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 facing the hard life without no fear (arthur)

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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyLun 8 Mai 2017 - 14:42

Les minutes défilent comme des heures et Lydia a l’impression que la petite aiguille de l’horloge un peu trop bruyante de son bureau ne finira jamais sur le quatre. Et quand elle finit par y arriver, au bout de ce qui lui paraît être éternité, elle presse le pas pour sortir de la mairie, son sac déjà prêt avant même qu’il ne soit l’heure pour elle de partir. Elle ne sait même pas pourquoi elle est pressée de rentrer chez elle, peut-être pour voir Xavi, peut-être pour quitter ce travail qui l’ennuie un peu plus chaque jour. Parfois elle rêve de ce qu’elle pourrait faire si elle ne travaillait pas à la mairie, mais ces rêves ils s’évanouissent rapidement quand elle se rend compte qu’elle n’a pas le moindre talent et qu’elle ne se pense être douée pour rien. Elle balaye rapidement ces pensées quand elle monte dans sa voiture, et avant de partir jette un dernier coup d’œil à son portable qui lui indique qu’elle a reçu un nouveau message. C’est Arthur qui lui demande s’ils peuvent se voir quand elle aura le temps. Du temps, lorsqu’elle ne travaille pas, elle en a à revendre, alors elle s’empresse de lui répondre qu’elle sera là dans trente minutes le temps de conduire jusque chez lui. Le ton de son message lui laisse penser que quelque chose ne va pas, ils ont déjà mis au clair les événements des semaines passées, elle n’a donc aucune idée de ce qui peut bien se passer. Elle connait la route jusque chez Arthur presque par cœur, eux qui habitent dans le même quartier. Arrivée devant l’immeuble elle sonne, ne sachant pas s’il est tout seul chez lui, ou avec son colocataire. Lorsqu’il lui ouvre la porte ses soupçons se confirment lorsqu’elle voit la mine qu’il affiche sur son visage. Elle rentre et vient rapidement poser son sac pour se poser face à lui. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » demande-t-elle sans vraiment le saluer, parce qu’elle se dit qu’elle n’a pas le temps pour les politesses, et qu’ils se connaissent depuis suffisamment longtemps pour pouvoir s’en passer. « C’est Lily ? T’es pas malade au moins ? » Ce sont les deux idées qui lui ont traversées l’esprit lorsqu’elle conduisait jusqu’ici, se rappelant de la conversation qu’ils avaient eu quelques semaines auparavant chez elle. Pour tout dire elle espère tout de même que sa première hypothèse soit la bonne, même si elle n’exclut pas le fait que le problème soit tout autre.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyLun 8 Mai 2017 - 15:53

Vingt-quatre heures, cela fait vingt-quatre heures que la sentence est tombée. Enfin un peu moins mais c’est un détail. Tu n’arrives toujours pas à y croire. Abel est ton fils, la chair de ta chair. Putain ! Mais c’est quoi ce monde de merde ! Tu en veux à Angelina de ne pas avoir fait ce test plus tôt, tu en veux à Angelina d’avoir disparue, tu lui en veux de t’avoir volé trois ans de la vie de cet enfant qui est finalement le tient. Tu t’es levé ce matin et tu as été bossé. Tu as été faire cours devant des élèves, incapable de te concentrer. Tu en as vu plus d’un te regarder bizarrement et les plus courageux sont venus prendre de tes nouvelles à la fin du cours, pour vérifier que tout allait bien. Tu leur assurais que oui, si seulement ils savaient. Tu ne savais que faire de cette information, tu ne savais que faire de cet enfant que tu allais reconnaître. Tu avais toujours été un gars responsable et cela n’allait pas changer. Pas assez responsable pour te marier à Angelina sur le champ. Sur le long terme, vous alliez certainement bien vous entendre pour le bonheur d’Abel mais là tout de suite tu aurais préféré qu’elle sorte définitivement de ta vie. Il va falloir se mettre d’accord pour la garde et tout ce genre de choses et tu n’es pas certain d’être prêt à affronter tout cela. Tu as besoin de parler, tu as besoin de conseils alors à peine la porte de ton appartement passée, tu envoies un message à Lydia pour savoir si elle est disponible. Lydia qui ne sait même pas qu’Angelina est de retour. Lydia qui va tomber de haut mais Lydia qui comprendra et qui te conseillera. Depuis votre discussion plusieurs semaines auparavant, tout est redevenu normal dans votre relation à ton plus grand soulagement. Tout n’est pas redevenu comme avant, vous ne pourriez jamais effacé ce qui s’est passé entre vous mais c’est presque comme avant quand même. Trente-cinq minutes plus tard, la sonnette retentit. Tu te lèves, tu vas ouvrir et tu dois avoir une tête étrange car tu vois l’inquiétude apparaître sur celui de ton amie. « Qu’est-ce qu’il se passe ? C’est Lily ? T’es pas malade au moins ? » Tu fais rapidement non de la tête avant de la laisser entrer. En vérité tu ignores comment aborder le sujet, tu te sens tellement con sur le coup. « Non, ça va, je vais bien … Enfin je crois. » Oui, tu n’es plus très sûr de rien ces derniers temps malheureusement. « J’ai un gosse Lydia. J’ai un gosse de trois ans dont j’ignorais l’existence mais j’ai un gosse et … » La panique monte, c’est plus fort que toi, tu es incapable de la contrôler. « Putain de merde ! » Et le pire dans tout ça ? C’est que t’as même pas mis enceinte un coup d’un soir, t’as mis enceinte quatre ans auparavant ta copine qui t’a trompé …
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyLun 8 Mai 2017 - 20:15

