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 make the best of an emergency | connor&charlie

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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyMar 27 Juin 2017 - 14:57



make the best of an emergency
I think we have an emergency. If you thought I'd leave, then you were wrong, cause I won't stop holding on. So are you listening? So are you watching me? This is an emergency, so are you listening? And I can't pretend that I don't see this. △
connor & charlie
« Hey ça ne vous dirait pas qu’on se fasse livrer burger ? » lançait Tad à la cantonade. Aussitôt mon regard croisait celui d’Elio, un simple regard complice qui en disait long sur le fond de notre pensée. « Très peu pour moi » répondis-je, avec un petit sourire entendu alors qu’Elio hochait la tête, se joignant à moi. Depuis notre expédition nocturne sur un bateau pour une soirée de promotion de la chaîne de burger Hungry Jack’s qui s’était transformée en véritable cauchemar, je n’avais pas eu la foi de retoucher un seul burger. Et visiblement Elio non plus. Tad se mettait à rire, visiblement amusé de notre réaction ou simplement content parce que sa blague venait de fonctionner à merveille. « Il n’empêche que j’avoue avoir un petit creux. » marmonnais-je, en posant une main sur mon ventre. Si la bière trompait un temps mon estomac vide, ce n’était pas un remède viable sur le long terme et la faim était rapidement venue se manifester. « Pizza alors ? » suggérais-je Elio profitant que Félix ne soit pas là pour proposer pareil menu. « Ca marche pour moi » acquiesçais-je avec un petit sourire en coin et Tad haussait les épaules, visiblement résigné. J’attrapais mon téléphone, me redressant du banc sur lequel nous nous étions installés pour passer la soirée à boire des bières face au port de Brisbane, profitant d’une petite soirée tranquille, pour appeler le livreur de pizza. « Vous prenez comme d’habitude je suppose ? » demandais-je à mes amis qui hochaient la tête en signe d’approbation au moment où la voix du pizzaïolo se faisait entendre à l’autre bout de la ligne. « Bonjour, ça serait pour commander 3 pizzas à faire livrer sur le port de Brisbane. » lançais-je alors que je sentais mon téléphone qui vibrait contre mon oreille. Observant l’écran je remarquais la photo de Connor qui m’indiquait un double appel que je rejetais en me demandant ce que ce morveux pouvait bien me vouloir à une heure pareille de la soirée. A minuit passé, mon petit frère était censé être en soirée à enchaîner verre sur verre comme il semblait si bien savoir le faire. « Une carnivore, une reine et une quatre fromages. » indiquais-je au livreur qui spécifiait qu’à une heure pareille la livraison nous coûterait un supplément, information que je balayais d’un geste vague de la main, comme si cela n’avait pas la moindre importance. A peine avais-je raccroché que de nouveau Connor m’appelait. Soupirant, exaspéré rien qu’à l’idée d’entendre sa voix, je finissais néanmoins par décrocher non sans l’avoir fait attendre. « Je crois que tu t’es trompé de numéro. » dis-je, avec mon amabilité naturelle. Connor et moi nous ignorions avec application depuis son arrivée à Brisbane, deux appels de suite c’était beaucoup trop de contact avec lui d’un coup. Ce fut cependant la voix paniquée de Connor qui me répondait, me demandant de le rejoindre à Fortitude Valley dans la maison d’un pote de fac. Ses propos étaient confus, son débit de parole plus rapide que d’habitude et une certaine urgence se faisait entendre dans son ton. « Attends, attends. Calme-toi, je ne comprends rien. » lui intimais-je. Je l’entendais s’énerver à l’autre bout du fil avant de se décider à me demander clairement de le rejoindre à l’adresse qu’il allait m’envoyer par texto mentionnant qu’il avait besoin de mon aide mais que je devais venir seul. « D’accord, j’arrive. » Je ne cherchais pas à faire durer l’appel plus longtemps, retrouvant alors Elio et Tad. « Les gars, je dois vous laisser, le petit frère a besoin de moi. Je ne sais pas dans quelle histoire il s’est fourré mais si c’est moi qu’il appelle, ça ne doit pas être joli joli. » soupirais-je. Et je faisais volte-face pour monter dans ma voiture, direction l’adresse que venait de m’envoyer Connor. Je me garais rapidement à quelques mètres de la maison avant de sortir de la voiture. Aussitôt le bruit assourdissant de la musique avec les basses à plein volume me parvenait depuis la maison. Encore une soirée qui allait bien finir, songeais-je. Je sonnais à la porte pour marquer le coup mais j’ouvrais la porte dans la foulée, me doutant que personne ne se déplacerait pour me souhaiter la bienvenue. Je découvrais une soirée de débauche comme j’en avais vu des centaines au cours de mon adolescence et de mes années d’étudiants. La moyenne d’âge était bien inférieure à mon propre âge, les invités me sondant avec un drôle d’air en se demandant d’où est-ce que je sortais. Je me faufilais entre la foule à la recherche de mon petit frère, en vain. J’attrapais alors le bras d’une fille qui passait à mes côtés, un verre de je ne savais quoi à la main. « Dis-moi, t’aurais pas vu Connor, Connor Hazard-Perry ? » lui demandais-je et la jeune femme me regardais avec un drôle d’air, ne visualisant pas de qui je voulais bien parler. Agacé, je levais les yeux au ciel avant de demander de nouveau : « Un gars, brun, de cette taille à peu près. L’air snob et l’accent britannique » l’informais-je et son regard s’illuminait aussitôt. « Aaah ! Je l’ai vu en haut tout à l’heure avec Chrissy. La chambre au fond du couloir à gauche. » Je la relâchais aussitôt quand elle ajoutait : « A ta place, je toquerais avant d’entrer » mais je ne l’écoutais déjà plus, me dirigeant droit vers l’escalier que j’avais en visuel. Je montais les marches quatre à quatre, évitant de justesse un type qui dévalait les escaliers à toute vitesse, plus vraiment très net. J’arrivais finalement sans trop d’encombre face à la porte au fond du couloir où Connor avait été aperçu la dernière fois. Sans tarder, j’essayais d’ouvrir la porte de la chambre, mais celle-ci était fermée à clé. « Connor ! C’est Charlie ! » m’exclamais-je, tâchant de couvrir avec ma voix le bruit ambiant. « Je te préviens que si c’est une blague de ta part, tu vas me le payer. » Je l’imaginais suffisamment en colère contre moi pour être capable de me jouer un sale tour juste dans le but de me faire perdre mon temps et pour me gâcher la soirée.
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Dernière édition par Charlie Hazard-Perry le Ven 4 Aoû 2017 - 3:24, édité 1 fois
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyVen 7 Juil 2017 - 1:15

Charlie & Connor
make the best of an emergency

Fin des cours, enfin ! Je baille sans la moindre discrétion, le prof d’économie est d'un ennuie mortel… Je me retour vers ma voisine de classe « La prochaine fois je fais cours à sa place, j’suis sur qu’on apprendra plus de choses. » Ma voisine rigole « Je suivrais peut-être le cours dans ce cas. » Elle s’éloigne alors m’adressant un dernier signe en quittant la classe. Cynthia passe alors à côté de moi « J’crois que tu as une touche. » Je lui adresse mon plus beau sourire « J’espère bien, ça fait plus d’une semaine que je suis dessus. » Et ça commence à faire long, même si j’ai gagné une étape en la faisant rire « J’crois qu’elle va à la soirée chez Léo ce soir si ça t’intéresse. » Voilà une info intéressante même si je ne connais pas ce Léo. Enfin je devrait réussir à m’incruster sans autre « T’es un ange Cynthia, je te revaudrais ça. » Je vais enfin en finir avec cette histoire.

Quelques heures plus tard je débarque donc à la soirée de ce Léo, j’ai chopé l’adresse grâce à des connaissances mais je ne connais pas grand monde à cette soirée (ce qui m’étonne un peu). J’observe les lieux, Léo doit être un gosse de riche vu la baraque et la piscine que j’aperçois près de la véranda, dommage qu'il fasse un peu trop froid pour un bain de minuit. A la place, je me dirige donc vers ce qui doit représenter le bar et je l’aperçoit, elle est bien venue. Tout en me rapprochant, je tente de me remémorer son prénom. Elle boit ce qui doit être un punch et porte une petite robe rosé qui lui tombe plutôt bien. J’arrive enfin à sa hauteur et commence à me servir un verre. « Ah Chrissy, je pensais pas te voir ici. » La jeune femme semble surprise et quelque peu flattée que je connaisse son prénom, elle me sourit de toutes ses dents « C’est moi qui suis surprise de te voir… Connor c’est ça? » Je hoche la tête pour lui confirmer que c’est bien mon nom, comme si elle ne le savait pas… Elle reprend la parole « Tu connais Léo? » Je mens ne m'éternisant pas sur le sujet. « Ouais on est pote, j’pouvais pas rater sa soirée. » Elle semble  amusée par ma réponse et je ne comprend pas vraiment pourquoi. « C’est marrant parce que je t’ai jamais vu trainer avec mon frère. » Je comprends alors son rire et le fait que Cynthia se soit bien foutu de ma gueule à la fin du cours… Bien sur que Chrissy allait être à cette soirée, elle est chez elle après tout... Je ne reviens pas qu'elle m'ait fait un coup pareil. Je m’avoue donc vaincu « Ok ok, je connais pas du tout Léo, mais j’ai entendu que tu serais là alors je me suis dit que ce serait l’occasion qu’on apprenne à se connaître. » Chrissy semble ravie « Je préfère ça! » dit-elle en s’éclipsant entouré des rires de ses amies. Je soupire buvant une gorgé de punch pour me donner du courage. « C’est pas encore gagné… »

La soirée s’enchaine et les verres aussi. C’est une soirée plutôt privé avec toute l'équipe sportive, de souvenir Léo fait partie de l’équipe de rugby, ce qui n'étonne personne en vu de sa carrure et celle de ses potes. De ce fait, les Beerpong s’enchainent comme jamais et ne passons ensuite au Level supérieur en attaquant le téquila. Après quelques verres et probablement quelques shot, Chrissy revient vers moi, elle semble bien lancée, peut-être même un peu trop, mais je ne vais pas la freiner, loin de là. La demoiselle semble d'ailleurs savoir ce qu’elle veut « Suis moi ! » Dit-elle en me conduisant dans ce qui semble être sa chambre « Très jolie déco. » Je balance ça mais je n’ai absolument pas regardé ce qui m’entourait, trop occupé à observer mon hôte. « Je vais vite aux toilettes, attend moi là » elle m’indique le lit, j’obéis et la vois s’éclipser dans la pièce à côté, qui doit logiquement être la salle de bain. Je profite de se temps pour regarder mon téléphone, j’ai quelque messages dont un de Bryn intitulé "JE M’ENNNUIS !!!" Je ris, je sais très bien ce qu’elle veut dire par là, mais je ne suis pas disponible pour l’instant… Je lui répond donc que je passerai peut-être par chez elle plus tard, si j'ai la flemme de rentrer à la maison. Je range mon téléphone et m’intéresse enfin à ce qui m’entoure, c’est bien sa chambre, des photos d’elle traine par-ci par-là. Je constate qu’elle fait de l’équitation depuis son plus jeune âge et qu'elle portait un magnifique appareil dentaire…

