Le sourire s’affiche sur mon visage quand je vois le dernier message d’Aaron s’y afficher. Il a bien raison il est temps qu’on lave de nos esprits notre première soirée ensemble. Si à première vu j’aurais sans doute dû éviter Aaron pour toujours après ce qui nous ai arrivé sur ce bateau, nous avions tout de même échangé nos numéros à la fin de cette soirée plus que mouvementée. Je dois l’avouer, je n’avais au final jamais vraiment pensé l’utiliser - certes ce moment sur le bateau avait resserré les liens bien plus vite que la partie de jambe en l’air initialement prévue - mais je ne pouvais m’empêcher de ressentir un certain frisson à l’idée de le revoir - à l’idée que sa présence fasse remonter des souvenirs que j’avais volontairement mis bien au fond de mon cerveau pour presque les effacer. Penser au corps froid qui m’était tombé dessus et à l’état dans lequel cette découverte m'avait mise n’avait rien de vraiment agréable et je savais Aaron lié en partie à cette événement. Pourtant j’avais dit oui - parce qu’un final c’était l’envie de m’amuser un peu qui avait repris le dessus, celle aussi de passer un moment plus agréable avec lui. Nous avions si bien commencé sur ce bateau, je ne pouvais m’empêcher de me dire que c’était du gâchis d’avoir dû s’arrêter en si bon chemin. C’est dans un bar bien connu qu’il m’avait donné rendez-vous - le genre de bar ou deux mecs qui dansent ensemble et s’embrassent est plutôt monnaie courante si vous voyez ce que je veux dire. Ca nous évitera au moins les regards comme ceux dont nous avions écopés sur le bateau et puis ça annonçait un peu la couleur. Aaron ne m’invitait pas pour que je devienne son pote - il avait d’autres idées en tête et c’était tant mieux parce que moi aussi. J’avais sorti mon plus beau T-shirt pour l’occasion - arrivant comme à mon habitude un peu en retard - on ne pouvait pas attendre beaucoup mieux de moi en même temps - j’avais cherché la tête de brun pour le trouver au bar, arrivant par derrière j’avais déposé un baiser dans sa nuque, le genre bien pressé - presque un suçon. « Salut beau brun. » Je n’étais pas du genre timide et ça Aaron le savait déjà et avait su me prouver qu’il en était de même pour lui. Prenant place en face de lui j’avais fait signe au barman. « Je paye la première tournée tu veux quoi ? » Après avoir passé commande pour nous deux je m’étais retourné vers lui. « Merci pour l’invitation… Tu me manquais déjà. » Je lui fais un petit sourire amusé pour bien lui montrer que je le taquine un peu puis mon regard descend sur ses fesses avec intérêt… Tient voilà une paire qui m’avait manquée aussi.

Je n’ai pas hésité bien longtemps avant d’envoyer un message à Elio. J’ai laissé passer deux petits jours. Il me fallait quand même un peu de temps pour me remettre de cette soirée sur le bateau des enfers. J’ai commencé par une petite cuite le lendemain. Histoire de bien oublier. Je suis sorti en club pour danser et me changer les idées. Ca a bien marché, surtout quand je me suis trouvé un type pour m’amuser un moment. C’était parfait. Aujourd’hui j’ai prévu de voir Elio après le boulot. Je l’ai contacté la veille, il n’a pas mis longtemps à me répondre et ça j’aime bien. Je suis du genre impatient, quand j’ai quelque chose en tête il faut que ça soit tout de suite. Sinon c’est un vrai calvaire. Du coup je l’ai rencardé dans un bar et l’affaire était dans le sac. J’aurai pu l’inviter chez moi directement mais je me suis dit qu’on pourrait aller boire un verre avant, histoire de faire durer un peu tout ça. J’avais découvert un type qui était sur la même longueur d’ondes que moi et je suis sûr qu’on allait vraiment bien s’entendre tous les deux. Alors que la fin de la journée sonne, je quitte mon tablier de barista sans ménagement, laissant les deux trois dernières choses à finaliser à mes collègues. Pour une fois que c’est moi qui quitte pile à l’heure, ça leur fera du bien. Je rentre chez moi histoire de me prendre une bonne douche et de me changer. Je n’oublie pas de me parfumer et puis c’est parti ! Direction le bar où j’ai donné rendez vous à Elio. Dis comme ça ça sonne comme un rencard un peu alors que pas du tout. On sait très bien où cette soirée va nous mener lui et moi. Je suis apparemment le premier sur les lieux, je regarde l’heure sur mon téléphone portable et je m’installe au bar. Je commande une bière pour pas rester sans rien devant moi alors que j’occupe un siège. Je squatte mon téléphone, surtout facebook pour voir un peu ce que font mes amis ces derniers temps. Je souris quand je sens les lèvres de Elio sur ma nuque. J’aime bien son entrée en matière.

« Salut toi. »

Il me dit qu’il paie sa tournée et même si j’ai déjà une bière sous les yeux je ne dis pas non pour un deuxième verre.

« Je vais prendre leur cocktail maison. Je l’ai vu passer tout à l’heure il avait l’air bien sympa. »

Un truc aux fruits rouges. Je souris bien largement quand il dit que je lui manquais.

« Tu parles, tu m’avais déjà oublié si je t’avais pas envoyé un message. »

Je le tire par le col et je vais poser mes lèvres sur les siennes. Un simple baiser, court, mais parfait pour commencer la soirée.

« Je vais faire en sorte que tu m’oublies jamais après ce soir. Et pour de bonnes raisons cette fois. »

Parce que je doute qu’il m’oublie s’il m’associe à ce capitaine du bateau.

