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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyJeu 8 Juin 2017 - 11:14

La journée de la plus jeunes des Iver s’était passée assez normalement. En véritable petit chef d’entreprise, elle avait rendu visite à ses contrats étudiants avant de connaitre leurs disponibilités pour les mois à venir. Elle avait ensuite eu quelques nouveaux rendez-vous avec des familles qui recherchent, la baby-sitter parfaite. Agathe véhiculait une image de chef d’entreprise sérieuse mais proche de sa clientèle qui n’a qu’un seul et unique but, la satisfaction des familles. Les critères étaient parfois compliqués à satisfaire. Les familles les plus riches, recherchent des personnes qui sont soit étudiants en médecine, droit, quelque chose qui reste assez sophistiquée. D’autres au contraire, préfèrent une « nourrice » plus ancienne, avec beaucoup d’expérience, quelqu’un dont s’est le métier, pas un petit étudiant qui essaie de gagner de l’argent entre deux. En début d’après-midi, elle avait plusieurs entretiens d’embauche, elle rencontrait chacun des postulants mais ne pouvait embaucher tout le monde. Agathe n’était pas une grosse mangeuse. Cependant, elle prit une petite demi-heure de pause vers treize heures. Sortant de l’immeuble ou se trouve son bureau, elle se dirige vers le nouveau restaurant vegan de la ville. Elle l’avait découvert il y à peine quelques semaines mais elle en était tombé folle amoureuse. La nourriture était divine, le service incroyable et la carte des desserts étaient à tomber. Sur place, la demoiselle commande à emporter, elle déjeunera dans son bureau tout en mettant les ajustant les questions des entretiens, elle ne voulait pas paraître trop exigeante ou méchante mais elle ne voulait certainement pas rabaissée l’image de son entreprise. Tout le monde pouvait faire des erreurs mais il fallait savoir se remettre en question et c’est ce qu’Agathe attends de ses employés.

Alors qu’elle sort du restaurant, un sachet à la main, Agathe aperçoit la silhouette de son frère. Regardant plus précisément, elle se rendit compte qu’il était en train de détacher un enfant de l’arrière de sa voiture. Se mettant sur le côté de la rue pour qu’il ne l’aperçoive pas, le visage du petit garçon lui fit une sorte de pincement au cœur. Il avait les mêmes yeux que son frère, son si beau regard, elle en était totalement déboussolée. Agathe secoua la tête, elle se faisait surement des films, si son frère avait un enfant, elle serait la première au courant, elle n’est pas Amélia, il lui aurait forcément dit. Du moins, c’est ce qu’elle espère au fond d’elle. Repartant au travail, elle déjeuna sur le pouce et reçu ses premiers candidats. Chacun d’entre eux semble correspondent au profil qu’Agathe recherche. Tous semblent motivés, disponible et prêt à renforcer la communauté de Babiver. Pourtant, la jeune Iver ne pouvait en prendre que trois sur les sept personnes qu’elle avait reçu aujourd’hui. Le choix s’avérait compliqué.

Appuyant sur le bouton pour éteindre son ordinateur de bureau, Agathe s’apprêtait à rentrer chez elle et profité de sa soirée. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher de penser à Arthur et au petit garçon. Cette ressemblance, l’avait frappée, elle y avait pensé toute la journée. C’était insensé. Sur la route jusque chez elle, Agathe réfléchissait. Tellement, qu’elle se retrouvait devant l’immeuble où il habite. Maintenant qu’elle est sur place, il faut absolument qu’elle lui parle et assez rapidement. Sortant de sa voiture, elle se dirigea vers son appartement. Téléphone en main, elle lui envoie un message. « Iver, ouvre ta porte. Xo, A. » Impatiente, la demoiselle attendait devant la porte de son frangin.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyDim 11 Juin 2017 - 3:15

Ta journée avait été … cataclysmique devait certainement être le bon mot. Tu allais tranquillement prendre ta pause de midi où tu ne doutais pas que des élèves allaient venir te parler du prochain bal du lycée quand ton téléphone avait sonné et Angelina t’appelait paniquée parce qu’il fallait aller cherche Abel à l’école et qu’elle ne pouvait pas le faire. La journée n’était pas terminée, tu lui demandais ce qui se passait et apparemment, l’enfant avait fait une crise et l’équipe enseignante se trouvait à cours de solutions. Oui, cet enfant était bien le fils d’Angelina. Tu allais essayer de gommer ce genre de comportements que tu trouvais complètement exagérés et qui pouvaient facilement disparaître à ton avis. Tu t’excusais à tes élèves qui arrivaient leur promettant de rester ce soir après le cours de maths pour discuter des détails du thème. Franchement, tu ignorais comment tu te retrouvais à chaque fois à la tête de l’organisation de cet événement. Il y avait des dizaines de professeurs dans l’établissement ! Mais à chaque bal c’était pour toi. Tu partis donc chercher Abel à l’école qui après plusieurs minutes à t’écouter lui parler sembla faire la part des choses et préféra partir avec toi que rester coincé sur les bancs de l’école à être ignoré. Vu qu’il n’avait pas mangé et que toi non plus, tu décidais de l’amener dans un restaurant rapide et sympa qui proposait des menus enfants que tu avais seulement vu les autres enfants manger. Tu discutais donc avec Abel en mangeant, essayant de comprendre ce qui avait occasionné cette crise par la même occasion. Tu ne compris pas vraiment mais il semblait de bonne humeur en sortant du restaurant. Regardant ta montre, tu vis qu’il était temps que tu retournes au lycée. Après avoir discuté avec Abel, tu le ramenais à l’école où il sembla content de revenir finalement. Toi tu arrivais légèrement en retard en cours mais personne ne te fit de remarque.

Quand tu rentras chez toi après la réunion d’organisation du prochain bal, tu étais complètement crevé. Tu filas directement à la douche pour te détendre un peu avant d’enfiler un jogging et un t-shirt pour traîner toute la soirée. Orion n’avait pas l’air d’être présent ce soir, du moins pas pour l’instant. Tu lui envoies un message pour savoir quand il rentre avant de prendre un livre pour te changer les idées. Il n’y a pas de matchs à la télévision ce soir alors autant ne pas se mettre devant des programmes idiots. Alors que tu terminais ton chapitre, ton téléphone sonna t’indiquant l’arrivée d’un message. Tu l’attrapes avant de voir que c’est ta sœur Agathe et qu’apparemment elle est en bas de l’immeuble. Tu te lèves pour te diriger vers l’interphone et tu lui ouvres la première porte. Tu vas ensuite ouvrir la porte de l’appartement et quand elle est devant toi tu lui demandes : « Agathe ? Tout va bien ? » Vous ne deviez pas spécialement vous voir ce soir et cela faisait longtemps que ta sœur n’avait pas fait de visites surprises. « Vas y entre. » Lui dis-tu avec un sourire sur les lèvres.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyDim 11 Juin 2017 - 15:34

Agathe se demandait encore, pourquoi elle était venue se confronter à son frère ce soir ? Elle avait une sorte d’imagination débordante. Mais elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Et si son frère avait vraiment un enfant, si Lily-Rose n’était pas la seule enfant de la famille Iver ? Plusieurs questions étaient présentes dans la tête de la jeune demoiselle. Premièrement, qui pouvait-être la mère de l’enfant ? C’était l’une des questions principales. D’après ce qu’elle avait pu comprendre, le petit garçon avait entre trois et quatre ans. Essayons de repartir en arrière et de se souvenir des conquêtes du grand Iver. Réfléchissant, Agathe eu comme un flash : Angie. Son histoire avec Arthur avait été assez sérieuse. « Non, elle l’aurait dit. Impossible. ». Oui, Agathe se part à elle-même. Angie était une sorte de déception pour la jeune demoiselle. Elles étaient pourtant proches avant que celle-ci disparaisse du jour au lendemain sans jamais donner de nouvelles. Pourtant, Agathe avait essayé d’en avoir, en vain. Secouant sa tête, Iver préférait se dire qu’il s’agissait surement d’une fille d’une nuit qui n’en avait pas parler à Arthur. Puis, ça se trouve ce n’est même pas son enfant – bien que la ressemblance soit frappante -. Deuxièmement, pourquoi Arthur n’en avait pas discuté avec Agathe ? Peut-être il venait juste de l’apprendre ? Mais Agathe ne pouvait pas y croire, son frère lui avait toujours tout dit. Ils avaient ce genre de relation, elle n’était pas Amélia. La brunette sortit de ses pensées lorsqu’elle entendit la voix de son frère à travers l’interphone. Elle n’arrêtait pas de se répéter : Fais comme si de rien n’était, Agathe. Tu peux le faire. Pourtant, la demoiselle savait pertinemment qu’une fois en face de son frère, elle ne pourrait s’empêcher de le questionner encore et encore.

