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 sujet commun #03 (le poste de police)

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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyVen 13 Oct 2017 - 17:15



this is not racing, this is suicide mission
En entendant une voix humaine s’élever de la ruelle devant laquelle nous nous étions tous figés malgré mes réticences à nous attarder à découvert, un étrange mélange d’émotions s’étaient saisies de moi : du soulagement de savoir que nous n’étions pas pris en chasse par un mort-vivant affamé, mais également une toute nouvelle angoisse. L’espèce humaine n'avait jamais brillé par sa bonté, l'histoire regorgeait d'exemples appuyant la cruauté, l’égoïsme et la soif de pouvoir de l’être humain. Et en ces temps troublés, les meilleurs mais les pires côtés de l'homme étaient exacerbés. Si le fait que ce soit une jeune femme qui s'adressait à nous nous assurait presque que personne dans l’immédiat n'aurait envie de se faire un en-cas de notre cerveau, cela n'indiquait pas non plus que nous étions en sécurité. Bien-sûr nous avions l'avantage du nombre, mais nous n'avions que peu d'armes pour nous défendre et elle avait l'avantage de l'effet de surprise. Je sentais autour de moi des soupirs de soulagement provenant d'une partie de mes compagnons d'infortune, et je sentais tout à coup Anwar qui se raidissait. La nouvelle arrivante s'approchait lentement, justifiant ses actions et lorsqu'elle arriva à quelques mètres de notre groupe, ses traits me revenaient aussitôt. Elle me saluait et je répondais aussitôt, troublée. « Lene » Quelle surprise ! Si le fait de voir un visage connu me rassurait quelque peu, cela m'angoissait également. La présence de la jeune femme mettait en exergue l'absence de Matt à ses côtés. Je brûlais d'envie de lui demander de ses nouvelles, de m’inquiéter de savoir quand et où avait-elle vu le McGrath pour la dernière fois, sentant la brûlure acide de l’inquiétude me ronger les entrailles. Mais ce n’était ni le lieu, ni le moment de me laisser aller alors, soupirant légèrement je me taisais. Le blond qui répondait me semblait-il au prénom de Jeremy proposait que nous reprenions la route, ce sur quoi la belle et grande blonde prénommée Arya s'accordait aussitôt. Izaac avait déjà reprit la marche lorsque je lançais un regard à Anwar et Caitriona. Lene venait toujours juste d'exposer sa hache, faisant grimper en flèche la méfiance qu'avait l'homme à son égard. « On se calme, je la connais. Enfin... » Dire que je connaissais Lene était un doux euphémisme. Ce que je connaissais de Lene c’était sa désinvolture naturelle, ses répliques incisives et ses remarques sans filtre. Je n'avais jamais à proprement parler eu une conversation avec la jeune femme, me retrouvant en sa compagnie uniquement lorsque je passais du temps avec son colocataire, ce qui était arrivé étrangement souvent ces derniers mois. J’échangeais finalement un regard entendu avec la concernée, lèvres pincées. Je comprenais l'attitude d'Anwar et Caitriona, poussée par un instinct de conversation des plus judicieux, qui se justifiait d'autant plus lorsqu'on connaissait les traits de caractère principaux de la jeune femme. Néanmoins, je doutais que Lene soit capable de faire volontairement du mal à quelqu'un tant que ses intérêts personnels ne s'en retrouvaient pas directement menacés. Par ailleurs, une partie de moi espérait qu'au nom de sa relation avec Matt et de l'importance qu'il m'accordait dans sa vie, la jeune femme ne tenterait pas d'attenter à ma propre vie pour sauver la sienne. Ne cherchant pas à dissuader davantage les deux plus méfiants du groupe, je me mettais en marche, avançant à peu près au même niveau que notre nouvelle recrue. Après un trajet qui m'avait semblé infiniment long, nous parvenions enfin au poste de police. L’établissement était ravagé, la baie vitrée fracassée, les morceaux de verre crissant sous nos pieds à chaque pas. Anwar prenait les commandes des opérations, suggérant de descendre dans les sous-sols pour récupérer les éventuelles armes qui pourraient s'y trouver avant de proposer de fouiller le reste du bâtiment à la recherche de n'importe quoi qui pourrait nous être utile. Caitriona proposait que nous nous scindions en deux groupes et chacun s’exécutait. Je me retrouvais alors entourée d'Anwar, Caitriona qui surveillaient Lene du blanc des yeux pendant que nous descendions les escaliers qui menaient au sous-sol. Déchirant un morceau de ma chemise en jean, je me saisissais d'un morceau de verre pointu qui me servirait d'arme en cas de nécessité, avant de descendre les marches, le sang qui battaient à mes oreilles. Les escaliers plongés dans la pénombre ne me disaient rien qui vaille et je m'attendais à tout instant à voir surgir au bout des marches un zombie. Néanmoins, à ma grande surprise, arme au poing, je parvenais à rejoindre la porte de ce qui devait être l'armurerie sans encombre, le reste de l'équipe à mes cotes. « Ça me parait un peu trop facile pour être vrai. » soufflais-je, le cœur qui battait la chamade. Apres avoir lancé un regard à tous les autres, je posais ma main sur la poignée de porte. Apres une longue inspiration, je forçais, rencontrant aussitôt la résistance caractéristique d'une porte fermée à clé. « C'est fermé bien-sûr. »
©BESIDETHECROCODILE
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyVen 13 Oct 2017 - 19:43

