Le simple fait de sentir à nouveau la main de @Sofia Axworthy dans la mienne me rassure. Je n’imagine plus partir maintenant, je ne me sens plus la force de quitter mes deux amis et leur présence rassurante dans ce bordel monumentale. Pourtant déjà mon regard  se pose sur une femme qui vient de tomber dans la foule. J’ai à peine le temps de faire un pas vers l’avant que c’est un spectacle horrifiant qui se déroule devant nos yeux. Elle se fait piétiner, il n’y a que le sang, encore elle sang et j’entends le cris de Sofia, sa main qui lâche la mienne alors que je suis resté statique.  « on peut pas la laisser comme ça ! » Je réagis enfin quand je la vois se lancer dans la foule qui semble enfin bouger. « Sofia non ! » Je ne peux pas imaginer qu'il lui arrive la même chose, qu’elle se mette en danger elle aussi. Ma main vide cherche encore la sienne alors que sans nous concerter avec @Charlie Hazard-Perry nous partons tous les deux à sa poursuite tentant de la protéger elle aussi pour qu’elle ne subisse pas le même sort. « Lève toi Sofia… » Je me fais un peu plus autoritaire, la peur prenant le dessus alors que sous le choc je l’entends prononcer un. « elle est morte. » dont je me serait sans doute passé, son crâne en compote me laissant deviner la chose. « On fiche le camp d’ici ! Et toi, tu nous lâches plus d’une seule semelle. » J’avais attrapé le bras de Sofia pour l’aider à se relever, lui murmurant un. « Ne regarde pas… » Alors que nous nous éloignons du corps sans vie.  « Je refuse de te ramasser dans cet état. Quant à toi, c’est fini les excursions de ton côté, tu restes avec nous En bougeant, on aura beaucoup plus de chances de ne pas le croiser et qui sait, peut-être qu’on trouvera l’illumination en chemin » Je n’avais pas rechigné, l’envie de partir seul m’étant passé bien vite à la vu de ce nouveau corps. A nouveau l’envie de vomir me prenait alors que nous sortions de la salle passant à traver les bras de la sécurité qui tentaient de retenir les gens à l'intérieur, en vain. « On devrait essayer de trouver un endroit ou se planquer. » Ma main fermement attachée à celle de Sofia, je refusais cette fois que les assauts de la foule nous séparent encore, la tirant vers moi dès que je sentais une pression contraire. « On ne sait même pas à quoi il ressemble… Ca pourrait être n’importe lequel d’entre eux. » Les gens tout comme nous semblaient perdus, à courir un peu dans tous les sens. Avançant en groupe mon regard avait finalement été attiré par un nouveau corps au sol ( @*Edward Fitzgerald" )que les gens autour essayaient de protéger comme il le pouvait. Sans doute le blessé dont j’avais entendu parlé, mais ce n’était pas la seule silhouette qui avait attiré mon attention. ( @Heidi Hellington )« Heidi ? » Tirant un peu le groupe dans ce sens il me semble que j’entendais Charlie rouspéter. « HEIDI ! » J’avais appelé plus fort cette fois, pour voir la tête de la jeune femme se retourner et confirmer mes doutes. Arrivé proche du corps allongé j’avais lâché la main de Sofia pour m'agenouiller près de la brune dont la blancheur était inquiétante. « Qu… Qu’est ce que tu fais là ? » C’était un cauchemar rien de plus elle ne pouvait pas être là elle aussi. « Tu n’as rien ? » Il y avait du sang un peu partout autour d’elle et la panique qui me reprenait d’un coup.  

Couleurs :

Tu peux être certain que cette histoire va faire les gros titres et que l’entreprise va avoir à répondre de tout ça devant le tribunal. c'est à peine si elle les écoute, Sofia. bien trop terrifiée pour se concentrer sur leur conversation. intimement persuadée qu'ils allaient y laisser leur peau. si elle avait su, elle n'aurait pas proposé de collaborer avec cette fichue entreprise pour cette inauguration. si elle avait su, ouais. mais, ils sont tous dans ce cas. celui de se dire qu'ils auraient mieux fait de rester chez eux. et, elle panique. verbalisant ses peurs à un débit puissant. Calme-toi, on est là. Promis, il ne touchera pas à un seul de tes cheveux. ses cheveux, d'accord. mais le reste ? il faut bien se l'avouer, Sofia n'a aucun moyen de se défendre. aucun passif de ceinture noire en un quelconque sport. c'est à peine si elle sait courir, la brune. alors, face à un psychopathe, elle allait faire quoi, elle ?
bien vite, Elio les abandonne. Charlie et elle. alors que Sofia continue son perpétuel discours. l'index de l'anglais qui vient stopper ses logorrhées. Tu me fais confiance ? Alors tout va bien se passer. oui, elle lui fait confiance. depuis toutes ces années à se côtoyer. à partager leur vie ensembles. évidemment. mais, la question lui brûle les lèvres. quoi faire ? attendre sagement, partir ? quitte à abandonner Elio. On attend. Si dans dix minutes il n’est pas revenu, on bouge. alors, elle acquiesce. un bon compromis, il n'a pas tord, Charlie. En plus, en dix minutes, je sais parfaitement ce qu’on pourrait faire pour passer le temps et se détendre un peu. En plus, dans le pire des cas, il y a pire comme mort. Charlie.. qu'elle houspille. c'est pas le moment. pas ce soir. mais, Charlie, il arrive tout de même à lui tirer un sourire. après tout, elle ne peut pas lui en vouloir, Sofia. il reste qui il est. égal à lui-même. tout comme elle.
et les incidents s'enchaînent à nouveau. l'annonce, la nana au sol. Sofia qui quitte les deux hommes pour aller la rejoindre. la sauver, peut-être. inconsciente des risques qu'elle prend. pour une âme perdue. Lève toi Sofia… elle reconnait la voix autoritaire d'Elio derrière elle. pétrifiée par le cadavre de cette fille. ses doigts toujours à la recherche d'un pouls. rien. elle n'y arrive pas. mais elle persiste. n'imaginant pas l'étendu des dégâts. celui de sa cervelle éparpillée sur le sol du navire. On fiche le camp d’ici ! Et toi, tu nous lâches plus d’une seule semelle. d'un geste, elle se retrouve sur ses deux jambes. son regard qui vient juger le sol. Ne regarde pas… trop tard. une nausée qui vient lui prendre les tripes. et, Sofia, elle se laisse porter par Charlie et Elio. les images de ce corps qui ne quittent pas son esprit. Je refuse de te ramasser dans cet état. Quant à toi, c’est fini les excursions de ton côté, tu restes avec nous En bougeant, on aura beaucoup plus de chances de ne pas le croiser et qui sait, peut-être qu’on trouvera l’illumination en chemin. On devrait essayer de trouver un endroit ou se planquer. On ne sait même pas à quoi il ressemble… Ça pourrait être n’importe lequel d’entre eux.
rapidement, ils se retrouvent dehors. l'air frais qui vient saisir Sofia. une grande inspiration qu'elle prend. mais, elle a à peine le temps de profiter qu'elle sent Elio les entraîner vers un groupe de personne. Sofia, le pantin de ces messieurs. tiraillée entre les deux. Heidi ? HEIDI ! et, encore, Elio lâche sa main. Sofia qui ne tente même pas de le retenir. parce que rien qu'à attendre ce prénom, elle sait qu'elle ne peut pas. parce que rien qu'à la vue de ce que Heidi fait à ce gars au sol, elle ne peut pas. alors, elle vient se blottir dans les bras de Charlie. se cachant de cette vision bien trop douloureuse. l'imagine du corps -et du crâne- de l'autre fille qui vient la gifler une nouvelle fois. c'est un cauchemar. qu'elle murmure. j'vais bientôt me réveiller dans mon lit. j'aurai un énorme mal de crâne. et si j'sens si bien ton odeur, c'est parce que t'es sûrement allongé à côté de moi. ouais, c'est sûrement ça. elle s'est pris une cuite. a cédé à Charlie. et, elle va bientôt se réveiller. voilà tout.

