| wishing you were sober (finnley) |
| | (#)Ven 22 Sep 2017 - 7:00 | |
| finnley & vittorio wishing you were soberI wanna be drunk when I wake up on the right side of the wrong bed, and every excuse I made up tell you the truth I hate. What didn't kill me it never made me stronger at all. ☆☆☆ « Je dois retourner quelques jours en Floride la semaine prochaine. Tu n’oublieras pas d’arroser mes plantes ? Et de m’appeler si jamais je reçois du courrier important. » Elle partait en Floride, encore, et une fois de plus il n’était pas convié. Pas qu’il n’en ait spécialement envie, mais il se demandait bien pourquoi elle avait besoin d’un assistant si elle le laissait prendre la poussière dans un coin lorsqu’elle partait en déplacement. Elle ne lui laissait même pas s’occuper de la logistique, l’hôtel, les billets d’avions ou dieu sait quoi, non, elle insistait pour se charger de cela toute seule. « Et comment je suis censé savoir si c’est important ou non ? » Est-ce que cela voulait dit qu’elle lui donnait l’autorisation d’ouvrir son courrier ? « Si c’est un courrier recommandé. Tu n’auras qu’à me dire le nom de l’expéditeur et je te dirai si ça peut attendre mon retour. » Bon. « T’as rencontré un milliardaire russe sur une plage de Miami, ou bien ? » Il essayait de détendre l’atmosphère, mais ses questionnements n’en demeuraient pas moins sérieux, eux. « Des scènes à re-tourner pour le truc de la dernière fois, le réalisateur n’est pas satisfait de certains détails. » Scrutant quelques secondes la jeune femme comme s’il n’était pas certain de la véracité de ce qu’elle avançait, il s’en était malgré tout contenté en voyant qu’elle ne comptait pas ajouter quoi que ce soit d’autre. L’italien ne pouvait s’empêcher d’émettre un brin de doute chaque fois que l’une des réactions de Cora s’apparentait à de l’évitement ; C’était plus fort que lui, elle était actrice et à ses yeux cela faisait d’elle une experte en l’art de la dissimulation. Déformation professionnelle, sans doute. Lorsqu’elle n’avait plus eu besoin de lui ce jour-là il n’avait même pas pris le temps de repasser par Logan City, et enfourchant son vélo il avait pédalé à toute allure jusqu’à rejoindre les abords de Redcliffe et finalement la salle de boxe dans laquelle il avait trouvé ses habitudes, et un petit boulot supplémentaire au black en tant que moniteur d’auto-défense. Aucun entrainement prévu ce jour-là mais le besoin – récurrent – de défouler la véritable pelote que constituait ses nerfs. Rien, absolument rien n’allait comme prévu ces derniers temps. Bob faisait des mystères, Nino et ses sales habitudes traînaient toujours dans les parages, Liviana attendait probablement le moment où il repointerait son nez dans son champ de vision pour appeler les flics et le faire coffrer pour harcèlement (ou pire) … Et Cora vivait la belle vie sur un autre continent, à l’évidence. Et si elle décidait de s’installer là-bas ? Il perdrait son boulot, et par la même occasion son Visa. Il détestait ce pays, il ne s’y sentait pas chez lui, mais il se sentait encore moins prêt à redémarrer de zéro dans un autre pays et c’était pourtant ce qui l’attendrait si Cora décidait qu’elle n’avait plus besoin de lui, puisque l’Italie n’était plus une option. « Sale journée ? » Donnie avait arqué un sourcil après l’avoir observé quelques instants du coin de l’œil passer ses nerfs sur le mannequin de frappe. « Ouais. » Ou pas vraiment, en fait. Sale humeur, en revanche, et comprenait qu’il n’arracherait pas de second mot au jeune homme le propriétaire des lieux l’avait laissé faire son affaire dans son coin. Il faisait nuit lorsque l’italien avait quitté la salle de sport, et récupéré son vélo dans l’arrière-cour – le laisser dans la rue c’était avoir l’assurance de ne plus y retrouver la selle ou les roues. Sans avoir vraiment besoin d’y réfléchir il avait fait en quelques minutes le trajet menant au bar où il avait parfois pris l’habitude d’aller boire une bière après l’entrainement, pas son bar de prédilection mais cela faisait généralement l’affaire ; Les prix n’étaient pas abusifs, la boisson pas trop mauvaise, les barmans pas trop bavards. Amplement suffisant. Plutôt que le calme habituel Vittorio avait pourtant été accueilli par un éclat de voix qui lui avait fait hésiter entre se précipiter dans le bar – l’instinct – ou faire demi-tour – la raison. Choisissant l’instinct – probablement porté par la curiosité – il avait poussé la porte de l’établissement peu fréquenté pour y découvrir la silhouette maigrichonne et malhabile de ce rouquin de pilier de bar qu’était Finnley. Habituel client du McTavish, tout comme Vittorio, il semblait avoir décidé de lui faire ce soir une infidélité, tout comme Vittorio là encore. Et à en juger par l’hésitation du barman à lui servir ce énième verre commandé, le rouquin avait semble-t-il atteint une limite, quelle qu’elle soit. « Ciao, l’ami. » S’appuyant au comptoir à la droite du jeune homme, l’italien avait offert une œillade circonspecte au barman qui lui avait aussitôt indiqué « Si vous le connaissez raisonnez-le. Il n’aura aucun verre supplémentaire, pas ici en tout cas. » Et fallait bien que Finnley soit sacrément attaqué pour qu’un barman lui refuse un verre – et donc une occasion de gonfler encore un peu plus le montant de sa caisse. Ou qu’il possède simplement une conscience professionnelle, au choix. « J’crois que t’as atteint ta limite, mon vieux. Tu veux que j’t’appelle un taxi ? » Pas qu’il n’ait pas la volonté de le ramener lui-même, mais enfin en vélo la chose risquait de s’avérer plus grotesque qu’efficace.