« Bon dieu, mais faut pas faire des choses comme ça. » lance un des gamins de la bande, une fois Lene découverte. Elle le regarde et de se contente d’hausser les épaules. Eux aussi, ils lui ont fait peur. Elle ne les connait pas et ils pourraient déjà tous penser à la cuisiner en BBQ. Bon, vu que y’a parmi eux la petite copine de Matt, elle assume qu’ils ne sont pas de ce genre là, mais elle ne le savait pas ça au moment de sortir de sa cachette. « Je propose qu'on se remette de nos émotions et qu'on reprenne la route, ça me plait pas beaucoup de rester comme ça en plein milieu. » poursuit le garçon, pas plus curieux que ça à propos de son entrée. Un comportement bien suicidaire si vous voulez son avis, mais pourquoi pas. Elle hausse les épaules et se baisse pour ramasser sa hache qu’elle ne compte pas laisser là. « Wow wow, doucement. » balance un mec typé indien alors qu’elle se contente juste de s’armer pour être prête à parer à toute attaque. S’ils sont stupid enough pour se balader sans arme, tant pis pour eux, Lene compte bien survivre. Au moins, ce garçon, quoique qu’un peu chiant a une attitude normale. « On se calme, je la connais. Enfin... » ajoute Heidi, pour calmer un peu les tensions. Une attention que la Adams apprécie tout particulièrement parce qu’elle n’a pas non plus envie de finir en carpaccio. « Disons qu’elle sait que je ne suis pas cannibale. » ajoute Lene pour compléter les paroles d’Heidi, à ce moment, c’est la principale information à faire savoir. Elle se contente rester sur place, en attendant que le feu vert pour les accompagner apparaisse. « Fais pas cette tête, ici on ne bouffe personne. » . « Et on ne fait pas confiance aux étrangers non plus. » soupire-t-il, un geste qui semble indiquer que la primauté va à ce qu’elle les suive. Bien, parce qu’elle ne comptait pas se faire chier à fouiller le commissariat du quartier suivant. « Tu devrais ouvrir la marche, t’es le mieux loti. » demande-t-il au gars à fusil, tandis qu’elle avance enfin pour se mêler à la bande. « On la fermera. » Elle se retourne vers lui, un sourcil haussé devant le ton adopté, comme s’il s’attendait à tout instant à ce qu’elle fasse un mouvement. Il a raison en soi, mais Lene n’est pas suicidaire non plus et ils ne l’ont pas contrarié.

