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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyLun 29 Mai 2017 - 17:05

Lorsqu’elle était arrivée au garage en ce lundi matin, la jeune Penelope aperçut instantanément la voiture du frère d’Amélia. Arrivant au bureau de celle-ci, elle la salua puis passa par les vestiaires pour y déposer ses affaires. Elle troqua ses chaussures contre celle de sécurité. Elle devait se mettre assez rapidement au travail, elle n’avait pas que la voiture de monsieur Iver à faire. La journée s’enchaine à une vitesse folle, encore une fois les mécaniciens de chez Mécanor n’ont pas chaumés. La crise ? Ils ne la connaissent pas pour l’instant. C’est quelques minutes avant la pause déjeuné que Penelope eu finit de mettre en place la nouvelle pompe à injection. Elle referma le capot, mis en route la voiture et veilla à ce qu’elle ne fasse aucun bruit suspect. Clé en main, Penelope pris le contrôle de la voiture et la déposa sur le parking devant le garage. C’était naturellement le parking de Mécanor et personne d’autre ne pouvait y entrer, aucun risque que la voiture ne soit abîmé. La journée n’a jamais été aussi rapide, il est presque dix-sept heures, la plupart des clients sont déjà passés et la moitié des mécaniciens ont quitté le garage. S’avançant vers un de ses collègues, P repris. « Appelle-moi quand monsieur Iver sera la. » Naturellement, les moqueries sont arrivés, Monsieur Iver par ci, Monsieur Iver par la comme si Penelope ne pouvait pas avoir une simple relation professionnel avec quelqu’un. Elle voulait simplement s’assurer qu’il soit satisfait de son travail, rien d’autre – même si le jeune homme était charmant -, elle espérait que son collègue ne soit plus la lorsqu’il arrivera.

Allongée sous une voiture entrain de fixer une énième pièce, Penelope sentit un gros boum au-dessus de sa tête. « Ton client est la Penelope. » Finissant de fixer la pièce, Penelope sorti de sous la voiture, remplis de cambouis et les mains assez sales. Elle se redressa, remis son t-shirt en place convenablement et attrapa le premier chiffon qu’elle avait pour s’essuyer les mains. « Monsieur Iver, bonjour. » Toujours un grand sourire aux lèvres, Penelope avait prononcé cette phrase lorsqu’elle n’était plus qu’a quelques mètres du jeune homme. « Votre voiture est prête, elle vous attends dans le parc. Penelope lança un regard à ses mains avant de reprendre. Je me lave les mains et je suis à vous. » Alors qu’elle partit vers les toilettes, elle se tourna sentant le regard de ses collègues sur elle. Une fille dans un garage, ce n’est vraiment pas la meilleure chose au monde.
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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyLun 29 Mai 2017 - 19:44

La veille, comme prévu, tu avais été déposer ta voiture chez Mecanor. Le plus tard possible pour t’assurer de ne pas croiser ta sœur. C’était déjà assez compliqué comme cela entre vous, tu n’avais nullement envie d’aggraver ton cas. Et tu avais vu juste car alors que tu étais venu déposer la voiture, elle n’était pas là. Un autre mécanicien c’était empressé de te prêter une voiture, t’assurant qu’une jeune femme qu’il appela Penelope s’en occupera. Tu en déduis que c’est le nom de la jeune femme que tu as rencontré deux jours plus tôt. Tu ne t’éternises pas, cela ne sert à rien et tu rentres chez toi pour passer la soirée tranquille. Le lendemain, alors que tu vas au travail, tu ne manques pas les taquineries de tes collègues au sujet de cette voiture qui n’a rien de très sexy. Tu n’as jamais réellement compris ce besoin d’avoir une belle voiture pour faire le malin. Tu ne trouvais pas la tienne extraordinaire en temps normal dans tous les cas. Tes élèves te taquinèrent un peu aussi parce qu’ils adoraient se mêler de ce qui ne les regardait pas.

