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 Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily

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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptyVen 26 Mai 2017 - 20:22

Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  Tumblr_oqfhdl2rIZ1rgtsvqo4_250 Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  Tumblr_oqfhdl2rIZ1rgtsvqo7_250

« Lily, sérieux, c’est le troisième de la soirée. » La jeune demoiselle essaye de retenir son sourire mais n’y parvient que très peu. Ce soir, j’étais de garde. Je commençais le service à 20h pour le finir aux environs de six heures du matin, avant que l’autre équipe reprenne le relais. Et pour tenir toute la nuit, j’avais besoin d’une bonne dose de caféine. Ce soir, c’était plutôt calme. Juste un grand-père qui avait fait un malaise et qu’on a préféré garder sous surveillance toute la nuit. Nous avons eu une femme qui a accouché aussi et c’était une petite fille.  Quelques patients se sont enchainés, mais rien de bien grave. Personne n’a débarqué depuis une dizaine de minutes, d’où notre petite pause-café. « Ce sera le dernier. » Je réponds à mon amie. On s’est rencontré à notre entrée en fac de médecine et ça a tout de suite collé entre nous. Contrairement à beaucoup, elle n’est pas prise de tête, et surtout pas hypocrites. J’avais tendance à ne pas garder ma langue dans ma poche, ce qui me permettait d’avoir un cercle restreint d’amis. C’est vrai, les gens préfèrent qu’on leur mente plutôt que d’entendre la vérité. En revenant, mon ancien chef m’a promis un service. J’avais juste besoin de reprendre la main quelques mois avant de le diriger. Personne ne se doute de quoi que ce soit et j’ai préféré ne pas en parler. C’était plus facile pour l’intégration et surtout, ici, ça parle très très vite. Vous savez, dans une ambiance où la pression règne tout et n’importe quoi peut devenir un sujet de ragots. Alors je préfère m’abstenir.  En revenant, je n’ai pas retrouvé que des amis. Beaucoup n’ont pas compris mon départ, m’ont en voulu de ne pas les avoir prévenus … Je peux les comprendre. Je tenterais peut-être de me racheter en organisant un petit pique-nique ou en leur proposant d’aller boire un verre en souvenir du bon vieux temps. Je me doutais bien que le retour ne serait pas aussi facile, j’avais laissé beaucoup trop de choses derrière moi, beaucoup trop de personnes. Je ne pouvais définitivement pas le nier : revenir ici m’a complètement chamboulé. C’est une page que j’avais préféré tourner, mais pas au point d’oublier. Oui, j’en ai souffert et aujourd’hui encore, je me demande si j’avais pris la bonne décision ce soir-là. Pour avoir conscience tranquille, je me dis que oui, que je ne pouvais pas faire autrement entre ma maladie et l’envie de m’évader. Je n’en ai parlé à personne que j’avais fait un test et qu’il s’est avéré être positif, à part à ma meilleure amie. Je ne voulais pas infliger ça à mes sœurs, encore moins à ma mère. Elles se seraient écroulées, auraient l’impression de revivre la même chose que nous avions vécu avec mon père … Je me suis résolue à l’idée de le croire : je ne mourrais peut-être pas. Mais je suis quand même partie, partie pour oublier, partie pour m’évader, partie pour respirer. Arthur voulait qu’on se marie … Et si j’avais accepté ? Si je n’avais pas été lâche ? Si … Encore et toujours des si. Malheureusement, je l’ai fait, j’ai tout plaqué et je dois à présent en assumer les conséquences.

« Il y a un petit garçon qui a besoin qu’on s’occupe de lui. » Annonce l’infermière. C’est à moi de me lever, celle-ci l’a déjà installé sur le lit, il ne me reste plus qu’à mon occuper. Je tire alors le rideau, découvrant un petit garçon d’environ trois/quatre ans. Vraiment trop chouuu. Hm. On se calme, Lily. Reste plus qu’à demander à Lena de faire un goss et tu pourras jouer avec. Laisse les enfants des autres tranquilles.  « Bonsoir p’tit champion. Alors dis-moi, tu as mal où ? » Il n’a pas l’air d’être en grande souffrance, mais il semble assez pâle. A première vue, pas de blessures. Donc un mal intérieur : fièvre ? mal de ventre ? nausée ?  C’est seulement quelques secondes plus tard que je remarque la personne debout derrière le lit. Un homme, assez grand de taille et … « Arthur ? » Je demande, les sourcils froncés. Non mais je … Mais je n’étais pas prête. Pourquoi je le vois ? Pourquoi ici ? En pleine nuit en plus … Et puis … Et puis voilà. Ça recommence. Je sens mon cœur qui tambourine dans ma poitrine.  Nos regards se croisent pendant une fraction de secondes et ça suffit pour rallumer la flamme et les sentiments qu'il fait naître en moi. C'est dingue tout ce qu’il arrive à me faire ressentir, tous ces frissons qui me parcourent en un temps record et toutes ces pulsations que mon cœur procure en un rien de temps. Garde ton calme Lily, garde ton calme. « Qu’est-ce que tu fais là ? »
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptySam 27 Mai 2017 - 7:44

lily & arthur


Ce week-end, c’est le premier week-end où Angelina a accepté de te laisser Abel. Rien n’est finalisé encore devant une cours de justice mais tu n’as pas envie d’attendre des mois pour voir et apprendre à connaître ton fils. N’ayant pas déménagé et ne sachant pas encore si tu allais le faire, tu avais transformé la chambre d’amis en chambre pour Abel du mieux possible et tu avais passé l’appartement au crible pour le rendre convenable pour un enfant. Orion n’était pas là ce week-end donc il n’avait pas à subir ces changements pour le moment. Tu devais d’ailleurs discuter avec lui de tout ça, savoir s’il fallait que tu déménages ou pas. La journée était passée de manière rapide, tu avais prévu pleins d’activités avec Abel qui même s’il ne semblait pas comprendre qui tu étais exactement pour l’instant, ne semblait pas trop farouche et te parlait sans mal. Comme tu t’y attendais, ce fut le moment du coucher le plus difficile. Abel est rarement couché par quelqu’un d’autre que sa mère et si ce n’est pas sa mère ce sont ses grands-parents d’après ce que tu as compris donc c’est assez logique à tes yeux qu’il ne soit pas rassuré ce soir alors qu’il s’endort dans ce lit. Mais tu es là pour le rassurer, lui raconter des histoires. Tu as même acheter une veilleuse que tu branches dans la chambre pour ne pas qu’elle soit plongée dans le noir s’il venait à se réveiller. Finalement, il finit par trouver le sommeil pour ton plus grand plaisir. Tu envoies un message rapide à Angelina pour la rassurer avant de partir te coucher à ton tour. Autant dire que la journée avait été riche en émotion de ton côté aussi.