« Agathe ? Tout va bien ? » La demoiselle ne put s’empêcher de sourire à son grand frère. Venant lui déposer un tendre baiser sur sa joue, elle reprit. « Tu sembles surpris de me voir Arthur. lança la jeune fille avant de reprendre assez rapidement. C’est surement parce que ça fait cinq jours que tu ne m’as pas téléphoné. » Des reproches, à peine arriver, tu peux mieux faire Agathe. Attendant devant le palier, Arthur l’invita enfin à entrer dans l’appartement. Enlevant sa veste et sa petite écharpe. Agathe posa le tout sur le porte manteau présent à l’entrée. Elle prit son téléphone portable et suivit son frère jusqu’au salon. S’installant dans le canapé, Agathe sourit. « Je vais très bien sois dit en passant, et toi ? » Regardant rapidement ses e-mails, la demoiselle venait encore de recevoir des candidatures. Elle était ravie mais ce soir, elle devait se concentrer sur autre chose. « Qu’as-tu fais aujourd’hui ? Du nouveau ? » Agathe décida de laisser une réelle chance à son frère de lui dire la vérité mais c’était en vain. Il lui parla de son travail, de ses étudi ants, de la future soirée du lycée, rien qui ne l’intéressait vraiment aujourd’hui.

« Il était bon ton déjeuner en ville ? Agathe essayait de tenir tête à son grand-frère. Il n’était jamais en désaccord mais aujourd’hui, était juste différent. Arthur comprendrait surement ce que sa petite sœur voulait lui dire. Elle l’avait vu en plein milieu du centre-ville, sinon elle ne lui en parlerait pas. Les deux jeunes gens ne discutaient que rarement nourriture. C’était qui ce petit garçon Arthur ? Agathe n’avait pas encore prononcé les derniers mots qu’elle aurait dut, elle avait juste du mal à y croire et le dire paraitrait si réel. Avalant un peu de sa salive, elle reprit avec du mal. Ne me dis pas que c’était ton… Ton, ton enfant. » A gathe adore les enfants, elle serait ravis d’en avoir un de plus dans la famille mais elle aimerait l’avoir appris directement par son frère.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyJeu 15 Juin 2017 - 13:32

Ce soir, tu n’avais pas réellement prévu de recevoir la visite de ta sœur. Agathe prévenait en général quand elle passait te voir, plus parce que tu étais souvent occupé en soirée entre tes sorties et puis les amis que tu voyais régulièrement et les visites surprises étaient plutôt rares. Voilà pourquoi, quand tu ouvres la porte sur ta petite sœur après la journée que tu viens de passer, la première chose que tu fais c’est que tu t’inquiètes. C’est normal et naturel non ? En ce moment, tu t’inquiètes de tout de toute manière et Dieu sait que tu as de quoi t’inquiéter ! Tu étais à peu près certain qu’Angelina aurait l’immaturité de te faire payer son refus quand il sera question de la garde d’Abel. Tu le sens, Angelina refuse perdre, peu importe le contexte et elle te le fera payer. Voilà comment tu te retrouvais à contacter des avocats prêts à te représenter si besoin est. Tu en étais arrivé là et rien que d’y penser cela te faisait froid dans le dos. Pourquoi est-ce qu’Angelina ne pouvait-elle pas être raisonnable pour une fois dans sa vie ? Mais tu n’eus pas le temps d’y penser très longtemps car Agathe ne tarda pas à te faire des reproches et te poser tout un tas de questions. « Tu sembles surpris de me voir Arthur. C’est surement parce que ça fait cinq jours que tu ne m’as pas téléphoné. Je vais très bien sois dit en passant, et toi ? Qu’as-tu fais aujourd’hui ? Du nouveau ? » Elle semblait bien se porter de ce que tu en voyais et clairement ce soir elle était en position d’attaque. Tu ignorais ce que tu avais fait à part ne pas donner de nouvelles depuis plusieurs jours mais ça ce n’était pas très rare donc elle ne pouvait pas t’en vouloir pour cela si ? Il y avait la question d’Abel mais Agathe n’avait aucune idée de toute cette histoire de toute façon. Tu ouvres la bouche avant de la refermer, tu ne savais pas par quoi commencer surtout alors que ta sœur semblait plus intéressée par ses mails que ce que tu avais à lui dire. « C’est pas la première fois que je ne t’appelle pas en trois jours Agathe. Mais ça va bien merci. Et pas grand chose de nouveau, je m’occupe d’organiser le bal qui arrive pour les lycéens puis j’entraîne l’équipe de baseball, le train train quotidien. » Tu mentais bien entendu. Ton train train quotidien avait pris fin il y a quelques semaines. Mais tu ne te sentais pas de parler d’Abel à Agathe, pas parce que tu n’avais pas confiance mais parce que tu avais envie de maîtriser la situation avant de le faire.

Cependant, il semblait qu’Agathe vise un but bien précis qu’elle ne tarda pas à t’exposer. « Il était bon ton déjeuner en ville ? C’était qui ce petit garçon Arthur ? Ne me dis pas que c’était ton… Ton, ton enfant. » Fuck … Fuck … Voilà le seul mot qui te traverse l’esprit pendant plusieurs secondes. Tu n’avais même pas cherché à te cacher, à faire attention, tu étais bien trop pris dans toutes tes histoires en ce moment. Fuck … Tu soupires avant de passer tes mains sur ton visage. Tu viens d’être pris les mains dans le sac, si c’est pas beau ça ! Maintenant tu ne vas pas avoir le choix, il va falloir que tu annonces la nouvelle à Agathe qui risque de ne pas être ravie. « Si, si c’est bien mon enfant. » Dis-tu avant de marquer une courte pause. « Je l’ai appris il y a deux semaines, depuis je m’occupe de dizaine de papiers, des humeurs insupportables d’Angelina, d’apprendre à connaître cet enfant et de potentiellement devoir trouver un nouvel appartement. » Orion et toi vous n’aviez toujours pas discuté de la situation, il allait falloir le faire rapidement.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyDim 18 Juin 2017 - 5:53

« C’est pas la première fois que je ne t’appelle pas en trois jours Agathe. Mais ça va bien merci. Et pas grand-chose de nouveau, je m’occupe d’organiser le bal qui arrive pour les lycéens puis j’entraîne l’équipe de baseball, le train train quotidien. » Journée basique apparemment pour le plus grand des Iver. Pourtant, Agathe savait très bien qu’il ne lui disait pas tout. Au fond d’elle-même, elle avait peur de sa probable réaction. Bien sûr, cela allait dépendre de ce qu’Arthur te dira. Elle n’imaginait pas que son frère puisse lui cacher quelque chose de si important. La brunette était quelqu’un d’assez compréhensif, elle faisait toujours passer les besoins des autres avant les siens, une véritable petite fée du bonheur. Même si elle en voudra énormément à son frère, elle ferait en sorte d’essayer de le comprendre, de se mettre à sa place mais pour l’instant, Agathe n’y croyait pas vraiment. Faites que cet enfant, ne soit pas le siens. La gestuelle d’Arthur devient étrange, comme s’il était pris au piège et qu’il n’avait plus aucun moyen de mentir. Agathe le savait, dans quelques secondes son frère allait lui annoncer cette nouvelle. Elle ne lâche pas son regard, n’attendant qu’une seule chose, que ses mots sortent enfin de sa bouche. « Si, si c’est bien mon enfant. » La gorge d’Agathe se serre, son cœur tambourine dans sa poitrine, elle est énervée et ravie en même temps d’avoir un nouvel enfant dans sa famille. Comment est-ce possible ?

