Qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter ? Sûrement parce que je ne peux rien refuser à ce cher Eggsy ?! Ca doit être ça vu que j'ai cédé au rencard qu'il nous avait organisé avec Roxy. Je ne lui en veux pas, il pense juste à mon bien être, comme quoi ça me ferait du bien d'avoir des rencards, de passer du bon temps avec des femmes, mais avec sa sœur ? C'était un peu bizarre, mais pourquoi pas après tout, elle n'est clairement pas dégueulasse à regarder, au contraire, c'est une belle blonde. Mais ce genre de rendez-vous arrangé ça me met mal à l'aise. Je me suis engagé donc j'ai pas vraiment le choix. On s'était donné rendez-vous à 20h avec Roxy au restaurant The Burrow pour apprendre à se connaître tout en mangeant un bon petit repas. Je ne voulais pas non plus mettre la barre trop haute pour un premier rendez-vous. Et puis même si j'ai l'argent nécessaire, j'ai jamais été fan des resto chic. Enfin bon, le resto en général ça a toujours fonctionné comme premier rendez-vous, c'est donc le lieu idéal. Je m'étais tout de même un peu mis sur mon trente-et-un en enfilant une chemise rouge, un jean assez simple et des chaussures de ville. Oui bon faut pas trop m'en demander, je suis pas du genre à m'habiller classe, je suis du genre à mettre tous les jours un jogging. Pour attraper les voyous et se fondre dans leur masse, c'est les vêtements idéaux, même si parfois je fais un peu trop gangsta d'après Ethan, mon coéquipier. Mais je m'en fichais bien, j'en jouais. Toujours est-il que ce soir, je devais mais surtout, je voulais faire des efforts. Pourquoi ? Parce que je sais que mon ami a raison et que j'ai besoin de rencontrer d'autres femmes, de passer à autre chose et de tout faire pour oublier un max Maxyn, même si elle resteras à jamais la mère de ma fille. J'arrivais cinq minutes à l'avance et aller m'installer à la table que je nous avais réservé, sentant un peu la tension monter. Je ne stresse jamais en temps général, encore moins au boulot, mais les femmes ont tendance à me mettre un peu plus mal à l'aise, surtout en ce qui concerne les rencards.
Tu soupires devant ta garde robe. Tu n’as pas le moins du monde envi de sortir ce soir. Tu as dû virer des gens aujourd’hui et tu as horreur de ça. Les jours où tu virais des gens Maggy t’attendait pour une soirée glace devant un film à l’eau de rose pour oublier les visages remplis de haine et de peur des employés face à l’avenir. Mais non, ce soir tu avais un rencard. Cela faisait longtemps que tu n’en avais pas eu un et celui-là tu le devais à Egg. C’était presque irréaliste que ton frère te propose un rencard avec un de ses potes mais bon, pourquoi pas ? Tu ne pus t’empêcher de sentir un peu ton cœur se serrer cependant. Emmett n’arrivait pas réellement à quitter le tien et tu ne savais pas encore si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Voilà surtout pourquoi tu avais accepté ce rencard. Tu allais tester les eaux, pouvoir voir où tu te situais par rapport à ces sentiments dont tu refusais de parler avec Egg. Oui, c’était certainement pour cela que tu n’arrivais pas à les gérer, c’était la première fois que tu ne parlais pas à ton frère de quelque chose et tu t’en voulais. Ce n’était pas que tu ne lui faisais pas confiance, ce n’était pas du tout ça. Tu savais qu’il ne répèterait rien à Emmett mais tu sentais déjà le malaise se former en toi de parler à ton frère de tes histoires entre son meilleur ami et sa sœur. Alors tu gardais ta bouche fermée à ce sujet mais tu ne doutais pas que ton frère finirait par mettre son nez dedans, à un moment ou à un autre cela allait arriver. Tu finis donc par opter pour une petite robe à fleur sur laquelle tu posais ta veste en jean. L’été commençait à disparaître à Brisbane et tu n’avais pas encore envi de sortir les affaires d’hiver. Une fois maquillée et coiffée, tu t’échappais de l’appartement après avoir dit au revoir à Maggy et en étant rassurée de n’avoir pas croisé Emmett. Tu ne comprenais pas pourquoi cela te gênait tant, tu ne lui devais rien … Mais pourtant … Tu ne tardais pas à arriver devant le restaurant que t’avait indiqué Enzo. Tu avais rencontré le jeune homme une fois avant ce soir pendant quelques minutes et il t’avait paru fort sympathique au premier abord. Tu rentrais dans ce dernier avec quelques minutes de retard mais rien de méchant, tu n’arrivais jamais à l’heure de toute manière. En donnant ton nom à la réception, on ne tarda pas à t’amener vers la table du jeune homme qui t’attendait patiemment. « Salut ! » Dis-tu en lui faisant la bise. « Désolé du retard, j’ai eu du mal à me garer, j’espère que tu ne t’ai pas trop fait attendre. » Dis-tu en attrapant le menu que te tendait le serveur. Tu le laissais vous présenter les plats du jour avant de demander à Enzo : « Comment tu vas ? » C’était la meilleure manière de commencer la conversation, tu en étais persuadée.