Couleurs :

Une chose est claire, il est hors de question que je reste une seconde de plus ici, toute seule. Les gens deviennent fou et en même temps, je peux le comprendre. Moi même j'étais dans un état qui ne me ressemblait pas du tout. J'esperais ne croiser personne que je connais ici. Je crois que je ne souhaiterai pas ça même à mes pires ennemies. Je pensais même à Lene, c'est pour dire. J'étais bien contente finalement de n'avoir embarqué personne avec moi, craignant le pire pour tout le monde. Et si nous vivions nos dernières heures sur ce bateau? Si les légendes disaient vraies, mon âmes allaient être perdu entre le monde des hommes et l'au delà bien longtemps. J'étais loin d'être tranquille avec moi même et j'avais encore beaucoup de choses à faire ici bas. C'est décidé, si je m'en sors, je vais enfin me lancer à dire la vérité à tout le monde, parler de ma stérilité aux personnes que j'aime et qui ont confiance en moi. Peut être même, aller voir Lene et m'excuser pour mon comportement exécrable envers elle - même si parfois, elle pouvait me pousser à bout, elle en était même championne pour ça - mais finalement, elle restait ma soeur et je pense que trop longtemps, j'avais oublié ce paramètre. J'avais bien l'intention de profiter de ma famille et de leur dire, chose que je ne faisais que rarement, voire jamais.
La grande salle commence à se vider mais je me demande bien où peuvent aller tous ces gens. J'espère que rien de plus grave n'arrivera mais c'est surement peine perdu. J'ai bien l'impression qu'il y aura d'autres victimes et mon objectif était de ne pas être la suivante. Pour ça, je devais retrouver les autres. Je fais alors demi tour et retourne voir le petit groupe avec qui j'étais, espérant qu'il ne leur ait rien arrivé d'autre. Je doute qu'ils aient changé d'endroit vu l'état dans lequel était Edward. Je prie aussi pour qu'il soit toujours parmi nous. En route alors vers l’extérieur en étant très méfiante envers ceux que je pouvais croiser. J'avais l'impression que le chaos s'était emparé des lieux, c'était du chacun pour soi à présent.
Sur mon chemin, je croise alors l'infirmière en compagnie de Vittorio, je suis alors soulagée de les voir et de me sentir enfin en sécurité.  C'est l'enfer ici! je vois seulement la main de Vittorio en sang.  Qu'est ce qu'il s'est passé? demandais-je inquiète.  Ou sont les autres? à croire que parfois, je pouvais penser à autre chose qu'à mon nombril.

Couleurs :

Il y a une légère hésitation évidemment, un moment de flottement où personne ne semble plus être sur de ce qu’il faut faire dans cette situation. Puis finalement les choses se démêlent. Le couteau restera avec @Kane Williamson quand à eux ils prendront les ciseaux et les prouesses de @Vittorio Giovinazzo  malgré tout sont assez impressionnantes. C’est à pas feutrés qu’ils retrouvent la pharmacie, la peur au ventre et le silence qui règne entre eux alors qu’elle montre le chemin. Arrivée à la pharmacie elle se tourne vers Vitto. « Je… peux voir ? » Attrapant la main de l’homme pour regarder la plaie en grimaçant un peu. « C’est pas jolie… » Elle n’a pas de quoi faire des points ici, et devra se contenter comme pour @Edward Fitzgerald d’un pansement fait un peu à l’arrache avec ce qu’il reste dans les armoires. Une bonne partie des compresses ayant été amenées par les infirmiers qui avaient suivi la sécurité, les autres pour tenter de stopper l'hémorragie d’Edward. Elle attrape aussi quelques gants. « Je vais vite faire le pansement, et on pourra essayer de ramener ce lit. » Elle montre un des lits portatifs qui a été monté dans l’infirmerie. Attrapant de quoi s’occuper de la main de Vitto dans le silence avant de revenir vers lui. « Ca va piquer. » Elle met un peu d’alcool sur sa plaie, la nettoyant comme elle le peu, le sang continuant de couler et fait rapidement le pansement derrière avant de remonter les yeux vers le blond une fois le travail fini. « Au faite… Merci… Je crois que tu nous a tous sauvé là haut. » En désarmant ce mec, quitte à se mettre lui même en danger. « C’était assez impressionnant… Tu pratiques un sport de combat ? » Une fois le pansement fini tous deux attrapent le fameux lit pour le ramener comme ils le peuvent vers Edward, mais alors qu’ils sont sur le chemin du retour un bruit attire son attention et déjà des gens qui court dans leur direction, appreuré. Elle a une pensé pour Ed qui risque de se faire piétiner à cette allure. « On devrait peut-être se dépêcher. » Et alors qu’elle parle c’est @Eva Adams qui leur tombe dessus. « C'est l'enfer ici! Qu'est ce qu'il s'est passé? » Eva regarde la main de Vittorio et c’est lui même qui répond.  « Ou sont les autres? » Cette fois elle prend la parole. « Toujours avec Ed - on voulait essayer de le déplacer. Tu peux nous aider à porter ça ? » Parce que ses bras commencent un peu à faiblir et qu’il n’y a pas une seconde à perdre maintenant.  