« Je l’ai appris il y a deux semaines, depuis je m’occupe de dizaine de papiers, des humeurs insupportables d’Angelina, d’apprendre à connaître cet enfant et de potentiellement devoir trouver un nouvel appartement. » Deux semaines, deux semaines qu’il doit supporter cela tout seul, Agathe ne lui en voulait plus d’un seul coup. Elle se sentait mal pour son frère, il était quelqu’un de droit et de sincère, il aurait pris soin de l’enfant s’il l’avait su. « Arthur.. dit Agathe d’une voix douce et calme. Je, je sais que cette situation ne doit pas être facile pour toi, j’en suis consciente. Un petit sourire compatissant avant de reprendre la parole. Je ne suis pas là pour te blâmer, bien sûr j’aurais aimé l’apprendre de ta part, je suis Agathe, pas Amélia. » Ceci n’est pas du tout méchant envers sa propre sœur mais elle n’était pas proche d’Arthur, ils ne se parlaient jamais. Elle aurait compris s’il ne lui avait pas dit. La brunette voulait être présente pour son frère. Lorsque le jeune homme prononça le nom d’Angelina, les yeux d’Agathe sorti de ses orbites. Elle avait très bien compris ce que son frère venait de lui dire. Agathe avait toujours été très proche d’Angelina lorsqu’elle était en couple avec lui. Angelina était la mère de son enfant et la brunette était encore plus énervée. « Bitch. lança Agathe dans un premier temps, elle était hors d’elle et l’insulte était sorti toute seule sans qu’elle avait pu dire quelque chose. C’est pour ça qu’elle a quitté la ville il y a quelques années ? Elle savait qu’elle attendait ton enfant ? C’est une.. une.. » Calme toi Agathe, n’insulte pas, n’insulte pas. Elle réfléchissait en même temps qu’elle essayait de se calmer et de reprendre ses esprits. Arthur allait devoir se trouver un nouvel appartement pour accueillir son fils plus souvent. La demoiselle reprend alors. « Je t’aiderais à trouver un nouvel endroit. Un de mes clients est agent immobilier, je lui en parlerais. Et en attendant tu peux venir à la maison. Elle est assez grande pour moi toute seule, si tu as besoin. »
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyJeu 22 Juin 2017 - 2:52

Pour l’instant, Abel était un peu ton secret. Enfin secret était un bien grand mot car plusieurs de tes amis connaissaient son existence. Tu n’avais juste pas pris le temps de prévenir ta famille de ce qui se passait dans ta vie. C’était déjà assez compliqué à gérer comme situation et tu n’avais nullement envie d’avoir à répondre à des tas de questions qui tomberont tu en es certain. Appeler Amelia ne t’a même pas traversé l’esprit, par contre tu aurais pu appeler Agathe. Elle aurait été là pour toi tu le sais mais tant que rien n’est réellement réglé avec Angelina, tu ne voulais pas te lancer dans des eaux trop troubles. Il semblerait cependant que ce soir, tu n’aies pas le choix. Agathe t’avait pris la main dans le sac alors que tu avais amené Abel déjeuner avec toi en ville à midi. Il aurait bien fallu que cette conversation arrive un jour ou l’autre, tu pensais juste avoir un peu plus de temps. Parce que contrairement à ce qu’Agathe pouvait penser, tu étais bel et bien décidé à leur en parler mais une fois que tu aurais reconnu Abel comme ton fils et qu’il y aurait eu un accord sur la garde partagée. Faire entrer un enfant dans ta famille, c’était pour toi assez étrange vu que tu te considérais de plus en plus comme quelqu’un n’ayant pas vraiment de famille si on excluait Agathe de l’équation. Votre réconciliation avait été longue mais elle était bien présente aujourd’hui.

Tu n’eus aucun mal à lire l’expression de pure incompréhension qui se dessina sur le visage d’Agathe. Tu ne manquais pas sa déception également même si elle essayait de la cacher. Appeler ta famille quand tu avais un problème n’était pas un réflexe pour toi. Non, c’était chez Lydia que tu t’étais réfugié parce que c’était ton habitude et qu’en ce moment Lydia avait autant besoin de toi que tu avais besoin d’elle. « Arthur.. Je, je sais que cette situation ne doit pas être facile pour toi, j’en suis consciente. Je ne suis pas là pour te blâmer, bien sûr j’aurais aimé l’apprendre de ta part, je suis Agathe, pas Amélia. » Parler de ton fils à Amelia ne t’avait même pas traversé l’esprit pour la simple et bonne raison que tu ne parlais jamais à Amelia tout simplement. Tu comprenais que ta sœur soit blessée mais tu avais bel et bien prévu de le lui dire, la vie en avait voulu autrement. « J’avais prévu de te le dire, à toi et à maman. C’était comme ça que vous deviez l’apprendre mais une fois que j’aurais tout réglé. » Et Dieu sait qu’il y en avait des choses à régler ! Des dizaines de milliers de choses, des petits détails auxquels tu n’avais jamais pensé. Mais tu ne mentais pas, tu allais vraiment en parler. Toutes les formalités prenaient juste beaucoup de temps et c’était tout nouveau pour toi, il y avait des dizaines de choses que tu devais régler. La conversation se tourna ensuite vers Angelina. Agathe avait été une des rares personnes à apprécier la jeune femme à l’époque alors même que votre relation n’était pas la meilleure. « Bitch. C’est pour ça qu’elle a quitté la ville il y a quelques années ? Elle savait qu’elle attendait ton enfant ? C’est une.. une.. » C’était légèrement plus compliqué que cela comme situation. C’était tellement fucked up … Il allait maintenant falloir que tu expliques à Agathe qu’Angelina ne savait pas qu’elle attendait ton enfant en particulier. « Elle savait qu’elle attendait un enfant, il y avait trois pères potentiels sur la liste, on a fait un est de paternité. » Aujourd’hui, tu trouvais toujours cela assez humiliant quand tu y pensais. Angelina t’avait trompé mettant fin à votre relation et quatre ans plus tard tu devais encore une fois faire face à cette tromperie. « Je t’aiderais à trouver un nouvel endroit. Un de mes clients est agent immobilier, je lui en parlerais. Et en attendant tu peux venir à la maison. Elle est assez grande pour moi toute seule, si tu as besoin. » Tu hoches la tête. En réalité tu ignores si tu as besoin de tout ça ou pas. Peut-être que non, il faut que tu parles à Orion. Il y a une chambre pour Abel dans cet appartement, une chambre qui vous sert un peu d’entrepôt et de chambre d’amis mais tu ignores si Orion a envie de vivre avec un enfant une semaine sur deux à la maison car c’est le type de garde que tu as envie d’avoir. « Pour l’instant ça va, c’est Angelina qui l’a tout le temps, elle me le laisse la journée des fois. Faut que je vois avec Orion car je pars sur une garde partagée. » Dis-tu en haussant les épaules.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyDim 2 Juil 2017 - 5:49

Agathe soutiendrait son frère de toutes ses forces mais elle avait surement avoir besoin de temps pour digéré tout cela. Du jour au lendemain, en à peine une petite seconde, son frère avait pris un nouveau départ. Il avait une nouvelle vie et une nouvelle responsabilité. La brunette ne doutait en rien des talents paternels qu’Arthur avait, il suffisait de le voir en compagnie de Lily-Rose pour comprendre qu’il serait un père formidable. Il ne pouvait pas être pire que le modèle qu’ils avaient eu. Pourtant, il faut toujours un temps d’adaptation et Agathe devrait s’y adapter aussi. Visiblement, les deux jeunes gens étaient assez gênés par la situation. Au final, la dernière des Iver aurait préférer l’apprendre de la bouche de son grand frère plutôt que de le découvrir toute seule. « J’avais prévu de te le dire, à toi et à maman. C’était comme ça que vous deviez l’apprendre mais une fois que j’aurais tout réglé. » La jeune brune vient poser sa main sur celle d’Arthur assez délicatement, elle ne lui en voulait pas, il semblait tellement désorientée mais Agathe serait présent pour lui. « Ne t’inquiète pas, ton secret est en sécurité avec moi. Je ne le dirais pas à maman. lança la demoiselle avant de reprendre. Je ferais même la surprise quand tu l’annonceras. » Dans les yeux d’Agathe on pouvait y lire la sincérité, elle était tellement douce et aimante avec sa famille qu’elle fera toujours passer leurs besoins, leurs envies avant les siennes.