« Peut être même que tu voudras me revoir… »

Je m’avance sûrement trop. J’arrête de parler ou il va avoir de très hautes attentes et ça va tout gâcher. J’aime bien me la péter. Je sais que je suis doué au pieu donc il devrait pas y avoir de soucis de ce côté là.

« Je te préviens je fais pas dans les boyfriends. »

Je dis ça pour le fun, pour le taquiner. J’ai bien compris qu’il n’était pas de ce genre lui non plus.

Avec Aaron nous avons quelques points en communs, l’amour de l’alcool, du sexe, d’un bonne danse collée serrée et aussi des hommes. Assez de point en commun pour que le courant passe directement entre nous et c’est la raison pour laquelle je me montre rapidement tactile et entreprenant avec lui. « Je vais prendre leur cocktail maison. Je l’ai vu passer tout à l’heure il avait l’air bien sympa. » Je lui commande son cocktail prenant pour moi un whisky-coca avant de reporter mon attention sur lui avec un sourire un peu coquin. « Tu parles, tu m’avais déjà oublié si je t’avais pas envoyé un message. » Il pose ses lèvres sur les miennes et j’en profite quelques millième secondes avant d’ajouter. « Je vois mal comment j’aurais pu oublier ça. » Je n’ai bien évidemment aucune envie de parler de cette soirée et des raisons qui m’ont poussé à ne pas lui écrire de base. « Je vais faire en sorte que tu m’oublies jamais après ce soir. Et pour de bonnes raisons cette fois. » Je me passe la langue sur la lèvre de manière explicite alors que je ne le quitte pas du regard. « J’ai déjà quelques bonnes raisons sur ma liste. » Mais j’attends d’en voir plus je ne peux pas le nier. « Peut être même que tu voudras me revoir… » Je fais mine de réfléchir un peu amusé. « Tu as intérêt à me donner de très bon arguments alors. » Il s’avance dangereusement de moi et je reste statique, sans faire un mouvement vers lui , pour voir s’il va rompre les quelques centimètres qui restent mais il n’en fait rien et se me rend fou alors ma main va se poser sur sa cuisse remontant lentement jusqu’à son entre jambes. « Il se trouve que j’ai moi même quelques technique pour qu’on ne m’oublie jamais. » Ma main déjà va se poser sur son entrejambe alors que je fixe son regard avec intensité. « Jusque là personne ne s’en est jamais plaint. » Je m’amuse un peu voyant pourtant Aaron changer de sujet. « Je te préviens je fais pas dans les boyfriends. » Je ris un peu parce que clairement entre nous l’information n’avait pas besoin d’être citée. « Dommage pour toi tu ne goûtera jamais à ce que je réserve aux petits amis. » Je le chauffe un peu, me permettant d’en rire un peu parce qu’il semble qu’il a bien compris que je n’étais pas en mode petit ami et amour de ma vie avec lui. Pour accompagner mes paroles mes lèvres se sont approchées des siennes pour sentir son souffle se mêler au mien, et alors qu’elles étaient sur le point de se toucher je me retire pour amener mon verre qui vient d’être déposé sur le bar à mes lèvres et quitte son entrejambe aussi. « Mais ça ne va pas nous empêcher de nous amuser un peu. » Je lève mon verre vers lui. « Et si on trinquait aux deuxièmes chances ? » Normalement on trinque avant de boire - mais j’ai la nette impression qu’Aaron n’est pas trop protocolaire, c’est bien ma chance.

Je ne loupe pas une seconde de son passage de langue sur ses lèvres. Ca me donne envie d’aller l’embrasser bien plus intensément que ce petit baiser que je lui ai fait. Je vois bien comment il me regarde et ça me plaît clairement. Cette soirée est prometteuse et je sens qu’elle va passer bien trop vite à mon goût. Je vais essayer d’en profiter à fond parce que ça va être l’histoire d’une soirée avec Elio, on le sait très bien tous les deux. Ou pas. Il n’a pas l’air fermé à l’idée de me revoir et ça c’est un bon point. Non pas que je le fasse souvent, revoir des mecs, mais quand c’est particulièrement bien, pourquoi se priver ? Ca ne veut pas dire qu’on est un couple. Loin de là dieu merci.

« Je saurai être convaincant. »

Je lui fais un bon clin d’oeil et il me surprend en posant sa main sur mon entrejambe. Au moins les choses sont claires. Il me dit qu’il a une botte secrète pour les petits amis et je souris de toutes mes dents.

« Dommage alors. Moi je fais pas de préférences comme ça. »

En même temps j’ai jamais été en couple donc ça c’est réglé. Je suis jamais tombé sur un mec avec qui j’avais envie de plus que d’une simple partie de jambe en l’air. Ou deux. Ok j’ai des fuck friends mais c’est pas super régulier comme relation. On se voit une fois tous les six mois, voir tous les ans même. C’est genre en cas d’urgence qu’on s’appelle. A croire qu’on est assez doué pour se choper des nouveaux mecs toutes les semaines. On est jeune, on est beau, on est plein de vie, prêt à arpenter tous les dancefloors de la ville. C’est pas comme si on sortait de prison et qu’on n’avait vu que l’intérieur d’une des cellules de cet établissement sinistre pendant de long mois. Dieu merci j’ai jamais fait le con au point de me retrouver en prison.

Elio se rapproche de moi, j’entrouvre les lèvres pour qu’il puisse m’embrasser correctement, sauf qu’il ne crée pas de contact entre nos lèvres. C’est qu’il m’allume comme un pro ce salaud. Il retire aussi sa main de mon paquet et je dois dire que je suis un peu plus à l’aise comme ça. La soirée ne fait que commencer, je n’ai pas envie d’être déjà raide alors qu’on est pas encore parti du bar. S’amuser, ça c’est sûr qu’on va le faire ce soir. On va bien oublier l’autre soirée de malheur. Je prends mon verre et je trinque avec lui.