Alors qu’elle s’apprêtait à rentrer chez elle, le message d’Arthur lui fait changer ses plans. S’il a besoin de lui parler, elle sera là aussi rapidement qu’elle le peut, imaginant que c’est quelque chose d’important. Elle, elle n’a rien à faire qui soit très urgent. Elle n’a jamais rien d’urgent à faire que ce soit dans sa vie personnelle, ou dans son travail. Lydia conduit presque un peu plus vite qu’elle ne le devrait, mais elle a l’impression que quelque chose ne va pas, et qu’elle devrait se dépêcher. Ce qui est idiot, parce que la situation ne changera certainement pas si elle arrive dans trente minutes ou deux heures, mais elle tient à être là pour son ami qui semble avoir besoin de quelqu’un à qui parler. Chose qui n’aurait pas été possible s’il n’avait pas parlé de ce qui s’était passé entre eux quelques semaines auparavant, et s’ils n’avaient pas mis tout à plat. Jamais ils ne pourraient effacer cette nuit, mais elle appartenait désormais au passé, un passé qu’il tâchait tous les deux d’oublier pour aller de l’avant. Lydia elle ne peut s’empêcher d’être inquiète, parce que sa nature pessimiste lui fait toujours envisager le pire. Cette inquiétude elle ne fait que grandir lorsqu’elle arrive au pas de sa porte et qu’elle voit l’expression affichée sur le visage d’Arthur. Elle entre alors dans cet appartement sans plus de cérémonie et pose directement la question qui attend une réponse à savoir, ce qui ne va pas. Sur le chemin elle a eu l’occasion d’y réfléchir. Machinalement elle a pensé à Lily, à son retour et à ce qu’elle aurait bien pu faire de plus à Arthur, comme si elle n’en avait pas déjà fait suffisamment. Elle avait également pensé à un problème de santé, apparemment tout allait bien. Et lorsqu’il lui annonce la nouvelle, elle le regard avec des yeux ronds, se demandant si elle n’a pas rêvé lorsqu’il a prononcé ces mots. « Quoi ? Attends ... Un gosse de qui ? C’est pas encore une de tes pouliches que t’as ramené après une soirée ? » Elle a du mal à comprendre comment c’est possible, comment une de ces filles auraient pu le retrouver. Lydia est un peu sonnée par la nouvelle, imaginant mal Arthur papa, se demandant surtout ce qui doit se passer dans sa tête à ce moment-là. La panique commence à s’emparer de lui et elle peut le voir. Doucement elle pose ses mains sur ses épaules avant de le regarder dans les yeux. « Calme-toi Arthur. Ca va bien se passer ok ? » Elle n’est elle-même pas certaine de ce qu’elle avance, mais elle essaie de le rassurer. « T’es certain que c’est le tien au moins ? »
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyLun 8 Mai 2017 - 23:51

Cela faisait un moment que tu savais que cela pouvait possiblement te tomber dessus. Et pourtant, tu n’étais pas prêt à faire face à cette annonce finalement. Tu avais eu deux conversations avec Angelina à ce sujet, lui disant que le père voudrait s’impliquer dans la vie de cet enfant s’il était le sien mais là tout de suite tu n’étais plus sûr de rien. Oui, certainement que tu allais t’impliquer dans la vie de cet enfant mais pour l’instant c’était la panique qui t’envahissait. Maintenant que Lydia était là et que tu lui avais annoncé la nouvelle, cela rendait ce cauchemar réel. Oh putain, tu allais être père ! Enfin tu l’étais déjà. C’est peut-être ça le pire. Quand vous avez un bébé, normalement vous avez six mois pour vous préparer. Toi, tu avais déjà perdu trois ans et tu n’avais d’autres choix que de prendre le train en marche, tu ne voyais pas d’autres solutions. « Quoi ? Attends ... Un gosse de qui ? C’est pas encore une de tes pouliches que t’as ramené après une soirée ? » Tu sens tes dents grincer. Ouais non, Lydia elle a jamais été une grande fan de tes conquêtes mais là pour le coup, elle y met pas les gants quoi. Tu peux la comprendre un peu, en même temps si la situation était inversée, toi aussi tu serais dans cet état. Mais le pire c’est que c’est pas une pouliche comme elle le dit justement et c’est là où se trouve tout le problème. « Angelina. Tu te souviens de mon ex Angelina ? C’était il y a quatre ans, mon dernier essai à une relation. Ca a duré six mois, elle m’a trompée ensuite. » Oui, depuis tu n’avais eu strictement aucune relation et tu pensais mieux t’en porter. Putain, si tu avais su que ce genre de chose pouvait remonter d’une relation vieille de quatre ans, tu aurais pris les choses en main plus tôt. La panique t’envahissait et tu te sentais petit à petit perdre pied. Pourtant, la main de Lydia sur ton épaule vint de ramener un peu à la réalité, à ce salon que tu connaissais et où tu étais en sécurité. Les images de cet enfant que tu avais déjà rencontré te quittaient et la panique redescendait petit à petit. « Calme-toi Arthur. Ca va bien se passer ok ? T’es certain que c’est le tien au moins ? » Tu hoches la tête sans rien dire dans un premier temps. Tu dois reprendre tes esprits, ton souffle et un peu mieux lui expliquer peut-être. Tes mains tremblent, ta voix aussi un peu alors que tu lui dis. « Le gosse a trois ans, on a fait un test de paternité. J’avais une chance sur trois, j’ai tiré la paille la plus courte. » Dis-tu en baissant les yeux. « Comment tu sais que ça va bien se passer ? » Ouais, ta vie n’était pas du tout prête à accueillir un quelconque enfant que ce soit dans ton appartement ou dans ton emploi du temps.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyMar 9 Mai 2017 - 16:35