La marche débute jusqu’au commissariat. L’œil qui traine un peu partout, elle surveille ses arrières. (Quoique, l’indien derrière elle s’en charge très bien tout seul. Elle devrait en profiter pour avancer le cœur léger.) Le poste de police est là, l’arrivée est sans encombre et le groupe commence à pénétrer sur les lieux. «Il y a l'air d'y avoir personne. Mais nous devons rester sur nos gardes et essayer de ne pas faire trop de bruit en rentrant.» annonce le gars au fusil, tandis que tout le monde suit derrière. « Est-ce qu’au moins vous savez comment est-ce qu’on tue ces trucs… ?! » La question de la petite blonde lui fait arcquer un sourcil, pourquoi s’est-elle embarqué là dedans si elle n’est pas capable d’en tuer un ? Evidemment, ce n’est pas le moment ou l’endroit Lene de pointer ce comportement contradictoire par une question assassine, alors elle ne dit rien, elle se contente d’avancer et d’analyser les personnalités d’un peu tout le monde. « De la même manière que tu tuerais n’importe quel être vivant. » réplique grincheux derrière, ce qui le fait un peu remonter dans l’estime de Lene s’il ne lui donnait pas l’impression d’être responsable du massacre entier de sa famille. La fouille des lieux commençait. Ou pas. Pour avoir déjà été en garde à vue à cet endroit, Lene savait que l’on ne trouverait rien dans les bureaux. « Y’a un accès vers les sous-sols en empruntant ce couloir-là. » Elle se tenait déjà à l’entrée, prête à accueillir le moindre zombie qui aurait pu être attiré par tout le bruit qui se joue dans l’accueil. « Y’a de grandes chances que l’armurerie y soit. » « Great, donc on y va ou on continue de réveiller tout le quartier ? » simple question. Pure rhétorique. Un ton qui révèle pourquoi elle fait cavalière seule. « On devrait fouiller le reste du bâtiment, tant qu’on est là. Certaines armes de services sont peut-être restées dans les bureaux. » Il faudrait être stupide pour. Mais, elle n’allait pas le contredire. C’est pas encore sûre qu’elle survive à l’expérience de groupe. « On va se séparer en deux groupes, on est assez pour que ça nous permette de couvrir plus de terrain sans se mettre trop en danger. » poursuit une autre nana que Lene avait repéré comme plutôt maligne, ça lui tentait bien de faire comme elle dit. « Je propose de partir au sous-sol avec notre invitée surprise, pendant que Izaac et Malo inspectent le reste du bâtiment. Comme ça on répartit les armes. Ceux qui restent, allez avec le groupe que vous voulez, mais essayez de faire en sorte que ça reste équitable. » « Okay. » Bon, l’idée de faire équipe avec Grincheux était pas une grosse réjouissance mais au moins elle allait au sous-sol servir à quelque chose plutôt que d’aller fouiller des tiroirs probablement vides. Hache en main, elle prend déjà les devants pour pénétrer le sous-sol du bâtiment, se remémorant à l’occasion les fois où elle a pu y passer, où c’était si facile de vivre à l’époque. « T’espère vraiment que ça te sauvera la mise ? » dit-elle à l’adresse d’Heidi et du pauvre bout de verre qu’elle tient dans ses doigts. « T’as plus de chance de te couper un doigt avec ça. Lâche ça et reste derrière moi ! » Bon, elle comprenait le besoin de s’armer, mais là, c’était de la bêtise et bon, c’était mieux pour la mémoire de Matt qu’elle protège sa pote. Ça lui ouvrira peut-être même le paradis. Bon, la petite n’écoute pas. Lene se prépare à ressentir la satisfaction d’avoir raison, comme toujours. « Ça me parait un peu trop facile pour être vrai. » ajoute t-elle alors qu’ils s’avancent sur les lieux. « C'est fermé bien-sûr. » dit-elle en essayant d’ouvrir la porte. Rangeant sa hache puisque visiblement, aucun mort ne se baladait par là. Lene inspecta la serrure. « Je crois qu’il faut un badge pour l’ouvrir. Merde ! » Elle jure. Elle s’en fout. Elle réfléchit vite. « Deux options. Court-circuité la porte, des fois qu’un Mac gyver se cache parmis vous. Ou bien, trouver un zombie policier qui peut en avoir un sur lui. » Ou, poser une bombe, mais ça ne ferait qu’attirer encore plus l’attention. « Qui choisit quoi ? » Elle savait déjà, elle allait buter du zombie. Sa hache était prête.
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptySam 14 Oct 2017 - 12:06