Voilà plus de 10 minutes que la jolie brune s’est évaporée, ce qui me semble être un peu long. J'espère qu’elle n'a pas changé d’avis à la dernière minutes. Je m’approche donc de la porte « Chrissy, t’es toujours là? » Pas de réponse… Je réitère ma question « ça va là dedans ? T’as besoin d’aide. » J’entend un vague bruit d’eau, je soupçonne donc qu’elle prenne sa douche, ce qui m’intéresse déjà plus que de poireauté dans cette pièce « Si tu veux j’te rejoigne sous la douche… Hurle juste si tu veux pas que j’entre. » J’attend quelques instant, comme je n’ai pas de réponse, j’ouvre enfin la porte. Le spectacle qui s’offre à moi n’est pas des plus beau… En effet la douche est ouverte mais personne ne s’y tient. Je découvre enfin Chrissy, avachie sur le sol en sous-vêtements… Elle parait endormie et je soupçonne qu’elle ait vomit. Je soupire devant ce spectacle et me penche pour tenter de réveiller la masse qui se tient à mes pieds « Chrissy… Tu as un lit dans l’autre pièce, c’est peut-être mieux pour dormir. » Pas de réponse… Pour changer. Je roule des yeux posant mes mains sur ses épaules pour la secouer « Chrissy, réveille toi… Tu vas chopper la mort. » Toujours pas de mouvement, me voilà déjà un peu plus inquiet… j’espère qu’elle ne s’est pas étouffé avec son vomit ou un truc comme ça… Je tente de la réveiller une nouvelle fois sans succès « Bon plus le choix… » J’attrape la carcasse de la jeune femme et l’emmène sous la douche, priant pour que ça la réveille. Au contact de l’eau froide la jeune femme grogne légèrement, Victoire ! « Putain mais qu’est-ce que tu as foutu… T’as pas trop bu pourtant non ? » Enfin, on a enchainer 4 ou 5 shot il y a une heure mais c’est en jeu d’enfant pour moi… Je pensais que pour elle aussi! Elle finit par articuler un mot en serrant les dents « Vomir… » Une vague de dégout m’emporte et j’amène Chrissy jusqu’à la cuvette ou elle se vide allègrement l’estomac… Me voilà ravie! Je n’imaginais pas ma soirée comme ça... Le temps qu'elle finisse je décide de lui préparer un verre d’eau. Elle tente de le boire et se relève avec peine comme un faon sur ces jambes frêles « J’aurais p’tetre pas du prendre cette p’tit pilule… » Dit-elle entre un rire et un relent de vomi. Je grimace, de quelle pilule parle-t-elle? Elle se dirige en titubant vers sa chambre, elle glisse sur un tapis en se ramassant assez violemment sur le sol. Je ne peux m’empêcher de rire de la situation, mais je cesse vite quand je vois qu'elle ne bouge plus. Je râle une nouvelle fois me rapprochant d’elle pour la réveiller... Encore... mais sans grand succès. Ok je n’aime pas ça et je commence vraiment à paniquer avec ces histoires… Qu’est-ce qu’elle a pris putain ? Je suis totalement paumé dans ce genre de situations. Je sors donc mon téléphone et compose le numéro de Théo, elle pourra m’aider. Je tombe malheureusement sur son répondeur... J’avais oublié qu’elle était en période d’examen… Je pense alors à Bryn mais je me ravise très vite, elle connait déjà bien trop ses aspects de moi. Gauthier ? Non même pas en rêve, il me tuerait… Il ne me reste plus que lui… Je me ravise avant même de composer le premier chiffre. Nan, je m’en sortirais tout seul. Je me tourne vers Chrissy que je balance avec assez peu de délicatesse sur le lit, et la voilà qui bave. « Oui, je peux m’en sortir tout seul. » Alors que je pensais qu'elle dormais Chrissy se met à convulser tout en faisant des bruits bizarres. Je comprends presque trop tard er me précipite vers la salle de bain... Je chope une bassine juste à temps, la voilà la tête dedans. Ok j’ai plus le choix, je compose à contre coeur le numéro de Charlie... Pourvu qu'il réponde. J'ai droit à sa messagerie comme seule réponse. Je marmonne pour moi-même « Laisse tomber, j'ai pas besoin de toi. » Je boude royalement en observant la scène. Mais Chrissy fait mal au coeur, ses cheveux ne forme plus qu’une masse humide sur son crâne, elle est blanche comme la mort et on dirait qu’elle ne respire plus... Putain ! elle ne respire plus ! Je m’approche d’elle et la secoue une nouvelle fois, pas de réaction, c’est la merde. Je n’ai vraiment plus d’autre option, je rappel Charlie malgré moi, tout en ramenant Chrissy sous la douche pour la réveiller. Charlie décroche enfin « Je crois que tu t’es trompé de numéro. » J’hésite une nouvelle fois à raccrocher mais je n’ai pas d’autre choix, j’observe Chrissy inconscience que je tiens avec peine sous le jet d’eau.  «  Arrête tes conneries Charlie. Je sais composer un numéro. J’ai besoin de toi ! Maintenant ! » Et la panique finit par monter d’un cran, je perd totalement mes moyens tentant d’expliquer la situation à Charlie, mais les mots ne sortent pas, je parle vite et je m'embrouille « Attends, attends. Calme-toi, je ne comprends rien. » « J’peux appeler personne d’autre Charlie, viens juste !... S'il te plait. » Le s’il te plait me brule les lèvres « D’accord, j’arrive. » Je manque de lâcher la brune tellement cette phrase me soulage…

Le temps que Charlie arrive je sors de la douche avec Chrissy qui ne reprend conscience que de temps à autres pour marmonner des trucs insensés. Je suis trempé jusqu’au os et elle aussi, je ne sais pas lequel de nous est le plus pathétique, j’hésite à la revêtir d’un T-shir, mais je ne me sens pas l'âme de fouiller dans ses affaires… Je me contente donc de l’installer le plus naturellement possible sur le lit, faisant attention à ce qu'elle ne puisse pas s'étouffer avec son potentiel vomit. De loin on pourrait croire que j’ai drogué cette fille pour la violer, et je suis certain que c’est ce que son frère penserait s’il tombait sur moi dans cette situation. Je sursaute quand on toque à la porte, merde… Je suis mort ça y est « Connor ! C’est Charlie ! » Je me dégoute presque d’être soulagé d’entendre sa voix. « Enfin ! Je t’ouvre. » Je me dirige vers la porte pour la déverrouiller « Je te préviens que si c’est une blague de ta part, tu vas me le payer. » Je soupire agacé au plus haut point qu’il pense que je l’appelle pour une pitoyable blague. « J’déconne pas ! Si on apprend ce qui se passe là dedans je suis mort alors dépêche toi d’entrer. » hurlais-je à l’attention de Charlie ainsi qu’à la mienne. Le voilà dans la chambre à observer la scène d’un oeil inquiet, ne comprenant probablement rien à la situation. Je ne peux m’empêcher de me justifier « C’est pas moi hein ! Elle a trop bu et... Bon ça c’est de ma faute… mais elle a pris un truc aussi… Et j’crois qu’elle a perdu connaissance… Plus d’une fois. » Je tente d’expliquer la situation mais c’est un vrai bordel. « J’l'ai foutu sous l’eau ça a marché au début mais maintenant ça change plus grand chose… Elle marmonne des trucs des fois mais je piges que dalle! » ça y est je suis en total panique… Je me rend compte de l’ampleur de la situation… m'assayant sur le lit et je me prend la tête entre les mains. « C’est la soirée de son frère, il fait partie de l’équipe de rugby et s’il voit ça… Il va pensé que… » Je ne veux clairement par me retrouver avec la totalité de l’équipe qui veut ma mort parce qu’ils pensent que j’ai drogué un meuf, qui en plus elle a soeur du capitaine… Comme si j'avais besoin de ça pour chopper. « Je suis mort. » conclusion logique quand on voit la situation dans laquelle je me suis fourré. « J’voulais appeler Théo mais elle a ses exam… Et Gauthier m’aurait tué avant l’équipe de rugby. » En d’autre terme je n’avais plus que toi Charlie, alors maintenant aide moi !
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptySam 5 Aoû 2017 - 4:02



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Le numéro de Connor ne s’était pas affiché sur mon téléphone depuis si longtemps que l’idée que cet appel puisse ne pas être un acte manqué de sa part me semblait inconcevable. Pourtant son ton agacé, sa voix presque tremblante et cette urgence que je percevais dans ses paroles avaient rapidement raison de mes prétendues certitudes. Et le « S’il te plait » qu’il avait fini par articuler à l’autre bout du fil avait fini de me convaincre quant au sérieux de cet appel, mais cela n’avait rien de rassurant. Non, pas une once de soulagement ne s’était insinuée en moi lorsque j’avais compris qu’il était prêt à enterrer la hache de guerre, qu’il avait accepté de ranger sa fierté de côté un soir pour daigner faire appel à moi. Parce que si Connor en venait à de telles extrémités, s’il se résignait à demander mon aide plutôt que de se débrouiller seul ou que d’aller trouver le reste de notre fratrie, c’était qu’il traînait dans de sales draps. Rattraper les erreurs de mon petit frère, camoufler ses écarts de conduite, le sortir des pires galères, voilà un rôle que j’avais toujours accepté de jouer de bon coeur pour lui, prêt à voler à son secours à tout moment. C’était un accord tacite entre nous, nous nous serrions les coudes tous les deux, face à l’adversité, qui représentait tantôt l’autorité en règle générale, tantôt nos géniteurs et la majorité du temps qui trouvait place en Gauthier, l’aîné de la famille, chargé de veiller sur nous, bon gré mal gré. Pourtant voilà quatre ans que je n’avais plus eu à jouer ce rôle pour Connor, quatre longues années qu’il me tenait éloigné de tous les aspects de sa vie et que je l’avais laissé faire, sans opposer trop de résistance. Alors si une soirée était capable d’annihiler quatre ans de rancœurs, c’était donc que la situation était suffisamment grave. J’avais alors abandonné Tad et Elio sur les bords de mer pour grimper dans ma voiture et rejoindre l’adresse que Connor m’avait transmis, le plus rapidement possible. Evidemment, mes habitudes de grand frère n’avaient aucun mal à me revenir, c’était naturel, comme encré en moi. Cependant un détail ne m’échappait pas : aujourd’hui Connor était un adulte, âgé de vingt-et-un ans et à écouter les récits de Théodora et Gauthier, le temps ne l’avait pas assagi, bien au contraire. Si avant il s’agissait de faire diversion lorsque Connor voulait faire le mur, je m’inquiétais sérieusement des raisons pour lesquelles il avait aujourd’hui besoin de mon expertise. J’avais imaginé les pires scénarios lors de mon trajet en voiture jusque dans le cœur de Fortitude Valley et quelle n’avait pas été ma surprise de découvrir que l’adresse que Connor m’avait envoyée était le siège d’une soirée pour jeunes adultes à l’aube de leurs années universitaires. Tout à coup, la méfiance était revenue d’un seul coup. Pourquoi donc Connor en viendrait-il à m’appeler, si ce n’était pour se venger, pour me faire tourner en bourrique afin de me faire payer mon départ de Londres, quatre ans plus tôt. Sceptique, j’étais venu frapper frénétiquement sur la porte de la chambre dans laquelle mon petit frère avait été aperçu pour la dernière fois en bonne compagnie. Agacé d’avoir fait tout ce chemin et laissé une bonne pizza derrière moi pour un simple canular de la part de mon frère, je le menaçais à travers la porte alors que j’entendais finalement sa voix : « Enfin ! Je t’ouvre. » Et quelques instants plus tard, le battant de bois s’ouvrait sur le visage crispé du Hazard-Perry : « J’déconne pas ! Si on apprend ce qui se passe là-dedans je suis mort alors dépêche-toi d’entrer. » s’agaçait-il aussitôt. Perplexe et de plus en plus interpellé par la tournure des événements de cette soirée décidément bien singulière, je m’exécutais rapidement, entrant dans la chambre pour qu’il puisse refermer la porte avec précipitation. N’appréciant guère le ton que Connor employait avec moi et le voile de mystère qu’il continuait de faire planer sur ses agissements, je m’apprêtais à répliquer quand mon regard parcourait de façon circulaire la chambre. Une chambre de fille, à en juger par les affaires qui s’y trouvait, plutôt bien rangée à l’exception de quelques vêtements çà et là. Mais aussitôt mes yeux se posaient sur le corps inerte de la jeune femme, à moitié habillée, à moitié trempée, visiblement inconsciente. « Tu m’expliques ce que je fais ici ? » claquais-je aussitôt, mon ton rendu sec par l’inquiétude que cette situation faisait naître en moi, à mon grand regret. La scène était on-ne-pouvait-plus perturbante et mon regard alarmé laissait entrevoir les scénarios horribles qui se formaient dans ma tête à la vue de cette jeune femme inconsciente dans une chambre avec mon frère. « C’est pas moi hein ! » s’exclamait aussitôt Connor, retirant aussitôt un poids de mes épaules. « Elle a trop bu et... Bon ça c’est de ma faute… mais elle a pris un truc aussi… Et j’crois qu’elle a perdu connaissance… Plus d’une fois. » continuait-il alors que je m’étais approchée de la jeune femme. « Quoi ? Mais t’es sérieux ? Et qu’est-ce que tu fais encore planté là à attendre ? On t’a pas appris à appeler les secours ? » lui demandais-je aussitôt, lui lançant un regard noir. Quel inconscient il faisait. Je posais aussitôt mes doigts contre la carotide de la demoiselle, y trouvant un pouls relativement régulier. Je passais ma main devant son nez pour m’assurer également qu’elle respirait encore. « Bon ça va, elle respire. Tu sais ce qu’elle a pris ? » Pour sûr, la nature et la quantité des substances qu’elle avait ingéré étaient des informations importantes lorsqu’il s’agissait de son état, celui-ci pouvant empirer en fonction du type de stupéfiants qu’elle avait pris. « Elle est inconsciente depuis un moment ? » lui demandais-je alors, tout en la plaçant de façon plus correcte en position latérale de sécurité, afin de m’assurer qu’elle ne manquait pas de s’étouffer. « J’l'ai foutu sous l’eau ça a marché au début mais maintenant ça change plus grand chose… Elle marmonne des trucs des fois mais je pige que dalle ! » Un peu rassuré quant à l’état de la demoiselle, dont le pronostic vital ne semblait pas engagé dans l’immédiat, je reportais un instant mon attention sur mon frère qui commençait à paniquer. « C’est la soirée de son frère, il fait partie de l’équipe de rugby et s’il voit ça… Il va penser que… » Je pinçais les lèvres en lui lançant un regard entendu. « Bien sûr, n’importe qui penserait la même chose dans de telles circonstances. Tu m’as foutu la trouille, je dois bien l’avouer. » Si Connor pouvait être une véritable plaie quand il le voulait, têtu comme une mule et de mauvaise foi, je n’avais jamais pensé qu’il puisse faire volontairement du mal à quelqu’un de cette façon. Qu’il puisse abuser physiquement d’une demoiselle à moitié consciente ne lui ressemblait pas. Et là-dessus, je pouvais parler en connaissance de cause puisque nous étions faits du même moule : la séduction était pour nous un défi, une fierté, la facilité et la tricherie n’avaient rien à faire dedans. Attirer dans nos filets une demoiselle à moitié consciente et consentante n’avait rien de reluisant à nos yeux et nous pouvions tellement faire mieux sans avoir recours à ce genre de bassesses. « Je suis mort. » lâchait-il finalement, la voix blanche. « Calme-toi, ce n’est pas le moment de paniquer. » le reprenais-je, alors que mon cerveau réfléchissait à une issue de secours, permettant à la jeune femme de recevoir les soins nécessaires, sans compromettre Connor auprès du reste des étudiants. « J’voulais appeler Théo mais elle a ses exam… Et Gauthier m’aurait tué avant l’équipe de rugby. » se sentait-il obligé et je pinçais de nouveau les lèvres en lui lançant un regard noir. « Je me doute bien que tu m’appelles parce que tu n’as pas d’autres choix. Ne t’en fais pas, il n’y a pas méprise à ce sujet. » répliquais-je du tac au tac avant de me mettre à faire les cents pas dans la chambre. « Vérifier qu’elle respire toujours et essaye de lui parler pour la réveiller pendant que je réfléchis à une solution. » Il fallait définitivement emmener la demoiselle à l’hôpital. Non seulement le personnel médical lui faire une perfusion pour lui injecter dans le sang une solution saline qui aurait le bénéfice de chasser plus rapidement les effets de l’alcool sur son corps. Mais surtout, ils seraient capables de lui faire un lavement d’estomac et de veiller à ce qu’elle ne fasse pas une overdose de la substance qu’elle avait cru bon d’ingérer. Autant de choses que Connor et moi étions incapables de faire à même ici. Appeler les secours seraient le moyen le plus facile pour assurer la sécurité de la demoiselle mais serait aussi le moyen le plus radical pour inculper aussitôt Connor aux yeux des autres étudiants. Mais comment transporter la jeune fille jusque dans ma voiture pour l’emmener à l’hôpital sans que tout le monde ne le remarque ? La soirée battait son plein, les étudiants allant et venant dans tous les pièces de la maison. Il nous était impossible de faire cent mètres dans la maison sans croiser quelqu’un. « Il faudrait faire diversion… Que quelque chose attire tout le monde dans le jardin, autour de la piscine, pendant qu’on transporte ta copine jusque dans ma voiture pour l’emmener à l’hôpital… » Mais quelle diversion serait capable d’attirer tout le monde dans le jardin suffisamment longtemps pour nous laisser le temps de transporter la jeune femme jusqu’en bas ? « Une idée ? » lui demandais-je alors, moi-même à la recherche d’inspiration. Mais le temps pressait et l’urgence la situation m’empêchait d’être aussi créatif qu’à l’accoutumée.
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyVen 11 Aoû 2017 - 0:28