Finalement, la fin de la journée arriva. Tu rangeais les derniers accessoires que vous aviez utilisés pour l’entraînement de baseball avant de reprendre la voiture. Tu ne pris pas le temps de te changer, si tu avais pris la douche et autre, cela aurait pris trop de temps et le garage aurait été fermé. Tu arrives donc sur les lieux et le garage semble être assez calme. Tu gares la voiture avec les autres voitures de location avant d’entrer dans le garage. On ne tarda pas à appeler la jeune femme que tu avais rencontrée deux jours plus tôt. « Monsieur Iver, bonjour. Votre voiture est prête, elle vous attends dans le parc. Je me lave les mains et je suis à vous. » Tu ne manquais pas les petits regards échangés avec ses collègues puis une fois partie, les regards échangés entre eux et les sourires en coin. Tu aurais presque levé les yeux au ciel mais la jeune femme ne tarda pas à réapparaître. « Vous pouvez m’appeler Arthur, monsieur Iver me fait prendre dix ans. » Lui dis-tu avec un sourire sur les lèvres en la suivant dehors. « Dites, vos collègues ils essayent souvent de vous caser avec les clients parce que j’étais à deux doigts d’entre un épithalame. » Dis-tu pour la taquiner. Une fois devant la voiture tu lui demandais : « Alors ? Quel est le diagnostic ? »
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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyLun 29 Mai 2017 - 20:43

Même si elle n’était plus présente dans la pièce principale, elle entendait tout de mêmes les petits rires narquois de ses collègues. Elle ne se sentait pas du tout mal à l’aise, elle espérait que ce soit de même pour le jeune homme présent avec elle. Sortant des toilettes, une serviette à la main pour essuyer l’eau présente sur celle-ci, la brunette s’avança vers le jeune homme avec un petit sourire. Elle s’apprêtait à prendre ses clés lorsqu’elle entendit la voix d’Arthur. « Vous pouvez m’appeler Arthur, monsieur Iver me fait prendre dix ans. » Penelope ne peut s’empêcher de rire vraiment légèrement avant de se tourner vers lui, conservant son petit sourire. « Appelez-moi Penelope dans ce cas. Pourtant, en le regardant bien, Penelope ne lui donnait pas plus de trente-cinq ans. Je vous emmènes à votre voiture, suivez-moi. » Les clés de la voiture en main, la demoiselle sortait du garage et marchait avec le jeune homme vers le parking des voitures de location. La sienne était garée la bas, en compagnie d’autres voitures. « Dites, vos collègues ils essayent souvent de vous caser avec les clients parce que j’étais à deux doigts d’entre un épithalame. » Penelope se mit à rire avec un petit sourire sur les lèvres, il est vrai que cela arrivait assez souvent, elle n’était plus vraiment gêner, elle en avait l’habitude mais elle espérait que l’homme en face d’elle n’est pas gênée. Passant une main dans sa chevelure brune, elle se tourna vers le jeune homme. « Vous voyez souvent des mécaniciennes dans les garages ? Avec cette réponse, Penelope venait de lui donner la réponse. Elle était la seule fille dans ce garage – hormis Amélia -, elle passait toutes ses journées en compagnie de machistes et d’homme avec un sens de l’humour parfois douteux. Certains d’entre eux avaient même essayé d’avoir les faveurs de Penelope en vain. Alors les coups de ce genre-là, elle connait.   Néanmoins, je suis désolé. J’espère que vous n’avez pas été trop mal à l’aise. Ils sont parfois… lourd. » C’était la vérité, Penelope ne pouvait plus rien faire hormis rire à leurs blagues et prendre sur elle. « Alors ? Quel est le diagnostic ? » La brunette repris en arrivant devant la voiture du jeune homme. « Tout s’est très bien passée. La pièce est garantie six mois si besoin mais le travail a été bien fait. Elle vivra encore de longues années sous le soleil de Brisbane. » Tout ce charabia pour dire que la pièce était neuve et que la voiture fonctionnait très bien.
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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyMar 30 Mai 2017 - 8:25