Tu es réveillé par du bruit, des cris plutôt. Tu regardes l’heure sur ton réveil, il est deux heures du matin. Sans réfléchir, tu te précipites dans la chambre d’Abel qui est bien en train de t’appeler. Tu lui parles doucement pour le calmer et lui demander ce qu’il a puis tu poses ta main sur son front et il est brulant. La panique, c’est la panique qui t’envahie. Peut-être que ce n’est rien mais il est bien pâle quand même. « Hey Abel, on va s’habiller et on va aller voir le docteur d’accord ? » Lui dis-tu désormais complètement éveillé. Tu vas enfiler rapidement un vieux jogging et un t-shirt dans ta chambre avant d’habiller ton fils. Tu le portes dans la voiture alors qu’il se blottit contre toi, tenant son doudou contre lui pour se rassurer. L’hôpital n’est pas à côté mais il n’est pas trop loin non plus. Quand tu y arrives, c’est sans surprise qu’il y a du monde aux urgences. Cela ne te dérange pas d’attendre un peu mais que si tu es certain qu’Abel est hors de danger. La personne de l’accueil semble comprendre ta situation et appelle une de ses collègues qui vous accompagne jusqu’à une petite chambre. Tu déposes Abel sur le lit, continuant à lui parler pour le rassurer. Et puis soudain, le docteur fit son apparition. « Bonsoir p’tit champion. Alors dis-moi, tu as mal où ?» Cette fois, tu ne sais pas quoi dire. Il n’y a rien à dire. Ce week-end sera à marquer d’une croix rouge sur le calendrier. Si Abel est malade Angelina va te faire une crise alors que tu n’y peux rien et il faut que tu tombes sur Lily aux urgences, super, vraiment super. Elle ne semble pas t’avoir vue au début mais Abel refusant de lui répondre elle lève la tête. « Arthur ?  » Qu’est-ce que vous faites dans ces circonstances ? Votre ex va devoir soigner votre fils dont vous avez appris l’existence quelques semaines plus tôt, jours officiellement. « Hey Lily. » Finis-tu par dire ne sachant plus où te mettre. Tu pouvais lire l’incompréhension sur son visage, elle n’était pas au bout de ses surprises. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Ouais, c’était inévitable. Tu n’allais pas pouvoir te sortir de cette situation indemne. Soupirant, tu finis par lui dire : « C’est la première fois que je garde Abel plus que quelques heures dans la journée, il s’est réveillé et m’a appelé, il avait de le fièvre, c’est peut-être rien mais j’ai paniqué. » Dis-tu simplement parce que tu voulais d’abord qu’elle se concentre sur Abel. « Ah et parce que c’est inévitable, je te présente Abel, mon fils. J’ai appris son existence il y a quelques semaines tout au plus. » Ouais, tu avais dû à peu près faire la même tête que Lily quand Angelina t’avait donné le test de paternité.
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptySam 27 Mai 2017 - 13:08

lily & arthur


La fatigue commençait à s’accumuler, d’où mon troisième café de la soirée. Heureusement que l’infirmière a choisis ce moment pour débarquer. J’entre dans la salle, trouvant le petit garçon déjà installé sur le lit. Il est trop mignon, gngngngn. « Bonsoir p’tit champion. Alors dis-moi, tu as mal où ?  » Je demande directement. Oui, parce que souvent les parents interprètent mal ce que leurs enfants leurs disent, stressent, paniquent et au final, il y a de l’incompréhension. Donc finalement, c’est bien mieux de s’adresser directement à eux. Cependant, celui-là ne semble pas très coopératif puisqu’il reste silencieux. Il a sans doute peur et doit être mis en confiance. C’est seulement en relevant la tête que je remarque la présence du jeune homme, debout derrière lui. « Arthur ? » Il ne me manquait plus que ça, sérieusement. Enfin, je n’essaye pas de l’éviter. En revenant ici, je me doutais bien que nos Chemins viendraient à se croiser, je pensais juste que je réagirais mieux, que mes sentiments ne referaient pas surface aussi brutalement. « Hey Lily. » Finalement, on arrivait à peu près à se comporter comme des gens normaux, à se dire bonjour et à rester polis. Néanmoins, ça ne me dit toujours pas ce qu’il vient faire ici. Ça peut paraître bête, mais je n’ai pas tout de suite fait le rapprochement. Je passe une main dans mes cheveux, essayant de garder mon calme et de contrôler mes émotions. A chaque fois que nos regards se croisent, c’est un tremplin d’émotions qui me submergent. « C’est la première fois que je garde Abel plus que quelques heures dans la journée, il s’est réveillé et m’a appelé, il avait de le fièvre, c’est peut-être rien mais j’ai paniqué.  »  C’est mignon. Oui, parce que je me rends compte qu’il a toujours ce petit côté tendre et attentionné. Je tente de masquer mon sourire, tandis que je prends place sur le lit, aux côtés du petit garçon. Je passe une main sur son front et effectivement, il est brulant. Je saisis un thermomètre du premier tiroir et lui place sous son aisselle. J’envisagerais quoi lui prescrire lorsque la température s’affichera.

« Ah et parce que c’est inévitable, je te présente Abel, mon fils. J’ai appris son existence il y a quelques semaines tout au plus. » Mon sang se fige, mes yeux s’écarquillent et je manque de tomber du lit. « Ton fils ? » SON FILS ?!! Je répète alors, incrédule. Comment ça, son fils ? C’est une blague … Non, c’est vraiment une blague. Son fils … Sa famille. Celle qui aurait pu être la mienne, si je n’étais pas partie. Ça me déchire de l’intérieur, littéralement. Je n’étais pas prête pour me poser et fonder une famille, mais me rendre compte qu’il va le faire avec une autre, c’est … Assez violent comme sentiment. J’ai l’impression qu’elle a pris la place qui aurait dû être la mienne.  Je prends une profonde inspiration, masquant mon mal-être. Je ne dois absolument rien laisser paraître. « Il a tes yeux.  » Je dis alors, d’une toute petite voix. Il sait bien que c’est une des choses que j’adore chez lui, ses yeux. « Il a ce même effet de recourbement de cils que toi. Comme si vous aviez mis du mascara … » J’esquisse un sourire. Un sourire triste, malgré tout. Parce que soudainement, je me souviens de toutes les fois où je lui faisais ces compliments, ces remarques pour lui dire que j’étais jalouse de ses cils, ils étaient naturellement maquillés. A croire que son fils a hérité de ses plus beaux traits. Le thermomètre se met à sonner, affichant une température de 39°C.  « Tu lui a donné quelque chose avant de le ramener ? » Histoire qu’on ne double pas la dose médicamenteuse, je préfère prendre mes précautions. Je crois que je ne réalise pas encore ce qu’il vient de m’annoncer. Son fils ? Sérieusement ? Si j’ai bien compris, il ne le sait que depuis quelques semaines… Donc il n’est pas officiellement avec la mère ? Son cœur est-il toujours à prendre ? Ou est-il avec une autre ? Je devrais arrêter de réfléchir, ces pensées me font plus de mal qu’autre chose. « Ça n’a pas dû être facile d’apprendre ça, j’imagine.  » Je ne sais même pas pourquoi je place cette phrase ici, comme si j’attendais des explications ou … J’aimerais juste savoir, en réalité. Parce que ça me touche ce qui lui arrive et qu’on a vécu tellement de choses tous les deux que si je peux l’aider encore une fois, je n’hésiterais pas. « Je vais lui donner de quoi faire tomber la fièvre et on va le garder ici jusqu’au petit matin. Ça va aller, d’accord ? Ne t’en fais pas.  » Ma voix se veut réellement rassurante, parce que même après six longues années de séparation j’arrive encore à décerner les émotions dans ses yeux et pour l’instant, je n’y vois que de la panique.
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptySam 27 Mai 2017 - 14:32