Charlie & Connor
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Clairement je m’étais foutu dans de beaux draps, et je ne parle pas de ceux de la demoiselle qui m’accompagnait. En même temps à partir du moment où j’en suis réduit à demander de l’aide à Charlie c’est que vraiment, je suis au bout du bout… Et clairement je l’étais, pas seulement parce que cette fille était la petite soeur du capitaine de l’équipe de Rugby et je j’allais clairement me faire démolir par tous ces potes en beauté, mais aussi parce que l’après de cette histoire promet également son lots de péripéties. Bizarrement une réputation de Violeur ça ne s’efface pas avec un simple sourire… et même si mes parents ne mérite que ça, je ne suis pas très partant pour entacher la réputation des Hazard-Perry, en tout cas pas de cette manière. Alors oui, j’étais clairement au fond du fond lorsque j’ai passé mon appel au secours et par je ne sais quel miracle Charlie a accepté d’abandonner sa soirée pour venir me donner un coup de main. Miracle ! Pourtant les minutes qui s’écoulèrent après la fin de notre appel me parurent se transformer en heures, peu à peu je commençais même à crois que Charlie ne viendrait pas, qu’il m’avait tout simplement fait une vulgaire blague. En même temps, pourquoi abandonnerait-il sa soirée pour venir m’aider moi ? J’étais donc revenu à mon problème principal, soit la jeune femme - moitié nue - qui comate sur son lit. Et franchement, à bien regarder la scène je n’avais pas la moindre chance de m’en sortir vivant tout seul, à moins que j’abandonne la pièce en douce option qui me tenta plus d’une fois (mais je ne suis pas sur de vouloir me retrouver avec une mort sur la conscience…) Alors j’étais resté dans la pièce, cherchant en vain une solution qui n’arrivait pas. Heureusement pour moi, Charlie finit pas ramener ses fesses à cette soirée, et malgré l’amertume qui m’envahissait rien qu’en pensant à quel point je lui était redevable, j’étais quand même putain de soulagé de voir sa gueule ici. Charlie quant à lui, ne semblait pas vraiment ravi d’être ici encore moi lorsqu’il observa le triste spectacle qu’offrait mon amie. « Tu m’expliques ce que je fais ici ? » Son ton était accusateur, et je pris conscience que j’avais eu le bonne réaction. Personne d’autre que les membres de ma famille n’aurait cru à mon histoire, ou alors ils n’auraient même pas pris le temps de l’écouter. Je tente donc ma chance avec Charlie, expliquant tant bien que mal toute cette mésaventure. Le regarde de mon frère passe de l’agacement à l’incompréhension puis à nouveau à une sorte d’irritation : « Quoi ? Mais t’es sérieux ? Et qu’est-ce que tu fais encore planté là à attendre ? On t’a pas appris à appeler les secours ? » Je lève les yeux aux ciel machinalement, pitié est-ce qu’il se croit vraiment utile là ? J’ai juste envie d’être ironique à mort mais ai-je vraiment du temps à perdre avec ça ? « Est-ce que tu as regarder deux minutes dans quelle situation je suis ? Tu pense vraiment que c’est une bonne idée que j’appelle les secours pour qu’ils viennent chercher cette fille inconsciente et à moitié nue qui mentionne qu’on lui à faire prendre de la drogue… » Je n’ose même pas imaginer la scène, la jeune femme montant dans l’ambulance avec la civière pendant que son frère et toute l’équipe se massent les doigts à l’idée de me refaire le portrait… Sans compter la police, les soupçons quotients sur ce qui s’est passé ce soir là, les jugements… Non définitivement très peu pour moi, (et pour être honnête je ne connais même pas les numéro d’urgence en Australie…)

Charlie finit par s’approcher de la jeune fille « Bon ça va, elle respire. Tu sais ce qu’elle a pris ? » Je soupire, aucune fucking idée mais elle a été vraiment stupide. « J’sais pas, mais j’crois qu’un mec a ramener de l’ecsta si j’ai bien compris et je suis sur qu’y a au moins un ou deux pélo qui ont du ramener des amphétamines… » Mais comme ce n’est pas vraiment mon délire je ne me suis pas plus renseigné que ça « Elle est inconsciente depuis un moment ? » J’observe Chrissy, elle a encore des résidus de vomis qu’elle a étalé sur sa joue tout à l’heure. « ça dépend, si tu compte pas les moments ou elle baragouine ça doit faire moins de 30 minutes. Et si on compte les baragouinages comme de la conscience on doit être à 10 - 15 minutes. » Mais je suis pas sur que je les compterai personnellement parce qu’elle fait vraiment flipper dans ces moments. Je finis par expliquer à Charlie l’une des raisons principale qui fait que je suis enfermé dans cette pièce avec cette fille, soit son frère et l’équipe de rugby mais Charlie n’est pas d’un grand soutient « Bien sûr, n’importe qui penserait la même chose dans de telles circonstances. Tu m’as foutu la trouille, je dois bien l’avouer. » Je grimace « Putain, effectivement même si toi t’as douté… » Je me rend définitivement compte que si quelqu’un débarque ici je ne donnerai pas cher de ma peau. « Je suis mort. » La tête entre les mains je commence déjà a planifier mes funérailles quand Charlie reprend la parole « Calme-toi, ce n’est pas le moment de paniquer. » Je ris jaune, plus facile à dire qu’à faire ! C’est pas toi qu’on va accuser de viol dans cette histoire… (même si techniquement on pourrait le prendre pour un complice).

Enfin, j’explique quand même à Charlie pourquoi je l’ai appeler, histoire qu’il ne pense pas que je l’ai juste contacter pour qu’il se fasse passer pour mon complice « Je me doute bien que tu m’appelles parce que tu n’as pas d’autres choix. Ne t’en fais pas, il n’y a pas méprise à ce sujet. » au moins on est sur la même longueur d’onde à ce sujet, même si ce n’est pas ma priorité actuelle.  « Vérifier qu’elle respire toujours et essaye de lui parler pour la réveiller pendant que je réfléchis à une solution. » Je me rapproche de Chrissy et tente de la réveiller d’abord en lui tapotant doucement l’épaule « Hey Chrissy ! T’es avec nous ? Essaie d’ouvrir les yeux. » Pas de réponse, j’opte donc pour la deuxième méthode, qui consiste à lui donner des petites gifles (je sais il y a plus gentleman). Comme seule réaction j’ai droit à des mouvements de paupières « J’crois qu’elle essaie d’ouvrir les yeux… » Mouais, c’est pas gagner pour la conversation du siècle, si elle pouvait au moins ouvrir les yeux « Il faudrait faire diversion… Que quelque chose attire tout le monde dans le jardin, autour de la piscine, pendant qu’on transporte ta copine jusque dans ma voiture pour l’emmener à l’hôpital… Une idée ? »  Oui, en effet ce serait la solution, mais comment faire en sorte que tout le monde. Après quelques instants de réflection une première idée me traverse l’esprit mais c’est pas brillant brillant « J’ai p’têtre quelque chose, faut juste que je passe un coup de fil. » Je sors mon téléphone et recherche le numéro dans mes contacts, deux sonneries plus tard la voix de Marc résonne au bout du fil « Salut Marc, dis j’ai un plan pour toi, ça te dit ? » Sans grande surprise j’attire l’attention de mon ami « J’ai quoi en échange ? » D’accord ami est un bien grand mot, mais ce mec est fou alors ça vaut le coup de tenter ma chance « J’te file tout mes antisèches. » Je sais à quel point Marc galère en cours, cette proposition devrait jouer en ma faveur « Mhh, ça peut le faire, c’est quoi ton truc ? »  Je souri à Charlie, lui indiquant que c’est en plutôt bonne voie « Tu vois la soirée chez Léo, j’aurai besoin d’attirer l’attention de tout le monde autour de la piscine… ça te dirait un petit saut de l’ange balcon-piscine ? » Je sais que cette proposition sonne comme un suicide, mais je connais Marc et je sais que rien que l’idée de tenter cette exploit peut le faire accepter « Sérieusement ?  L’eau doit être à -10° ! »  J’avoue ne pas être fier de ce qui va suivre… Mais avec un peu de chance comme Léo est blindé de thune c’est peut être le cas « T’inquiète la piscine est chauffée. » Cette phrase suffit à convaincre notre allié. « J’suis là dans 10 minutes, assure toi que tout le monde regarde. »  Je souri jusqu’aux oreilles « Compte sur moi ! » Je me retourne vers Charlie qui se tient près de la comateuse. « J’ai un pote qui vient nous aider, il sera là dans 10 minutes. Faut juste qu’on attire les autres à la piscine maintenant. » Je ne sais pas vraiment si cette solution n’est pas un nouveau problème sur ma liste déjà bien longue d’ennuis mais ce n’est pas le moment pour m’en inquiéter. « Soit on descend pour tenter le bouche à oreille, soit on peut tenter la propagation par message groupé. »
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyMar 3 Oct 2017 - 17:05