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Lun 20 Nov 2017 - 21:05 | |
| ⊹ wishing you were sober ⊹ VITTORIO & FINNLEY (BAYSIDE, MCTAVISH). C’est toujours la même routine, inlassablement. Ça ne dérange pas Finn, ça lui apporte même une certaine sécurité qu’il ne retrouve pas ailleurs. Pas qu’il soit maniaque, il ne ressent pas le besoin d’effectuer mécaniquement les mêmes gestes jour après jour, mais que ceux-ci se suivent et se ressemblent ne s’est jamais posé comme un problème à ses yeux. À sept heures tapantes, sa journée de travail débute et Finn ne tarde pas à enchaîner les allers-retours entre les divers étages de l’hôpital et le monde extérieur, s’accordant tout juste la pause réglementaire exigée par l’hôpital à l’heure du déjeuner pour manger un sandwich peu coûteux et peu goûteux dans sa voiture, son envie de se socialiser ayant diminué au même rythme que son besoin de le faire a augmenté. Le schéma du matin se reproduit au moment de l’après-midi et celui-ci se ponctue d’une visite à Tessa, lorsque l’employé cède la place au bénévole. Et quand il se décide enfin à regagner son appartement, c’est pour y être accueilli par Wernicke (qui démontre plus que jamais que l’homme est le meilleur ami du chien) et une solitude toujours plus pesante qu’il tente de guérir par ses propres moyens, bien qu’il estampille du terme « moment pour lui » cette automédication que tout bon médecin lui sommerait d’arrêter immédiatement. Les jours se suivent, le schéma se répète encore et toujours, et Finnley ne bronche pas à cette idée. D’autres trouveraient cette monotonie particulièrement effroyable, lui a tiré un trait sur la possibilité que son quotidien soit bouleversé par quelque chose relevant de l’excitant. Ses journées ne sont pas vraiment intéressantes, mais quand il entend le rire de Tessa lorsqu’il fait le pitre auprès d’elle qui lui confirme que pendant une fraction de seconde elle a oublié sa douleur, ou que Wernicke ne le lâche pas d’une semelle dans un trop-plein d’amour à partager, Finn se dit que ses journées n’ont rien d’enrichissantes, mais qu’elles sont tout de même réussies. Et ça lui convient ainsi, à Finn, il n’a pas besoin de plus. C’est toujours la même routine. C’était toujours la même routine.
Ça a commencé par un simple avertissement de son supérieur qui a eu l’effet d’une trahison plus que d’un rappel à l’ordre. C’était une histoire de deux minutes, au départ, parfois cinq tout au plus, pour finalement se rapprocher du bon quart d’heure de retard, mais Finn tentait de compenser en restant plus longtemps le soir, en écourtant sa pause déjeuner ou en venant plus tôt le lendemain. C’était pas grand-chose, c’était pas souvent, c’était même pas tant le retard le problème, c’était son incapacité à se concentrer, sa tendance à se montrer plus fuyant, moins réactif. Ça l’a touché, Finn, parce qu’après des années à accourir dès qu’on l’appelait en urgences, à accepter de faire des heures supplémentaires ou déplacer ses vacances pour arranger tout le monde, à ne jamais manquer une seule journée de travail, tout cela sans jamais recevoir (ni attendre, par ailleurs) un quelconque « merci » ou même une tape sur l’épaule, il supposait qu’il valait un peu mieux qu’un savon passé en deux minutes top chrono sans même avoir la possibilité de s’expliquer. Mais que son travail soit menacé n’est pas la raison qui l’a amené, ce soir, à quitter précipitamment son appartement pour tenter de trouver un peu de réconfort auprès de la seule chose, cette boisson, qui daigne encore lui en apporter un peu. Non. C’est le silence qui régnait dans son appartement, qui caractérise habituellement celui-ci et dont il s’accommode généralement, mais qui lui est tout simplement insupportable ce soir.
Parce que Tessa est morte dans l’après-midi. Son état s’était considérablement dégradé au cours des dernières semaines, mais elle n’avait pas sombré pour autant. Elle était toujours aussi forte, aussi joueuse et malgré que ses organes cédaient, lentement, les uns après les autres, elle n’avait pas cessé de vivre sa vie alors que la mort s’approchait. Il lui avait demandé, à plusieurs reprises, si elle souhaitait toujours qu’il lui rende visite et elle avait balayé sa question en lui tendant le prochain livre qu’elle exigeait qu’il interprète, selon ses propres mots. Alors, c’était ainsi. Un jour ils étaient dans un univers fantastique à combattre les licornes maléfiques, et le lendemain il était revenu seul dans la réalité. Il n’est pas stupide, pourtant, en y réfléchissant elle avait bien eu ce regain d’énergie comme on aime à l’appeler, qui était le dernier palier avant l’au-delà. Mais il ne l’a pas vu, il n’a pas voulu le voir au moment voulu, et il le regrette aujourd’hui.
