Évidemment recroiser le jeune homme (@Tommy Warren) la rendait encore un peu mal à l’aise et si elle s'était permise une petite remarque elle était encore loin de se sentir assez décontractée pour rire de l’événement. Pour autant elle rationalisait un peu, ça n’avait rien de grave et c’était loin d’être la première fois qu’elle voyait des hommes à moitié nus - même si le contexte était un peu étrange elle ne pouvait pas le nier. Ils faisaient bien ce qu’ils voulaient de leurs corps un final, tant qu’elle ne le voyait pas, ça ne la regardait pas. « Et vous votre langue, on dirait. » Un sourire un peu timide s’était glissé sur son visage alors que son regard venait flirter avec le sol. « Oui j’ai été un peu… Surprise… » Et c’était sans doute peu dire, il pouvait même s’estimer heureux qu’elle n’ait pas crié en les voyant sous le coup de la surprise. « Je comprends mieux le pourquoi des ciseaux. Enfin, quoi que, est-ce que ça veut dire que quelqu’un a eu besoin qu’il lui découpe un orteil en urgence ? » Regardant le jeune homme d’abord un peu étonné par ses propos elle avait finalement sourit en comprenant la blague. « C’est bien ça, vous avez tout compris, mais ça reste entre nous évidemment. » Un peu coupé par l’apparition d’un homme, de toute évidence pressé entre eux, elle l’avait regardé passer en écrasant allègrement le pied de Tommy au passage. « À ce rythme-là le mien devra bientôt subir le même traitement. D’ici la fin de la soirée mes pieds auront pris une jolie couleur à mi-chemin entre le violine et le magenta. » Souriant un peu désolée, elle avait suivi le coupable du regard un peu interloquée. « On dirait que le respect est mort… » Pas même une excuse, elle se demandait bien ce qui pouvait autant pressé cet étrange homme. « Est-ce que ce n’est pas un peu étrange de porter un bonnet péruvien par cette chaleur ? » D’accord le temps commençait à se rafraîchir mais tout de même - cette attitude lui semblait étrange et en bonne infirmière qu’elle était, elle se creusait déjà la tête pour comprendre ce qui poussait ce comportement étrange et si l’homme allait bien. Quittant finalement le bonnet qui disparaissait au loin du regard elle l’avait reporté son attention sur Tommy puis sur ses cônes de frites, en attrapant une avec envie pour la mener à sa bouche. « Mhhh pas mal… Par contre elles commencent à être un peu froide donc… » Se libérant une main elle avait attrapé deux sachets de plus sans gêne. « Je vais m’occuper de les faire manger avant qu’elles ne soient plus bonnes. » C’était surtout une bonne raison pour que tout le monde s’empiffre de frite, mais c’était bien le but de la soirée non ?

Couleurs :

Je sors mon téléphone pour noter les coordonnées de @Vittorio Giovinazzo, connaître quelqu'un dans le droit ça peut toujours servir. Sa petite hypothèse me fait exploser de rire. Surtout quand il utilise le mot « mortecouille », il est allé le chercher loin celui là. En tout cas ça aura eu don de me faire rire de bon coeur. Je suis bon public, je dois l’avouer. @Edward Fitzgerald n’a pas l’air autant emballé que moi par cette petite histoire. Je grimace par contre quand il parle de cadavre partout. Il a quoi en tête, une attaque de zombie ? Un attentat ? Je me demande bien ce qui pourrait survenir pour qu’on termine avec un tas de corps sur les bras. Il met tout sur le dos de cette Eva.

« J’espère qu’on en arrivera pas là. »

Ce serait quand même fâcheux pour nous. Ca serait par contre un sacré coup de pub pour la marque je pense. C’est toujours bien d’entendre parler de soi dans la presse. Que ce soit en bon ou en mal. Vitto parle de réseau en regardant son téléphone et je me dépêche de sortir le mien pour voir si c’est aussi mon cas. Bien évidemment oui. Je me tourne pour regarder la côte de Brisbane au loin.

« Ah là ils ont pas trop réfléchit parce que les réseaux sociaux pour parler de la soirée ça aurait pu y aller bon train et faire une bonne pub. Tant pis pour eux. »

Edward parle plutôt du côté pratique et j’hoche la tête, je suis bien d’accord avec lui.

« C’est vrai que là on serait dans la merde s’il arrive quelque chose… Parlons pas de malheur. »

J’observe un peu le bateau et je réalise une chose. Je ne perds pas de temps pour leur en faire part.

« On a même pas eu les consignes de sécurité en montant. On sait même pas où sont les gilets de sauvetage. »

Si on était dans un film, il y aurait sûrement une musique un peu angoissante qui se serait mis à jouer en fond. Je commence légèrement à m’inquiéter, même si je me dis qu’il n’y a pas de raison.

« Mais tout va bien se passer. Y’a pas de raisons. »

Oui soyons optimiste.