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I think we have an emergency. If you thought I'd leave, then you were wrong, cause I won't stop holding on. So are you listening? So are you watching me? This is an emergency, so are you listening? And I can't pretend that I don't see this. △
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C’était comme  au bon vieux temps, Connor et moi, face à l'adversité. Et je ne pouvais nier que si j'étais encore bien remonté contre mon petit frère et ses quatre ans de silence radio, une part de moi ne pouvait s’empêcher de se réjouir de nous savoir dans la même équipe de nouveau. Bien sûr, je ne me voilais pas la face et restais parfaitement conscient que si Connor avait fait appel à ma personne c’était uniquement parce qu'il n'avait pas eu d'autre choix et je restais persuadé qu'une fois cette sale histoire derrière nous, les vieilles querelles ne tarderaient pas à retrouver leur place originelle. Evidemment, il aurait été parfaitement souhaitable que nous réussissions à enterrer la hache de guerre dans d'autres circonstances que celles-ci, mais cela ne nous ressemblait pas vraiment. Nous restions, bien malgré nous parfois, des Hazard-Perry et la fierté de nos parents nous avait été transmise directement dans les gènes. C’était dans notre nature profonde d’être fiers comme des paons et perdre la face en se montrant sensibles et sentimentaux était pour nous une véritable épreuve. Une fois passé le choc de la révélation, je ne pouvais m'attarder plus longtemps sur mes analyses concernant l’état de ma relation avec Connor. En effet, comme l'avait dit mon petit frère, la situation était loin d’être idéale. Nous étions tous les deux enfermés dans une chambre, avec une jeune femme nue, inconsciente et dont les analyses sanguines révéleraient sans grandes difficultés un taux d'alcool supérieur à la moyenne et des traces de substances illicites dont je préférais ignorer la nature. J’espérais simplement en mon for intérieur qu'elle n'avait pas ingéré du GHB parmi les drogues qu'elle avait pris, car cela compliquerait bien davantage le cas de Connor et me placerait d'office en état de complice, me faire taxer de violeur n’ayant jamais été dans mes plans d'avenir. De toute façon, je doutais sincèrement qu'un avenir s'offre encore à nous si de tels soupçons venaient à peser sur nous. Pour sûr, comme l'avait si bien dit Connor, avant même que l'équipe de Rugby ne nous tombe dessus, Gauthier nous aurait déjà assassinés et Théodora se chargerait de nous achever d'un regard meurtrier fatal. Faisant les cents pas dans la chambre, je tachais de faire fonctionner tous mes neurones et connexions synaptiques dans un seul et même but : nous sortir de ce merdier dans lequel Connor nous avait tous les deux entraînés. Pendant que je faisais travailler ma matière grise, mon petit frère s'assurait que sa belle au bois dormant ne s'endorme pas pour de bon. Concentré, les sourcils froncés, les lèvres pincées, je n'entendais que vaguement Connor qui me faisait un récapitulatif en direct de l'absence de réaction de la demoiselle, quand un début d’idée me parvenait. Il nous fallait éloigner la foule en délire de l'escalier et de la porte d’entrée pour nous permettre d'évacuer la jeune femme pour l'emmener à l’hôpital où des médecins compétents prendraient en charge le dossier de cette fameuse Chrissy. « J’ai p’têtre quelque chose, faut juste que je passe un coup de fil. » déclarait alors Connor, en réaction à mes propres réflexions. C’était dans ce genre de situations que j'en venais parfois à être presque reconnaissant envers nos parents qui nous avait peut-être élevés sans se soucier de nous donner de l'amour, mais qui s’étaient en revanche toujours assurés que nous ne grandissions pas sans jugeote. Je stoppais alors net mes allées et venues devant la porte de la chambre pour regarder Connor décrocher son téléphone et appeler un certain Marc. Compte tenu de nos rapports actuels, je ne m’étonnais même pas de n'avoir jamais entendu parler de ce type, ni même de savoir si c’était ou non un ami de Connor. Pendant que Connor proposait à ce Marc de faire un saut de l'ange dans la piscine de la propriété afin de faire diversion et de nous permettre de nous faufiler par la grande porte, je commençais a songer à l'organisation de la suite des événements. Que Chrissy soit inconsciente ne posait pas plus de problèmes que ça (outre le fait qu'elle risquait à priori de tomber dans le coma à tout instant), la demoiselle n’étant pas bien épaisse, elle ne serait pas trop difficile à transporter jusqu'à la voiture. Il était cependant totalement inenvisageable de la transporter à moitié nue jusqu'à l’hôpital. Je m'approchais de l'armoire pour en sortir un jean et un tee-shirt afin d'en vêtir la demoiselle. « J’ai un pote qui vient nous aider, il sera là dans 10 minutes. Faut juste qu’on attire les autres à la piscine maintenant. Soit on descend pour tenter le bouche à oreille, soit on peut tenter la propagation par message groupé. » m'informait alors aussitôt Connor. J’acquiesçais d'un bref signe de tête, les lèvres pincées. « Que dirais-tu d'un petit message posté sur l’événement Facebook ? » C’était selon moi le moyen le plus aisé mais également le plus rapide et efficace pour tenir informés l'ensemble des invités à cette soirée. « Mais d'abord, aide-moi à l'habiller. » Je lui lançais aussitôt le jean à la figure, tandis que je me saisissais du tee-shirt pour l'enfiler à la demoiselle, en essayant d’être le plus délicat possible. A habiller ainsi la jeune femme comme si elle n’était qu'une vulgaire poupée de chiffon, je ne pouvais m’empêcher de songer au jour de l'accouchement de Debra, où après qu'elle eut perdu les eaux, j'avais dû l'aider à changer de pantalon avant de l'emmener de toute urgence à l’hôpital. Un frisson m’échappait alors que les souvenirs pour le moins encore vifs et perturbants de cette journée me revenaient en mémoire. Une fois le tee-shirt enfilé, je donnais un coup de main à Connor qui galérait un peu à enfiler le jean sur la demoiselle, qui n'y mettait vraiment pas du sien. Puis, mon petit frère se chargeait alors de propager la nouvelle concernant le saut de l'ange de ce cher Marc sur l’événement de la soirée. Une fois Chrissy habillée, je vérifiais une fois de plus son poul et sa respiration, soulagé de constater que ses constantes n'avaient pas bougé. « Tu devrais descendre pour vérifier que ton pote arrive bien et que tout le monde va bien dehors assister au spectacle. Une fois que la voie est libre, on décolle. Ca te va ? » lui demandais-je alors, bien que la présente situation ne nous laissais que peu de choix. Connor finissait alors par disparaître par la porte de la chambre de la jeune femme, me laissant seul avec cette dernière. Assis sur le rebord du lit, aux côtés de son corps inanimé, je tachais dans un dernier élan d'espoir de la réveiller en douceur. J'entendais des discussions provenant d'en bas et un mouvement de foule qui, je l’espérais, se dirigeait vers le jardin derrière la maison. Tout à coup, des pas se faisaient entendre sur le palier, se dirigeant droit vers la chambre de Chrissy. Persuadé que c’était Connor qui venait m'annoncer que nous pouvions y aller, je m’apprêtais à soulever la demoiselle, mais la voix qui s'adressait à moi à travers la porte ne ressemblait en rien à celle du Hazard-Perry. « Y a quelqu'un là dedans ? Chrissy ? » demandait un type de l'autre côté de la porte, en appuyant sur la poignée pour tenter d'ouvrir cette dernière. « Euh... C'est occupé. » tentais-je, espérant que le type n'insisterait pas et comptant sur le fait que Connor et moi avions toujours eu des voix plutôt semblables pour qui ne nous fréquentait pas régulièrement. « Oh... Je vois, tu te fais plaisir mon cochon. Fais juste attention à ce que Léo ne l'apprenne pas. » J'entendais le type qui se marrait derrière le pan de bois nous séparant, priant pour qu'il se décide à déguerpir avant que Connor ne remonte. « Quand vous aurez fini votre petite affaire, descendez dans le jardin, un type va tenter un saut de l'ange depuis le toit jusque dans la piscine ! » reprenait-il, je le remerciais de l'information, tendant ensuite l'oreille pour entendre ses pas s’éloigner peu à peu. Finalement, après ce qui me semblait être une éternité, quelqu'un d'autre venait de nouveau toquer à la porte, Connor me pressant de bien vouloir lui ouvrir la porte, m'indiquant que la diversion avait fonctionné. « Je te propose qu'on la soutienne chacun par un bras autour de nos épaules.  » lui dis-je, à peine avais-je ouvert la porte pour le laisser entrer. Il hochait la tête, se penchant au-dessus de la demoiselle pour se saisir d'un de ses bras et la redresser et je me joignais à lui. Une fois debout, Chrissy vacillant dangereusement entre nous deux, ses pieds traînant lourdement sur le sol, nous entreprenions de descendre les escaliers, marche par marche, en espérant ne tomber sur personne pendant notre périple jusqu'à la voiture.
©️BESIDETHECROCODILE
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyLun 16 Oct 2017 - 22:52

Charlie & Connor
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Jamais au grand je n’avouerais que Charlie m’a surement sauvé la vie en me rejoignant dans cette chambre. Enfin même si nous sommes encore loin d’être sortie d’affaire, le fait de ne plus être seul face à ce cauchemars me permettais au moins de réfléchir à toutes nos options à tête reposée. J’observais Charlie s’approché de la comateuse pour vérifier son état, malgré que la situation soit toujours loin d’être au beau fixe entre nous deux je me félicitai de l’avoir appeler lui. Après tout, les coma éthyliques il connait lui aussi (enfin pour le coup y’a de la drogue en plus mais bon… du pareil au même) et au moins je n’aurai pas le droit à la morale de Théo ou au regard désapprobateur de Gauthier. Et puis il faut admettre que ça faisait remonter pas mal de souvenir qui ne sont pas si désagréables (pas comme cette histoire) au fond c’est comme si on se retrouvait à nouveau tous à Londres, réunis. Charlie et moi à faire les 400 coup pendant que Gauthier roule des yeux dans son coin… Oui, des bon souvenirs, malheureusement la situation étaient toute autre actuellement et ce n’était pas Gauthier et son regard noir qui nous attendaient si on se faisait prendre la main dans le sac, même si pour une fois j’aurai préféré.  

