| Un peu plus de serieux - Loan |
| | (#)Mer 6 Sep 2017 - 22:05 | |
| Dimanche matin, il est pas loin de huit heures quand mes yeux s'ouvrent tout seul. Je déteste ça. A quoi bon avoir des weekend si c'est pour me réveiller tout juste une heure plus tard que la semaine? N'était-ce pas fait pour faire une bonne grâce matinée? Il semblerait que non. Pourtant, j'étais pas forcément exigeante, je demandais juste à dormir minimum jusqu'à neuf heures. Une petite heure de plus. D'autant plus que je n'avais pas grand chose à faire, rien d’intéressant. Je décidais alors de faire la résistance. J'allais rester dans mon lit jusqu'à ce que j'en ai assez et par je ne sais quel miracle, j'avais finis par me rendormir.
Quoi?! Je me réveille en sursaut, loin de comprendre ce qu'il m'arrivait. Un bruit sourd m'avait sortie des bras de Morphée et il m'a fallu plusieurs de secondes avant de comprendre qu'il s'agissait de l'aspirateur. Il y a encore quelques semaine, j'aurai pensé que quelqu'un s'était introduit chez moi mais cette fois encore, j'avais mis un cours instant à penser à Loan. Mais quelle idée de passer l'aspirateur et en plus de ça, un dimanche matin? Je roule dans mon lit pour saisir mon téléphone. C'était mon premier reflex lorsque je me reveille, regarder l'heure et voir si j'avais de nouvelles notifications. En général, il y en avait minimum quatre le matin. Entre facebook, snapchat, instagram ou même mes mails et sms. Et en effet la première chose qui me saute aux yeux c'était l'heure. 2h?! oui, deux heure de l'après midi. J'en revenais pas. J'avais presque refais une nuit entière depuis que je m'étais réveillée plus tôt. Je saute de mon lit pour enfiler un pantalon et un débardeur rapidement. Je jette un œil dans le miroir collé à ma porte, completement décoiffée, mais je pouvais enfin dire que j'avais bonne mine. Je sors alors de ma chambre pour aller dans le salon d'où venait le bruit de l'aspirateur. En passant à côté de la prise, je le débranche, ramenant le calme complet dans l'appartement. Le ménage est interdit le dimanche, c'est illégal depuis deux ou trois ans, tu savais pas? Illégal au sein de cet appartement en tout cas. Je m'interdit toute tâche disgracieuse en ce jour béni. Je m'approche de ma jolie Loan et l'embrasse sur la joue. Ca faisait plaisir de voir quelqu'un d'autre dans cet appartement et encore plus si c'était elle. Comment tu vas? Desolée, j'me suis reveillée super tôt et rendormi... jusqu'à maintenant. J'ai pas eu l'impression de dormir autant. T'as mangé? Quel hôtesse indigne j'étais. Je vais rapidement vers la cuisine pour me prendre une banane avant de revenir vers elle. T'es sortie hier soir? On s'était à peine croisé la veille et lorsque j'étais rentrée, j'ignorai si elle était déjà couchée ou si elle était partie. En tout cas, je n'avais rien entendu. De mon côté j'avais passé la soirée avec Ludmila que je n'avais pas vu depuis quatre ans non plus, lors de mon dernier voyage en Europe. |
| | | | (#)Lun 11 Sep 2017 - 15:46 | |
| un peu plus de serieux. ©crack in timeUn œil qui s’ouvre, puis l’autre. Le regard qui balaye la pièce. Loan n’était pas encore habituée à se réveiller dans cette chambre, même si cela faisait bien plus d’une semaine qu’elle avait élu domicile – ou plutôt qu’elle squattait impunément – chez Noa. Noa avait été la seule à savoir pour le départ de la jeune femme. Elle avait tu les raisons exactes, mais malgré tout, avant de quitter la ville, elle était passée chez son amie pour l’informait qu’elle quittait la ville pour une durée indéterminée, tout en lui demandant de ne rien dire à personne. Loan n’avait pas eu envie d’être retrouvée et il semblait que la brune avait tenu parole. Aussi, quand elle était revenue à Brisbane, après un passage chez Benjamin pour voir Adam – passage plutôt éprouvant d’ailleurs – la jeune femme avait pris la direction de Toowong et de cet appartement qu’elle connaissait bien pour y avoir passer de nombreuses soirées en compagnie de la petite bande qu’il formait avec Camille et Arthur. Informer l’éducatrice de son retour lui semblait être primordial et c’était assez naturellement que cette dernière avait proposé à Loan d’occuper la chambre d’ami le temps qu’elle trouve à se retourner. C’était donc ainsi que la vie avait repris son cours pour la jeune femme. Elle avait pu se reposer dans un endroit familier, avait repris ses repères en ville avant d’aller frapper à la porte du McTavish afin de voir s’il n’avait plus une place pour elle… et malgré sa soudaine disparition, elle avait obtenu le poste. La vie avait donc plus ou moins repris un cours normal pour la jeune femme, même si elle vivait clairement toujours avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête et que toutes les personnes qu’elle avait pu abandonner ne semblait pas forcément encline à lui pardonner. Ce qu’elle pouvait comprendre en soit. La confiance était quelque chose de difficile à accorder et en disparaissant comme elle l’avait fait, elle avait brisé tous les liens qu’elle avait pu tisser au fil des années. Récupérer tout cela ne se ferait pas en un jour.