De toutes les idées qui avaient pu lui passer par la tête pendant son trajet, imaginer qu’Arthur avait un enfant n’en avait pas fait partie. Cela lui semblait tellement invraisemblable, que pendant quelques secondes elle se demandait s’il ne lui faisait pas une blague. Pourtant avec toutes les relations sans lendemain qu’il semblait avoir, ça ne devrait peut-être pas la surprendre plus que ça. Et c’est ce qu’elle s’imaginait automatiquement, qu’il avait mis enceinte une de ces filles qu’il ramenait le soir, une de ces filles qu’il ne rappelait jamais. Une qui devait l’avoir retrouvé pour lui présenter son bébé fraîchement sorti de la maternité, tout beau et tout propre. Mais là encore, elle est bien loin de s’attendre à ce qu’il va lui révéler. Angelina, oh elle se souvient d’elle, et pas en bien. Une des rares filles avec qui il l’avait vu avoir une relation sérieuse, avec Lily. Une autre qui lui avait mis à l’envers, et qui revenait en plus avec un enfant apparemment. « Je me souviens d’elle, oui. Je l’ai jamais beaucoup aimé. » Bien qu’elle n’ait pas souvent dû la voir, mais toujours est-il qu’elle ne gardait pas un souvenir très agréable de la jeune femme. Mais il y avait plus important qu’elle, son fils, celui d’Arthur et d’Angelina. C’est bien une chose à laquelle elle n’aurait pas cru assister avant longtemps. Et si elle est encore un peu choquée par la nouvelle, elle se demande ce qui doit être en train de se passer dans sa tête, toutes les interrogations qu’il doit avoir, les peurs, les doutes. Mais elle, elle veut le rassurer, lui dire que tout ira bien. Elle ne peut pas lui garantir avec certitude mais elle a envie qu’il y croie. « Quoi ? Il a trois ans ? » Cet enfant était donc assurément le sien, mais Lydia avait imaginé qu’il l’avait recroisé il y a quelques mois et qu’ils avaient remis le couvert, pas qu’elle avait entendu autant de temps pour lui présenter cet enfant. « Elle a attendu trois ans pour te le dire ? Pourquoi est-ce qu’elle revient maintenant ? » S’il ne se croit sans doute pas prêt à être père, elle lui a tout de même enlevé les trois premières années de son fils, et il s’en rendrait sûrement compte plus tard. « Hé, regarde-moi. » lui dit-elle d’un ton assuré qui lui ressemble peu, qu’elle n’emploie que très rarement. Elle se doit de le rassurer, là maintenant, d’être plus affirmative et plus confiante qu’il ne l’est. « Je sais que ça va bien se passer parce que je sais que tu feras un bon père. Alors oui ce sera difficile au début pour toi, pour lui, mais je sais que tu vas y arriver. Et t’avais sans doute pas prévu d’avoir un gosse maintenant, qui plus est un qui est déjà en âge de parler, mais tu vas apprendre à faire avec. » Et cette dernière phrase elle résonne presque plus comme un ordre que comme un conseil, mais il allait falloir qu’il soit un père maintenant. Il pouvait aussi décider de s’éloigner, de ne pas faire partie de sa vie mais s’il faisait ce choix Lydia essaierait par tous les moyens de l’en empêcher. « J’espère qu’il tient plus de toi que de cette garce d’ailleurs. » dit-il dans un sourire pour essayer de détendre un peu l’atmosphère, de le faire sourire un peu. Elle ne devrait peut-être pas appeler la jeune femme comme cela, mais elle a du mal à comprendre comment on peut cacher à quelqu’un qu’il a un enfant pendant toutes ces années pour au final revenir comme une fleur.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyMar 9 Mai 2017 - 19:49

Lydia n’a jamais caché son dégoût face à ton attitude avec les femmes. Ne jamais chercher à te poser, les enchaîner ainsi semaine après semaine, elle n’avait jamais compris. Alors quand tu lui annonçais que tu avais un enfant, un petit être qui partageait ton ADN, tu savais directement qu’elle allait penser à une de ces filles qui trouvaient du réconfort dans ton lit. Et pourtant elle était loin de se douter que tu avais réussi à mettre enceinte ta copine … d’il y a quatre ans ! Oui, toute personne normale une fois enceinte en fait part à l’autre parti. Mais Angelina n’avait jamais été normale et ne semblait pas prête à le devenir voilà pourquoi peut-être que vous ne devriez pas être surpris. Tu demandais donc à Lydia si elle se souvenait d’Angelina. Elles ne s’étaient pas vues souvent mais tu les avais tout de même présentées. « Je me souviens d’elle, oui. Je l’ai jamais beaucoup aimé. » Oui, ça tu l’avais tout de suite compris. En même temps, Lydia et Angelina c’était un peu comme le feu et la glace vous voyez ? Voilà pourquoi tu n’avais jamais insisté pour les faire se voir plus souvent et puis ta relation avec Angelina n’avait durée que six mois donc cela n’avait pas réellement été la peine de les forcer à s’aimer. « Quoi ? Il a trois ans ? Elle a attendu trois ans pour te le dire ? Pourquoi est-ce qu’elle revient maintenant ? » Oui, le choc. Toi aussi ça avait été un choc. Surtout que quand toi tu l’avais appris, tu n’étais même pas certain d’être le père de cet enfant, tu avais juste une chance sur trois. Tu respectais les femmes qui avaient le même comportement que toi mais envers les hommes, tu refusais de les traiter de putes parce que ce n’était pas ce qu’elles étaient mais Angelina aurait pu venir faire ce test plus tôt, elle aurait dû le faire de suite. Mais tu ne savais pas répondre à la question de Lydia, pas réellement. « Elle a peur qu’il lui arrive un truc et que son gosse, enfin le nôtre, se retrouve dans les services sociaux. Si elle avait jamais pu revenir, elle serait jamais revenue crois-moi. Puis Angelina est adoptée, elle a une relation étrange à la famille, aux liens de sang et tout ça. » Tu ne savais pas vraiment ce qui l’avait fait revenir parce qu’elle aurait pu laisser l’enfant à ses parents s’il lui arrivait quelque chose et pourtant … « Je lui en veux tellement d’avoir attendu trois ans. » Tu en voulais à Angelina pour beaucoup de choses et cette liste ne faisait que s’agrandir. La panique te quittait mais elle était toujours là au fond. Devant ta détresse, Lydia finit par planter son regard dans le tien et te dire : « Hé, regarde-moi. Je sais que ça va bien se passer parce que je sais que tu feras un bon père. Alors oui ce sera difficile au début pour toi, pour lui, mais je sais que tu vas y arriver. Et t’avais sans doute pas prévu d’avoir un gosse maintenant, qui plus est un qui est déjà en âge de parler, mais tu vas apprendre à faire avec. » C’est étrange mais les mots de Lydia te calment un peu. Tu te sens soulagé en quelque sorte. Enfin un peu parce que c’est toujours le tsunami dans ta tête. « Tu sais très bien que je vais prendre mes responsabilités Lydia mais gosh ! J’imaginais pas avoir des enfants comme ça … » Et c’était peut-être ça le plus triste dans l’histoire. « J’espère qu’il tient plus de toi que de cette garce d’ailleurs.» Tu laisses échapper un petit rire, quelque chose te dit qu’Angelina et Lydia ça risque de ne pas le faire, encore aujourd’hui. « Je ne peux te dire, tu jugeras toi-même. » Lydia finira par rencontrer ton enfant, c’est une évidence.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyMer 10 Mai 2017 - 16:22