Elle est morte. Et c’'est terrible, évidemment. Pour ses proches, pour ses amis, pour le personnel soignant qui la côtoyait depuis des mois et qui doivent s’unir dans ces moments difficiles. Et ça lui a fait réaliser, à Finn, qu’il n’a plus personne. Tessa était comme sa petite sœur, elle est morte, et il n’a personne à qui en parler. Parce qu’il n’a plus personne, et le silence qui règne dans cet appartement ne cesse de lui hurler aux oreilles cette vérité qu’il a mis trop longtemps à réaliser. Il ne se souvient plus vraiment du reste, si ce n’est que cet état de flou perpétuel dans lequel il évolue depuis deux bonnes heures lui est agréable. C’est une version améliorée de la petite bulle dans laquelle il vit au quotidien, sauf que dans celle-ci il n’a que lui, Lou n’a pas sa place, Bryn non plus, et c’est mieux ainsi. C’est sa petite bulle sans souffrance, sans attache à la réalité. C’est cette petite bulle dans laquelle il vit le mieux, même si les autres se refusent à le comprendre. Comme ce barman qui refuse de participer au maintien de ce petit cocoon, tout comme cette voix qui résonne à ses côtés et qui lui somme de s’en débarrasser pour ce soir.
Il lève les yeux et reconnaît vaguement Vittorio, ce type qu’il a déjà côtoyé parfois, mais qui jusqu’ici ne s’est jamais posé en voix de la raison, bien au contraire. « Ma limite, hein ? Et v’êtes qui pour en décider ? » C’est bien vrai, ça, qui sont-ils pour décider qu’il a atteint sa limite sans savoir où elle se situe ? « C’est bon, fiche-moi la paix. J’ai pas besoin d’un taxi, j’aimerais juste une autre bière, s’il vous plait. » Qu’il finit par s’adresser au barman, accentuant la fin de sa phrase et tapant sa bière vide sur le comptoir. « C’pas ça le mot magique ? » C’est pas ça qui donne l’impression aux gens qu’ils sont maîtres de vos décisions ? Donnez-leur l’impression qu’ils vous sont supérieurs et ils vous mangeront dans la main, ça, Finnley l’a bien compris au fil du temps.
Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû 2023 - 14:18, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 13 Jan 2018 - 21:39 | |
| Les gars comme Finnley provoquaient toujours des sentiments ambivalents chez Vittorio, partagé entre un brin de pitié et de compassion pour le poids qu’ils semblaient sans cesse porter sur leurs épaules lorsqu’ils se penchaient sur le comptoir de leur bar de prédilection, et malgré tout un certain mépris de ne les voir pas capables d’autres choses que de noyer leurs contrariétés dans l’alcool plutôt que de se donner eux-même un coup de pied aux fesses. Comme s’ils attendaient que quelqu’un d’autre le fasse à leur place. Pour autant, d’avoir déjà échangé à quelques reprises avec le rouquin, qui n’était somme toutes pas méchant, aidait l’italien à le trouver plus sympathique que méprisable et à mettre ses préjugés de côté. La situation changeait cela dit légèrement de l’habituel, tous deux loin de leur bar de prédilection et Finnley ayant déjà plusieurs bonnes longueurs d’avance sur lui question alcoolémie et dépassé semble-t-il la ligne blanche entre beaucoup boire et trop boire. Lassé, probablement plus habitué qu’il ne le souhaiterait à ce genre de situation, le barman en avait d’ailleurs fait appel à la sobriété de Vittorio et à sa visible connaissance – même basique – du rouquin pour tenter de se débarrasser du problème en douceur. Désorienté, l’alcool visiblement plus mauvais que l’italien n’en avait l’habitude, le principal intéressé avait pourtant protesté presque aussitôt d’un ton décousu « Ma limite, hein ? Et v’êtes qui pour en décider ? » Le regard qu’il avait à peine jeté dans la direction de Vitto s’était presque aussitôt redirigé vers le barman, vers qui il s’était exagérément penché en donnant l’impression de vouloir fusionner avec le comptoir « C’est bon, fiche-moi la paix. J’ai pas besoin d’un taxi, j’aimerais juste une autre bière, s’il vous plait. C’pas ça le mot magique ? » Profitant que le rouquin lui tourne actuellement le dos Vittorio avait laissé échapper un soupir et un roulement d’yeux exagéré ; Y’avait rien de pire qu’un ivrogne qui tentait de faire de l’esprit. « Fais pas le con, vieux. Viens. » Il n’avait pas bougé d’un pouce, pourtant, semblant s’être lancé avec le barman dans une bataille de regards biaisée d’avance parce que derrière son comptoir l’homme avait d’autres chats à fouetter « Soyez raisonnable, écoutez votre ami. Ne m’obligez pas à vous mettre dehors. » Et il suffisait de jeter un coup d’œil rapide à ses poings secs et à ses épaules carrées pour comprendre que de sa hauteur le propriétaire des lieux en avait déjà maîtrisé de plus coriaces et de plus costauds que Finnley. « On ne veut pas d'emmerdes. » avait de son côté assuré l’italien en acquiesçant doucement à l’intention du barman. Il fréquentait souvent ce bar à la sortie