« Je trinque à ce que tu veux espèce d’allumeur. »

Je vais m’en prendre au lobe de son oreille plutôt que de boire mon verre comme la tradition le voudrait après avoir trinquer. Je le lui suçote un instant et puis je descends sur son cou pour terminer sur ses lèvres que j’avais tant envie de goûter plus en profondeur. Je l’embrasse quelques secondes et je me détache, un peu moins frustré à présent. Je prends mon cocktail, je délaisse ma bière, et j’en bois une longue gorgée en le regardant.

« Il est chargé ce cocktail, j’aurai pas cru. »

On sent bien l’alcool malgré tout le sucre.

« Tu veux me bourrer pour faire ce que tu veux de moi ou quoi ? »

Je regarde Elio et je souris en coin à cette question. Je suis pas contre être sa chose pour la soirée.

« T’as pas besoin de faire autant d’efforts. C’est clair que tu seras entre mes jambes avant l’aube. »

Je le sens top je sais pas pourquoi.

« A moins que tu aies d’autres préférences… »

Je me penche vers lui pour goûter ses lèvres de nouveau. Je glisse une de mes mains à ses fesses.

« Tu pourras disposer de moi à ta guise… »

Je murmure contre sa bouche.

Pour moi tant que les choses sont claires je n’ai jamais vu de problème à revoir des conquêtes d’un soir - et il me semble que pour Aaron il n’y  pas de risque de fausses idées, je veux son corps, il veut le mien il n’est même pas question de copiner entre nous. D’ailleurs à bien y penser je ne connais rien de lui - pas même son âge ou son nom de famille. Même si il me semble l’avoir entendu vaguement le soir sur le bateau. Mais au final ça a peut d’importance, ce qui compte c’est le désir partagé et entre nous il est bien présent. J’en joue un peu d’ailleurs, parce qu’il n’y a rien de plus jouissif que de se faire un peu désirer, surtout qu’il est encore tôt et que nous avons toute la nuit devant nous. « Je trinque à ce que tu veux espèce d’allumeur. » Je ne démentis pas, je peux l’être quand je veux. « Avoue que tu adores ça. » Je lève un sourcil un peu amusé alors que je descends mon verre d’un coup - ce soir encore il est possible que l’alcool coule à flot - en tout cas je ne compte pas m’en priver - j’ai bien besoin de me changer les idées. Mais rapidement Aaron revient à la charge pour s’occuper un peu de moi - déposant des baisers sur mon corps avant de s’emparer de mes lèvres avec un passion que je lui connais déjà. « J’adore quand on sait prendre soin de moi… » Je lui glisse à l’oreille avant qu’il ne retrouve place sur sa chaise pour boire son cocktail. « Il est chargé ce cocktail, j’aurai pas cru. Tu veux me bourrer pour faire ce que tu veux de moi ou quoi ? » Mon sourire se fait encore un peu plus coquin. « Mince… Tu as déjoué mon plan diabolique. » Je me penchant un peu vers lui clairement entrain de l’aguicher. « On dirait bien que je vais être obligé de te convaincre que j’en vaux le coup si je ne peux pas te faire boire. » Mais on ne va pas se le cacher parfois un petit verre d’alcool permet de se désinhiber un peu, et j’adore quand c’est bestiale et pas prude. « T’as pas besoin de faire autant d’efforts. C’est clair que tu seras entre mes jambes avant l’aube. » Je rigole un peu de tant d’assurance. « Ah oui ? » Évidemment c’est aussi mon plan mais je ne vais pas en dévoiler plus que ce que je n’ai déjà dit. « A moins que tu aies d’autres préférences… » Ses lèvres trouvent à nouveau les miennes et je me délecte d’un baiser qui promet de grande chose. « Tu pourras disposer de moi à ta guise… » Je sens un frisson de désir me parcourir. « C’est tant mieux… Parce que j’adore avoir le pouvoir. » De ma main j’attrape sa nuque pour déposer des baisers sauvages dans son cou alors que mon autre main vient se poser sur ses fesses pour l’attirer un peu à moi. « Mais je suis plutôt ouvert d’esprit. » Les rôles sont gentiment entrain de se dessiner entre nous - et si j’ai plus l’habitude d’être le dominant dans ce type de relation je n’ai jamais fermé la porte aux changements de positionnement. J’aime goûter un peu à tout - être ouvert à tout type de pratique. « Je crois qu’il est temps que l’on rattrape cette danse que nous n’avons jamais pu finir. » La piste de danse est presque vide mais ça ne m’a jamais arrêté. J’attrape sa main pour le mener avec moi au milieu de cette dernière, mon corps venant épouser le sien au rythme de la musique… Déjà mes lèvres se rapprochent des siennes mais toujours sans les toucher, mes mains viennent caresser son corps, ses fesses, son dos, passant sur le devant pour venir découvrir son son ventre et jouer dangereusement avec les limites de son excitation en caressant son aine ma main un peu aventureuse avec son pantalon. « J’espère que tu es résistant, parce que je compte bien user de ton désir jusqu’à ce que tu n’en puisse plus. » Donc si c’est le genre éjaculateur précoce qui va venir sur mon pantalon on va avoir de la peine à s’entendre.

