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 It's been a while || Anton

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Message(#)It's been a while || Anton EmptyVen 23 Juin 2017 - 12:37


   

❝It's been a while❞
   Anton & Eli
Eliane n’avait pas les yeux en face des trous, c’était le moins que l’on puisse dire. Elle avait travaillé toute la nuit sur la dernière acquisition que voulait son plus gros client pour une réunion ce matin à la première heure. La jeune femme avait planché dessus toute la nuit avec Connor. Ce dernier étant très méticuleux limite maniaque, ils avaient revu ligne par ligne tous les termes de la proposition puis de les croiser avec les bilans que l’autre compagnie leur avait fournis. Connor était un excellent gestionnaire et Eli avait énormément appris avec lui depuis que leur collaboration avait débuté. Elle savait pertinemment qu’il aurait espéré que leur relation dépasse le cadre professionnel mais Eliane avait été très claire avec lui depuis le début. Elle était mariée et n’avait pas l’intention d’avoir une aventure avec lui. Malheureusement, il avait été témoin de la scène qui s’était passé entre les époux Samuels à l’aéroport puis de de la scène à l’Emergenzia. Il était donc très au courant qu’ils étaient séparés. Mais en bon gentleman, il n’en avait pas parlé autour de lui. Lorsqu’ils n’étaient que tous les deux et entre deux dossiers, oui mais pas en dehors. Elle lui en savait gré de cette délicatesse. Cependant, elle maintenait le plus possible une relation strictement professionnelle avec lui ne voulant pas lui donner de faux espoirs. Même si son mariage semblait être en fin de course, la jeune femme n’était pas prête à tourner la page…

Comme bien souvent, cette première réunion de négociation dura toute la journée. Elle aurait pu se poursuivre encore si Connor Finley n’avait pas un avion à prendre. Pour une fois, il ne lui proposa pas de la raccompagner. Il était bien trop pressé pour ça mais lu avait tout de même proposé de lui commander un taxi. Eli avait décliné l’offre. Elle avait besoin de marcher un peu afin de se vider la tête après une journée pareille. Rester toute une journée enfermée était assez pénible pour la jeune femme. Surtout ces derniers temps. Elle avait pris l’habitude lorsqu’elle ne travaillait pas toute la nuit de faire une promenade ne serait-ce que pour respirer l’air frais. C’était Mary, sa secrétaire qui lui avait conseillé cela pour qu’elle ne devienne pas folle d’une et qu’elle reprenne un peu de couleur de deux. La brune devait admettre que cela lui faisait le plus grand bien.

Eli essayait donc de suivre ce principe aujourd’hui. Mal lui en prit car à peine eut-elle fait quelques pas qu’un orage éclata sur la ville. Elle fut trempée en moins de deux. C’était bien sa veine. Elle essaya tant bien que mal de rejoindre un abri mais cet orage avait pris tout le monde par surprise. Elle commença à pester sérieusement avant de se retrouver soudain au sec. Levant le nez vers son sauveur, elle s’exclama

« Anton ! »

   
© Pando


Dernière édition par Eliane Samuels le Lun 24 Juil 2017 - 19:15, édité 1 fois
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Message(#)It's been a while || Anton EmptyMer 28 Juin 2017 - 5:23


Eliane & Anton





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Je regarde par la baie vitrée de mon bureau la ville qui s'étend à mes pieds, perdu dans mes pensées. Margot à quitté la ville il y a peu, a revendu notre villa et j'ai pu touché un peu d'argent sur cette vente, ce qui m'a permis de sortir la tête de l'eau. Il se passait un je ne sais quoi avec Ophélia, une attirance chimique mais rien de plus surement, qui me plaisait et me permettait d'arriver chaque matin dans mon bureau de bonne humeur. Je souris pour moi même en appuyant mon front contre la vitre fraiche. Je sors peu a peu la tête de l'eau, je commence à respirer et a reprendre gout à cette vie qui me paraissait que trop monotomne.


- Monsieur Malikov?

Je tourne la tête vers l'embrasure de la porte dans laquelle se tient ma secrétaire, petit bout de femme d'une cinquantaine d'année aux allures de nanny tout droit sortis d'un walt disney. Je lui souris et hoche la tête pour lui faire comprendre que je suis disposé à écouter ce qu'elle veut me dire.

-Il y a un probléme chez l'imprimeur, apparement la couverture du prochain livre serait… Hum… Ils ont confondus avec… Euh…

-Avec?

Alors qu'elle rougis comme tomate au soleil, je quitte mon point de vue pour aller m'asseoir derriére mon bureau et jeter un rapide coup d'oeil aux mails qui m'attendent. Elle reprend d'une toute petite voix que l'imprimeur à confondus notre nouveau livre avec celui d'une autre maison d'édition, et qu'au lieu de nous retrouver avec l'ombre de deux amoureux sur un couché de soleil nous nous retrouvons avec une photo gros plan sur les parties génitales féminine. Je soupire et secoue la tête dépiter avant de lui répondre :

-Je pars a l'imprimerie sur le champs. Appeller mes rendez vous, dites leur que je les verrais demain.

Elle hoche la tête et quitte mon bureau. J'attrape ma veste de costume et un parapluie, direction l'imprimerie qui se trouve a quelques rues du bureau. Le temps est gris et maussade, je m'attend donc à me ramasser une bonne averse sur la route. Je file a l'imprimerie, répare tant bien que mal les dégats et c'est en sortant que l'orage éclate.

Une fois dans la rue, j'inspire profondément. J'ai toujours aimé cette odeur, l'asphalte qui devient humide aprés de longs jours de chaleurs. Le petrichor. C'est comme ça que ca s'appelle. Et bon sang, j'ai toujours aimé cette odeur. Je passe dans la foule de gens, souriant niaisement. Je crois bien être le seul a profiter d'être dehors de ce temps. Au loin, je crois reconnaitre une silhouette familiére, trempé par la pluie. Je continue d'avancer en augmentant la cadence de mes pas et finis par arriver derriére elle, un petit sourire en coin.

Je lui laisse le temps de réagir au fait qu'elle se retrouve au sec et sourit de toutes mes dents lorsqu'elle se retourne vers moi. Je ris légérement lorsqu'elle prononce mon nom.

-Il parait que c'est comme ça que l'on m'appelle oui.

Foutus accent. Je n'arriverais décidément jamais à prononcer certains mots sans que mon accent ressorte. Tant pis, ce n'est pas comme si Eliane ne me connaissait pas. Je la regarde de la tête au pied et rit doucement:

-Tu sais qu'on ne prend pas sa douche dehors? Je rentre au bureau, tu veux venir te sécher avant de rentrer chez toi en mode serpillére?