Cela ne faisait que cinq minutes que j'étais arrivé et Roxy finit par arriver dans le restaurant dotée de sa jolie robe avec sa veste en jean. Elle était vraiment belle, mais pas de là à être totalement dépareillée avec moi, heureusement. Je me sentis déjà un peu soulagé, mais le stresse refit son apparition quand elle se dirigea vers moi. Je me levais donc pour la saluer tout en lui faisant la bise. Je venais lui tirer la chaise pour qu'elle vienne s'y installer, pas du tout à l'aise avec ce genre de bonne attitude. Je suis un gentleman quand même, faut pas abuser, mais quand je stresse, tout part. Seulement là j'apprécie déjà la jeune femme et on est pas des totaux inconnus. C'était juste étrange qu'on se fasse un dîner entre nous. Mais autant jouer la carte de l'amitié, juste un dîner entre personnes qui veulent juste apprendre un peu mieux à se connaître. Elle s'excusa ensuite de son léger retard et ça me faisait sourire. Je le gardais aux lèvres et tout en allant me rasseoir je la rassurais Non ne t'inquiète pas, ça fait même pas dix minutes que je suis là. On s'était ensuite mis à regarder le menu et elle enclencha finalement la première la conversation pendant que j'étais perdu dans la carte des vins à la fin de la carte Un peu à cran … enfin non pas vraiment c'est juste que … non ça va bien. Finissais-je par avouer tout en me mettant à rire de nervosité. Non mais sérieusement ? Qu'est-ce qu'il me prend ? Comme si j'en oubliais de nouveau mes bonnes manières et comment être à l'aise avec une femme. Il fallait que je retourne vite fait la question avant qu'elle ne se pose des questions sur moi Et toi, comment vas-tu ? Pas trop surmenée avec le boulot ? Fallait vraiment que j'apprenne à respirer, sinon j'allais faire un malaise à ce rythme-là. Bon quand même pas, mais le dîner risquait de promettre.
Tu ne sais pas réellement quoi attendre de ce dîner. Tu sais que ce n’est pas réellement un dîner amical parce que tu ne classerais pas Enzo dans tes amis, pas pour l’instant en tout cas. Donc tu préférais voir ce dîner comme un moyen de bien le connaître. C’était un pote à ton frère, il n’y avait pas de raison que le courant ne passe pas. Pour ce qui était du reste, vous alliez vite voir si le courant passait ou pas, cela risquait d’être vite très clair pour tous les deux. Tu arrivais un peu en retard au restaurant car tu avais eu du mal à te garer et tu t’excusais auprès du jeune homme. Le retard tu détestais ça surtout pour une occasion comme celle-ci. Cela faisait longtemps que tu n’étais pas sortie au restaurant de cette manière et cela te fit tout bizarre. Mais pas tant que ça, tu connaissais un peu Enzo, les choses n’avaient pas à être bizarres. « Non ne t'inquiète pas, ça fait même pas dix minutes que je suis là. » Tant mieux, tu t’en serais voulue de le faire attendre, ce n’était pas réellement ton genre. Tu lui demandais alors comment il se portait. « Un peu à cran … enfin non pas vraiment c'est juste que … non ça va bien. » Tu ne pus t’empêcher de lever un sourcil à cette réponse. Il était clair qu’il était nerveux à l’idée de s’asseoir à cette table avec toi ou du moins il était nerveux à propos de quelque chose et ça tu voulais éviter, tu savais mal gérer la nervosité des autres. Tu voulais qu’il soit à l’aise. « Tu sais que je ne vais pas te manger pas vrai ? » Ne pus-tu t’empêcher de demander avec un sourire en coin sur les lèvres. Tu aimais taquiner les gens, c’était une de tes spécialités, ton frère et ta sœur y étaient bien entendu habitués maintenant. Et puis tu avais toujours pensé que c’était le meilleur moyen de détendre une atmosphère tendue. « Et toi, comment vas-tu ? Pas trop surmenée avec le boulot ? » Tu t’étais assise quand Enzo t’avait tiré la chaise. Tu le remerciais avant de t’installer plus tranquillement sur la chaise. Tu n’oubliais pas de répondre à sa question bien entendu : « Je vais très bien. Et le boulot c’est toujours du surmenage mais ça me plaît, c’est ce que je voulais faire alors je ne vais pas me plaindre. » Dis-tu avec un sourire en regardant le menu qui se trouvait désormais face à toi. « Je doute que ce soit plus stressant que toi toutefois. Comment se porte la drogue dans notre belle ville ? » Oui, Egg t’avait parlé du métier de son ami avant de te le faire rencontrer. Brièvement mais pour te donner une idée générale. Tu n’avais jamais cherché à acheter de la drogue ou à en consommer alors c’était des questions qui t’échappaient mais parler de votre boulot c’était peut-être la meilleure chose à faire pour lancer la conversation.
La nervosité n'allait pas m'aider dans ce moment-là que je partageais avec Roxy. Je ne regrettais pas d'avoir accepter la proposition de mon pote, mais c'était quand même gênant. C'est sa sœur après tout, et même si elle est très jolie ça me dérangeait un peu. Enfin, un petit sentiment de malaise que j'espérais vraiment pouvoir supprimer très rapidement pour profiter un max de la soirée. Heureusement pour moi elle réussit à m'arracher un sourire quand elle me fit savoir qu'elle n'allait pas me manger On ne sait jamais, on est jamais assez prudent tu sais … Disais-je totalement sérieux en haussant les épaules mais finissant par avoir un léger rire. Oui il fallait vraiment que j'arrive à me détendre. Sortir dans des resto avec des femmes n'est plus mon genre, j'avais abandonné cette perspective il y a plus de quatre ans. Il va me falloir du temps. Mais autant passer une bonne soirée avec Roxy. Je lui retournais donc la question et lui demandais des nouvelles de son boulot. Ca ne devait pas être facile de gérer une entreprise, et je l'admirais pour ça. Après tout elle avait réussi me caser dans son emploi du temps, c'est cool de sa part ! Finalement elle détourna la conversation sur mon métier à moi Stressant ? Ca va peut être te paraître bizarre mais je m'y sens comme un poisson dans l'eau, alors que les rendez-vous avec les femmes me dépassent totalement. Disais-je dans un petit rire avant de poursuivre. Mais sinon c'est plutôt calme en ce moment même s'il y a toujours des petits réseaux à démanteler et que j'arrête deux trois dealers ou drogués par semaine. Lui expliquais-je, ne souhaitant pas trop m'étendre là-dessus, n'étant pas un sujet très joyeux. J'avais pris la carte des vins et m'attardais sur un vin rouge en particulier, mais je voulais savoir si elle en voulait ou pas avant Vin rouge, blanc ou autre ? Lui demandais-je.