Toujours est-il qu’en ce dimanche, Loan avait ouverts les yeux de bonne heure. La nuit avait été relativement courte puisqu’il était passé deux heures du matin lorsqu’elle était rentrée du bar et qu’il n’était à présent que neuf heures passé de quelques minutes, mais la jeune femme n’avait jamais été du genre à avoir besoin de beaucoup de sommeil. Depuis toujours et ça n’avait de toutes évidence pas changer avec le temps. Elle s’était donc levée, avait avalé un café ainsi que quelques biscuits à petit-déj’ avant de se glisser sous une douche bien chaude. La météo n’était pas particulièrement clémente à l’extérieur, ce qui détruisait tout éventuel projet de sortie. Loan prit donc le partie de se mettre au ménage. C’était la moindre des choses après tout pour remercier son hôtesse qui ne semblait pas prête de se réveiller. La barmaid avait commencé par toutes les tâches qui ne demandaient pas à faire trop de bruits ; vaisselle, poussières et autre rangement avant de se mettre à l’aspirateur. L’après-midi était déjà entamée et même si elle risquait de réveiller Noa avec un tel bouquant, elle estimait que vu l’heure, elle ne lui en tiendrait certainement pas rigueur. Mais à peine s’était-elle mise à la tâche que l’aspirateur se coupa soudainement. La jeune femme redressa la tête pour regarder l’appareil, priant pour qu’il ne soit pas tomber en panne – elle n’avait clairement pas les moyens d’offrir un nouvel aspirateur à son amie. « Le ménage est interdit le dimanche, c'est illégal depuis deux ou trois ans, tu savais pas ? » Soulagée, un sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme alors que Noa s’approchait pour la saluer. « Merci de m’en informer, j’en prend note pour la prochaine fois. Mais je m’étais dit que c’était de bonne grâce de faire un brin de ménage pendant que tu te la jouais belle au bois dormant. » Elle donna un léger coup de coude à la jeune femme avant qu’elle ne prenne de ses nouvelles. « Oh bah tout va bien et toi ? Et… j’ai mangé ce matin, mais pas depuis, j’avais pas vraiment faim… » répondit-elle tandis que Noa prenait la direction de la cuisine avant d’en revenir avec une banane. « J’ai bossé jusqu’à deux heures environs… Et toi, la soirée s’est bien passée ? » s’enquit-elle tout en rassemblant le fil de l’aspirateur pour le remettre à sa place. Pas de ménage. Pas de ménage… Elle rangea le tout avant de venir prendre place dans le canapé où Noa s’était déjà installée. « Qu’est-ce que tu as prévu pour aujourd’hui ? » |
| | | | (#)Mar 12 Sep 2017 - 20:40 | |
| J'étais vraiment ravie que Loan soit de retour parmi nous. Je n'avais pas osé lui demander où elle avait été pendant tout ce temps. Où elle s'était réfugié et encore moins pourquoi. J'avais cru comprendre avant son départ que c'était un sujet qu'elle ne voulait pas aborder et je savais que ce n'était pas une décision qu'elle avait pris sur un coup de tête. Ça m'avait l'air mûrement réfléchie et ça avait semblé la déchiré. Même si j'imaginais qu'elle pensait faire ses adieux de manière fière, sûre d'elle, j'avais déceler dans son regard tout l'inverse. Ça m'avait aussi déchiré le cœur. Elle m'avait manqué, beaucoup. La revoir m'avait fait un choc. J'étais heureuse, surprise, ébahie. Ca me semblait impensable, j'avais eu l'impression, il y a quelques mois que c'était la dernière fois qu'on se voyait, et pourtant, aujourd'hui, elle était dans mon salon entrain de semer le bazar avec un aspirateur. Bon, elle était novice dans mon appartement, je pourrai lui pardonner. Je l'avais un peu briefé sur les changements qu'il y avait eu depuis un an. Notamment pour la mort d'Eleonore, la femme de Camille. Ca avait été difficile pour nous tous, même si maintenant, tout le monde semble avoir fait son deuil, c'est une période qui nous a très marqué et il ne serait pas surprenant que Camille lui en veuille de ne pas avoir été là pour ça. De ne pas avoir son soutien... Il avait arrêté d'essayer de la contacter bien avant ça et ensuite, il était si triste et en colère contre elle... Je pensais que c'était important de l'en informer avant que ça ne lui tombe dessus sans rien voir venir. Elle allait forcément devoir revoir Camille tôt ou tard. « Merci de m’en informer, j’en prend note pour la prochaine fois. Mais je m’étais dit que c’était de bonne grâce de faire un brin de ménage pendant que tu te la jouais belle au bois dormant. » « Ce n'était pas mal vue mais ne t’en fais pas. J’peux gérer ça, mais … pas le dimanche. J’insiste. Et