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Message(#)It's been a while || Anton EmptyLun 3 Juil 2017 - 11:46


   

❝It's been a while❞
   Anton & Eli
Anton Malikov… Il avait été son collègue dans le cabinet. Celui qui lui avait montré l’envers du décor. Ils avaient été très proches, trop proches même disaient les mauvaises langues. Cela avait eu le don de les faire rire. A l’époque Anton était marié et elle… Et bien, elle avait rencontré Alex quelques temps après. Leur relation n’avait jamais dépassé le stade de l’amitié. Et même encore maintenant, ils étaient amis. Même si ces derniers temps, les coups de fil avaient été beaucoup plus espacés, ils n’avaient jamais vraiment cessé d’être en contact. Eliane n’était pas d’une nature à avoir beaucoup d’amis proches. Des relations, des connaissances oui mais des personnes avec qui elle pouvait être totalement elle, non. Anton faisait partie des rares personnes en qui elle avait confiance. Aussi le sourire qu’elle lui adressait était un vrai grand sourire. Elle était heureuse de le voir et pas seulement parce qu’il la sauvait d’une pneumonie certaine…

« Tu sais que t’es un marrant toi ? », lui répondit-elle du tac au tac toujours avec le sourire.

Elle acquiesça à ce qu’il lui proposa ensuite

« Avec plaisir ! Tu es mon sauveur Anton Malikov ! », rajouta-t-elle malicieuse.

Le parapluie d’Anton était assez grand pour éviter qu’elle ne le mouille avec ses vêtements. Il ne manquerait plus qu’en plus de l’aider il se retrouve à devoir se changer lui aussi. Heureuse de voir son ami – et ainsi échapper pour un temps à ses sombres pensées – Eliane continuait de lui sourire.

« Mary va être ravie quand je lui dirais que je t’ai vu. Tu lui manques beaucoup tu sais… »

Avant d’être sa secrétaire attitrée, Mary avait d’abord été celle d’Anton puis la leur. C’étaient les deux personnes qui l’avaient prises sous leurs ailes et c’était tout naturellement que quand Anton était parti que Mary avait été affectée à 100% chez Eliane. Cela ne la changeait pas vraiment puisqu’Anton et Eli avaient toujours travaillé de concert. L’affection de Mary envers Anton était la même que celle qu’elle avait pour Eli. Elle avait été triste que son petit quitte le cabinet mais aussi très fière de le voir poursuivre ses rêves. Après Eliane, Mary avait été la seule à être au courant de ses plans. Tout en parlant, ils avaient atteint le bureau du brun. Eliane le connaissait pour y être venue plus d’une fois. Simple visite ou bien pour lui demander de l’aide sur tel ou tel dossier. Généralement, une petite visite durait des heures car Anton en profitait aussi pour lui montrer ses projets. Leur amour commun pour les livres les rapprochant. Néanmoins depuis le début de l’année, aucun des deux n’avait rendu visite à l’autre ni pris le temps d’appeler l’autre. Cette rencontre était surement un coup de pouce du destin pour faire comprendre à Eliane qu’il était temps de sortir un peu de sa tour…

« Tu gardes toujours des serviettes dans ton placard ? », lui demanda-t-elle taquine.

Elle l’avait toujours charrié sur cette habitude mais il fallait bien avouer qu’elle serait bien dépitée aujourd’hui que cela ne soit plus le cas…

   
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Dernière édition par Eliane Samuels le Lun 24 Juil 2017 - 19:15, édité 1 fois
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Message(#)It's been a while || Anton EmptyMer 5 Juil 2017 - 16:29


Eliane & Anton





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Je ris et hausse un sourcil :

-Quoi? Tu ignorais donc que j'avais un talent caché de one-man-show? Je suis comique mais en fait c'est secret, faut le dire a personne…

Je continue de rire et nous avançons tranquillement, côte a côte. Eliane est une de mes plus anciennes amies, une de celles qui m'avait soutenue lors de ma séparation avec Margot. Elle avait essuyé mes déboires d'alcoolique dépressif, mais je me réserve pour le moment pour lui annoncer mes euphories retrouvée du fait que Margot ait quitté la ville. Lorsqu'elle me parle de Mary, un sourire tendre s'affiche sur mon visage. Mary, ma secrétaire, la notre puis celle d'Eliane. Une deuxième maman, une protection maternelle tout comme la meilleure des secrétaire que j'ai pu avoir.

-Tu sais qu'elle a refusé de me suivre dans ma maison d'édition? Tu m'a volé ma Mary, sale gosse.

Je ris légèrement en lui donnant un petit coup d'épaule. Je la taquine, naturellement, nous nous sommes toujours taquiné et ça ne changeras pas maintenant. Sur la route, nous discutons de tout et de rien, et comme chaque fois que je passe du temps en sa compagnie, je ne vois pas le temps passé. Une fois dans mon bureau, je jette ma veste de costard humide sur le fauteuil et m'avance vers mon placard personnelle. Je m'arrête en cours de chemin et me tourne vers elle en haussant un sourcil, sourire en coin:

-Tu continues a me charrier. Je te rappelle, que si mon petit dressing de secours n'était pas là, tu resterais entièrement humide de la tête au pied. Tu mériterais que je ne te donne rien du tout et que je te regarde goutter sur mon parquet…

D'ailleurs c'est ce qui est en train de se passé. Elle goutte littéralement, tant ses vêtements sont emplis d'eau de pluie. Et je ne parle pas de ses cheveux brun qui ruisselle presque sur son visage et ses épaules. Je soupire, lève les yeux au ciel en secouant la tête et retourne vers l'armoire :

-Tu as de la chance, je tiens au parquet sous tes pieds.

J'ouvre l'armoire, sors deux épaisses serviette ainsi qu'une de mes chemise blanches. Je referme le placard et reviens vers elle. Je pose une serviette et la chemise sur le fauteuil a coté d'elle avant de déplier l'autre et la mettre autour de ses épaules:

-Tu n'as jamais été très douée avec la météo… Sèche toi avant d'attraper froid. Et retire ta veste, je te prête l'une de mes chemises..

J'attrape l'autre serviette et lui met sur la tête pour éponger ses cheveux avant de reprendre:

-D'ailleurs, qu'est ce que tu faisais dehors? Le boulot devient si pesant pour que tu te décides a prendre une douche froide?

Je ris doucement et m'assois sur le coin de mon bureau, bras croisé sur le torse.