La nervosité d’Enzo était bien présente et tu te demandais pourquoi. Tu ne t’étais jamais considérée comme une femme qui pouvait mettre les hommes mal à l’aise. Tu n’étais pas moche à regarder mais tu étais loin d’être une beauté qui finissait par mettre mal à l’aise. Et puis tu faisais tout pour détendre le jeune homme car c’était certainement un des ingrédients de la réussite de cette soirée et même si tu ne savais pas trop ce que tu attendais de cette dernière, tu ne voulais pas qu’elle se termine mal. « On ne sait jamais, on est jamais assez prudent tu sais … » Certainement mais quand même, il y avait probablement aucune chance que je ne le mange. Du moins pas de manière cannibale. Oui parce qu’il t’était arrivé d’aller à des dîners de ce genre et de finir à l’appartement de la personne ne face de toi donc c’était plutôt une forme de dessert qu’autre chose dans ces cas là. « Qui aurait cru que je dégageais la fibre d’une femme fatale ? » Demandas-tu de manière légèrement théâtrale avant de rire. Oui, tu savais amuser la galerie quand il le fallait, quelque chose que tu devais tenir de ton frère, tu n’avais pas d’autres explications. La conversation se tourna vers vos jobs respectifs. Tu parlais rapidement du tien avant de demander à Enzo comment se portait la drogue dans votre belle ville parce que même si c’était un milieu que tu n’avais jamais touché du doigt, Brisbane n’était pas une ville de bisounours. « Stressant ? Ca va peut être te paraître bizarre mais je m'y sens comme un poisson dans l'eau, alors que les rendez-vous avec les femmes me dépassent totalement. » Un sourire en coin apparut sur ton visage. Il était clair que c’était des situations bien différentes mais c’était bon de savoir qu’Enzo aimait son travail, c’était loin d’être le cas de tout ton entourage. « C’est parce que cela ne demande pas les mêmes compétences. Mettre des menottes sur un dealer doit demander beaucoup moins de charme et de tact que de mettre des menottes sur une femme n’est-ce pas ? » Dis-tu avec un sourire en coin sur les lèvres. Bon si tu flirtais un peu et pas de manière subtile, tu avais le droit non ? Tu espérais que tu n’étais pas allée trop loin surtout … « Mais sinon c'est plutôt calme en ce moment même s'il y a toujours des petits réseaux à démanteler et que j'arrête deux trois dealers ou drogués par semaine. » En même temps, il n’arrêterait personne, cela t’étonnerait énormément. Tu n’étais pas surprise d’apprendre que Brisbane était loin d’être calme niveau drogue mais bon … « Vin rouge, blanc ou autre ? » Oh … Tu t’en fichais, tu buvais un peu de tout, merci Egg et Lilith qui t’avait fait goûter à tout dès que tu avais pu boire de l’alcool. « Peu m’importe, ce que tu préfères. » Dis-tu avec un sourire sur les lèvres alors que tu faisais ton choix sur la carte. Le serveur ne tarda pas à venir prendre votre commande que tu lui donnais : « Je vais prendre le poisson s’il vous plaît. » Enzo commanda de son côté avant que tu ne te retournes vers lui pour lui demander : « Alors dis-moi … Quelle est ton histoire malheureuse qui a convaincu mon frère que ce serait une bonne idée que je sois là ce soir ? » Devant son regard étonné, tu lui dis : « J’ai la mienne aussi ne t’en fais pas. »
Je ne savais pas trop pourquoi vraiment je me sentais si nerveux. C'était sûrement autant parce que je sais que je ne suis pas doué dans les rencards, tout comme le fait qu'elle doit me plaire mais qu'au fond j'ai ce blocage du à mon expérimentation nulle depuis de longues années et le fait que ce soit la sœur de mon pote. Mais au fond j'ai vraiment envie de passer une bonne soirée et un bon moment avec elle. Elle réussissait même à me détendre plus que je ne l'aurais pu croire possible. Elle me fit de nouveau sourire avec le fait qu'elle était surprise d'être autant femme fatale On va dire que tu dégages bien plus d'assurance que moi, du moins pour ce soir. Lui affirmais-je toujours en lui gratifiant d'un sourire. Et c'était loin de me déplaire cette histoire là. Je préfère largement ce genre de femme, plutôt que les trop timides et celles qui sont aussi mal à l'aise que moi. Enfin, il y a toujours des exceptions bien évidemment. Je lui expliquais par la suite mon ressenti par rapport à tout ça, histoire qu'elle ne doute pas du fait qu'elle pourrait me plaire mais bien parce que je ne suis juste pas aussi doué que dans mon boulot. Et c'est normal comme elle le dit si bien, ça demande bien d'autres compétences que j'ai perdu et ne suis pas sûr de retrouver tout de suite. Seulement elle réussit à me rendre encore plus mal à l'aise et sentis mes joues rosir un peu, mais avant le déluge je me mis à rire Ca tu l'as dit ! Je ne rêvais pas, elle flirtait là et moi je réagissais comme une tapette qui est dépassé par les événements. C'est toujours plus intéressants même si je n'ai jamais eu l'occasion de beaucoup le faire … Essayais-je de me rattraper pour me sentir à la même hauteur et moins gêné. J'arquais donc un léger sourire pas très innocent, avant d'enchaîner sur le boulot, le réel boulot, pas celui qui me fait fantasmer avec les