« Appelez-moi Penelope dans ce cas. Je vous emmènes à votre voiture, suivez-moi. » Tu souris, c’était donc bien son prénom que tu avais entendu la veille. Tu n’étais pas vraiment fan du monsieur Iver. Déjà parce que tu avais l’impression d’être vieux et ensuite parce que cela te rappelait ton père et tu n’avais nullement envie de te rappeler de cet homme qui vous avait abandonné. « Ca devrait pouvoir se faire. » Dis-tu avec un sourire alors que tu la suivais à l’extérieur comme elle venait de t’inviter à le faire. Alors que vous laissiez derrière vous les autres garagistes masculins, tu ne pus t’empêcher de taquiner la jeune femme sur l’attitude de ses camarades à son égard et à la tienne par la même occasion. « Vous voyez souvent des mécaniciennes dans les garages ? Néanmoins, je suis désolé. J’espère que vous n’avez pas été trop mal à l’aise. Ils sont parfois… lourd. » Non, tu n’avais jamais vu de mécaniciennes dans les garages mais tu n’y allais pas très souvent donc tu ne t’étais jamais posé la question. Elle n’avait pas à s’excuser, cela ne te dérangeait pas d’être taquiné ainsi. Ce n’était pas comme si tu étais en couple ou quoi que ce soit en plus, enfin, ce n’était pas un problème du tout. « Non, je n’en vois pas souvent. D’ailleurs, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir garagiste ? » Lui demandas-tu réellement curieux de la réponse. C’était une histoire dont tu pourrais potentiellement te servir pour inspirer tes élèves si elle était intéressante. Le sexisme dans ce type de métier c’est beaucoup trop courant. « Et ne vous en faites pas, je n’étais pas mal à l’aise. » Tu ne voulais pas qu’elle s’excuse pour si peu, cela ne servirait pas à grand chose. Vous voilà arrivés devant ta voiture. Elle n’avait pas changé, tu espérais juste qu’elle ne faisait plus le bruit horrible. « Tout s’est très bien passée. La pièce est garantie six mois si besoin mais le travail a été bien fait. Elle vivra encore de longues années sous le soleil de Brisbane. » Un sourire apparut sur ton visage à ces paroles. Cela était bon à entendre, tu ne comptais pas changer de voiture encore. « Merci beaucoup pour votre rapidité. J’espère qu’elle tiendra encore longtemps en effet car je n’ai pas d’argent à mettre dans une voiture neuve. » Dis-tu en soupirant ni l’envie à vraie dire.
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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyMer 31 Mai 2017 - 18:55

« Non, je n’en vois pas souvent. D’ailleurs, qu’est-ce qui vous a poussé à devenir garagiste ? » Oh, c’était une assez bonne question, très bonne question en réalité. Penelope ne savait pas vraiment quoi répondre, c’était arrivée comme ça dans sa vie, une véritable passion, elle ne changerait de métier pour rien au monde. C’était bien la première fois que quelqu’un lui posait cette question et qu’un de ses clients s’intéressait à sa vie personnelle, c’était assez déstabilisant. « Hm.. Disons que j’ai été élevée par un homme. Sans figure maternelle ne voulait dire mais elle suppose que le jeune homme comprendrait assez rapidement. Vous savez ce n’était pas vraiment une enfance de petite fille. Il est maçon alors je passais la plupart de mon temps sur les toits des maisons et autres. Elle espérait ne pas ennuyer le jeune homme avec toutes ses histoires. En bref, c’était un grand amoureux des motos et des voitures de collections. J’ai toujours su magner les outils et c’est devenue une sorte de passion. » Avoua la demoiselle avec un sourire. La raison était enfaite assez simple : son père, son amour pour les véhicules exceptionnels. « Et ne vous en faites pas, je n’étais pas mal à l’aise. » Penelope esquissa un sourire et le regarda le jeune homme, il était vraiment gentil et pas compliqué pour un sous. « C’est gentil de votre part. » dit-elle par rapport à sa remarque précédente, il pourrait l’avoir mal pris et se sentir désobligé. Avec le temps, Penelope avait appris à résister à toutes les objurgations de ses collègues, elle était devenue résistante. « Merci beaucoup pour votre rapidité. J’espère qu’elle tiendra encore longtemps en effet car je n’ai pas d’argent à mettre dans une voiture neuve. » La demoiselle se tourna vers lui avec un sourire. « Je vous en prie. J’espère que vous serez satisfait de notre travail. Penelope le regarda et repris assez rapidement. Si jamais vous entendez de nouveau le bruit, n’hésitez pas à venir nous voir. »