La sincérité dans le regard de la demoiselle laissa place à une déception immense. Pour cause, elle était tellement déçue du comportement d’Angelina. Elle avait toujours été proche de la jeune femme, elle l’avait acceptée dans la famille comme quand on accepte une sœur. Elle l’avait soutenue même en se mettant Arthur à dos parfois. Bien sûr, elle lui en avait voulu lorsqu’elle trompa Arthur mais elle n’avait pas cessée de lui parler. Elle était resté proche d’elle, jusqu’à ce qu’elle s’enfuit de la ville sans donner de nouvelle. Ce jour la fut horrible pour Agathe, pendant des mois entiers, elle essaya en vain de reprendre contact avec elle. Angelina avait juste tiré un trait sur la famille Iver. Pourtant, aujourd’hui, elle est de retour avec une enfant, l’enfant d’Arthur. Du moins, c’est ce que la brunette pense. Quand Arthur reprends la parole, son visage se décompose. « Elle savait qu’elle attendait un enfant, il y avait trois pères potentiels sur la liste, on a fait un est de paternité. » Son regard la trahissait une fois de plus, elle était encore plus déçue et dans un état d’incompréhension totale. Angelina n’avait pas trompé Arthur qu’une seule fois, peut-être plus que trois fois au final. Fronçant les sourcils, elle reprit. « . Je, je ne sais pas quoi te dire.. C’était bien l’une des premières fois qu’aucun mot ne sortait pas de la bouche d’Iver, elle, qui avait toujours quelque chose à dire. J’espère ne pas la recroiser, vraiment. Je ne la comprends pas. On a toujours été présent pour elle, je l’ai soutenue même quand elle t’a trompée. Et aujourd’hui qu’est-ce qu’on a en retour ? L’énervement était présent mais surtout pas envers Arthur. Un enfant, un enfant dont tu es peut-être le père mais avec aucun sureté. » A ce moment précis, Agathe ne savait plus quoi faire, lorsqu’elle avait vu le petit garçon, elle avait directement pensé à Arthur, ils se ressemblaient un peu, le même regard et le même petit sourire mais elle préférait ne pas le dire à Arthur. « Je sais que ce n’est pas facile Arthur mais en t’attache pas trop au petit.. Tant que tu ne sais pas si c’est vraiment le tiens. » Agathe disait cela dans l’intérêt de son frère. Si l’enfant se révèle ne pas être le sien, le jeune homme serait totalement anéanti et devrait faire un trait sur lui, autant faire cela en douceur et être certaine du lien de parenté avant de tenter quelque chose.

« Pour l’instant ça va, c’est Angelina qui l’a tout le temps, elle me le laisse la journée des fois. Faut que je vois avec Orion car je pars sur une garde partagée. » S’il s’agissait vraiment du fils d’Arthur, Agathe ne les laisserais pas à la rue, c’est sûr et certain. Garde partagée, le véritable Arthur est de retour. La brunette était très fière de lui. « Tu as raison, c’est une bonne initiative. Mais un enfant à la maison ce n’est pas de tout repos, je suppose qu’il faut que tu en parles avec Orion avant de prendre une décision. » Tout cela semblait compliqué et annonçait de longue conversation à venir. « Puis-je savoir le prénom de mon neveu ? » Demanda t-elle en haussant les épaules.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyMer 5 Juil 2017 - 3:06

Une chose était certaine, tu n’avais pas prévu que ta sœur apprenne l’existence de ton fils de cette manière. C’était peut-être idiot mais tu avais voulu régler tout l’administratif de la chose et voir comment ça pouvait se passer avec Angelina avant de faire quoi que ce soit. Bien sûr que tu allais en parler à ta mère et à Agathe. Pour Amelia c’était une autre histoire mais elle l’apprendra certainement un jour de toute façon. Tu pouvais comprendre qu’elle soit en colère, personne n’aimait apprendre ce genre de nouvelle de cette manière là. Mais il y avait tellement de choses à gérer en ce moment que mettre ta famille au courant n’était pas une priorité. Tu ne diras pas à Agathe que c’est chez Lydia que tu t’es précipité quand les résultats sont tombés. Avec le temps, tu as mis en place un système alternatif à celui de ta famille qui ne passe pas toujours en premier dans tes priorités. « Ne t’inquiète pas, ton secret est en sécurité avec moi. Je ne le dirais pas à maman. Je ferais même la surprise quand tu l’annonceras. » Tu n’avais pas spécialement envie qu’Agathe fasse la surprise, quand la nouvelle sera annoncée à votre mère, elle s’en fichera certainement de savoir qu’Agathe l’avait appris avant. Elle sera bien trop occupée par l’idée qu’elle a un nouveau petit fils, le reste n’aura certainement pas d’importance à ses yeux. Vu tes rapports avec ta famille ces derniers temps, ce sera un miracle si les choses se passent à peu près bien. « Tu n’es pas à faire semblant tu sais. Juste à garder le secret quelque temps, j’attends simplement d’être reconnu comme le père d’Abel et d’avoir les modalités de garde avant de faire quoi que ce soit. » Dans ton esprit c’était logique, tu ne voulais pas introduire Abel dans ta famille si les choses tournaient mal. Tu ne voyais pas comment cela pouvait être le cas mais sait-on jamais avec Angelina …

Tu ne cachais pas à Agathe très longtemps qui était la mère du petit Abel. Elle devait s’en douter de toute façon vu qu’il avait trois ans. Tu ne manquais pas le regard déçu de ta sœur mais tu ignorais s’il était dirigé vers toi ou vers Angelina. Si tu te souvenais bien, les deux jeunes femmes étaient amies. Agathe était bien la seule personne dans ton entourage qui avait supporté Angelina et vous avait soutenu dans cette relation. Il était clair aujourd’hui qu’elle était vouée à l’échec mais il y avait Abel, vestige d’une relation rapide et destructrice. « Je, je ne sais pas quoi te dire.. J’espère ne pas la recroiser, vraiment. Je ne la comprends pas. On a toujours été présent pour elle, je l’ai soutenue même quand elle t’a trompée. Et aujourd’hui qu’est-ce qu’on a en retour ? Un enfant, un enfant dont tu es peut-être le père mais avec aucun sureté. Je sais que ce n’est pas facile Arthur mais en t’attache pas trop au petit.. Tant que tu ne sais pas si c’est vraiment le tiens. » Tu fronces les sourcils aux dernières phrases d’Agathe. Cet enfant est le tient, vous en êtes sûrs et certains désormais. Agathe avait dû mal comprendre mais tu ne lui en voulais pas, cette situation était des plus compliquée. Tu ne savais quoi répondre à l’incompréhension d’Agathe face à Angelina parce que tu n’avais pas les réponses à ses questions. « Abel est mon fils, les résultats des tests de paternité sont revenus positifs dans mon cas. Maintenant c’est à moi de prendre mon rôle à cœur et de me faire une place dans sa vie. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu y travaillais et avec Angelina ce n’était pas toujours simple. « Et tu seras certainement amenée à la recroiser, Brisbane ce n’est pas si grand que ça. » Tu étais bien placé pour le savoir, essayer d’éviter quelqu’un s’avérait souvent impossible. Agathe te parla ensuite de la possibilité de t’aider à trouver un appartement mais tu n’étais pas certain de vouloir partir de celui-ci. Tu te sentais bien dans cet appartement et avec Orion cela se passait bien alors tu voulais lui parler avant de prendre toute décision hâtive, chose que tu n’avais pas eu le temps de faire encore. « Tu as raison, c’est une bonne initiative. Mais un enfant à la maison ce n’est pas de tout repos, je suppose qu’il faut que tu en parles avec Orion avant de prendre une décision. Puis-je savoir le prénom de mon neveu ? » Tu hoches la tête, laissant échapper un petit rire avant de dire : « Abel, il s’appelle Abel. Bientôt Abel Iver du coup. » Dis-tu tout de même fier dans le fond.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptySam 8 Juil 2017 - 16:20