désolée d’avoir dormi si longtemps, en réalité, ça fait une plombe que ça ne m’était pas arrivé. Faut croire que j’en avais vraiment besoin ! ». En réalité, les nuits étaient même de plus en plus courtes. D’avoir vu ma mère puis, revu une seconde fois m’avait assez perturbé quoi que je puisse en dire, j’en suis sûre que ça impact pas mal la qualité de mon sommeil. « Oh bah tout va bien et toi ? Et… j’ai mangé ce matin, mais pas depuis, je n’avais pas vraiment faim… J’ai bossé jusqu’à deux heures environs… Et toi, la soirée s’est bien passée ? » Je regarde ma banane et qu’elle me dise n’avoir pas mangé depuis ce matin me coupe l’envie de la finir. J’avais tout de suite envie de quelques choses de plus salé… « J’vais nous commander un truc à livrer ! t’as envie d’un truc en particulier ?» lui dis-je en sortant mon téléphone d’une poche. « Eh ouais, la soirée… plutôt pas mal… je suis allée à Pine Rivers avec une nana que j’avais rencontré en Europe ! Elle m’avait même hébergé en fait. C’est à son tour de jouer la touriste. » Je fais défiler sur mon téléphone les différents restaurant qui se font livrer avec Uber Eat en attendant que Loan m’en dise plus sur ses envies culinaires.
« Qu’est-ce que tu as prévu pour aujourd’hui ? » « Vue l’heure, pas grand-chose ! » Au même moment, je reçois une notification d’Appartager, un site sur lequel j’avais mis une annonce pour trouver un ou une colocataire pour vivre ici. Une nana avec qui j’avais pas mal discuté et que je devais rencontrer pour lui faire visiter l’appartement m’annonce qu’elle ne peut plus se permettre le budget que j’ai annoncé. Je souffle et ferme l’application pour retourner à nos menus. « J’vais commencer à déprimer. A chaque fois que ça colle avec quelqu’un, on me met un faux plan en dernière minutes. » |
| | | | (#)Lun 30 Oct 2017 - 13:40 | |
| un peu plus de serieux. ©crack in timeFaire un peu de ménage n’avait paru être une mauvaise idée pour Loan. Au contraire, elle trouvait ça plutôt logique qu’elle mette la main à la patte puisqu’elle squattait ici depuis assez longtemps maintenant et il lui semblait que c’était la moindre des choses qu’elle participe à la vie de cet appartement. Noa était jusqu’à présent la seule de ses proches à ne pas lui avoir demander un million d’explications quant à ce retour. Elle avait été tout aussi silencieuse d’ailleurs quand la jeune femme lui avait annoncé qu’elle devait partir pour le bien de tout le monde. Noa c’était ce genre d’amie qu’elle pourrait appeler au beau milieu de la nuit pour aller enterrer un cadavre sans qu’elle ne demande de réelles explications sur le coup, Loan en avait parfaitement conscience. Tout comme elle avait parfaitement conscience qu’elle devrait un jour ou l’autre donner des explications à la jolie brune. Mais pour le moment, la revenante avait trop de choses à faire, trop de préoccupations liées justement à ce retour qu’elle espérait que Noa puisse attendre encore un peu avant qu’elles ne s’installent toutes les deux pour une longue conversation entre quatre yeux. Enfin bref, pendant que Noa semblait profiter d’une grasse matinée certainement méritée, Loan s’était mise au ménage de l’appartement, allant même jusqu’à sortir l’aspirateur – quand bien même elle en viendrait probablement à faire trop de bruit. L’aspirateur fut d’ailleurs rapidement coupé par une jolie brune qui déclara que le ménage était interdit le dimanche dans cet appartement. Un sourire s’était alors installé sur le visage de Loan. « T’inquiète ! Comme tu vois, j’ai trouvé de quoi m’occuper en attendant. Et c’est pas parce que tu m’héberges en ce moment que tu dois changer quoi que ce soit à tes habitudes… Je m’adapte. » Dans le fond, c’est ce qu’elle faisait de mieux, s’adapter, et ce depuis toujours. A croire que vivre simplement pour elle n’était pas une option et puis… elle avait vécu assez en colocation pour savoir ce que ça pouvait être comme rythme. Enfin peu importe, les deux jeunes femmes échangèrent quelques banalités et finalement, Noa abandonna sa banane en annonçant qu’elle commanderait bien quelque chose à manger. « Oh euh… peu importe… je sais pas, pizza peut-être ? Ou sushis… Sincèrement, je m’en fous, tu sais bien que j’suis pas difficile quand il s’agit de bouffe ! » Un léger éclat de rire échappa à la jeune femme. Après tout, tant qu’elle avait de quoi remplir son estomac, Loan ne rechignait devant rien et grand bien lui fasse, elle n’avait aucune allergie à quoi que