Je ne lui avouerai pas que j’aime effectivement ça. Je pense que ça se capte direct avec mon body language. Je perds pas trop de temps avant de m’en prendre à ses lèvres et il aime ça. Je trouve ça kiffant qu’il le dise à voix haute. C’est pas tout le monde qui le fait. Je suis pas quelqu’un qui doute beaucoup mais ça fait toujours plaisir d’avoir une confirmation qu’on fait les choses bien. Je parle de ses préférences en matière de sexe et j’apprends qu’il aime avoir le pouvoir. Donc être actif de ce que je comprends. Il me tire contre lui pour un nouveau baiser enflammé. Je souris contre ses lèvres tout en répondant à l’embrassade. J’aime beaucoup embrasser, surtout dans les lieux public où on ne peut franchement pas faire autre chose aux yeux de tous. Je change de disque bien rapidement quand on est dans un endroit plus intime. Y’a des gars qui veulent pas embrasser, ça c’est les homo refoulé, je dois avouer que ça me frustre grandement. Elio dit être ouvert d’esprit, je comprends par là qu’il est pas contre un coup de rein de temps en temps. Parfait, on a de quoi s’amuser pendant un moment avec toutes ces possibilités. Un très large sourire se forme sur mes lèvres quand il parle de danser. J’adore danser, je pourrais passer une soirée à danser collé serré avec un mec. Ok je serai vachement déçu si ça fini pas à poil cette histoire mais c’est quand même un bon moment de passé.

« Laisse moi finir ce verre avant. »

Et j’attends pas bien longtemps pour terminer cul sec mon verre. J’aime trop sentir l’alcool dans mon organisme, ça m’aide à passer une bien meilleure soirée. Il perd pas de temps et prend ma main pour me tirer sur la piste de danse déserte. J’en ai clairement rien à foutre qu’on soit les seuls à danser. Quand je suis dans ma bulle c’est difficile de m’en sortir. En plus la musique est plutôt pas mal alors mon corps commence à bouger en rythme, tout contre celui d’Elio qui se colle à moi. Il se rapproche de mes lèvres sans m’embrasser et moi je suis comme un con les lèvres entrouvertes à attendre qu’il comble les quelques millimètres qui manque. Il me touche bien bien et ça me plaît carrément. Il me parle d’être résistant et j’hoche la tête.

« Tu verras on pourra même me donner un trophée de l’homme le plus résistant du monde. »

Mytho que je suis. Je m’avance certainement bien trop, mais sur le moment j’ai rien trouvé de mieux à dire. Il va falloir que je pense à ma mère pour tenir comme il se doit si il continue de me palper comme ça. J’ai pas envie d’être raide dans mon jeans tant qu’on est dans ce bar. Je vais moi aussi le toucher un peu partout, m’attardant sur son dos qui m’a l’air très bien musclé, je descends une main à ses fesses et je monte l’autre à sa nuque pour l’attirer vers moi et l’embrasser. J’en ai eu assez de son tease.

« T’es quand même le champion du tease tu sais ça ? Salaud… »

Je murmure ça contre ses lèvres et je reprends le baiser de plus belle. Je me détache de ses lèvres quand j’entends une chanson de Lady Gaga qui commence. Bad Romance.

« Ah ça c’est de la bonne musique ! »

Je suis fan inconditionnel de cet artiste. Je connais les paroles par coeur, je chante en regardant Elio, je me trémousse en me frottant bien contre lui. Je vais mordre sa joue de temps en temps au milieu des paroles.

« I don’t want to be friends… »

Je dis ces paroles là à voix haute au milieu de mon playback parce que c’est cohérent avec le moment qu’on est en train de passer tous les deux. Je m’abstiens de dire « I want your love » parce que c’est pas vraiment ce que je veux. Ca me ferait surtout flipper pour dire la vérité.

« T’aimes Lady Gaga ? »

Je vais poser mes lèvres contre les siennes une fois de plus, mes mains se retrouvant autour de son cou, se glissant dans ses cheveux. Je le décoiffe peut être un peu mais je m’en fou, je fais ce que j’ai envie et puis il est plutôt mignon décoiffé.

« Merde ma bière ! »

Je réalise que maintenant que j’ai laissé mon verre quasi plein sur le comptoir, je m’étais focalisé sur le cocktail qu’il m’a offert. Ca me fait chier. J’aime pas gaspiller.

C’est agréable de trouver quelqu’un sur la même longueur d’onde que moi. Pas de prise de tête et la certitude que les choses resteront aussi simples qu’elles le sont pour le moment. C’est juste pour le fun, pour le plaisir et je compte bien en prendre comme en donner ce soir. « Tu verras on pourra même me donner un trophée de l’homme le plus résistant du monde. » Je ris un peu alors que je serre son corps contre le mien. « J'espère que tu seras à la hauteur de ton trophée alors. » Parce que sinon je risque d’être fortement déçu. Je m’amuse déjà un peu avec lui mais rapidement il vient m’embrasser et je comprends qu’il n’est pas du genre patient. Ce qui m’amuse encore plus, je sens que je vais le rendre fou. « T’es quand même le champion du tease tu sais ça ? Salaud… » Je me mords un peu la lèvre avant de venir m’emparer de la sienne, mes mains partant à la rencontre des parcelle de son corps encore inconnues et que je découvre avec plaisir. « Ah ça c’est de la bonne musique ! » Il n’en faut pas plus pour qu’Aaron se mette à se trémousse un peu plus en m’arrachant un sourire. « Calme toi Lady Gaga, ça serait dommage que tu te froisse un muscle alors qu’on a même pas commencer la partie intéressante de la soirée. » De toute façon ce n’est plus une secret ni pour lui ni pour moi là où va finir cette soirée. « T’aimes Lady Gaga ? » Je hausse un peu les épaules. « Je suis plus vieux rock, mais j’avoue qu’elle a du talent. » C’est pas forcément ce que j’écouterais pour mon plaisir mais dans ce contexte ça passe pas mal. Et parce que je préfère l’embrasser à parler je m’empare à nouveau se ses lèvres. « Merde ma bière ! » Je secoue la tête amusé et faussement outré. « Je t’embrasse et tu penses à ta bière ? Est-ce qu’on s’en foutrait pas un peu ? » Bon d’accord une bonne bière c’est bon mais ça fait pas le poids si ? Après quelque chansons on quitte la piste de danse bien excités et Aaron s'éclipse quelques minutes pour aller aux toilettes. De quoi me donner des idées. Je le laisse pisser en paix tout de même, rentrant dans les toilettes alors qu’il se lave les mains je vais me glisser derrière lui, déposant des baisers dans sa nuque alors que ma main vient déjà se glisser dans son pantalon. « J’ai très envie de toi là. » Je lui murmure les mots à l’oreille avant de la faire se retourner pour l’embrasser contre le lavabo, mes lèvres glissant dans sa nuque avant que je l'emmène dans une cabine des toilettes et referme la porte. J’ai envie qu’on s’amuse un peu avant de rentrer et j’ai toujours trouvé que faire des cochonneries dans un lieu public était super excitant.

