« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
« Au revoir mon bébé d’amour, bonne journée avec papa » elle se pencha et déposa un baiser sur le front de son fils puis la brune échangea un regard avec Samuel avant de quitter la maison dans laquelle elle avait vécu pendant presque dix ans. Elle descendit les quelques marches qui la séparèrent du trottoir avant de monter dans son taxi, elle jeta un dernier coup d’œil à travers la vitre et indiqua le quartier de Fortitude Valley au chauffeur qui prit la route dans la second qui suivit. Après une bonne vingtaine de minutes, le taxi s’arrêta en plein cœur du quartier comme elle l’avait souhaitait, l’italienne avait posé ses valises dans cette partie de la ville lorsqu’elle avait quitté son domicile après sa rupture, s’installer chez James s’était imposé comme une évidence même si elle jugeait ce quartier un peu trop mouvementé elle se plaisait à l’associer à son chez soi. La tête dans les nuages, Liviana emprunta la rue principale qu’elle remonta en baladant son regard dans le ciel légèrement grisée qui ne faisait que confirmer le fait que l’hiver s’installait peu à peu à Brisbane. Cependant, contrairement à ses habitudes, elle n’emprunta pas le petit chemin sur la gauche qui la conduisait à son domicile mais elle continua tout droit en directement des tours d’appartements qui donnait encore plus de charme à ce quartier. Après une dizaine de minutes de marche, Liviana arriva au pied des tours ; légèrement nerveuse elle entra malgré tout dans la seconde tour, ce n’était pas la première fois qu’elle mettait les pieds dans ce building mais comme à chaque fois elle était impressionné par la beauté et la simplicité de la décoration. Elle chercha un nom sur le listing afin de ne pas se tromper d’appartement puis monta dans l’ascenseur en direction de l’appartement 159 ; une dizaine de seconde plus tard les portes s’ouvrir et l’appartement cent cinquante-neuf se trouvait devant elle. Liviana fixa la porte pendant une bonne minute, incapable de se décider à frapper, comme si une part d’elle la suppliait de partir le plus loin possible d’ici ; mais elle craqua dans la minute qui suivit et appuya sur la sonnette. Liv resta immobile pendant quelques secondes avant d’entendre des pas se rapprocher, une seconde de silence et la porte s’ouvrit. Ezra n’avait pas changé depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu, il avait toujours cet air mystérieux sur le visage ainsi que ses cheveux blonds en bataille qui lui donnait un charme fou, mais aujourd’hui il abordait une expression de surprise et d’étonnement sur le visage « Bonjour Ezra » dit-elle d’une voix douce en regardant son futur ex-beau-frère dans les yeux « J’espère que je ne te dérange pas ? Je voulais appeler avant mais je suis presque sûr que tu n’aurais pas répondu… » elle fit une petite moue, ce n’était pas un reproche mais une constatation. Ils ne s’étaient pas vus depuis longtemps, Liviana était incapable de mettre une date sur leur dernière rencontre « J’ai trouvé cette photo ce matin… » malgré son bras immobilisé par une écharpe médicale elle ouvrit son sac à main et sorti une photographie, un cliché qui avait été prise lors d’un repas de famille ou ils étaient bras dessus-bras dessous, comme un frère et une sœur, Liviana aimait les Beauregard comme s’ils étaient sa famille natale « … et tu as disparu à la seconde ou j’ai quitté ton frère » elle releva son regard vers le sien, en mettant fin à son histoire avec Samuel, elle n’avait en aucun cas voulu quitter les Beauregard, rien n’avait jamais changé James, Thomas ou Katherine alors elle se demandait ce qui pouvait se passer dans la tête du garagiste. Elle se mordit l’intérieur de la joue en le regardant, elle le connaissait suffisamment pour savoir que pendant toutes ses années il n’avait pas fait semblant de l’apprécier, il y avait forcément une raison qu’elle avait besoin de connaitre désormais « Je peux entrer ? S'il te plait » demanda-t-elle en plongeant son regard dans le sien.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