lily & arthur

Il fallait l’avouer, depuis le retour d’Angelina dans ta vie, tu n’avais pas vraiment eu le temps de penser à Lily. Il y a quelques semaines, tu aurais tout donné pour que ce soit le cas, en ce moment, tu préfèrerais penser à Lily qu’avoir affaire à Angelina. Oui, tu es un peu difficile mais c’est compliqué. Quand tu avais amené Abel aux urgences, tu n’avais même pas réfléchis au fait que tu allais pouvoir la croiser. Et pourtant, c’était bien ici que tu l’avais revue la dernière fois quand elle t’avait fait ton plâtre. Ne l’ayant pas enlevé aux urgences, il n’y avait eu aucune chance que tu la croises une deuxième fois. Et vu que tu n’avais toujours pas digéré son retour c’était mieux ainsi. Alors que Lily s’adresse à bel puis à toi, tu ne peux t’empêcher de te demander dans quelle merde tu viens de te foutre encore une fois. C’était déjà assez compliqué de faire entrer Abel dans ta vie mais en plus maintenant tu allais devoir présenter ton fils à Lily. Ton fils gosh … C’était à cause de ça que Lily était partie, entre autres et … Ouais, tu espérais qu’Angelina ne tarderait pas demain à venir récupérer Abel, tu as besoin d’une sacrée cuite pour faire passer ce week-end de l’horreur. Orion va tellement se foutre de toi … « Ton fils ?  » Tu peux voir le regard incrédule de Lily et tu décèles dans sa questions une espèce de trahison. Tu ne comprends pas vraiment ce que cela vient faire là mais tu n’avais pas envie de lui faire du mal, juste que quelqu’un te rassure sur l’état d’Abel. Angelina serait capable dans un moment de panique de te priver de le voir pour un truc qui ne dépendait pas de toi. « Il a tes yeux. Il a ce même effet de recourbement de cils que toi. Comme si vous aviez mis du mascara …  » Tu regardes Lily incrédule. Elle te parle et pourtant toute son attention est portée sur Abel qui ne comprend pas réellement ce qui se passe. Tu passes ta main dans ses cheveux, pour le rassurer ne sachant trop quoi répondre. Tu décides de tenter une blague : « Il a pris le meilleur pour plaire aux filles plus tard. » Peut-être mal placé mais tu te sentais tellement pas à ta place dans cette situation que tu ignorais comment réagir. Gêné tu l’étais, déjà parce que Lily devait soigner ton enfant et ensuite parce que tu étais légèrement en panique. « Tu lui a donné quelque chose avant de le ramener ? » Tu secoues la tête. Cela ne t’avait pas traversé l’esprit mais dans tous les cas tu ne lui aurais rien donné car tu ignorais s’il était allergique à quoi que ce soit et tu refusais d’empirer la situation de ton enfant. Non, les urgences n’étaient pas loin, c’était mieux ainsi. « Non, je ne sais pas s’il est allergique à quoi que ce soit, je ne voulais pas prendre le risque. » Dis-tu pour t’expliquer. Tu espérais que tu avais eu la bonne réaction, surtout que tu n’avais pas dans ton armoire à pharmacie des médicaments adaptés pour les enfants. Et puis Angelina aurait bien trouvé un moyen de te tomber dessus.

« Ça n’a pas dû être facile d’apprendre ça, j’imagine. » Tu as presque envie de rire à cette phrase. Non, en effet cela n’a pas été de tout repos comment nouvelle. Et encore elle ne connaît pas Angelina. En fait, des fois tu te demandes si c’est pas ça le plus dur à gérer, Angelina et ses réactions. Tu sens que Lily, même si elle ne l’avouera pas, cherche à savoir quelle est l’histoire derrière tout ça. Si tu avais eu connaissance d’Abel lorsque tu l’avais revue, tu lui en aurais parlé. Te grattant la nuque, tu lui dis : « Ca te dérange si on parle de ça une fois qu’il est endormi ? Je … Ouais ça a pas été simple. » Dis-tu simplement. Tu ne voulais pas qu’Abel entende quoique ce soit de cette discussion, vous pourriez sortir de la chambre pour discuter devant quelques minutes. « Je vais lui donner de quoi faire tomber la fièvre et on va le garder ici jusqu’au petit matin. Ça va aller, d’accord ? Ne t’en fais pas. » Tu hoches la tête, tu espères que ça va aller en effet mais tu as toujours fait confiance aux médecins et cela ne va pas changer aujourd’hui. « Merci. » Dis-tu simplement parce que pour le coup tu lui étais vraiment reconnaissant.
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptySam 27 Mai 2017 - 15:17

lily & arthur

« Il a pris le meilleur pour plaire aux filles plus tard.  » Ah ça … je préfère ne pas répondre, et lève juste les yeux au ciel. S’il ressemble à son père, il a de grandes chances de plaire, effectivement. Je ne sais pas à quoi ressemble sa mère et à vrai dire, je ne veux même pas savoir. Je suis sûre que c’est une nana super moche qui n’a rien dans le cerveau et qui a profité qu’Arthur soit dans le mal (par ma faute) pour lui faire un goss et ainsi l’obliger à rester avec elle pour le restant de ses jours. LA VILAIIIINE. Oulà, je crois que j’ai regardé un peu trop de films bollywoodiens en Inde, surtout que leurs scénarios sont toujours dans l’exagération la plus totale. Ils chantent du début à la fin, même pour un enterrement ils ont tendance à chanter ! Bref, concentrons-nous sur Arthur et son prétendu fils. Bordel, je n’arrive toujours pas à croire qu’il a un enfant … Je prends une inspiration, puis lui demande s’il lui a donné quelque chose pour la fièvre avant de venir. Heureusement, il me répond que non et c’est une bonne chose. L’automédication peut s’avérer être très dangereuse par moment. « Tu as bien fait.  » Bonne initiative. Je hoche la tête, dans l’idée d’être rassurante. S’il connaît seulement son existence depuis quelques semaines et qu’en plus, c’est la première fois qu’il le garde, il doit être mort d’inquiétude que le petit soit malade. Surtout que j’imagine qu’il ne sait pas forcément s’y prendre avec les enfants, il n’a pas l’habitude. « Ça n’a pas dû être facile d’apprendre ça, j’imagine.  » Ça m’échappe, ça m’échaaaaappe ! Il y a évidemment beaucoup de curiosité derrière tout ça, j’ai besoin de savoir ce qu’il en est, ce qui s’est passé et puis UN ENFANT QUOI ! Ce n’est pas rien, tout de même ! « Ca te dérange si on parle de ça une fois qu’il est endormi ? Je … Ouais ça a pas été simple. » Evidemment que non, ça ne me dérange pas. Mes pensées m’ont échappées mais seul bémol, je n’oserais plus poser la question. J’aurais l’air trop curieuse. Pour l’instant, je préfère me concentrer sur le petit et sur comment le soigner. « On va regarder dans notre base de données s’il y a son dossier médicale, histoire de savoir s’il présente une allergie à un médicament. » Je demande à l’infirmière de jeter un coup d’œil dans les dossiers, histoire de ne pas faire n’importe quoi. Elle revient quelques minutes plus tard, m’annonçant qu’effectivement, il était déjà passé par l’hôpital mais qu’il n’y avait rien à signaler. Tant mieux.