C'est plus pour les enfants par ici

Je suis trop fan pour mon propre bien, je suis tout excité quand j’entends la chanson de Lady Gaga et Elio me dit de me calmer. Ca doit pas être beau à voir mon petit spectacle. Il a juste peur que je me fasse mal à me trémousser de la sorte.

« Ca va, je suis pas fait en sucre. »

Il répond qu’il la trouve talentueuse et c’est une très bonne réponse pour moi. Je n’aurai pas supporté qu’il en dise du mal, ça aurait cassé quelque chose entre nous (ouais comme si c’était super important, spoiler alert, ça l’est vraiment). Il s’offusque quand j’ai mon éclaire de génie sur ma bière et ça me fait sourire de le voir comme ça. Il veut de l’attention le petit, il va en avoir, qu’il ne s’inquiète pas. Je vais reprendre de l’embrasser pour lui montrer que je ne le laisse pas de côté, enfin pas complètement. Je n’oserai pas. On danse collé serré pendant encore un moment et je profite d’une chanson un peu moins bien pour aller aux toilettes. Je jette un coup d’oeil à ma bière sur le comptoir, je n’oserai pas la toucher de nouveau, on sait jamais si quelqu’un y a glissé une quelconque drogue à l’intérieur. Oui je suis parano, mais j’ai déjà eu des amis qui ont eu des soucis de ce genre, je ne rigole pas avec ça. Une fois ma vessie vidée je vais me laver les mains et Elio est là, contre moi, dans mon dos. Je souris de le sentir parsemer ma nuque de baiser. Mon sourire se fait encore plus large quand il glisse sa main dans mon pantalon. Il dit qu’il a très envie de moi. Je n’ai pas le temps de répondre qu’il me retourne pour m’embrasser. Je vais passer une main dans ses cheveux. Quand il s’en prend à ma nuque je prends la parole.

« Qu’est ce que t’attends ? »

Et il m’entraine dans une cabine de toilettes. A peine la porte se referme que je suis déjà en train d’aller ouvrir son jeans. Moi aussi je sais aller droit au but. Je glisse ma main dans ses sous vêtements et je souris de sentir la marchandise. Je me détache des lèvres d’Elio et je le regarde tout en le caressant.

« Y’en a un qui commence à être bien réveillé… »

Je vais lui déposer un baiser rapide sur les lèvres et je me laisse glisser contre le mur pour m’occuper de son entrejambe. Je m’y affaire pendant quelques longues minutes, j’ai baissé son pantalon assez pour pouvoir bien caresser ses fesses en même temps de ma main libre. Je n’ai pas envie qu’il atteigne l’orgasme déjà, j’ai envie de faire durer le moment alors je me redresse pour reprendre ses lèvres, ma main toujours sur lui. On s’amuse encore un moment dans cette cabine de toilettes et ça donne un bon aperçu de ce qu’il va se passer quand on sera sorti de ce bar. Oui parce que je suis sûr que ce n’est qu’une mise en bouche, sans mauvais jeux de mots. Je peux dire qu’il sait y faire ça c’est certain.

Une fois notre affaire terminé, je remonte mon pantalon afin d’être présentable et je sors pour me laver les mains. Je regarde Elio sortir à son tour, j’ai un sourire en coin sur les lèvres. Pas peu fier de l’effet que je lui ai fait. J’ai tout avalé comme un grand et je sais que ça plaît à certains.

« Un dernier verre ou bien on va chez toi ? »

Ouais je m’invite, je suis comme ça. En vrai y’a mes colocs chez moi du coup ça m’arrangerait si on pouvait aller chez lui. Sinon on peut faire ça dans ma voiture mais elle n’est pas très grande, ça va pas être tout confort. Je le proposerai en dernier recours. Je m’essuie les mains et je me tourne pour mieux le regarder, j’ai clairement envie de plus après cette petite séance dans les toilettes.