ce soit, ce qui lui permettait d’engloutir tout et n’importe quoi sans avoir à se soucier outre mesure de ce qu’il pouvait bien y avoir dans son plat. Cela dit, cela faisait une éternité qu’elle n’avait plus avalé de sushis digne de ce nom et si ça n’était pas pour maintenant, il faudrait sérieusement qu’elle songe à faire un détour par le resto un de ces jours. « Eh ouais, la soirée… plutôt pas mal… je suis allée à Pine Rivers avec une nana que j’avais rencontré en Europe ! Elle m’avait même hébergé en fait. C’est à son tour de jouer la touriste. » Les voilà arriver à se parler de leur soirée respective pendant que Noa pianotait sur son téléphone afin de commander leur repas de ce midi. « Oh sympa ! Et… quoi, elle a de quoi se loger ? Parce que si tu veux l’héberger, je décampe hein ! Tu sais que je ne veux pas m’imposer ! » Noa avait eu la gentillesse de lui proposer sa chambre d’ami pour le moment, mais Loan avait parfaitement conscience que ça ne pouvait être définitif et qu’il faudrait qu’elle trouve quelque chose rapidement pour ne pas déranger son amie outre mesure. Seulement jusqu’ici, tout ce qu’elle avait pu trouver était totalement hors de budget pour elle… Mais qu’importe, s’il fallait qu’elle s’en aille, elle partirait et trouverait bien quelque chose en attendant… « J’vais commencer à déprimer. A chaque fois que ça colle avec quelqu’un, on me met un faux plan en dernière minutes. » Noa n’avait pas quitté son téléphone jusque-là et Loan pencha légèrement la tête sur le côté… « Tu parles de mecs ou… ça n’a rien à voir ? » De ce qu’elle pouvait se souvenir, Noa n’était pas spécialement le genre de fille à chercher à tout prix le grand amour et à en venir à déprimer s’il fallait que ça ne colle pas avec quelqu’un, mais après tout… les choses changent en dix mois d’absence. |
| | | | (#)Sam 4 Nov 2017 - 15:47 | |
| Je faisais défiler les différents restaurant sur l’application en attendant que Loan me dise ce qu’elle veut manger. « Oh euh… peu importe… je sais pas, pizza peut-être ? Ou sushis… Sincèrement, je m’en fous, tu sais bien que j’suis pas difficile quand il s’agit de bouffe ! » Pizza ou sushi, entre ca et les burgers c’était ce qu’on retrouvait le plus pour se faire livrer. Pas étonnant en même temps. Bon, je connaissais un excellent japonais. Je me faisais souvent plaisir avec une petite livraison à domicile. Au moins une fois par mois pour les sushis, en tout cas et ca tombait bien, je ne l’avais pas encore fait ce mois-ci. « Va pour les sushis ! » je sélectionne ma bonne adresse et choisi mon menu. « Oh sympa ! Et… quoi, elle a de quoi se loger ? Parce que si tu veux l’héberger, je décampe hein ! Tu sais que je ne veux pas m’imposer ! » Je secoue la tête de droite à gauche. «Non, t’en fais pas. Elle est là pour un moment et elle a trouvé un appart pour quelques mois. Une sous-location, je crois. Donc, t’inquiète pas. Et je te l’ai déjà dis dix fois, tu t’imposes pas ! » Que Loan se rassure, ca me faisait vraiment plaisir de l’accueillir ici chez moi. Et elle m’avait tellement manqué pendant ces dix mois d’absences que j’avais bien envie de rattraper le temps perdu. Je ne lui mettais pas la pression pour autant, elle était chez moi mais on n’était pas obligé d’être tout le temps collée l’une à l’autre. Elle l’avait bien saisi je pense. Je lis ce message qui ruine toutes mes esperances et répond rapidement. Je n’avais plus qu’à relancer mes recherches. Je donne le téléphone à Loan pour qu’elle puisse choisir à son tour ce qu’elle veut manger après avoir remis l’application en avant. « Tu parles de mecs ou… ça n’a rien à voir ? » « de mecs ? » dis-je sans comprendre de quoi elle parle, puis je ris en comprenant de quoi elle parlait. « Nan, rien à voir ! C’est pour la colocation ! J’ai posté une annonce sur appartager et j’m’entendais plutôt bien avec une nana, on a bien discuter, elle devait venir visiter l’appartement et finalement, elle vient de me dire que ce serait pas possible. Trop cher selon elle. » bon, j’allais pas brader l’appartement, il fallait bien que je rentre dans mes comptes aussi à la fin du mois. «Du coup, j’suis un peu dégoutée mais bon, c’est pas grave. Faut juste que ca traine pas trop cette histoire. J’en peux plus de vivre toute seule ! » Je me lève pour aller prendre un verre d’eau bien fraiche et vient me rassoir à côté de Loan et j’ai comme une illumination. « dis ! tu te sens comment ici ? Parce que, à la limite, tu pourrais être officiellement ma colloc ! non ? » |