Couleurs :

Ce mec me donne clairement chaud, et je sens bien que c’est réciproque, cette façon dont il passe sa langue avec une sensualité presque indécente contre ses lèvres fait monter un vague de désir en moi alors que je me réfrène, me rappellent que nous ne sommes pas seuls, Anton semblant déjà tenir la chandelle entre nous.« J’ai laissé mes frites là bas si tu les veux. Enfin elles sont en mode abandonné depuis dix bonnes minutes. Je sais pas si j’oserai les reprendre à ta place. » L’idée me fait un peu rire mais je me reprends aussi vite. « Au final je crois que je vais m’en passer… J’ai faim d’autre chose. » Je me fais de plus en plus explicite. C’est souvent comme ça quand j’aguiche des hommes, beaucoup moins en douceur qu’avec certaines filles je n’y vais pas par quatre chemins pour faire part de mes intentions, toujours saupoudrées d’un regard qui en dit long et que même un aveugle pourrait sentir, brûlant sur sa peau. Mais je n’oublie pas son acolyte et peut-être même plus que ça, ami, petit ami, conquête d’un soir, il faut que je me gaffe et je vais tâter le terrain aussi vite. « Pas vraiment on vient de se rencontrer sur le bateau. C’est l’amour de l’alcool qui nous a rapproché… » Je vois le genre et je dois l’avouer ça me rassure un peu, il ne m’en voudra pas si je l’accapare un peu puisqu’ils se connaissent depuis quelques minutes seulement. « Mais quelque chose me dit que ça va être toi mon nouveau meilleur ami… Sans vouloir te vexer Anton. » Les regards que nous échangeons ne laissent plus aucun doute sur la situation et si Anton n’a pas comprise qu’il était nexté je ne sais pas ce qu’il lui faut de plus. Je me mords un peu la lèvre en le regardant à nouveau faire ce geste si sensuel. « On pourrait peut-être monter sur le pont, puisque tu as chaud et moi aussi… » Je ne regarde qu’Aaron, Anton étant presque devenu invisible. « Je ne crois pas qu’il y ait de climatisation, mais le vent frais devrait pouvoir faire l’affaire. » J’attends à peine sa réponse avant de prendre deux shot dans mes mains et de faire un signe de tête vers l’escalier. Nous abandonnons @Anton Malikov qui préfère rester en bas, comprenant sans doute qu’il n’a pas trop sa place entre nous. Rapidement je monte et me prends une vague d’air frais dans la figure, avant de me retourner vers Aaron, je fais un pas vers lui, deux, me rapprochant dangereusement et le collant un peu contre la parois… « J’espère que tu ne m’en veux pas de t’avoir séparé de ton potes. » Je lui murmure d’une fois sensuelle en plongeant mon regard dans le sien, mon corps se rapprochant dangereusement de celui du brun. C’est maintenant que je vais savoir si avec lui je dois y aller en douceur ou si lui aussi n’est pas prude.

Couleurs :

Je souris en coin à sa proposition. Monter sur le pont et s’éloigner du monde ? Quelle merveilleuse idée. J’ai tout plein de scénarios qui me montent en tête, je n’ai pas pris de capote avec moi par contre. Je ne pensais pas trouver chaussure à mon pied pendant cette soirée. C’est vrai qu’un bateau c’est grand et qu’on peut facilement trouver un endroit pour s’éclipser. On pourra certainement s’amuser tous les deux. Il y a plein de choses qu’on peut faire sans préservatif. Et puis qui sait, peut être qu’on terminera la soirée chez moi ou chez lui. Chez lui ce serait mieux.

« Je te suis. »

Je lui dis ça d’un air entendu, je le mate toujours autant. Il est vraiment hot cet Elio. On abandonne Anton sans vraiment s’en préoccuper. Il est à côté du bar, je suis sûr qu’il trouvera un autre camarade pour la soirée. Tout le monde passe par le bar, du moins, les personnes intéressantes. Celles qui ne se contenteront pas de ce faux champagne. On monte un étage avec Elio, je n’en oublie pas ma bière qui est toujours dans ma main. Il est déjà en train de se rapprocher de moi. Mon sourire en coin ne se défait pas de mes lèvres. J’aime beaucoup la tournure que cela prend. Il me demande si je lui en veux de ne plus être avec Anton et je réponds sans aucune hésitation.

« Pas du tout. Et puis on a l’air d’être sur la même longueur d’ondes tous les deux… »

Je me rapproche aussi de lui et je vais murmurer à son oreille des choses pas catholique. Je lui fais comprendre que j’ai envie de lui virer son pantalon et de m’amuser avec un de ses organes. Je suis du genre direct, ça c’est clair. Je me recule juste un peu pour pouvoir le regarder et je vais poser mes lèvres sur les siennes avant qu’il ait le temps de me répondre. Au moins les choses sont bien claires avec moi. Cette bière que j'ai dans la main commence à me gêner. Je me dis que j'aurai dû la laisser vers le bar. Enfin je peux toujours l'abandonner par terre dans un coin du bateau.

Il ne me faut pas longtemps pour comprendre qu’Aaron n’est pas le genre qui a besoin qu’on lui fasse la cour pendant de longues minutes. « Pas du tout. Et puis on a l’air d’être sur la même longueur d’ondes tous les deux… » Ce n’est pas moi qui dirait le contraire, je fais d’ailleurs un nouveau pas vers l’avant pour cette fois le coincer entre la parois et mon corps ne lui laissant plus la possibilité de me fuire. Même si de toute évidence ce n’est pas ce qu’il souhaite. Rapidement les mots qu’il susurre à mon oreille font monter le désir chez moi et je sourie à la simple idée de ce qui va suivre. « J’aime quand on sait me parler. » Les choses vont vites entre nous - mais c’est comme ça que j’aime que ça se passe - pas de prise de tête - aucun projet d’avenir, je lui plais, il me plait on s’arrête là, le fait que je ne connaisse rien de lui n’est qu’un détail. Quand ses lèvres trouvent les miennes, le baiser devient un peu plus sauvage et je me retrouve un peu bloqué avec mes deux shots en main. D’ailleurs je me détache un peu de lui en montant l’un d'eux devant son visage. « Et si on se débarrassait de ça ? » J’ai bien compris qu’il ne voulait pas boire trop vite, mais un shot de plus ou de moins il pourra bien supporter et je pense que si je bois les deux d’un coup je risque de tanguer sérieusement. J'emmène mon verre au sien, puis à ma bouche le faisant descendre d’un coup alors que ma main maintenant libéré va se glisser derrière la nuque du brun pour retrouver ses lèvres, l’embrassant avec passion pendant quelques bonnes minutes ma main se faisant un peu plus entreprenant en glissant entre ses jambes pour venir vérifier l’effet que je lui fais. Et j’aime ce que je sens. Me détachant finalement de lui. « Et si on allait un peu à la découverte de ce bateau ? » J’entends par là trouver un endroit un peu plus tranquil où on pourra s’adonner à nos actions préférés dans le plus grand calme et sans entendre les commentaire des certains passant qui ne manquent pas de remarquer que OUI nous sommes deux hommes.