Si certains matins semblaient se ressembler ces derniers temps, avec une reprise du boulot à temps plein pour Ezra, lorsqu’il avait ouvrit les yeux quelques dizaines de minutes plus tôt, il l’avait senti. Vous savez, ce sentiment que quelque-chose se tramait mais dont vous n’étiez absolument pas maitre et que, qu’importe ce que vous décidiez de faire, cette situation allait arriver ? C’était la raison pour laquelle Ezra n’avait pas réussi à se rendormir alors qu’il était le professionnel des grasses matinées improvisées. Il avait d’ailleurs son café en main, ses cheveux encore en bataille à peine sorti de la douche lorsque il put entendre la sonnerie de son appartement retentir. Il lui fallait, dans un premier temps, quelques secondes de répit pour passer la surprise. Il était assez tôt - en tous cas pour lui - et il n’avait prévu la visite de personne avant de partir au boulot, une ou deux heures plus tard. Il savait qu’il ne pouvait ni s’agir de Ginny, ni d’Amelia puisque la première ne passerait jamais plus le voir sans le prévenir par avance et la deuxième avait le double des clefs de l’appartement et ne prévenait ni sonnait en arrivant. Posant sa tasse, il parcourut les quelques mètres de couloir qui le séparait de la porte d’entrée, jeta un oeil dans le judas - avant de soupirer quelque peu et de lever les yeux au ciel. S’il y avait bien une personne dont il n’attendait réellement pas la visite en matinée, c’était elle. Ezra aurait été incapable de définir depuis combien de temps leurs chemins ne s’étaient pas croisés, mais il s’en portait bien jusque maintenant. Il finit cependant par ouvrir sa porte d’entrée, toujours cette expression étonnée figée sur son visage - surtout en voyant l’état dans lequel se devait d’être le bras, ou l’épaule, de la jeune femme; de vilains souvenirs vinrent faire leurs chemins jusque ses pensées, lui donnait un méchant frisson tout le long de l’échine. « Bonjour Ezra » Les lèvres tirés, les traits du visage aussi par la même occasion, il observa dans un premier temps la jeune femme de la tête au pied, tentant de trouver la raison - et la trouver rapidement - de sa venue. Son neveu n’était apparemment pas présent, elle n’était donc pas venue ici aujourd’hui pour une garde improvisée de dernière minute ou quelque-chose de ce type là. « Liviana. » Il tenta de garder le ton le pus neutre possible en prononçant son prénom, pour se montrer courtois et poli comme il savait très bien le faire, pour ne pas lui montrer son agacement déjà palpable en son sein alors qu’elle n’avait prononcé que quelques mots à son égard. « J’espère que je ne te dérange pas ? Je voulais appeler avant mais je suis presque sûr que tu n’aurais pas répondu… » Haussement de sourcil. Touché, repéré, il n’aurait répondu si elle avait téléphoné. « Qu’est-ce qui t’amène ici, aujourd’hui ? » Son ton laissait légèrement plus transparaitre son agacement désormais, car même si la jeune femme était toujours polie et mesurait de son côté ses mots, leurs intonations, Ezra n’avait plus cette patience là ces derniers temps. Il n’en pouvait plus réellement de devoir tout le temps gérer ce flots d’émotions, de sentiments qui le tiraillait de part en part - alors par moment, ses gestes et paroles étaient en toute contradiction avec l’homme aimant et charmant qu’il savait être. « J’ai trouvé cette photo ce matin… » Se débattant quelque peu avec son sac à main, la jeune femme finit par en sortir une image, imprimée sur du papier glacé. « … et tu as disparu à la seconde ou j’ai quitté ton frère » Leurs iris se croisèrent et les yeux d’Ezra commencèrent déjà à éviter celui de Liviana. Il sentait que ça n’allait pas forcément lui plaire. « Liviana… » « Je peux entrer ? S'il te plait » Il soupira, ils se défièrent pendant un très bref instant du regard avant qu’elle en gagne et qu’il ne se dégage de l’entrée. Elle finit par pénétrer dans l’appartement et Ezra se frotta les yeux des mains. Ce qui allait suivre n’allait pas être de tout repos; il l’avait senti venir de toutes façons. « Café ? Thé ? Whisky ? » Dans le pire des cas, le choix de boisson de la jeune femme pourrait lui indiquer l’intention de sa venue, donner un peu le la pour la suite de la situation.
« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
En fixant la porte de son ancien beau-frère, Liviana se demanda si cette visite était une bonne idée. Elle était si sure d’elle il y a quelques minutes, mais le silence qui régnait dans le couloir la fit douter, après tout si Ezra avait disparu de sa vie c’était sans doute pour une excellente raison. Mais l’italienne fut incapable de bouger ou de partir, elle resta débout pendant plus d’une minutes avant de frapper et de voir ce visage familier devant elle ; elle comprit en voyant l’expression de visage qu’il était surpris de la trouver sur le pas de sa porte ce matin « Liviana » c’est moi pensa-t-elle en croisant son regard qui était plus doux que ce qu’elle avait imaginé. Elle prit la parole la première pour ne pas lui laisser le temps de trouver une excuse pour la mettre dehors, elle savait qu’il était bien trop poli pour lui dire d’aller voir ailleurs mais au fils des années elle avait appris à lire en lui et elle était persuadé qu’il aurait filtre ou bloqué son numéro si elle avait téléphoné. « Qu’est-ce qui t’amène ici, aujourd’hui ? » elle se mordit la lèvre en entendant l’agacement dans le son de sa voix, en réalité cette distance lui brisait le cœur, elle avait était si proche de lui que savoir qu’il la détestait à ce point était douloureux pour elle. Liviana prit une profonde inspiration puis fouilla dans son sac à main à la recherche de ce qui l’avait amené ici ; elle en sorti une photographie qu’elle lui tendit en lui expliquant les raisons de sa venue. Cette fois-ci sa voix était plus nostalgique, tremblante comme si toutes les émotions qu’elle ressentait était trop difficile à gérer « Liviana… » elle plongea son regard dans le sien sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, elle le supplia presque de le laisser entrer en utilisant son regard le plus tendre pour le faire craquer. Il sembla réticent et hésitant mais il la laissa finalement entrer, lentement elle pénétra dans l’appartement d’Ezra, son regard se balada un peu partout autour d’elle avant de rapporter son attention sur son ex-beau-frère « Café ? Thé ? Whisky ? » elle afficha un léger sourire en essayant de se détendre « Un thé sera parfait, merci » dit-elle en le regardant filant dans la cuisine. Durant son absence, elle posa son regard sur les quelques photos de famille qui se trouvait dans l’appartement du mécanicien, ces clichés lui rappelait qu’il n’y a pas si longtemps elle faisait elle aussi partie de cette grande famille qu’était les Beauregard, une famille qu’elle portait toujours dans son cœur malgré sa séparation avec Samuel. Elle l’entendit revenir au bout d’une ou deux minutes et prit son thé en le remerciant une nouvelle fois « J’ai vraiment besoin qu’on parle tous les deux… » c’était un terrain compliqué, elle le savait mais elle refusait d’attendre une minute de plus pour obtenir une réponse à ses questions. Liviana savait que cette discussion serait une épreuve pour Ezra mais elle ne lui laissa pas le choix et s’installa dans le coin du canapé prêt à lui confier tout ce qu’elle ressentait depuis plus d’un an à son égard pourtant il lui fallut un moment avant de réussir à prendre la parole. « Je sais ce que Samuel est ton frère, que la famille c’est ce qui compte le plus pour toi… mais je croyais que j’étais aussi ta famille Ezra… » le ton de sa voix était toujours calme et doux, il était hors de question qu’elle se montre froide et distante avec lui, elle l’aimait trop pour ça « … James et Katherine sont là, Thomas est venu plusieurs fois… même ton père m’appelle parfois. Pourquoi pas toi ? » il n’avait rien dit du tout mais elle était persuadé qu’il la détestait, qu’il l’avait rayé de sa vie à la seconde ou elle avait pris la décision de mettre un terme à son histoire avec son frère.
Ezra Beauregard
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
A la seconde où Liviana pénétra dans l’appartement, Ezra put sentir que la suite de la conversation n’allait pas être de tout repos, n’allait surtout pas forcément lui plaire. Et puis, ces derniers temps, les gens ne venaient chez lui que pour lui exposer des soucis dont il fallait parler. Il était las, fatigué de faire face à ces discussions, il l’avouerait presque facilement, même s’il savait que certaines n’étaient pas discutables justement. Il proposa rapidement une boisson à offrir à sa belle-soeur - ou future-ex-belle-soeur, s’il voulait être tout à fait en accord avec la situation actuelle -, tâtant par la même occasion le terrain, tentant de voir vers quel genre de situation elle comptait l’emmener. « Un thé sera parfait, merci » Elle lui avait répondu toujours sur ce ton doux et précis à la fois; contrairement à Ezra elle savait ce qu’elle voulait, ce qu’il allait se passer. Ca le déstabilisait un peu, il n’aimait pas trop ça, être aussi incertain - mais il allait devoir faire avec. Acquiesçant rapidement d’un petit geste de la tête, il disparut assez rapidement dans la cuisine, s’occupant les mains et les pensées à la préparation d’un thé pour la jeune femme et d’un café pour lui même - il lui fallait des forces. Il s’autorisa à prendre une grande inspiration avant de revenir dans le salon, les deux tasses dans les mains, laissant Liviana attraper la sienne et posant son café sur la table basse disposée devant le canapé. « J’ai vraiment besoin qu’on parle tous les deux… » Laissant ses lèvre venir s’étirer en une ligne fine, Ezra ne pouvait pas nier le fait qu’elle avait raison. Depuis qu’il avait appris les mésaventures dans le couple que formaient son frère, Samuel, et Liviana, il avait pris des