ainsi aussi mais tu ne t’y étais pas attendu, rien n’avait pu t’y préparer et pendant une semaine tu avais dû attendre, ne sachant pas si tu étais le père de cet enfant ou pas. Et puis quand le verdict était tombé, Angelina n’avait pas été des plus sympathiques, demandant beaucoup de choses de toi alors qu’elle venait de lâcher une bombe dans ta vie. Elle ne cessait de te dire que quand elle avait appris sa grossesse, cela avait été pareil pour elle mais étrangement tu en doutais. Mais Angelina avait toujours été égoïste, il fallait tout ramener à elle, tout le temps et seul ce qu’elle voulait comptait. Si elle n’avait pas décidé qu’elle voulait une réponse à ce moment là, tu aurais pu ne jamais savoir que tu avais un enfant. « Tu vas adorer ça, être un père, crois-moi, j’ai un petit gars aussi de six mois, il a changé ma vie » Tu regardes Liviana étonnée. Une jeune maman. Elle devait avoir ton âge à peu près. Une jeune maman divorcée. Tu ne peux t’empêcher de te demander si cet enfant avait été conçu pour sauver un mariage qui avait tout de même coulé ou s’il avait été ce qui les avait séparés au final. Tu avais envie de la croire mais pour l’instant cela te paraissait être un but à atteindre plus qu’autre chose. « Félicitations, il s’appelle comment ? » Lui demandas-tu avant d’ajouter : « J’aimerais avoir autant de certitude que vous à ce sujet mais la transition risque d’être compliquée. » Pour toi mais aussi pour Abel qui ne te connaissait pas et qui allait devoir apprendre à te connaître et s’adapter à un nouveau rythme de vie. Vous n’étiez plus au dix-huitième siècle, tu n’allais pas épouser Angelina c’était sûr et certain. Vous étiez tous les deux spectateurs de la détresse de Debra sans que vous ne puissiez rien y faire. Il allait simplement falloir attendre que ça passer, espérer que Félix pourra l’aider en attendant les secours. Liviana te demande comment tu vas, tu n’en sais rien. Bien physiquement, le reste tu verras plus tard quand la pression sera retombée. « Tu peux souffler… on va s’en sortir, tout ira bien » Tu as envie de la croire, vraiment. Sa main sur ton bras te donne le sourire. Mais elle n’a pas vu l’état du wagon d’à côté. « Je ne sais pas, j’espère. Il y avait des gens mal en point à côté, j’espère qu’ils ont pu trouver de l’aide. » Tu avais peur d’y retourner, peur de faire face à une réalité qui te terrifait. @Liviana Beauregard
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| | | | (#)Lun 29 Mai - 8:34 | |
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Elle a déjà prouvé il y a de cela une bonne dizaine de minutes qu’on ne pouvait pas lui faire confiance et pourtant Nissrin la laissait une nouvelle fois seule avec Milena. Cette fois-ci elle n’est pas bien rassurée. En plus de lui avoir donné à manger alors qu’il ne fallait pas, Milena avait manqué de s’évanouir quelques minutes plus tôt. Là elle se retrouve impuissante, face à une situation qu’elle ne peut pas contrôler. Elle réfléchit quelques secondes à ce qu’elle pourrait bien faire pour l’empêcher de s’endormir, mais à part lui parler rien ne lui vient à l’esprit. Alors elle lui propose de lui parler, de lui parler de ce qu’elle voudra, ça n’a pas trop d’importance pour elle, ça fera passer le temps en attendant les secours. « Quand on retire une tumeur, enfin, oubliez ça. » Elle ne sait pas tellement pourquoi elle lui a balancé ça, certainement le fait de parler de chirurgie plus tôt avec Nissrin. Mais en soit ça n’allait pas faire avancer la conversation. Lydia se rend compte qu’elle n’aurait peut-être pas dû lui parler de son mari, premièrement parce qu’elle n’en a pas, et deuxièmement parce que cela semble être un sujet plutôt épineux pour Milena. Lydia se retrouve un peu confuse de lui avoir parlé de ça, et pendant quelques secondes elle ne sait plus quoi dire. « Ne dites pas de bêtises. Moi je vous épouserais par exemple, si vous décidiez de changer de bord. » Une légère grimace vient apparaître sur son visage, consciente que ce n’était pas la meilleure manière de lui remonter le moral. « Mon mari il m’aime pas vraiment vous savez, enfin pas comme ça. Le mariage c’est pas si génial qu’on pourrait le penser. » Elle essaie de se rattraper comme elle le peut mais elle a conscience de ne pas améliorer les choses et de s’enfoncer un peu plus.