Couleurs :

Vittorio avait eu un moment de flottement où, oubliant totalement ce qui se passait autour de lui il avait simplement vu son coude s’écraser contre la nuque de son assaillant puis ce dernier s’écrouler face contre terre sans plus bouger ensuite. Il savait bien pourtant que le coup qu’il venait de donner n’était pas aussi dangereux que cela, et que l’homme s’en sortirait probablement avec un hématome et une grosse migraine, mais pendant une demi-seconde il s’était imaginé avec un cadavre à ses pieds et une ribambelle de témoins un peu plus loin sur le pont. Ne remarquant l’approche de @Kane Williamson que plusieurs secondes plus tard, l’italien l’avait laissé regarder sa main sans résister et même sans réagir jusqu’à ce que le blond lui fasse remarquer « Je vais te nettoyer ça. » et que Vitto secoue la tête comme s'il reprenait ses esprits « Vérifie qu’il va bien avant … » Et par là il sous-entendait presque « vérifie que je n’ai pas tué quelqu’un ». « J’ai un pouls. » avait finalement fait savoir le pompier tandis que @Yasmine Khadji conseillait « Mets le en position latérale de sécurité. » et qu’@Heidi Hellington de son côté demandait « Ça va Vitto ? » auquel le concerné avait répondu par un hochement de tête avant d’oser jeter un regard vers elle. Revenant à l’état de sa main, dont même les compétences limitées de Vittorio en anatomie lui suffisaient à savoir qu’un pansement et un bisou magique ne suffiraient pas, Kane avait demandé « Il reste de quoi faire un pansement ? Sinon je peux aller à l’infirmerie. » À l’autre bout du bateau, lui semblait-il … à moins que ce ne soient que les circonstances qui avaient donné à Vittorio l’impression qu’Eva avait mis une éternité à revenir avec de l’aide après l’agression d’Edward ? « Tu sais où c'est ? » Non, Kane était comme lui, il n’avait pas bougé de ce pont depuis le début de la soirée « D’accord je … Je vais y aller. Vitto va venir avec moi. Prend ma place Kane, on sera vite revenus. » Ayant l’impression de monopoliser l’attention pour rien pendant qu’@Edward Fitzgerald se vidait toujours de son sang plus loin, l’italien avait commencé à protester « Ça ira, c'est moins urgent que … » tandis qu’au sol Edward s’agitait malgré la présence visiblement familière d’Heidi « D’ailleurs il n’y a pas moyen qu’on puisse le déplacer dans un endroit moins exposé ? » - « Je … Je ne sais pas. J’ai peur qu’il se mette à saigner plus encore … Peut-être qu’on peut essayer de ramener quelque chose pour le transporter. Est-ce que ça va pour toi Vitto ? » Il n’était pas vraiment serein à l’idée de laisser seul le trio composé d’un blessé, de Kane qui aurait les mains prise et d’Heidi qui devrait se débrouiller pour les défendre avec un couteau de cuisine, en vérité. Mais ils manquaient d’option, et finalement il avait capitulé « Je te suis. Plus vite on sera partis plus vite on sera revenus … avant qu’il reprenne ses esprits, de préférence. » Même assommé l’homme restait un danger potentiel. Reposant les yeux sur Heidi il avait adressé au groupe « Soyez prudents. » et finalement suivi Yasmine avec urgence. À sa grande surprise l’infirmerie se situait bien moins loin qu’il ne l'aurait pensé, et moins d'une minute leur avait été nécessaire pour s’y rendre. « Je … peux voir ? » Tenant jusque-là son poing serré pour tenter de limiter les dégâts, un flot de sang en avait coulé lorsqu'il avait rouvert la main « C'est pas joli … Je vais vite fait faire le pansement, et on pourra essayer de ramener ce lit. » Hochant docilement la tête, il n'avait pas réagi lorsqu’elle avait signalé « Ça va piquer … » et s’était contenté de souffrir en silence en se répétant que s'il avait mieux paré les coups et eu une demi-seconde de temps de réaction en moins il aurait pu désarmer cet homme sans se blesser. Erreur de débutant, tant pis pour lui. « Au fait … Merci … Je crois que tu nous a tous sauvés là-haut. C’était assez impressionnant … Tu pratiques un sport de combat ? » Grimaçant légèrement tandis qu’elle terminait de désinfecter, il avait acquiescé « Full-contact. Ça a failli être mon métier. » Mais ça ne l'avait pas été en fin de compte, ou seulement le temps pour financer ses études, Vittorio obnubilé par le besoin de faire valoir ses connaissances plutôt que ses muscles. « Il va s'en tirer ? Edward. » Ni Heidi ni le principal concerné n’étaient là pour entendre la réponse, raison pour laquelle il se permettait de poser la question de but en blanc. Sa besogne terminée la jeune femme avait attrapé un côte du lit de camp et Vittorio le côté opposé, son pied butant sur un tee-shirt ensanglanté abandonné là. Échangeant un regard entendu, les deux jeunes gens s’étaient remis en route « On devrait peut-être se dépêcher … » À l’étage du dessous la situation semblait en effet glisser hors de contrôle, et déboulant de nulle part @Eva Adams s’était exclamée « C'est l’enfer ici ! Qu’est-ce qui s'est passé ? Ou sont les autres ? » son regard glissant tour à tour de Yasmine à Vittorio « Toujours avec Ed – on voulait essayer de le déplacer. Tu peux nous aider à porter ça ? » S'exécutant sans plus d'hésitation, Eva s’était remise en marche avec eux tandis que l'italien questionnait « Qu’est-ce qui s’est passé là-dessous ? On a entendu des cris. » et pas uniquement à la suite du dernier message du cinglé qui était à l'origine de ce massacre. De retour sur le pont ils étaient tombé au milieu d'un capharnaüm de gens courant en tous sens, Vittorio lâchant son bout de lit de camp à peine revenus à hauteur de l'attroupement formé par l’état d’Edward « Kane ! Viens m'aider … » Disant cela l'italien l’avait entraîné jusqu’à l’homme qui les avait agressé un peu plus tôt, toujours à peine conscient mais recommençant déjà à s'agiter un peu. Commençant à retirer sa propre ceinture, Vitto avait intercepté le regard du pompier et expliqué « Il faut qu'on l’attache, on peut pas risquer qu'il se réveille et blesse quelqu’un d'autre … » Avant qu'ils n'aient eu le temps de s'exécuter pourtant, l’homme avait soudainement écarquillé les yeux avec effroi, et bousculant Kane sur son passage il s’était redressé en se débattant, échappant à la seule main valide de Vittorio pour fendre la foule et … basculer par-dessus bord. « Minchia ! » Horrifiées, plusieurs personnes s’étaient penchées au bastingage avec impuissance.

Couleurs :

Je mets rapidement le type en position latérale de sécurité et je m’affaire pour la main de @Vittorio Giovinazzo.  Il n’y a plus rien pour faire un pansement et après ma réponse négative à savoir où se trouve l’infirmerie, @Yasmine Khadji  se propose d’y aller avec Vitto. Je prends place auprès de @Edward Fitzgerald  pour lui prêter main forte. Vitto nous dit d’être prudent, ouais je vais faire de mon mieux.