distances. D’énormes distances même, s’il voulait être réellement précis, envers sa belle-soeur. James lui en avait déjà touché deux mots, mais Ezra avait fait comme si de rien n’était et n’avait pas réellement voulu s’étaler sur le sujet. En revanche, il n’avait eu aucune réelle conversation avec la principale concernée, de façon volontaire, voulue. Cette dernière vint d’ailleurs s’asseoir dans un coin du canapé, prenant rapidement ses aises comme elle avait pu avoir l’habitude de le faire avant, alors qu’Ezra se contenta de s’asseoir sur le dossier du canapé, préférant garder cette position où il pourrait échapper à la conversation, partir assez rapidement - et surtout ne pas avoir de réel contact visuel avec Liviana car il n’y verrait que de bonnes intentions, de la tendresse, de la douceur comme elle savait si bien faire et ça risquait de le titiller seulement davantage dans cette situation qui l’embêtait déjà bien assez. « Je sais que Samuel est ton frère, que la famille c’est ce qui compte le plus pour toi… mais je croyais que j’étais aussi ta famille Ezra… » Elle ne s’énervait pas, au contraire, elle expliquait juste des faits pour lesquels aucun mot n’avait été posé jusque maintenant. « … James et Katherine sont là, Thomas est venu plusieurs fois… même ton père m’appelle parfois. Pourquoi pas toi ? » Un léger sourire et un presque-rire firent leur apparition du côté d’Ezra, alors que son regard était toujours porté sur ses mains, sur ses doigts qui s’entortillaient les uns aux autres pour surement cacher ce malaise certain, palpable. « David est quand même incroyable… » Depuis l’altercation que les enfants Beauregard avaient eu avec leur père, dans le courant de l’année, Ezra mettait un point d’honneur à ne plus appeler son père papa, car pour lui s’il n’était pas capable de soutenir ses enfants, tous ses enfants, comme il se devait, il ne mérite pas qu’on lui porte davantage l’attention qu’il est attendue envers un père. « Il a décidé de ne plus parler à Thomas, de le renier même mais il te soutient toi. J’avoue que je ne suis pas tout ce qu’il se passe dans sa tête ces derniers temps… » Il finit par secouer la tête. Il était vrai, que dans toute cette histoire, Liviana était nullement en tord. Mais comme quoi, les liens du sang n’étaient pas forcément primordiaux dans certaines circonstances. « Et je suis là aussi, tu sais. Juste… Pas comme tu le voudrais apparemment. C’est tout. » Il avait fini par relever son regard vers la jeune femme, haussant légèrement les épaules, comme pour s’excuser. En effet, il avait été là, présent, pour tout ce qu’il s’était passé autour. Parce-que quand Thomas était présent pour Liviana, c’était aussi parce-que de son côté Ezra avait accepté quand il pouvait de garder son neveu, sa nièce, pour qu’il puisse se déplacer. Des petits détails comme ça, il y en aurait d’autres à citer - mais ils n’étaient pas là pour ça. Et la raison, pure et simple, de cette entrevue du jour, personne d’autre qu’Ezra la connaissait. Certains auraient pu la deviner, s’ils y avaient porté leur attention. Mais il n’avait jamais rien formulé à haute voix depuis l’annonce de la séparation. « Tu n’as vraiment aucune idée du pourquoi, Liviana ? » Faisant écho à celle de la jeune femme, la voix d’Ezra restait calme, appropriée - après tout, les moments pour la colère étaient passés désormais.
« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
Liviana a toujours détesté les conflits et les non-dits, elle est de ces personnes qui disent ce qu’elles pensent même si cela peut parfois blesser. Elle a cru en le rencontrant, qu’Ezra avait la même philosophie de vie mais ces mois de silence lui avait comprendre son erreur de jugement. Une fois à l’intérieur de son appartement, Liviana ne fut pas surprise de tomber sur un Ezra plus distant, elle savait qu’il ne l’accueillerait pas en la serrant chaleureusement dans ses bras ; malgré tout il lui proposa une boisson qu’elle accepta en s’installant dans son canapé. Elle était décidée à mettre les choses à clairs, à obtenir une réponse aux questions qu’elle se posait depuis des mois mais surtout elle espérait arranger les choses et retrouver le beau-frère qu’elle aimait tant. Elle décida de ne pas passer par quatre chemins, elle lui exposa la situation d’une voix douce en évoquant sa relation avec le reste de la famille Beauregard « David est quand même incroyable… » elle ne fut qu’à moitié surprise en l’entendant appeler son père par son prénom et non par un qualificatif plus affectueux, la relation entre son ex-beau-père et ses fils était bien trop compliquée « Il a décidé de ne plus parler à Thomas, de le renier même mais il te soutient toi. J’avoue que je ne suis pas tout ce qu’il se passe dans sa tête ces derniers temps… » elle baissa un instant le regard ne sachant pas si c’était un fait ou un reproche puis haussa les épaules, le paternel de cette famille était un vrai mystère pour l’italienne ; il s’était toujours montré accueillant et gentil avec elle et elle s’était toujours montré sincère envers lui refusant de tout approuver pour se faire accepter. « Et je suis là aussi, tu sais. Juste… Pas comme tu le voudrais apparemment. C’est tout. » elle releva son regard vers le sien, il avait l’air à la fois désolé et impassible. Elle ne voyait pas ou il voulait en venir lorsqu’il disait être là sans l’être comme elle le voulait, il avait ignoré ses appels, ses messages et ses mails depuis des mois désormais, elle se demandait même s’il ne s’arrangeait pas pour passer chez James lorsqu’elle n’était pas à la maison. Elle décroisa ses jambes et s’avança légèrement dans le