Couleurs :

Je me suis donc retrouvé seul, attendant au comptoir qu’Eva revienne. Je ne savais pas trop ce que je pouvais faire, rejoindre ce groupe d’hommes un peu plus loin ne me disait trop rien, ils avaient déjà l’air de bien s’amuser tous les trois et de toute façon ce n’était pas tellement mon genre de m’incruster dans un groupe d’inconnus. J’ai alors décidé de commencer à boire de mon côté, mais préférant le bourbon à la vodka ou tout autre chose, j’ai demandé au même serveur de m’en servir un verre. Je regardais mon portable en attente d’une réponse de Zach, savoir s’il avait pu se libérer et venir lui aussi à la soirée, mais pas de message et surtout pas de réseau. « Merde. » Le serveur visiblement amusé me servit mon verre tout en me demandant de ne pas boire les autres verres à moi tout seul ou j’allais devoir faire un tour à l’hôpital. Alors que je finissais tout juste mon verre, j’ai surpris une conversation de deux agents qui devaient assurer la sécurité sur le bateau et ce n’était pas vraiment pour me rassurer. « Vous ne l’avez toujours pas retrouvé ? Où est-ce qu’il peut bien se planquer ? ça commence à devenir inquiétant. S’il lui est arrivé quelque chose, ça risque de compliquer la soirée en espérant qu’il n’y aura pas d’émeute. » Ce n’était pas vraiment rassurant et visiblement ce n’était pas une information qui nous a été communiquée jusqu’à présent. Comme l’un d’entre eux l’a précisé à la fin de sa phrase, ils ne voulaient pas d’émeute. Seulement je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce qui était arrivé au pauvre capitaine. Je me faisais déjà un film, il était mort, assassiné par un tueur en série. J’étais vraiment doué pour inventer tout un tas d’histoires avec des fins pas vraiment heureuses. En plus, Eva venait de partir depuis un petit moment et je ne la voyais toujours pas revenir, ce qui m’inquiéta. Je me suis donc mis à la chercher un peu partout. C’est justement en la cherchant que j’ai croisé sur ma route @Yasmine Khadji, une de mes élèves dans mon cours de self-défense. Elle était en train de discuter avec un homme qui m’était totalement inconnu, mais ça ne m’empêcha pas d’aller la voir. « Yasmine ! Je suis content de voir une autre tête que je connais ici. » Lui dis-je en venant la saluer, je fis également un signe vers l’homme avec qui elle parlait. « Désolé de vous interrompre, mais tu es au courant d’une possible disparition du capitaine ? Je viens d’entendre deux agents de sécurité en parler. Apparemment ça fait plusieurs minutes qu’ils le cherchent en vain. » Je ne sais pas vraiment pourquoi je pensais qu’elle aurait une réponse à ma question, mais ce n’était tout de même pas une information à prendre à la légère, surtout que s’ils le cachaient aux invités ce n’était pas pour rien. « Je psychote peut-être, mais je suis inquiet pour une amie. Elle est partie il y a quelques minutes aux toilettes, mais elle n’est toujours pas revenue. »

Couleurs :

Je suis bloqué contre la parois du bateau et Elio. Je dois dire que c’est une position que je trouve plutôt très confortable. Je pourrais rester bloqué par son corps pendant de longues minutes, voire des heures. Surtout si je suis en mesure de le déshabiller en même temps. Mon sourire ne se défait pas de mes lèvres quand il avoue aimer ce que je lui dis. Au moins on s’est bien trouvé tous les deux. Et rapidement. Je me dis que j’ai vraiment de la chance pour le coup. Trouver un mec qui a autant envie que moi de faire des choses sur ce bateau. Au moins on s’en souviendra de notre petite croisière Hungry Jack. On est déjà en train de s’embrasser et je prends pas trop le temps d’explorer sa bouche comme il se doit. Je l’embrasse de manière assez fougueuse. J’ai envie de plus et je pense que lui aussi. Il se détache pour me montrer ses shots, c’est vrai que ça doit être chiant ça aussi.

« Ouais… »

Je ne me fais pas prier et je prends un petit verre pour le boire avec rapidité. Je tiens bien l’alcool mais boire quatre shots d’alcool fort en moins d’une demi heure on sent quand même bien les effets. Je suis encore clair heureusement, il m’en faut plus pour être ivre. Surtout que là j’ai autre chose en tête avec Elio. Ce n’est plus mon cerveau qui réfléchit à ce niveau là. Je laisse tomber le verre par terre car je m’en fou royalement, surtout que Elio s’est rapproché un peu plus de moi si c’est possible. J’aime bien sentir sa main derrière ma nuque. Son autre main s’aventure à mon entrejambe. C’est presque instantanément que je vais poser une main sur ses fesses et je me cambre un peu pour qu’il ait une bonne prise sur moi. Il se détache et propose de découvrir le bateau.