« Ouais, vous aussi ! »

J’ai quand même un couteau dans la main. J’espère ne pas avoir besoin de m’en servir. Je me retrouve rapidement seul avec @Heidi Hellington Edward et le type assommé par terre. Je ne suis pas du tout tranquille. Je sors mon téléphone pour essayer de voir si par miracle y’aurait du réseau maintenant. Bien évidemment que non, c’était stupide de penser que ça aurait changé. Je vois n’empêche l’heure qui avance et je me demande combien de temps on va encore être bloqué en pleine mer. Je regarde Heidi.

« Tu le connais d’où Edward ? »

C’est quand même pas de chance de le retrouver dans ces conditions, mais je ne vais pas le dire à voix haute. On discute un petit peu, je n’ai personnellement pas envie de laisser un silence pensant se former. Je garde l’oeil ouvert au cas où le type assommé se réveil ou si quelqu’un d’autre arrive dans le coin. D’ailleurs je me tourne d’un coup à un moment donné quand j’entends du bruit. Pas mal de personnes passe par là, apparemment ils sont sorti de la salle de rassemblement.  Je me penche naturellement vers Edward pour protéger son corps, évidant tout contact avec les gens qui passent dans le coin. Je cache un peu le couteau que j’ai dans la main, ne voulant pas créer de panique supplémentaire. Il y a un type @Elio Harrington qui arrive et qui prononce le prénom d’Heidi. Je suppose, à juste titre, qu’il s’agit de la fille qui est avec moi. Avec tout ce qui se passe depuis tout à l’heure, je crois avoir loupé son prénom si elle l’a dit à un moment. Je regarde le nouveau venu et je le trouve un peu suspect avec son accoutrement mais je ne dis rien. Il a vraiment l’air inquiet pour elle et je ne pense pas qu’un tueur pourrait jouer aussi bien la comédie. Je me trompe sûrement, je suis trop naïf, je sais. J’entends mon prénom dans la voix de Vitto et je suis rassuré de le revoir. Il me dit de venir l’aider, je me tourne vers Heidi.

« Je reviens. »

Je quitte Edward un instant et Vitto m’explique qu’il veut attacher le type qui nous a attaqué.

« Bonne idée. »

On aurait dû y penser plus tôt même. Le type qui était au sol devient bien vif et me pousse de son chemin pour terminer par dessus bord.

« Un homme à la mer ! »

Et aussitôt je vois une bouée lancée dans sa direction du pont inférieur. On ne voit pas grand chose dans la nuit mais je crois deviner le type accroché à la bouée, en tout cas j’espère. Y’a eu assez de morts ce soir. Je suis encore choqué par ce que je viens de voir.

« Je le vois ! Il est là ! »

S’écrit quelqu’un que je ne saurais localiser. Je plisse les yeux et je ne vois toujours rien. Je me tourne vers Vitto.

« Pourquoi il a fait ça ? »

« Il a la bouée ! »

Je ne sais pas qui est cette personne mais c’est gentil de nous tenir tous informé, parce que moi je suis incapable de distinguer quelque chose dans l’eau. Je me retourne vers Edward et je vais à ses côtés. Je vois qu’ils ont ramené un lit pour Edward.

« Vitto, vient m’aider. On va le déplacer lentement pour le mettre là dessus. Yasmine, tout le monde… »

Les prénoms m’échappent, mais je fais référence au nouveau venu, à Heidi et Eva.

« … Mettons nous de part et d’autres de son corps pour pouvoir le soulever tous en même temps. »

J’attends qu’ils s’installent, je pose le couteau par terre et je reprends la parole.

« Prêt ? A trois. Un… Deux. Trois ! »

On le soulève tous d’un coup et on l’installe sur le lit.

Couleurs :

En d’autres circonstances Yasmine aurait probablement été un peu mal à l’aise. Cette proximité avec @Vittorio Giovinazzo cent plutôt charmant et le simple fait de se retrouver seul avec un homme inconnu dans un pièce au milieu de l'océan aurait pu la questionner sur ses intentions. Mais il n’en était évidemment rien ce soir - il était blessé et de toute façon la soirée ne laissait pas vraiment de place à autre chose qu’à la peur.  « Full-contact. Ça a failli être mon métier. » Hochant la tête en finissant le pansement elle avait murmuré un. « Je comprends mieux… » D’où lui venait cette technique. Même si elle ne l’avait pas empêché de finir blessé malheureusement. « Il va s'en tirer ? Edward. » Pinçant les lèvres Yasmine avait cette fois détourné le regard avant de se tourner elle même pour faire mine de ranger un peu son matériel parce qu’elle ne savait pas trop ce qu’elle devait répondre. « Je n’en sais rien… » C’était une vérité difficile à prononcer. « Je vais tout faire pour que ça soit le cas mais… Il ne faudrait pas qu’on reste arrêté là trop longtemps. » Sinon elle ne donnait clairement pas chère de sa peau. Il avait besoin de plus qu’un peu de soluté de remplissage et un vieux dafalgan. Et eux aussi ne devraient plus tarder - ça bougeait un peu trop la dehors et elle n’aimait pas ça. Croisant @Eva Adams sur le chemin Vittoro lui avait demandé des explications alors qu’ils embarquaient avec eux la civière improvisée pour retrouver le groupe. Certaines personnes s’y étant ajoutés. Yasmine avait repris sa place près de la plaie de Ed pour libérer @Kane Williamson qui était allé rejoindre Vittorio près de l’homme qui l’avait plutôt agressé et qui reprenant conscience s'était levé d’un coup pour tituber jusqu’au bord du bateau et finalement finir par en tomber, arrachant un cris d’effroi à Yasmine. « Il faut faire quelque chose. » Avait-elle hurlé perdant un peu son calme. Les larmes montant à ses yeux elle s'était penchée un peu sur @Edward Fitzgerald  comme pour échapper au reste de la folie qui s’abattait autour d’eux. Jusqu’à entendre à nouveau la voix de Kane à ses côtés. « Vitto, vient m’aider. On va le déplacer lentement pour le mettre là dessus. Yasmine, tout le monde… » Un peu perturbée elle avait relevé le regard vers lui. « Ils l’ont repêché ? L’agresseur de Vittorio il est en vie ? » Il avait beau l’avoir attaqué personne à son sens ne méritait de mourir. « … Mettons nous de part et d’autres de son corps pour pouvoir le soulever tous en même temps. Prêt ? A trois. Un… Deux. Trois ! » A plusieurs mains ils avaient réussi à mettre le corps d’Ed sur le lit d’appoint. Et alors qu’ils s’apprêtaient à le relever un nouveau cris d’horreur lui avait percé les tympans. « Pitié pas un autre blessé. » ou pire un autre mort.