canapé « En ce qui concerne ton père, j’espère que tu sais que je ne cautionne pas ses actes et ses paroles. J’ai essayé de lui parler mais tu le connais… il a tendance à devenir une porte de prison dès que ton avis n’est pas similaire au sien… » c’était ce qui la désolé le plus chez lui, il aurait pu être un homme si merveilleux s’il n’était pas si dur avec ses enfants ; il lui arrivait parfois de se demander comment un homme si froid avait pu faire des enfants si bon envers les autres. Liviana attrapa son thé désormais infusé qu’elle porta à ses lèvres et avala une bonne gorgée avant de rapporter son attention sur Ezra qui lui sembla moins nerveux qu’auparavant « Tu n’as vraiment aucune idée du pourquoi, Liviana ? » elle haussa les épaules en le regardant n’ayant aucune idée de la raison de cet éloignement ; après avoir annoncé son divorce, elle s’était dit qu’il avait besoin de temps, qu’il prenait ses distances pour ne pas devoir prendre de parti mais elle avait fini par comprendre qu’il y avait autre chose derrière ce silence. Elle reposa son tasse de thé plantant son regard dans le sien « Bien-sûr que non Ezra, je ne serais pas ici si je savais pourquoi… » le son de sa voix était toujours doux pourtant une boule de stress se formait à l’intérieur de son ventre « … je peux encaisser ce que tu me reproches, j’ai juste besoin de savoir la vérité… s’il te plait » elle venait de lui mentir pour la première fois depuis leur rencontre, elle attendait cette réponse depuis des mois et pourtant elle réalisa en croisant son regard que ce qu’il s’apprêtait à lui dire pouvoir lui faire plus de peine que de bien.
Ezra Beauregard
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« En ce qui concerne ton père, j’espère que tu sais que je ne cautionne pas ses actes et ses paroles. J’ai essayé de lui parler mais tu le connais… il a tendance à devenir une porte de prison dès que ton avis n’est pas similaire au sien… » Ezra ne put faire autre chose que d’acquiescer les paroles de la jeune femme, car il en connaissait lui aussi de son côté un rang sur son père et ses façons de faire. Pendant des années, il avait délibérément pris des décisions qui n’étaient pas, soit-disant, à la hauteur. Déception sur déception, il avait pu l’être. Il avait du apprendre au fil des années à apprendre à vivre sans l’approbation de son père, à ne pas recevoir ce regard gratifiant qu’un patriarche est sensé donner à ses enfants lorsqu’ils passent des étapes importantes de la vie - il n’avait rien eu de sa part à lui à partir du moment où, gamin, il lui avait annoncé qu’il n’irait jamais dans l’armée. Ses frères avaient rapidement pris le relais, renforçant ses opinions, approuvant ses choix - mais du côté de son père il n’y avait rien. « Tu as du te heurter à un mur, oui. » Même s’il en voulait beaucoup à Liviana et qu’il tentait de garder une constance de situation en ce moment même, il la croyait volontiers quand elle lui disait qu’elle avait pu tenter raisonner le père Beauregard lors de la période où il avait annoncé renier Thomas. Après tout, elle faisait partie de la famille et en ferait toujours partie malgré le divorce qui se profilait doucement. Ils s’en amusaient à le dire parfois, Beauregard un jour Beauregard toujours. Ezra finit par se tourner complètement vers Liviana, par la regarder dans les yeux, sondant ces derniers à la recherche d’un indice, d’une information quant à la question qu’elle posait. Voir si elle n’avait pas déjà une petite idée et si elle ne venait pas ici juste pour la confirmer - mais apparemment ce n’était pas le cas ce qui le rassurait quand même dans un sens. « Bien-sûr que non Ezra, je ne serais pas ici si je savais pourquoi… je peux encaisser ce que tu me reproches, j’ai juste besoin de savoir la vérité… s’il te plait » Faisant une petite moue et un petit soupire, il commença par venir se frotter les yeux, rassemblant ses esprits - et surtout son peu de courage qui lui restait. Ces derniers temps, ce n’était que révélation sur révélation avec tout le monde, secrets effacés les uns après les autres. Il avait l’impression que son appartement était plus fréquenté qu’une plaque tournante de drogue - et pour une fois, ce n’était pas forcément pour lui faire plaisir. « Je vais tenter de faire au plus simple et sans m’énerver. Je ne garantie rien, Liviana. » Sa voix était, pour le moment, toujours calme. Mais ce qu’il s’apprêtait à dire, le sujet qu’il allait aborder, faisait partie de ceux sensibles, qui fâchent. Et surtout, qui faisaient mal - ça ne servait à rien de le cacher. Il n’osait, désormais, plus croiser le regard de Liviana parce-qu’il ne voulait pas voir sa réaction en direct lorsqu’il commencerait à expliquer - s’il y arrivait un jour. Car s’clavait toujours était très attentif, très doux et aimant avec elle, maintenant beaucoup de choses avaient changé avec ses gestes, paroles. « Je… Je sais juste ce que ça fait, Liviana. » Il devait se laisser du temps pour tout sortir, et le faire d’un coup n’était pas au programme. Déjà que, par un moyen dont il ignorait la sorcellerie, elle avait réussi à le faire accepter de parler, il ne fallait pas non plus à s’attendre qu’il déballe tout d’un coup comme un cadeau parfait. Attrapant sa tasse, il en but rapidement une gorgée. « Je sais, tu sais, ce que c’est d’être… Celui qu’on laisse derrière et d’être celui qui voit celle qu’il aime partir. » Inspiration de courage. « Enceinte. » Petite moue et pas un regard en la direction de la jeune femme, alors qu’il se levait du canapé - comme à son habitude, il ne savait rester assis quand le stress était présent en son sein.
« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
Au fils des années au sein de la famille Beauregard, Liviana avait compris que David, le chef de famille faisait partie de ses personnes incapable de changer ou même de se remettre en question. Il était tellement persuadé d’avoir raison, que lorsque l’italienne lui avait donné son avis sur Thomas il avait s’était braqué clamant haut et fort que rien au monde ne pourrait le faire changer d’avis. « Tu as du te heurter à un mur, oui. » c’était le mot oui, elle avait cru que sa douceur, son regard tendre et leur relation jouerait en sa faveur, naïvement ou stupidement, Liviana espérait qu’un jour le paternel Beauregard ouvre les yeux. Elle fit une petite moue en croisant le regard d’Ezra, elle savait qu’il ne doutait pas de sa parole concernant son père mais elle ignorait si cet aparté pourrait l’aider par la suite. Pour la première fois depuis son arrivé dans l’appartement de son ex-beau-frère, Ezra se tourna pleinement vers elle plantant son regard dans celui de l’italienne qui fut subitement déstabilisé. Liviana l’interrogea, elle avait besoin de savoir pourtant elle avait peur, peur de ce qu’il pourrait dire, peur que ses propos lui brise une fois de plus le cœur, peur que ces mots détruise à jamais le seul espoir de réconciliation qu’il subsistait entre eux. « Je vais tenter de faire au plus simple et sans m’énerver. Je ne garantis rien, Liviana. » elle hocha la tête sans quitter son regard, elle ne bougea pas, restant la plus statique possible en tentant de lui cacher sa nervosité. Les secondes de silence qui suivirent furent interminable, le silence était si pesant qu’elle avait l’impression d’être incapable de respirer « Je… Je sais juste ce que ça fait, Liviana. » elle arqua un sourcil en entendant ses paroles ignorant totalement ce qu’il voulait dire. L’italienne chercha dans son regard une explication mais Ezra semblait lui aussi à moitié paralysé, comme si se confier était une épreuve. Elle reste silencieuse essayant de lui laisser le temps, elle souhaitait tellement avoir une explication qu’elle aurait pu rester assise sur ce canapé toute la journée si c’était le temps qu’il fallait à Ezra. « Je sais, tu sais, ce que c’est d’être… Celui qu’on laisse derrière et d’être celui qui voit celle qu’il aime partir. (…) Enceinte. » il lui fallut presque une minute pour comprendre ce qu’il venait de dire et pour réaliser qu’il n’était plus assis devant elle. C’était donc ça, elle était à ses yeux comme Ginny, son ancienne petite-amie qui avait disparu avec son enfant lui brisant le cœur par la même occasion. Liviana baissa les yeux, l’entendre était plus difficile que ce qu’elle avait imaginé, elle avait de la peine, le cœur rempli de tristesse mais elle ne fut incapable de rester silencieuse, ne rien dire et ne pas s’expliquer était au-dessus de ses forces. Sans quitter le canapé elle releva son regard vers Ezra qui regardait partout sauf dans sa direction « Tu ne peux pas comparer nos situations Ezra... » dit-elle d’une voix douce mais tremblante, depuis la naissance de Luca sa sensibilité avait augmenté tout comme sa capacité à rester impassible lorsqu’elle était blessée. Elle pensa à Samuel, pensez-t-il ça lui aussi ? était-il d’accord avec son frère ? cette simple idée lui serra le cœur « Il m’a trompé, il a couché avec une autre… qu’est-ce-que j’aurais dû faire ? Oublier ? Faire comme s’il ne m’avait pas brisé ? » elle avait essayé, de toute ses forces de lui pardonner mais elle n’y arrivait pas, la douleur était si intense que l’ignorait était impossible. Elle ne l’avait pas abandonné, il l’avait abandonné en passant une nuit avec une fille qu’il avait qualifié de sans importance « Je ne suis pas partie avec son fils Ezra, il le voit quand il le souhaite, il reste son père mais je ne peux juste pas agir comme si tout ceci n’avait pas existé… tu le pourrais ? » demanda-t-elle en quittant le canapé. Elle approcha malgré son hésitation et à sa hauteur, juste devant lui, déposant sa main sur son bras afin qu’il se tourne vers elle « Tu me connais, tu sais à quel point il compte pour moi… jamais je ne le priverais de Luca, jamais… » même si son amour n’était pas suffisant pour oublier, elle était incapable d’éloigner deux personnes qu’elle aimait tant.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