femmes. Mais il était temps de choisir autant la boisson que le plat qu'on allait prendre. Roxy n'avait pas de préférence et je prenais donc le bordeaux qui me faisait de l'oeil tout en prenant une entrecôte. Oui j'ai besoin de viande et je dépense pas assez mon fric alors c'est l'occasion. Une fois les commandes prises, la belle blonde mit les pieds dans le plats, c'est le cas de le dire. Je me lançais un peu gêné mais de plus en plus à l'aise, surtout parce qu'elle aussi avait son histoire. Oh heu et bien je sors d'une relation compliquée. Je suis restée avec cette femme pendant quatre ans mais on a eu un enfant alors que je n'en … je n'étais pas prêt. Alors ben … j'ai fait mon lâche et ne suis revenu que cinq mois plus tard. Et oui t'as le droit de me traiter de connard, Au moins je mettais cartes sur table. C'est hors de ma portée de mentir, et au moins on partira sur une bonne base, et je comprendrais pourquoi elle ne voudra plus me voir.
Détendre l’atmosphère était ton objectif numéro un parce que tu ne voulais pas qu’Enzo soit nerveux. Il n’avait pas de raisons de l’être. Oui vous ne saviez pas vraiment où cette soirée allait mener car elle avait été organisée par ton frère après tout à la base mais quelle importance ? L’essentiel c’était simplement de profiter du moment et voir où cela vous entraînait. Certainement pas aussi loin que ton frère le pensait vu que ton cœur semblait de plus en plus pris en ce moment mais tu aimais te convaincre que ce n’était pas le cas, c’était beaucoup plus simple ainsi. « On va dire que tu dégages bien plus d'assurance que moi, du moins pour ce soir. » Un sourire en coin apparut sur ton visage. C’était vrai pour le coup mais tu ne doutais pas qu’Enzo dégage une assurance sans borne quand il faisait son travail. Tu avais un peu du mal à l’imaginer avec le Enzo que tu avais devant toi maintenant mais tu espérais qu’il n’hésiterait pas à te montrer cette facette de sa personnalité. « La soirée est encore longue, cela pourrait changer. » Lui dis-tu avec un clin d’œil avant de prendre une gorgée de l’eau que tu avais devant toi. Le début de votre conversation fut tout ce qu’il y avait de plus banal car vous parliez de vos boulots respectifs mais c’était pour le mieux, cela lançait la conversation de manière détendue. Tu ne pouvais t’empêcher de flirter un peu avec Enzo. Vous étiez là pour ça non ? Et puis avec les menottes c’était presque comme s’il l’avait cherché. « Ca tu l'as dit ! C'est toujours plus intéressants même si je n'ai jamais eu l'occasion de beaucoup le faire … » Tu levais un sourcil. Ah bon ? C’était dommage vraiment … Tu ne l’avais pas beaucoup fait de ton côté non plus mais tu avais imaginé que cela pourrait être un fantasme existant chez la plupart des policiers de la ville … Tu gardais de bons souvenirs de ces expériences en tout cas. « C’est dommage, c’est une très belle expérience. Enfin ça l’était pour moi. » Oui, tu n’avais aucun soucis pour parler de ta vie sexuelle de cette manière, ce n’était pas comme si tu donnais des détails trop poussés à Enzo non plus. Le serveur ne tarda pas à venir commander et tu commandais ton plat avant de laisser Enzo commander le sien ainsi que le vin qu’il prit rouge vu que ce dernier avait sa préférence. De ton côté, cela t’était égal donc le vin rouge ferait complètement l’affaire. Tu ne pus t’empêcher de demander à Enzo la raison pour laquelle il était là ce soir, l’histoire qui avait fait que ton frère avait pensé que c’était une bonne idée que tu le rencontres au restaurant. « Oh heu et bien je sors d'une relation compliquée. Je suis restée avec cette femme pendant quatre ans mais on a eu un enfant alors que je n'en … je n'étais pas prêt. Alors ben … j'ai fait mon lâche et ne suis revenu que cinq mois plus tard. Et oui t'as le droit de me traiter de connard. » Okay, tu ne t’attendais pas à ça, pas du tout même. Tu t’attendais juste à une relation qui avait mal finie, tu n’avais pas pris dans l’équation autre chose. Bon, c’était une relation qui s’était mal terminée mais avec quelques détails en plus. « Oh … » Dis-tu en regrettant presque d’avoir demandé. Tu ne voulais pas qu’Enzo soit mal à l’aise. « Je ne pense pas te traiter de connard, chacun est différent, tout le monde n’est pas prêt pour des enfants. Je ne le suis pas non plus. » Sauf que pour toi la question ne s’est jamais posée. « Tu revois ton enfant aujourd’hui ? » Oui, il était parti cinq mois mais il était apparemment revenu et beaucoup de choses pouvaient changer en cinq mois. S’il était devant toi il y avait des chances qu’il n’y ait plus trop d’histoires avec son ex mais cela n’empêchait pas qu’il restait son enfant …