Angelina elle se souvient bien d’elle, comme un vieux fantôme du passé d’Arthur, une de ces filles dont il ne lui avait plus jamais reparlé une fois la rupture prononcée. Une dont elle ne pensait plus jamais entendre le prénom. Mais elle savait comme faire un retour fracassant, venant bouleverser la vie d’Arthur après quatre années de silence radio. Si Lydia ne l’avait jamais porté dans son cœur, les choses n’allaient aller qu’en s’empirant. Elle ne comprend pas comment elle avait pu faire ça à son fils, à Arthur, comme est-ce qu’elle avait pu les tenir éloignés l’un de l’autre. Et pourquoi revenir maintenant, après toutes ces années ? Ca n’avait aucun sens à ses yeux, et ce malgré les explications d’Arthur. « C’est pas ton problème ça Arthur, elle l’a pas fait toute seule ce gosse. Et tout ça, elle aurait pu y penser avant. » Il n’est pas un peu tard au bout de trois ans pour se demander ce qu’il adviendrait de son enfant si l’on venait à disparaître ? C’est trop facile, trop facile de revenir comme ça. Et Arthur avait tous les droits de lui en vouloir, lui qui venait d’apprendre qu’il avait un fils dont il venait de rater les trois premières années, les plus importantes, ses premiers mots, ses premiers pas. « Je comprends, elle avait pas le droit de te faire ça. » De lui cacher l’existence de son fils, et de revenir, de lui balancer la nouvelle comme ça, lui qui devait certainement paniquer intérieurement. Lydia, elle ne sait pas comment va se dérouler la suite des événements, elle ne peut rien prédire, mais elle sait que tout va bien se passer. Les choses ne vont peut-être pas se régler maintenant, pas demain, ni dans quelques semaines, mais il n’a de toute manière pas le choix que d’accepter cet enfant. C’est dur à encaisser quand on n’a pas eu le temps de la grossesse pour s’y préparer, quand cet enfant est déjà en âge de parler, mais elle est persuadée qu’il fera un bon père. « Je sais Arthur, je sais que c’est pas comme ça que tu imaginais avoir des enfants. Mais t’as plus le choix maintenant. » Parce que c’est trop tard pour reculer, et malgré tout elle sait qu’il a envie de faire partie de la vie de cet enfant dont il ne connait rien, ou presque. « Et puis ça t’empêchera pas d’avoir d’autres enfants. » Des enfants désirés, prévus, pour lesquels il serait là depuis le début, même si ce n’était certainement pas dans un futur proche. Pour le moment il doit se concentrer sur celui-là qu’il a déjà, laisser la panique de côté. Alors elle essaie de détendre un peu l’atmosphère, comme elle le peut. « Il s’appelle comment d’ailleurs ? » finit-elle par demander, se rendant compte qu’il ne pourra pas éternellement rester ‘le fils d’Arthur et de cette garce’ et qu’il faudra qu’elle l’appelle par son prénom. « Tu les imagines comment les choses toi Arthur ? Et tu sais que je suis là si t’as besoin d’aide, Xavi aussi. » Elle se demande comment il appréhende la suite, ce qu’il a en tête pour le futur, s’il a pu y penser clairement sans que l’angoisse ne prenne le dessus.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyMer 10 Mai 2017 - 19:28