Une fois rassuré sur l’état de notre débauchée, Charlie et moi nous concentrâmes sur un plan qui nous permettraient de sortir miss déchet de la pièce sans nous retrouver en tête à tête avec son adorable grand frère. Après quelques minutes de réflexion j’eu l’idée d’un petit spectacle qui pourrait occuper la foule le temps que nous disparaissions . Même si j’avais encore des doutes sur la réalisation de cette histoire étant donnée qu’elle était quelque peu périlleuse pour son cascadeur  je n’eu pas d’autre choix (et au moins ce n’est ni Charlie ni moi qui nous en chargerons pour le coup alors pas de stress). Il ne nous restait donc plus qu’à attirer la foule « Que dirais-tu d'un petit message posté sur l’événement Facebook ? »  j’acquiesçai et sortis instantanément mon téléphone de ma poche pour lancé la rumeur mais je fus stoppé dans mon geste par un jean qui vola dans la pièce. Je manquai de lâcher mon téléphone pour le réceptionner « Mais d'abord, aide-moi à l'habiller. »  Je regardai avec mépris le bout de tissu. « Non mais t’a vu ses cuisses… elle rentrera jamais son cul dans ce truc. »  J’avais l’impression d’avoir un pantalon pour gamine de 5 ans dans les bras. Je m’exécutai cependant, tentant tant bien que mal de passer les jambes de Madame dans ces jeans. Après m’être acharné sur la jambe gauche jusqu’au genou je fis de même avec la droite. Je fus finalement rejoint par Charlie pour le passage des cuisses « Elle est trempée aussi… c’est pour ça que ça glisse pas. »  Je redoutai d’ailleurs fortement le passage des fesses de la demoiselle… Mais bon à deux on devrait s’en sortir. Finalement après bien des minutes de lutte acharné Madame fut enfin en état pour sortir d’ici (la conscience en moins). Après contemplation de notre chef-d’oeuvre je constatai que malgré tout Chrissy semble bien peu vêtue. C’est donc non sans un certain plaisir que je sortis de l’armoire l’immondice sur laquelle je m’était arrêté tout à l’heure en découvrant la pièce « Tiens, regarde ce que j’ai vu tout à l’heure, ça pourrais faire l’affaire pour pas qu’elle nous choppe un rhume non ? »  Je tendis alors bien en évident le sweat à capuche le plus laid que j’avais jamais vu. Un machin violet délavé sur lequel figurait un dessin très enfantin de 6 poneys coloriés de toute les couleurs aussi moches les uns que les autres. Dans le dos on pouvait y lire en lettre capital :  My little pony ! Je fis mine de vomir rien qu’en observant l’horreur « Avec un peu de chance rien que le fait de porter ce truc la réveillera non ? »  Enfin, c’est beau de rêver.

« Tu devrais descendre pour vérifier que ton pote arrive bien et que tout le monde va bien dehors assister au spectacle. Une fois que la voie est libre, on décolle. Ca te va ? »  J’hochai la tête et me dirigeai vers la porte. « J’reviens vite alors. »  Je fermai la porte et me dirigeai vers le centre de la fête. Le message était clairement bien passé, tout le monde s’occupaient déjà a se diriger vers l’extérieur pour admirer le spectacle dans les meilleures conditions. Marc qui faisait enfin son entré avait apporter tout le matos nécessaire pour être sur que tout le monde le vois bien. Dans sa mains droite on distinguait déjà une bière bien entamée et dans sa main gauche un interphone dans lequel il beuglait sans cesse que le spectacle commencerait bien (soit quand il aura finit sa bière). Pour ma part je m’assurai que tout le monde quittaient bien la pièce afin que nous ne croisions personne au moment x. Finalement tout le monde quitta la pièce, alors que j’allais remonté Léo déboula dans la pièce les nerfs à vif, accompagner de ce qui doit être ces deux ailiers que j’appellerai Droite et Gauche parce que je connais pas leur nom… J’observai donc la scène en essayant de quitter la pièce discrètement, Léo hurla à ses compatriotes que ce pauvre mec ne s’en sortira pas vivant et qu’il lui ferait la peau. Mon sang ne fit qu’un tour à l’idée qu’il est pu allé voir sa soeur à l’étage, pourtant il continua de beugler « Quel con ce type ! Il va se fracasser le crâne et ça va encore être mon problème ! J’vous jure qu’on va le faire descendre ce type. Toi, tu monte à l’étage pour le faire descendre, nous deux on va voir ce qu’on peut faire depuis là. » Tel un petit chien fidèle Droite se dirigea vers l’étage pendant que Gauche suivait son maître aux pas. Heureusement pour moi c’était comme si je n’avais pas été dans la pièce.

Maintenant, le problème était que Droite se trouvais à l’étage et qu’il était fort possible qu’il veuille rentrer dans la dite chambre interdite… N’ayant pas 36 milles solutions je montai également m’assurant toujours que tout le monde était bien sorti. Arrivé en haut, pas trace de Droite mais quelqu’un se tenait bien devant la porte de la chambre. Après un faible rire, il s’éloigna de la porte et vint dans ma direction, histoire de ne pas me retrouvé face à lui et justifié ma présence à l’étage alors que je devrai être en bas, je me précipitai dans la pièce la plus proche : une  petite salle contenant une toilette et un lavabo. L’oreille collé à la porte afin de m’assurer que la gars disparaissait bien, je finis par capter une conversation, surement le mec qui parlais à Droite, malheureusement seul le cas bourré parlait assez fort pour que j’entende (merci l’alcool). « Ouais la salle là est occupée… Non non, par un couple… Ah le mec doit être dans l’autre couloir pourquoi ?… Sérieux ! Allez il risque rien, laissez le faire. ça va être drôle »  Puis la conversation pris fin et on toqua à ma porte « Euh c’est occupé. »  L’homme que je supposais être Droite répondis « Bouge toi je dois pisser avant de faire descendre l’autre. » Un sourire se dessina sur mon visage. Voilà ma chance, mais il fallait que je m’assure de faire vite. « Ouais, j’ai finis 5 secondes. »  je pris la clé devant mes yeux, ouvrit la porte en m’assurant de garder la tête bien baissé. Un jeu d’enfant, Droite se précipita dans la salle sans même me regarder. 10 secondes plus tard il était enfermé à double tour dans la pièce, la clé toujours sur la porte mais coté sortie cette fois. Je soupirai, là si on se fait prendre je suis vraiment mal…

Je débarquai alors aussi vite que possible dans la chambre, Charlie m’y attendait avec Chrissy « Je te propose qu'on la soutienne chacun par un bras autour de nos épaules.  »  Je me dirigea vers lui et nous attrapâmes la source de nos problèmes à pleins bras chacun de son côté « Euh, j’ai peut-être du enfermer un mec dans les toilettes alors on devrait pas trop trainer… » Nous nous dirigeâmes vers la porte, soutenant Chrissy aussi délicatement que le ferait deux déménageurs avec une armoire encombrante « Et Léo aime pas trop notre diversion donc je pense pas qu’on aura beaucoup de temps… » En espérant que Marc saura y faire et l’occupé assez longtemps (en plus maintenant qu’il n’y plus personne pour le faire descendre depuis ici. Nous passons devant les toilettes, comme je n’entends rien j’en déduis que Droite ne se doute pas encore de ce qui se passe. Puis une fois arrivé dans les escaliers la poignée se baisse pour la première fois, puis une deuxième fois rapidement et enfin avec acharnement « Put*** de poignée ! Qui a fermé cette porte. » Je lance un regard à Charlie « C’est le moment de mettre la 4ème je pense. » Tout en faisant attention à où nous mettions les pieds, c’était pas le moment de briser le cou de Barbie.
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyDim 24 Déc 2017 - 4:36



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Nous étions dans de beaux draps, c’était le moins que l’on pouvait dire. En terrain ennemi, avec une demoiselle aux portes du coma éthylique ou de l’overdose (voire même des deux) et une maison remplie de jeunes alcoolisés, nos chances de nous en sortir sans nous faire repérer étaient minces. Malgré nos esprits affutés et une certaine expertise lorsqu’il s’agissait de nous sortir du pétrin, notre entreprise n’était pas une mince affaire. Je ne savais pas réellement si je croyais ou non en la chance de réussite de notre petite diversion. Malheureusement, l’état de la demoiselle ne nous permettait pas d’élaborer un plan plus abouti. Après ce qui me semblait une éternité, Connor était de nouveau entré dans la chambre pour m’aider à soulever la demoiselle, me confirmant que le passage semblait dégagé. Attrapant la dénommée Chrissy, toujours inconsciente, par un bras que je passais autour de mes épaules, tandis que mon petit frère en faisait de même, j’ouvrais finalement la porte de la chambre. Je ne pouvais nier qu’une certaine excitation, mêlée à une indéniable appréhension s’emparaient de moi alors que nous nous avancions dans le hall, les pieds de la jeune fille traînant lourdement sur le sol malgré nos efforts. Je n’avais jamais eu la carrure de Gauthier, déjà parce que je n’étais génétiquement pas constitué de la même propension qu’avait mon grand frère à prendre en masse, mais aussi parce que je m’estimais bien trop élevé cérébralement parlant pour perdre mon temps à la salle de sport à tenter de sculpter mon corps. Mais à cet instant précis, j’aurai bien apprécié avoir un peu plus de force dans les bras pour soulever la jeune fille. « Euh, j’ai peut-être dû enfermer un mec dans les toilettes alors on devrait pas trop trainer… » m’informait alors Connor alors que je lui lançais un drôle de regard. Toute cette situation était complètement surréaliste. Mon benjamin avait toujours eu un talent inné pour s’attirer des ennuis, mais je devais avouer que c’était sûrement là un de ses exploit les plus marquants. « Et Léo aime pas trop notre diversion donc je pense pas qu’on aura beaucoup de temps… » continuait-il, pensant sûrement qu’il était utile de souligner le côté désespéré et périlleux de notre mission. « Alors tais-toi et avance » soupirais-je alors, pressant le pas autant que le poids de la jeune femme me le permettait tout en essayant d’être le plus discret possible. Il s’agissait de ne pas attirer l’attention sur ce qu’il se passait à l’intérieur de la maison, pendant que le dénommé Marc continuait de beugler depuis le jardin, prêt à se donner en spectacle. Descendre les escaliers avec le cadavre ambulant que nous trimballions s’avérait cependant être une bien difficile entreprise. En effet, la cage d’escalier n’était pas assez large pour nous permettre à Connor et à moi d’avancer de front, Chrissy entre nous. « Passe devant. » lui soufflais-je en indiquant les escaliers d’un mouvement du menton. Il s’engageait alors sur la première marche, Chrissy à sa suite, et moi qui tâchait tant bien que mal de suivre le rythme. Alors que nous avions réussi à descendre quelques marches sans trop attirer l’attention, du bruit se faisait entendre à l’étage. Nous nous figeâmes un instant pour entendre une voix s’élever depuis ce qui devait être les toilettes : « Put*** de poignée ! Qui a fermé cette porte ? » Connor me lançait un regard entendu et je comprenais que c’était donc le type qu’il avait enfermé un peu plus tôt. « C’est le moment de mettre la 4ème je pense. » J’acquiesçais, lèvres pincées, m’exécutant sans ajouter un mot. Quand finalement je perdais patience, au milieu des escaliers : « Stop. » Nous nous arrêtions au tournant, sur une marche un peu plus large que les autres. « Aide-moi à la soulever. » lui intimais-je alors, tout en essayant de passer un de mes bras sous les cuisses de la demoiselle, l’autre retenant le haut de son corps pour la porter sur mes deux bras. « Passe devant et assure-toi qu’il n’y a personne sur le chemin » lui dis-je, descendant à sa suite les marches un peu plus vite. Evidemment, à soulever tout seul le poids mort qu’était la jeune femme, je souffrais un peu plus mais je parvenais au moins à passer la largeur de la cage d’escalier sans trop peiner (je ne parvenais pas à empêcher parfois ses jambes de taper contre le mur). « Où est passé Brian ?  Qu’est-ce qu’il peut être con celui-là aussi ! » Depuis une pièce au rez-de-chaussée, une voix s’élevait et Connor et moi nous stoppions aussitôt à seulement quelques marches de l’arrivée. D’un geste de la tête j’essayais d’indiquer à Connor d’aller faire un tour du côté des voix pour tenter de faire diversion le temps que je me faufile hors de la maison. Comprenant visiblement où je voulais en venir, l’anglais prenait les devants pour aller rejoindre Leo dans la cuisine, marmonnant je ne savais trop quoi au sujet de ce Brian qui était très certainement le type qu’il venait d’enfermer dans les toilettes un peu plus tôt. Profitant de l’occasion offerte par le jeune homme, je descendais les dernières marches, me précipitant vers la porte d’entrée qui était désormais à portée de vue au fond du couloir. Entendant des pas s’approcher derrière moi, je jetais un coup d’œil au-dessus de mon épaule pour me rendre compte que c’était Connor qui me rejoignait, un sourire de victoire sur le visage. Quand soudainement, quelqu’un l’interpellait depuis derrière lui. « Hey ! Alors la petite Chrissy ? Qu’est-ce que tu en penses ? » Je me faufilais alors dans un coin, dissimulé par une lourde armoire, afin de ne pas me faire repérer espérant que Connor, à quelques mètres parviendrait à détourner l’attention du type. « J’garderai ce petit secret pour moi, vaut mieux que pas que Leo apprenne quoi que ce soit. » glissait-il après la réponse de Connor, alors que le bruit mat d’un coup de coude donné dans les côtes me parvenait aux oreilles. « Qu’est-ce qu’il ne faut pas que j’apprenne ? » demandait alors l’intéressé qui faisait irruption de nouveau depuis la cuisine. Je retenais un soupir d’exaspération, rejetant la tête contre le mur alors que le poids de Chrissy sur mes bras commençait à se faire sentir. Pour sûr, Connor était dans de beaux draps et je n’allais pas pouvoir maintenir ma position bien longtemps sans me faire repérer. Nous n'étions pas prêts de sortir de cette maison vivants si les choses continuaient de se dérouler de la sorte, c'était certain.
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyVen 29 Déc 2017 - 23:42

