LENE&MATT ▲ gives you hell

Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptySam 13 Mai 2017 - 4:48

gives you hell
Lene & Matt

C’était pas une vague facile. Elle arrivait vite, elle grinçait, elle grognait, et je restais là, bien allongé à plat ventre, la planche qui cogne sur les ondes, les yeux qui suivent les échos, prêt à sauter quand il faut. J’avais recommencé à surfer il y avait quelques jours, et toutes les conneries qu’on pouvait dire sur le fait que le surf était pareil au vélo, bah c’était vrai. Ouais j’avais bu la tasse et j’avais mangé du sable un bon nombre de fois, mais à force, l’habitude était revenue. Presque facilement même. Et alors que la vague arrive, alors qu’elle vibre jusqu’au pied de ma planche et que je sens que dans une minuscule, microscopique seconde, ce sera à moi de grimper, de me lever bien haut, de laisser le reste glisser - telle une silhouette divine épousant l’eau au lever du soleil… c’est le pire hurlement du monde qui me réveille. Un cri dans la nuit, un coeur qui éclate, une gorge qui rage, qui explose, et je flippe. Je flippe et mon corps se contracte sous les draps, j’attrape le premier oreiller qui passe, je m’enroule dans les couvertures, j’entends même le chien qui pleure de sursaut. Ouaip, on partageait la même chambre Patacroute et moi, mon ancienne planque lui ayant appartenue pendant mon absence. Bref, on flippe comme deux cons et je me dis que si le cabot est pareil que moi, c’est que quelque chose cloche dans cette demeure. Alors je me lève, les yeux gommés, le corps ankylosé, et on s’aventure dans le couloir à la recherche de ce bruit d’outre-tombe qui est venu troubler notre paisible repos. La maison est redevenue complètement silencieuse quand je fais un pas puis un autre du salon à la cuisine, et je passe même par le frigo question de boire quelques gorgées de lait à même la pinte, classique, avant d’éclater le carton au sol à cause d’une deuxième vague de cris. Le chien se régale de mon dégât et je m’inquiète, sachant exactement d’où les nouvelles lamentations viennent. La chambre de Lene. Elle a ramené un mec qui est à fond sur le bondage?! Mes interrogations ridicules et ma cervelle d’idiot me guident bien vite à sa chambre et je me plante doucement de l’autre côté de la porte, jaugeant qu’il vaut mieux écouter quelques secondes avant d’entrer en grand chevalier servant là-dedans. Si mon retour m’a appris quelque chose, c’est qu’il faut toujours jauger Lene avant de lui imposer sa présence.
Made by Neon Demon


MARQUEUR DE COMPTAGE DES POINTS
merci de ne pas supprimer
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyDim 14 Mai 2017 - 17:26

C’est un complet déjà-vu. Les enfants qui courent, la musique des jeu et celle odeur de sucré dans l’air qui provient très probablement du stand de bonbon. La sensation de nœud à l’estomac n’est pas nouvelle non plus. Elle la sent qui lui tiraille le ventre et qui lui crie qu’il va se passer un truc, bientôt et qu’elle sait c’est quoi. Elle ne s’en rappelle juste pas, alors Lene court dans tous les coins du parc d’attraction pour crier aux gens de partir, que quelque chose va leur arriver, mais elle ne fait que se heurter à leur regard méprisant, comme si elle était simplement folle. Et la pression monte d’un cran, la peur aussi parce que c’est imminent. Et c’est seulement où ça arrive que Lene se souvient de ce qui lui faisait si peur, le bruit de ferraille assourdissant de la roue qui s’est détaché lui revient, et elle pousse un premier cri de voir une énième fois la chose se réaliser sous ses yeux sans qu’elle ne puisse rien faire. La sensation d’être projeté contre le sol n’est qu’un souvenir aussi, mais il n’en est pas moins douloureux quand il revient aussi. Elle hurle de ne pouvoir respirer, d’avoir ce gros amas de fer autour d’elle et de n’entendre rien qui pourrait la rassurer. Elle tente de se débattre, mais elle est figée dans son piège, à la merci du grand manège et de la gravité. Le troisième souvenir qui lui revient en mémoire, c’est cette odeur de fer, d’eau et d’autres choses. C’est ce liquide puant et collant qui imbibe ses vêtements jusqu’à son cœur entier, et finalement, c’est la vision de cet homme devenu une véritable purée humaine qui la tire de ce cauchemar. L’action nous ramène jusque dans sa chambre, dans laquelle elle n’a pas encore conscience d’être. Elle hurle, tout en sautant hors de son lit sans même se rendre compte qu’elle n’est plus paralysée, qu’il n’y a plus d’odeur et rien pour la bloquer. Juste ce nœud au ventre, et les souvenirs pénibles de cette soirée. Elle est totalement désorientée, mais elle sent qu’elle peut respirer à nouveau et commence à pleurer de soulagement, parce que quelque part, elle n’étouffe plus. Juste derrière elle, la porte s’est ouverte et les aboiements du chien ne tardent pas à la ramener à la réalité.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyMar 16 Mai 2017 - 3:28