Les crises de panique, ce n’était pas quelque chose que tu connaissais réellement. Tu n’avais jamais été quelqu’un d’anxieux ou de paniqué mais là, dans cette situation c’était plus fort que toi. Ta vie prenait soudainement un tournant à trois cent soixante degrés et tu n’avais pas été préparé pour un tel choc. La dernière fois que tu avais connu un choc pareil c’était lorsque tu avais appris que le viol d’Amelia était une réalité et pas une fiction comme tu le pensais. Le départ de Lily avait été dur mais finalement, cela n’avait pas été la même chose. Oui ta vie avait changée aussi mais c’était juste différent. Tu ne savais pas répondre à la question de Lydia sur cette attente inutile alors tu fis de ton mieux mais elle ne sembla pas très convaincue. « C’est pas ton problème ça Arthur, elle l’a pas fait toute seule ce gosse. Et tout ça, elle aurait pu y penser avant. Je comprends, elle avait pas le droit de te faire ça. » Tu hoches la tête. Bien sûr que tu es d’accord, c’est une évidence. Mais qu’est-ce que tu peux y faire ? Rien, strictement rien. Tu en voudras à Angelina toute ta vie, tu le sais mais tu ne pouvais strictement rien y faire et cela t’énervait beaucoup. Tu détestais qu’on t’impose les choses, tu aimais les choses qui se construisaient à plusieurs. Cette parenté que tu devais assumer soudainement n’était pas quelque chose que tu avais pu construire, on te l’avait refusé. « Ca m’a fait douté de ses intentions au début mais le test est formel, j’ai été le vérifié au laboratoire. » Tu ne prenais rien de ce qui sortait de la bouche d’Angelina comme argent comptant, tu avais vérifié les tests de ton côté pour vérifier qu’elle n’avait rien falsifié. Tu ignorais la situation des deux autres hommes sur la liste mais tu refusais de te faire avoir parce que tu étais quelqu’un de sérieux et de stable. Au moins tu n’étais pas naïf, c’était déjà ça. « Je sais Arthur, je sais que c’est pas comme ça que tu imaginais avoir des enfants. Mais t’as plus le choix maintenant. Et puis ça t’empêchera pas d’avoir d’autres enfants. Il s’appelle comment d’ailleurs ? » Non, elle avait raison, cela ne t’empêchait pas d’avoir d’autres enfants. Ce n’est pas réellement ce que tu pensais en disant cela. Tu ne pensais pas que cela change grand chose pour tes futurs enfants si tu en as mais c’est plus que tu t’imaginais avoir un vrai rôle dans la vie de tes enfants, les voir grandir, les aider à grandir. Là tu avais déjà loupé trois ans de la vie d’Abel … « Elle l’a appelé Abel. Et je sais bien que je n’ai pas le choix, ce n’est pas la question. » Dis-tu en soupirant avant de passer tes mains sur ton visage. « Tu les imagines comment les choses toi Arthur ? Et tu sais que je suis là si t’as besoin d’aide, Xavi aussi. » Tu ne sais pas, tu ne sais plus maintenant. Tous les plans plus ou moins aboutis que tu imaginais venaient de s’effondrer alors maintenant qu’est-ce que tu imaginais ? « J’imaginais tomber amoureux, me marier peut-être, faire le choix d’avoir cet enfant, de ne vivre que dans l’excitation de son arrivée et de le voir grandir, de l’accompagner. J’ai aimé Angelina, pas d’un amour intense et irremplaçable peut-être mais je ne nous ai jamais imaginé avoir des enfants. » Dis-tu en haussant les épaules avant d’ajouter un : « Merci. J'aimerais pouvoir avaler une pastille pour remonter le temps. » Dis-tu en soupirant.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyMer 10 Mai 2017 - 20:59

Lydia elle comprend l’énervement d’Arthur, toute la colère qui doit l’habiter en ce moment. Elle ne lui a jamais donné une chance de s’impliquer dans la vie de son fils, de le connaître, et tout ça pour revenir trois ans plus tard. Et Lydia elle ne comprend pas, ça la met en colère aussi qu’une personne puisse agir de cette manière, surtout parce qu’Arthur est son ami, qu’elle le connait depuis longtemps. Apparemment il n’y avait même pas à douter de la paternité d’Arthur, puisqu’il avait lui-même était vérifier l’information. Cela aurait sans doute été une bonne nouvelle pour le jeune homme, mais ça n’aurait rien changé à la vie de ce pauvre enfant à qui on avait caché l’identité de son père pendant tout ce temps. « Quand je pense que de toutes les filles avec qui t’as couché, il a fallu que ce soit elle que tu mettes enceinte. » Elle ne dit pas cela pour critiquer une nouvelle fois ses choix de vie, mais de son avis personnel il aurait presque été préférable que ce soit une inconnue qui vienne déposer un nourrisson devant sa porte. Et maintenant qu’elle y pensait, elle en faisait partie de ces filles-là, même si de son point de vue cette situation particulière était différente, et cela n’arrangeait pas le problème et ne faisait pas avancer la discussion. Lydia lui demande le prénom de cet enfant pour pouvoir l’appeler correctement quand elle parlerait de lui, encore aussi étrange soit l’idée d’imaginer Arthur en tant que père. Elle l’écoute lui raconter comme lui avait imaginé les choses, comment il se voyait planifier sa vie, et quelque part ça la rassure de l’entendre dire qu’il avait une certaine idée précise de son futur. « Certes, c’est pas comme tu l’avais imaginé, mais tout finira par rentrer dans l’ordre. Cet enfant il va sûrement devenir la personne la plus importante dans ta vie que tu le veuilles ou non. » Parce qu’elle est certaine qu’il va faire tout son possible pour avoir une relation avec lui, pour qu’il l’accepte comme étant son père. « Et pour le reste ça arrivera un jour, je le sais. Maintenant c’est difficile de voir au-delà de tes problèmes, mais je te promets que tout va bien se passer. » Elle le lui répète encore une fois, parce qu’elle a besoin qu’il le croie, qu’il y croit autrement ça ne fonctionnerait pas. « Et qu’est-ce que tu ferais différemment ? Rien de tout ça n’est de ta faute. » Alors certes il est autant responsable qu’Angelina de la venue au monde de cet enfant, mais elle imagine qu’il ne peut souhaiter qu’il ne soit jamais né. Et pour le reste, il n’y pouvait rien si elle avait décidé de partir sans rien lui dire, ce n’était pas lui qui l’avait trompé après tout.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyJeu 11 Mai 2017 - 8:35