de la salle de sport, il tenait à garder des rapports cordiaux avec son personnel et ne pas se griller bêtement un point de chute. « Allez Finn, viens … t’as besoin de prendre l’air, et moi aussi. » Ne lui laissant pas vraiment le choix, le barbu avait saisi les épaules du jeune homme avec vigueur pour le forcer à se remettre debout, rattrapant de justesse sa démarche chancelante à peine le tabouret ne soutenant plus son poids plume. Abandonnant un billet pour payer ce que son acolyte n’aurait pas encore réglé, il avait obtenu un signe de tête du barman et passé un bras sous les épaules de Finn pour l’aider à atteindre la sortie. À peine dehors il avait repéré un banc plus loin sur le trottoir et les y avait amené en silence, faisant s'asseoir Finnley avant de laisser échapper un soupir. Trouver un taxi aller s’avérer compliqué, beaucoup refuseraient de prendre à leur bord quelqu’un qui risquait de rendre son dernier repas sur la banquette arrière au premier virage, et ceux qui accepteraient ne le feraient que moyennement un supplément monétaire qui s’apparenterait presque à du vol. Et puis encore fallait-il que Vittorio sache où déposer le roux pour qu’il arrive à bon port ; Ils avaient déjà vaguement discuté, certes, mais il n’avait pas la moindre foutue idée d’où il vivait ni de ce qu’était sa vie en dehors du bar qui les accueillait habituellement. « T’habites dans le coin ? C’est quoi ton adresse ? » Une partie de lui avait presque eu envie de le vérifier par lui-même en lui empruntant son portefeuille et sa carte d'identité, mais le jeune homme était bien capable de lui opposer de nouvelles protestations et d'ameuter tout le quartier, et Vittorio ne tenait pas spécialement à se faire remarquer. À Spring Hill passait encore, mais à Redcliffe il s’en passait volontiers. « Tiens, bois ça. » Fouillant dans son sac de sports, il lui avait tendu sa gourde encore à moitié pleine. Pas de quoi lui espérer la probable migraine qui l’attendrait le pied ferme au réveil, mais au moins de quoi diluer tout l'alcool déjà ingurgité. « Et n’imagine pas que je te laisserai retourner dans ce bar, alors oublie. » Nulle envie de vexer Finnley en le faisant remarquer à voix haute, mais l’un et l’autre savaient très bien que si opposition de force il y avait, Vittorio n’aurait même pas à puiser très loin dans ses ressources pour avoir le dessus. Il n'avait bien eu aucun mal à le traîner hors du bar en premier lieu, et sans trop de heurts.
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
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ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Dim 18 Fév 2018 - 18:30 | |
| Cessant finalement d’élever à son tour la voix pour se calquer sur le ton du barman lorsque celui-ci refuse son énième demande d’être servi, Finnley finit par détourner le regard quelques instants, fuyant ainsi celui de son bourreau d’un soir, afin d’observer le reste du bar. Quelque chose lui échappe, quelque chose qui lui donne envie d’envoyer valser sa raison et de se mettre à nouveau à injurier ce type derrière son comptoir, qui refuse de le servir alors que le reste de la clientèle bénéficie de ce privilège. Et qu’on ne vienne pas lui parler de son comportement, jusqu’à ce que ce type se prenne pour sa conscience en estimant qu’il a atteint sa limite, Finnley ne faisait pas d’esclandre, bien au contraire. Accoudé au bar, silencieux, il n’a pas échangé le moindre mot avec quiconque, n’a pas lancé de sujet polémique, ni importuner ses voisins, tout juste a-t-il demandé d’ajouter un glaçon dans son gin (c’est comme ça qu’il le préfère). On lui aurait demandé de se déplacer à l’arrière du bar, il l’aurait fait, on lui aurait demandé de payer la consommation d’un groupe pour qu’il puisse continuer la sienne, il l’aurait fait aussi, on lui aurait demandé de déposer ses clefs de voiture et de dormir sur le banc en face du bar qu’il l’aurait fait aussi si ça lui avait permis de continuer à brûler sa gorge de son liquide préféré. Mais il n’y a eu aucune demande du genre, une minute le barman lui dépose un nouveau verre devant lui, et celle d’après il lui indique la sortie. Au fond de lui, Finn sait que le prétexte est valable, qu’il a effectivement trop bu pour ce soir, mais ce que le barman ne comprend pas, c’est qu’il n’est pas question d’un excès, mais d’un besoin. Il a besoin de ce nouveau verre, et de ceux qui suivront, il a besoin de ce liquide pour réchauffer son cœur à défaut de pouvoir compter sur une quelconque forme de chaleur humaine, il a besoin de ce verre non pas pour s’enivrer, mais pour se sentir exister, se sent libre, se sentir capable de tout ce dont il n’en est pas en temps normal (comme injurier gratuitement un pauvre type derrière son comptoir), il a besoin de boire pour ne plus se sentir mal à défaut de se sentir bien.