Fallait vraiment que j'arrive à mieux me détendre, à me sentir un peu plus à l'aise parce que c'est pas avec cette attitude que j'arriverais à avoir une seconde chance avec les femmes. Quelque part je me dis que ce serait plus simple avec mon ex, je la connais tellement bien, même si avec ce qu'il s'est passé je doute que ce soit si simple aujourd'hui. Même si elle a été faible quand je suis revenu la voir, je sais qu'elle ne pourra plus m'avoir dans sa vie comme cela a été. Et quelque part je sais que c'est une bonne chose et que je n'ai pas de problème à voir d'autres femmes. Mais c'est pas pour autant que je suis doué dans l'art de la drague. Heureusement Roxy sait trouver les mots pour me mettre à l'aise. Du moins un peu plus. Même si en commençant à parler de menottes, ça me déstabilisait un peu. J'avais comme l'impression qu'elle était du genre à parler librement de ses relations sexuelles. C'est une bonne chose je suppose pour une femme, enfin je ne sais pas trop, je n'ai pas connu des masses de femmes à vrai dire. Et c'est pour ça que je n'ai pas la même expérience en matière de menottes qu'elle. Elle me disait que ça lui avait plus en quelque sorte et j'eus forcément d'un coup l'envie de tester ça avec elle, mais je ne fis que me racler la gorge tout en lui souriant. Oui non c'est pas tout de suite que ma gêne va s'envoler. Puis faut croire que parler de mon moment salaud me décontracta un peu. Je n'aurais pas du amener les choses ainsi, mais elle pouvait très bien l'apprendre d'Eggsy, donc je préférais être celui qui lui raconte mes conneries. En tout cas elle était vraiment compréhensive et sûrement qu'elle ne l'aurait pas été si elle avait été amie avec Maxyn, mais bon, tant mieux. Elle me confia même ne pas être prête elle non plus pour les enfants, chose qui me fit avoir un sourire en coin. Puis je lui répondais à sa question Oui je la vois de temps en temps, parce que sa mère sait à quel point c'est important d'avoir un père présent. Répondais-je à la belle blonde toujours avec mon petit sourire. Je trouvais ça formidable de la part de mon ex d'accepter ça même si je les avais abandonné. Je n'aurais pas du faire mon lâche, j'en suis bien conscient, c'est comme si je m'étais vu l'espace de cinq mois étant comme ma génitrice. Non je ne pouvais pas faire ça, j'ai déjà perdu mon père, je ne pouvais pas infliger ça à ma fille. Et toi alors, c'est quoi ton histoire ? Finissais-je par lui demander, bien curieux de savoir la sienne.
Les soirées arrangées comme celle-ci n’étaient peut-être pas celles où vous étiez le plus à l’aise mais tu avais une capacité d’adaptation assez élevée donc tu ne te faisais pas de soucis à ce sujet. Petit à petit, tu arrivais à détendre Enzo qui était très nerveux en face de toi. Tu devais avouer que ce n’était pas une attitude à laquelle tu t’étais attendue de la part du jeune homme. Pourquoi ? Parce qu’il dégageait quelque chose qui faisait croire que c’était un homme qui avait confiance en lui. Et certainement que cela marchait très bien dans son métier mais pas assez pour que cela fonctionne dans un restaurant avec une demoiselle apparemment. Tu n’avais pas vraiment de sujet tabou de ton côté, cela ne te gênait pas de parler de ta vie sexuelle même si tu ne t’étalais pas voilà comment tu te trouvais à flirter un peu avec Enzo. Tu ne pouvais pas t’en empêcher et puis ce n’était pas comme si vous n’étiez pas là pour cela, il ne fallait pas se le cacher. Alors tu acceptais que vous étiez là pour cela et tu faisais de ton mieux. Une fois que votre repas fut commandé, tu ne pus t’empêcher de demander au jeune homme quelle était son histoire tragique qui avait convaincu ton frère d’arranger ce repas. Parce que tu ne pouvais pas croire qu’Enzo ne pouvait pas se trouver une demoiselle sans l’aide de ton frère s’il n’avait pas une histoire passée traumatique. Et tu ne fus pas déçue … Enzo était donc papa, quelque chose d’assez courant à votre âge mais tu ne t’y étais pas attendue. Cependant il était papa mais un papa qui avait mis un peu de temps à se faire à cette idée … « Oui je la vois de temps en temps, parce que sa mère sait à quel point c'est important d'avoir un père présent. » Tu ne savais pas comment s’étaient passées les choses entre Enzo et son ex mais cette dernière semblait faire preuve d’une maturité importante si elle laissait Enzo voir son enfant sans le faire galérer un peu. Mais c’était pour le mieux à ton avis. Car même si tu ne voulais pas d’enfants, si tu en avais un, tu ne pourrais pas l’abandonner, ce serait impossible. « C’est bien que tu puisses la voir maintenant que tu es prêt à le faire. » Tu ne rajoutais rien parce qu’il n’y avait rien à rajouter en réalité. C’était la vie, elle était faite comme cela, d’erreurs que l’on faisait et qu’on essayait d’arranger avec le temps. « Et toi alors, c'est quoi ton histoire ? » Tu t’attendais bien entendu à ce qu’il te retourne la question. Mais il allait être déçu, tu n’avais pas une histoire de l’ampleur de celle qu’il venait de te raconter … « Je n’ai pas vraiment vécu d’histoires dramatiques. Je suis célibataire depuis plus d’un an mais avant cela je suis sorti avec un homme qui a pensé que j’allais le suivre à Londres et qui n’a jamais accepté la place que ma famille prenait dans ma vie. » Dis-tu tout simplement parce que c’était aussi simple que ça. Sam n’avait jamais pu comprendre et tu ne savais pas si quelqu’un pourrait un jour comprendre mais cela t’importait peu, à choisir ce serait toujours ta famille avant ta vie amoureuse.