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Message(#)It's been a while || Anton EmptyVen 7 Juil 2017 - 11:52


   

❝It's been a while❞
   Anton & Eli
Elle éclata de rire en l’entendant. Il n’avait pas changé malgré le temps et les épreuves traversées. Elle était surprise – agréablement s’entend – de le voir aussi détendu et se demanda si il n’y avait pas une femme derrière tout ça. Elle l’avait vu sombré suite à son divorce puis confronté à la mort de sa sœur. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait dû venir en catastrophe le récupérer en piteux état. Elle avait été là lors de ses soirées où il buvait plus que de raison. Oui… Elle avait essayé d’être là un maximum pour lui. Comme tout ami le ferait à sa place. Elle ne put s’empêcher de se poser la question de si elle aurait dû l’appeler. Mais se ravisa aussitôt. Sa situation ne ferait que le renvoyer à sa situation passée avec Margot. Elle remarqua alors l’ironie de la chose. Une histoire de stérilité était un autre point commun entre eux. Mais ce point commun, elle n’était pas prête d’en parler. Elle n’était déjà pas prête à l’accepter alors…
La jolie brune eut un petit sourire entendu lorsqu’il lui avoua avoir proposé à Mary de le suivre dans sa nouvelle vie. Elle n’en était pas surprise. Quand on avait la chance d’avoir une Mary dans sa vie professionnelle, on ne voudrait la perdre pour rien au monde. Et puis cette dernière le lui avait avoué lors d’une soirée à travailler. Elle avait beau adorer son petit comme elle appelait tendrement Anton, elle ne se voyait pas repartir de zéro dans une autre boîte. Et puis, elle ne pouvait pas la laisser seule alors qu’un de ses piliers dans le cabinet venait de partir. Eli en avait été extrêmement émue.

« J’en étais sure ! Mais tu sais bien que j’ai toujours été sa préférée ! », lui répondit-elle taquine.

Ils arrivèrent dans les bureaux de la maison d’édition d’Anton. Eliane fut surprise de voir qu’il n’y avait plus personne à l’étage. Elle jeta un coup d’œil à sa montre et constata qu’il était assez tard en effet. Elle perdait un peu la notion du temps lorsqu’elle travaillait. Et apparemment Anton n’avait pas changé sur ce point non plus. Rigolant à ce qu’il lui répondit à sa taquinerie, elle se contenta de hausser les épaules en lui tirant la langue. Elle savait très bien que ce n’étaient que des paroles et que jamais il ne la laisserait goutter comme ça devant lui. Il revint rapidement devant elle et posa en douceur une serviette sur ses épaules tandis que l’autre atterrit sur sa tête. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas pris autant soin d’elle comme ça. Eliane sentit sa gorge se serrer sous le coup de l’émotion. Elle lui fit un petit sourire et se racla la gorge avant de lui répondre

« Tu ne vas pas encore me rappeler ce jour où on avait rendez-vous à la firme Thornton ? »

La firme en question se trouvait à une centaine kilomètres de la ville. Eliane avait pensé en toute bonne foi que le climat ne serait pas des plus cléments et s’était donc habillée en conséquence. Malheureusement, cela avait été tout le contraire et elle avait obligé Anton à s’arrêter pour aller s’acheter des habits plus légers avant de tomber dans les pommes à cause de la chaleur. Il s’était longtemps servi de cette histoire pour la charrier.

« Attends, je pense que je vais d’abord passer dans vos toilettes pour tout retirer… »

Sans vraiment lui laisser le temps de répondre, elle prit la chemise et partit dans les toilettes désertes aussi bien pour se changer que pour reprendre ses esprits. Elle retira sa jupe trempée ainsi que son chemisier et se sécha du mieux qu’elle put avant de mettre la chemise d’Anton par-dessus ses sous-vêtements. Elle lui arrivait aux genoux, conséquence direct de leur différence de taille. Plus de vingt centimètres, cela avait une incidence certaine. Gardant l’autre serviette en turban sur ses cheveux, elle revint dans le bureau de son ami en laissant ses vêtements dans la pièce chauffée. Heureusement qu’il n’y avait plus personne. Elle ne se voyait pas s’expliquer sur le fait de se promener habillée de cette façon…

« Merci Anton… Je crois bien que sans toi, j’étais bien partie pour avoir une bonne pneumonie… »

Elle s’installa sur le divan qui était dans le bureau et qui était sa place favorite lorsqu’elle venait le voir ici.

« J’avais une réunion de négo. La première pour une acquisition de société. Tu sais bien comment ça se passe lors de la première… Du coup, je suis sortie assez tard… Et toi ? Que faisais-tu dehors ? »

   
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Message(#)It's been a while || Anton EmptyMar 18 Juil 2017 - 17:08


Eliane & Anton





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Je ricanne gentiment lorsqu'elle me parle de ce fameux rendez vous, c'est vrai que ce jour là avait été également épique en terme de mauvaise infos sur la météo. Fin de printemps, tenue un peu plus légère pour la part, elle c'était pointer a notre lieu de rendez vous en tailleur hiver, si ce n'est plus chaud. J'avais eu , ce jour là également, pitié d'elle et m'était arrêter dans une boutique afin qu'elle ne succombe pas a la chaleur étouffante et enfin se rendre a notre rendez vous professionnelle en toute sécurité. Je l'avais longtemps charrié sur ce point, oui, un peu trop longtemps d'ailleurs car je me souviens que ça avait été source de dispute avec Margot. Cette idiote pensait qu'il y avait quelque chose entre Eliane et moi… Alors que nous n'étions que de très bons amis.

Elle me demande d'attendre et je la laisse sortir du bureau en hochant la tête pour toute réponse. Je me relève et me dirige vers ma fenêtre pour regarder a l'extérieur.   l'orage continue de gronder, rendant mon bureau relativement obscur. Je vais allumer la lumière et retourne vers mon point d'observation, mains dans les poches, le front posé contre la vitre fraîche, légèrement perdu dans mes pensées. Je me retourne en entendant arrivé Eliane et reste, durant un court instant, comme électrisée de la tête au pieds.

Bouche entrouverte, je ne peux pas m’empêcher de regarder la charmante jeune femme face a moi, glissé dans ma chemise beaucoup trop grande pour elle, ses jambes nues, sa serviette nouée sur sa tête. Si n'importe qui entrait ici a ce moment précis, on pourrait avoir des doutes sur ce qu'il vient de se passer. Mais non, pourtant. Il s'agit seulement d'une vieille amie que j'ai aidé à ne pas tomber malade. Le fait qu'elle me parle me tire de mon observations (je ne pensais vraiment pas qu'une chemise pouvait être aussi… Attirante.) et je dois tousser légèrement pour me reprendre. Eliane est une amie, rien de plus. Je lui souris, comme a mon habitude et secoue la tête:

-Ce n'est rien, tu devrais être habitué a ce que je te sauve la vie maintenant. La première fois d'un coup de chaud, cette fois d'un coups de froid.

Je ris de bon coeur en la charriant. Oublié la chemise sous laquelle se dessine sa poitrine, on retourne a notre amitié sans sous entendu. Je vais reprendre ma place sur mon bureau, sors les mains de mes poches et les croises sur mon torse avant de soupirer:

-Oui, malheureusement je me souviens que trop bien de ce genre de réunion… J’espère que tu as pensé à relire point par point toutes les négociations, tout expliqué clairement. Tu sais comme ça peut être tatilleux un ancien propriétaire sur sa société chérie…

On avait faillis perdre une négociations a cause de ca. Une négociations mal interprétés, et tout avait failli partir en l'air, comme un coup de vent qui balaye les feuilles mortes a l'automne.