Et ni le barman, ni Vittorio, ne peuvent décider à sa place de ce dont il a besoin. C’est ce verre supplémentaire (et puis les autres aussi) qu’il veut, ce n’est pas une bouteille d’eau, ce n’est pas un taxi, c’est un verre. Mais ni l’un ni l’autre ne semblent vouloir lui accorder cette requête pourtant pas bien exigeante, et lorsque Vittorio l’invite à le suivre, Finn ne bouge pas d’un pouce, toujours demandeur de ce verre qu’on ne lui offrira pas, et l’agressivité ayant fait place à la naïveté que le barman lui viendrait en aide, parce que c’est de ça dont il est question. Ce verre, c’est une béquille sur laquelle il peut s’appuyer sans rien demander à personne, sans être le fardeau de quelqu’un, sans avoir à signer ce contrat implicite qui demande de se confier à autrui en échange d’une aide, leur fournissant ainsi un certain pouvoir qu’ils sauront utiliser à mauvais escient, tôt ou tard. Le barman n’en démord pas, et lorsque Finn comprend enfin qu’il n’obtiendra rien de plus dans ce bar, il concède à suivre (ou plutôt, à être traîné par lui) Vittorio jusqu’à l’extérieur du bar. Trop concentré sur le fait de parvenir à aligner deux pas sans se vautrer par terre et ainsi attirer l’attention sur lui plus qu’elle ne l’est déjà, Finnley reste silencieux jusqu’à ce que l’italien le dépose sur un banc comme le fardeau qu’il est et que la gravité reprenne ses droits. L’estomac calmé, il daigne enfin lever les yeux pour observer ce qu’il se passe autour de lui, évitant soigneusement d’adresser la parole à Vitto, partagé entre l’agacement qu’il se soit mêlé à la situation et l’humiliation quand il prend conscience de l’état dans lequel il se trouve face à Vittorio (même si d’ici quelques minutes ce ne sera probablement plus qu’un vague souvenir et que quelque chose d’autre aura attiré son attention).
À la question de l’italien, il réfléchit (ou plutôt, il tente de se souvenir de la façon dont on formule une phrase) quelques instants avant de se laisser tomber en arrière afin de s’appuyer sur le banc. « For... » Il commence, avant de se retracer. Fuir son appartement est la raison qui l’a amené jusqu’ici, y retourner maintenant ne lui semble pas être la chose à faire. Ses mains tremblantes accueillent la bouteille tendue par Vitto, l’observant quelques instants comme si elle est susceptible de lui apporter des réponses à des questions qu’il n’a pas, pour finalement la déposer à côté de lui. « J’comptais pas te le demander. » Il répond de sa voix éteinte, alors qu’il accepte la situation : être en position de faiblesse. S’opposer à Vitto n’arrangerait pas les choses, et s’il veut que celui-ci lui fiche la paix le plus tôt possible, vaut mieux se montrer docile. C’en est presque inscrit dans sa génétique, même ivre Finn n’a aucun mal à s’écraser. « C’est bon, Vitto, t’as fait ta bonne action, marquant une légère pause pour reprendre son souffle et réfléchir à ce qu’il voulait dire en premier lieu, Finn reprend la parole après quelques instants, c’est bon, laisse-moi là, j’vais … appeler ma sœur, elle va venir, c’est bon, t’as plus besoin de t’occuper de moi. » Il aligne péniblement les mots, mais parvient à esquisser un sourire lorsqu’il envisage la possibilité que Cora puisse venir le chercher. Finalement, heureusement que Vitto soit celui qui l’a sorti de ce bar, ils ne se connaissent pratiquement pas, l’italien ne sait rien de son historique familial et du fait que jamais, oh jamais, il n’appellera sa sœur. Voyant l’air peu convaincu de l’italien, le rouquin reprend la parole. « Tu veux que j’aille où ? Va pas me laisser revenir, le type. J’te donne mes clefs s’il faut. » Les clefs de sa voiture, donc, si tant qu’elles ne soient pas restées sur le bar, il n’a pas vraiment fait attention à ce détail. Son sourire disparaît quand il réalise qu’il n’a pas tort, son état lamentable ne lui permet pas d’aller très loin, sauf en rampant à la rigueur, mais Finn possède encore un minimum de dignité que l’ivresse n’a pas encore réduit à néant. Pas encore, du moins. « C’est bon Vitto, juste… laisse-moi. » Il conclue, daignant enfin s’intéresser à la gourde à côté de lui comme ultime argument pour convaincre Vitto qu’il est attendu ailleurs.