Ma vie était semée d'embûche, et parfois j'arrive à me les mettre moi-même, comme lorsque j'ai laissé ma petite amie avec notre fille se débrouiller toute seule, malgré le fait qu'elle ne pouvait plus voir depuis quelques années. Mais elle avait été si désagréable depuis, je suppose que j'ai juste péter un plomb et eut besoin de prendre le large, bien conscient que tout ça n'était qu'égoïste. J'aurais pu embarquer Zoey mais je ne voulais encore moins d'un enfant, je m'en occupais vraiment avec le bout des doigts à l'époque, parce que je me sentais bien trop obligé. Aujourd'hui, c'est bien différent, je ferais tout pour son bonheur, pour qu'elle aime son père et qui ne le déçoive jamais, bien que si elle apprend ça un jour, évidemment que ça va la décevoir et je n'espère jamais voir ce jour. Je souriais à Roxy qui ne me jugeait pas du tout, mais qui trouvait ça chouette que je puisse voir ma fille malgré ce que j'avais fait et maintenant que j'étais prêt. C'est sûr que ce n'est pas donné à tout le monde. Mais faut dire que je n'ai fait que déserter sans aucune explication, ce n'est pas non plus comme si je leur avais fait du mal physique. J'avais réussi à me faire pardonner donc maintenant c'est un peu arrangé. Parce que avec Maxyn c'est toujours tendu. Enfin bon, je finissais par demander à la belle blonde quelle était sa sale histoire et franchement, je m'étais attendu à bien pire, mais au final c'était quand même pas une histoire cool Je ne comprend pas ce genre de personne. La famille c'est la base, surtout quand on s'entend super bien comme vous. C'est con de vouloir couper une personne de sa famille. Bref, c'était pas l'amour de ta vie, c'est évident ! Disais-je en riant alors qu'on nous apportait notre bouteille de vin et qu'on nous servait les verres pour pouvoir y goûter. Une fois fait, je tendais mon verre vers Roxy pour trinquer A un meilleur avenir romantique ! Disais-je dans un sourire attendant qu'elle fasse cogner son verre au mien.
Certains croyaient au destin, ce n’était pas ton cas. Tu étais le genre de personne qui croyait que c’était vos choix et vos choix seuls qui déterminaient la vie que vous viviez. Pas une espèce d’instance supérieure que tu ne savais même pas comment définir. Enzo avait fait des choix, des choix qu’il regrettait peut-être maintenant mais ce qui était bien dans la vie c’était qu’on pouvait se racheter. Et tous les individus n’étaient pas complètement sans cœur, le pardon existait encore. Tu étais heureuse pour lui que son ex lui laisse voir sa fille. Il avait raison, elle aurait pu ne pas le faire, elle aurait pu lui en vouloir mais au final c’était certainement le mieux pour leur fille et cela montrait à quel point cette jeune femme devait être une bonne mère. De ton côté, tu n’avais pas eu d’histoire de ce genre, loin de là même. Tu avais juste eu le cœur brisé quelques fois, comme toute personne sur cette terre. Et puis il y avait eu Sam qui n’avait pas compris la place de ta famille dans ta vie. Tu pouvais le comprendre en quelque sorte, tu faisais toujours passer ta famille avant tout le reste, avant lui. Voilà pourquoi tu avais désormais peur de te lancer dans une relation quelconque car tu avais peur que personne ne comprenne la place qu’avait ta famille dans ton cœur. « Je ne comprend pas ce genre de personne. La famille c'est la base, surtout quand on s'entend super bien comme vous. C'est con de vouloir couper une personne de sa famille. Bref, c'était pas l'amour de ta vie, c'est évident ! » Non, Sam n’était pas l’amour de ta vie mais voilà un concept auquel tu ne croyais pas non plus. Oui tu étais déjà tombée amoureuse et tu allais certainement retomber amoureuse mais l’idée de n’avoir qu’un amour dans sa vie te semblait bête et irréel. Tu étais heureuse qu’Enzo semble te comprendre mais ce n’était pas que tu t’entendais bien avec ta famille qui avait gêné Sam. C’était les coups de téléphone au milieu de la nuit de ton frère pour aller le récupérer à la sortie d’un bar, le refus d’emménager avec lui parce que tu ne voulais pas quitter ton frère, les coups de fils quotidiens à Maggy qui était à Sydney à l’époque. « Non, ce n’était pas l’amour de ma vie. Et peut-être n’avait-il pas tord, ma famille prend une place plus que majeure dans ma vie, ce n’est peut-être pas normal. » Cela ne voulait pas dire que tu allais changer cela. Non, cela voulait dire que tu acceptais que les gens ne comprennent pas tout simplement. La bouteille de vin ne tarda pas à arriver et après qu’on vous ait servi un verre, Enzo leva le sien. « A un meilleur avenir romantique ! » Tu ne pus que l’imiter avec un sourire sur les lèvres avant de boire quelques gorgées à ton tour. Oui, l’avenir ne pouvait être que plus brillant. « Allez, parle-moi un peu de toi. Qu’est-ce que tu fais pendant ton temps libre, qu’est-ce qui t’intéresse … » N’importe, tu voulais apprendre à le connaître. Alors que tu attendais sa réponse, vos assiettes finirent par arriver et tu ne tardais pas à commencer à manger.