-Quand a moi, j'avais rendez vous a l'imprimerie… Une couverture de livre mal imprimée. Au lieu d'une plage de romance on c'est retrouvé avec des parties intimes féminines en gros plans. Pas terrible pour la pub du nouveau livre…

Je ris doucement et me passe une main dans les cheveux. Maintenant que j'y pense, je me dois de tout lui raconter. Alors, comme un gosse je viens prendre place a ses côtés dans le canapé et lui dit avec un grand sourire:

-Margot est partis. Elle a quitté la ville. Je n'entendrais plus parler d'elle avant longtemps je crois! Je ris nerveusement avant de soupirer : Si tu savais comme c'est un soulagement pour moi… J'ai l'impression de respirer de nouveau… Tu sais, comme quand tu es resté longtemps sous l'eau et que tu viens de remonter a la surface…



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Message(#)It's been a while || Anton EmptyMer 19 Juil 2017 - 12:51


   

❝It's been a while❞
   Anton & Eli
Eliane eut un petit moment de gêne lorsque le regard d’Anton se posa sur elle et rougit légèrement. Il y eut alors comme un moment de flottement. Il n’y avait jamais eu d’ambiguïté entre eux et ce même si certains de leurs collègues à l’époque étaient persuadés du contraire. Ils avaient été d’abord des collègues très complémentaires puis au fil du temps étaient devenus très amis. Très complices. Ils n’étaient pas rare de les voir dans le couloir en train de plaisanter ou bien l’un dans le bureau de l’autre. Ce qui était en soi assez normal puisqu’ils travaillaient en binômes sur la majorité de leurs dossiers. Mais cette complicité et cette façon de mener avec brio tous leurs dossiers avaient éveillé bon nombre de jalousie. Surtout de la part des femmes car il fallait bien l’avouer, Anton était un homme très séduisant et le fait qu’elle passait autant de temps avec avait suscité pas mal d’envie au sein des avocates du cabinet. Cela avait eu le don de les faire rire. Elle ne savait pas comment c’était au sein du couple de son ami mais à l’époque si Alex avait fait la grimace au début, il avait très vite compris qu’il n’y avait rien entre Anton et elle. Cela s’était fait avec le temps mais il avait confiance en elle tout comme elle avait confiance en lui…

Anton se reprit et le malaise passa. Elle rigola en s’installant sur le canapé repliant ses jambes sous elle.

« Evidemment ! Mais tu sais bien que tu as toujours été mon héros Anton Malikov ! », répliqua-t-elle malicieuse.

Elle sourit en l’entendant lui donner des conseils. Comme toujours, il essayait de l’aider même en n’étant plus là. Eliane avait toujours sur qu’elle pouvait compter sur lui n’importe quand. Elle devina ce à quoi il pensait. La négo qui avait failli tourner en eau de boudin. Ils avaient passé ensuite des journées et des nuits entières à tout rattraper. Cela avait été l’un des dossiers les plus stressants de la belle brune. Mais Anton avait su rendre ça plus léger pour qu’ils ne pètent pas un cable ni l’un ni l’autre. Elle regrettait le temps qu’ils passaient ensemble, leur duo. Elle regrettait son collègue de travail car l’ami était toujours là.

« Oh oui ! Ne t’inquiète pas pour ça. Ce chef d’entreprise est tellement précautionneux qu’on a passé toute la journée sur seulement trois points. Heureusement que mon client avait un avion à prendre sinon on allait y passer la nuit et la journée de demain juste sur la première partie. Je sens que la semaine prochaine va être longue… »

Elle soupira rien que d’y penser. Bon ce n’était pas comme si elle avait autre chose dans sa vie actuellement mais l’idée d’une semaine en réunion de négo la déprimait un peu. Elle dénoua la serviette sur ses cheveux pour laisser ses cheveux respirer un peu. Cela devenait un peu lourd pour sa tête déjà bien fatiguée et posa un coude sur le dossier pour se mettre en face de lui.

Elle le regarda amusée par ses péripéties. Ils n’avaient plus vraiment les mêmes problèmes…

« Ton auteur aurait fait une crise cardiaque de voir son roman à l’eau de rose tourné en porno », rigola-t-elle.

Ils rirent ensemble et d’un coup Anton vint prendre place près d’elle. Elle le regarda surprise par la nouvelle. Elle était heureuse pour lui. Il en avait tellement bavé avec Margot qu’elle comprenait son soulagement.

« Je suis heureuse pour toi…, lui dit-elle doucement en posant une main sur son bras. Tu peux recommencer à vivre maintenant… »

Mais elle fut troublée par ce qu’il rajouta. Être sous l’eau… C’était exactement ce qu’elle ressentait en ce moment dans son couple. Etre tellement oppressée qu’on avait envie que d’une chose s’enfuir loin. Très loin pour ne plus ressentir cette souffrance et cet étouffement. Se sentirait-elle soulagée comme Anton si ils mettaient un terme définitif à leur mariage Alex et elle ? Eliane était troublée par les sentiments contradictoires qui l’agitaient…

« Anton… »

La jeune femme s’arrêta un instant ne sachant pas comment formuler correctement sa phrase.

« Euh… Quand as-tu compris qu’il fallait arrêter de te battre pour ton couple ? »

Elle ne rajouta rien d’autre. De toute façon c’était assez claire… Anton la connaissait assez pour savoir qu’elle ne posait pas cette question au hasard.

   
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Message(#)It's been a while || Anton EmptyDim 23 Juil 2017 - 18:52


Eliane & Anton





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Je souris, pour toute réponse, posant ma main sur la sienne. Oui, je suis heureux et oui, je peux recommencer a vivre. Presque autant que je l'ai était lorsque j'avais rencontré Margot. Bien sur, je respire de nouveau, je pense a autre chose et une page de ma vie c'est tourné… Mais cet amour à détruit tellement de chose en moi que parfois je me demande comment j'ai fait pour rester encore debout sur mes deux jambes. Machinalement, je caresse du pouce la main frêle d'Eliane, ne prêtant pas plus attention a la douceur de sa peau ou a la fraîcheur de ses doigts. Je serre un instant sa main et relève le regard vers elle lorsqu'elle prononce mon prénom.

Lorsque mon regard croise le siens, je peux sentir toute la tension qu'elle porte en elle. Je fronce les sourcils. Si je connais ma meilleure et plus vieille amie, je ne connais pas ce regard chez elle. Me redressant doucement afin de l'écouter, je sens la joie s'envoler de mon corps lorsqu’elle lâche cette question comme une bombe.

Je soupire doucement et lui adresse un regard compatissant. J'avais, bien entendus, eu retour de quelques rumeurs sur le fait qu'entre elle et Alex ça n'allait pas, mais j'avais mis ça sur le dos de mauvaises langues ou de racontars de bureau. Si elle allait aussi mal, elle m'en aurait parler.

Je me sens quelque peu coupable, soudainement, si j'avais pris un peu plus le temps de l’appeler, ça ne se serait pas passer ainsi et j'aurais su plus tôt que ça n'allait pas entre eux. Je me rapproche un peu d'elle et passe mon bras autour de ses épaules. Je ne connais rien de mieux qu'un câlin pour remonter le moral.