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| | | | (#)Dim 4 Mar 2018 - 12:25 | |
| Il y avait ce trait commun à toutes les personnes – trop – ivres, qui les poussait à sans cesse chercher la négociation. À tenter de se croire plus malin quand se tenir debout était déjà une épreuve sans avoir conscience de se donner en spectacle à la face du monde. Et combien de fois encore à peine adolescents Nino et lui avaient-ils dû gérer leur mère ivre morte et à moitié débraillée faisant un scandale dans son troquet habituel ou ayant péniblement trouvé le chemin jusqu'à la cage à lapin qui leur servait d'appartement, le mascara qui coulait de frustration et la voix chevrotante qui les envoyait au diable avant de s'excuser en les appelant ses tresori. Il y avait la même lueur de désespoir pathétique dans le regard de Finnley tandis qu'il capitulait enfin, se laissait entraîner hors du bar et s'échouait sur le premier banc où l'italien l'avait amené en soupirant. L'abandonner ici était impensable, ne serait-ce que pour sa propre conscience, et tentant d'obtenir son adresse Vittorio n'avait reçu en réponse qu'un marmonnement incertain confirmant que la suite s'annonçait difficile. Lui tendant sa bouteille d'eau encore à moitié pleine dans l'espoir de diluer un peu l'alcool – et tant pis si cela s’apparentait à un pansement sur une jambe de bois – il lui avait ôté toute idée de retour au bar et avait reçu un « J’comptais pas te le demander. » mou et résigné en guise de réponse. Posée à côté de lui, la bouteille d'eau faisait triste mine, presque aussi triste que celle du rouquin lorsqu'il avait repris après quelques secondes de silence « C’est bon, Vitto, t’as fait ta bonne action … c’est bon, laisse-moi là, j’vais … appeler ma sœur, elle va venir, c’est bon, t’as plus besoin de t’occuper de moi. » Pas entièrement convaincu, parce qu'on savait ce que valaient les résolutions et les promesses des ivrognes, Vittorio avait pris place sur le banc à son tour et s'était assis un étage au-dessus, sur le bord du dossier. « Tu verras aucun inconvénient à ce que j'attende avec toi qu'elle arrive, dans ce cas ? » Pas qu'il ne compte lui laisser le choix de négocier, cela dit. « Tu veux que j’aille où ? Va pas me laisser revenir, le type. J’te donne mes clefs s’il faut. » Croisant les bras sans bouger d’un pouce, bien décidé à faire comprendre à Finn et ses trois grammes dans chaque bras que ce n’était pas ses protestations maladroites qui le feraient changer d’avis, il était redescendu d’un étage pour s’asseoir au même niveau que le jeune homme quand celui-ci avait encore marmonné « C’est bon Vitto, juste … laisse-moi. » Résigné, il avait malgré tout fini par se décider à attraper la bouteille d’eau pour en boire une gorgée ou deux, provoquant chez l’italien un fin sourire de satisfaction. « Pour avoir sur la conscience de t’avoir laissé tout seul si tu te fais dépouiller par le premier venu ? Tu me sous-estimes. » Et qu’il ne vienne pas protester que cela n’avait aucune chance de se produire, il n’avait qu’à lever le nez pour observer dans quel coin de Brisbane ils se trouvaient. « J’attends simplement que ta sœur arrive, on n’est même pas obligés de parler. » Sans être avare de mots, Vittorio n’était pas de ceux qui se sentaient absolument obligés de combler un silence lorsqu’il s’imposait. Son sac de sport calé sous le banc, entre ses jambes, il s’était appuyé un peu mieux contre le dossier du banc et avait attendu … Attendu. Jusqu’à devoir se sentir malgré tout obligé de préciser « Il va peut-être falloir que tu l’appelles, si tu veux qu’elle vienne. » A moins que la sœur du jeune homme ne se révèle posséder le troisième œil, auquel cas l’italien en profiterait peut-être pour lui demander s’il allait rester dans cette ville de malheur – ce pays de malheur – toute sa vie ou si le Dieu sait quoi qui le retenait ici finirait un jour par lui passer enfin. « Je peux le faire, si tu préfères. C’est quoi son numéro ? » L’hésitation peut-être en craignant la voix qui tremblait et les mots qui s’emmêlaient au moment de demander de l’aide, la peur qu’à travers le combiné son haleine alcoolisée transparaisse malgré tout. Vittorio n’en savait rien, il spéculait, et attendait avec une patience relative que Finnley se décide enfin à prendre une décision et entamer une action, quelle qu’elle soit qui ne consiste pas à chercher après un verre de liqueur supplémentaire.
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
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| Finnley vient s’écraser sur le banc, silencieux dans un premier temps, songeant à ce dernier verre dont il n’a pas suffisamment profité, en colère après Vittorio, cet « allié » avec lequel il a échangé bien plus qu’un verre depuis qu’ils côtoient tous deux le McTavish et qui, sous prétexte de nouveau bar, nouvelles règles, a décidé qu’aujourd’hui il irait mettre le nez dans d’autres affaires que les siennes. Très vite résigné quant à l’improbabilité de retrouver ses quartiers dans ce bar, le rouquin n’est finalement pas si mécontent d’échapper au brouhaha ambiant régnant dans le bar, rendant celui-ci presque oppressant. Le peu de fierté qu’il lui reste l’empêche de se montrer reconnaissant envers Vittorio de l’avoir tiré de force hors de cet endroit. Qu’on ne s’y méprenne pas, il aurait encore plus apprécié que l’italien le laisse sur son