C'est plus pour les enfants par ici      

Une fois de plus pas besoin de beaucoup de mots pour nous comprendre, quelques baisers et des mots chuchotés à son oreille et je comprend que le pas farouche Aaron est prêt à m’offrir un peu de plaisir dans la cabine des toilettes. On a vu plus glamour c’est sur mais là tout de suite je m’en moque. Mon corps en feu épouse le sien alors que déjà je sens mon pantalon me glisser au mollet et sa main venir prendre sa place dans mon caleçon. « Y’en a un qui commence à être bien réveillé… » Je souris contre ses lèvres alors que ma propre main se fraye un chemin vers son entrejambe. .« C’est parce qu’il adore la façon dont tu embrasses. » Et pour ma part je ne dirais pas non si il voulait venir embrasser d’autres partie de mon corps, plus particulièrement celle qui est entrain de se gonfler entre mes jambes. Et comme si il avait compris le message il descend un peu pour venir prendre mon excitation dans sa bouche, m’arrachant un gémissement de plaisir que je ne tente même pas de garder pour moi. J’en ai rien à foutre qu’on m’entendre. Et le désir monte, rapidement sa langue fait le travail et quand elle quitte mon membre pour retrouver ma bouche je me plains presque. .« T’arrêtes pas en si bon chemin. » C’est lui qui me fait patienter cette fois, il attend sans doute que je lui rends la pareille et ma main s’occupe de lui donner se plaisir. ma bouche un peu, mais pas totalement, je me contente de baiser presque chaste, ma langue jouant légèrement avec son excitation. Je veux en garder pour plus tard, pour le moment il n’aura le droit qu’à des extraits de ce que je pourrais lui faire alors que lui fait monter le plaisir à la vitesse grand V. On voit qu’il sait ce qu’il fait. Et je l’embrasse une dernière fois avant de remonter mon pantalon. .« Je sais pas où t’as appris ça, mais j’en ai pas connu beaucoup des langues entraînée comme ça. » Je lui fais un clin d’oeil sortant de la cabine en essayant de me recoiffer un peu et de me donner l’air de quelque chose. « Un dernier verre ou bien on va chez toi ? » Je lui adresse un regard plein de désir qui prépare le terrain pour ce que je vais dire. .« J’ai pas soif… Mais chez moi c’est pas possible. » Je ne ramène jamais de conquête à l’appart. Je l’ai promis à Kaecy quand elle est venue emménager avec les jumeaux et je n’ai bravé cette promesse que pour deux femmes qui ont représenté quelque chose dans ma vie… Et représente sans doute encore quelque chose. .« On pourrait aller chez toi… » Je fais glisser mes doigts sur son torse avec envie.. « Je serais sage et super discret c’est promis. » Aucune chance je ne suis pas exactement du genre silencieux quand je fais l’amour - mais c’est n’est qu’un pieux mensonge pour accéder au plaisir.

Je suis content de voir que ce que je lui fais lui plaît. Il ne veut pas que je m’arrête mais je l’entends pas de cette oreille là. Il s’occupe de moi, me rendant la pareille mais je vois qu’il est bien plus réservé que moi sur le sujet. On dirait presque qu’il est valétudinaire. Ca ne m’empêche pas de kiffer le moment car c’est toujours très agréable. Je le regarde faire, passant une main dans ses cheveux. Je n’appuie pas sa tête sur mon organe, je suis pas comme ça, je suis respectueux. Quand on est de nouveau tous les deux debout en train de se remettre nos fringues correctement il me fait un compliment sur ma technique buccale. Je souris largement, c’est très apprécié.

« L’expérience mec, l’expérience. »

Ouais je me la pète un peu, mais j’aime bien, surtout quand c’est justifié. Je vais pas lui dire combien de mecs sont passés dans mon lit (métaphoriquement parlant, j’esquive mon lit le plus souvent possible). Quand je propose un dernier verre il dit qu’il a pas soif. Ouais moi non plus, j’ai autre chose en tête là. On a un business à terminer. Il propos d’aller chez moi et ça me fait doucement rigoler. Il insiste en disant qu’il sera discret et sage. J’avoue que ça me fait hésiter légèrement. Mais pas trop longtemps non plus.

« Ouais non vaut mieux éviter chez moi. J’ai des colocs et j’habite de l’autre côté de la ville… »

Je me mordille la lèvre en le regardant. Je suis pas du genre à dépenser de l’argent pour aller à l’hôtel, pas du tout. Alors je lui dis la solution que j’ai en tête, même si ce n’est pas le plus confort.

« J’ai ma voiture sinon… Elle est pas super grande mais ça peut faire l’affaire. »

En même temps je prends mon téléphone pour envoyer un SMS à mes colocs dans notre group chat, histoire de voir qui est à l’appart’. Il est peut être tard mais c’est pas des couches tôt, alors je m’en fais pas, je ne vais pas les réveiller.

« Mais bon attend, si mes colocs sont pas là y’a moyen. »

Je regarde l’écran de mon téléphone pour voir qui a lu le message ou non. J’ai une réponse assez rapide de la part d’une des filles qui me dit qu’ils sont deux à la maison, ils squattent le salon à regarder le replay de The Voice.

« Hmmmm… Ouais nan c’est mort pour chez moi. Y’a deux de mes colocs. »

Je relève la tête vers Elio.

« Je suis sûr que t’es pas du tout discret en plus toi. Je sais pas pourquoi. »

Un large sourire se forme sur mes lèvres.

« Direction ma voiture alors ? »

Ou une petite ruelle sombre.