-Viens par ici…

Je murmure en la serrant contre moi, caressant ses cheveux humide pendant quelques instant. Je peux la sentir fraîche contre moi, mais en même temps, avec l'averse qu'elle vient de prendre, ça ne m'étonne pas beaucoup. Je pose ma joue contre son front et lâche en soupirant doucement:

-J'ai su que ça n'allait plus avec Margot le jour d'une très grosse dispute… Elle a cassé de la vaisselle ce jour là, et j'ai dormis sur le canapé… On c'était disputé pour une histoire de facture d’électricités que je trouvais cher.

Je ris un peu. Ça me parait tellement ridicule maintenant. Mais je ne lui ment pas, c'est de la que tout est partis. Je reprend en me calant dans le canapé tout en gardant mon amie contre moi:

-Quelques jours avant, cette dispute, j'étais rentré de Russie, l'enterrement de mon père m'avait laissé comme qui dirait… Absent, émotionnellement. Je lui avait annoncé que je ne continuerais pas à être avocat. Elle n'avait rien dit, juste parlais du fait que c'était stupide et que je ne devrais pas prendre de décisions a la hâte. Après, il y a eu notre dispute de facture. Et puis, après ma nuit sur le canapé, plus rien n'a été pareille. On ne s'embrassait que par habitude. Nos rapports étaient… Sans amour, violents presque. Tu vois le genre? Comme un coup d'un soir. Il y avait quelque chose de brisé, mais je ne voulais pas y croire… Et quand elle m'a annoncé qu'elle voulait divorcer, a dire vrai, j'ai été plus touché de la façon dont elle me l'a dit plutôt que par le fait en lui même.

Retomber la dedans me fait frissonner d'effrois. Je ferme un peu les yeux, tentant de chasser les images de nos disputes, de nos ébats empoisonné ou nous ne faisions qu'assouvir un besoin plus qu'une envie, de ses mots assassins qui me transpercent le cœur et le crane, de sa colère contre moi, de ma propre colère… J'étais ensuite par toutes les étapes classique du deuil. Après tout, la mort, même d'un amour, doit passer par ces différents stade. Et l'acceptations avait bien entendu était le plus difficile. L'alcool avait été mon plus grand amis durant ses heures sombre de ma vie et malgré moi, Eliane en avait été témoin plusieurs fois. J'inspire profondément et baisse le regard sur Eliane

-J'avais eu vent qu'entre toi et Alex ce n'était pas tout beau… Mais j'ai cru a des commérages de jaloux, des blablas de café sans importance… Raconte moi, qu'est ce qui se passe…?

Je suis son plus vieille ami, je suis la pour qu'on puisse se parler a cœur ouvert, et on ne s'est jamais rien caché, pourquoi commencer maintenant? Je la relâche un peu, mettant fin a notre étreinte partager, afin de mieux l'écouter et être plus attentifs a ses ressentiments sur le sujets délicat que peut-être la fin d'un couple.


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Message(#)It's been a while || Anton EmptySam 29 Juil 2017 - 18:16


   

❝It's been a while❞
   Anton & Eli
Elle s’en voulait de remettre le sujet de son mariage sur le tapis amis elle savait qu’Anton ne lui en voudrait pas. Ils avaient partagé trop de choses, ils se connaissaient trop bien pour qu’il lui en veuille. Et surtout il savait qu’elle ne lui posait pas cette question dans le but de lui faire du mal. Elle était en toute confiance avec lui et c’était un fait rare chez Eliane qu’une personne lui inspire une telle confiance. Mais Anton était l’exception qui confirmait la règle comme on le disait. D’ailleurs, la brune n’avait pas besoin d’en dire plus pour qu’il la comprenne. Il la prit alors dans ses bras et Eliane faillit craquer devant cette tendresse dont elle était privée depuis si longtemps. Des mois de solitude où elle ne s’est confiée à personne. Alex lui n’avait pas eu ce problème puisqu’il avait retrouvé des bras et des corps pour assouvir ses besoins. Sans parler de sa meilleure amie qu’elle avait retrouvé pratiquement nue dans l’appartement de son mari.

Alors oui, Eliane profita de ce moment de tendresse. Se pelotonnant tout contre le brun, la jeune femme ne pensa à rien d’autre qu’à cette étreinte réconfortante. Ce dont elle avait le plus besoin en ce moment. Anton l’avait bien compris car il ne la relâcha pas en répondant à sa question. Elle se rappelait de cette période. Il s’était ouvert à elle un soir bien avant le décès de son père pour lui parler de cette envie qu’il ressentait depuis quelque temps déjà. Malgré la perte de cet allié dans le cabinet, Eli l’avait encouragé de tout son cœur à poursuivre ses rêves. Ils partageaient cet amour des livres et Eliane mieux que personne pouvait comprendre ce qui le poussait à changer de voie. Il n’avait réellement pris sa décision qu’après son retour de Russie mais si plusieurs personnes avaient mis cela sur le compte du chagrin, Eliane savait que cela n’avait qu’été l’élément déclencheur pour qu’il franchisse le pas. Cela n’avait pas été simple surtout sans le soutien de Margot mais Anton avait cette détermination qui forçait l’admiration. Lorsqu’il décidait de quelque chose, il se donnait les moyens d’y parvenir.

Pourtant, la suite de son discours la fit tressaillir. Si entre Alex et elle, il n’y avait plus d’échanges, par sa faute, elle le convenait, Il y avait eu cette soirée où il avait été fou de rage. Il les avait enfermé dans les vestiaires des riches et la dispute s’était transformée en une scène de sexe assez violente. Et c’était exactement ce qu’Anton venait de décrire. Un rapport où chacun essayait de dominer l’autre, de lui faire du mal. Où toutes les rancoeurs s’étaient exprimées par ce biais. Aucune tendresse. Aucun mot d’amour n’avait été échangé… Cela faisait froid au dos de la jeune femme lorsqu’elle comparait ce qui s’était passé avec l’expérience de son ami. Son cœur se serra en se disant que son couple était plus proche de la fin qu’elle ne le croyait…

« Des racontars pas si loin de la vérité que ça…»

Elle eut  un sourire amer en lui disant ça. La brune savait qu’Anton n’avait pas gardé contact qu’avec elle même si elle savait que leur relation était privilégiée par une amitié sincère. Mais le fait que des bruits courraient sur son couple ne faisait que conforter Eliane dans l’idée qu’on épiait ses moindres faites et gestes. Ses collègues n’attendaient qu’une chose, qu’elle commette un impair pour lui prendre sa place. Elle savait que si un poste d’associée se libérait un jour, la place lui irait. On le lui avait clairement fait comprendre cela. Et bien entendu la rumeur avait vite fait son chemin ce qui avait déclenché encore plus de jalousie qu’auparavant. Alors quoi de plus normal qu’on se réjouisse de ses problèmes ? Et quoi de plus normal qu’Anton soit lui aussi au courant ?