Toute cette histoire semblait un peu folle et étrange. Si Agathe ne connaissait pas aussi bien son frère, elle pourrait croire que c’est une sorte de blague, une histoire sortie de nulle part, un peu de piment dans leur vie mais en tout cas rien de la réalité. Pourtant, c’est bien la réalité. Arthur à un enfant, un petit garçon adorable et Agathe doit seulement prendre le temps de diriger tout cela et de prendre un peu de recul sur la situation. La demoiselle était tellement perturbée par ce qu’elle venait d’apprendre qu’elle ne comprenait même pas ce que son propre frère lui disait, elle se sentait un peu idiote sur le coup. « Abel est mon fils, les résultats des tests de paternité sont revenus positifs dans mon cas. Maintenant c’est à moi de prendre mon rôle à cœur et de me faire une place dans sa vie. » La demoiselle hocha la tête assez positivement et repris la parole tout en regardant son frère. Elle posa une main sur son genou affectueusement et lui lança un regard tendre. « Tu vas y arriver, tu seras un père formidable, j’en suis certaine. Je serais la pour toi, une véritable tatie. C’est un rôle qui me va à merveille, demande a Lily-Rose. » En espérant que Lily ne soit pas jalouse si Agathe ne lui accorde plus tout son temps libre maintenant qu’elle avait un neveu dans sa vie. Elle devrait plutôt être contente, elle aura un copain avec qui jouait et avec qui se bagarrer. Lorsqu’Arthur prononça le prénom du petit garçon, accompagné de leur nom de famille, Agathe eu comme une sorte de pincement au cœur. Personne ne pouvait le nier désormais, il y avait bien une nouvelle personne dans la famille Iver, un autre petit gars, ce n’était pas un rêve, tout cela se passait réellement. Qui aurait cru qu’Arthur aurait eu un bébé avant qu’Amélia ait un deuxième enfant ? Personne, absolument personne.

« Naturellement, je vais te trouver une babysitter du tonnerre, la meilleure. » Ce n’était pas une question. Arthur était obligé de prendre une nourrice et il n’avait aucune raison qu’il ne fasse pas confiance à sa sœur sur ce point-là. Puisqu’il s’agit de son neveu, Agathe ferait passer plus d’entretien que prévu pour trouver la meilleure personne pour son petit gars. « Je t’aiderais pour la décoration de sa chambre aussi. Soyons réaliste, tu n’es pas vraiment douée pour la décoration et les associations de couleur. » Avec un sourire sur ses lèvres, Agathe se disait que cette petite critique passerait mieux. Comme la première fois, cela non plus n’était pas une question, c’était juste logique et sincère. Agathe semblait excitée par l’idée d’avoir un neveu et un deuxième petit chéri à combler de cadeau. Concernant, l’autre problème aka Angelina, Agathe n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle devait faire. Elles étaient si proches qu’elle ne comprenait pas comment elle avait pu partir enceinte de son neveu sans rien lui dire, sans donner aucune nouvelles pendant des années et maintenant, elle ose revenir comme une fleur, comme si de rien n’était. Au fond d’elle, la brunette la détestait vraiment. « Si tu as besoin d’aide pour les papiers, les dossiers, les avocats et tout ce que tu dois faire pour reconnaitre ton enfant et avoir une garde partagée, tu n’as pas intérêt à hésiter. Un sourire aux lèvres, Agathe avait tout de même une question dans la tête. Comment tu as réagis quand tu l’as su ? Demanda t-elle dans un premier temps avant de reprendre assez rapidement. Comment tu as réussi à en parler à personne pendant tout ce temps ? » Agathe espérait qu’elle soit la première personne à qui son frère en parle.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyDim 9 Juil 2017 - 9:10

Ce n’était pas facile pour toi de te retrouver ainsi au pied du mur. Tu avais un plan, un plan tellement parfait que tout venait encore une fois d’être chamboulé. Tu ne voulais pas mettre ta famille au courant tant que tout n’était pas réglé mais tu n’avais jamais envisagé la possibilité qu’on te croiserait dans la rue accompagné d’Abel. En rétrospective, c’était complètement ridicule de ne pas l’avoir envisagé, tu ne te cachais pas quand tu sortais avec Abel donc tu aurais fini par croiser quelqu’un qui aurait craché le morceau de toute manière. Agathe semblait inquiète que tu t’attaches trop à Abel avant que tu n’apprennes qui était le père. Elle n’avait pas de soucis à se faire de ce côté là, les résultats étaient arrivés et avant cela tu n’avais pratiquement pas vu le petit garçon justement pour essayer de te protéger au maximum. « Tu vas y arriver, tu seras un père formidable, j’en suis certaine. Je serais la pour toi, une véritable tatie. C’est un rôle qui me va à merveille, demande a Lily-Rose. » Tu ne doutais pas qu’Agathe soit une super tatie, ce n’était pas la question. Tu ne pus t’empêcher de remarquer que ta sœur semblait persuadée que tu allais réellement demander à Lily-Rose. Agathe oubliait souvent que tu ne voyais pas Amelia et par association, tu ne voyais pas Lily-Rose non plus. Même si ta sœur te reparlait aujourd’hui et acceptait ta compagnie, ce n’était pas le cas de tout le monde malheureusement. « Je ne doute pas que tu seras une super tatie. » Tu ne comptes pas introduire Abel dans ta famille avant un petit moment cependant. Tu as envie de le connaître avant, qu’il puisse te connaître aussi avant qu’il n’apprenne à connaître ta famille. Etrangement, cette dernière était plus stable que celle d’Angelina, un comble presque … « Naturellement, je vais te trouver une babysitter du tonnerre, la meilleure. » Tu laissais échapper un petit rire à cette remarque. En effet, il allait peut-être te falloir une nounou, tu n’en étais pas certain. Tu ne savais pas si Abel allait à l’école encore ou non. Peut-être pas, peut-être qu’Angelina s’en occupait réellement toute la journée, toi tu ne pouvais pas faire ça mais tu seras là le soir par contre. Mais il faudra certainement quelqu’un pour le récupérer le temps que tu puisses entraîner l’équipe de baseball. « Je ne doute pas que tu mettras tes talents à ma disposition. » Lui dis-tu un sourire sur les lèvres. Tu étais rassuré que ta sœur prenne aussi bien la nouvelle en quelque sorte. « Je t’aiderais pour la décoration de sa chambre aussi. Soyons réaliste, tu n’es pas vraiment douée pour la décoration et les associations de couleur. » Agathe a raison, tu n’es pas doué du tout pour ce genre de chose. Mais tu as aussi envie qu’Abel choisisse ce qu’il veut mettre dans sa chambre donc vous pourriez sans doute faire une sortie shopping tous les trois si tu obtiens la garde partagée de ton fils. Tu ne te faisais pas trop de soucis à ce sujet, ton avocat était plus que confiant donc tu devrais l’avoir. « Je laisserai Abel t’aider à choisir tout ça. » Ce n’était pas une passion ni même quelque chose que tu appréciais faire alors tu laisseras Agathe s’en charger. Ta sœur te proposa ensuite de l’aide pour l’administratif mais tu n’en avais pas réellement besoin désormais, tout était su les rails. « Si tu as besoin d’aide pour les papiers, les dossiers, les avocats et tout ce que tu dois faire pour reconnaitre ton enfant et avoir une garde partagée, tu n’as pas intérêt à hésiter. » Tu te contentais d’un : « Merci. » Avant que ta sœur ne vienne poser d’autres questions un peu plus embarrassantes pour toi. « Comment tu as réagis quand tu l’as su ? Comment tu as réussi à en parler à personne pendant tout ce temps ? » Enfin, elles pouvaient ne pas sembler embarrassantes de l’extérieur mais tu savais qu’Agathe aimerait que tu lui dises qu’elle était la première personne à qui tu en parlais. La vérité n’était malheureusement pas celle-là. Tu n’avais pas parlé d’Abel à beaucoup de monde, ce n’était pas comme si tu racontais ta vie à des inconnues constamment mais c’était vers Lydia que tu t’étais tournée quand tu avais appris la nouvelle et complètement paniqué. Depuis, tu n’en avais pas parlé à grand monde. « Je suppose qu’on peut aisément dire que j’ai paniqué. J’ai toujours voulu des enfants mais je n’imaginais pas que cela arriverait ainsi. Tout changeait subitement dans ma vie et … » Oui, le coup avait été dur à assimiler mais il avait fallu faire avec. « Je … Hum … J’en ai parlé à Lydia, enfin parler est un grand mot, je me suis effondré en présence de Lydia dirons-nous plutôt. » Tu préférais être honnête, quitte à ce que ta sœur t’en veuille, tu préférais cela plutôt qu’une gaffe plus tard que tu payeras encore plus cher.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyDim 9 Juil 2017 - 14:35