@milena grimes
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| | | | (#)Lun 29 Mai - 10:04 | |
| Alors que Priam avait la sensation que les choses allaient un peu mieux, la main de Mattéo se mit à saigner à nouveau. Il avait secrètement nourri l’espoir que son bandage improvisé suffirait à contenir sa blessure jusqu’à l’arrivé des médecins mais à son grand regret la blessure saigner de nouveau sur le sol. Le regard du sportif descendit sur le sol et sur l’épaisse couche rouge qui s’étalait un peu partout ; il commença à paniquer intérieurement ne sachant pas vraiment quoi faire pour lui venir en aide « Ok hm ... Ce n’est pas grave non ? Je veux dire on ne va pas pouvoir faire grand-chose de plus. Alors autant marcher le plus vite possible pour trouver la sortie » comme Mattéo il tenta de garder son calme afin de ne pas empirer la situation qui lui paraissait désespérée « A moins qu’on ne fasse un autre bandage ? Mais encore faut-il trouver quelque chose pour le faire. » c’était aussi une solution mais le premier n’avait pas tenu et Priam n’était pas convaincu de pouvoir en faire un nouveau assez solide. Il regarda autour de lui, il avait déjà arraché une partie de son t-shirt pour faire un garrot à Milena et un autre bout pour le mettre autour de la main de Mattéo, il y avait encore de la matière et il ne hésiterait pas s’il le fallait « Je peux réessayer avec un bout de t-shirt et j’ai vu une cuisine un peu haut dessus, il doit y avoir de l’essuie tout ou quelques choses… » dit-il en essayant de trouver le meilleur moyen de soutenir son doigt « Ou on se dépêche à trouver de l’aide… c’est comme tu veux » il n’avait malheureusement pas de solution miracle concernant sa main, il se tourna vers Kaecy qui était plutôt silence depuis quelques minutes « T’en penses quoi Kaecy ? » d’une certaine façon, son avis lui était essentiel.
@Kaecy Wilson @Matteo Hellington |
| | | | (#)Lun 29 Mai - 12:52 | |
| Outre leur amour immodéré pour les livres, Pénélope et elle partageaient aussi le fait de vouloir tout faire pour rassurer les gens autour d’elles. Quitte à en minimiser l’importance de ce qui leur arrivait. C’était plus fort qu’elles. Si Eliane savait que cela venait surement de son enfance où elle passait beaucoup de temps à rassurer son frère sur leur avenir et à se substituer bien trop souvent à leur mère pour lui, elle ne connaissait pas assez son amie et sa vie privée pour savoir le pourquoi du comment d’un tel comportement. Peut-être était-elle tout simplement plus altruiste que la moyenne des gens ? Allez savoir
« Mais non ça va. Le médecin dont je t’ai parlé, l’a bien compris. C’est une amie… Donc arrêtes de t’inquiéter pour moi. Tu sais bien que je ne suis pas fongible comme les livres ! Donc impossible de m’abattre aussi facilement ! »
Elle avait à peine tressaillit au nom de l’autre. Théodora… Eliane aurait préféré ne pas connaitre son nom. D’ailleurs, elle aurait préféré ne pas la rencontrer tout court. Cette femme… C’était une gamine… Le fait de l’imaginer avec Alex lui filait la nausée. Elle se tourna avec difficulté vers Théodora et lui demanda
« Vous avez mal où ? »
Nessie vint heureusement à ce moment-là lui évitant ainsi plus de civilités contraintes avec l’amie de Pénélope. A sa réflexion, Eliane comprit que cette dernière croyait que Nissrin faisait partie des secours.
« Non P., Nissrin est le médecin dont je t’ai parlé. T’inquiètes pas elle va te soigner en un tour de main ! »
La jeune femme resta un peu en retrait pour laisser Nessie faire son examen. Elle n’était pas médecin mais Eliane trouvait la pâleur de son amie trop prononcée pour n’être que due au choc de l’accident et ne put s’empêcher d’avoir une boule au ventre. Nissrin avait dit qu’il n’y avait pas eu de morts et Eli souhaitait que cela continue ainsi…
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| | | | | | | | #TEAMPIZZA - on parle pas la bouche pleine ! |
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