gives you hell
Lene & Matt

J’avais gratté un peu sur la porte, doucement, pas lui faire peur, du bout de l'index. Si elle était avec un autre larbin, j’en entendrais parler au p’tit-déj et au déjeuner et au lendemain et au surlendemain et jusqu’à la fin des temps. Alors fallait jauger. Mais y’avait cette impression qui planait, et qui me disait que c’était pas seulement un remake de 50 shades of Lene qui se jouait dans la pièce d’à-côté, et que si elle s’était trouvée une conquête qui la faisait hurler de la sorte, fallait que j'appelle les flics et pas le téléphone rose. Et puis après, y’avait eu le silence. Pesant, lourd de conséquences. Si j’avais pu la laisser tranquille sans qu’elle n’ait rien demandé, cette fichue bulle qu’elle s’était construite et qui lui allait si bien, y’avait fallu que ce râle, simple, soulagé, douloureux, passe à travers le bois et me force à tourner la poignée. Des lamentations, des gémissements, et des sanglots. Ça, je pouvais pas. Autant je savais qu’elle me balancerait le premier objet lourd à portée de main si je m’incrustais, autant j’étais incapable de la laisser là avec le vague à l’âme, peu importe la raison. J’étais con comme ça, j’étais niais et innocent et protecteur et lourd, mais j’étais là, et si ça pouvait la dépanner, si ça pour l’aider même, ça le ferait. Ça le ferait toujours. J’essaie de faire dans la dentelle même, je tourne en douceur, sans rien brusquer, y allant à tâtons. Mais c’est le chien qui s’emporte et qui annonce notre présence, fonçant vers elle, le jappement qui signale le reste. Un vif coup d’oeil dans la pièce plongée dans la pénombre ne me permet pas de remarquer si Lene était seule ou pas, mais mon petit doigt me dit que je le saurai dans la seconde si je viens de déranger ses ébats glauques et parsemés de cris tous plus particuliers les uns des autres. Aucun torse bombé ici, aucune parole teintée d'ironie, aucune blague à deux balles alors que ses yeux gorgés de larmes croisent les miens et que j’esquisse un nouveau pas dans sa chambre, jaugeant encore si je suis le bienvenue ou pas. J’ose quand même, parce que je le sens pas du tout. « Tu veux en parler? » mes mots sont doux, le moins agressif possible. Avec Lene, c’était toujours la balle dans son camp.  Du moins surtout maintenant, alors que j’étais encore sous la barre des 3 mois d’approbation avant de savoir si je devais foutre le camp ou si ma candidature de coloc était fraîchement acceptée.
Made by Neon Demon


MARQUEUR DE COMPTAGE DES POINTS
merci de ne pas supprimer
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyVen 26 Mai 2017 - 12:16

En sortant hors du lit, elle ne manque pas de heurter sa table de nuit qui ne tenait que par l’opération du saint-esprit (ou plutôt les quelques rivets restants), le meuble tombe en ruine à ses côtés mais elle est bien trop préoccupée par son cauchemars pour y accorder une quelconque importance ou même simplement se rendre compte de ce qu’elle a fait. La sensation de pouvoir respirer à nouveau et le côté très rassurant de sa chambre sont tout ce qui lui traverse l’esprit. Elle se remet peu à peu, la respiration essouflée, les larmes aux yeux en se répétant seulement que tout ça n’était qu’un rêve comme elle en a eu des dizaines de fois depuis l’évènement qui les a causés. Cette foutue tempête. Ses yeux qui se promènent dans la pièce s’attardent sur le pas de la porte qui laisse entrer la lumière du couloir, puis sur la porte en elle-même qui s’ouvre sur un Patacroute qui fonce directement sur elle pour observer son état. Avoir son chien près d’elle la tire de son mauvais rêve, elle ne peut s’empêcher de saisir l’animal entre ses bras pour le réconfort qu’il lui apporte, puis la voix de Matt la sort de ses pensées. C’est vrai qu’il vit là lui aussi maintenant. Lui parler de ça n’avait jamais été dans ses plans. « Tu veux en parler? » lui demande t-il. Non, qu’elle se retient de répondre. Mais, elle sait déjà que ça risque de se reproduire, et qu’elle ne pourra pas éviter la question. « C’est juste un cauchemars. C’est comme ça depuis un moment, tu vas t’habituer. » lâche t-elle pour toute réponse, sa fierté et sa non-envie de partager quoi que ce soit avec Matt l’empêchant d’en dire plus. Après un court instant, elle se décide à relâcher l’animal et à se relever, lâchant un « aïe » en se rendant compte que d’avoir heurté la table de nuit ne l’a pas laissé sans bobo.