Charlie & Connor
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On était encore loin d’être tiré d’affaire… J’avais même l’impression que la situation se dégradait au fur et à mesure. Entre le détournement d’attention efficace mais plus dangereux que nécessaire, le gens qui continuais malgré notre diversion à faire les 400 pas dans les couloirs, notre ami “Droite “ que je venais d’enfermer dans les toilettes et Léo et son humeur déjà exécrable… Clairement on avait un peu avancé, mais pour le coup si on se faisait prendre c’était vraiment la merde, encore plus qu’avant même. J’avais donc fait irruption dans la chambre de Chrissy pour indique à Charlie qu’il nous fallait y aller, et en quatrième vitesse. Chacun soutenant la source de mes problèmes d’un coté, nous avions finalement quitter la pièces. La fille poids plume que j’avais ramené dans cette chambre avait cédée sa place à un poids mort. La jeune femme pesait littéralement une tonne sur nos épaules, me forçant à ralentir le pas afin que Charlie suive le mouvement. Nous passâmes devant la porte des toilettes ou une certaine personne pris enfin conscience de sa séquestration. Un regard à Charlie suffit pour que nous accélérions au mieux le pas. Malheureusement et à mon grand désespoir, notre vitesse se rapprochait plus de la tortue que du guépard… et c’était sans compter sur les escaliers qui semblaient de plus en plus étroits. Charlie m’avait indiqué de passer à l’avant, ce que j’avais fait, au fond, il était clair que nous ne passions pas les 3 en même temps sur une marche et mes séances de muscu me permettais de supporter un peu plus de poids que mon frère.

Arrivé à la moitié de l’escalier une marche plus large nous permis un arrêt de courte durée, Charlie me demanda alors de l’aider à soulever Chrissy  afin qu’il la porte tout seul, une fois qu’il fut chargé de sa besace, il m’indiqua la fin des escaliers  « Passe devant et assure-toi qu’il n’y a personne sur le chemin »  Je compris à son faciès que la charge était lourde mais qu’il tiendrait le coup, je descendis donc quelques marches. Cependant, alerté par la voix de Léo je stoppais net, suivit de Charlie. « Où est passé Brian ?  Qu’est-ce qu’il peut être con celui-là aussi ! »  On discernait un fort agacement dans le ton de notre hôte, me faisant comprendre que Marc n’était pas encore descendu de son perchoir et que Léo s’impatientait de ne pas voir revenir son compère. Un regard à Charlie suffit pour me faire comprendre que c’était à mon tour de faire diversion. Une grande respiration et je finis par dévaler les dernières marches pour me diriger vers la voix de Léo. Tentant une démarche que j’espérais nonchalante, je pris place dans la cuisine « Brian c’est le grand blond avec le tatouage c’est ça? »  Léo me regarda de haute en bas, jugeant de ma présence ici, à croire que je l’agaçais juste par le fait de me tenir devant lui « Ouais c’est lui. »  Ok, c’était bien Droite, il ne me restait plus qu’à trouver une bonne excuse pour justifier sa disparition du coup. « J’l’ai vu s’éclipser en direction du garage avec une métisse y’a à peine deux minutes. J’suis pas sur qu’il veut qu’on les dérangent»  Le but était de l’éloigner le plus possible de la porte et des escaliers. Léo roula des yeux, apparemment cette excuse ne l’étonnait pas et j’espérait intérieurement qu’elle le fasse quitter la pièce « Je vais le tuer si je le choppe »  et il disparu en direction du garage, gagné ! Comme cette excuse ne risquait pas de tenir plus de quelques seconde il nous fallait vite quitter les lieux. Je me dirigeais alors souriant vers mon frère qui avait quitté la cage d’escalier. Mais, une fois de plus je fus interrompu par un de mes camarades de classe « Hey ! Alors la petite Chrissy ? Qu’est-ce que tu en penses ? »  Je lui adressai un regard d’incompréhension, comment était-il au courant ? Puis, je finis pas faire le rapprochement. C’était lui qui était devant la porte lorsque j’étais à l’étage. « Ah, euh, passable j’ai connu plus active mais je ferai avec… D’ailleurs tu m’excuses mais elle m’attend là alors je dois y aller. »  J’imaginais très bien Charlie à bout de force de devoir camoufler l’intéressée derrière cette armoire. L’autre me lança alors un clin d’oeil avant de me donné un petit coup de coude « J’garderai ce petit secret pour moi, vaut mieux pas que Leo apprenne quoi que ce soit. » Je ne pu retenir une grimace, il connaissait Léo… Enfin, évidement qu’il connaissait Léo, il faisait également parti de l’équipe de rugby après tout. J’allais le remercier pour sa discrétion lorsque mon pire cauchemars refis surface « Qu’est-ce qu’il ne faut pas que j’apprenne ? »  Ok j’étais mort… et Charlie aussi si cet imbécile avait l’idée de s’approché trop proche de cette foutu armoire. Je réagis alors aussi vite que ma tête me le permis « Oh, euh, le but c’est justement que tu ne l’apprennes pas voyons. »  Je me raclais la gorge à grande peine, Léo me regardait à nouveau, l’agacement grandissant dans son regard « Ecoute, j’ai plus envie de rire. Qu’est-ce que je ne dois pas savoir ?! »  Il fallait vraiment que je fasse vite, parce qu’en plus de l’ambiance tendu je suppose que du côté de Charlie la situation n’est pas au beau fixe. « Rien vraiment… et après tout c’est une surprise de toute l’équipe pour son capitaine, ça doit resté secret. J’m’en voudrai de tout faire foirer. »  Léo m’observa à nouveau avec dédain. « Qu’est-ce que tu racontes mon gars, tu fais même pas parti de l’équipe. »  Pas faux, mais c’est la seule chose qui m’est venu en tête. « C’est justement pour ça que les gars ont pensé à moi, pour que tu ne te doute de rien. »  C’était stupide mais ça pouvait passer et c’était le moment ou jamais d’en profiter « Maintenant il va falloir que j’m’occupe de cette surprise, alors vous deux aller vous occuper du fou au balcon, je gère le reste. »  Je poussa alors mes deux compères en directions de la terrasse « Laissez-moi dix minutes vous voulez. »  Sans leur laisser le choix je refermai les portes fenêtre sur eux et tirai les rideaux. J’entendis Léo rouspéter « C’est qui ce bouffon… »  L’autre lui répondis en s’éloignant de la porte « C’est juste l’anglais, fait pas attention. Vient allons voir le mec. »  

Avant d’agir je restai un instant derrière les portes, muet, e frottant les yeux en soupirant. « Tellement laborieux… »  Il me fallait maintenant une nouvelle surprise. Je pris alors mon téléphone et composa le numéro que j’avais enregistrer “accidentellement“ l’autre jour., une voix de femme répondis a la deuxième sonnerie « Pussy Cat Salon j’écoute. » Et c’est parti « Oui bonsoir, serait-il possible d’avoir un show à domicile encore ce soir. »  L’hôtesse au bout du fil ne répondis pas tout de suite, je senti cependant son sourire au bout du fil « ça va être compliqué mon chou, mais si tu as les moyens ça peut se faire. » Je perdis alors quelques précieuses minutes à booker un laps danse à Léo en mentionnant à l’hôtesse de bien préciser que c’était un cadeau de toute l’équipe lorsque arriverait. Je finis enfin par raccrocher le téléphone et me dirigeai vers l’armoire ou mon frère tentait toujours tant bien que mal de se camoufler. « Maintenant faut vraiment qu’on bouge de là avant que quelqu’un d’autre nous tombe encore dessus. »  Je pris à mon tour Chrissy dans mes bras. « Tu m’ouvres la porte please. »  Et je franchis finalement l’entré de cette maison infernale. Chrissy toujours dans les bras, j’interrogeai Charlie du regard afin qu’il m’indique la direction de sa voiture. Et, alors que nous arrivions à hauteur de cette dernière, je sentis du mouvement dans mes bras. Après quelques sursauts et un haut le coeur Chrissy refaisait lentement surface, ouvrant lentement les yeux. J’adressais un sourire à Charlie contant qu’on ne l’ai pas définitivement perdu dans son coma. Elle articula alors avec peine une phrase « J’ai la têt’ qui tour… » Et elle me vomis dessus. Je du me faire violence pour ne pas la laisser tomber en hurlant de dégout. A la place j’adressai juste un regarde d’épuisement  à mon ainé « Sérieusement… »  J’éloignait l’intéressée aussi loin que mes bras me le permettaient « J’espère que t’as des sacs à vomis dans ta caisse.» Je déposais alors la demoiselle sur la banquette arrière, essuyant le résidu de vomis sur ses lèvres avec ma manche (au point ou j’en suis de tout façon). « Et ça pue la mort… »  Pas d’autre choix, je me délaissais alors de mon pull, espérant que l’odeur ne me collera pas à la peau, reportant alors mon attention sur mon frère « Hôpital ? »
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyDim 21 Jan 2018 - 7:59