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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyMar 13 Juin 2017 - 19:11

L’histoire derrière les métiers de chaque individu était quelque chose qui t’intéressait énormément. Maintenant que tu enseignais depuis près de huit ans, tu avais pu avoir des retours d’élèves qui avaient trouvé un travail. Tu les avais vus évoluer au lycée puis un peu ensuite quand ils te tenaient au courant et tu adorais aller boire un verre avec eux pour qu’ils te racontent leur parcours qu’ils en avaient envie. Alors l’histoire de Penelope t’intriguait beaucoup parce qu’une femme dans un garage, comme elle ne cessait de te le faire remarquer, ce n’était pas courant. « Hm.. Disons que j’ai été élevée par un homme. Vous savez ce n’était pas vraiment une enfance de petite fille. Il est maçon alors je passais la plupart de mon temps sur les toits des maisons et autres. En bref, c’était un grand amoureux des motos et des voitures de collections. J’ai toujours su magner les outils et c’est devenue une sorte de passion. » Tu hoches la tête. C’est le genre d’histoire qui te rappelle un peu la tienne, l’absence d’un parent à la maison … Mais c’était l’inverse pour toi, c’était ta mère qui était restée ou du moins qui n’avait pas eu le choix que de tes vous supporter. « Il doit être fier de vous aujourd’hui en tout cas. Et puis un peu de féminité dans les garages cela ne fait pas de mal. » Lui dis-tu avec un sourire en coin. Les stéréotypes comme quoi les voitures c’était pour les hommes, tu n’avais jamais très bien compris parce que toi les voitures ça ne t’avait jamais intéressé donc si une femme savait mieux s’en occuper que toi, tant mieux ! « C’est gentil de votre part. » Elle n’avait pas à s’excuser des taquineries de ses collègues, tu ne leur en voulais pas, Penelope était une jolie femme, du moins elle en avait l’air sous la salopette et les tâches de cambouis. « Je vous en prie. J’espère que vous serez satisfait de notre travail. Si jamais vous entendez de nouveau le bruit, n’hésitez pas à venir nous voir. » Tu hoches la tête, tu espères réellement que cela ne sera pas le cas car cela voudra dire de nouvelles dépenses et puis tu es à peu près sûr de ne pas pouvoir réussir à éviter ta sœur aussi efficacement une seconde fois. « Il serait peut-être temps que je passe à la caisse non ? » Lui dis-tu en souriant avant d’ajouter : « Et merci pour votre rapidité, c’est vraiment appréciable. » Tu le pensais vraiment pour le coup.
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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyMar 13 Juin 2017 - 20:36