Couleurs :burger:

Voir cette pauvre femme se faire écraser et manquer de perdre Sofia dans la foule de nouveau, m’avait coupé toute envie de rire et de détendre l’atmosphère. Plus vite j’aurais reposé mes deux pieds sur le sol, mieux je me sentirais. Pour sûr, je n’étais pas prêt d’embarquer de sitôt de nouveau sur un bateau. Maintenant fermement #Sofia qui tenait #Elio, je menais la marche, passant à travers la porte qui s’était faite dégonder un peu plus tôt par la foule en panique. « On devrait essayer de trouver un endroit ou se planquer. » suggérait #Elio mais je n’étais pas de cet avis. « Se trouver un coin pour se planquer sur un bateau bondé, je pense que ça sera difficile. Et se planquer sans moyen de se défendre, c’est quand même hyper risqué. » avais-je soulevé. J’étais persuadé en effet que si nous nous cachions quelque part, il était primordial d’avoir avec nous un moyen de mettre hors d’état de nuire le psychopathe au cas où celui-ci se décidait à s’aventurer de notre côté. « On ne sait même pas à quoi il ressemble… Ca pourrait être n’importe lequel d’entre eux. » soupirait #Elio, disant à voix haute ce que je pensais tout bas et me tirant par la même occasion un frisson d’effroi. Pour sûr, à tout instant, même au milieu de la foule, ce type pouvait surgir de nulle part pour venir nous attaquer. Néanmoins, je décidais de ne pas céder à la panique et de garder en tête mon objectif de l’instant : avancer jusqu’à trouver une solution pour nous sortir de ce pétrin. Nous passions alors devant un groupe de personnes regroupées autour d’un nouveau corps. Le cœur au bord des lèvres et peu désireux de m’infliger la vue d’un second cadavre, j’avais entrepris de poursuivre ma course sans m’arrêter mais #Elio en décidait autrement. « Heidi ? » s’écriait-il alors en nous tirant avec #Sofia dans ce sens. « HEIDI ! » Et je l’avais alors remarquée, cette fille dont Elio m’avait parlé plus d’une fois mais que je n’avais jamais réellement rencontré, une amie d’enfance avec qui il avait une histoire assez compliquée. Songeant en mon for intérieur qu’il n’était pas venu le moment de jouer les Don Juan, je ne disais rien à voix haute, sachant pertinemment par exemple que si Janis avait été là, j’aurai couru dans sa direction pour m’assurer qu’elle allait bien. #Elio avait finalement lâché la main de #Sofia pour s’agenouiller près de la fameuse #Heidi. Pour ma part, j’avais gardé ma main fermement dans celle de #Sofia, observant la scène de loin, perdu dans mes pensées, toujours à la recherche d’une idée miraculeuse. Je sentais #Sofia alors qui venait se blottir dans mes bras et je ne tardais pas à la serrer contre moi, caressant son dos du bout de mes doigts fins. « C'est un cauchemar » murmurait-elle alors que je posais doucement mon menton sur son crâne, les lèvres pincées plus frustré que jamais de ne pas savoir quoi faire pour nous venir en aide. « J'vais bientôt me réveiller dans mon lit. J'aurai un énorme mal de crâne. Et si j'sens si bien ton odeur, c'est parce que t'es sûrement allongé à côté de moi. » Je ne comprenais pas tout de suite où la jeune femme voulait en venir, restant interdit un instant avant de rire un peu. « C’est quand même triste que tu sois obligée d’être alcoolisée pour céder à mes avances. » Peut-être aurais-je dû être vexé par cette réflexion mais sachant pertinemment qu’il n’y avait pas de réelle ambiguïté entre la jeune femme et moi et ce depuis qu’elle était venue me trouver pour me passer un savon, je ne m’en formalisais pas. C’est alors que je remarquais deux types (#Vittorio et #Kane) qui s’étaient approchés d’un deuxième corps inanimé (une part de moi espérait qu’il ne soit pas mort mais seulement inconscient). « Suis-moi » avais intimé à #Sofia alors que je me dirigeais droit vers les deux types qui s’affairaient autour du corps, ma main toujours dans celle de la jeune femme. « Qu’est-ce que vous faites ? Il est mort ? » ne pouvais-je m’empêcher de demander, une part de moi espérant sûrement au fond que ce type soit en réalité le tueur. « Il faut qu'on l’attache, on ne peut pas risquer qu'il se réveille et blesse quelqu’un d'autre … » entendais-je l’un des deux types dire avec un accent italien fortement prononcé (#Vittorio). C’était alors que le type se réveillait, se débattant pour finir par passer par-dessus bord. Horrifié, entraînant #Sofia avec moi, je m’étais précipité pour voir si je ne le voyais pas dans les eaux. « Un homme à la mer ! » s’écriait aussitôt le second type (#Kane) et rapidement une boue lui était lancée. Tout le monde présent sur le pont s’était arrêté, comme figé, dans l’attente de savoir s’il allait s’en sortir et plissant les yeux je parvenais finalement à distinguer la silhouette de l’homme parmi les vagues et non loin de la bouée. « Je le vois ! Il est là ! Il a la bouée ! » m’écriais-je finalement alors que celui qui avait lancé la bouée se chargeait de ramener le type sur le bateau. J’avais reporté mon attention sur #Sofia. « Ca va princesse ? » lui demandais-je alors, mais un cri d’horreur avait résonné dans tout le bateau, nous glaçant le sang et me ramenant soudainement à la triste réalité : nous étions coincés sur foutu bateau sans moyen de nous défendre. « C’était quoi ça ? » ne pouvais-je m’empêcher de demander, presque sûr que personne sur le pont ne saurait me répondre. « Dis-moi, il y a forcément une radio sur ce bateau, quelque chose pour contacter d’urgence les gardes côtes non ? Est-ce que quelqu’un ici sait si seulement le personnel a pris la peine d’avertir les autorités ? » Je ne comprenais pas qu’on soit encore condamnés à errer sur un bateau avec un meurtrier qui rôdait, faisant un peu plus de victimes à chaque instant. Mon esprit de journaliste et d’investigateur refaisait surface et j’avais de plus en plus l’envie d’aller trouver le personnel pour obtenir des réponses à mes questions, ne pouvant plus supporter d’être maintenu dans l’ignorance. La seule chose qui me faisait encore hésiter : la présence de #Sofia à mes côtés.