La famille est quelque chose de très important pour la dernières des Iver. Cela est surement dut au départ prématurée de leur père lorsqu’ils étaient petits. Agathe avait été fortement touchée par la disparition de celui-ci. Depuis, elle n’avait plus quitté sa famille, elle avait fait en sorte qu’ils restent une famille aimante, proche et que rien ne pouvait séparer. Mais rien ne se passe comme on veut dans la vie, les Iver l’avait appris aux fils des années. Tout d’abord, leur beau-père avait secrètement abusé d’Amélia, plusieurs fois avant qu’elle n’en parle. Cette épreuve avait comme qui dirait, détruit la famille qui s’était retrouvé séparer en deux clans : Agathe-Amélia vs Arthur et maman. Cette période fut difficile autant pour Agathe que pour Amélia. La brunette n’a jamais compris comment son frère avait pu remettre la parole de sa propre sœur en doute, comme si tout cela n’était qu’un jeu, comme si elle disait cela pour se rendre plus intéressante. Puis, Lily-Rose vue le jour et Agathe pensait que cela rapprocherait la famille de nouveau, que toutes les disputes du passés serait oublier mais non, cela fut encore pire. Amélia refusait toujours d’adresser la parole à Arthur malgré les nombreuses tentatives d’Agathe, rien ne pouvait la faire changer d’avis. Moins de réunions de famille, moins de noël en bonne compagnie, les Iver n’étaient plus une famille même si la benjamine ne voulait pas se l’avouer. Pourtant, encore aujourd’hui, la brunette croyait qu’une nouvelle arrivée dans la famille pouvait tout changer. L’histoire avec Lily ne l’avait pas fait perdre l’espoir, elle pensait toujours qu’un jour ils seraient de nouveau heureux tous ensemble, tous en même temps.

Pourtant, Agathe avait posé la question ultime qui répondrait parfaitement à sa question, celle qu’elle se pose depuis des années. Comment Arthur la considère vraiment ? Au fil du temps, le jeune homme s’était mis à l’écart de la famille et Agathe était celle qui faisait le lien entre lui et sa sœur, celle qui donnait des nouvelles aux autres. Elle était une sorte de sœur exemplaire, toujours présente pour les autres, toujours prête à vous soutenir et vous aidez même si vous l’avais blessée par le passé. Un véritable petit ange. « Je suppose qu’on peut aisément dire que j’ai paniqué. J’ai toujours voulu des enfants mais je n’imaginais pas que cela arriverait ainsi. Tout changeait subitement dans ma vie et … Agathe se contenta d’esquisser un sourire, elle savait ce qu’Arthur voulait dire en prononçant cette phrase, elle l’avait très bien compris. Cependant, elle n’attendait qu’une seule chose, la suite de la réponse. Il avait laissait un moment de silence, une phrase qui se terminait par « et », cela voulait dire qu’il avait autre chose à lui dire et cela ne tarda plus. Je … Hum … J’en ai parlé à Lydia, enfin parler est un grand mot, je me suis effondré en présence de Lydia dirons-nous plutôt. » Bien qu’elle s’en doutait éperdument, Agathe venait d’avoir une sorte de pincement au cœur, tout son être s’était effondré. Elle qui était toujours présente pour tout le monde, passait toujours en dernier. Arthur était toujours avec sa petite Lydia et Agathe se retrouvait coincée seule au milieu de lui et d’Amélia.

Les larmes lui montaient aux yeux et pourtant, elle ne laissait presque rien paraitre. Son énervement était au maximum, elle en avait légèrement marre d’être « la dernière au courant », marre de passer après Lydia. C’était sa famille, son sang mais visiblement, il ne lui faisait jamais assez confiance. Attrapant son sac, Agathe se redressa du canapé et s’avança vers la porte. « Faut.. Faut que j’y aille. » Près de la porte, elle posait sa main sur la poignée et n’osait même plus se tournait vers son frère, elle était presque hors d’elle et ne voulait pas craquer devant lui. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de prononcer une dernière phrase avant de fermer la porte et de se retrouver près de l’ascenseur. « Tu demanderas à Lydia pour la décoration. »
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyJeu 13 Juil 2017 - 2:50

Il fut un temps, quand tu étais jeune, quand tu étais adolescent où il ne te serait même pas venu à l’idée de ne pas te tourner vers ta famille dans ce genre de situation. Avant, avant cette histoire avec Amelia, tu avais une famille. C’est peut-être trop violent de le dire ainsi mais c’est la vérité. Tu sais que pour Agathe c’est important, de garder cet équilibre, de faire comme si un jour tout pourrait redevenir comme avant. Toi, même si tu gardes un minime espoir d’arranger un peu les choses avec Amelia un jour, tu es plus réaliste. En vérité, tu n’as plus réellement de famille depuis longtemps. Il avait fallu tout reconstruire avec Agathe et cela avait pris des années. Avec ta mère tu n’avais jamais trop essayé de reconstruire votre relation quant à Amelia, c’était encore une autre histoire. Au fil des années, tu avais appris à te construire sans cette base qui t’avait paru si nécessaire auparavant. Tu sens que c’est sur une pente glissante que tu te diriges quand Agathe te pose la question que tu aurais préféré éviter. C’est le genre de nouvelle que l’on garde difficilement pour soi durant des semaines et des semaines. Tu ne connaissais pas Abel depuis longtemps, ta paternité avait été mise à jour dernièrement mais il est vrai qu’au lieu de te tourner vers ta famille, vers Agathe, tu t’étais tourné vers Lydia. Pourquoi Lydia ? Parce qu’elle faisait partie de ces amies que tu avais depuis longtemps, depuis ton entrée à l’université. Vous aviez à peu près tout partagé dans votre vie depuis votre rencontre et Lydia avait été là quand plus personne ne te parlait dans ta famille. Alors oui, c’était vers elle que tu t’étais tournée, plus dans une sorte de réflexe qu’autre chose.

A peine les mots sont-ils sortis de ta bouche que tu les regrettes déjà. Mais tu n’es pas un menteur, tu refuses de mentir simplement pour faire plaisir à ta sœur car tu sais très bien que c’est le genre de mensonge qui vient se retourner contre vous bien plus tôt que prévu. Alors tu lui avoues la vérité, une vérité qui la blesse profondément. Tu t’en doutais mais voir les larmes monter aux yeux de ta sœur, cela te fait mal au cœur. Tu aurais pu l’éviter en parlant d’Abel à Agathe plus tôt mais … Cette histoire avec Amelia, ça n’a pas changé que ta relation avec cette dernière. Non, cela a changé ta vision de votre famille. Tu peux comprendre qu’Agathe t’en veuille mais quand tu avais pris le parti de votre mère, elle avait arrêté de te parler comme Amelia et il avait fallu des années pour qu’elle daigne reconstruire votre relation. Des années qui n’ont pas été simples pour toi à plusieurs niveaux et tu as appris à te construire autrement, une reconstruction qui laisse aujourd’hui encore des traces profondes. « Faut.. Faut que j’y aille. » Ta sœur se lève brusquement et se dirige vers la porte avant que tu ne comprennes ce qui est en train de se passer. Elle se retourne une dernière fois vers toi avant de fermer la porte pour te dire : « Tu demanderas à Lydia pour la décoration. » Non, tu ne demanderas pas à Lydia pour la décoration, la jeune femme n’est pas une experte et tu n’es pas certain qu’elle apprécie cette délégation. Mais là n’était pas la question. Tu te lèves, tu n’as pas réellement envie de laisser les choses ainsi entre vous. « Agathe attends ! » Dis-tu après avoir ouvert la porte. Heureusement que votre ascenseur n’est pas bien rapide, au moins elle n’a pas eu le temps de s’échapper. « Je suis désolé, je … » Tu l’es désolé mais tu sais que si c’était à refaire, tu referais certainement la même chose parce que tu as oublié les implicites des relations fraternelles. « Je suis désolé de ne pas t’en avoir parlé. J’aurais dû le faire mais j’ai pris l’habitude de ne plus réellement compter sur personne dans la famille. Quand plus personne ne m’adressait la parole, il a fallu que je fasse autrement et ça laisse des traces. » Des traces bien trop profondes des fois. « J’ai merdé c’est certain mais je ne fais que ça dans cette famille donc cela ne devrait pas être une grande surprise. » Tu avais peut-être un jour été le préféré de ta mère, celui qu’on regardait avec des étoiles dans les yeux mais cela faisait longtemps que ce n’était plus le cas.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyDim 16 Juil 2017 - 9:35