« J’ai besoin que tu te relèves quelques minutes. » Je demande, au petit garçon qui ne semble vraiment pas coopératif. Je relève alors les yeux vers Arthur, en mode ‘fais quelque choooose’ et heureusement, le petit semble écouter son père. PÈRE. ARTHUR EST PÈRE, OMMMGGG. Entre temps, je vais chercher le médicament approprié, il est petit donc on ne peut pas lui faire avaler de cachet ni quelque chose qui se dissout dans l’eau au risque qu’il le recrache. Je reprends ma place sur le bord du lit, en face du petit garçon qui est assis cette fois. Je lui montre ce que j’ai l’intention de lui donner et lui explique par la même occasion, pour qu’il ne prenne pas peur. « C’est comme un sirop que tu vas devoir boire. C’est à la fraise, tu aimes bien la fraise ?  » Adorablement, il hoche la tête et de nouveau, il m’arrache un petit sourire. Il ouvre même grand la bouche pour boire ce que je lui tends, sûrement hâte d’en finir avec cette fièvre désagréable. « Voilà, repose-toi à présent. Il faut que tu dormes un petit peu et en te réveillant, tout ira mieux. » Le petit garçon se rallonge aussitôt et je me lève, plantant mon regard dans celui d’Arthur. « La fièvre devrait redescendre assez rapidement avec le médicament, mais je reprendrais sa température dans quelques minutes pour voir où ça en ait. Je préfère le garder sous surveillance, mais tu n’as plus rien à craindre. » J’annonce, d’une voix qui se veut toujours rassurante. « Je suppose que tu vas vouloir rester à ses côtés jusqu’au matin ? » Je le connais trop bien, cet homme. J’espère qu’il est tout de même plus rassuré que lorsqu’il est arrivé. « Je te ramène quelque chose à boire ? » J’ai vraiment mais alors VRAIMENT envie de lui reposer la question en mode ‘alooors cette histoire de fils ?’ mais je n’ai pas forcément envie de passer pour la fille reloue. Ni qu’il croit que ça m’intéresse alors que clairement, SI, ça m’intéresse. Je n’ai pas le droit de débarquer dans sa vie comme ça, au bout de six ans et POUF, lui demander des comptes et vouloir que tout redevienne comme avant. Je l’ai beaucoup trop brisé pour exiger quoi que ce soit. Néanmoins, Arthur est une grande partie de ma vie et littéralement, j’ai appris à vivre à ses côtés. Donc malgré qu’on ne soit plus ensemble, malgré qu’il m’en veut terriblement, j’ai bien l’intention de me racheter parce que je ne veux pas le perdre.
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptyDim 28 Mai 2017 - 8:31

lily & arthur

Cette situation te semble complètement surréaliste, un peu comme ta vie ces derniers temps d’ailleurs. Amener ton fils aux urgences pour qu’il se fasse soigner par Lily, cela te paraissait complètement surréaliste mais pourtant, tu étais bien là dans cette chambre d’hôpital à essayer de ne pas paniquer parce qu’Abel a eu de la fièvre. Tu ne sais pas ce que cela veut dire, tu ne sais pas si c’est dangereux, en tout cas tu l’as amené de suite et c’est déjà ça. Tu peux voir que Lily a des centaines de questions sur le bout de la langue mais tu es rassuré quand elle se contente de te poser des questions reliées à la santé d’Abel et ce que tu lui avais donné avant de venir. «  Tu as bien fait. » Bon, apparemment, tu n’avais pas complètement merdé, ne rien lui donner semblait avoir été le bon choix. Tu es un tout petit peu rassuré de ta propre conduite sur ce coup là. Et puis Lily fait une remarque, qui aurait pu paraître tout à fait innocente si tu ne savais pas ce qui se cachait derrière. Tu n’en voulais pas à Lily d’être curieuse, elle l’avait toujours été et puis la situation était bien particulière. Tu n’avais rien à cacher mais tu refusais de parler de tout ça alors qu’Abel était éveillé, tu ne voulais pas qu’il entende cette conversation entre Lily et toi parce que même si tu aimais ton fils, la transition de mec célibataire qui profite de la vie à père célibataire en quelques jours ce n’est pas simple. « On va regarder dans notre base de données s’il y a son dossier médicale, histoire de savoir s’il présente une allergie à un médicament.  » Tu hoches la tête, laissant Lily faire son travail. S’ils pouvaient trouver quelque chose sur Abel, cela serait toujours mieux que les informations que tu n’avais pas. Et si tu pouvais éviter d’appeler Angelina ce serait vraiment super …

Dès le retour de l’infirmière, Lily se concentre sur Abel essayant de le faire se relever dans un premier temps mais ce dernier, farouche avec les inconnus ne semblait pas avoir envie de coopérer. Tu compris sans mal le regard de Lily et c’était à ton tour de demander à Abel de se redresser, lui expliquant que s’il voulait aller mieux il fallait écouter le docteur. Tu laissais Lily lui expliquer la procédure, ne lâchant pas Abel des yeux pour désamorcer une quelconque crise de larmes ou autre. Mais non, il avala le sirop comme un grand avant de se rallonger, les paupières lourdes. « La fièvre devrait redescendre assez rapidement avec le médicament, mais je reprendrais sa température dans quelques minutes pour voir où ça en ait. Je préfère le garder sous surveillance, mais tu n’as plus rien à craindre. Je suppose que tu vas vouloir rester à ses côtés jusqu’au matin ?  » Tu avales les informations que Lily est en train de te donner et tout ce que tu entends c’est qu’Abel va bien, que c’est juste un peu de fièvre et que ça va aller. S’il devait rester toute la nuit, en effet tu n’allais pas bouger d’un pouce. « Je veux bien rester si c’est possible. Merci. » Tu as l’impression d’enchaîner les merci mais tu es extrêmement reconnaissant à Lily d’avoir traité Abel rapidement et sans rancune. Tu ignorais ce qu’elle pensait de la situation mais tu savais qu’à sa place, Angelina aurait eu du mal à faire la part des choses. « Je te ramène quelque chose à boire ?  » Tu hoches la tête, tu ne dis pas non. « Je ne dirais pas non à un thé. Mais si tu as d’autres patients je ne veux pas te retenir. » Tu ne voulais pas qu’elle se force à rester si elle avait du travail. Mais Lily te promit de revenir et tu pris place à côté d’Abel, lui parlant doucement, le rassurant jusqu’à ce qu’il s’endorme. Tu passais ta main délicatement dans ses cheveux d’un geste répété qui se voulait calmant et cela avait dû fonctionner, un peu au moins. Tu étais toujours en train de lui passer la main dans les cheveux alors que Lily revint avec le thé. « Merci. » Lui dis-tu une nouvelle fois te trouvant bien con pour le coup. « Il s’est endormi. » Lui dis-tu un sourire sur les lèvres parce que tu étais rassuré qu’il puisse fermer les yeux et récupérer. Alors que tu mettais le sachet dans l’eau bouillante, tu ne pus t’empêcher de remarquer que Lily semblait hésiter. Cela te fit sourire, tu savais ce qu’elle voulait te demander, elle n’osait juste pas le faire. « Tu peux me poser des questions Lily. Je n’ai rien à cacher. » Et c’était vrai. Peu de personnes savaient que tu étais papa, tu n’avais pas encore trop parlé de tout ça voulant faire les choses progressivement vu la situation.
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptyDim 28 Mai 2017 - 15:26