« Pas assez tranquille pour toi ? »

C’est vrai que les escaliers sont juste à côté et n’importe qui peut arriver à notre rencontre. Je bois une grande gorgée de ma bière et je décide de l’abandonner ici.

« Ca va nous encombrer plus qu’autre chose. »

Et nous voilà parti à la découverte du bateau. Je lui fais signe vers d’autres escaliers et on monte, on monte jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’escaliers, se retrouvant presque au plus haut du bateau. On fait un tour rapide, on tombe sur l’endroit où il y a les antennes et autres trucs satellites, je fais « non » de la tête.

« C’est un coup à y avoir une caméra pas loin ça. »

Et on part de l’autre sens, redescendant d’un étage. Un endroit qu’on a pas encore exploré. J’avance un peu au hasard et on se retrouve à l’arrière du bateau, il y a un endroit dans un recoin, c’est assez loin des escaliers, je ne vois pas de portes à proximité, ça m’a l’air parfait.

« Ca me semble pas mal là… Sauf si tu veux être en intérieur. »

Et déjà ma main retrouve ses fesses, parce que ouais, je commence à être un peu pressé.

Couleurs :

Sa méfiance vis-à-vis d’@Eva Adams avait beau être réelle, Vittorio restait guidé par son naturel et sa tendance à en faire des tonnes en terme d’absurde. En dépit de tous ses autres traits de caractère plus ou moins faciles à vivre pour autrui l’italien était un amuseur de galerie, et se comportait en conséquence. @Edward Fitzgerald, visiblement dubitatif face à l’enthousiasme de @Kane Williamson et Vittorio, avait remarqué avec une pointe de sarcasme « Pour des personnes qui ne s’intéressaient pas à cette jeune femme, ni même à moi, vous êtes bien sympathiques de vous occuper de mon sort. » Pourtant, et contre toute attente, Edward semblait s’être pris au jeu à son tour et avait rajouté son propre grain de sel à leurs élucubrations communes « Je dois avouer que vous en avez de l’imagination. Imaginez, un problème survient sur le bateau, on retrouve des cadavres partout et aucune trace de cette fameuse Eva, ça serait plus que suspect n’est-ce pas ? » À ce rythme Vittorio allait finir par revoir son opinion sur Monsieur-Costume-Horsdeprix … Mais chaque chose en son temps. « J’espère qu’on en arrivera pas là. » Vittorio avait dodeliné la tête de façon un peu dramatique « Les dix petits nègres de Brisbane … Enfin, les cent-cinquante petits nègres de Brisbane, plutôt, y’a du monde sur ce rafiot. Ça serait un méga coup de pub cela dit, dans le genre bateau hanté pour amateurs de frites et de sensations fortes. » - « Et en plus aucun réseau, on serait franchement dans une fâcheuse situation, vous ne trouvez pas ? » La disparition du réseau téléphonique tombait en effet à pic pour servir le propos général « Ah là ils ont pas trop réfléchi parce que les réseaux sociaux pour parler de la soirée ça aurait pu y aller bon train et faire une bonne pub. Tant pis pour eux. » À moins qu’ils n’y aient tout simplement pas pensé, mais dans ce cas-là le professionnalisme de leur équipe de communication était clairement à remettre en cause. « Peut-être qu’on navigue vers un spot avec une meilleure couverture, j’ai entendu dire qu’il y avait des panoramas de folie en allant vers Gold Coast. » Il avait entendu dire mais il n’était clairement pas à Brisbane depuis assez longtemps pour l’avoir vérifié par lui-même. Mais on sentait bien le pompier s’exprimer, le voilà maintenant qui causait sécurité avec plus de sérieux que tout à l’heure « On a même pas eu les consignes de sécurité en montant. On sait même pas où sont les gilets de sauvetage. Mais tout va bien se passer, il n’y a pas de raison. » Difficile de savoir s’il tentait de convaincre les autres ou simplement de se convaincre lui-même. « C’était Eva la spécialiste de la sécurité, elle avait lu plein de trucs ou je ne sais quoi … Y’aura qu’à lui poser la question si elle revient un jour. » Avec de quoi boire, de préférence, tant d’attente pour ne même pas obtenir ce qu’ils attendaient à la base ce serait un peu fort de café. « C’était quoi le plan, quand vous avez décidé de venir ce soir ? » A nouveau, et empli de curiosité, Vittorio s’était tourné vers Edward « J’veux dire, de toute évidence les fast-food ça n’a pas l’air d’être votre genre … ? » Certes l’habit ne faisait pas le moine, mais tout de même.

Couleurs :