Agathe aurait pu se mettre à pleurer ou se mettre à hurler tellement elle était blessée et contrariée par tout ce qui venait de se passer. Mais comme à son habitude, elle préféra garder sa colère et sa tristesse au plus profond d’elle-même. Agathe ne s’énervait que très rarement, elle ne se disputait quasiment jamais préférant se calmer de son côté et revenir quand elle sera calmer. Cependant, elle le sens, aujourd’hui c’est différent. Elle ne reviendra pas faire Arthur, jamais. Elle se sent beaucoup trop trahi, abandonnée et sous-estimée. Appuyant sans cesse sur le bouton de l’ascenseur, Agathe fait partie de personnes qui pensent que cela fait arrivée l’ascenseur plus vite. Pour autant, cela ne marche pas. La demoiselle entends pourtant bien la poignée de la porte qui s’ouvre, elle ne veut pas se confronté à Arthur, du moins pas maintenant. Il semble bien, qu’elle n’a pas vraiment le choix. L’ascenseur indique l’étage du dessus, dans deux secondes il sera ouvert devant elle mais il est trop tard, Arthur est là, bien décidé à avoir une conversation. « Je suis désolé, je … » Dans le regard de la jeune Iver, on peut comprendre que les excuses de son frère ne changera rien, il est sombre et assez froid. Jamais, on ne l’avait vu comme ça. Elle semblait vraiment hors d’elle, elle était vraiment vexée. « Je suis désolé de ne pas t’en avoir parlé. J’aurais dû le faire mais j’ai pris l’habitude de ne plus réellement compter sur personne dans la famille. Quand plus personne ne m’adressait la parole, il a fallu que je fasse autrement et ça laisse des traces. » Agathe n’en croyait pas ses oreilles. Elle secoua la tête de désespoir, comment osait-il ? Etait-il en train de sous-entendre que c’était de sa faute s’il ne lui avait pas dit ? A l’époque, Agathe avait eu toutes les bonnes raisons de ne plus adresser la parole à son frère, pourtant elle était revenue assez rapidement à la raison. La brunette ne pouvait pas croire qu’il osait remettre cette histoire sur le tapis, il n’avait pas honte pensa-t-elle.

« T’es vraiment culotée Arthur. Comment oses-tu ? Tu n’assumes rien. C’est de ma faute si tu es parti voir Lydia en premier parce qu’il y a douze ans de ça je ne t’ai pas parlé pendant un moment ? Non, ça ne marche pas comme ça. Tu n’es pas venue me le dire parce que tu n’en avais pas envie, c’est tout. Parce que Lydia passe avant tout le monde, même avant ta propre sœur. Bien sûr, qu’Agathe était blessée, bien plus qu’elle ne pouvait l’imaginer. Elle qui essayait plus que tout au monde de réunir sa famille se prenait une nouvelle fois une claque au visage. Tu sais, je crois que j’aurais pu te pardonner de l’avoir dit à Lydia en premier mais la vérité c’est que si je ne l’avais pas découvert, je ne serais toujours pas au courant à l’heure d’aujourd’hui. Tu ne me l’aurais toujours pas dit alors qu’elle le sait depuis plus de trois semaines. Et ça, c’est horrible. Cela montre bien ce que l’on devient les uns pour les autres, des étrangers. » Horriblement déçu, la jeune brune ne sait même plus ce qu’elle doit faire, partir ? Discuter ? Elle n’a pas vraiment envie de laisser les choses s’envenimer mais elle ne sait plus quoi dire sans que cela soit méchant. Dans ses excès de colère, elle pouvait dire des choses qu’elle ne finirait pas regretter. « Je sais pertinemment que tu ne demanderas pas à Lydia de t’aider pour la décoration de la chambre parce qu’elle ne va pas apprécier de passer après moi, d’être le second choix. Jamais tu ne lui ferais un tel affront mais me le faire ça ne te dérange pas. Visiblement, tu t’en fiches que je pense être un second choix parce que dès que tu as le moindre problème c’est Lydia, toujours Lydia. Agathe repris son souffle avant de reprendre. Ne dis pas que ce n’est pas vrai parce que cela dure depuis des années. Il ne pouvait pas mentir, c’est comme si Agathe était une amie et Lydia la famille. Bien sûr au début Agathe faisait mine de comprendre mais maintenant, elle est juste fatiguée de devoir faire semblant. Elle se tourna une dernière fois vers Arthur, on pouvait voir dans son regard qu’elle était au bout du rouleau mais elle reprit la parole encore une fois. J’ai essayé de nous faire redevenir une famille. Je me bats pour qu’on puisse être une famille comme avant. Mais aucun de vous ne m’aide, aucun de vous essaie. Alors c’est décidé, j’arrête. Je suis fatiguée, j’ai aussi mes soucis du quotidien. Je vais vivre pour moi. Autrement dit pour son entreprise plus exactement parce qu’en ce moment c’est tout ce qui compte pour la demoiselle. On est plus une famille, félicitation. Lydia peut être ta priorité désormais. » La brunette appuie le bouton de l’ascenseur qui était reparti depuis.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyMar 18 Juil 2017 - 15:28