lily & arthur


Je lui donne les explications nécessaires à propos de l’état du petit garçon, en essayant d’être la plus rassurante possible. Je sais bien que ce n’est pas facile pour lui, je le sens et puis son regard et ses gestes le trahissent. Il veut montrer qu’il gère la situation mais en même temps, je remarque bien la panique au fond de ses prunelles. Ce n’est jamais facile de s’occuper d’un enfant, encore moins quand on le connaît depuis seulement quelques semaines. Je décide tout de même de le garder ici pour cette nuit, histoire de vérifier sa température. C’est dingue, mais je n’arrive tout simplement pas à me faire à l’idée qu’Arthur est papa et que ce petit être est une partie de lui. Je me pince nerveusement la lèvre inférieure, incapable de déceler ce que je ressens. Après tout, il a le droit de refaire sa vie et d’être heureux. C’est moi qui suis partie, moi qui l’ai abandonné, c’est moi qui lui a brisé le cœur ! Il ne me reste plus qu’à assumer les conséquences de mes actes. Ce qui me surprend d’avantage, c’est la violence de la douleur qui m’a frappé, quand il m’a annoncé que c’était son fils. Même après tout ce temps, Arthur occupe toujours une place importante dans mon cœur … Mais à ce point là ?! J’étais surprise. Persuadée qu’il voudrait rester auprès de son fils, je lui propose quelque chose à boire. « Je ne dirais pas non à un thé. Mais si tu as d’autres patients je ne veux pas te retenir. » Cool ! Je vais faire de même, ça m’évitera de prendre le quatrième café de la soirée. Je lui fais signe de la tête et le laisse partager un moment en tête à tête avec son fils. Je repars à la salle de repos, retrouvant ma collègue. Je sers alors deux tasses de thés, pendant qu’elle m’explique qu’il n’y a plus grand monde et qu’elle s’occuperait des prochains patients. Super. J’allais pouvoir passer quelques minutes en compagnie d’Arthur, bien que je ne sache pas vraiment si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Je retourne dans la salle où se trouve le petit garçon et tend à Arthur la tasse qui lui était destinée. « Il s’est endormi. »  J’acquiesce tout simplement, avec un fin sourire sur les lèvres. C’est fou ce qu’il lui ressemble. Ils ont les mêmes traits. Même si j’espérais que c’était une farce, qu’il m’annonce qu’il me faisait marcher depuis le début… Je ne peux nier la ressemblance entre les deux. C’est bel et bien son fils.

Hésitante, je préfère tout de même ne pas poser de questions. Pas tout de suite du moins. Je préfère profiter de ce moment à peu près ‘normal’ en compagnie d’Arthur plutôt que de l’agacer ou pire, l’énerver avec mes questions. « Tu peux me poser des questions Lily. Je n’ai rien à cacher. » J’écarquille les yeux, réellement surprise. Je vois que c’est toujours aussi facile pour lui aussi de lire en moi. Je passe nerveusement une main dans mes cheveux, la hoooonte, omg, ça se voit tant que ça que ça me démange d’en savoir plus ? Après quelques instants de doute, je finis par me lancer.  « Comment tu te sens ? » Parce que mine de rien, c’est le plus important pour moi de savoir comment il va, comment il a dû traverser tout ça. Il y a ces instants où j’ai envie de remonter le temps jusqu’à ce soir-là, où j’ai pris la fameuse décision. Je n’aurais peut-être pas dû partir de cette façon-là… J’ai tellement de choses à lui dire, à lui avouer. J'aurais sans doute aimé lui dire que je regrettais tout le mal que je lui avais fait et que si cela était à refaire, j'aurais fait les choses d'une autre manière.Pour l’instant, j’avais tellement de questions à lui poser, que je ne savais même pas par où commencer. Ça ne me regardait sans doute pas et clairement, il n’avait aucun compte à me rendre. Mais foouuuu il a un fils ! UN FILS ! J’ai l’impression d’être passée à côté de quelque chose, clairement ! « Comment tu l’as découvert ? Et puis comment … » Une chose est sûre, je ne veux rien savoir sur la jeune femme mère du petit. Je la déteste déjà ! Après tout, c’est MON Arthur. Enfin c’était, mais c’est tout comme ! « Ce n’est pas trop dur ? »
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptyDim 28 Mai 2017 - 18:41

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Là, tout de suite, c’est facile d’oublier. Tu te concentres sur Abel parce que c’est ta priorité. Tu es paniqué à l’idée que quelque chose lui arrive. C’est bien ta veine qu’il tombe malade quand tu le gardes. Déjà, tu avais évité qu’ils aient à appeler Angelina et qu’elle débarque complètement hystérique à te faire une scène parce que tu étais à peu près sûr qu’elle l’aurait fait. Cette nuit, tu n’as pas la force d’être hostile envers Lily. Tu l’as été auparavant, vos entrevues sont loin d’avoir été les plus cordiales depuis que tu as appris qu’elle était revenue mais ce soir tu es fatigué. Fatigué de trop lui en vouloir peut-être aussi. Lydia a raison, c’était il y a six ans il est peut-être temps de passer à autre chose. Tu ne sais pas si tu en es réellement capable mais ce soir tu n’as pas envie de crier, tu n’as pas envie de te battre, tu as juste envie qu’Abel aille bien et que Lily le soigne bien, le reste tu t’en occuperas plus tard. Là tu es trop fatiguée par tous ces changements, tout ce que tu dois assumer en ce moment pour avoir la force de faire face de manière frontale à Lily. Vu que Lily te propose une boisson, tu ne dis pas non à un petit thé et tu profites de son absence pour endormir Abel, t’assurer que lui au moins il dormira cette nuit. Tu repartiras certainement demain matin avec un traitement mais c’est mieux que rien, si c’est ce dont il a besoin alors tant mieux.