tabouret pour la nuit à venir, mais cet air frais qui emplit ses poumons est bien plus bienvenu qu’il ne l’aurait pensé. La compagnie, elle, ne l’est toujours pas et Finnley garde le mince espoir de voir Vittorio s’en aller vaquer à d’autres occupations d’ici une poignée de minutes, maintenant qu’il a effectué sa bonne action du jour. Mais cet espoir s’amenuise à mesure que les minutes défilent, et que Vittorio insiste pour lui imposer sa présence, tout d’abord en lui demandant son adresse que Finn refuse de donner. Il n’est pas totalement réfractaire à l’idée que Vitto le raccompagne chez lui (bien que ça ne l’enchante évidemment pas), il est surtout réfractaire à la simple idée de retourner chez lui, alors qu’en premier lieu il s’est retrouvé dans ce bar car il cherchait à fuir la solitude et la froideur qui règnent dans son appartement. Y retourner n’est donc pas une possibilité, tout comme celle d’appeler Cora à la rescousse, ce que Vitto n’est pas censé savoir quand Finn tente de le convaincre qu’ils tiennent là la solution qui arrangera tout le monde : Finnley se retrouvera seul, et Vitto pourra cesser de gâcher sa soirée avec un ivrogne de bas étage. Mais encore une fois, Vitto impose sa compagnie, ce qui provoque un soupir à peine dissimulé au rouquin. « Aucun problème, t’veux aussi me tenir la main et m’faire promettre de t’envoyer un sms une fois rentré chez moi ? » L’esprit embrumé, mais le sarcasme toujours bien présent, la concentration à son apogée pour tenter une phrase qui a du sens, il abandonne tous ses efforts par la suite quand il tente (lamentablement) de convaincre Vitto de le laisser sur ce banc sans un dernier regard. Après un nouveau soupir las quand l’italien se met à son niveau, Finn en vient presque à le supplier de le libérer de ce fardeau qu’est sa présence, toujours sans succès. Un coup d’œil à la carrure du jeune homme lui suffit toutefois pour maitriser cet agacement qui se fait de plus en plus présent ; à défaut d’être capable d’accepter sans sourciller la présence imposée de l’italien. « Ta conscience peut être tranquille, y’a rien à dépouiller. » Sur ce point aussi, il est capable de faire des déçus. À l’exception de l’argent prévu pour payer son ivresse, il n’a guère de valeur sur lui. La montre de son père ne l’accompagne pas lors de ses virées nocturnes – l’ayant oubliée sur le comptoir du McTavish il y a quelques semaines, il a bien cru ne jamais la retrouver et a retenu la leçon, et son téléphone est loin d’être le dernier modèle en date. Sans parler de sa voiture, tout juste capable de rouler les quelques kilomètres qui le sépare de l’hôpital sans y laisser la moitié de la carrosserie sur la route. Définitivement, il ferait une bien mauvaise cible pour un petit malfrat du dimanche, il est plus probable que celui-ci lui glisse un « désolé, vieux » qu’un couteau sous la gorge en guise de menace. « Tant mieux. » Concède-t-il, fatigué, alors que son estomac se remet à tanguer. Passant ses mains sur son visage, expirant un nouveau soupir, il ne daigne pas préciser à Vitto qu’il est peu probable que sa dite sœur les rejoigne, car il n’a aucune intention de l’appeler. Oh, il sait très bien que Cora serait la première à accourir s’il lui lançait un coup de fil, de la même manière qu’elle a toujours été celle qui est venue le récupérer après une nuit en cellule de dégrisement, mais, de son côté, il est le dernier à accepter sa présence, peu importe que la situation justifie les moyens. Au-delà de pouvoir se murer dans le silence, le rouquin est aussi particulièrement têtu, et avec un peu de chance Vitto se lassera avant lui de la situation et le laissera se débrouiller, comme il aurait dû le faire lorsqu’il est entré dans ce bar. « Ah, c’est comme ça que ça marche ? » Il rétorque, légèrement agacé que Vitto le prenne pour un idiot, même s’il n’a rien fait pour l’en dissuader. Il a beau avoir cette horrible impression d’être sur un catamaran, et cette fatigue qui le frappe soudainement et engourdit la quasi-totalité de son corps, il est encore capable de réflexion. Peut-être plus pour longtemps, mais dans l’immédiat il devine sans difficulté le ton presque moqueur de Vitto. « J’vais pas te donner le numéro privé de la fabuleuse Cora Coverdale, dieu sait que ça doit s'monnayer cher ce genre d'informations. » Quoi que, c’est peut-être une solution, après tout. « Franchement Vitto, pourquoi t’insistes ? » Se permet-t-il de demander par la suite, alors qu’un groupe riant aux éclats sort du bar lui permet de déceler un semblant de réponse. Pour ne pas le laisser seul, et si Vitto l’a explicitement dit quelques instants plus tôt, ça ne percute Finn que sur le tard. Et même si c’est une obligation plus qu’un plaisir, il n’empêche que Vitto reste à ses côtés depuis plus d’un quart d’heure, quand bien même Finn ne fait absolument aucun effort pour faciliter la tâche à ce premier. C’est bien plus que beaucoup ont fait pour lui ces dernières semaines, et il a tout de même trouvé le moyen de se montrer ingrat. Et il l’est encore. « Désolé. J’apprécie que… non, j’apprécie pas que t’restes là avec moi, mais c’est cool. » Il finit par admettre, mi-calme, mi-honteux. « J’veux bien un taxi, en fait. » Si la destination reste encore en suspens dans l’immédiat, il se veut honteux de réduire à néant les efforts de Vitto. Chassez le naturel, il revient au galop. |