@Yasmine Khadji semblait un peu moins gênée que lors de leur précédente – courte – entrevue, probablement parce que Tommy était désormais un peu plus présentable, et par là il fallait comprendre un peu plus « habillé ». « Oui j’ai été un peu … surprise … » s’était-elle d’ailleurs justifiée, Tommy se retenant juste à temps de ne pas réitérer ses explications pour tenter de lui faire admettre qu’il ne s’agissait que d’un simple malentendu. Plus il creuserait plus il s’enfoncerait. Faisant rapidement le lien entre les ciseaux qu’elle cherchait précédemment et le logos des services de secours présent sur son vêtement, il avait souri avec amusement à son « C’est bien ça, vous avez tout compris, mais ça reste entre nous évidemment. » et lui avait adressé un clin d’œil en guise de réponse. Mais à parler d’orteils c’était finalement ceux de Tommy qui avaient souffert lorsqu’un malpoli les lui avait écrasés sans prendre la peine de s’excuser ou de même jeter un œil dans sa direction … Et à la façon dont les gens s’agglutinaient près du bar et au milieu du passage, le brun avait comme le sentiment que ses orteils n’avaient pas fini d’en voir de toutes les couleurs. « On dirait que le respect est mort … Est-ce que ce n’est pas un peu étrange de porter un bonnet péruvien par cette chaleur ? » Le couvre-chef donnait en effet une drôle d’allure au malotru, mais haussant doucement les épaules Tommy avait hasardé « Pas si le but est d’être certain de ne pas passer inaperçu, je suppose. » Et il était à peu près certains qu’une poignée des invités présents à la soirée ne l’étaient que pour l’opportunité de pouvoir se montrer, en plus de celle de pouvoir manger à l’œil. L’homme au bonnet disparaissant finalement de leur champ de vision la jeune femme avait reporté son attention sur les frites de son plateau « Mhhh pas mal … Par contre elles commencent à être un peu froides donc … Je vais m’occuper de les faire manger avant qu’elles ne soient plus bonnes. » Qu’elle fasse donc, ce n’était pas lui qui allait l’en empêcher « Oh, moi vous savez, du moment qu’elles quittent mon plateau et que j’donne l’impression d’avoir fait mon boulot … » A défaut de le faire avec motivation autant qu’il soit au moins fait tout court. Ils auraient probablement pris congé l’un de l’autre si un deuxième homme (@Alvaro Williams) n’était pas subitement apparu, reconnaissant finalement la secouriste « Yasmine ! Je suis content de voir une autre tête que je connais ici. » Tommy à l’opposé espérait bien ne croiser personne, il ne se sentait pas forcément l’envie de se vanter d’avoir servi des frites dans un tel accoutrement. « Désolé de vous interrompre, mais tu es au courant d’une possible disparition du capitaine ? Je viens d’entendre deux agents  de sécurité en parler. Apparemment ça fait plusieurs minutes qu’ils le cherchent en vain. » Bien que la question ne lui soit pas adressée Tommy s’était subitement senti intéressé par les dires du nouvel arrivant « Je psychote peut-être, mais je suis inquiet pour une amie. Elle est partie il y a quelques minutes aux toilettes, mais elle n’est toujours pas revenue. » A première vue Tommy ne voyait pas bien où il y avait lieu de s’inquiéter « Elle se refait peut-être juste une beauté, hm ? » Oui, on ne lui avait pas demandé son avis mais il le donnait tout de même, et comme pour se faire pardonner le voilà qui proposait « Pardon. Des frites ? » Comme pour faire passer la pilule de cette disparition qui n’avait aucun sens, et probablement une explication logique. « Je suis certain qu’il y a une explication, le chef de la sécurité est un peu sous pression … Et pas que lui, d’ailleurs, la manager a pété un plomb en remarquant une tâche de mayonnaise sur la membrane d’un des ampli de la sono, un peu avant l’ouverture du bateau aux invités. Faut que tout fonctionne au millimètre sinon ils en font une catastrophe. » Bref, tout cela pour dire que le capitaine était peut-être simplement parti fumer une clope ou soulager sa vessie, être capitaine ne lui retirait pas ces droits élémentaires.

Couleurs :

Ce n’est pas de gaité de coeur que je me détache d’Aaron mais je l’espère pour mieux le retrouver par après. « Pas assez tranquille pour toi ? » Je lève un sourcil avec un regard qui en dit long sur mes intentions à son sujet. « C’est pas que je suis pudique, mais si on suit le plan que tu as murmuré à mon oreille. » Et qui me donne déjà chaud. « Je voudrais pas choquer des yeux innocents. » J’ai cru apercevoir un ou deux gamins dans les lots d’invités et si je m’en fiche de ce qu’on peut penser de moi et de me montrer à moitié à poil, je me passerai bien d’être arrêté pour outrage public à la pudeur devant des enfants. Je suis Aaron qui nous fait monter le plus haut possible, je trouve cette idée plutôt excitante je l’avoue - à bien y penser je ne me souviens pas d’avoir déjà fait des cochonneries sur un bateau de ce genre - avec une fête qui bat son plein sous nos pieds. Je lui montre un endroit un peu reclus du regard mais rapidement il secoue la tête à la négative. « C’est un coup à y avoir une caméra pas loin ça. » Je le regarde un peu amusé. « Ca nous ferait un souvenir. » Je dois l’avouer ce n’est pas la première fois que je serai filmé en action, mes les autres fois c’était de mon plein gré et de celui de mes partenaires aussi.

Voyant bien qu’il n’est pas plus emballé que ça par l’idée, nous redescendons d’un étage et trouvons un petit coin tranquil, qui a l’air parfait. « Ca me semble pas mal là… Sauf si tu veux être en intérieur. » Sa main se plaçant sur ma fesse m'indique que lui a fait son choix. « Je n’ai plus envie d’attendre. » Et à nouveau mes lèvres viennent rencontrer les siennes avec fougue, mes mains se glissant sous son pantalon dans son dos pour venir à la rencontre de ses fesses alors que j’accentue un peu plus la pression de nos corps l’un contre l’autre. Quelques minutes nous restons là à nous embrasser plus ou moins chastement, nos mains baladeuses en disant long sur nos envies avant qu’un groupe ne vienne interrompre un peu nos ardeurs en débarquant sur l’arrière du bateau. « Et si on allait danser ? » Je lui propose d’un voix un peu suave. Je suis comme ça, j’aime bien quand cet instant d’excitation, de préliminaire dur un peu, au point que quand on arrive à nos fins mon partenaire et moi-même nous n’en puissions plus. Je prends sa mains et le tire avec moi pour redescendre là où il y a de la musique ne lui laissant pas trop le choix et venant coller mon corps au sien et le bougeant sensuellement au rythme de la musique au air hispanique qui passe à cet instant. Je vois bien les regards sur nous mais je m’en moque - j’ai toujours assumé, pire encore plus on me regarde plus j’ai envie d’en faire.