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Pour sûr, à l’issue de toute cette histoire (si toutefois nous parvenions à nous sortir de ce pétrin dans lequel nous nous enfoncions pourtant avec acharnement), Connor me devrait une fière chandelle. Jouer les chaperons n’était clairement pas dans mes attributions et si j’avais, par le passé, accepté d’aider Connor à échapper au radar et aux remontrances parentales, prendre soin de sa demoiselle en détresse était loin d’être une vocation pour moi. C’était comme si l’univers se liguait contre nous, nous mettant sans cesse des bâtons dans les roues. Si, de base, nos chances de réussite étaient déjà bien maigres, il y avait, en plus de ça, toujours quelque chose qui venait se mettre en travers de nos plans. Pourtant ni Connor ni moi n’étions de simples d’esprit et, poussés par l’urgence de la situation, l’adrénaline aidant, nos cerveaux fonctionnaient à plein régime pour espérer nous sortir de cette galère. Malgré tous nos efforts cependant, sortir la belle au bois dormant de sa chambre sans nous faire repérer n’était pas une mince affaire. C’était contre tout espoir que nous étions parvenus à nous extirper de la chambre de la demoiselle pour descendre tant bien que mal l’escalier qui menait au rez-de-chaussée prétendument libéré de son occupation grâce à la diversion orchestrée par Connor. Après que le benjamin de la fratrie se soit assuré que la voie était bel et bien libre, nous nous hâtions de prendre la direction de la sortie, la fameuse Chrissy toujours dans mes bras. Mais voilà que mon petit frère se faisait retenir par le type qui était venu plus tôt toquer à la porte de la chambre. Je me cachais alors, la demoiselle pesant de plus en plus sur mes bras, derrière une armoire dans l’espoir de ne pas me faire repérer et en espérant sincèrement que Connor parviendrait à se libérer rapidement pour m’aider. Je l’écoutais tenter de se justifier, prétextant préparer une quelconque surprise pour le maître de maison et je priais en mon for intérieur que ses excuses bidon parviennent à convaincre les deux gars qui n’avaient pas bien l’air d’être des lumières. Et alors que j’arrivais à bout de force, commençant sérieusement à avoir du mal à supporter le poids mort de la jeune femme, j’entendais Connor qui, enfin débarrassé des deux autres, semblait parler au téléphone. Pas vraiment dans les conditions idéales pour me montrer patient, soufflant comme un bœuf et me maudissant légèrement de ne pas avoir choisi d’entretenir mon corps comme le faisait Gauthier, je m’impatientais : « Connor, mais qu’est-ce que tu fais ? » soufflais-je, essoufflé et clairement agacé. Finissant par raccrocher, mon frère apparaissait de nouveau dans mon champ de vision pour venir m’aider. « Maintenant faut vraiment qu’on bouge de là avant que quelqu’un d’autre nous tombe encore dessus. » qu’il lâchait et je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux au ciel. « C’est pas moi qui essayait de réserver un show à domicile. » répliquais-je du tac au tac avant de lui remettre la lourde tache de porter la jeune femme. Aussitôt le poids de Chrissy en moins sur mes bras, je me sentais quelques peu revivre. J’ouvrais la porte d’entrée à Connor, ayant un peu de mal à croire que nous avions finalement réussi à sortir la demoiselle de sa chambre sans nous faire repérer. Je le guidais ensuite vers ma voiture, d’un pas hâtif, Connor sur les talons, la jeune femme dans les bras. Alors que nous arrivions enfin devant le véhicule, cherchant mes clés dans mes poches en priant pour ne pas les avoir laissées dans la chambre, la belle au bois dormant se réveillait finalement : « J’ai la têt’ qui tour… » et avant même d’avoir eu le temps de finir sa phrase, voilà qu’elle vidait le contenu de son estomac sur mon petit frère. Pour sûr, si la situation n’était pas aussi dégoûtante, je me serais fendu d’un rire de voir mon frère ainsi récompensé de ses efforts pour la sortir d’ici. « Sérieusement… » soupirait-il, encore plus dégoûté que moi (ce qui pouvait se comprendre vu qu’il était recouvert du liquide gastrique nauséabond) « Dégueulasse. La prochaine fois, essaye de jeter ton dévolu sur quelqu’un qui connait ses limites. » lui indiquais-je alors, un sourire sarcastique éclairant un instant mon visage avant que l’odeur désagréable et l’urgence de la situation ne me ramènent à l’instant présent. J’aidais rapidement Connor à soulever la demoiselle pour l’installer sur la banquette arrière et tandis qu’il essuyait des résidus de vomi avec sa manche, il s’adressait à moi : « J’espère que t’as des sacs à vomis dans ta caisse. » Arquant un sourcil, je regardais Connor en secouant la tête négativement. « J’ai vraiment une tête à me trimballer avec ces sacs à vomi ? » Laissant Connor régler les derniers détails de l’installation de la jeune femme, je prenais place derrière le volant. « Et ça pue la mort… » Nez plissé, je ne pouvais qu’attester qu’en effet, l’odeur était à la limite soutenable. « Je te préviens, c’est toi qui nettoie ses dégâts. Je refuse de toucher à quoi que ce soit. » J’appuyais aussitôt sur la pédale d’accélération pour partir en direction de l’hôpital où des médecins compétents pourraient prendre en charge la jeune fille. Sur le trajet, je n’avais qu’une seule peur : voir Chrissy vomir également sur ma banquette arrière. Si je n’étais pas comme ces types qui vivaient pour leur voiture, j’utilisais suffisamment la mienne pour aller au travail pour être réellement importuné par une odeur de vomi imprégnant les assises. Heureusement, elle parvint à se retenir et rapidement, je m’arrêtais sur le parking des urgences. J’aidais à nouveau Connor à se dépatouiller avec elle pour la faire sortir de la voiture et nous nous dirigions vers l’accueil. Comprenant aussitôt la gravité de la situation puisqu’à nouveau Chrissy était tombé dans les pommes (ou s’était-elle simplement rendormie suite à son trajet en voiture), la secrétaire médicale demanda aussitôt à ce qu’elle soit prise en charge. Alors qu’une infirmière venait aussitôt s’occuper d’allonger Chrissy dans un lit, elle posait quelques questions à Connor sur le pourquoi du comment, tandis que je restais en retrait dans le couloir à attendre. Je détestais cet endroit qui me rappelait d’étranges souvenirs pas forcément joyeux, notamment la tempête de l’année précédente où je m’étais retrouvé coincé dans l’hôpital avec Oliver, et l’accouchement de Debra qui avait été loin d’être une partie de plaisir. Finalement Connor ressortait de la chambre. « Alors comment va-t-elle ? » m’inquiétais-je aussitôt.
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyLun 29 Jan 2018 - 23:49

Charlie & Connor
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Nous nous en étions finalement sortis, de toute ma vie je n’avais jamais été aussi ravi de prendre la porte de chez quelqu’un sans dire adieux à qui que se soit. Ce n’était pourtant pas dans les habitude des Hazard-Perry de partir comme des voleurs, mais cette fois-ci ça ne me posait pas outre problème. Il était donc grand temps que nous prenions nos jambes à nos cous, j’avais repris des bras de Charlie la jeune Chrissy qui semblait peser plus d’une tonne, allez savoir comment mon frère avait pu supporter de la porter aussi longtemps. J’avais déjà envie de la laisser tomber sur le sol alors que je la portais depuis à peine 30 secondes. Après tout, est-ce qu’elle ne le méritais pas ? Elle était LA cause de tous nos troubles, sans elle, je ne serais surement pas aller à cette soirée dans un premier temps et, si je n’avais pas tant voulu me la faire, je n’aurais jamais mis les pied dans cette foutue chambre. Si seulement nous pouvions revenir en arrière parfois, modifier nos décisions quand celles-ci s’avèrent être les pires que nous ayons jamais pris…Mais ce n’était pas possible et il était trop tard pour penser à ça. Les choses étaient comme elles étaient et nous pouvions au moins nous estimer heureux que Chrissy ne nous est pas claquée entre les doigts, ou pire que son frère ne nous soit pas tombé dessus alors que nous tentions de nous sortir de cette mauvaise passe.

Non, nous nous en étions sortis et pars je ne sais quel miracle nous semblions tous plus au moins opérationnel, Charlie et moi allions surement avoir quelques courbatures demain mais Chrissy semblait refaire surface dans mes bras. Je fus cependant vite remis à ma place quand cette dernière vida le peu de bile qui lui restait sur l’estomac sur mon pull. Un haut le coeur me frappa immédiatement suivi de prêt par une plainte que j’adressai autant à la jeune femme qu’à Charlie. Ce dernier probablement aussi dégouté que moi ne manqua pas d’ironiser la situation « Dégueulasse. La prochaine fois, essaye de jeter ton dévolu sur quelqu’un qui connait ses limites. »  Charlie était plutôt loin d’être bien placer pour commenter mes relations, surtout quand on savait que c’était en parti grâce à lui que j’avais appris que les Hazard-Perry pouvaient avoir une telle attraction envers la gente féminine et masculine (même si j’avais développé cette dernière seule dans mon coin). Il était le précurseur, celui à qui je devais une partie de mon tableau de chasse, l’exemple que j’avais suivit. A l’époque il était le maître en la matière, celui que je m’étais fait un plaisir de surpasser. « Ouais, j’durcirai mes critères la prochaines fois. »  Moi qui avait déjà une liste longue comme le bras de critères rédhibitoires, je pouvais encore y ajouter les femmes qui ne connaissent pas leurs limites.

M’occupant de ma dulcinée déchue, je l’installai à l’arrière de la voiture tout en questionnant Charlie sur la possibilité que sa voiture puisse posséder des sacs à vomis « J’ai vraiment une tête à me trimballer avec ces sacs à vomi ? »  Je  roulais des yeux alors que j’essuyais la traînée de bile qui coulait des lèvre de la jeune femme. « J’sais pas des fois que tu ramènes des gens bourrés ça peut être utile. »  Je retirai rapidement mon sweat avant que l’odeur ne s’imprègne définitivement sur mon corps, non sans me plaindre de l’odeur nauséabonde qui s’échappait de mes vêtements, même mon T-shirt était touché. « Je te préviens, c’est toi qui nettoie ses dégâts. Je refuse de toucher à quoi que ce soit. »  Cette fois, je laissais un long soupire s’échapper de mes lèvres tout en posant mes fesses sur le siège passager. Rien que l’idée de devoir nettoyer derrière la tempête vomitive me donnais la nausée alors je n’osais même pas imaginer si je me retrouvais réellement devant cette situation. Définitivement je n’en serais pas capable, pas le choix si ça arrivas vraiment je ferai en sorte de refiler la tâche ingrate à quelqu’un d’autre ni vu ni connu. « On va partir du principe que Princesse Poney a déjà vidé la totalité de son estomac tu veux… Mais si ça arriverai, je m’en occuperai, j’te dois bien ça. »  C’était là ma façon de le remercier pour tout ce qu’il avait fait pour moi ce soir. Sans Charlie je ne sais pas ce qu’il serait advenue de ma petite personne à cette soirée et même si je ne l’avouerai au grand jamais, je devais à Charlie une fière chandelle et peut-être bien qu’un jour je devrai lui retourner l’ascenseur.

Alors que Charlie nous emmenait en direction de l’hôpital, je profitait de l’occasion pour rechercher le numéro de téléphone de la famille de Chrissy. J’avais beau à peine connaître son prénom, son frère était pas mal connu sur le campus, de ce fait j’avais au moins leur nom de famille et je savais à peut près leur localité. Après quelques brèves recherches je finis par mettre la main sur un numéro de fixe et le nom des parents de la demoiselle en détresse, ça nous sera surement nécessaire pour la suite. Charlie nous déposa alors devant l’hôpital, m’aidant ensuite à décharger Chrissy de la voiture. Une fois à l’accueil, ce que je considère comme une secrétaire médical leva des yeux vides de toutes surprises devant notre arrivée, comme si la pauvre voyait ça des dizaines de fois par jour (ce qui est peut être bien le cas). Pendant qu’un infirmier s’occupait de Chrissy, je du compléter un formulaire de base concernant mon "amie" . Prenant soin de compléter les numéros d’urgences et les personnes à contacter en cas d’urgence. Alors que je rendais le dossier à la secrétaire, une nouvelle infirmière vint m’informer brièvement de la situation « C’est vous qui avez amenée la jeune fille non? » Je hochai la tête sans m’étendre plus sur le sujet « On a fait un rapide test de conscience, l’infirmier a réussi à réveiller votre amie à plusieurs reprise, ce qui est bon signe. Elle est actuellement sous perfusion et nous attendons les résultats de la prise de sang. » L’infirmière jeta un coup d’oeil à son dossier avant de relever les yeux vers moi « Vous êtes sur que vous ne savez pas ce qu’elle a pris… » Cette fois c’est négativement que je hochais la tête « Non, c’est pas trop mon délire ces histoires, j’étais pas avec elle quand elle a pris les pilules. »  La jeune femme fit une légère grimace, à croire qu’elle pensait me soutirer des information avec ses beaux yeux. « Bon, je vois qu’elle a pas mal vomit selon vos dires, donc avec un peu de chance, une bonne partie de la substance a du quitter son organisme. » Elle jeta un nouveau regard sur mon T-shirt et les résidus de vomis qui avant dû traverser mon pull. Elle m’adressa alors un sourire malicieux « Votre T-shirt à pris un sale coup. Attendez-moi là, un patient a oublié un pull l’autre jour, je ne pense pas qu’il veuille le récupéré, je vous amène ça. » Et la jeune femme disparu aussi vite qu’elle n’était apparu. Quelque instant plus tard elle revint vers moi avec un sweat bordeaux Nike, m’adressant un clin d’oeil elle me le tendis avec un grand sourire « Voilà pour toi beau gosse. On s’occupe de ton amie et on a pris ton numéro, tu peux rentrer chez toi si tu veux. On va la garder en observation au cas où, mais tout devrait rentrer dans l’ordre, sauf pour sa gueule de bois… Si vous voulez prendre des nouvelles je vous est laissé mon numéro. » Je remerciais l’infirmière d’un sourire, je n’étais pas vraiment d’humeur à draguer mais je gardais précieusement son numéro.