| | | | (#)Lun 11 Déc 2017 - 8:22 | |
| un peu plus de serieux. ©crack in timeNoa à présent réveillée, ce dimanche après-midi s’annonçait plutôt tranquille. Loan terminait de ranger ce qu’elle avait sorti durant la matinée pour le ménage pendant que la brune se chargeait de leur commander à manger tout en commentant sa soirée de la veille. Elle avait visiblement retrouvé une veille amie à elle, chez qui elle avait logé durant un voyage, c’est donc assez naturellement que Loan avait proposé de décamper pour laisser la chambre libre à la bourlingueuse. Après tout, elle avait atterrit ici en sachant parfaitement que ce n’était que provisoire. Loan n’avait pas envie de s’imposer d’avantage chez sa meilleure amie, même si la colocation ne lui déplaisait pas, bien au contraire. Et puis, c’était agréable aussi de retrouver un ancien visage qui ne lui faisait pas la gueule et qui se contentait de respecter le fait qu’elle n’ait pas envie de parler ou de s’expliquer quant à ces dix derniers mois. Peut-être parce que Noa avait été au courant de ce départ précipité. Peut-être que les choses auraient pu se passer bien mieux si elle avait pris la peine de contacter ses proches avant de partir… Enfin peu importe. Ce qui était fait était fait et il lui était de toute façon impossible de revenir en arrière. « Non, t’en fais pas. Elle est là pour un moment et elle a trouvé un appart pour quelques mois. Une sous-location, je crois. Donc, t’inquiète pas. Et je te l’ai déjà dis dix fois, tu t’imposes pas ! » Un nouveau sourire naquit sur les lèvres de la blonde qui se posa finalement dans le canapé aux côtés de son amie. « Et je crois que je ne te remercierai jamais assez pour ça. » souffla-t-elle tout en se passant une main dans les cheveux afin de rassembler quelques mèches rebelles vers l’arrière.
Le silence reprend finalement doucement ses droits dans l’appartement alors que Noa semble checker quelque chose sur son téléphone. Finalement, elle annonce qu’elle en a marre des faux plans et Loan ne voit pas immédiatement où elle veut en venir. « Nan, rien à voir ! C’est pour la colocation ! J’ai posté une annonce sur appartager et j’m’entendais plutôt bien avec une nana, on a bien discuter, elle devait venir visiter l’appartement et finalement, elle vient de me dire que ce serait pas possible. Trop cher selon elle. » « Oh, ok ! » C’est l’illumination. A vrai dire, cela lui semblait plutôt étrange que Noa puisse être sur un quelconque site de rencontre ou elle ne savait trop quoi d’autre imaginer. Quoi qu’il en soit, Loan n’avait pas imaginé sa meilleure amie se plaindre de quelconques faux plans auprès de garçons et ça n’était effectivement pas le cas. « Du coup, j’suis un peu dégoutée mais bon, c’est pas grave. Faut juste que ca traine pas trop cette histoire. J’en peux plus de vivre toute seule ! » Un léger rire échappa à la blonde. « Dis-toi que pour le moment, ce n’est pas comme si tu étais vraiment, vraiment toute seule… Il faudrait d’ailleurs que je te donne une participation ! Mais je n’ai encore rien reçu au McTavish… » Et c’était bien là tout le problème… L’argent. Encore et toujours. Elle comptait réellement donner un quelque chose à Noa pour son hospitalité, mais elle n’avait reçu encore aucun salaire pour le moment. Et toutes ses économies étant parties pour le compte de sa mère, elle était pour ainsi dire quasi totalement à sec pour le moment. « dis ! tu te sens comment ici ? Parce que, à la limite, tu pourrais être officiellement ma colloc ! non ? » Fronçant doucement les sourcils, Loan reporta toute son attention sur son amie. L’offre était alléchante et une colocation avec Noa ne pouvait être que bénéfique, mais il n’en restait pas moins certains soucis. « Tu… T'es sérieuse ? » demanda-t-elle avant toute chose. « Ca me plairait, évidement, mais… Si le loyer est trop cher pour la nana qui vient de te faire un faux plan, je ne suis pas certaine de pouvoir assumer. J’ai… J’ai vraiment besoin d’argent en ce moment et je ne peux pas vraiment me permettre d’avoir un loyer exorbitant… » A demi-mots, elle venait d’annoncer à Noa l’une des raisons pour lesquelles elle était partie. Chose qu’elle n’avait pas encore faite, mais elle n’avait pas envie d’entrer plus dans les détails. Pas pour le moment du moins. Et dans le fond, accepter cette colocation, même s’il fallait que le prix du loyer soit plus élevé de ce qu’elle ne pensait pouvoir se le permettre, les frais seraient moindre aussi… Il fallait qu’elle y réfléchisse. |