Encore une fois tu as mal fait, encore une fois tu as mal agis. Peut-être que tu es destiné à faire des conneries quand ta famille est concernée ? Tu n’as pas la réponse à cette question mais une chose est sûre, tu peux voir dans le regard d’Agathe que tu as merdé. Oui, tu peux comprendre qu’elle soit en colère, c’est évident. Et pourtant, tu savais au fond de toi que c’est certainement vers Lydia que tu te serais tourné si c’était à refaire. Parce que c’était devenu une habitude, parce que malgré la reconstruction de ta relation avec Agathe, rien n’était réellement comme avant. Oui, cela faisait peut-être mal de le reconnaître mais c’était vrai. Tu n’étais pas fier de toi cependant, pas fier du tout d’avoir fait du mal à ta sœur alors que tu aurais pu l’éviter simplement. « T’es vraiment culotée Arthur. Comment oses-tu ? Tu n’assumes rien. C’est de ma faute si tu es parti voir Lydia en premier parce qu’il y a douze ans de ça je ne t’ai pas parlé pendant un moment ? Non, ça ne marche pas comme ça. Tu n’es pas venue me le dire parce que tu n’en avais pas envie, c’est tout. Parce que Lydia passe avant tout le monde, même avant ta propre sœur. » Tu lèves les yeux au ciel en entendant ces paroles. Tu ne fais pas passer Lydia avant tout le monde. Tu n’as jamais dit non à un rendez-vous avec Agathe pour voir Lydia, tu n’as jamais privilégiée la jeune femme en quoi que ce soit. C’est juste sur elle qu’est tombée ta crise de panique, depuis tu ne l’avais pas revue d’ailleurs. « Moi ? Moi je n’assume rien ? J’espère que tu plaisantes. Je ne fais qu’assumer depuis plus de douze ans. Et je ne dis pas que c’est de ta faute, je relate un fait c’est tout. » Non, ce n’était pas de la faute d’Agathe, ce n’était de la faute de personne. C’était de la tienne d’avoir fait cette erreur il y a toutes ces années, des erreurs qu’il avait fallu assumer et un entourage qu’il avait fallu reconstruire aussi. « Tu sais, je crois que j’aurais pu te pardonner de l’avoir dit à Lydia en premier mais la vérité c’est que si je ne l’avais pas découvert, je ne serais toujours pas au courant à l’heure d’aujourd’hui. Tu ne me l’aurais toujours pas dit alors qu’elle le sait depuis plus de trois semaines. Et ça, c’est horrible. Cela montre bien ce que l’on devient les uns pour les autres, des étrangers. » Tu trouves les reproches un peu trop faciles. Tu acceptes tes erreurs, tu l’as toujours fait, cependant, tu refuses de porter toutes les erreurs du monde. Oui tu veux bien t’excuser mais il y a des limites. Vous n’étiez pas des étrangers, cela n’avait rien à voir ! Vous vous appeliez régulièrement et tu comptais bien présenter ton fils à ta famille mais en ton temps, comme tu le souhaitais, pas de cette manière là. « J’ai vu Lydia une fois il y a trois semaines pendant trente minutes. Je ne l’ai pas revue depuis, elle n’a pas rencontré Abel, elle sait à peine son prénom. J’allais vous le présenter, c’est vous qui alliez le rencontrer en premier quand je serai passé devant le tribunal. » Tu avais bien conscience que tes paroles étaient en train de tomber dans l’oreille d’un sourd. Agathe avait les idées bien fixées et vu son regard, elle n’en avait pas fini avec toi. Pourtant c’était vrai, aucun de tes amis n’avait rencontré Abel, même Orion ne connaissait pas réellement son existence, il n’avait jamais su le résultat du test de paternité. Et il était le premier concerné de l’affaire étant ton colocataire. « Je sais pertinemment que tu ne demanderas pas à Lydia de t’aider pour la décoration de la chambre parce qu’elle ne va pas apprécier de passer après moi, d’être le second choix. Jamais tu ne lui ferais un tel affront mais me le faire ça ne te dérange pas. Visiblement, tu t’en fiches que je pense être un second choix parce que dès que tu as le moindre problème c’est Lydia, toujours Lydia.Ne dis pas que ce n’est pas vrai parce que cela dure depuis des années. » Tu la regardes en fronçant les sourcils. Quoi ? Mais qu’est-ce qu’elle était en train de te raconter ? C’était quoi cette histoire de second choix ? Tu ne demanderas pas à Lydia de t’aider pour la décoration parce qu’elle ne prendra aucun plaisir dans cette tâche. Ce n’est pas une histoire d’affront et de faire passer les uns avant les autres. « Si j’étais persuadé que Lydia aimait décorer des chambres pour enfant, j’irai lui faire cet ‘affront’ comme tu l’appelles. Je ne m’en fiche pas que tu penses être le second choix, je n’ai jamais imaginé que tu pensais l’être. » C’était la vérité, tu ne t’étais jamais posé la question en fait. Tu ne comprenais pas vraiment pourquoi Agathe ressentait cela, tu compartimentais beaucoup ta vie, peut-être trop mais tu essayais de laisser une place à tout le monde. « J’ai essayé de nous faire redevenir une famille. Je me bats pour qu’on puisse être une famille comme avant. Mais aucun de vous ne m’aide, aucun de vous essaie. Alors c’est décidé, j’arrête. Je suis fatiguée, j’ai aussi mes soucis du quotidien. Je vais vivre pour moi. On est plus une famille, félicitation. Lydia peut être ta priorité désormais. » Cette fois, tu laisses échapper un soupir d’épuisement. Vous n’étiez pas une famille. Cela faisait douze ans que vous n’étiez pas une famille et il fallait simplement l’admettre pour passer à autre chose. « Ca fait douze ans qu’on est plus une famille. Douze ans qu’on sait plus ce que ça veut dire, qu’on marche sur des œufs en espérant blesser personne. Que chacun essaie de son côté pour se prendre des claques en pleine figure. Moi aussi j’en ai marre, marre d’essayer, marre de me battre contre des vagues qui me ramènent toujours un peu plus loin sur la plage. Mais je fais des efforts, j’essaie de faire au mieux. Je ne suis pas parfait, je n’ai jamais prétendu l’être. J’ai assumé mon erreur il y a douze ans, ça a brisé notre famille. C’est moi le problème dans cette histoire, je vous ai vu à Noël avec maman et Amelia, c’est moi le problème. Donc si je vous dérange, n’hésitez pas à le faire savoir, je suis déjà dehors de toute manière. » Oh oui, tu n’avais pu nier te sentir comme un observateur extérieur qui assiste à une scène en y étant de trop. « Et ma priorité sera mon fils je t’en remercie. » Tu en as marre qu’on te jette la faute, tu en as assez désormais de toute accepter sans rien dire.
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Message(#)(arthur) » need to talk. EmptyMer 2 Aoû 2017 - 13:16

Toute cette histoire est incroyable et stupide, il faut l’avouer. Pourtant, Agathe et Arthur ne sont pas prêts de se pardonner mutuellement. Ils sont ainsi, incroyablement têtus et leur égo en prendrait un coup s’il s’excusait l’un à l’autre. A ce moment précis, la jeune demoiselle, ne voulait pas lui pardonner ou même lui parler, elle souhaitait seulement partir et manger un pot de glace caramel, noisettes tout en laissant les larmes coulaient sur son visage. Mais non, il fallait qu’Arthur sorte de l’appartement et demande des explications, encore et toujours, des disputes qui ne se terminent jamais. Au fond, Agathe essaie de se souvenir d’une journée ou leur famille était heureuse sans aucune contrariété et cela remonte à des années, à plus de douze ans. « T’essaie de te donner bonne conscience ? La demoiselle parlait naturellement du fait que sa famille aurait été les premiers à faire la connaissance du petit Abel. J’aimerais te croire mais le problème c’est que si on ne se disputait pas en ce moment, Lydia l’aurait peut-être déjà rencontrée. » Agathe essayait de faire comprendre à Arthur la simple vérité, le pourquoi du comment mais il ne pouvait pas comprendre parce qu’il n’était pas confronter à la situation, c’est tout. « [color=#006699]Ca fait douze ans qu’on est plus une famille. Douze ans qu’on sait plus ce que ça veut dire, qu’on marche sur des œufs en espérant blesser personne. » Cette phrase était sortie de la bouche du jeune homme et celle-ci avait fait l’effet d’une bombe. Le cœur d’Agathe battait à sens à l’heure, tout son corps pouvait le ressentir, c’est comme si tout le monde pouvait entendre son cœur pomper son sang. Ses mains tremblaient d’énervement. Tout en passant une main dans ses cheveux bruns, elle essayait surtout de ne pas laisser les larmes coulaient sur son visage, elle voulait rester forte mais cela devenait de plus en plus dur. Comment est-ce possible qu’il pense cela ? Ce n’est pas parce qu’il y a des tensions qu’on n’est pas forcément une famille.

« Si tu veux vraiment jouer sur ça Arthur, on est plus une famille depuis que papa est parti lorsqu’on étaient que des enfants. Lui lançant un regard plein de désespoir et de tristesse. La vérité c’est qu’Agathe avait toujours espérer faire partie de cette famille. Je ne marche pas sur des œufs Arthur, je dis toujours ce que je pense, je ne mens jamais. J’espérais juste que tu pensais comme moi. » Alors qu’elle allait reprendre la parole, le jeune homme repris. « Donc si je vous dérange, n’hésitez pas à le faire savoir, je suis déjà dehors de toute manière. » En fronçant les sourcils, Agathe leva la main comme si elle allait lui mettre une claque. Cependant, elle le poussa juste, assez fortement c’est vrai. « Comment oses-tu ? La voix d’Agathe avait complètement changé. Son regard était devenue encore plus foncée et encore plus méchant. Elle s’avança vers son frère et le poussa encore et encore tout en lui hurlant dessus. Je t’en prie, vas t’en, fais comme papa après tout je ne sais plus à ça prêt. Maintenant il était trop tard, les larmes d’Agathe coulaient sur son visage, elle était trop énervée, tout redescendait. J’ai jamais fait de différence entre toi et Amélia, au final je suis plus proche de toi que d’elle. Je ne parle pas vraiment à maman, je lui en veux toujours de ce qu’elle a fait a Amélia mais je prends toujours ta défense. Quand Amélia me parle de toi, je prends ta défense, quand Lily me parle de toi je lui fais part de l’homme formidable et du frère formidable que tu es. MAIS JE T’EN PRIE, ARRETE DE FAIRE DES EFFORTS ET VAS T’EN. » L’ascenseur n’arrivant plus, elle se dirigea vers la porte qui menait aux escaliers et elle l’ouvre pour les descendre. « Bon courage pour les démarches judiciaires. » Elle referma la porte et commença à descendre les escaliers, n’attendant plus rien pour aujourd’hui.
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