| | | | (#)Sam 28 Avr 2018 - 18:10 | |
| Bien qu'assez individualiste dans l'âme, Vittorio n'en restait pas moins doté d'un semblant de conscience lorsqu'il s'agissait d'autrui. Et s'il n’approuvait pas ce besoin que certains avaient de chercher la réponse à leurs problèmes au fond d'un verre d'alcool fort il lui restait en revanche suffisamment de bon sens pour ne pas laisser n'importe laquelle de ses connaissances sur un bout de trottoir, à peine capable de tenir debout et à la merci de la première personne mal intentionnée qui passerait par là. Moins enclin à recevoir de l'aide que l'italien ne l'était à en donner, Finnley ne s'était pas privé de maugréer « Aucun problème, t’veux aussi me tenir la main et m’faire promettre de t’envoyer un sms une fois rentré chez moi ? » avec sarcasme, Vittorio décidant de mettre cela sur le compte de son taux élevé d’alcoolémie et doutant de toute manière que le rouquin soit en capacité d'argumenter quoi que ce soit. « Ta conscience peut être tranquille, y’a rien à dépouiller. » lui avait-il simplement fait remarquer lorsque le boxeur avait tenté de lui expliquer, et secouant vaguement la tête Vitto lui avait assuré du bout des lèvres « Crois-moi il y a toujours quelque chose à dépouiller. » Et s’il n’y avait vraiment rien à se mettre sous la dent, un téléphone, une carte bancaire ou un reste de monnaie, il n’était pas à l’abri de se faire passer à tabac par ceux que faire choux blanc énerverait. Elle était à ce point-là, l’espèce humaine à ses heures les plus lâches. Finalement, désireux de ne pas braquer Finn plus que de raison et de toute façon persuadé que l’on ne pouvait pas tenir de vraie conversation avec quelqu’un d’abusivement alcoolisé, il lui avait proposé de patienter en silence, une option que le jeune homme avait accueilli par un « Tant mieux. » laconique auquel avait succédé un silence pesant. D’abord patient, l’italien s’était peu à peu demandé ce que Finnley attendait pour contacter sa sœur, le « Ah, c’est comme ça que ça marche ? » obtenu en retour rapidement suivi d’un ton plus défensif que simplement cynique « J’vais pas te donner le numéro privé de la fabuleuse Cora Coverdale, dieu sait que ça doit s'monnayer cher ce genre d'informations. » Le silence qui s’en était suivi avait été tout juste bon à ce que Vittorio analyse et digère l’information, l’éventualité de révéler la présence déjà bien installée du numéro de Cora dans son propre téléphone ne lui effleurant pourtant pas l'esprit un instant. « Alors compose-le, et arrête de tourner autour du pot. » aussi patient tentait-il de se montrer, l’italien se sentait perdre patience face à un Finn qui se complaisait un peu trop dans sa mélancolie et son besoin de le faire remarquer. Et lorsque le rouquin lui avait demandé « Franchement Vitto, pourquoi t’insistes ? » Vitto s’était entendu soupirer avec un brin de lassitude, presque à se demander en effet pourquoi il insistait devant une aussi grosse dose de mauvaise volonté. « Parce que je suis un adulte responsable et que j'agis comme tel, moi. » avait-il alors lâché avec une pointe d’agacement, et la frustration d’une situation qui s’enlisait tandis que la fatigue venait lentement lui piquer les yeux. Et Finnley, la bonne et la mauvaise volonté oscillant en dent de scie sans aucune logique – mais à quoi bon chercher la logique chez un ivrogne – de rependre d’un ton désormais penaud « Désolé. J’apprécie que … non, j’apprécie pas que t’restes là avec moi, mais c’est cool. » et s’avouant finalement vaincu « J’veux bien un taxi, en fait. » Soupirant, presque autant de lassitude que de soulagement, le boxeur n’avait rien répondu et s’était contenté de dégainer son téléphone pour ouvrir l’application Uber, obligé néanmoins de reprendre la parole pour demander « C'est quoi ton adresse ? » et la pianoter dans la foulée après avoir obtenu une réponse. À cette heure-ci trouver un chauffeur disposé à faire le trajet ne s’était pas avéré très compliqué, et succédant à un nouveau silence de plusieurs minutes un véhicule sombre s’était arrêté devant eux moins de dix minutes plus tard. « Le carrosse de Monsieur est avancé. » avait alors fait remarquer Vittorio, sautant du banc pour se remettre sur ses pieds et se penchant vers le chauffeur qui avait ouvert sa fenêtre « Mon pote a besoin qu’on le ramène chez lui. » Acquiesçant, l’homme avait questionné d’un ton suspicieux « Et vous ? » et remettant son sac de sport sur son épaule l’italien avait répondu « J'ai un vélo, j’peux pas le laisser ici. » Se désintéressant de son interlocuteur après cela, Vitto avait reporté son attention sur Finnley, qui s’apprêtait à monter à bord de mauvaise grâce « Garde de l'aspirine à côté de ta table de nuit pour demain matin, quelque chose me dit que tu vas en avoir besoin. » Quant à lui il allait falloir qu’il décide quoi faire de l’information qu’il possédait désormais en sa possession et reliant Cora au jeune homme. Assurément leur relation n’était pas au beau fixe, la jeune femme n'avait jamais mentionné un éventuel frère, quand à Finnley il l’avait mentionnée avec plus de dédain qu’autre chose. Mais Cora était à peine joignable, à peine disponible, alors au fond … au fond cela pouvait bien attendre. Sans doute.
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| | | | | | | | wishing you were sober (finnley) |
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