Couleurs  :burger:

#Vittorio étant blessé, l’infirmière (#Yasmine) se proposait pour l’accompagner à l’infirmerie, nous laissant seuls avec #Kane autour d’#Edward. « Prends ma place Kane, on sera vite revenu. » disait la jeune femme et j’espérais qu’elle avait raison car j’étais tout sauf sereine à l’idée de rester comme ça, à tenter de maintenir #Edward éveillé sans sa présence rassurante à mes côtés. « Je… Je ne sais pas. J’ai peur qu’il se mette à saigner plus encore… Peut-être qu’on peut essayer de ramener quelque chose pour le transporter. » répondait-elle quand je demandais s’il n’était pas possible de le déplacer pour aller dans un coin moins exposé. J’hochais alors la tête en signe d’approbation avant de les regarder s’éloigner avec #Vittorio qui lançait : « Je te suis. Plus vite on sera partis plus vite on sera revenus … avant qu’il reprenne ses esprits, de préférence. Soyez prudents. » et je ne pouvais m’empêcher de leur dire : « Revenez hein », la voix un peu tremblante, bien que j’étais consciente que ça ne changerait rien. « Tu le connais d’où Edward ? » me demandait alors #Kane. « C’est un de mes clients les plus fidèles. Je suis créatrice de vêtements et il apprécie visiblement mon travail » lâchais-je, avec un petit sourire en y songeant. Je continuais ensuite de parler à #Edward, espérant déclencher chez lui une nouvelle réaction, le pousser à se réveiller pour de bon quand j’entendais mon prénom : « Heidi ? HEIDI ! » La voix d’#Elio me parvenait alors clairement et je me tournais, limitée dans mes mouvements pour le voir s’approcher de moi avant de s’agenouiller à mes côtés. Le voir me soulageait tellement que je sentais les larmes me monter aux yeux de nouveau. « Elio ! » Contrainte de ne pas trop bouger pour maintenir #Edward en place, je me contenais de poser une main sur sa joue. « Qu… Qu’est ce que tu fais là ? Tu n’as rien ? » s’inquiétait-il et je secouais la tête pour lui dire que tout allait bien pour moi. « Mon Dieu, tu vas bien toi aussi. J’avais tellement peur de ne pas te revoir. » Parce que moi, tout le long, j’avais su qu’Elio était sur ce maudit bateau. Du coin de l’œil, je voyais #Vittorio et #Kane s’affairer pour tenter d’immobiliser convenablement le type qui était venu nous trouver un peu plus tôt avec un couteau mais celui-ci finissait par passer par-dessus le bastingage pour finir à l’eau où une bouée lui fut rapidement envoyée. Pour ma part, j’étais concentrée sur le sort d’#Edward. « Pourquoi cette tenue ? » demandais-je à Elio, curieuse de savoir pourquoi il ne portait plus le tee-shirt que je l’avais vu porter plus tôt. « Vitto, vient m’aider. On va le déplacer lentement pour le mettre là dessus. Yasmine, tout le monde… Mettons nous de part et d’autres de son corps pour pouvoir le soulever tous en même temps. Prêt ? A trois. Un… Deux. Trois ! » avait suggéré #Kane et nous nous étions tous exécutés, déposant #Edward sur le lit d’appoint, me libérant aussitôt. Une fois la liberté de mouvement retrouvée, je m’étais aussitôt jetée au cou d’Elio, m’accrochant à lui comme pour m’assurer qu’il était en vie, comme si cela n’avait de réalité que si je sentais la chaleur de son corps contre le mien « Ne me laisse plus, jamais » lui dis-je, les yeux toujours humides. Mais un cri d’effroi résonnait à mes oreilles, me poussant à lâcher Elio pour lui lancer un regard peu rassuré. Passant ma main dans la sienne, je reportais mon attention sur Edward. « Il ne faut pas qu’on reste ici, on est beaucoup trop exposés. » songeais-je et tout à coup, ça me frappait avec une violence sans pareille, j'avais perdu Douglas et je ne l'avais pas revu depuis l'extinction des lumières. « Pitié, dis-moi que tu as aperçu Douglas sur ce bateau » demandais-je à Elio, de nouveau en proie à la panique.

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Elle voudrait se boucher les oreilles, ne pas entendre les cris et surtout pas celui qui a dépassé les autres, ce cris d’horreur qui lui fait froid dans le dos. Pas prêt à en supporter plus pour ce soir. Elle tourne pourtant la tête - cherche d'où est venu ce bruit de l’horreur en vain. D’une oreille peu attentive, il lui semble qu’il est question de lever @Edward Fitzgerald et de le transporter mais les mots lui viennent à peine aux oreilles. Alors qu’on vient taper sur son épaule. « Vous êtes du staff médicale ? » Elle hoche la tête, cette dernière qui tourne un peu après toutes ses émotions - le fait qu’elle n’ait rien avalé depuis midi aidant sans doute aussi. « Vous devriez venir. » Elle jette un oeil à  @Kane Williamson, puis à @Vittorio Giovinazzo qui viennent de lever le lit avec Ed dessus pour le transporter. « Pourquoi ? » Elle ose à peine poser la question, son ventre qui se noue. « Une femme a trouvé une main… Elle est encore chaude et il y a un mot avec… C’est l’homme qui nous parle c’est lui qui a fait ça… Et il ne va pas s’arrêter là. » Nouveau frisson de frayeur qui la parcourt. « Je… Je reviens. » Elle n’est pas sûr de les retrouver, pas sur non plus de savoir si c’est la bonne décision. Si les arguments qu’on lui avancent ne sont pas fallacieux et que c’est elle qui va se retrouver coupé en petit dès et jeté au requin. Pourtant elle marche comme un automate jusqu’à l’endroit qu’on lui décrit et elle la voit. La main est là - posée sur le sol, le message marqué au sang sur un bout de papier. « Ce genre de viande vous donne aussi envie ? Allez la griller qu’est ce que vous attendez, la suite arrive bientôt. » Tout son corps tremble maintenant, alors qu’elle se baisse pour toucher la main encore chaud comme on le lui avait dit. « Vous avez trouvé la sécurité ? Quelqu’un va être tué… Il faut qu’on fasse quelque chose ! » Il faut qu’ils trouvent ce psychopathe avant. Le bateau n’est pas si grand et il laisse des indices sur son passage. Ca doit quand même pas être si compliqué.