Lily ne tarde pas à revenir, elle semble s’être pris quelque chose elle aussi et tu en déduis qu’elle ne doit pas être attendue par des patients. D’un côté ne pas être seul là tout de suite c’est appréciable mais d’un autre, tu sais que même si Lily tient sa langue et ne te pose pas de questions, elle en meurt d’envie. Toute personne te connaissant en mourait d’envie très certainement. Ne supportant pas ce silence inutile alors que tu n’avais rien à cacher, tu n’hésitais pas à la faire parler. Ce à quoi tu ne t’attendais pas cependant, c’était sa première question : « Comment tu te sens ?  » C’est une excellent question, question dont tu ignores la réponse. Enfin, tu n’es pas capable de lui en donner une comme ça. Tu ne sais pas trop comment tu te sens à vraie dire. Déboussolé sans aucun doute, un peu perdu aussi parce que tu ne voyais pas ta vie ainsi mais il faut s’adapter, c’est ce que tu ne cesses de répéter à tes élèves. « J’en sais rien. Un peu perdu ? J’ai dû en quelques semaines accepter que j’avais un enfant qui savait déjà parler et pour qui j’étais un inconnu, m’occuper de le reconnaître, apprendre à le connaître, me prendre toutes ces responsabilités soudainement sur le dos, ça fait beaucoup. Et réévaluer tous les plans que j’avais fait bien sûr. » Tu préférais ne pas parler d’Angelina et de ses crises incessantes. La dernière fois que tu l’avais croisée elle avait essayé de te convaincre de toutes ses forces de coucher avec elle. Il semblait qu’une fois que tu l’avais lancée, elle ne pouvait plus s’arrêter. « Comment tu l’as découvert ? Et puis comment …  Ce n’est pas trop dur ?  » Tu soupires. Oui, c’est dur, c’est compliqué à gérer tous ces changements tu ne peux pas le nier. Tu bois une gorgée de ton thé avant de lui dire : « Le plus dur c’est d’accepter que j’ai loupé les trois premières années de sa vie et que ce n’était pas la famille que j’imaginais. Je peux toujours construire cette famille certes mais je … » C’était compliqué à expliquer, même dans ton esprit c’était compliqué. « Je l’ai appris quand sa mère a débarqué au lycée en me demandant un test de paternité. On était trois candidats, les résultats sont tombés une semaine plus tard. » Dis-tu en soupirant.
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptyMer 31 Mai 2017 - 21:11

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L’avalanche de questions tombe, je suis incapable de tenir ma langue plus longtemps mais en même temps, je ne sais même pas quoi demander. Ce qui me préoccupe le plus, c’est son état, comment il se sent, comment il a vécu ça. C’est les points importants pour moi. Il doit être totalement perdu … J’aurais voulu être là pour lui, comme je l’ai été dans le passé, lui tendre la main dans les périodes où il en avait le plus besoin. Mais je ne pouvais plus, beaucoup trop de choses avaient changé. Quelque part, je ressentais un peu de jalousie aussi, comme si on m’avait volé la vie que j’aurais dû avoir à ses côtés. En réalité, je ne serais même pas vous dire exactement ce que je ressens, beaucoup trop de sentiments confus. « J’en sais rien. Un peu perdu ? J’ai dû en quelques semaines accepter que j’avais un enfant qui savait déjà parler et pour qui j’étais un inconnu, m’occuper de le reconnaître, apprendre à le connaître, me prendre toutes ces responsabilités soudainement sur le dos, ça fait beaucoup. Et réévaluer tous les plans que j’avais fait bien sûr. » C’est compréhensible. J’hoche seulement la tête, ne sachant pas trop quoi ajouter. Je ne peux pas dire que je comprends puisque je n’ai jamais vécu ça. Un enfant, c’est une étape importante dans la vie de quelqu’un et puis … Puis voilà, c’est avoir une famille, se poser, c’est finalement quelque chose qui m’a toujours fait peur. C’est même une des raisons qui m’a poussé à partir. Lui de son côté par contre, c’est un de ses rêves. C’est sur ce point-là que nous n’étions pas très d’accord, Arthur et moi. Je n’ajoute rien, comme il était partit sur sa lancé, je le laisse tout de même finir. « Le plus dur c’est d’accepter que j’ai loupé les trois premières années de sa vie et que ce n’était pas la famille que j’imaginais. Je peux toujours construire cette famille certes mais je …Je l’ai appris quand sa mère a débarqué au lycée en me demandant un test de paternité. On était trois candidats, les résultats sont tombés une semaine plus tard.  » J’écarquille les yeux, complétement choquée par ce que je viens d’entendre. « T’es pas sérieux ?! Trois candidats ???!!!! » J’en déduis que c’est soit un coup d’un soir et pas de bol, ses spermatozoïdes ont été très efficaces, soit elle a dû le tromper à plusieurs reprises mais … Trois candidats quoi. OMG. Je continue de le fixer, complètement ahuri et puis je réalise une chose : la vie n’a vraiment pas été cool avec Arthur, côté cœur. C’est peut-être moi qui ai commencé tout ça, mais apparemment le reste s’est enchaîné comme des dominos. Je ressens même une pointe de culpabilité et encore une fois, la petite voix au fond de ma tête me murmure : tu n’aurais pas dû partir.

« J’attends toujours le moment où tu vas m’annoncer que c’est une grosse blague… » Parce que clairement, ça y ressemble beaucoup. C’est digne d’un film ou d’une série. Puis soudainement, je commence à ressentir de la compassion à son égard et j’ai envie de le prendre dans mes bras. Comme avant. Le serrer fort, très fort et lui murmurer de ne pas s’en faire, que tout ira bien. « Le petit a l’air de bien t’aimer, en tout cas. » Je dis d’un ton calme. Je veux le rassurer, qu’il comprenne que dans tout ce tas d’ennuis qui lui arrivent, il y a quand même du bon. En plus, c’est la vérité. Le petit garçon ne voulait pas me répondre, il suivait seulement les consignes de son père. « Je comprends que ça te perturbe, tu sais. Mais tu as toujours voulu ça, une famille. Là, il y a un petit bout qui s’offre à toi. D’accord, tu as loupé trois années, mais il en reste tellement d’autres devant vous … » Essayons de voir le verre à moitié remplis et non à moitié vide. Je soupire. Ça aurait dû être mon histoire, notre famille. Je me pince nerveusement la lèvre, repensant à tout ce que l’on a vécu... Ça me rend dingue. J’étais vraiment une gamine, à l’époque. D’ailleurs, en parlant de famille : « Tes sœurs vont bien ?  » Non vraiment, ça me hante. Nos histoires, notre vécu. J’ai mis tous nos souvenirs dans une boîte, que ce soit les tickets de cinéma, les photos où les billets d’avions pour nos vacances. Tout. Je les ai même cachés à un endroit où personne ne les retrouvera jamais. C’est comme ça que s’est finit notre histoire, dans une boîte. Je ne sais pas si j’ai encore la force de la rouvrir, de recommencer encore une fois … Six ans, c’est long. Tu m’as sûrement oublié, tourné la page et fait ta vie. Le petit garçon allongé sur le lit à nos côtés nous le prouve bien. Et puis, il y a l’autre boîte. Celle qui contient les lettres, les cartes postales et les dessins que je ne t’ai jamais envoyé. Je n’ai pas eu la force. Oui, je l’avoue, même à l’autre bout du monde, j’ai pensé à lui. Seulement, je n’ai pas eu le courage de lui faire signe. Je lui ai écrit des lettres pour lui raconter ce que je vivais et j’ai même dessiné certains paysages que j’aurais voulu lui montrer, mais je n’ai jamais osé. J’ai encore une fois joué la carte de la lâcheté.
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptyMer 7 Juin 2017 - 19:41