C’était plutôt agréable de se sentir appréciée dans son métier. Penelope n’avait pas eu l’occasion d’avoir beaucoup de compliments ou de respect envers son travail ou son statut dans la société. Elle avait l’habitude, elle ne peut pas le nier. Ses collègues se moquaient assez souvent, l’appelant par des surnoms qui plus souvent devrait la faire enrager mais elle en avait pris l’habitude. Les bébés, minette ou poupée étaient devenus son quotidien. Il lui arrivait même que des clients préfèrent attendre des mois pour que leur petite voiture soit réparée par quelqu’un qui a l’habitude de faire son travail, quelqu’un qui connait les voitures. Autrement dit, soyons honnête, un homme. « Il doit être fier de vous aujourd’hui en tout cas. » Cette phrase fit chaud au cœur de Penelope, elle n’entendait que très rarement ce genre de phrase. Elle n’avait pas besoin que son père lui dise, elle le savait mais surtout, elle l’espérait vraiment. Elle était une véritable petite fille dans ce genre de situation, surement le fait de n’avoir eu qu’un seul parent dans sa vie. Contrairement à d’autres, elle n’avait pas vraiment connue sa mère, celle-ci étant morte trop tôt. Cependant, Penelope en garde un bon souvenir, son père lui répète souvent qu’elle serait très fière d’elle et qu’elle l’aimait énormément. Ses paroles lui suffisent. « Et puis un peu de féminité dans les garages cela ne fait pas de mal. » Penelope tourna sa tête vers le jeune homme comme surprise, vraiment surprise. Cela pouvait se voir dans ses yeux, c’est certain. Elle sourit et reprit tout en regardant le jeune homme. « Mais qui êtes-vous ? » dit-elle histoire de plaisanter. Elle n’entendait jamais ce genre de phrase, elle pourrait l’écouter encore et encore. « Pouvez-vous le dire de nouveau devant mes collègues ? » Penelope esquissa un sourire, c’était une plaisanterie. Repartant vers le garage en compagnie du jeune homme, sur le chemin du retour, elle écoutait ce que le jeune homme lui disait tout en lui donnant des conseils sur sa voiture, comment bien l’entretenir. « Il serait peut-être temps que je passe à la caisse non ? » Hochant la tête, Penelope s’avança vers la caisse qui était près du secrétariat et elle aperçut le visage d’Amélia. La demoiselle se rappela exactement de ce que le jeune homme lui avait dit l’autre fois. Douze ans, sans parler à sa propre sœur. « Amélia, Austin demande si tu peux aller le voir s’il te plait. » Heureusement, elle sortit par la porte arrière, le jeune homme ne le croisera pas. La brunette le laissa entrer et activa l’ordinateur pour effectuer le paiement. « Du coup, on est sur un total de 450 euros. Main d’œuvre comprise. » Ajouta Penelope au jeune homme. L’encaissement terminé, la demoiselle lui donna la facture et le ticket de caisse avant de reprendre. « Et merci pour votre rapidité, c’est vraiment appréciable. » Penelope lui adressa un autre sourire avant de reprendre assez rapidement. « Je vous prie. Je n’ai fait que mon travail. »
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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyJeu 15 Juin 2017 - 19:48