MARQUEUR DE COMPTAGE DES POINTS
merci de ne pas supprimer
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyMar 30 Mai 2017 - 15:51

gives you hell
Lene & Matt

J’aimais encore moins m’incruster dans sa chambre que de l’entendre dans ce état. De la voir surtout. C’était pas ma place, elle me l’avait fait savoir un nombre incalculable de fois, mais là, c’était trop fort et même Patacroute était de mon côté là-dessus. Lene dormait comme une roche d’habitude, le sommeil du guerrier qui ronfle une fois ou deux - si vous lui dites que j’ai dit ça, j’suis mort, alors on se la ferme - et c’était irréaliste pour moi de l’entendre gémir de la sorte, surtout sachant qu’elle avait personne au pieux avec elle. Alors j’ose, conscient que la noirceur dans laquelle est plongée la maison risque d’être mon alliée lorsqu’elle voudra me lancer une lampe ou des souliers par la tronche d’avoir été trop curieux. Je m’adapte à tout, je pose un pied devant l’autre, je retiens mon souffle et je l’interroge. Je sais qu’elle voudra pas en parler, je sais qu’elle va s’en ficher, mais ses tremblements, son souffle haletant et ce regard perdu empli de larmes suffisent à exagérer et à rester là, même si elle me dit qu’il s’agit que d’un cauchemar. Un simple cauchemar. Son ton la trahit, et même si on a été séparés plus de 6 ans, j’arrive quand même à sentir lorsqu’elle me ment effrontément au visage. L’habitude qu’elle me crache ses pensées et la stricte vérité a du bon. « C’était ça aussi, y’a deux jours? » le souvenir d’une nuit où j’étais rentrée tard pour avoir traîné avec Heidi me revient en tête. J’avais cru entendre Patacroute haleter dans la chambre de Lene, un genre de pleurs pas trop rassurant, mais au final, la maison téat revenue complètement silencieuse et j’avais pas pu savoir s’il s’agissait d’un bruit inventé ou d’un vrai truc. « M’enfin, tu fais comme tu veux. Je suis là s’il y a quelque chose, je bouge pas. » profitant de son silence, j’hoche distraitement de la tête et pense à filer à la cuisine préparer du thé, juste au cas. Je lui laisserai là, je retournerai me planquer, et ce sera un peu de réconfort pour celle qui n’en veut pas, qui n’en veut jamais. Je m’immobilise dans mon geste pourtant alors qu’elle s’exclame de douleur en tentant de se relever. Putain, Lene, là tu fais exprès… je sens la pulsion conne du chevalier blanc qui ressort et j’esquisse un pas puis deux dans sa direction, l’entendant déjà ronchonner sans même que j’ai posé un mot ou fait un geste. « D’habitude les cauchemars ça s’en prend pas au corps… » que je susurre, attendant qu’elle me fasse signe que tout est beau, qu’elle est bien droite. « Viens là. » elle déteste que j’ordonne, mais je n’ai pas le choix. Je lui fais signe de se bouger sur le côté un peu, pour la peine. Allumant au plus faible une lampe sur un meuble plus loin, je fronce les sourcils et voit bien vite que sa table de chevet est complètement renversée. Elle a dû tomber dessus, je pense, et je m’avance pour ramasser le truc, tentant de ne pas trop m’y attarder au cas où elle en profitera pour m’insulter de nouveau.

Made by Neon Demon


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyMer 31 Mai 2017 - 11:30

Lene n’a jamais aimé la fragilité, et encore moins se poser en victime. Depuis plusieurs mois et auprès du peu de personne ayant eu connaissance de son état – Camber uniquement en fait - elle prétend toujours que tout va très bien, et que d’avoir été ensevelie sous un manège n’a pas été aussi traumatisant qu’on le pense, parce qu’elle est Lene et qu’elle est forte, et que ce genre de chose ne peut pas l’atteindre. La vérité est tout autre, mais elle n’avait jamais l’intention de la dire jusqu’à ce que Matt décide d’envahir son quotidien et son espace privé à nouveau. Face à lui, dans cette chambre, elle se sent un peu trapped, mais reste résignée à ne pas en parler. Elle se contente juste de minimiser, comptant sur le fait que Matt la connaisse suffisamment pour prendre ce qu’elle lui donne et ne pas poser plus de question. « C’était ça aussi, y’a deux jours? » Elle hausse un sourcil, surprise de sa question, elle qui pensait qu’il ne l’avait pas remarqué. La chien entre ses bras qui geint, sentant le malaise de sa maitresse la pousse à répondre à l’affirmatif, de toute manière, si ça doit se répéter, autant qu’il sache plutôt que de se faire des films. « Oui. » lâche t-elle, d’un ton parfaitement neutre en laissant l’animal se détacher d’elle pour pouvoir ensuite se relever. « M’enfin, tu fais comme tu veux. Je suis là s’il y a quelque chose, je bouge pas. » « ça ne sera pas nécessaire. » ajoute t-elle, sans faire de commentaire sur le fait qu’il soit justement là et sans relancer le débat sur le fait que sa présence ne change rien à son quotidien à elle. Elle tente de se relever, se rendant compte en prenant appui sur ses bras qu’elle se tient à la place de la table de nuit, désormais en miette sous ses fesses, et que si elle a vaincu le meuble, cela ne s’est pas fait sans dommage. Surprise par la douleur, elle échappe une supplique avant d’observer son bras, et ce qu’elle a. Matt quant à lui accourt, dans un geste qui la surprend autant que ça la touche (malgré elle) « D’habitude les cauchemars ça s’en prend pas au corps… » fait-il remarquer, comme s’il cherchait à lui faire comprendre qu’il sait qu’elle ne lui dit pas tout. « Viens là. » Elle obéit, calmement. Trop fatiguée, et peut-être un peu trop secouée encore pour l’envoyer chier et lui dire qu’elle n’a pas besoin d’aide, que ce n’est pas un hématome à venir qui va l’handicapper non plus. Au lieu de ça, elle reste sage et se décale quand il le lui demande. Elle hausse les épaules quand la table de nuit est parfaitement visible et totalement aplatie sous son poids. «Je me suis réveillée en sursaut et j’suis tombée dessus. Y’aura qu’à la jeter à la poubelle demain. » Elle hausse les épaules, en tenant son bras. C’est le plein milieu de la nuit, et malgré tout, se rendormir reste son plan.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyMer 31 Mai 2017 - 23:23