Finalement, je retournais vers Charlie qui m’attendais depuis quelques dizaines de minutes déjà. Il se redressa directement. « Alors comment va-t-elle ? »  Je hochais les épaules, pas sur que j’avais vraiment écouté ce que l’infirmière avait dit, j’étais bien trop à coté de la plaque. « Globalement elle est en vie et elle va s’en sortir. Il l’a garde en observation et j’ai laissé le numéro de ses parents. On est tranquilles maintenant. »  Me débarrassant définitivement de mon T-shirt j’enfilais le sweat que l’infirmière m’avait gentiment refiler « Bon, ça te dis qu’on se casse de là avant qu’une nouvelle catastrophe nous tombe sur la gueule, je dis pas non. »  J’étais presque certain que je n’aurai pas la force d’affronter une nouvelle surprise de sitôt. Actuellement tout ce que je voulais c’était rentrer à la villa et ne plus approcher une soirée Australienne avant au moins 48 heures. Nous prîmes donc à nouveau la direction de la voiture de Charlie, mais dans le bon sens cette fois. Un calme presque religieux avait pris place dans la voiture, je finis cependant par le rompre, rangeant tant bien que mal ma fierté, j’articulais les mots que je m’étais interdis de prononcer à nouveau à l’attention de mon frère depuis son départ « Merci Charlie. »  Je n’en dirais probablement pas plus, déjà ses mots me faisaient l’effet d’une brulure au troisième dégrée dans l’oesophage, pourtant je savais que c’était nécessaire de l’exprimer après toute cette histoire. Je ne pouvais tout simplement pas terminer la soirée sans le remercier.
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyMar 30 Jan 2018 - 2:47



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Si j’avais eu la Batmobile, cette sombre histoire ne serait déjà plus qu’un lointain souvenir. Malheureusement pour mon frère et moi, nous allions, cette fois-ci devoir nous contenter de la voiture que Gauthier avait généreusement concédé à me laisser. C’était bien la première fois que Connor me demandait de lui venir en aide pour une mission aussi périlleuse. J’avais bien cru ne plus jamais voir l’extérieur de cette maudite baraque. Et j’en avais quitté l’intérieur sans même me retourner et sans une pensée pour le pote de Connor qui devait certainement être toujours en train de faire son petit show avant le saut de l’ange. Une fois, la princesse tant bien que mal installée sur la banquette arrière de la voiture, une odeur nauséabonde de ce qu’elle avait régurgité embaumant l’air à l’intérieur du véhicule, je finissais par appuyer sur l’accélérateur et prendre la direction de l’hôpital. J’espérais seulement qu’une fois la belle déposée à l’hôpital, les effluves de vomi ne resteraient pas imprégnés sur le tissu qui recouvrait les sièges de la voiture. « J’sais pas des fois que tu ramènes des gens bourrés ça peut être utile. » répondait Connor lorsque je lui indiquais que non, je n’avais pas le moindre sac à vomi. Un petit sourire en coin me tirait les lèvres à cette pensée. Voilà longtemps que je n’avais pas eu à ramener en voiture mes potes complètement déchirés. « Tu sais, la seule personne que je transporte qui est susceptible de vomir dans la voiture, c’est Ollie. » lui fis-je alors remarquer, regardant dans mon rétroviseur central pour croiser son regard dans le reflet. Puis sans plus de cérémonie, j’informais mon petit frère que ça serait lui qui serait responsable du nettoyage en profondeur du véhicule si une fois de plus sa demoiselle en détresse se laissait aller à vider le contenu de son estomac sur ma banquette arrière : « On va partir du principe que Princesse Poney a déjà vidé la totalité de son estomac tu veux… Mais si ça arrive, je m’en occuperai, j’te dois bien ça. » confirmait-il, pour mon plus grand bonheur. J’avais finalement rejoint l’hôpital en un temps record, me garant sur le parking des urgences avant d’aider Connor à transporter la demoiselle. Moi qui n’avait pas poussé la porte d’une salle de sport depuis suffisamment longtemps pour ne pas me souvenir de ce jour, j’étais certain que j’allais récolter de jolies courbatures dès le lendemain. Tout ça pour passer si près de la possibilité de conclure, sans pour autant y parvenir, c’en était presque rageant. Nous arrivions finalement à l’accueil des urgences où la belle au bois dormant était prise en charge par le personnel médical pendant que Connor remplissait la paperasse pour son admission aux urgences. Je faisais les cent pas dans le couloir, attendant qu’il en ait fini avec cette sale histoire et que nous puissions tous les deux rentrer à la villa mettre fin à cette soirée interminable. Après ce qui me semblait une éternité, mon petit frère s’approchait à nouveau de moi et je lui demandais aussitôt des nouvelles de Chrissy : nous ne nous l’étions pas trimbalé sur le dos tout ce temps pour qu’elle nous claque entre les doigts au dernier moment. « Globalement elle est en vie et elle va s’en sortir. Ils la gardent en observation et j’ai laissé le numéro de ses parents. On est tranquilles maintenant. » Un soupir de soulagement m’échappait aussitôt, accompagné d’un petit sourire satisfait. « Franchement, j’y croyais plus » raillais-je alors que Connor retirait son tee-shirt pour enfiler un sweat qui m’avait l’air propre. « Bon, si ça te dit qu’on se casse de là avant qu’une nouvelle catastrophe nous tombe sur la gueule, je dis pas non. » proposait-il, ressentait de toute évidence la même urgence que moi à mettre le plus de distance possible entre lui-même et cette fameuse Chrissy. « Allez let’s go. » Et j’embarquais Connor avec moi, l’entraînant avec moi un instant en passant mon bras autour de ses épaules, comme au bon vieux temps, avant de me rendre compte brusquement de ce que je faisais et de laisser retomber mollement mon bras le long de mon flan, alors que nous marchions en direction de la voiture. « J’ai vraiment cru qu’on allait se faire casser la figure par ces douchebags. » avouais-je alors que je prenais place derrière le volant. Pour sûr, nous avions eu chaud aux fesses et il s’en était fallu moins une avant que l’équipe de rugby au grand complet ne nous tombe sur le coin de la figure. Le silence s’était de nouveau installé entre le benjamin de la fratrie et moi sur le trajet jusqu’à la villa quand Connor le rompait soudainement, me laissant sous le choc de sa déclaration qui n’avait pourtant rien de farfelu : « Merci Charlie. » Venant de lui, je reconnaissais l’effort que cela lui demandait et je ne pouvais nier que j’étais particulièrement fier de l’entendre prononcer ces quelques mots. « Ça aurait été dommage que tu te fais casser la figure. C’est pas comme si tu pouvais compter sur grand-chose d’autre que ta belle gueule. » rétorquais-je sur le ton de l’humour, petite pique envoyée dans le but de lui signifier que les choses étaient peut-être sur la voie de l’amélioration entre nous. Parce qu’après tout, malgré les embûches que nous avions surmonté cette soirée, je ne pouvais nier que passer un peu de temps en compagnie de mon petit-frère m’avait manqué ces cinq dernières années. Je finissais par garer la voiture dans l’allée qui menait à la villa et nous descendions tous les deux de la voiture pour nous diriger vers la porte d’entrée. Vu l’heure avancée de la nuit, nous pénétrions avec précaution et discrétion dans l’espoir de ne déranger personne et de ne surtout pas réveiller Oliver, quand nous tombions tous les deux nez-à-nez avec Théodora. « Bah qu’est-ce que tu fais là ? Tu dors pas ? » lui demandais-je alors que nous nous trouvions tous les trois au milieu du salon et qu’elle nous regardait avec de grands yeux.
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Message(#)make the best of an emergency | connor&charlie EmptyMer 14 Fév 2018 - 18:00

Assise sur le sol de sa chambre, le dos appuyé contre son lit, Théodora avait éparpillé une tonne de bouquins et autre carnets tout autour d’elle. La période des examens était en plein et c’est à peine si elle prenait encore le temps de beaucoup souffler ces derniers temps. Les garçons avaient promis de s’occuper d’Oliver durant cette période donc elle n’avait aucun soucis à se faire de se côté-là. Aussi, la jeune femme s’était transformée en ermite pour la soirée, enfermée dans sa chambre à bosser autant que possible. Lorsque finalement, elle consentit à relever le nez de ses bouquins, son regard s’était posé sur le réveil qui affichait déjà vingt-trois heures. Elle n’avait pas vu le temps passé et au final, il n’y avait rien de bien étonnant à ce que son estomac lui tiraille autant. Estimant que les efforts qu’elle avait fourni seraient suffisant pour la journée, Théo rassembla ses affaires afin de les poser dans un coin de sa chambre – le bureau étant déjà bien occupé – et fit un détour par le miroir en pied posé dans un coin de la pièce afin de constater l’étendu des dégâts. Les cheveux défaits, négligemment attachés, un short de pyjama et un t-shirt dépareillé, valait mieux qu’elle ne sorte pas comme ça. Néanmoins, elle n’avait pas vraiment prévu de quitter la villa pour le reste de la soirée. Non, quelques restes pour le dîner et un film dans le salon, voilà tout ce qui constituerait le reste de sa soirée. Il fallait qu’elle déconnecte un peu de ses révisions de toute façon, si elle s’y remettait, rien de bon n’en ressortirait. Un détour par la cuisine et elle attrapa un plat de pâtes qu’il restait dans le frigo avant d’aller s’installer au salon, affalée dans le canapé pour regarder pour la énième fois l’un des grandes classiques de la jeune femme ; Fenêtre sur cour. Elle ne tarda cependant pas à sombrer dans le sommeil à peine son assiette vide posée sur la table basse.

Le DVD en était revenu au menu de départ lorsque Théo se réveilla dans un sursaut. Le bruit de la porte d’entrée de la maison l’avait sorti du sommeil et il lui fallut quelques secondes afin de réaliser qu’elle s’était endormie dans le canapé et non pas dans son lit. Rapidement et dans des gestes incertains, elle se leva, éteignit la télévision et fit volte-face pour se retrouver en tête à tête avec deux de ses frères. Si la scène aurait pu être en rien surprenante puisqu’ils vivaient ensemble, le fait de voir Charlie et Connor ensemble… Il y avait clairement de quoi se poser des questions. Le regard de la brune trahissait d’ailleurs toute l’incrédulité qui l’habitait face à cette scène. « Bah qu’est-ce que tu fais là ? Tu dors pas ? » Le regard de la jeune femme passa de Charlie à Connor, pour finalement revenir sur Charlie. Elle venait de se réveiller dans une dimension parallèle ou ? « Et vous, qu’est-ce que vous faites là ? » demanda-t-elle tout en se grattant légèrement la tête. C’est alors qu’une odeur vint lui chatouiller les narines et la jeune femme ne put que grimacer. « Tu as… vomi sur Connor ?! » L’incrédulité, la grimace, le regard de Théodora se posa sur Charlie. Il ne semblait pas forcément être au bout de sa vie, ivre au point d’en vomir mais qui sait, peut-être que d’avoir rendu le contenu de son estomac le faisait se sentir mieux à présent. Finalement, avant qu’elle n’ait eu droit à la moindre réponse, Théo secoua la tête. « Vous savez quoi ? Je crois que je préfère ne pas savoir ce qu’il vous est arrivé. » Non, définitivement, il était peut-être préférable qu’ils en restent là. Si ce qu’il s’était passé ce soir avait permis aux deux jeunes hommes de se rapprocher, elle n’avait pas besoin d’en savoir plus. « Je vais me coucher, bonne nuit. » souffla-t-elle finalement tout en passant à côté de ses frères. Elle déposa rapidement un baiser sur la joue de Charlie mais fit marche-arrière en arrivant près de Connor. « Tu pues le fennec mon chou. » Elle tapota gentiment l’épaule du jeune homme avant de finalement les contourner tous les deux pour prendre la direction de l’étage. Elle jeta néanmoins un dernier coup d’œil par-dessus son épaule pour lancer un ; « Je suis contente de voir que vous ne vous soyez pas entretués. » avant de reprendre son chemin et de regagner sa chambre.
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