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Je laisse Aaron avoir son petit moment de gloire - aussi parce qu’il m’a un peu vidé de mon énergie - mais il ne sait pas encore ce qui l’attend. Et je suis pas contre l’idée de me faire une petite place dans son lit. « Ouais non vaut mieux éviter chez moi. J’ai des colocs et j’habite de l’autre côté de la ville… » Je fronce un peu les sourcils en déposant quelques baisers dans son cou pour remonter jusqu’à son oreille. « Aurais tu hontes de moi ? Espèce de faquin. Je peux être très sympa avec tes colloque tu sais, je sais bien me tenir. » Je viens mordiller son oreille, comme pour laisser penser l’exacte opposé de ce que je suis entrain de dire. « J’ai ma voiture sinon… Elle est pas super grande mais ça peut faire l’affaire. » Je hausse un peu les épaules, j’imagine que ça peut faire l’affaire. Même si je dois bien avouer que j’ai déjà tenté les coups d’un soir en voiture et si l’idée semble sympa on est bien inconfortable sur une banquette. J’ai plus vingt ans moi. Et il me donne une relant d’espoir bien vite coupé par un : « Hmmmm… Ouais nan c’est mort pour chez moi. Y’a deux de mes colocs. » Je fais un peu du boudin mais bon, je ne vais pas laisser cette histoire gâcher notre soirée. Je me dis quand même qu’il a des relations étranges avec ses colloques. Quand je vivais avec mes potes je me suis jamais gêné pour ramener des conquêtes et eux non plus d’ailleurs. Peut-être qu’il est moins dragueur que ce qu’il me laisse croire. « Je suis sûr que t’es pas du tout discret en plus toi. Je sais pas pourquoi. » Je fais une moue un peu amusé. « T’as tort. » Ou pas clairement. « Direction ma voiture alors ? » « J’imagine qu’on a pas trop d’autres choix. » On ne va pas continuer nos petites affaires ici, et clairement je n’ai pas les moyens de payer une chambre juste pour tirer un coup. On quitte le bar tous les deux pour retrouver sa voiture. « On va devoir se serrer on dirait. » Je le dis sur un ton amusé et pas mécontent quand je vois la taille de sa voiture. Et nous nous glissons sur la banquette tous les deux alors que je retrouve ses lèvres avec passion. « C’est mon tour de m’occuper de toi. » Et il ne me faut pas plus de temps pour baisser son pantalon et prendre son excitation dans ma bouche. Cette fois je n’y vais pas dans la dentelle, je l’ai assez chauffé comme ça. Ma langue s’amuse sans aucune retenue avec lui sentant son membre se durcir petit à petit et le désir monter en lui. « T’as un peu de lubrifiant qui traine dans ta voiture par hasard. » J’ai les capotes pour me protéger mais je me promène pas avec du lubrifiant, pourtant dieu c’est que c’est crucial quand on a envie de s’amuser un peu entre mecs. Le but c’est pas de lui faire du mal mais plutôt du bien. Et pas qu’un peu.

Faquin ? Quel espèce d’insulte c’était ça ? Je ne saurais le dire, j’ignore ce que ce mot veut dire, mais je suis sûr que ce n’est pas quelque chose de positif. Il dit qu’il peut être sympa avec mes colocs… Ouais je sais pas. En fait je ne le connais pas du tout, je connais que le principal. Il aime passer du bon temps avec des mecs et c’est tout ce qui m’importe. Il me fait quand même hésiter avec ses jolies paroles. Peut être qu’il peut être discret. On prend quand même la décision d’aller dans ma voiture, c’est clairement pas le top et je me dis que ça va gâcher un peu du plaisir. On sort du bar et on rejoint ma voiture qui n’est pas garé bien loin. Sa remarque me fait grimacer un petit peu.

« C’est pas un SUV c’est sûr. »

Ca ne nous empêche pas de nous glisser sur la banquette pour reprendre les choses où elles en étaient. Je souris en coin quand il dit que c’est son tour de s’occuper de moi. J’attends ça avec impatience. J’en oublie mes hésitations sur le fait d’aller chez moi ou non. Je laisse sortir un doux gémissement quand il me prend en bouche. Je glisse mes doigts dans ses cheveux, le décoiffant carrément sans vraiment le réaliser. Je serre mes doigts dans ses cheveux en fonction de l’intensité de ce qu’il me fait. Je prends clairement mon pied. Il se détache pour me demander du lubrifiant et j’hoche la tête.

« Dans la boîte à gant ! »

Je me redresse pour aller ouvrir la dite boîte à gant et je fouille un peu dans mon bordel. Je trouve pas le tube alors que je suis sûr de l’avoir… Oh…

« Oh merde non je l’ai pas remis là. Fais chier ! »

Je me rassois sur la banquette arrière et je soupire. L’air dépité. Je regarde Elio, je suis en pleine réflexion.

« Tu promets que tu gueules pas trop fort ok ? »

J’attends pas vraiment de réponse de sa part. Je remets tout mon appareil reproducteur à l’intérieur de mon jeans et j’ouvre la porte pour m’installer derrière le volant.

« On va chez moi. J’ai pas envie de louper une nouvelle occasion de baiser avec toi. »

Parce que obviously j’ai le matos dans ma table de nuit. Par contre je suis bon pour en racheter et le mettre dans ma voiture. D’après mes souvenirs je l’ai laissé chez un mec alors que je suis parti au petit matin comme un voleur. J’en ai même oublié mes clés ce jour là. Je suis vraiment tête en l’air parfois. Ca me tuera.

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C’est clairement pas le top de faire ça dans sa petite voiture mais je ne vais pas me priver pour si peu. On a dit qu’on allait s’amuser et c’est ce qu’on va faire. Et c’est ce que commence à faire, faisant monter mon plaisir en même temps que le sien jusqu’à sentir qu’on pourrait bien passer aux choses sérieuses. Mais pour ça il va nous manquer l’élément essentiel. « Dans la boîte à gant ! » Je le laisse se contorsionner un peu pour l’atteindre alors que je reste avachi sur sa banquette. « Oh merde non je l’ai pas remis là. Fais chier ! » Je grimace cette fois. « J’ai rien contre le fait de m’en passer mais… Ca risque de gâcher un peu le plaisir. » Je l’ai jamais tenté à sec mais rien que d’y penser ça me fait grimacer. Et je vois bien que le regard d’Aaron change un peu ce qui attire mon attention. « A quoi tu penses ? » Je lui demande avec un demi sourire. « Tu promets que tu gueules pas trop fort ok ? » Je fais ma mine la plus mignonne possible. « Faudra pas me donner trop de plaisir dans ce cas. » Je rigole un peu, parce que je sens que ça va pas être simple mais ça peut-être un challenge. « On va chez moi. J’ai pas envie de louper une nouvelle occasion de baiser avec toi. » Je ne vais pas m’en plaindre et alors qu’il passe par dehors je me glisse devant pour me trouver à côté de lui. Pendant qu’il conduit ma main glisse sur son entrejambe pour le remercier de son effort. Quand on arrive devant chez lui je le laisse rentrer en premier, je me fais discret, mais il ne faut pas longtemps pour qu’on se fasse écraser par ses fameux colloques. « Bonsoir ! » Je fais un léger signe de main en restant en retrait. Tout ce à quoi je peux penser c’est retrouver la chambre d’Aaron et lui arracher tous ses vêtements. Mais j’ai promis de me comporter comme quelqu’un de civilisé. Si si.