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Le cauchemar semblait ne pas être prêt de finir - voir @Heidi Hellington ici était pire que tout - la savoir elle aussi en danger sur ce bateau me tirait un frisson plein d’horreur alors que je trouvais place à côté d’elle, sa main rassurante venant trouver mon visage. « Mon Dieu, tu vas bien toi aussi. J’avais tellement peur de ne pas te revoir. » Je fronce un peu les sourcils sentant l’émotion me submerger. « Tu-Tu savais que j’étais là ? » Pourquoi n’était elle pas venu me voir - pourquoi le silence si elle m’avait vu ? Je ne comprenais pas mais rapidement mon esprit avait été attiré par autre chose. L’homme blessé dont la tête gisait sur ses genoux. « Il est avec toi ? Qu’est ce qui lui est arrivé ? » Ce n’était pas de la jalousie dans ma voix - simplement de l’inquiétude. J’en étais persuadé nous sortirions tous changé de cette soirée… Certains plus que d’autres… Certains n’en sortiraient pas…  « Pourquoi cette tenue ? » Ma main était venue recouvrir celle d’Heidi toujours posée sur mon visage alors que la question faisait resurgir en moi des flashs que j’aurais volontier oublié. « C’est une longue histoire… » Une histoire que je n’étais pas sûr d’être prêt à raconter dans tous les cas. Mais elle n’avait pas eu le temps de m’en demander plus, occupé à transférer Edward du sol à la civière improvisé pour l’occasion de toute évidence. Et à peine libérée, Heidi avait sauté à mon cou, manquant de tomber je m’étais finalement relevé pour la serrer contre moi, sentir son odeur et m’assurer qu’elle allait bien. « Ne me laisse plus, jamais » Fermant les yeux pour ne pas céder à la panique moi aussi j’avais glissé quelques mots à son oreille. « Ne t’inquiète pas… Je suis là, je ne vais nul part. » Pas prêt à la lâcher de suite, du moins c'était ce que je pensais avant d’entendre un cris strident pas si éloigné de nous. de quoi faire repartir mon coeur au grand galop. « Il ne faut pas qu’on reste ici, on est beaucoup trop exposés. » Tout le monde semblait du même avis, décidé à bouger le corps de l’homme blessé, je m’étais position pour donner un coup de main alors qu’une personne venait parler avec ce qui semblait être l’infirmière du groupe.  « Une femme a trouvé une main… Elle est encore chaude et il y a un mot avec… C’est l’homme qui nous parle c’est lui qui a fait ça… Et il ne va pas s’arrêter là. » La nuit d’horreur n’était pas prête de s’arrêter. Et alors que nous nous apprêtions à bouger le blessé Heidi repris la parole. « Pitié, dis-moi que tu as aperçu Douglas sur ce bateau » Je commençais à blanchir un peu plus si c’était possible. « Douglas est là lui aussi ? Non je… Je ne l’ai pas vu. » Je n’avais plus qu’à espérer qu’il était tombé sur des personnes de confiance. « J’étais avec Charlie et Sofia et… » D’un coup je réalise qu’ils ( @Charlie Hazard-Perry & @Sofia Axworthy ) ne sont plus là, tournant un peu sur moi même pour essayer de les apercevoir. « Je les ai perdu. » Mon sang qui ne fait qu’un tour. J’ai envie de vomir et cette impression que je ne pourrais pas passer deux secondes tranquille sans m’inquiéter pour un des mes proches. Ils sont encore ensemble… Ils vont sans doute bien. Je suis obligé de répéter ses mots dans ma tête pour m’en persuader. « Je… devrais peut-être essayé de trouver Douglas… » Et m’assurer que Sofia et Charlie vont bien - mais j’ai bien compris que mon ami n’était pas décidé à rester en place. Et je ne pourrais pas passer ma soirée à lui courir après. Et puis… J’avais promis à Heidi de ne plus la quitter, ma main toujours accrochée à la sienne, si fortement que j’ai presque peur de lui faire mal.

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.Vittorio à la main en sang et personne ne semble vouloir me dire ce qu’il s’est passé, rien de mieux pour me faire un peu plus flipper… comme s’ils voulaient me cacher quelques choses pour  ne pas me faire paniquer plus. Mais j’ai aussi l'impression qu’il n’y a pas de temps à perdre pour Ed… je décharge alors l'infirmière de tout le matériel qu’elle avait en main et je les suis à nouveau. Il y a de nouvelles personnes ici et chacun semble avoir un rôle bien précis dans la prise en charge de notre blessé. Et moi ? Simple spectatrice, je me sens pas tellement bien.  
Un autre homme est dans le coin, semblant être mal en point et vu les quelques tâches de sang qu’il a sur lui, j’ai l'impression qu'il est étroitement lié à l'agression de , d’autant plus que les autres avaient l'air de se méfier. Et voilà qu’en quelques secondes, l'homme se releva et voulait s'en prendre aux mecs. Tout s’enchaîne tres vite et le voilà qui passe par-dessus bord. Je ne peux alors m’empêcher de crier. «Mon dieu ! »je mets mes mains sur ma bouche.  « c’est qui ce mec ? »je m’approche de la rambarde et me penche par-dessus.  « il faut l’aider ! »à vrai dire, dans la nuit je ne le voyais pas vraiment. Un homme nous informé qu’il le voit et qu’il à une bouée, il semblerait qu’il puisse s’en sortir. Avec le plat qu’il a fait en sautant, une radiographie serait sans doute nécessaire… une chute aussi haute peut provoquer de grave lésions.
Kane et Vittorio de leur côté s'occupe d'Edward sans trop se soucier plus de cet homme à la mer. Chacun ses priorités apparemment… mais oui, il fallait s'occuper d'Ed. Celui-ci semblait  doucement à lui. Il connaissait l'une des jeunes femme ici présente. Qui elle-même connaissait l'homme que j’avais vu recouvert de sang plus  e compagnie de Aaron. Je n’avais pas vu qu’il était ici à présent. J’aurai bien envie de dire à tout le monde de se méfier de lui  « tiens, toujours là quand il y a quelques chose de louche ! » je dis en le regardant bien.
Quelqu’un débarque de nul part et demande à Yasmine de le suivre car il aurait quelques chose à lui montrer… serait ce vraiment judicieux de la laisser partir à nouveau toute seule ? Je n'entends pas ce qu’il lui dit ensuite mais je vois qu’elle se décompose sur place. «  je l’accompagne… » je réagis peut être un peu trop tard, elle était déjà devant mais je la rattraperai.
Une fois à son niveau, je réalisé l'ampleur de la folie de ce mec. Je reste bouche bée devant cette main et ce message écrit avec du sang. J’en aurai presque la nausée.  « qu’est ce que ça veut dire ? »je regarde Yasmine, ce qui me permet de détourner le regard aussi. «on dirait un fou furieux, vegan-terroriste »j’ignorais si ce mot existait vraiment mais je n'avais rien d’autre pour le définir…

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Les portes de la salle sont ouvertes et j’hésite à sortir moi aussi. Enfin quand la foule sera parti, je n’ai pas envie de me coller à tous ces gens paniqué. J’ai entendu pas mal de cris, il y a peut être des blessé parmi ce monde, ça ne m’étonnerait pas. Je commence à sentir mon coeur qui bat plus vite dans cette pièce qui se vide. Je regarde un peu aux alentours et je vois plus loin alors que la foule se disperse, le corps d’une personne au sol, avec du sang. La vue m’impressionne clairement, je me sens pas bien d’un coup.

« Je crois que je vais sortir d’ici… J’ai besoin d’air. »

Je parle à @Tommy Warren et @Alvaro Williams qui sont toujours à côté de moi. Je dois dire que l’idée de me retrouver tout seul ne m’enchante pas vraiment mais j’ai réellement besoin d’air.