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T’es abonné aux galères amoureuses, voilà longtemps que tu t’es fait une raison. Tu ne sais pas si c’est toi, si c’est les autres mais cela te déprime un peu au fond. Tu le caches, tu joues au Dom Juan mais tu aurais aimé avoir une autre vie que celle-là. Cette vie te rendait heureux, tu ne peux le nier mais pas complètement. Tu étais plutôt satisfait peut-être. Parler d’Abel avec Lily te semblait complètement fou. Tu n’avais parlé d’Abel à personne autour de toi pour l’instant, tu attendais de bien officialiser les choses, de savoir où tu en étais exactement. Le hasard était une drôle de chose … Mais il fallait savoir composer avec même si Agathe sera certainement en colère que tu ne lui ais pas parlé d’Abel plus tôt. C’est comme ça de toute manière, tu as le droit à ton jardin secret aussi, du moins pendant quelques temps. Tu ne sais pas réellement ce qui te pousse à te confier ainsi à Lily, c’est bête car tu ne lui dois rien et tu es toujours un peu en colère contre elle, tu lui en veux de t’avoir laissé ainsi et pourtant, tu lui racontes d’où vient Abel, ce que tu ressens face à cette histoire, quelque chose que personne ne t’a demandé. « T’es pas sérieux ?! Trois candidats ???!!!!  » Cela ne t’étonne pas que Lily soit surprise. C’est normal. Trois candidats c’est beaucoup mais elle ne connaît pas le contexte, elle ne connaît pas Angelina et c’est certainement une bonne chose parce que franchement les deux jeunes femmes ne s’entendraient pour rien au monde. Tu la regardes un peu gênée, avec Angelina cela avait été de la passion du début à la fin, une relation destructrice maintenant que tu la regardais avec du recul. « Angelina m’a trompé, j’ai mis fin à notre relation, elle a couché avec un autre, ça faisait trois hommes dans le laps de temps qu’on lui a annoncé quand elle était chez le docteur. C’est presque un miracle qu’on ait pas été plus nombreux. » Angelina avait cette passion autodestructrice, cela ne t’aurait pas étonné d’apprendre qu’elle avait enchaîné les hommes après votre rupture, tu n’aurais pas été surpris. Trois candidats c’était presque peu la connaissant même si pour Lily c’était déjà beaucoup. Mais Lily et Angelina avaient peu de choses en commun, peut-être que c’était ce qui t’avait attiré vers cette jolie brune finalement … «  J’attends toujours le moment où tu vas m’annoncer que c’est une grosse blague… » Tu soupires. Toi aussi tu aurais aimé lui annoncer que c’était une blague, malheureusement cela n’en était pas une et le petit garçon endormi sur le lit en était la preuve vivante. « Désolé. » Dis-tu ne sachant pas quoi dire d’autre.

« Le petit a l’air de bien t’aimer, en tout cas. Je comprends que ça te perturbe, tu sais. Mais tu as toujours voulu ça, une famille. Là, il y a un petit bout qui s’offre à toi. D’accord, tu as loupé trois années, mais il en reste tellement d’autres devant vous …  » En voulant te rassurer, Lily met le doigt sur ce qui fait mal. Oh oui, tu as toujours voulu une famille. Et cette famille c’était avec Lily que tu la voulais à l’époque. Aujourd’hui, tu ne savais plus très bien avec qui tu voulais cette famille mais tu étais à peu près sûr que ce n’était pas Angelina. Tu avais accueilli Abel à bras ouverts cependant, malgré la panique, malgré le fait que tu n’étais pas du tout préparé parce que tu savais intérioriser quand il le fallait et c’était une situation où il le fallait réellement. Lily avait raison au fond, ce n’était pas ce que tu voulais mais c’était mieux que rien. Il fallait peut-être voir les choses ainsi finalement. Tu aurais voulu autre chose toutefois et cela t’exaspérait au plus haut point. « Je ne sais pas s’il m’aime bien, je pense que lui non plus n’a pas décidé. Et je sais qu’il reste encore des années devant nous voilà pourquoi je n’ai pas perdu de temps quand les tests sont tombés mais … » Tu soupires. Tu l’as dit à Lydia déjà, tu devrais pouvoir le dire à nouveau que tu aurais préféré que les choses se passent autrement. Oui, tu aurais vraiment apprécié cela. « Ce n’était pas ainsi que je me voyais construire une famille. J’aurais aimé avoir une réelle unité, quelque chose de spécial. Et jamais je n’aurai ça avec Angelina. » Il suffisait d’être de bonne fois et de le reconnaître de suite, laisser traîner ne servait strictement à rien, tu étais bien décidé à ne pas te relancer dans cette aventure. « Tes sœurs vont bien ? » La question te surprend. Le changement de sujet est radical pour le coup. Tu pensais que Lily n’allait pas s’arrêter à ces simples questions mais changer de sujet ne te dérangeait pas plus que cela. Tu hausses les épaules, ce n’est jamais facile de parler de tes sœurs non plus. Enfin d’Amelia. « Agathe va bien, elle a lancé sa boîte de babysitting, ça marche bien. Amelia va bien, du moins je pense, on ne se parle toujours pas. » Dis-tu car cela fait six ans que Lily est partie et la situation n’a pas changé.
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptySam 17 Juin 2017 - 14:01

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Clairement, je ne sais pas quoi ajouter. Trois candidats … TROIS CANDIDATS BON SANG. Ça veut dire qu’en étant avec Arthur, elle a quand même fréquenté deux autres hommes qui auraient pu être le père de cet enfant. DEUX AUTRES HOMMES. Je n'ai pas l'impression de dramatiser la situation, mais suis-je la seule à trouver tout ça EXTRÊMEMENT grave ? Mon pauvre Arthur ... Après moi, voilà ce qu'il subit. Si j'étais restée, peut-être que ... Dans le fond, oui, je culpabilise un peu. Voir beaucoup. Parce que je me rends compte de tout le mal que j'ai pu lui faire. De mon côté, ce n'était pas la joie non plus, mais je ne sais pas, j'étais persuadée que pour lui, ça irait. Pour tout avouer, j’aurais préféré que ce soit l’un d’eux. Sérieux, pourquoi il a fallu que ce soit le spermatozoïde d’Arthur qui soit le vainqueur ? Non pas que ça me dérange qu’il ait un enfant, mais … Si, un peu, quand même. Mais juste un peu hein, vraiment à peine. Parce que quelque part, je sais que c’est avec moi qu’il voulait fonder sa famille et avoir ses enfants. On aurait pu, oui oui, on aurait pu. Mais peut-être pas il y a six ans, 23 ans c’est jeune, je n’étais pas encoure tout à fait mature, j’avais énormément de choses à découvrir et je n’étais pas sûre de vouloir me poser. Enfin se poser oui, avec lui et pour toute la vie. Mais à l’époque, ça me paraissait dingue, je n’étais pas tout à fait prête à faire les sacrifices nécessaires. On était jeune, on profitait de la vie, on était heureux. J’étais extrêmement amoureuse de lui, au point qu’aujourd’hui encore, il reste des séquelles de tout ce que l’on a vécu. Quand j’avais vu cette bague … Je m’étais braquée. Totalement. J’ai flippée comme jamais et je n’ai pas su comment réagir. Puis ajouter à cela d’autres facteurs, plus graves ou peut-être moins et ça a rapidement tourné au désastre dans ma tête. Aujourd’hui, je n’ai plus le même regard sur tout ça, si je remontais le temps, je n’aurais peut-être pas ressenti la même chose, agis de la même façon. Ce que nous avions vécu, je n’ai jamais pu l’oublier. C’était fort, intense, mieux que ce qu’on pourrait imaginer ou même rêver. Je secoue la tête, je ne devrais peut-être pas penser à tout ça, les choses sont faîtes et il est à présent trop tard. Arthur est entrain d’avoir sa famille, peut-être pas comme il le désirait, mais il y parvient quand même. « Je ne sais pas s’il m’aime bien, je pense que lui non plus n’a pas décidé. Et je sais qu’il reste encore des années devant nous voilà pourquoi je n’ai pas perdu de temps quand les tests sont tombés mais … » Mais ce n’est pas facile, je sais bien. La vie a une drôle de façon se de se moquer de moi, parce que me retrouver ici, pour soigner le fils d’Arthur, c’est tout sauf une situation normale. J’essaye néanmoins de ne pas perdre mon professionnalisme et tente de montrer le moins possible mes émotions. Un fils, qui l’aurait cru … « Ce n’était pas ainsi que je me voyais construire une famille. J’aurais aimé avoir une réelle unité, quelque chose de spécial. Et jamais je n’aurai ça avec Angelina. » Tant mieeeeux ! Enfin pas que ça me soulage qu’il ne puisse pas avoir sa famille, au contraire, j’aimerais vraiment qu’il y arrive. Mais je ne sais pas, j’ai l’impression que c’est quelque chose qui m’appartient et qu’on va me prendre. « Tu peux toujours construire ta famille Arthur. Peut-être pas avec cette prétendue Angelina. Je prononce son prénom avec une certaine amertume. Mais ce n’est pas trop tard.  » J’ajoute, tout simplement.