Il avait réussi à parler, à expliquer en quelques sortes et avec quelques mots ce qui le dérangeait dans sa situation avec Liviana. Ce n'était pas grand chose, il ne devrait pas en faire un si grand plan puisqu'il s'agissait de sa belle-sœur; il la connaissait, l'avait côtoyé pendant de longues années. Et pourtant, ça restait toujours aussi dur. Alors, comme à son habitude, à peine les quelques premiers mots prononcés il se mot à marcher dans le salon, faire les cent pas tout en évitant soigneusement le regard de la jeune femme - qui semblait être devenue muette, ce qui augmentait le stress d'Ezra. « Tu ne peux pas comparer nos situations Ezra... » Il vint pincer ses lèvres en un trait fin, signe qu'il commençait déjà à ne pas être tant d'accord avec ce que Liviana avait commencé à lui dire. « Il m’a trompé, il a couché avec une autre… qu’est-ce-que j’aurais dû faire ? Oublier ? Faire comme s’il ne m’avait pas brisé ? Je ne suis pas partie avec son fils Ezra, il le voit quand il le souhaite, il reste son père mais je ne peux juste pas agir comme si tout ceci n’avait pas existé… tu le pourrais ? » A ce moment là, le jeune homme ne put retenir un petit rire sarcastique. Bien sûr que Liviana avait ses raisons d'avoir agi comme elle l'avait fait; ô non ça il n'avait pas tente de le remettre en question. Cependant, il se rappelait encore très bien de la douleur qui l'avait envahi le jour où il avait appris, compris que Ginny était partie. Perdre une personne qu'on considérait être comme notre monde, notre amour de toujours, ça faisait mal mais on pouvait s'en remettre - savoir son gosse grandissant loin de soi en revanche on avait du mal à s'en remettre et Ezra lui ne l'avait toujours pas fait. Il finit par entendre les pas de Liviana s'approcher de lui, la jeune femme venant poser sa main sur son bras, alors qu'il tentait toujours d'éviter son regard - il n'aimait pas laisser les gens regarder aussi clairement en son intérieur, là où tout ce qu'il ressentait pouvait être exposé. « Tu me connais, tu sais à quel point il compte pour moi… jamais je ne le priverais de Luca, jamais… » Alors il finit par se retourner. Lentement, mais il lui fit face. Le regard d'Ezra était autant noir que perdu, peiné - et désolé aussi; désolé qu'elle ait aussi souffert de son côté. « J'aurai pu, tu sais. Pardonner, avancer comme si un événement n'était pas arrivé. Je dis pas que j'aurai continué d'aimer de la même façon, mais... J'aurai fait ce qu'il aurait fallu pour ça s'améliore. » Il se doutait que Liviana n'avait pas tout abandonné du jour au lendemain s'en y repenser une seconde fois, sans analyser la situation des dizaines de fois pour être sure de faire ce qui lui semblait juste. Mais pour Ezra, il y avait d'autres solutions. Délicatement, cependant, il vint retirer la main de la jeune femme de son bras. « Sauf que ne pas avoir son enfant près de soi quand il grandit, ça tue bien plus à l'intérieur qu'un chagrin d'amour. Crois moi, j'ai vécu les deux en même temps, au même moment. » Tirant un petit sourire d'excuses, il vint se diriger vers la baie vitrée qui donnait sur le balcon, tirant une cigarette de son étui. Il avait laissé la fenêtre ouverte, afin de pouvoir toujours continuer de discuter avec Liviana - il avait juste besoin de prendre l'air, de calmer ses nerfs, de poser un peu ses pensées. Même s'ils n'étaient pas d'accord sur les points qu'ils abordaient, Ezra ne voulait pas devenir agressif avez celle qui, pendant longtemps, fut sa belle-sœur. Avoir un avis différent ne voulait pas dire qu'il ne l'appréciait plus - assez pour faire attention à ce qu'il disait en sa présence. Il finit par prendre une grande inspiration d'air entre deux bouffées de cigarette, relevant son regard finalement vers Liviana. « Je ne dis pas que mon frère a bien agi - au contraire, c'était complètement con et égoïste ce qu'il a fait. Mais... Je peux pas ne pas le comprendre et défendre ce qu'il peut ressentir, tu sais. » La voix du jeune homme était désormais plus simple, douce, apaisée.
« ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié.
Les mots d’Ezra avaient touché Liviana en plein cœur. Pendant des semaines elle avait imaginé des explications au silence de son beau-frère sans jamais envisager qu’il pouvait associer sa rupture avec Samuel au départ de Ginny. Le cœur lourd et rempli de tristesse, Liviana tenta de faire bonne figure refusant de lui balancer sa peine en pleine figure, être honnête et confier ses sentiments semblait suffisamment difficile comme ça mais elle ne fut incapable de rester assise sans un mot, il devait connaitre son avis, son opinion sur la situation pour pouvoir émettre un jugement. Vivre loin de Samuel était une épreuve qu’elle tentait de surmonter au quotidien, elle se levait chaque matin le cœur vide, le corps en manque de sa présence sans pour autant trouver la force de lui pardonner. A son tour, elle se confia posant une main délicate sur son bras, si seulement tu pouvais me comprendre pensa-t-elle en croisant son regard à la fois froid et compréhensif « J'aurai pu, tu sais. Pardonner, avancer comme si un événement n'était pas arrivé. Je ne dis pas que j'aurai continué d'aimer de la même façon, mais... J'aurai fait ce qu'il aurait fallu pour ça s'améliore. » elle aurait aimé avoir sa volonté, sa force, sa capacité à pardonner mais c’était impossible, Liviana ne pouvait plus le regarder sans visualiser cette femme, elle ne pouvait plus le toucher sans penser au main de cette fille sur son mari, sa maitresse d’une nuit était partout dans son esprits, comme un mauvais rêve. Elle le regarda, sans bouger retirer sa main, un geste délicat qui lui serra un peu plus le cœur, elle réalisa qu’un fossé s’était creusé entre eux et qu’il ne pourrait peut-être ne jamais disparaitre. « Sauf que ne pas avoir son enfant près de soi quand il grandit, ça tue bien plus à l'intérieur qu'un chagrin d'amour. Crois-moi, j'ai vécu les deux en même temps, au même moment. » elle baissa le regard en pensant à ce qu’Ezra et Samuel pouvait ressentir au quotidien, elle aurait donné la terre entière pour pouvoir effacer la peine de son beau-frère mais malgré tout elle ne pouvait lui donner raison. Les larmes aux bords des yeux, elle resta silencieusement un moment se contentant de le regarder s’éloigner un peu plus, sa cigarette au bec ; perdu et malheureuse, elle ne savait pas quoi lui dire pour lui faire comprendre sa souffrance ou son choix. Ezra se tourna finalement vers elle, Liviana ravala rapidement ses larmes lorsqu’elle croisa son regard qui avait repris un peu de douceur « Je ne dis pas que mon frère a bien agi - au contraire, c'était complètement con et égoïste ce qu'il a fait. Mais... Je ne peux pas ne pas le comprendre et défendre ce qu'il peut ressentir, tu sais. » elle hocha la tête, c’était peine perdue, leur avis étaient trop différents pour qu’ils puissent un jour se mettre d’accord sur le sujet ; pourtant elle ne pouvait accepter l’idée que cette conversation et ses mots soit les derniers qu’ils échangent, ne plus jamais le revoir ou le perdre définitivement était impensable pour la jeune maman. « Je suis vraiment désolée que mes choix t’ont rappelé l’absence de Noah… Crois-moi, je ne voulais pas que mes problèmes te cause de la peine » avoua-t-elle sincèrement en replaçant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Liviana attrapa son sac à main et sa veste qu'elle avait déposé un peu plutôt sur le canapé et les passa sous ses bras, rester plus longtemps dans cet appartement ne ferait que rendre ce moment plus lourd et difficile, il est temps de partir pensa-t-elle en le regardant « Merci d’avoir accepté de me parler » elle haussa les épaules « Je regrette que les choses se termine ainsi, sincèrement » mais elle ne voulait pas le forcer à faire des choses qu’il n’avait pas envie, elle savait se retirer lorsque la situation l’exiger et à cet instant débout au milieu de son appartement elle se senti de trop. Liv s’approcha une dernière fois d’Ezra, se mettant légèrement sur la pointe des pieds afin de déposer un baiser sur sa joue, comme un au revoir « Prend soin de toi Ezra » dit-elle simplement avant de franchir la porte de salon, espérant de tout cœur que les choses s’arrangent un jour entre eux.