Couleurs :

Je m’étais surpris à participer à leur petit jeu de " devine qui est réellement @Eva Adams ". Ce n’était pas vraiment intentionnel, mais plus une réponse sans trop réfléchir. Ça faisait déjà plusieurs minutes qu’elle était partie sans donner de nouvelles, j’avais bien raison, elle s’était sûrement perdue quelque part sur ce bateau qui était vraiment immense, plus grand que l’on ne pouvait le penser. « J’espère qu’on en arrivera pas là. » Répondit le jeune musicien. C’était avec une pointe d’ironie que je voulais avouer espérer tout de même qu’un peu d’action se passe sur le bateau, car ça commençait à devenir de plus en plus ennuyant, c’est bien beau de parler, mais au bout d’un moment ma tête sature. Je me suis tout de même retenu de faire cette remarque écoutant une tirade de plus de @Vittorio Giovinazzo. « Les dix petits nègres de Brisbane … Enfin, les cent-cinquante petits nègres de Brisbane, plutôt, y’a du monde sur ce rafiot. Ça serait un méga coup de pub cela dit, dans le genre bateau hanté pour amateurs de frites et de sensations fortes. » Un coup de pub c’est certain, mais en bien ça rien n’est moins sûr. « Je pense que si l’on découvre vraiment un mort sur le bateau, ça signerait la fin de ce tout nouveau restaurant. » Personnellement je ne trouve pas ça très attirant de venir sur un bateau avec un personnel de sécurité incompétent. La remarque sur le réseau de @Vittorio Giovinazzo me mit également un petit doute, même si ça me paraissait logique de ne pas en avoir, ce n’était pas quelque chose de très rassurant et @Kane Williamson n’a pas attendu pour faire part de ses doutes. « On a même pas eu les consignes de sécurité en montant. On sait même pas où sont les gilets de sauvetage. Mais tout va bien se passer, il n’y a pas de raison. » Il n’avait pas tort, il est vrai que l’on a été accueilli sur le bateau, mais visiblement personne, moi y compris, n’a remarqué l’absence des consignes de sécurité et même le personnel, qui devait justement eux assurer la sécurité sur le navire, n’était pas très présent, alors que le navire en était rempli en début de soirée. « C’était Eva la spécialiste de la sécurité, elle avait lu plein de trucs ou je ne sais quoi … Y’aura qu’à lui poser la question si elle revient un jour. » Affirma Vitto. Maintenant, je m’en souviens, c’était avec le sujet @Eva Adams que nous en étions venus à parler de ce manque d’informations de la part de la compagnie de restauration. Il enchaîna tout de même sur un autre sujet. « C’était quoi le plan, quand vous avez décidé de venir ce soir ? » Dit-il. Il se retourna quelques secondes après vers moi, visiblement intéressé par ma réponse et me posant personnellement cette même question.  « J’veux dire, de toute évidence les fast-food ça n’a pas l’air d’être votre genre … ? » Il n’avait pas tort, je ne me souviens même plus la dernière fois où j’ai bien pu poser un pied dans un fast-food. Ce n’était et ce n’est toujours pas le genre de repas que j’affectionne particulièrement. « Ahah. Effectivement, ce genre de nourriture n’est pas tellement dans mes habitudes. J’ai surtout eu l’envie de me changer les idées et de profiter des verres à volonté. » Sans oublier évidemment de passer la nuit avec une jolie femme. « Je reviens peut-être sur notre précédent sujet, mais vous ne trouvez pas ça bizarre que les membres du personnel de sécurité ne soient plus présents ? Ou en sous-nombre par rapport au début de la soirée. » C’était vraiment un détail qui m’a interpellé. Une fête sur un navire avec une centaine de passagers, sans aucun système de sécurité ? C’était tout simplement impossible pour moi de l’imaginer. « Je ne pense pas que ce soit normal. »

Couleurs :

Moi je suis trop à fond dans le moment, je n’avais même pas pensé à ce qu’un gosse puisse nous tomber dessus. C’est vrai que c’est ouvert à tout le monde cette soirée malgré tout l’alcool qui est présent, c’est avant tout de la publicité pour un fast food. Les enfants adorent ça. Du coup ça retarde l’échéance. Je compte bien mettre mes promesses à exécution. Voire plus si jamais Elio est équipé de préservatif. Je me maudis de ne pas en avoir pris. En tout cas à partir de maintenant j’en embarquerai avec moi à toutes les occasions, même si c’est peu probable que je tombe sur un coup. Elio dit que ça pourrait nous faire un souvenir si on est filmé, il me fait rire le con. C’est qu’il a de l’humour. Après une brève exploration du bateau on se trouve un endroit pas mal et il avoue ne plus avoir envie d’attendre. C’est qu’il doit commencer à être à l’étroit dans son jeans, tout comme moi. Je tâte bien ses fesses alors qu’on reprend à s’embrasser avec passion. Maintenant que j’ai mes deux mains libre je m’en donne à coeur joie, tout comme lui qui s’en prend à mes fesses. Ca me fait sourire contre ses lèvres. Je me colle bien à son corps. Je me détache toujours brièvement pour respirer et reprendre ses lèvres avec encore plus d’envie. Mon jeans va finir par exploser à ce rythme là. Il aime prendre le temps alors j’en fais de même. Je passe une main sous son haut pour toucher son torse. On se fait interrompre.