Je préfère ne pas m’attarder sur ce sujet, bien que ma curiosité prenne le dessus, ça me chamboule totalement de penser à Arthur, Arthur avec un fils, Arthur avec une famille qui serait la sienne et pas la nôtre et Arthur avec une autre femme. J’en arrête là pour ce soir et je décide de changer radicalement de sujet, pour le questionner sur sa vraie famille : ses sœurs. Il a traversé une période extrêmement difficile et j’étais là, entre autres. C’est sûrement cet épisode-là qui nous a rapproché, voir même lié. « Agathe va bien, elle a lancé sa boîte de babysitting, ça marche bien. Amelia va bien, du moins je pense, on ne se parle toujours pas. »  Je grimace, pas réellement ravie d’entendre sa réponse. Je peux comprendre qu’Amelia lui en veuille, il ne l’a pas cru quand elle lui a demandé de l’aide et alors qu’elle avait entièrement confiance en lui. Mais ce n’est pas sa faute non plus, il était jeune, faisait aveuglement confiance à sa mère et les accusations qu’Amelia portait étaient extrêmement grave. Ils pouvaient détruire toute la famille. J’étais persuadée qu’avec le temps, ça passerait. Qu’elle n’allait pas forcément oublier, mais au moins faire un effort de pardon. « C’est dommage…  Ça viendra, tu verras. Amelia a besoin de temps et même si ça lui prend une dizaine d’années, vous allez renouer contact. Je me doutais bien que ça ne serait pas facile, mais le temps efface toutes les blessures. Elle finira par faire l’effort de te pardonner. »
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Message(#)Trying to forget him it's thinking about him - Arthur & Lily  EmptyMar 20 Juin 2017 - 20:05

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Ce n’était pas vraiment avec une grande fierté que tu étais en train de déballer cette histoire à Lily. Concrètement, elle ne pouvait pas s’attendre à une histoire pareille venant de toi si elle se basait sur l’homme que tu étais quand elle était partie. Mais elle n’avait aucun droit de le faire car l’homme que tu étais il y a six ans avait bien changé et en grande partie par sa faute. Ce soir, en pleine nuit, ce n’était pas le moment d’aborder ces points sensibles cependant et puis de toute manière cela ne changeait rien. Oui, Angelina avait couché avec deux autres hommes dans un espace de temps assez rapproché pour avoir un doute. Un doute qui ne te surprenait pas, c’était le nombre fort peu élevé de candidats qui te surprenait connaissant Angelina à l’époque. L’imagine en pure abstinence depuis quatre ans t’amusait assez tu devais l’avouer car elle avait toujours tout fait dans les extrêmes incapable de trouver un juste milieu. Un problème que tu t’attendais à avoir dans les prochains jours et semaines car la discussion de la garde d’Abel risquait de ne pas être de toute repos malheureusement. Aujourd’hui, tu ne pouvais pas changer le passé. Seul le futur allait pouvoir être différent et tu refusais de priver cet enfant d’un père alors que tu n’avais aucune raison valable de refuser cette paternité. Tu doutais que des raisons valables auraient pu émerger de toute manière mais tu n’en avais aucune aujourd’hui. Tu aurais aimé que les choses soient différentes mais la vie était une succession d’épreuves auxquelles il fallait s’adapter. « Tu peux toujours construire ta famille Arthur. Peut-être pas avec cette prétendue Angelina. Mais ce n’est pas trop tard. » Non, ce n’était pas trop tard. Tout le monde ne cessait de le répéter et ils avaient raison tu le savais et pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de regretter que cela se soit fait ainsi. Aujourd’hui tu avais un enfant avec une autre femme, quelque chose qui ne sera pas accepté par toutes les femmes, tu le sais. Trouver une partenaire te semblait déjà bien compliqué avant toute cette histoire quand Lydia avait réussi à te convaincre, aujourd’hui c’était presque mission impossible. « Certes. Cela complique juste les choses. » Comme si tout n’était pas déjà ultra compliqué chez toi. Mais ton enfant passera avant tout, ça tu te l’es promis.

Que Lily te demande des nouvelles de tes sœurs ne te surprenait pas vraiment. C’était un sujet de conversation que vous aviez auparavant et puis Lily avait rencontré Agathe à l’époque. Il n’avait jamais été question de rencontrer Amelia mais c’était nullement contre ton ancienne petite amie, Amelia refusait de te voir à l’époque et encore aujourd’hui. Une réalité qui te déprimait mais à laquelle tu n’avais nullement eu le temps de te consacrer depuis quelques temps. « C’est dommage…  Ça viendra, tu verras. Amelia a besoin de temps et même si ça lui prend une dizaine d’années, vous allez renouer contact. Je me doutais bien que ça ne serait pas facile, mais le temps efface toutes les blessures. Elle finira par faire l’effort de te pardonner.  » Tout le monde ne cesse de le dire et de le répéter et pourtant, tu en doutes vraiment. Le temps n’a rien effacé du tout, cela fait douze ans que la situation dure sans aucun signe t’indiquant que les choses allaient changer. Alors non, tu n’étais pas très optimiste. « J’en doute malheureusement. » Te contentas-tu de dire. Avant que tu n’aies pu ajouter quoi que ce soit, une infirmière fit son apparition venant chercher Lily pour l’aider ailleurs. Tu remerciais la jeune femme avant de la laisser partir. Ce soir, c’était presque un armistice qui venait d’être signé. Mais tu ne savais pas si tu pourras à ton tour tout pardonner aussi facilement. Cela n’a aucune importance pour l’instant, ton seul centre d’intérêt en ce moment est ton fils.

the end
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