La famille est certainement la chose la plus importante selon moi, moi qui ait arrêté d'avoir des parents à l'âge de 12 ans. Je n'ai pas eu l'occasion de m'occuper bien longtemps de mes petites sœurs malheureusement, alors il y a eu ceux de l'orphelinat et ils ont été comme ma famille, même si j'ai perdu contact avec presque tous. Heureusement il me reste encore Mina et j'espère vraiment retrouver Cassie un jour. Alors oui je comprend la place que peut prendre la famille dans la vie de quelqu'un. Mais bon, je ne peux pas non plus me mettre à la place de son ex, peut-être qu'il devait se sentir rejeter si elle pensait bien plus à sa famille qu'à lui. Donc je ne m'avancerais pas plus que cela J'en sais trop rien, mais une chose est sûre, si un homme ne t'accepte pas telle que tu es, ce n'est pas la peine de tenter quoi que ce soit avec. Lui répondais-je simplement avant que le vin ne débarque à la table et que je ne porte un toast avec la blonde. Finalement elle voulait que je parle un peu de moi, de ce que je fais pendant mon temps libre, ce qui m'intéressait et je réfléchissais à tout ça, parce que je ne suis clairement pas habitué à raconter tout ça de moi, pendant que nos assiettes arrivaient enfin. Hum et bien je vais souvent à la salle de sport, presque tous les jours après le boulot. Sinon j'adore Michael Jackson. Disais-je dans un léger rire avant de poursuivre [b]Je vais aussi le plus souvent possible au cinéma, mais à la dernière séance du soir pour être tranquille. Et à part du bon vin, je ne bois jamais d'alcool et ne fume pas non plus. Lui expliquais-je alors que je me trouvais débile à dire toutes ces choses-là. Maintenant c'est à ton tour. Lui disais-je alors que j'entamais mon plat qui était succulent. J'espérais tout de même qu'on ait pas trop des centres d'intérêts totalement opposés. Ce serait con sinon, mais ça pourrait très bien arriver. Même si je ne pense pas être très difficile à vivre, j'accepte les gens tel qu'ils sont moi.
Vous parliez de vos histoires passées, celles qui vous avaient permis d’en arriver là. Tu ne pensais pas un jour te retrouver à un rendez-vous organisé par ton frère. Ce n’était pas que tu en avais honte, tu n’avait pas spécialement du mal à attirer les regards mais tu n’avais pas envi juste d’attirer les regards et puis tu connaissais ton frère, il n’était pas ami avec tout le monde donc tu lui faisais confiance, Enzo devait être un gars bien. Cela ne voulait pas dire que vous alliez être compatible pour une possible relation ou un début de relation mais tu n’étais pas certaine que c’était ce que tu voulais et puis il n’y avait qu’un moyen de le savoir, essayer. Voilà pourquoi tu étais là ce soir … Et aussi parce que tu n’avais pas pu trouver d’excuse à donner à ton frère qui n’était pas que tu craquais pour son meilleur ami mais ça personne ne le savait de toute manière. « J'en sais trop rien, mais une chose est sûre, si un homme ne t'accepte pas telle que tu es, ce n'est pas la peine de tenter quoi que ce soit avec. » Un sourire se dessina sur ton visage. Enzo avait raison, c’était pour cela que tu n’étais plus avec Sam d’ailleurs. Tu n’avais jamais cru que changer pour plaire était une chose à faire, tu avais juste espéré que l’on puisse t’accepter comme tu étais mais tu t’étais trompée ce qui n’était pas surprenant, en amour tu semblais beaucoup te tromper. « Voilà pourquoi il est à Londres et je suis ici. » Te contentas-tu de dire avec un clin d’œil avant de demander au jeune homme de parler de lui. Tu savais que ce n’était pas toujours simple face à une question si ouverte mais tu étais là pour apprendre à le connaître et à part son métier et son ancienne relation, tu ne connaissais pas grand chose du jeune homme. « Hum et bien je vais souvent à la salle de sport, presque tous les jours après le boulot. Sinon j'adore Michael Jackson. Je vais aussi le plus souvent possible au cinéma, mais à la dernière séance du soir pour être tranquille. Et à part du bon vin, je ne bois jamais d'alcool et ne fume pas non plus. Maintenant c'est à ton tour. EN » C’était peut-être des informations un peu prises au hasard mais au moins elles te permettaient d’apprendre à connaître le jeune homme alors que vous profitiez d’un bon vin et de bons plats. Tu aimais aller au restaurant et ceux de Brisbane commençaient à t’être familiers, tu savais où tu allais bien manger. « Je ne suis pas très sportive de mon côté, mon seul sport hebdomadaire est mon cours de danse de salon et un jogging si Egg ou Magg me supplient assez pour que je sorte du lit. » Dis-tu avant de laisser échapper un petit rire. « Je n’ai pas de grosse préférence en musique, j’écoute un peu de tout. Jackson est un bon choix cependant et si je devais choisir je prendrais les Beatles, je ne me suis pas encore lassée de leur musique. » Dis-tu en prenant une gorgée de vin. « Cela fait un moment que je n’ai pas été au cinéma … Gosh trop longtemps … Plus par manque de temps que d’envie en réalité. J’adore mon métier mais il me demande beaucoup de temps et quand je suis libre j’avoue que je préfère me faire une soirée entre filles avec mon groupe d’amies. » Oui, tu réservais toujours du temps pour tes folles à toi et depuis le retour de Lilith, tu voulais rattraper le temps perdu. « J’aime lire quand j’ai le temps d’enchaîner plus de deux pages et j’adore faire de la pâtisserie, créer de nouvelles recettes. Mon frère et son meilleur ami sont mes goûteurs en général ainsi que mes meilleures amies mais mon frère et Emmett étant toujours à l’appartement et n’ayant pas perdu leur appétit d’adolescents, c’est plus simple. » Dis-tu en riant.