gives you hell
Lene & Matt

Je sais bien qu’elle n’a pas besoin de moi, elle me le répète probablement 40 fois par jour et de toutes les façons possible. Et si habituellement je le prends à la blague, continuant mes conneries, ignorant ce qu’elle dit, là, c’est autre chose qui motive le fait que je reste. Le noir aide pour beaucoup, et filtre les expressions qu’elle doit me renvoyer à chaque nouvelle tentative. Elle ne parlera pas, elle parlera seulement si elle est à l’aise, et il y a bien longtemps que j’ai arrêté d’espérer qu’elle le soit de nouveau à 100% avec moi. Néanmoins, je ne bouge pas, surtout lorsqu’elle se relève et entraîne dans son sillage les restes de sa table de nuit, et un corps un brin abimé. Non sans la toucher - elle en a horreur à mon souvenir - je l’incite à se placer à la lumière là où on peut voir tous les deux l’étendue des dégâts. « Si elle survit pas à ça, c’est elle la pire. » que je laisse aller, parlant de la table et du fait que la matériel avait quand même cédé sous le poids plume de la jeune femme. Encore une cochonnerie qu’elle avait dû acheter sur Amazon China et qui arrivait avec 14 problèmes dès l’assemblage. Patacroute à nos côtés, patient, installé au sol, je m’attarde maintenant aux marques qui colorent la peau de Lene, et à quelques morceaux qui me semblent ressembler étrangement à du verre. Bah ouais, elle devait avoir une lampe ou un verre d’eau ou j’sais pas quoi sur sa table, et voilà que quelques éclats ont élu domicile à même son épiderme. « Ça semble pas super profond, mais y’a du verre là. » entre nous deux, j’aurais préféré que ce ne soit que des bleus, comme ça, pas besoin de la réveiller à l’acide avec du désinfectant en pleine nuit, mais voilà, elle n’arriverait pas à dormir avec des morceaux de verres qui lui lacèrent la peau anyways. « Je vais ramasser ça avant que Patacroute se blesse… bouge pas. » un aller-retour vers la pharmacie pour elle et vers l’aspirateur pour nous tous et je suis de retour dans la chambre d’Adams. « Tiens, si tu veux désinfecter pendant ce temps-là. » pas question que j’entrave ma règle de percer sa bulle une nouvelle fois. Si elle a à se sauver de quoi que ce soit, ce sera comme une grande, pas de mes mains qui seraient si facilement à blâmer.  


Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyJeu 1 Juin 2017 - 15:12

Elle minimise. D’avoir brisé un meuble importe peu pour elle et même si ce geste montre qu’elle n’a pas été maitresse de ses mouvements. Elle se contente de fixer Matt en train de prendre connaissance des lieux. « Si elle survit pas à ça, c’est elle la pire. » Elle ne répond pas, en grosse partie pour ne pas lui donner matière à réflexion sur ce qu’il vient de se passer, moins elle en dira, moins il en saura et c’est tout ce qu’elle souhaite. « Ça semble pas super profond, mais y’a du verre là. » fait-il remarquer en inspectant son bras, alors que la douleur tarde un peu à se faire sentir, elle jette un coup à ce qu’il pointe, puis au tas de bois par terre avant de réagir « Oui, c’est mon cadre photo je… » La photo ? Tony et elle, il y’a bien longtemps. Peut-être la seule qu’elle a en sa possession, vu que les Adams n’ont jamais été du genre à sortir l’objectif au moindre évènement et qu’ils ne se sont vu qu’en de rares occasions depuis des années. Lene y tient, c’est pourquoi elle s’empresse de se baisser pour récupérer le morceau de papier. Matt la retient, sans doute pour éviter qu’elle se blesse encore. « Je vais ramasser ça avant que Patacroute se blesse… bouge pas. » Elle obéit, sagement. Parce qu’il a raison et qu’elle arrive tout de même à faire passer l’animal avant un bout de papier, vestige d’une relation perdue avec son frère. « Tiens, si tu veux désinfecter pendant ce temps-là. » dit-il en revenant après être parti un moment. « Okay. » dit-elle en attrapant le matériel tendu, elle se rend dans la salle de bain, pièce vachement plus pratique quand il s’agit de retirer de éclats de bras, ne serait-ce que par la luminosité. Elle grimace à chaque morceau qui tombe dans l’évier, parce que là, oui, ça fait mal. Mais, Lene n’est plus une enfant qui a peur de l’antiseptique. Elle se soigne seule, jusqu’au moment où elle a besoin d’aide. « Maaatt ! Tu veux bien me faire mon bandage ? » demande t-elle à travers le couloirs, la bande de tissus dans la main et qui attend.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyVen 2 Juin 2017 - 21:05