« Quand je pense que de toutes les filles avec qui t’as couché, il a fallu que ce soit elle que tu mettes enceinte. » Oui, toi aussi tu avoues que tu as du mal à le croire, tu ne peux le nier. La vérité c’est que tu aurais préféré mettre quelqu’un d’autre enceinte. Tu avais aimé Angelina mais son caractère impulsif et colérique te faisait présager un chemin rempli d’embuches. Quand elle t’avait annoncé ta paternité elle avait eu le culot de te dire que rien n’avait à changer, que seulement ton nom serait partagé avec Abel. Tu n’y avais d’abord pas cru mais elle avait été sérieuse. Des fois, Angelina vivait dans un monde parallèle, tu ne voyais pas d’autres solutions. « Je sais, ça doit être le karma. » Dis-tu en soupirant. Tu respires un peu mieux et tu décides de t’asseoir sur un canapé invitant Lydia à s’asseoir avec toi. « Tu sais qu’elle a eu le culot de me dire que rien n’allait changer, que j’avais juste à donner mon nom à cet enfant ? Et bien sûr elle s’est énervée toute seule quand j’ai refusé de faire les choses ainsi. Mais je ne lâcherai pas. » Non, ça c’était hors de question, non envisageable même. Tu n’enlèveras pas Abel à sa mère, cela n’a jamais été ton but mais tu comptes bien récupérer le temps que tu as le droit de passer avec lui devant un juge s’il le faut. La panique qui t’avait envahie disparaît et tu sais que c’est ce que tu dois faire au fond. « Certes, c’est pas comme tu l’avais imaginé, mais tout finira par rentrer dans l’ordre. Cet enfant il va sûrement devenir la personne la plus importante dans ta vie que tu le veuilles ou non. Et pour le reste ça arrivera un jour, je le sais. Maintenant c’est difficile de voir au-delà de tes problèmes, mais je te promets que tout va bien se passer. Et qu’est-ce que tu ferais différemment ? Rien de tout ça n’est de ta faute. » Tu hausses les épaules. Tu ignores ce que tu aurais fait différemment. Peut-être que tu ne serais pas sorti avec Angelina ? Parce que pour l’instant cette relation ne t’avait pas amené des choses très positives. Beaucoup de prise de tête, beaucoup de disputes, un cœur brisé et désormais un enfant que tu allais devoir soudainement faire entrer dans ta vie. Tout ça pour six mois de relation. Tu te demandais comment les gens pouvaient encore te demander pourquoi tu avais du mal à faire confiance en amour. « Tu as raison, je sais que tu as raison. Abel deviendra certainement la personne la plus importante dans ma vie mais … » Tu n’arrivais juste pas à te projeter ainsi. Avec Angelina tu n’étais pas au bout de tes peines et le combat qui s’annonçait te faisait peur. « J’arrive juste pas à l’imaginer. Mais je ferai de mon mieux pour être un bon père. » Dis-tu en haussant les épaules. « Et toi tu veux des enfants ? » Tu n’avais jamais pensé à poser la question à Lydia mais aujourd’hui semblait être un bon moment pour le faire.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptySam 13 Mai 2017 - 20:45

Dans l’esprit de Lydia il aurait certainement mieux valu qu’il ait un enfant avec n’importe laquelle de ses conquêtes d’un soir plutôt qu’Angelina. Elle avait peut-être changé après toutes ces années, mais les paroles de son ami confirmaient encore plus les à-priori qu’elle avait déjà, et elle sent déjà ses dents grincer. « Elle revient après toutes ces années pour te dire que t’as un fils et en plus elle aimerait que tu ne t’impliques pas dans sa vie ? » Elle fronce les sourcils, partagée entre l’énervement et l’incompréhension des actions de la jeune femme, qui pour elle, n’avaient aucun sens. « T’as raison de ne pas te laisser faire, t’as autant le droit de faire partie de sa vie qu’elle. » Qu’elle n’aille pas le priver d’encore plus de temps avec son fils, mais elle savait qu’Arthur prendrait les bonnes décisions et qu’il finirait par se faire une place dans cette vie décousue. C’est ce qu’elle espérait pour lui, pour lui et pour cet enfant qui n’avait jamais rien demandé à personne et qui s’était retrouvé sans père. Aux yeux de Lydia Arthur n’avait en tout cas rien à se reprocher, s’il lui disait vouloir revenir en arrière, elle, ne voyait pas ce qu’il aurait pu changer. Il n’y avait rien qu’il aurait pu faire pour retenir Angelina, n’ayant jamais su qu’elle était enceinte. Aussi difficile la situation soit-elle, il n’avait plus de choix que de l’accepter. Elle se doutait qu’il lui faudrait du temps, du temps pour tout accepter, pour se faire une place dans sa vie, mais ça viendrait, même si Arthur ne semblait pas en être convaincu pour le moment. « C’est normal que tu n’arrives pas encore à te l’imaginer, t’as eu que quelques jours pour te faire à l’idée d’être père. » Et pas plusieurs mois, surtout qu’il était certain qu’il pouvait imaginer meilleure mère pour son enfant, mais il était trop tard pour avoir des regrets maintenant. « Et puis tu sais gérer pire qu’un enfant de trois ans. Crois-moi, je préférerais passer une journée avec un gosse en bas âge qu’un adolescent de quinze ans. » Certes, il avait l’habitude gérer des adolescents, mais aux yeux de Lydia cela paraîtrait presque facile pour lui de passer de l’un à l’autre. Quant à elle, elle soupire lorsqu’il lui demande si elle voudrait des enfants. Pas parce que la question la dérange, mais parce qu’elle ne sait pas tellement comment y répondre. « Je sais pas. Pendant quelques temps j’ai vraiment imaginé faire ma vie avec Poppy, et elle ne voulait pas avoir d’enfants. Alors j’ai fini par me faire à l’idée que je n’en aurai jamais. » Elle n’est pas contre l’idée, mais aujourd’hui il faudrait encore qu’elle ait quelqu’un dans sa vie, et pour cela il faudrait qu’elle finisse par sortir Xavi de son esprit.