| | | | (#)Dim 24 Déc 2017 - 13:13 | |
| J’avais misé en l’amitié, c’était pour moi encore mieux qu’une famille car rien n’était imposé. Je partais du principe que c’était bien plus sincère que les liens que l’ont pouvait avoir avec les membres de notre famille car les amis, on les choisissait, et si un jour on se voit être déçu, ça fait mal, mais on est pas obligé de faire semblant. Dans mon cas, c’était encore plus vrai. Allant de familles en familles, ne connaissant pas mes parents, j’avais beau avoir été adopté assez jeune, ma famille m’avait choisi mais moi non et pire qu’une vraie famille, rien ne me liait vraiment avec eux, pas le sang, pas ce sentiment plus fort qu’est l’amour pour vos parents, vos enfants… bien sûr, je les aimais, mais j’imaginais que c’était bien différent des autres familles ; normales… si je puis dire. Alors mes amis, je les chérissais, je les gâtais, j’avais envie de les protéger, de les rendre heureux. Je ne demandais rien en retour, c’était de bon cœur et c’était normal. Quand Loan est revenu, l’accueillir chez moi allait de sens. « Et je crois que je ne te remercierai jamais assez pour ça. » je ne répondis rien me contenta de m’approcher d’elle pour la prendre dans mes bras quelques instants et ça me faisait aussi du bien. Je sentais qu’elle était là pour de bon. « Dis-toi que pour le moment, ce n’est pas comme si tu étais vraiment, vraiment toute seule… Il faudrait d’ailleurs que je te donne une participation ! Mais je n’ai encore rien reçu au McTavish… » Loan était mon invitée jusqu’à présent et il n’était pas question de lui demander de participer financièrement aux diverses dépenses. Et je savais que trop bien que c’était compliqué pour elle pour le moment. De mon côté, je gérais bien mes dépenses, même si c’était un peu tendu, le loyer étant assez conséquent pour mon seul salaire, mais si j’étais là, c’est que j’en avais quand même la possibilité. «t’en fais pas pour ça ! » je lui propose ensuite l’idée de la colocation. « Tu… T'es sérieuse ? Ca me plairait, évidement, mais… Si le loyer est trop cher pour la nana qui vient de te faire un faux plan, je ne suis pas certaine de pouvoir assumer. J’ai… J’ai vraiment besoin d’argent en ce moment et je ne peux pas vraiment me permettre d’avoir un loyer exorbitant… » Avant de répondre, je lis rapidement l’alerte que je venais de recevoir sur mon téléphone pour me confirmer que la commande avait été validé et qu’elle serait bientôt livrée, d’ici quinze à vingt minutes, parfait. Je regarde à nouveau Loan. « Nan, mais t’en fais pas pour ça. Jusqu’à maintenant, j’étais seule, la collocation, c’est avant tout pour être avec quelqu’un ! j’suis pas faite pour vivre seule dans un appart ! J’allais pas loger quelqu’un que je connais pas gratuitement ! Nous, on peut s’arranger. Pour le moment, tu mets tes tunes de côtés, tu participes à la limite aux courses, mais c’est tout. Quand tu seras sortie du rouge, on divisera le loyer et pas forcément à 50/50 on fera en fonction de nos ressources à toutes les deux. J’suis pas en galère, t’en fais pas." je marquais une pause avant de reprendre. « Mais, tes problèmes d’argent, c’est genre important ? » je demandais pas pour me rassurer mais pour savoir si elle avait besoin d’aide à ce niveau là… je sais comme ça peut être compliqué quand on calcule tout au moindre centime près. |
| | | | (#)Mer 27 Déc 2017 - 16:24 | |
| un peu plus de serieux. ©crack in timeLa nourriture commandée, la conversation entre les deux jeunes femmes avait rapidement déviée vers la colocation que Noa cherchait à avoir. Il était vrai que Loan n’avait jamais eu pour habitude de voir cet appartement vide. Lorsqu’elle avait rejoint la bande, Noa vivait Nicola, qui avait fini par quitter l’appartement et elle pouvait comprendre que son amie recherche un peu de compagnie. Vivre avec quelqu’un pouvait avoir certains avantages et au-delà des avantages matériels, il y avait aussi le fait d’être certain de ne pas passer absolument toutes ses soirées en étant seul dans un endroit trop vide à son goût. Mais visiblement, Noa semblait manquer de chances à ce niveau-là, la jeune femme qui était censée venir visiter l’endroit s’était désistée au dernier moment à cause du loyer trop élevé demandé par la brune. C’est alors que l’idée que Loan s’installe ici définitivement fut mise sur le tapis et prise de court, la jeune femme bafouilla presque. Evidement, que ça lui plairait