gives you hell
Lene & Matt

Je sais bien qu’elle n’a pas besoin de moi, elle me le répète probablementLa mention du cadre photo de lene me fait hausser le sourcil mais je ne dis rien, pas envie d’aller trop personnel, trop vite. Je ne la connaissais pas si nostalgique, et d’après moi il devait s’agir d’une connerie qu’elle y avait encadrer, ou d’un vieux souvenir auquel elle associait un truc bien heureux. Je vous cacherai pas que je suis quand même un bien curieux de savoir quelle photo se trouvait là, mais j’en perds vite l’intérêt lorsque je réalise que le verre doit s’être retrouvé partout au sol, autant qu’à travers sa peau. Heureusement, y’avait du bon à passer sa vie à se casser la gueule pour faire le con et je réagis au quart de tour, la postant en sécurité et allant chercher de quoi nettoyer ce bazzart sans que Lene ou même le chien se retrouvent plus amochés qu’ils ne le seront maintenant.Un coup de balai, on repasse avec la balayeuse, et Lene file à la salle de bain pour retirer à la lumière les débris post-cauchemar. Patacroute me fait éclater de rire à se planquer dans le coin de la chambre, grognant aprè le tuyau et son vacarme, et je m’assure de faire ça vite et bien pour ne pas trop l’énerver et qu’après, il soit impossible de la coucher convenablement. L’aspirateur fermé, j’inspecte rapidement le sol juste au cas où, avant d’entendre Adams qui me réclame. Évidemment, la pauvre risque d’avoir bien du mal à rejoindre l’arrière de son bras et même sa hanche qui ont été écorchés, et je me presse maintenant  la salle de bain, retrouvant la jeune femme et les bandages en main qu’elle me tend rapidement. « Bouge pas, ce sera pas trop long. » m’alignant avec les néons de la salle de bain, je m’accroupis doucement, m’appliquant à repasser des yeux sur ses plaies avant de calculer la longueur de tissu nécessaire pour enrober le tout. La lumière éclatante a tout pour rendre la scène plus dramatique qu’elle ne l’est vraiment, et je fais abstraction de le lui souligner, au cas où ça relance la douleur. « C’est bon, pas trop serré? » que je demande, alors que je commence à fixer le truc, ne sachant pas si elle est à l’aise ou pas. « Tu pourras l’enlever sans problème d’ici un jour ou deux, ça devrait pas trop te gêner dans tes mouvements. » et c’était pas comme si elle était réputée pour porter des vêtements lascifs qui l’exposent et la contrictent. « Par contre la prochaine fois, essaie de tomber sur des endroits plus apparents. Ça te fera des blessures de guerre bien badass. » que je blague, me relevant, mon travail bien terminé. « Tu veux un thé pour t’aider à te rendormir, ou t’es ok? » parce que si le cauchemar l’a projetée aussi furieusement de son lit, elle aura besoin d’une bonne quantité de camomille à mon sens.    

Made by Neon Demon


MARQUEUR DE COMPTAGE DES POINTS
merci de ne pas supprimer
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyJeu 15 Juin 2017 - 0:51

On ne sait pas trop si on peut qualifier ça de ravalage de fierté, toujours est-il que Lene a besoin d’un coup de main, et que là, elle est physiquement dans l’impossibilité de se débrouiller toute seule et d’attacher un bandage convenable à son bras, alors elle appelle Matt à la rescousse pour qu’il vienne le faire à sa place en espérant qu’il ne fasse pas gros étalage de ce service qu’il lui rend. Ce soir n’est pas le soir pour toucher à son égo. « Bouge pas, ce sera pas trop long. » Elle obéit, docilement et sans rien dire tandis que Matt passe le bandage autour de son bras et sur sa hanche. Elle ne parvient pas à s’épargner un frisson quand ses mains à lui se pose sur elle de façon délicate, il s’agit du type de contact qu’ils n’ont pas eu depuis bien longtemps et en réagissant, Lene ne fait aucune réflexion, priant pour qu’il n’ait rien remarqué, ou que du moins il fasse semblant que ça soit le cas. « C’est bon, pas trop serré? » « Non, t’inquiète, c’est très bien. Merci ! » dit-elle en recouvrant ses hanches de son haut de pyjama. « Tu pourras l’enlever sans problème d’ici un jour ou deux, ça devrait pas trop te gêner dans tes mouvements. » « Okaay. T’façon, t’en fais pas pour ça. Je saurais éviter de faire la maligne tant que j’ai ça. J’veux pas que ça se voit. » déclare t-elle, sa fierté reprenant le dessus parce qu’il est hors de question que ça se voit pour qu’on lui pose des questions sur le comment de ça lui est arrivé. « Par contre la prochaine fois, essaie de tomber sur des endroits plus apparents. Ça te fera des blessures de guerre bien badass. » Elle jette un regard à Matt supposé verbaliser une question sur son niveau de sérieux. « Est-ce que tu suggères que je commence à me mutiler ? » rétorque t-elle dans un sarcasme qu’elle ne parvient pas à empêcher. « Tu veux un thé pour t’aider à te rendormir, ou t’es ok? » Elle hésite, le thè n’est pas vraiment son truc mais vu que Matt le propose et qu’il vient de nettoyer sa chambre et de la panser, elle va accepter. « Okaay. Mais tu met du sucre sinon c’est dégueu. » A comprendre qu’il vaut mieux lui préparer un bol d’eau sucré pour plus d’effet. Elle avance vers le salon, appelant le chien à elle maintenant que l’incident est passé. « Allez viens pata ! » dit-elle tout en caressant son poil tandis que Matt s’affaire à faire sa boisson. « Désolée de t’avoir reveillé » dit-elle sans le regarder en face, parce que des excuses, c’est bien assez rares comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyMer 5 Juil 2017 - 16:24