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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyDim 14 Mai 2017 - 10:39


Angelina avait toujours eu une manière de voir le monde bien à elle. Les sourcils froncés de Lydia à tes paroles ne faisaient que renforcer cette idée que tu faisais le bon choix, tu avais raison de ne pas te laisser faire. Angelina elle vient retourner votre vie et après elle pense qu’elle peut repartir comme si elle n’était jamais venue. Ce serait trop facile … « Elle revient après toutes ces années pour te dire que t’as un fils et en plus elle aimerait que tu ne t’impliques pas dans sa vie ? T’as raison de ne pas te laisser faire, t’as autant le droit de faire partie de sa vie qu’elle. » Tu hoches la tête, c’est ce que tu penses aussi. Mais Angelina elle considère que parce que tu n’as pas répondu à ces appels quand tu as appris qu’elle t’a trompé, tu n’en avais rien à faire d’elle ou de cet enfant dont tu ignorais l’existence donc pourquoi est-ce que tu devrais être impliqué aujourd’hui alors que tu ne l’avais pas du tout été avant. Sérieusement c’était ridicule mais bon, tu savais qu’elle le voyait ainsi. « Angelina a toujours eu une manière bien à elle de voir les choses, tu le sais. » Dis-tu en haussant les épaules parce qu’il n’y avait pas d’autre manière de décrire les choses. Tu allais faire ce qu’il fallait faire pour t’assurer d’une place stable auprès de ton fils. Dans n’importe quelle autre situation, tu aurais trouvé un accord avec la mère de ton enfant, évitant de passer devant un juge certainement. Mais l’impulsivité d’Angelina t’obligeait à faire cette demande qui la terrifiait certes mais qui te permettrait de dormir tranquille sans avoir peur qu’elle disparaisse à nouveau sans prévenir. « C’est normal que tu n’arrives pas encore à te l’imaginer, t’as eu que quelques jours pour te faire à l’idée d’être père. Et puis tu sais gérer pire qu’un enfant de trois ans. Crois-moi, je préférerais passer une journée avec un gosse en bas âge qu’un adolescent de quinze ans. » Tu ne peux t’empêcher de rire à cette remarque. Tu adorais tes élèves mais ils étaient tous très clairement en pleine crise d’adolescence. T’occuper d’Abel sera bien différent de ce que tu fais tous les jours c’est certain. Oui c’est normal que tu n’arrives pas à imaginer ce qu’allait être ta vie désormais. Il te tardait de connaître ton fils cependant, de voir comment Angelina l’avait éduqué parce que malgré toute sa bonne volonté, elle n’avait pas autant changé qu’elle le prétendait. « Je lui offrirai au moins un peu de stabilité. » Dis-tu en haussant les épaules avant d’ajouter : « Je ne sais pas si ce sera plus simple, ce sera différent. » Oui, tes élèves n’étaient que ça, des élèves. Ils n’étaient pas tes enfants et cela changeait tout. Tu ne pus t’empêcher de demander à Lydia si elle voulait des enfants, c’était un sujet que vous n’aviez jamais abordé. « Je sais pas. Pendant quelques temps j’ai vraiment imaginé faire ma vie avec Poppy, et elle ne voulait pas avoir d’enfants. Alors j’ai fini par me faire à l’idée que je n’en aurai jamais. » Tu trouves ça triste, extrêmement triste. Mais si Lydia n’a pas envie d’en avoir, c’est un choix que tu peux respecter. « Mais tu n’es plus avec Poppy maintenant alors si c’était une possibilité tu en voudrais ? » Parce que ce choix lui avait été imposé finalement, ce n’était pas elle qui l’avait fait.  
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyDim 14 Mai 2017 - 17:18

Lydia ne peut qu’hocher la tête lorsqu’Arthur lui dit qu’Angelina a toujours eu sa manière à elle de voir les choses. Si elle en avait un jour douté, aucun doute ne pouvait aujourd’hui subsistait dans son esprit. Elle espérait simplement que ce petit n’avait pas hérité du caractère de sa mère, même s’il n’était pas encore trop tard pour qu’il chance. Elle espérait également qu’Arthur puisse se faire une place dans sa vie, il avait manqué trop d’années pour ne rater ne serait-ce que quelques jours de plus dans la vie de son fils. Chose qui ne serait pas évidente, mais elle restait persuadée que ce n’était qu’une question de temps et d’adaptation. « Il doit certainement en avoir besoin. » Lydia elle a du mal à imaginer Angelina lui offrir de la stabilité, mais c’est aussi peut-être parce qu’elle a toujours eu une très mauvaise image d’elle. « Mais tu sais que quand il sera chez toi, tu ne pourras pas ramener une fille différente tous les soirs. » ajoute-t-elle dans un sourire. Il y a encore certainement un bout de chemin avant qu’ils en arrivent là. Mais pour une fois il ne s’agit pas là d’une remarque destinée à critiquer certains choix de vie de son ami, mais une simple remarque pour essayer de le voir sourire. Tout comme l’est cette remarque à propos de ses élèves. « Tu vas t’adapter, j’en suis sûre. » Elle le lui souhaitait en tout cas. Son visage à elle vient tout à coup se ternir lorsqu’il lui demande si elle veut des enfants. C’est une question qui ne lui a plus effleurée l’esprit depuis un certain temps, d’une part à cause du vide de sa vie sentimentale, et d’autre part parce que sa dernière relation en date l’avait convaincue de tirer un trait sur les enfants. Poppy ne voulait pas d’enfant, et Lydia avait fini par se faire à l’idée. « Je ne sais pas ... Avec l’état de ma vie actuelle, je m’imagine mal avoir des enfants. Mais peut-être, quand j’aurai remis de l’ordre dans ma vie. » répond-elle, un léger sourire aux lèvres qui sonne faux. Lydia elle a de plus en plus de mal à se projeter dans le futur, à se dire que l’avenir sera meilleur.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyDim 14 Mai 2017 - 19:28