Face aux remarques de Penelope, tu ne doutes pas que sa place dans le garage elle doit la défendre tous les jours. Ce n’est pas simple d’essayer de casser les habitudes et les stéréotypes. Tu ne le sais que trop bien, tu enseignes dans un lycée. C’est le genre d’endroit où il n’y a que ça. Mais le lycée n’est à tes yeux qu’une mini société, une représentation minuscule de ce qui attend vos élèves. Voilà pourquoi tu essayes de leur donner le courage de poursuivre même dans des voies qui ne leur seraient pas destinées au premier abord. C’est ton rôle de t’impliquer dans ce genre de choix. Certains de tes collègues te prenaient pour un fou de passer tant de temps à connaître les élèves, à essayer de les conseiller quand tous faisaient le minimum. Mais tu es certain que dans quelques années ils te le rendront bien et certains ont déjà commencé à le faire. A tes yeux, c’est le plus important. Tout comme c’est naturel pour toi de dire à Penelope qu’un peu de féminité dans un garage cela ne peut pas faire de mal. Pourquoi est-ce que l’amour des voitures serait quelque chose de purement masculin ? C’était complètement débile. « Mais qui êtes-vous ? Pouvez-vous le dire de nouveau devant mes collègues ? » Tu laisses échapper un petit rire. Tu n’as aucun mal à imaginer que peu d’hommes partagent ton point de vue. Voilà pourquoi il y a si peu de femmes dans les métiers manuels. Tu trouves cela tellement dommage … Mais si elle était là c’était que le propriétaire du garage devait être un peu comme toi finalement. « Ca ne me dérange pas de le répéter si vous y tenez. » Dis-tu amusé de cette situation. « Et je ne suis qu’un homme qui sait reconnaître ses limites. J’ai bien peur que les voitures me parlent autant qu’un livre en chinois. » Oui, le plus drôle c’était que tu n’exagérais pas. Tu avais eu d’autres passions en grandissant et les voitures n’étaient pas l’une d’entre elles. Finalement, vous reveniez au garage où il fallait que tu payes. C’était bien la moindre des choses et même si tu allais grincer des dents, c’était nécessaire malheureusement. « Du coup, on est sur un total de 450 euros. Main d’œuvre comprise. » Oui, c’est pas un montant qui te fait rêver … Tu payes cependant sans rechigner et tu remercies encore une fois la jeune femme. « Je vous prie. Je n’ai fait que mon travail. » Certes, c’était vrai. Mais tu appréciais tout de même les efforts fournis par la jeune femme. « Certes mais cela va m’éviter bien des ennuis. Et puis j'ai eu la chance d'avoir droit à de beaux sourires avec le service, c'est toujours un plus. » Lui dis-tu avec un clin d'oeil.
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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyDim 18 Juin 2017 - 17:55

C’était bien l’une des premières fois qu’Haesting tombait sur un client aussi sympathique qu’Arthur. L’avantage étant qu’il n’avait aucun préjugés sur la place des femmes dans la société ou sur les domaines de travail qui sont très souvent jugés comme milieu masculin. Penelope appréciait la spontanéité et la repartie du jeune homme, monsieur Iver semblait être quelqu’un d’assez conscient et de respectable. Sans être absolument certaine, Penelope se doutait qu’il devait être un professeur calme et à l’écoute de ses élèves. Une sorte d’Alaric Saltman ou de Will Schuester dans Glee, un véritable psychologue qui vous fait comprendre des messages à travers ses cours. « Ça ne me dérange pas de le répéter si vous y tenez. » Penelope se contenta d’esquisser un sourire au jeune homme. Elle n’allait certainement pas lui demander de répéter cela devant tous ses collègues. Vous l’imaginez dans le garage, trouvant chaque homme sur son passage et leur dire que Penelope fait absolument bien son travail. Non, elle n’oserait pas lui demander cela. « Et je ne suis qu’un homme qui sait reconnaître ses limites. J’ai bien peur que les voitures me parlent autant qu’un livre en chinois. » La brunette le regardait tout en l’écoutant attentivement, il avait bien raison. Penelope reprit alors. « Chacun son domaine, si on savez tout faire cela ne serait pas amusant. dit-elle dans un premier temps. Je peux vous dire que je ne tiendrais pas une seconde dans un de vos cours de mathématiques. Encore moins s’il y a des lettres dans l’opération. » Les mathématiques c’était le chinois de Penelope. Elle n’avait jamais était une grande fan des algorithmes et de tout ce qui s’en suit. Elle avait même réussit à désespérer son professeur de mathématique.