« Fais chier… »

Sauf qu’il propose une toute autre activité, danser, mon sourire se retrouve direct sur mes lèvres. Si y’a bien quelque chose que j’adore faire en dehors du sexe, c’est danser. Et puis ça nous fera découvrir une autre partie du bateau.

« Tu sais me parler toi. »

Je suis complètement sûr qu’on ne va pas en rester là vu ces baisers qu’on s’est échangé pendant de longues minutes. Et puis je vais pouvoir me coller à son corps sur la piste de danse, ça ne pourra que faire accélérer les choses. On se retrouve bien vite à l’étage du dessous, sur la piste de danse. La musique latino qui passe m’enivre bien vite. Je suis latino après tout, c’est dans mon sang. Je vois que je n’ai pas besoin de faire beaucoup d’efforts parce qu’il est collé à moi. J’ose bien assez vite poser une main sur ses fesses. Il n’a pas l’air dérangé d’être autant affiché et c’est parfait. Moi aussi je m’en moque, en plus je connais personne à cette soirée. Je vais frôler ses lèvres avec les miennes et je lui dépose quelques léger baiser entre deux mouvements de hanches. Je retourne murmurer à son oreille combien j’ai envie de lui faire des choses pas catholique. Je colle mon bas ventre au sien pour qu’il s’en rende compte par lui même. Je remarque quelques personnes qui quittent le dancefloor et d’autres qui nous regarde un peu trop. Je me décolle de Elio pour ne pas avoir l’air d’être en train de me frotter trop à lui.

« T’es un vrai aimant… Tu sais ça ? »

Ca me fait marrer et je retourne lui voler un baiser. Ouais j’ai du mal à me détacher de ses lèvres trop longtemps.

« Et sinon tu fais quoi dans la vie Elio ? »

Histoire de discuter un petit peu.

Couleurs :

@Vittorio Giovinazzo a aussi vu le potentiel coup de pub qu’il pourrait y avoir s’il se passait quelque chose sur ce bateau. Je me dis qu’il y a vraiment pas de raison qu’on en arrive là. Oui je me répète ça dans ma tête. J’essaie de m’en convaincre. @Edward Fitzgerald pense que ça serait la fin du fast food flottant s’il y avait quelque chose, j’en suis pas si sûr de mon côté. L’espèce humaine est de nature curieuse.

« Les gens seraient capable de venir sur le bateau juste pour dire qu’ils y étaient eux aussi. »

Ca parle réseau de téléphone et Vitto parle de Gold Coast, ça fait quand même la trotte. J’ose espérer que ce bateau ne va pas aller trop loin. On est juste venu pour une soirée, pas une croisière. C’est vrai qu’on voit de moins en moins les lumières de la ville. Je commence à m’inquiéter malgré moi. L’italien parle de Eva, elle se sera fait attendre celle là, heureusement que je n’ai pas particulièrement envie de boire de l’alcool ce soir. Je serai allé me chercher à boire tout seul dans ce cas là. Vitto pose quelques question à Edward et je les regarde discuter jusqu’à ce que Edward ne soulève un point qui me fait froncer le nez.

« Ils sont peut être de l’autre côté du bateau. Comme on a pas bougé… On les a loupé. »

Oui j’essaie de m’en convaincre. Je trouverai toujours une bonne raison à une cause. Ca ne veut pas dire que c’est la vérité par contre.

« Moi ce qui m’inquiète c’est qu’on continue d’avancer alors qu’on est quand même pas mal loin de la ville… On va aller jusqu’où comme ça ? A moins que le retour se fasse pas sur le port de Brisbane ? Moi je pensais qu’on ferait juste un petit tour en mer, qu’on s’arrêterait au milieu de l’eau pour faire la fête et puis retour à la maison deux trois heures plus tard. »

Je parle un peu trop je crois. Je regarde mes camarades attendant leurs avis sur la question. Je me demande quand même dans quoi je me suis embarqué en montant sur ce bateau.

Couleurs :