de vivre ici autrement que provisoirement. L’appartement était agréable et vivre avec Noa était loin d’être une plaie, au contraire, mais si le loyer était trop cher pour la personne qui venait de la lâcher, elle n’était pas certaine de pouvoir assurer de son côté. « Nan, mais t’en fais pas pour ça. Jusqu’à maintenant, j’étais seule, la collocation, c’est avant tout pour être avec quelqu’un ! j’suis pas faite pour vivre seule dans un appart ! J’allais pas loger quelqu’un que je connais pas gratuitement ! Nous, on peut s’arranger. Pour le moment, tu mets tes tunes de côtés, tu participes à la limite aux courses, mais c’est tout. Quand tu seras sortie du rouge, on divisera le loyer et pas forcément à 50/50 on fera en fonction de nos ressources à toutes les deux. J’suis pas en galère, t’en fais pas. » Loan écarquilla les yeux, presque affolée. Elle imaginait Noa parfaitement sincère, mais elle n’avait pas envie d’un quelconque traitement de faveur, elle était déjà là pour le moment en parfaite invitée, elle n’avait pas envie d’abuser non plus. « Noa, je ne peux pas accepter. Si j’emménage ici, c’est hors de question que je bénéficie d’un quelconque traitement de faveur, je ne veux pas être un poids ou quoi que ce soit. » Mais il fallait néanmoins qu’elle réfléchisse sérieusement à l’offre. Elle ne gagnait pas une fortune et elle n’était pas certaine d’obtenir quelque chose de correct vu ce qu’elle pouvait se permettre de donner pour le moment. Alors dépenser peu pour vivre dans un studio infesté par les rats n’était pas vraiment une option très alléchante non plus. Cependant, elle pouvait toujours s’y plier si elle n’avait d’autres solutions. Enfin, encore fallait-il qu’elle voit à combien montait la part que demandait Noa pour la colocation. « Mais, tes problèmes d’argent, c’est genre important ? » La jeune femme grimaça doucement tout en baissant le regard. Par ce simple geste, Noa pourrait le comprendre, mais elle lui devait bien quelques explications. « J’ai jamais vraiment rouler sur l’or, c’est pas un secret, mais ma mère avait un sacré paquet de dettes et aujourd’hui, j’suis la seule à pouvoir rembourser ça… Donc, ouais, c’est assez important… » L’ironie dans tout ça, c’est qu’elle se retrouvait à payer et rembourser de l’argent dont elle n’avait elle-même pas bénéficier, mais de toute évidence, ces types à qui elle devait de l’argent n’en n’avait rien à faire, tout ce qui comptait, c’était qu’ils récupèrent ces putains de billets. « Mais ça va hein, je fais comme je peux avec ce que j’ai… » conclut-elle tout en haussant les épaules. Ce n’est pas comme si elle n’avait jamais eu de problèmes d’argent de toute façon, ça avait toujours fait partie de son quotidien, il fallait juste qu’elle fasse d’autant plus attention maintenant. Finalement, on sonna à la porte et Loan bondit sur ses pieds afin d’aller ouvrir et régler le livreur elle-même. C’était à ses yeux la moindre des choses. Elle revint ensuite vers le salon et déposa le paquet sur la table. « Tu continues à l’eau ou tu veux que j’aille te chercher autre chose à boire en mangeant ? » |
| | | | (#)Sam 6 Jan 2018 - 21:20 | |
| Ma proposition était fait, j’avais mis cartes du table. Ce que j’avais engagé pour la colocation était une réelle proposition, ce n’était pas du vent. Je pouvais me permettre de payer plus que la moitié du loyer, je le payais en entier depuis quelques mois et même si j’avais des difficultés à mettre de l’argent de côté, je n’étais pas en galère non plus. Donc si Loan acceptait, j’étais prête à faire un effort. « Noa, je ne peux pas accepter. Si j’emménage ici, c’est hors de question que je bénéficie d’un quelconque traitement de faveur, je ne veux pas être un poids ou quoi que ce soit.» Je comprenais son positionnement et peut être que j’aurai sans doute réagit de la même façon. Mais elle n’était pas du tout un poids en quoi que ce soit. « Arrête ! » je secouais la tête de droite à gauche. « T’as le temps d’y réfléchir. Mais c’est une offre qui tien et qui tiendra encore. Et jusqu’à maintenant, on s’est pas entretuée, donc j’crois qu’on peut affirmer qu’une colocation ensemble ca pourra être que top ! A la seule condition que tu ne te mettes pas à faire le ménage le dimanche, bien sûr ! » Dis-je en plaisantant. « Nan mais sérieusement, on peut largement faire du 60/40 pourcent, j’peux me le permettre ! Je paie bien le loyer en sa totalité depuis quelques mois ! » Enfin, j’allais arrêter avec ça, elle avait tout