Regardant son ami, elle prit une profonde inspiration avant de lâcher

« Je suis stérile »

Cette simple phrase aveu de tant de choses fit couler les larmes qu’elle retenait depuis longtemps. Anton était la deuxième personne à qui elle se confiait.

« Cela faisait un moment qu’on essayait mais cela ne fonctionnait pas alors on a fait des tests en début d’année… J’ai moins de 5% de chance de réussir à féconder et à mener une grossesse à terme… Tu me connais Anton. J’ai tendance à me replier sur moi dès qu’il m’arrive quelque chose et… c’est ce qui s’est passé. Je me suis renfermée sur moi-même. Sauf que cela a conduit à une cassure dans notre couple. »

Elle laissa passer un peu de temps avant de reprendre dans un souffle

« Il est parti voir ailleurs… »

   
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Message(#)It's been a while || Anton EmptyJeu 3 Aoû 2017 - 15:31


Eliane & Anton





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En 2 ans, j'avais entendus ses 3 petits mots 2 fois. La première fois, c'était de la bouche de Margot. Quelques temps avant notre séparation. Alors que je réclamais une famille plus grande, elle m'avait annoncé ca comme si elle l'annonçait le temps qu'il fait. Ça avait brisé mes espoirs de paternité, de fonder une famille avec la femme que j'aimais. Ça avait résonner dans nos vies comme un coup de fouet résonne dans le silence. Ça avait anéanti le peu qu'il nous restait, cette fatalité était la guillotine qui avait décapité notre amour.

Je déglutit difficilement. Je ne peux que comprendre sa détresse. Si pour moi, en tant qu'homme, c'est compliqué, je n'imagine pas la douleur que ça doit être pour elle. Je prend sa main et la serre dans la mienne, écoutant la suite de son discours. Elle a moins de 5% de chance... Mais elle a une chance quand même non? Et si elle tenter la fécondation on vitro où je ne sais quoi? Pour Margot c'était impossible si je me souviens bien, mais elle... Elle avait sûrement une chance. J'hoche doucement la tête quand elle me parle du fait qu'elle se renferme quand ca ne va pas. Je souris distraitement, elle a toujours était comme ça, aussi loin que je me souvienne. Mais ça fait partis d'elle et quand je la voyais dans sa bulle, je faisais tout pour la forcer à parler, qu'elle sorte de son mal être.

Je souffre pour elle, silencieusement. J'ai l'impression de me voir moi il y a quelques temps...Le moral au plus bas, me plongeant dans des dossiers plus compliqué les uns que les autres juste pour oublier cette douleur immonde qui nous tiraille les entrailles, qui nous crève le cœur, qui nous empêche de fermer l’œil la nuit et nous fait penser au pire. Ces idées immondes, ces pensées sales qui pourrissent notre morale, c'est ça, réellement, une séparation. Ce n'est pas seulement deux personnes qui n'ont plus d'amour, c'est un sentiment d'échec terrible mêlé a la douleur que la mort d'un amour crée en nous.

Alors que le silence s'installe, je l'observe. Sa douleur se lit tant dans ses yeux que dans les traits de son visage. Et comment ne pas être triste quand on se sépare de la personne que l'on a aimé plus que tout ? Je caresse négligemment sa main de mon pouce alors qu'elle lâche ses mots dans un souffle.

-Il a fait quoi????

Alors que mon regard s'agrandit voilà que je me retrouve écœuré par un homme en qui j'avais confiance. On était pas amis, Alex et moi, mais je le pensais être quelqu'un de bien. Je me redresse et là regarde droit dans les yeux alors que je lâche tous ce qui me sort par la tête : 

-Je vais lui faire la peau. Ce sale con avait pas à te faire ca, même si entre vous ce n'était pas tout rose, il n'avait pas à aller voir ailleurs. Personne ne devrait faire ça à qui que ce soit je ne le conçoit pas, mais alors pas du tout! Si je tombe sur lui je t'assure qu'il va se ramasser mon poing dans la figure. Il a de la chance que mon père ne soit plus de ce monde parce que... 

Je me tait alors que je vois tous ce que mes mots provoquent traverser son regard. Et puis, Eliane a beau être ma meilleure amie, elle ne sait pas non plus qui avait été mon père en Russie. Nous même l'avions appris tard, et c'est une des choses que je me taisais de raconter. Ce n'est pas glorieux d'avoir du sang de mafieux qui coule dans ses veines. Je soupire doucement et secoue la tête avant de reprendre d'un ton plus calme : 

-Il n'avait pas à te faire du mal, Eli. Tu es quelqu'un de bien. Personne ne devrait te faire de mal, jamais... Je suis désolé de ce qui t'arrive, et tu sais que je serais toujours la pour toi en cas de besoin... Mais je veux que tu sache que si il t'a fait ça, c'est qu'il ne te mérite pas... Et qu'il n'a sûrement plus d'amour pour toi.

Je sais que mes mots font mal. Mais ce sont des mots qu'elle doit entendre parce qu'ils ont un fond de vérité en grande partie. On ne trompe pas quand on aime sincèrement quelqu'un. Je la regarde désolé avant de lui ouvrir les bras, lui laissant le choix de venir ou non, pour chercher un peu de réconfort. 



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Message(#)It's been a while || Anton EmptyVen 4 Aoû 2017 - 6:55


   

❝It's been a while❞
   Anton & Eli
Se confier à Anton lui avait paru normal et facile. Il avait toujours été là pour elle et il la connaissait parfaitement. Savait quand se mettre en retrait pour la laisser agir à sa guise ou bien la pousser à aller plus loin ou encore à se confier. Si elle ne l’avait pas appelé plus tôt c’était tout simplement parce qu’elle savait que de son côté ce n’était si simple non plus. Et puis comme elle lui avait dit, c’était son temps de repli sur soi. Elle avait besoin de faire le deuil de ses rêves et de panser ses blessures. A vrai dire, Eliane savait que si la Providence ne l’avait pas mise en face du brun, elle ne serait pas aller le voir d’elle-même. Du moins pas maintenant. Et pourtant, elle ne le regrettait pas. Elle se sentait soulagée de ne plus avoir tout ça sur le cœur. Elle était loin de toutes les personnes qu’elle côtoyait habituellement et ne se sentait pas épiée comme elle pouvait l’être au cabinet. C’était surement pour ça aussi qu’elle s’était laissée aller autant.

La réaction d’Anton lui arracha un petit sourire malgré ses larmes.