gives you hell
Lene & Matt

Je prends pas mes aises, surtout pas. Déjà qu’elle ne dit rien, que la lumière jaunâtre de la salle de bain, que mes mains qui se veulent agiles et que son silence englobe le reste, j’essaie d’y aller de l’efficacité, et de boucler le tout sans lui faire un pli. Je lui demande si tout va, je m’assure que le bandage restera en place sans l’étouffer, puis me dégage sans vouloir mon reste alors qu’elle repasse le tissu sur sa peau froide d’une nuit trop agitée. J’ai même pas eu le temps de m’attarder sur ce corps que je connaissais par cœur à un moment, j’ai même pas eu le temps de profiter du contact que j’ai évité depuis mon retour, et c’est tout volontaire. Pas le moment, pas l’endroit, pas le droit sûrement, et je m’aviserai pas à la choquer de nouveau, pas deux fois dans le même mois. Y’a quand même mon lit à la clé. Elle en profite pour me remercier, ce dont je fais pas tout un plat. C’était dans la logique des choses, j’allais pas la laisser se balader avec des plaies ouvertes non plus, puis j’hausse même les épaules en guise de ça va, ça n’est rien, pas besoin de le souligner. C’est la vérité. Un sourire plus tard et je tente la blague pour détendre l’atmosphère que je sens le moindrement lourde face à une Lene froissée dans sa force habituelle. « Exactement. Mais juste pour le style, hen. » mon sarcasme résonne sur le sien, et je pourrais parier qu’on partage même un regard complice, qui aurait pu être confirmé si le couloir n’était pas autant plongé dans la pénombre. De là, on file maintenant vers la cuisine, et je m’affaire et sortir sucre et lait le temps que l’eau mette à bouillir. Elle n’a pas besoin de dire grand-chose de plus pour que je capte qu’elle a pas du tout envie d’être là et que la nuit écourtée fera du mal à son moral demain, mais je peux pas dire que je ne suis pas non plus rassuré. Le temps qu’elle se pose un peu, qu’on discute, et que même seulement elle reste en silence à relaxer, ça risque d’aider à ce que les mauvais rêves ne reviennent pas. Truc de con de ma mère, mais prendre le temps de s’ancrer dans la réalité avant de retourner dans les bras de Morphée faisait des miracles sur Jill lorsqu’on était gamins. Les tasses prêtes, le sucre ajouté dans la sienne, je viens rejoindre la Adams et Patacroute au salon, alors qu’ils ont pris toute la place sur le canapé et que je me contente sans chigner de la chaise d’appoint installée près de la télé. Si je me souviens bien, on l’avait acheté dans une vieille brocante quand on avait emménagé ici, jadis… je dis rien, pas besoin. Elle se souvient sûrement, et c’est pas le moment de ressasser ma nostalgie. « C’était même pas un rêve érotique, ça va. » que je laisse aller, con au possible, alors qu’elle s’excuse pour la peine. J’essaie de faire passer que ça va, que c’est tout à fait normal, mais je me dis que l’articuler lui fera sûrement plus plaisir que d’entendre mon humour idiot une fois de plus. « C’est pas grave tu sais, ça arrive. » justement, c’est ça le problème. Ça arrive trop souvent ces jours-ci pour ne pas que je le remarque. « Tu… tu en faisais souvent des cauchemars, avant ? » que je tente, à tâtons, ne voulant pas trop amener les derniers événements abruptement sur le tapis pour la peine. On n’allait pas trop lui foutre son traumatisme en plein gueule trop vite. « Parce qu'ils sont quand même violents, de ce que m'a dit ta table de nuit... » je me doute qu’elle risque de pas trop poursuivre la discussion, autant mieux régler la question de suite pour passer à autre chose.  