Voilà oui pourquoi elle n'était pas parti à Londres avec son ex, tout simplement parce qu'elle ne voulait pas changer pour un mec, chose que je pouvais totalement comprendre, même si de mon côté ça n'a pas été aussi simple. En même temps c'est toujours différent chez les hommes et les femmes. Donc d'un côté, en réfléchissant bien, je crois savoir pourquoi il n'acceptait pas le fait qu'elle soit si proche de sa famille. Certains types sont tellement à fond dans leur relation, qu'ils en oublient tout le monde autour, qu'il soit ou non totalement amoureux. J'en ai trop vu de ces spécimens, et c'est sûrement pour ça qu'ils me gavent au plus profond de mon être. Par la suite, une fois qu'on eut nos verres et assiettes remplies, Roxy me demanda de lui parler un peu de moi, parce que non on ne se connaissait pas après tout, et fallait bien voir quels étaient nos éventuels points communs. Je n'avais pas été très complet, mais ce genre de présentation, j'en ai franchement pas l'habitude. Je lui demandais donc fissa de faire de même et l'écouter avec attention me parler de sport, musique et de cinéma pour rebondir sur mes paroles et finalement en rajouter. Et ouf, pour l'instant je ne voyais pas de raison d'arrêter tout de suite notre rendez-vous et apparemment c'était la même chose de son côté. J'ai l'impression que les Beatles seront tout aussi éternel que Jackson. Lui répondais-je dans un sourire avant de poursuivre En tout cas si un jour ça te dis d'aller au ciné et que tu ne sors pas avec tes amies, on pourrait toujours y aller ensemble. Ouah une proposition de rencard alors qu'on en était qu'au premier et qu'on ne savait même pas comment il allait se terminer. Je fais fort ! Mais c'était davantage plus pour sympathie à vrai dire, c'était sorti naturellement et sans arrière pensée. Donc tu as deux Eggsy chez toi? Je ne sais pas si je dois te plaindre ou me réjouir pour toi ! Disais-je en riant. Oui j'avais forcément déjà entendu parler de Emmett mais pareil je ne l'avais jamais vraiment fréquenté, mais j'imagine bien le dégât s'il est comme son frère. Mais j'espère pouvoir goûter à ta pâtisserie un de ces quatre, je peux avoir un énorme appétit quand les circonstances l'imposent. Disais-je en riant avant de prendre une gorgée de vin, faisant une petite pause dans mon repas délicieux.
Accueil
Qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter ? Sûrement parce que je ne peux rien refuser à ce cher Eggsy ?! Ca doit être ça vu que j'ai cédé au rencard qu'il nous avait organisé avec Roxy. Je ne lui en veux pas, il pense juste à mon bien être, comme quoi ça me ferait du bien d'avoir des rencards, de passer du bon temps avec des femmes, mais avec sa sœur ? C'était un peu bizarre, mais pourquoi pas après tout, elle n'est clairement pas dégueulasse à regarder, au contraire, c'est une belle blonde. Mais ce genre de rendez-vous arrangé ça me met mal à l'aise. Je me suis engagé donc j'ai pas vraiment le choix. On s'était donné rendez-vous à 20h avec Roxy au restaurant The Burrow pour apprendre à se connaître tout en mangeant un bon petit repas. Je ne voulais pas non plus mettre la barre trop haute pour un premier rendez-vous. Et puis même si j'ai l'argent nécessaire, j'ai jamais été fan des resto chic. Enfin bon, le resto en général ça a toujours fonctionné comme premier rendez-vous, c'est donc le lieu idéal. Je m'étais tout de même un peu mis sur mon trente-et-un en enfilant une chemise rouge, un jean assez simple et des chaussures de ville. Oui bon faut pas trop m'en demander, je suis pas du genre à m'habiller classe, je suis du genre à mettre tous les jours un jogging. Pour attraper les voyous et se fondre dans leur masse, c'est les vêtements idéaux, même si parfois je fais un peu trop gangsta d'après Ethan, mon coéquipier. Mais je m'en fichais bien, j'en jouais. Toujours est-il que ce soir, je devais mais surtout, je voulais faire des efforts. Pourquoi ? Parce que je sais que mon ami a raison et que j'ai besoin de rencontrer d'autres femmes, de passer à autre chose et de tout faire pour oublier un max Maxyn, même si elle resteras à jamais la mère de ma fille. J'arrivais cinq minutes à l'avance et aller m'installer à la table que je nous avais réservé, sentant un peu la tension monter. Je ne stresse jamais en temps général, encore moins au boulot, mais les femmes ont tendance à me mettre un peu plus mal à l'aise, surtout en ce qui concerne les rencards.