Il y a quelques jours tu avais une idée de ce qui t’attendait dans un mois, puis deux puis trois. Enfin à peu près. Désormais, c’était comme si une bombe nucléaire était venue terrasser tous ces plans ne laissant derrière elle qu’un champ de ruines où tout était à reconstruire. Merveilleux n’est-ce pas ? En tout cas, une chose était certaine. Tu allais pouvoir fournir à Abel une stabilité qu’il n’avait peut-être pas la chance d’avoir avec Angelina. La vérité c’était que tu n’avais aucune idée de qui était cet enfant. « Il doit certainement en avoir besoin. Mais tu sais que quand il sera chez toi, tu ne pourras pas ramener une fille différente tous les soirs. » Tu laisses échapper un éclat de rire. Tu n’as pas revu Lydia depuis votre dernière discussion. Tu as beaucoup réfléchi depuis et tu sais qu’au fond elle avait raison. Il était peut-être temps d’arrêter un peu toutes ces bêtises. Enfin, tu n’allais pas t’arrêter d’un coup mais au moins être plus à l’affut d’une possible relation que ce que tu étais aujourd’hui. « Je sais Lydia, tu me prends pour qui ? » Lui demandas-tu faussement offensé avant d’ajouter : « J’ai réfléchi à ce que tu m’as dit la dernière fois tu sais. Il est sans doute temps que je me pose, l’arrivée d’Abel dans ma vie ne fait que renforcer cette idée. » Loin de toi l’idée de fournir un foyer instable à ton fils. Tu savais être un adulte responsable, tu n’étais pas un accro au sexe, tu savais te contrôler tout de même. « Il est temps de remettre mon mode de vie sur l’enclume. » Dis-tu pour conclure avec cette belle tournure que tu avais trouvé dans un bouquin il n’y a pas longtemps. « Tu vas t’adapter, j’en suis sûre. » Tu ne pus t’empêcher de la prendre dans tes bras. Tu allais voir besoin de son soutien et tu savais que c’était égoïste de le lui demander parce que tu avais aperçu la vie de Lydia lors de votre dernière rencontre et elle aussi avait besoin de toi. « Je ne sais pas ... Avec l’état de ma vie actuelle, je m’imagine mal avoir des enfants. Mais peut-être, quand j’aurai remis de l’ordre dans ma vie. » Oui, il fallait que Lydia remette de l’ordre dans sa vie, c’était certain. Et tu allais veiller à ce qu’elle le fasse. Il y avait toujours de mauvais moments à passer mais ils n’étaient que ça, de mauvais moments. « Ta vie va pas rester comme ça pour toujours. Tu te souviens quand il a fallu me sortir du trou quand Lily est partie ? » Pas ton meilleur moment d’ailleurs … « C’est à mon tour de t’aider maintenant. » Dis-tu tout simplement.
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Message(#)facing the hard life without no fear (arthur) EmptyMar 16 Mai 2017 - 21:40

Sa remarque ses multiples conquêtes se veut cette fois-ci plus légère que les reproches qu’elle peut parfois lui faire. Elle n’est pas là pour lui en faire, pas là, pas aujourd’hui, pas quand il a besoin de son soutien et surtout pas quand il sait déjà tout ce qu’elle pense de ses choix de vie. Rien ne sert de s’étaler plus sur le sujet, elle essaie simplement de lui tirer un sourire. Et pour tout dire elle est loin de s’attendre à ce qu’il s’apprête à lui annoncer. Elle qui avait eu dans l’espoir qu’il décide un jour de se ranger, sans pour autant réellement y croire, cette annonce la laissait presque sa voix, quand c’est finalement un sourire qui vient prendre place sur son visage. « Waouh, je pensais pas un jour t’entendre dire ça. » dit-elle toujours un peu surprise, dans le bon sens du terme. « Mais ça me fait plaisir de t’entendre dire . » Elle qui n’avait eu de cesse de lui répéter encore et encore les mêmes paroles pour essayer de le pousser vers le droit chemin ces dernières années. Non pas qu’elle désapprouve totalement ce qu’il avait fait, mais elle estimait que ce mode de vie avait trop duré. « C’est Xavi qui va être déçu. » annonce-t-elle un sourire un peu terni sur les lèvres, parce qu’elle sait que c’est vrai même s’il le soutiendra. Elle accepte l’étreinte de son ami avec plaisir, parce qu’elle en a besoin, sans doute que lui aussi. Mais ce sourire il ne revient pas pour autant lorsqu’Arthur lui demande si elle veut un jour avoir des enfants. Elle n’y a pas pensé depuis longtemps. Depuis qu’elle n’est plus avec Poppy, depuis qu’elle est en train de sombrer lentement, dangereusement. Aujourd’hui il lui semble être impossible d’imaginer avoir des enfants tant qu’elle n’aura pas mis de l’ordre dans sa vie. « Merci. » répond-elle sincèrement lorsqu’Arthur lui dit être là pour elle. « Mais je suis plus certaine d’en avoir le courage. » Le courage de laisser Xavi marcher sur sa vie, le courage de divorcer, le courage de ne pas aller au bar tous les soirs. Elle ne sait plus tellement pour quoi ou pour qui elle doit se battre aujourd’hui.

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