J'avais quitté Alvaro pour aller aux toilettes, l'envie se faisait pressante et ma detresse se remarqua sur mon visage lorsque je vis la longue file d'attente. Comme si toutes les nanas de ce bateaux avaient eu envie en même temps. Bon, je verrai bien combien de temps ca allait prendre, mais ca devait être rapide, si non, je n'allais pas tenir. Je jetai un oeil au loin et tout autour de moi. Je n'avais plus le groupe de mecs en visu mais j’apercevais le crane d'Alvaro quand même. Il était toujours au bar,j'espère qu'il ne m'attendrait pas trop longtemps. Peut être qu'il finirait par aller rejoindre les autres gars à force. En attendant, je tentais de faire bonne figure, mais je n'allais pas tarder à devoir faire la danse de la pluie pour me concentrer sur autre chose que ma vessie trop petite. Et décidément, ca n'avait presque pas. Un regard à droite et quand je remarque que les toilettes des hommes sont bien plus accessible, je change de file et ne me gène pas pour aller chez eux.
Une fois mon affaire terminée, je sors de là, prête à retrouver Alvaro mais il ne semble plus être au bar. Et les verres ont eux aussi disparue. Je finis par conclure qu'il avait pris le plateau et était allé trinquer avec Vittorio et compagnie, j'avais oublié leurs noms, qui sait s'ils s'étaient même présenté. Du coup, estimant que ma mission était accompli, je me met en chemin pour les retrouver. J'ai l'impression qu'il y a encore plus de mon ici. Je crois deux hommes en tenu de matelo et j'entends rapidement l'un d'eux qui dit à l'autre "Arrête de parler de ça devait les passagers, ca craint, pas la peine d'affoler tout le monde." Mon instinct de journaliste me pousse à me poser des questions et forcément à aller les poser. Je fais alors demi tour et tapote sur les épaules de celui qui justement, venait de parler. Excusez moi, vous parliez de quoi? Un regard accusateur se posa sur le plus grand des deux, comme si l'autre voulait lui dire " je t'avais prévenu". "Pas d'inquiétude. On est juste en manque de frite pour le reste de la soirée, rien de grave!" me répond-il en me prenant bien pour une idiote et ne prend pas la peine d'attendre ma réponse qu'ils étaient tous les deux déjà partis, comme s'ils voulaient esquiver quelques choses. Je reste vraiment perplexe mais finis par reprendre ma route. Je vois donc mes trois anciens acolytes mais sans Alvaro ah non, un d'entre eux avait disparu, monsieur bcbg. Une fois à leur hauteur, je les questionne donc. Vous avez vu Alvaro? Il vous a apporté nos verres? si ca se trouve, il leur a donné et est partie ensuite pour je ne sais quelle raison. Si non, j'ai entendu deux personnels du bateau parler d'un truc bizarre. Mais je sais pas. C'était genre " tais toi, tu vas faire flipper tout le monde " et quand je leur ai demandé de quoi ils parlaient, ils ont prétexté une pénurie de frites. Du coup, je ne pense même pas à demander où était passé le troisième.

Couleurs :

Une fois l’homme au bonnet péruvien disparu Yasmine s'était posée quelques questions, pas vraiment habituée à sortir dans ce type de soirée elle était sans doute plus facilement étonnée que le reste du monde de ce que certaines personnes alcoolisées pouvaient faire. En tout cas plus que Tommy qui s'était contenté d’un :  « Pas si le but est d’être certain de ne pas passer inaperçu, je suppose. » En regardant vaguement l’homme s’évaporer dans la foule avant que Yasmine ne s’attaque à ses frites « Oh, moi vous savez, du moment qu’elles quittent mon plateau et que j’donne l’impression d’avoir fait mon boulot … » Le ton qu’il avait utilisé en disait long sur son plaisir d’être ici. « Ca a l’air de vous passionner en tout cas. » Ce qui pouvait expliquer qu’il passe le temps à moitié à poil avec un mec dans la pièce à côté. « Yasmine ! Je suis content de voir une autre tête que je connais ici. » Surprise par le son d’une voix connue, la jeune femme s'était retournée pour faire face à @Alvaro Williams qui venait dans sa direction. « Alvaro salut ! » Une peu surprise de prime abord mais au final pas vraiment étonnée de le voir là elle lui avait adressé un sourire amicale. « Je suis contente de te voir aussi. » Alvaro était probablement quelque chose qui se rapprochait d’un ami pour elle - s'ils n’avaient pas pris l’habitude de se voir en dehors des entraînements, ils avaient tous deux beaucoup discuté - assez pour qu’elle se sente en sécurité avec lui, comme elle l’était avec ceux qu’elle appelait amis.  « Désolé de vous interrompre, mais tu es au courant d’une possible disparition du capitaine ? Je viens d’entendre deux agents  de sécurité en parler. Apparemment ça fait plusieurs minutes qu’ils le cherchent en vain. » Un peu surprise par la révélation elle avait hoché la tête de droite à gauche. « Un agent de la sécurité est venu nous demander il y a quelques minutes si on l’avait vu mais… je pensais qu’ils l’avaient retrouvé depuis. » Et l’idée que le bateau soit livré à lui même avait fait monter en elle une légère touche d’angoisse. « Je psychote peut-être, mais je suis inquiet pour une amie. Elle est partie il y a quelques minutes aux toilettes, mais elle n’est toujours pas revenue. » Hochant la tête elle n’avait pas eu le temps de reprendre la parole que c’est le serveur (@Tommy Warren) - dont elle ignorait encore le nom qui avait repris. « Elle se refait peut-être juste une beauté, hm ? » Même si elle n’aimait pas ce genre de commentaire généralisant, c’était plutôt plausible. « Elle est partie depuis combien de temps ? » Il ne valait sans doute pas la peine de se faire peur pour ça. « Les toilettes des femmes bouchonnent toujours dans ce type de soirée elle est sans doute juste dans la queue. » Relativisant elle aussi elle avait posé les regard sur les deux hommes avant que le serveur ne semble se souvenir de son rôle remontant son plateau de frite devant Alvaro.  « Je suis certain qu’il y a une explication, le chef de la sécurité est un peu sous pression … Et pas que lui, d’ailleurs, la manager a pété un plomb en remarquant une tâche de mayonnaise sur la membrane d’un des ampli de la sono, un peu avant l’ouverture du bateau aux invités. Faut que tout fonctionne au millimètre sinon ils en font une catastrophe. » Ce qui était plutôt logique dans une soirée de lancement. « Mais si ça peut te rassurer, on peut aller vérifier que tout vas bien. » Les angoisses bien que irréalistes parfois n'étaient pas si facile à calmer parfois et elle le savait bien. Persuadée que son amie était juste bêtement ralentie par la queue elle ne se faisait pas plus de soucis que ça pour sa part - tentant de ne pas trop penser à cette histoire de capitaine disparu même si maintenant qu’il l’avait dit, il lui semblait sentir une atmosphère un peu étrange sur le bateau. Sans doute en partie liée à la sécurité qui s’agitait un peu partout.

Couleurs :