« J’ai ma part de responsabilité dedans aussi… », murmura-t-elle

Si elle ne l’avait pas repoussé, peut-être ne serait-il pas parti voir ailleurs. Sa raison lui disait que même si ils avaient des problèmes, Alex n’avait pas à aller voir ailleurs mais son cœur la faisait culpabiliser sur ce qui leur arrivait. Surement le même dilemme pour toutes les femmes bafouées… Pourtant, cela faisait du bien de voir que quelqu’un était de son côté. Il était la première personne à qui elle parlait des infidélités de son mari. Mary n’avait pas eu toute l’histoire lorsqu’elle avait craqué dans ses bras. Elle savait juste qu’Alex ne vivait plus chez eux. Mais Eliane avait gardé cette énième blessure pour elle. Anton avait toujours été son soutien et il lui prouvait même encore maintenant. Mais la fin de la diatribe de son ami provoqua sa surprise. Arquant un sourcil, elle l’interrogea du regard. En quoi son père avait-il quelque chose à voir avec tout ça ? Anton dut s’en apercevoir car il s’interrompit avant de souffler longuement. Bien qu’intriguée, Eliane le laissa venir sans poser de questions. Chaque chose en son temps.

De toute façon, il reprit plus calmement. Et ce qu’il lui dit la fit sursauter. Mots durs et directs. Cela lui fit mal. Extrêmement. Mais elle savait qu’il lui disait ce que seul un véritable ami aurait le cran de lui dire. La vérité. Et ce même si il savait que cette vérité allait la blesser. Elle regarda le brun ne lui cachant rien de sa douleur avant d’aller se réfugier dans les bras tendus. Et là seulement, elle s’autorisa à pleurer réellement. Toute la souffrance qu’elle endurait depuis des mois s’exprimait maintenant. Anton ne parla pas se contenta de la garder dans ses bras tandis qu’elle sanglotait. Eli était têtue, obstinée et quand elle avait une idée, elle n’en démordait pas. Mais comme toute femme, elle avait ses doutes et ses peurs. Alex avait été son premier véritable amour et elle avait du mal à réaliser que cet amour était fini. Elle avait toujours cru pouvoir vire son conte de fées avec lui. Elle pleura sur cet amour perdu, sur le deuil de ses rêves de devenir mère, sur ce que son mari lui infligeait en la trompant.

Eli ne sut pas combien de temps, elle pleura mais ses larmes finirent par se tarir. Soupirant, elle se redressa un peu et regardait désolée l’état de la chemise de son ami. Elle lui dit alors contrite

« Excuse-moi Anton… Tu n’avais certainement pas prévu de me servir d’éponge vivante aujourd’hui… »

Essuyant son visage encore plein de larmes de la main, elle souffla

« Que dois-je faire Anton ? Je suis tellement perdue… Toutes mes certitudes ont volé en éclat en si peu de temps… »


   
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Message(#)It's been a while || Anton EmptyLun 7 Aoû 2017 - 17:26


Eliane & Anton





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Je regrette mes mots a l'instant même ou ils sortent de ma bouche. Bien sur, je ne lui dit que ce que je pense être vrai. Et si je lui dit, bien entendu c'est uniquement pour elle et la suite de sa vie que je lui dit, non pas pour la blesser. Je regrette deux fois plus en voyant son expressions se décomposer, en voyant les larmes perlés au coin de ses yeux avant que ca ne devienne un véritable torrent. Je resserre mes bras autour d'elle, la laissant tremper ma chemise de ses larmes, aprés tout, c'est moi qui en suis la cause. Pas moi, personnellement, mes les mots que j'ai pu lui dire. J'écoute ses sanglots, mon coeur se serrant douloureusement, ma main caressant son dos machinalement. Je suis son meilleur ami, je dois la réconforter…

Je me laisse tomber dans le fond du canapé, elle dans mes bras, caressant son dos de haut en bas, laissant ses sanglots se calmer, restant silencieux le temps qu'il faut. Elle a besoin de ça, besoin de tout lâcher et je le sais. Quand elle finit par se calmer, ma chemise trempée de larmes et de mascara (du noir sur une chemise blanche. Merci la copine!) je suis sur que 20 bonnes minutes sont passé. Elle se redresse en soupirant, son corps encore secoué de hoquet post-larmes. Je lui offre un léger sourire, mélange d'un "Désolé" silencieux et  d'un sourire de réconfort. Je jette un coup d'oeil sur le haut de mon torse, la ou ses larmes ont coulé. Je fis une petite moue déconfite avant de secouer la tête:

-Ce n'est rien… Je suis là aussi pour ça, non?

Je relève le regard sur elle et  perd mon sourire. Ses yeux, bouffie par les larmes, son visage ravagé par ce chagrin… Et c'est à cause de quelques mots de ma part. Ce sont mes mots qui ont déclenché tous ceci. Et voila qu'elle me demande quoi faire… Je me redresse à mon tour, viens replacer ses mèches derrière son oreille avant de prendre son visage en coupe, essuyant ses larmes de mes pouces avant de la regarder droit dans les yeux:

-Je ne sais pas ce que tu dois faire, Eli. Parce que tu es la seule a pouvoir répondre à cette question… Toutes les histoires sont différentes. Mais je peux te dire une petite chose, une chose que tu ne dois jamais oublié. 

Je lui souris tendrement, pensant chacun des mots que je vais lui dire, ne lâchant pas son visage:

-Tu es une jeune femme formidable, qui mérite mieux qu'un homme volage. Tu es forte, et même si tous ce que tu vas vivre sera dur, je sais que tu seras retomber sur tes jambes, toujours.

Je caresse sa joue du pouce avant de venir poser un baiser sur son front. Mes lèvres s'attardent un instant sur sa peau, avant que je ne la relâche doucement. Je lui souris et lui fait un clin d'oeil, lui faisant comprendre que ça ira, que je serais toujours la pour elle si elle en a besoin. Je me relève et me dirige vers mon armoire en desserrant ma cravate :

-Et tu sais que je serais là si tu as besoin, toujours. Je ne te laisserais pas tomber, surtout pas dans une épreuve pareille… Et qu'importe tes choix Eli, si tu les faits c'est que tu as tes raisons. Alors écoute ton coeur, écoute ta raison et surtout, surtout, n'écoute pas les mauvaises langues et les rageux…

Tout en parlant, je déboutonne ma chemise, la retire et attrape une autre chemise dans mon armoire, l'enfilant en revenant vers elle. Je finis de la boutonner un minimum et remonte mes manches en m'asseyant a ses côtés. Je soupire doucement, me passe une main sur le visage et reprend :

-Je suis désolé de t'avoir fait pleurer, Eli… Ce n'était pas mon intention… Tu sais que je déteste voir une femme pleurer…

Je me tourne vers et lui souris, désolé, de nouveau. C'est vrai, et elle le sait je pense, j'ai toujours détester voir une femme pleurer, tout du moins de tristesse. Si je n'en suis pas la cause, je me sens quand même dans l'obligation de la soutenir, mais si je suis la cause de ses dites larmes, je me sens encore  plus responsable et je fais tout pour ne plus voir une trace de larmes sur le visage de la dite jeune femme. Je reprend doucement:

-Tu as quelques choses de prévu ce soir…? Si non, on pourrait commander quelque chose et on mange ici… Tu sais, comme quand on bossait ensemble. Genre une pizza 4 fromages. Ou une Reine… Ça te ferais du bien de manger, je t'assure. Je sais que l'on sent son estomac noué, mais on se sent vraiment bien en aillant mangé…



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Message(#)It's been a while || Anton EmptyMar 8 Aoû 2017 - 18:39


   

❝It's been a while❞
   Anton & Eli
Ce qu’il y avait de bien avec Anton c’était qu’il savait exactement quoi faire et à quel moment. Du moins avec elle. Ils s’étaient entendus de suite. Chacun savait instinctivement comment réagir avec l’autre et comment pensait l’autre. C’était cette complémentarité et cette façon de se comprendre presque sans mot qui avait fait de leur duo un des plus redoutable de leur cabinet. C’était aussi cette complémentarité qui leur avait valu être la cible de beaucoup de rumeurs. Lui comme elle en avaient toujours rigolé. Enfin Eli beaucoup moins au début mais Anton avait su la rassurer. Elle avait donc passé outre ces désagréments pour apprendre auprès d’un des meilleur. Et ce soir, comme toujours, il avait su quoi faire avec elle. Là où d’autres auraient tenté de la raisonner ou de lui dire des paroles réconfortantes, Anton lui, la laissait pleurer de tout son soul. Il savait que tant que la jeune femme était en train de sangloter comme ça dans ses bras, aucune parole n’atteindrait ses oreilles. Eliane avait juste besoin d’évacuer toute la souffrance accumulée en elle ces derniers mois Elle savait pertinemment que quand la crise passerait, cela ne voudrait pas dire qu’elle serait guérie. Elle ne savait d’ailleurs pas si elle le serait un jour. Non, elle savait que la crise allait juste l’aider à ne plus autant se contenir et à ne plus à avoir peur de craquer en pleine journée.

La crise passée, elle s’excusa auprès du brun et ce qu’il lui dit lui arracha un léger sourire à travers ses larmes

« A me servir d’éponge vivante ? Tu n’avais pas vraiment signé pour ça… »

Elle regardait désolée l’état de la chemise blanche de son ami. Une chemise de foutue. En voyant les traces de noir qui étaient dessus, elle ne put s’empêcher de dire

« Je dois avoir une sale tête là… Un vrai raton laveur… »

Mais très vite, la réalité la rattrapa. Son sourire se fana tandis qu’Anton lui prit le visage entre ses mains. En l’espace d’une petite heure, elle avait reçu de la part de son ami plus de marque d’affection qu’elle n’en avait eu de la par de son mari depuis le début de l’année. C’était vraiment à se demander pourquoi elle n’arrivait pas à voir la vérité en face. Que son mariage était fini. Un couple pouvait-il se relever de ce genre de chose ? Elle ne le savait pas. Du moins pour elle. Elle ne savait pas si elle pourrait jamais passer outre ces incartades. Parce qu’Alex lu avait bien dit que ce n’était pas qu’une seule femme qu’il avait eue dans son lit. L’idée de le savoir avec une autre lui était insoutenable et les fois où ils s’étaient retrouvés en présence l’un de l’autre, elle n’avait eu de cesse que de l’imaginer avec ces inconnues. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle elle avait voulu lui rendre la monnaie de sa pièce. Non pas réellement mais juste lui faire mal en lui suggérant qu’elle aussi pourrait très bien aller voir ailleurs même si ce n’était pas le cas.

Frissonnant sous le baiser d’Anton, elle acquiesça. Elle savait qu’il avait raison. Elle seule pouvait prendre une décision. Décision qui allait engager le restant de ses jours. Elle ne croyait pas aux personnes qui divorçaient pour se remettre ensemble plus tard. Trop de mal avait été fait. Eliane savait que si elle prenait la décision de divorcer, elle ne reviendrait pas dessus. Elle leva machinalement le regard vers Anton et rougit légèrement lorsqu’elle le vit à demi-nu devant elle. Lui ça n’avait pas l’air de le déranger. Elle le suivit des yeux lorsqu’il revint près d’elle et le regarda surprise de le voir s’excuser.

« Ne t’excuse pas Anton… »

Elle lui sourit tout en posant une main sur son bras

« Je sais que tu as dit tout ça pour mon bien. Seul un véritable ami peut me dire ce genre de choses et je t’en remercie. »

Elle ponctua sa phrase par un léger baiser sur sa joue.

« Je sais que je suis seule décisionnaire de ma destinée mais c’est si difficile… »

Soupirant un peu, elle se cala dans le canapé. Trop de choses à penser et si peu de temps. Eli savait qu’elle allait devoir faire une sérieuse introspection. Il lui proposa de rester un peu plus. Elle hocha la tête

« D’accord… Je vais juste me rafraichir le visage. Je te laisse commander ce que tu veux… »

Elle avait de la chance de l’avoir. Anton agissait en véritable ami et elle savait qu’elle pourrait toujours compter sur lui… Peu importe les circonstances…

   
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Message(#)It's been a while || Anton EmptyDim 13 Aoû 2017 - 9:45


Eliane & Anton





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Posant ma main sur la sienne, je lui souris. J'ai besoin de m'excuser, même si elle ne le veut pas, même si elle sait que ce n'était en aucun cas pour lui faire du mal. Je ferme les yeux sous son baiser, frissonnant sous ce contact qui me semble relativement chaud. Je la regarde retomber dans le canapé, me parlant de sa destiné. Son regard qui se perd dans ses pensée me rappelle moi, il y a quelques temps. Mais voilà, même si c'est une phase difficile, je pense que toutes personnes divorcés est passé par là. Je lui souris et rit un peu lorsqu'elle se lève:

-Je descend directement te chercher ton plat préféré dans ce cas…

Des tacos. Sans sauce piquante, vendu deux rue plus bas. Je la laisse partir dans ma petite salle de bain, attrape ma veste ainsi qu'un peu de liquide avant de sortir du bureau. J'en ai pour 20 minutes, a peine. Juste le temps de faire l'aller retour. Je descend les marches rapidement, ressort dans l'air frais de la soirée et me dirige vers le restaurant, perdu dans mes pensées.

Lorsque j'ouvre la porte de mon bureau , sourire au lèvres, je montre a mon amie les deux paquets a emporté de notre restaurant favoris, les exhibants avec fiertés comme l'aurait fait un chasseur ramenant de quoi nourrir sa famille:

-Tadaaaaa!!! Tacos de chez Marccellino, avec tortillas au fromage, poulet mexicain et biére sans alcool. Ca te va?

Je ris doucement et pose le tout sur mon bureau avant de retirer ma veste. Je regarde mon amie s'approcher et lui caresse le dos doucement. Tout ira bien pour elle, j'en suis sure. Elle saura surmonter tous ça. Je lui tends son tacos préféré et nous passons le reste de la soirée à discuter de tout et de rien, a rire de blague nulle ou de parler de ragots de bureau... Je retrouvais ma meilleure amie, et ça faisait du bien.


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