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyJeu 27 Juil 2017 - 17:37

Les habitudes reviennent. La gravité de ce qu’il s’est passé s’efface dans un sarcasme. « Exactement. Mais juste pour le style, hen. » Lene n’ajoute rien, elle se contente de sourire en coin tout en avançant vers la cuisine avec lui. Ce n’est absolument pas le moment de penser à une quelconque complicité, ou quoi que ce soit qui viendrait à lui faire penser qu’heureusement que Matt était là. Elle n’aime pas le fait qu’il puisse en savoir plus sur ce qu’il s’est passé pendant son absence, et encore qu’il ait pu la prendre dans un moment de faiblesse. Assise sur le canapé, elle reste silencieuse à gratouiller la tête de son chien tandis que Matt apporte les boissons tant attendues (ou pas vraiment). « C’était même pas un rêve érotique, ça va. » dit-il, amenant pour toute réaction que le regard de Lene qui ne comprend pas où il veut en venir sur lui. Elle reste interdite jusqu’à ce qu’il poursuive. « C’est pas grave tu sais, ça arrive. » « La façon dont tu dis me dis que c’est correct, j’ai l’impression d’avoir fait pipi au lit et que tu viens juste de changer mes draps. Tu peux éviter de me parler comme mon père ? » demande t-elle, en se moquant de lui, signe qu’elle ne va pas si mal en fin de compte. « Tu… tu en faisais souvent des cauchemars, avant ? » « Avant quand ? » rétorque t-elle, signalant qu’avant, ça veut dire beaucoup de chose pour elle. Avant qu’il part. Ou avant qu’il revienne. Ses doigts continuent à jouer sur la tête du labrador alors qu’il complète. « Parce qu'ils sont quand même violents, de ce que m'a dit ta table de nuit... » Elle hausse les épaules, les yeux sur son thé sans qu’elle n’y touche. Elle déteste avoir à lui raconter un truc aussi personnel, et en même temps, elle sait qu’elle ne l’empêchera pas de se poser la question. Elle hésite un long moment pendant lequel le silence règne. « Choc post-traumatique » Elle s’interrompt, avant de poursuivre en se donnant l’air le plus détachée possible. « J’ai eu un accident l’an dernier, c’était assez grave.  Et quand j’y pense trop la journée, je me retrouve à y penser pendant que je dors aussi. » explique t-elle, avant de commencer à boire l’intégralité de sa tasse de thé afin de ne pas allonger cette conversation. « C’est pourquoi, c’est mieux pour mon sommeil que l’on en parle pas. » termine t-elle en se levant du canapé, prête à retourner au lit.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptyVen 28 Juil 2017 - 4:26

gives you hell
Lene & Matt

Je plisse les yeux, fronce les sourcils et soupire. Alors là, on était tombé bas dans le friendzoning si je lui faisais penser à son paternel. Merde, combien de fois je devrais me balader en slip sous ses yeux si je voulais qu’elle recommence à me voir comme un morceau de viande ?! « Je sais pas ce qui est pire, t’imaginer pisser au lit, ou me faire comparer à ton père. J’y pense et j’te reviens. » faisant mine de réfléchir profondément, la réponse s’impose d’elle-même, et elle est pas très cool pour mon ego. Passons. Étonné qu’elle accepte, je me presse à la cuisine avec l’impression que Lene est à une poignée de secondes de me filer entre les mains, de se barrer dans sa chambre à double tour maintenant qu’on a pris soin de ses blessures et de la zone sinistrée. Je me grouille à faire bouillir l’eau, à chercher les sachets de camomille, à infuser la chose, à laisser le tic tac de l’horloge murale me donner presque des sueurs froides à force de regarder par l’embrasure de la porte si elle s’est pas endormie, si j’ai encore droit à ça, une Lene un peu plus adoucie, un peu moins aride. Ce qui était habituel avant – à savoir nos midnight snacks – n’était plus que vague souvenir maintenant que j’y pense, et ça me manquait de dire des conneries avec elle, de regarder les infopubs, de se zombifier sur le canapé parce que dormir nous semblait surfait à une certaine époque. Révolue. Et à mon retour au salon – elle s’ouvre un peu plus encore. Sa confession se fait à demi-mots, et je m’en veux de lui poser des questions, de rebondir là-dessus, connaissant la nature secrète de la brune, mais à voir comment ce genre de mauvais rêve l’a assommé plus tôt, j’ai quand même un minimum d’informations à accumuler pour pouvoir aider si une prochaine vague la terrasse la nuit prochaine, ou l’autre d’après. « Avant… que je me barre. » que je précise, pesant sur mes mots, connaissant très bien la satisfaction qu’elle avait à chaque fois où je faisais état de ma fuite lâche, de l’abandon de sombre idiot dont je l’avais assenée. J’avais pas de souvenir précis qui confirmait qu’elle passait des nuits plus difficiles, qu’elle cumulait les cauchemars, avant. « Parce que je l’avais jamais remarqué. Et… on faisait rarement chambre à part à l’époque. » les faits sont là, j’hausse les sourcils. Ancienne vie, ancienne relation pas vraiment définie, ancienne Lene, et ancien Matt. Les prochaines paroles de la Adams me gardent muet un brin là, et l’imaginer dans un accident me donne tout sauf envie de poursuivre la conversation, encore moins de blaguer comme un con. Merde, pour qu’elle dise ça, c’est que c’était vraiment grave. Pas juste pour faire joli. « Y’a un an… en voiture ? » la précision me semble nécessaire, parce que « Tu penses que c’est relié à ton taxi, à… l’accrochage que t’as eu y’a pas longtemps ? » que je demande, buvant un peu de mon thé, me rappelant être allé la chercher pas plus tard que quelques jours après mon retour à Brisbane. Son véhicule était dans un piteux état, et elle aussi à ce moment-là. À croire que ça datait depuis ce moment-là, et j’me trouvais du coup particulièrement niais de pas avoir remarqué plus tôt. « Je… au moins, tu t’en es bien remise là, c’est derrière toi. » encouragements à deux balles du mec qui était pas là, qui a rien fait pour aider, qui savait même pas. Pas la peine de dire que je ne me sens pas particulièrement fier de moi, sur ce canapé qui m’engouffre un peu plus, face à elle qui tient visiblement à abréger la conversation au possible. Elle le demande même, l’exige, et je m’y plie. Y’a rien d’autre à faire anyways, quand Lene se ferme. « Compris. » un oui au ralenti de la tête plus tard et la voilà qui se lève. Ça se termine comme ça, du coup ? Ok. « Après, si tu veux ne pas en parler, tu sais où me trouver, hen. » que je tente tout de même, parlant à son dos, Lene visant un retour à sa chambre sans équivoque. « J’apporterai du café, pour te garder bien éveillée le plus longtemps possible. Et on n'en parlera pas. » ma façon à moi, bien bête j’en conviens mais honnête, de lui dire que j’ai peut-être pas été là à l’époque, mais qu’aujourd’hui, la situation est toute autre. Et pas juste quand ça m’arrange. Quand ça peut lui être utile à elle aussi.