« Ce corps là bas, c’est une tribulation de trop pour moi. »

Je m’explique, je sais pas pourquoi je le fais, je suis encore libre d’agir comme bon me semble. Al et Tommy ne sont pas mes parents. Mes parents, si ils savaient ce qui est en train de se passer ils seraient mort d’inquiétude. En plus ça fait plusieurs mois que je ne les ai pas vu, il faudrait vraiment que je leur rende visite. Si jamais c’est mon dernier jour sur terre aujourd’hui… Non je préfère ne pas y penser. Je sors et prends une grande inspiration une fois à l’air libre. Je zig zag parmi les passagers, je ne compte pas rester près de cette salle et de ce cadavre, j’en ai encore la chaire de poule. Je me balade sur le bateau à la recherche d’Elio. Il ne devrait pas être bien compliqué à retrouver avec son accoutrement. Un cri me fait sursauter. Je me retrouve tout près de la femme hurleuse et je vois qu’il y a du sang par terre. Mais pas seulement du sang. Il y a une main. UNE MAIN.

« Oh bordel ! »

Des gens arrivent, parmi eux, @Yasmine Khadji qui dit que quelqu’un va être tuer. J’ouvre de grands yeux et je sens que je vais bientôt tourner de l’oeil si ça continue comme ça sur ce bateau. @Eva Adams parle d’un vegan terroriste. Je n’aime pas entendre le mot terroriste. Je vais me rapprocher du bord pour me calmer. Je me tiens à la barrière. Je prends de grandes inspirations en fermant les yeux.

« Tout ça n’est qu’un cauchemar… Je vais me réveiller… »

Je me parle tout seul, j’essaie de me rassurer mais je n’y arrive pas. Tout ça est bien réel. Je sens des regards sur moi, c’est vrai que j’ai cette stupide blouse de protection sur le dos. Je décide de l’enlever pour ne pas attirer plus l’attention.

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Elle regarde le bout de papier terrorisée à l’idée de ce que ça veut dire - des bouts de corps qu’ils pourraient encore trouver, de cette personne qui doit être entrain de souffrir le martyre. Même si elle la retrouve maintenant, dans quel état sera-t-elle ? Et avec quoi la soigner ? Il reste à peine quelques compresses et elle n’a plus vu aucun de ses collègues depuis de longues minutes. « qu’est ce que ça veut dire ? » Un regard vers la femme derrière elle ( @Eva Adams ) et elle hausse les épaules incertaine. «on dirait un fou furieux, vegan-terroriste » C’est possible oui - ou juste une personne malade… Très malade qui a perdu le sens des réalités. « Il nous tuerait parce qu’on mange de la viande ? » Elle en mange à peine, bien consciente que ce n’est pas la chose la plus saine et elle est là pour la sécurité, même pas pour la viande - du moins pas uniquement. « Il faut trouver cet homme avant qu’il ne tue la pauvre femme qu’il a en otage. » Au vu des ongles vernis du moins elle en déduit que c’est une femme. C’est un peu fou sans doute de se jeter à la poursuite de se taré, et si elle prenait deux secondes pour y réfléchir elle s’en rendrait compte mais là c’est l’adrénaline qui prend le dessus, le besoin de soigner. De servir à quelque chose. Elle se tourne vers les gens autour d’elle pour voir si quelqu’un est prêt à la suivre. « Je ne veux pas être une victime… Devenons les chasseurs. » Elle ne peut pas être encore une victime, elle le refuse, elle sait se battre, elle ne veut pas avoir peur. « Il y un couteau pas loin d’ici je… Je vais voir si je peux le prendre. » Pas sur qu’elle retrouve Kane et encore moins le fameux couteau - mais si il le faut elle trouvera autre chose pour se défendre. Elle a besoin de prendre le dessus sur cette situation.

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C’est quand même triste que tu sois obligée d’être alcoolisée pour céder à mes avances. un léger sourire vient étirer les lèvres de Sofia. comme si cette remarque avait eu la capacité de détendre l’atmosphère. enfin, pendant quelques secondes, peut-être. parce que rapidement, Charlie entraîne Sofia vers deux hommes. Suis-moi. et, il ne faut que très peu de secondes à Sofia pour reconnaître un des deux types. Kane ? qu'elle demande. elle a besoin d'une confirmation. enfin, rapidement, elle se souvient de cette voix qu'elle a tant entendu il y a de ça des années. Qu’est-ce que vous faites ? Il est mort ? alors qu'elle est toujours blottie contre Charlie, elle détourne son regard vers le corps inerte. non, pas encore. qu'elle se dit. pas une autre mort. mais rapidement, elle se retrouve rassurée. Il faut qu'on l’attache, on ne peut pas risquer qu'il se réveille et blesse quelqu’un d'autre … sauf que le type se réveille bien trop rapidement. bousculant Kane et passant par-dessus bord. emportée par Charlie, Sofia se retrouve, elle aussi, penchée vers l'océan. silencieuse, elle distingue la silhouette en même temps que Charlie. Je le vois ! Il est là ! Il a la bouée ! pourtant, elle reste sceptique, Sofia. Ça va princesse ? Je. J'sais pas. Ils ont dit qu'il avait blessé quelqu'un. C'est peut-être lui. le tueur. le psychopathe. et, malgré toute la foi en elle, elle souhaiterait qu'il ne soit pas ramené à bord si tel est le cas. mais, rapidement, son attention se porte vers le cri d'effroi. un cri strident, celui d'une femme, sans aucun doute. alors, elle se fige. Sofia qui vient enlacer ses doigts à ceux de Charlie. C’était quoi ça ? elle hausse les épaules. Sofia, elle n'a pas franchement envie de savoir. Dis-moi, il y a forcément une radio sur ce bateau, quelque chose pour contacter d’urgence les gardes côtes non ? Est-ce que quelqu’un ici sait si seulement le personnel a pris la peine d’avertir les autorités ? et, comme si un miracle venait de se produire, Sofia écarquillent les yeux. consciente qu'il est temps d'arrêter de n'être qu'un fantôme. de n'être qu'un pion. à eux de reprendre le contrôle du navire. viens ! qu'elle dit en tirant Charlie vers elle. slalomant entre les autres passagers. faut qu'on trouve quelque chose pour nous défendre. qu'elle dit tout en cherchant du regard. au cas où. parce qu'ils ne sont à l'abris de rien. et, depuis le début, elle est d'accord avec Charlie. il ne faut pas qu'ils restent statiques. ils doivent bouger. sa main toujours enlacée à celle de Charlie, elle le mène ici et là afin de trouver l'objet parfait. ça ! elle montre du doigt un extincteur dont elle vient se saisir. regarde, y'a des caméras de sécurité. qu'elle ajoute en les désignant du regard. il doit y avoir une salle de contrôle, ou un truc du genre. faut qu'on la trouve. peut-être que les agents de sécurité sont à l'intérieur. ou, peut-être qu'ils sont morts. tués par le psychopathe qui rôde. en prévention.

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