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Je sais pas pourquoi mais son air de petit saint ne prend pas trop avec moi. Ok il est adorable comme ça mais je sens qu’il est du genre à pas être discret du tout. Une intuition que j’ai. Il me dit que j’ai qu’à ne pas lui donner trop de plaisir et je lui réponds par un simple sourire amusé. Comme si j’allais pouvoir faire ça. Je donne tout quand je suis au pieux avec un beau gosse. Je passe rapidement derrière le volant et je prends la route sans attendre. Il pose une main sur mon entrejambe et je le regarde d’un air entendu, j’ai pas trop envie qu’il aille plus loin alors que je conduis. Heureusement il ne va pas plus loin. On arrive chez moi une vingtaine de minutes plus tard. J’entre et comme je l’avais imaginé après le SMS de ma coloc, ils sont tous les deux devant la télé, dans le salon, en train de regarder The Voice. Quand Elio leur dit bonsoir ils mettent sur pause.

« Salut ! »

« Hey. »

« Vous pouvez remettre votre programme on va dans ma chambre. »

Ils pensent pas qu’on va squatter avec eux quand même. Je fais signe à Elio de me suivre et on monte les escaliers pour aller à l’étage. On arrive dans ma chambre, la plus grande de la maison et je ferme la porte derrière nous. C’est pas mal rangé, juste quelques fringues qui trainent sur une chaise. Je me dis que tant que mes colocs sont en bas on peut s’amuser sans trop se soucier du bruit, mais je ne vais pas vérifier leurs faits et gestes toute la soirée. Du coup on verra bien comment ça se passe. Je me dirige direct vers ma table de nuit, j’en ouvre le tiroir et je sors le tube de lubrifiant.

« C’est bon on a tout ce qu’il faut cette fois. »

Je le jette sur le lit et je me retourne vers Elio après avoir posé mes clés sur mon bureau.

« On en était où ? »

J’ouvre mon jeans et je l’enlève complètement, j’ai un sourire en coin sur le visage. Je me rapproche de Elio pour reprendre ses lèvres tout en m’occupant de ses fringues que j’ai envie de virer. Je lui remonte son haut pour pouvoir le mater torse nu. Je ne suis pas déçu de ce que je vois. Je vais m’en prendre à son jeans assez rapidement, j’ai envie de passer aux choses sérieuses. Je ne l’attends pas pour m’enlever le reste de mes fringues. Me voilà très vite à poil et je vais m’installer sur le lit après avoir pris une capote sur ma table de nuit. Je suis carrément prêt.

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C’est pas que ses colloques n’ont pas l’air sympas, mais franchement j’ai autres choses en tête que de m'asseoir sur le canapé pour papoter avec eux. Et fort heureusement je ne suis pas le seul. « Vous pouvez remettre votre programme on va dans ma chambre. » C’est expéditif est plutôt claire, et ses colloques n’ont pas l’air de s’en soucier plus que ça. Comme quoi il y avait pas de raison d’avoir peur. Je le suis dans sa chambre regardant un peu l’endroit. A mon sens une chambre en dit beaucoup sur qui l’on est donc je fais un peu mon fouineur alors qu’Aaron sort le fameux lubrifiant. « C’est bon on a tout ce qu’il faut cette fois. » Je lui fais un regard entendu et un peu coquin. « Plus d’excuse pour me résister maintenant. » Évidemment je le taquine un peu, parce que jusque là c’est plutôt le destin qui s'est acharné contre nous. « On en était où ? » Je m’approche de lui pour venir prendre ses lèvres avec désir. « Par là je crois. » Il ne faut pas beaucoup plus de temps pour qu’il se débarrasser de ses habits avec mon aide et moi des miens. Et que nous nous retrouvions dans le lit nos corps nus l’un contre l’autre. Les capotes et le lubrifiant a porté de main. C’est le moment de passer au choses sérieuses et cette fois je ne me fais plus désiré trop longtemps, juste le temps de nous chauffer un peu à nouveau, la rencontre avec ses colloques ayant un peu fait baisser la pression et je m’unis à lui. Je ne vais pas mentir… Je ne crois pas que j’ai été très discret, mais lui non plus. Ses colloques ont sans doute dû monter le son de the voice mais je m’en moque pas mal, j’ai pris mon pied et je sens bien que je ne suis pas le seul. Une fois tous deux menés à l’orgasme je reste un moment contre sa peau brûlante, déposant quelques baisers sur son dos avant de finalement me relever pour remettre mes habits. Je me vois mal m’éterniser ici, et je dois m’occuper des jumeaux demain matin. Je m’approche une dernière fois de lui pour saisir ses lèvres. « Ca va… Tu le mérite ton trophée. » Je m’amuse un peu faisait référence à notre conversation dans le bar. « A une prochaine peut-être. » pas de rendez-vous ni de promesses. C’est bien comme ça, et ça semble lui convenir aussi.