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell EmptySam 12 Aoû 2017 - 10:46

« Je sais pas ce qui est pire, t’imaginer pisser au lit, ou me faire comparer à ton père. J’y pense et j’te reviens. » Ce n'est pas faute à elle s'il s'est mis à lui parler comme si elle était une enfant. Malgré tout, pour la grimace qu'il vient de faire, elle se dit qu'elle n'hésitera pas la prochaine fois à refaire cette comparaison. Tout pour piquer son égo, et même le fait d'être sonnée ne changera pas ce besoin d'être mauvaise. Matt quitte la pièce pour se rendre à la cuisine lui préparer l'infusion qu'il a proposé un peu plus tôt. Durant tout le temps de son absence, elle se pose la question de pourquoi elle reste ici, à l'attendre. Elle n'aime même pas la camomille. Mais le temps qu'elle se fasse la réflexion le voilà de retour, mug en main et question à la bouche. Evidemment qu'elle aurait pu s'y attendre. Il est curieux. Forcément que s'il se passe un truc, il va vouloir savoir, et comme elle ne veut pas répéter ce genre de scène plutôt malaisante à l'avenir, elle répond, à demi-mot, parce que faut pas déconner et que s'il avait voulu savoir et bien, c'est comme tout, il n'avait qu'à être là. « Avant… que je me barre. » répond-il alors qu'elle vient tout juste de faire exprès de rappeler dans cette conversation qu'il est parti, qu'elle ne lui doit rien et que ce qu'elle lui donne, c'est parce qu'elle le veut bien. « Parce que je l’avais jamais remarqué. Et… on faisait rarement chambre à part à l’époque. » « En effet. Mais ça, c'était une autre époque. » répond t-elle sèchement en se privant de lancer un pique un peu plus fort. Loin d'elle l'envie d'évoquer des instants passés et terminés. Elle formule une phrase simple résumant ce qu'il s'est passé. Lene n'a jamais fait dans la plainte de tout manière. « Y’a un an… en voiture ? » Elle hoche la tête. que « Tu penses que c’est relié à ton taxi, à… l’accrochage que t’as eu y’a pas longtemps ? » poursuit-il, évidemment, il fallait qu'il veuille en savoir plus. "Non, c'était à Dreamworld, pendant la tempête. ça n'a rien à voir le taxi, ça arrive, c'est tout." Voilà, c'est tout. Fin de l'histoire. Les mauvais viennent comme ils partent, et elle n'a absolument aucune envie de réflechir à ce qui les a amené, elle a bien assez des questions intrusives du médecin à ce sujet. « Je… au moins, tu t’en es bien remise là, c’est derrière toi. » Il essaie d'être réconfortant, elle le voit. Mais, elle ne veut pas en parler plus. Si on lui pose la question, que tout le monde se dise qu'elle va très bien et qu'il n'y a aucune inquiétude à avoir à son sujet. Elle n'a pas besoin que tout le monde se mette derrière elle. « Compris. » concède t-il quand elle annonce vouloir se coucher. Elle se relève, prête à partir. Le chien qui la suit, pour ce soir, elle le laissera rester avec elle. « Après, si tu veux ne pas en parler, tu sais où me trouver, hen. »Ouais, dans la chambre en face, pense t-elle en se privant de faire une remarque sur l'incruste qu'il représente, elle préfère prendre ses paroles pour ce qu'elles sont, une tentative maladroite d'être réconfortant malgré les circonstances. « J’apporterai du café, pour te garder bien éveillée le plus longtemps possible. Et on n'en parlera pas. » « On fera ça. Merci d'avoir rangé Matt. » déclare t-elle, avant de quitter la pièce pour retrouver le sommeil qu'elle si durement quitté.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

LENE&MATT ▲ gives you hell Empty
Message(#)LENE&MATT ▲ gives you hell Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

LENE&MATT ▲ gives you hell