le temps qu’elle voulait pour y réfléchir. Et quand elle aura la réponse, on verra ça à ce moment-là. Elle avait des soucis à régler aussi et ça semblait être assez important. « J’ai jamais vraiment rouler sur l’or, c’est pas un secret, mais ma mère avait un sacré paquet de dettes et aujourd’hui, j’suis la seule à pouvoir rembourser ça… Donc, ouais, c’est assez important… » raison de plus pour accepter mon offre en réalité, mais je n’avais pas envie d’être lourde. C’était sa propre décision, et sans doute aussi, sa dignité. « Mais ça va hein, je fais comme je peux avec ce que j’ai… » « J’espère que ca va vite rentrer dans l’ordre… t’as déjà songé à faire un recours ? Pour du surendettement ? ou je sais pas, peut être que tu pourrais demander à renoncer à l’héritage… » et quel héritage… Enfin, peut-être qu’elle n’en était pas là et puis, ces deux solutions n’étaient pas sans conséquences… On sonna à la porte et Loan alla aussitôt ouvrir. Elle avait bondi du canapé sans que je n’eu le temps de réagir. La revoilà avec notre commande, elle avait même payé la note ! « t’abuses ! » je commande et elle paie, c’était pas prévu comme ça, d’autant plus après ce qu’elle venait de me dire… « Tu continues à l’eau ou tu veux que j’aille te chercher autre chose à boire en mangeant ? » « L’eau, c’est bon pour moi ! » je la laisse revenir, prends ma part. « Aller, bon ap ! » |
| | | | (#)Dim 21 Jan 2018 - 0:16 | |
| un peu plus de serieux. ©crack in timeLa proposition de Noa quant à cette éventuelle colocation officielle était réellement alléchante, cependant Loan ne pouvait tout simplement pas accepté les yeux fermés. Même si la jeune femme proposait qu’elles se répartissent le loyer de façon à ce que Loan n’ait pas trop à débourser, assurant qu’elle cherchait une colocataire surtout et avant tout pour la compagnie plus que pour le loyer, la serveuse ne pouvait que ce sentir gênée. Accepter de l’aide était quelque chose que Loan n’avait pas pour habitude de faire. Elle se débrouillait comme elle le pouvait, elle faisait des erreurs, mais elle faisait en sorte de ne rien devoir à qui que ce soit. Même si elle avait parfaitement conscience que son amie agissait de bon cœur, elle aurait l’impression de simplement profiter de la situation. Néanmoins, elle aurait été stupide de refuser de but en blanc une telle offre. « T’as le temps d’y réfléchir. Mais c’est une offre qui tien et qui tiendra encore. Et jusqu’à maintenant, on s’est pas entretuée, donc j’crois qu’on peut affirmer qu’une colocation ensemble ca pourra être que top ! A la seule condition que tu ne te mettes pas à faire le ménage le dimanche, bien sûr ! » Un léger éclat de rire échappa du côté de Loan avant que la brune ne reprenne en assurant une fois de plus qu’elle était parfaitement capable de gérer un tel partage du loyer. Se passant nerveusement une main dans les cheveux, un soupir échappa finalement à la jeune femme. « Je vais y réfléchir, ok ? Mais je… » commença-t-elle avant de soupirer à nouveau. « On verra ça. » Loan voulait réellement prendre le temps de réfléchir à la situation, au fait qu’elle soit capable de payer ne serait-ce que 40% du loyer de cet appartement sans qu’elle n’enfonce un peu plus dans les difficultés. Laissant alors le sujet de la colocation de côté, Noa s’inquiéta finalement à propos des problèmes d’argent que vivait son amie et cette dernière tenta de se montrer le plus honnête possible dans sa réponse, omettant cependant volontairement certains détails de l’histoire. « J’espère que ca va vite rentrer dans l’ordre… t’as déjà songé à faire un recours ? Pour du surendettement ? ou je sais pas, peut être que tu pourrais demander à renoncer à l’héritage… » La jeune femme dut retenir le rire ironique qui manqua de lui échapper. « Mouais… » souffla-t-elle simplement, étant cependant parfaitement conscience qu’elle ne pouvait tout simplement pas renoncer à « l’héritage ». Le livreur de sushis tomba alors à pic, mettant fin à cette conversation. Loan fut la première à se lever et elle s’empressa de régler la commande avant que Noa ne vienne fourrer son nez dans tout ça. Même si elle ne roulait pas sur l’or, le moins qu’elle puisse faire était de payer ce repas. Revenant au salon, Loan reprit sa place et les deux jeunes femmes dinèrent face à un programme télé des plus passionnants. Un colocation… pourquoi pas au final… |
| | | | | | | | Un peu plus de serieux - Loan |
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