« Certes mais cela va m’éviter bien des ennuis. Et puis j'ai eu la chance d'avoir droit à de beaux sourires avec le service, c'est toujours un plus. » Le jeune homme serait-il un charmeur, elle lui rendit un autre sourire et se rendit compte de ce qu’elle venait de faire. Elle reprit. « Je sers à ça, vous évitez des ennuis. Et c’était la strict vérité, Mecanor était un garage qui essayait de faire au plus vite pour satisfaire les clients, Penelope espérait qu’elle avait réussi à faire ceci avec Monsieur Iver. « C’est la spécialité du garage, je crois que c’est pour ça qu’ils m’ont prise. » Elle parlait bien sur des sourires mais tout cela n’était qu’une plaisanterie. Enfin, du moins, elle espérait qu’elle n’avait pas été prise pour cela. « Ravis que vous soyez satisfait monsieur Iver. » Souriant elle le regardait et repris. « Je ne vous mets pas dehors mais Amélia va surement revenir dans quelques minutes. » Elle ne voulait pas s’immiscer entre eux mais elle comprenait qu’il n’avait pas vraiment envie de le voir, surtout pas comme cela après douze ans sans s’adresser un seul mot.
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Message(#)(arthur) » problem solved. EmptyVen 23 Juin 2017 - 8:47

Il y avait de fortes chances que la vision que tu avais des femmes venait du fait que tu avais grandi entourées de femmes. Tu avais deux petites sœurs, une mère et un père qui vous avait quitté à tes huit ans. Ton beau-père avait pris un moment la place de figure masculine mais tu as grandi dans un milieu où les femmes étaient fortes et prêtes à faire face à tout ce que la vie jetait sur leur passage. C’était sans doute cette éducation là qui t’avait amenée à cette vision du monde et de la différence entre les deux sexes. En fait, pour toi il n’en existait pas vraiment, vous n’aviez juste pas le même corps ni le même appareil reproductif, pour le reste, tu ne voyais pas grande différences. C’était les caractères qui vous différenciaient surtout et ce que vous aimez faire. Reconnaître que tu n’y connaissais rien aux voitures n’était pas pour toi perdre une partie de ta masculinité. Penelope était bien plus connaisseuse que toi et tu lui faisais confiance pour ta voiture. « Chacun son domaine, si on savez tout faire cela ne serait pas amusant. Je peux vous dire que je ne tiendrais pas une seconde dans un de vos cours de mathématiques. Encore moins s’il y a des lettres dans l’opération. » Tu laissais échapper un petit rire. Elle n’était pas la seule à ne pas aimer les lettres en mathématiques, tes élèves leur vouaient une haine profonde. C’était ton métier de leur faire comprendre leur utilité, de leur montrer que c’était une question de logique et que ce n’était pas si sorcier que cela. C’était ça en réalité que tu adorais dans ton métier, décomplexifier les choses pour permettre une étincelle dans le regard de tes élèves. « Chacun son domaine d’expertise, vous avez raison c’est bien mieux ainsi. » Lui dis-tu avec un sourire avant de te rendre au bureau du secrétariat pour payer la facture.

Tu remerciais encore une fois Penelope, elle venait de te sauver d’une nouvelle engueulade avec Angelina qui aurait refusé de te donner Abel dans une voiture prêtée par un garage, tu en étais à peu près sûr. « Je sers à ça, vous évitez des ennuis. C’est la spécialité du garage, je crois que c’est pour ça qu’ils m’ont prise. » Tu souris, en effet, ils avaient l’air bien efficace dans ce garage. Malheureusement, tu doutes y revenir, simplement parce que ta sœur y travaille. Même si tu as réussi à l’éviter jusqu’ici, tu sais que cela ne sera pas toujours le cas. « Ravis que vous soyez satisfait monsieur Iver. Je ne vous mets pas dehors mais Amélia va surement revenir dans quelques minutes. » En effet, tu t’étais déjà éternisé assez longtemps et puis la jeune femme devait vouloir se remettre au travail. Un sourire sur les lèvres tu lui dis : « Vous avez raison. Merci encore pour votre rapidité ! Peut-être nous croiserons-nous de nouveau un jour ? » Lui dis-tu avant de la remercier une nouvelle fois et de partir vers ta voiture. Oui, peut-être que la vie fera que vos chemins se recroiseront finalement.
the end
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