« Je propose de partir au sous-sol avec notre invitée surprise, pendant que Izaac et Malo inspectent le reste du bâtiment. Comme ça on répartit les armes. Ceux qui restent, allez avec le groupe que vous voulez, mais essayez de faire en sorte que ça reste équitable. » avait décidé la certaine "Caitriona". Pour ma part, se séparer en deux groupes étaient une très mauvaise idée. On allait sûrement plus d'ennuis comme ça et certains d'entre nous ne savent pas du tout utilisé une simple arme ou n'ont jamais encore tué des zombies jusqu'ici. Je ne me vois pas comment le meilleur d'entre nous, au contraire, bien avant que l'apocalypse commence je ne savais pas du tout me servir d'un fusil, j'ai appris dans le tas. Je n'aimais pas les voir tous confiants, nous devrions sûrement pas faire les marioles devant une telle situation. Avoir peur serait l'émotion la plus justifiable. J'ai bien remarqué ce qu'ils se tramaient entre Caitriona et ce Anwar. Leurs regards hautains et remplis de méfiance envers la nouvelle recrue ne disait rien de bon. Dans un sens, ils avaient bien raison de se méfier, après tout, nous ne la connaissons à peine mis à part cette "Heidi". Mais, pour ma part, je trouve qu'être méfiant envers un survivant n'est pas la bonne réaction à avoir, surtout quand notre monde est infecté de zombies. Mais bon, ils font bien ce qu'ils veulent, cela ne me regarde pas. Espérons juste qu'ils ne font pas la connerie de la tuer, ce serait con de leur part. Je regarde donc "Malo", celle avec qui Caitriona avec décrété que j'irai avec pour fouiller les bureaux. Je ne voyais pas vraiment l'intérêt de fouiller, ou de faire semblant de fouiller, si, comme l'a dit si bien Anwar, les armes se trouvaient qu'au sous-sol, mais bon. Je n'allais pas chipoter. « Bien. Une dernière chose. S’il y a le moindre problème n’hésitez pas. Hurlez. », je lâchais un petit rire en entendant sa dernière phrase. Crier ? Pour réveiller encore plus les zombies aux alentours pour qu'on soit encore plus dans la merde ? Quelle bonne idée dis donc. Je dis ça, mais c'est sûrement ce que beaucoup de personnes font en cas de panique et je peux comprendre, mais c'est un risque bien trop énorme. Normalement, je dis bien normalement, a deux on devrait ne pas avoir trop de mal à dégommer bien un zombie ou deux. Nous ne disions "bonne chance" avec nos regards, avant de se séparer pour de bon. Une fois l'autre groupe partit, je me retournais pour regarder Malo et les autres qui n'avaient pas encore choisi où aller. Je lâchais un long soupir ; «Bon, eh bien allons-y. Allons "fouiller" ces bureaux.» Nous commençons à fouiller les mêmes bureaux ensemble pour ne pas perdre de temps, mais c'était peine perdu. Ce que nous trouvons seulement étaient juste des papiers administratifs, des photos de familles, des restes de donuts et rien d'autre. Je commençais à perdre patience, moi qui suis généralement quelqu'un de très patient, il faut croire que cette situation apocalyptique m'a bien changé, surtout aux niveaux de mes comportements. Je remarquais bien autour de moi que tout le monde commençait à se faire chier jusqu'à ce que je remarque un corps encore bien assis sur sa chaise. J'étais avec Malo à ce moment-là et elle avait aussi bien vu comme moi. Son corps était en décomposition, mais rien de trop anormal mis à part ça. Il était là, immobile, sans vies. Je ne voulais pas brusquer les choses, ni mettre la vie de certains en danger. J'ai fait comme si de rien était et j'ai fermé la porte, doucement, derrière moi. Je pensais que quand les autres reviendraient, je leur préviendrai, pour l'instant, laissons ce pauvre Peter , comme était indiqué sur son uniforme, tranquille. Je n'ai pas vraiment envie qu'il me bouffe.


HRP:
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyDim 15 Oct 2017 - 15:05

On lui avait appris à aimer les autres sans conditions, sans questionnements, mais aussi à donner le bénéfice du doute à ceux que les gens jugeaient trop vite. Alors Jeremy n'avait rien dit quand la jeune femme avait surgie de sa cachette, ombre inquiétante qui avait quelques peu fait monter l'angoisse au sein du groupe. Il ne voulait pas être ce genre de personne, à juger constamment les vivants par peur qu'ils soient devenus aussi meurtriers que les morts, non, Jeremy il voulait être de ceux - utopistes - qui pensent encore que le monde peut revenir à la normal. L'ancien commis de cuisine sait, que cette vision est délirante, que jamais la vie ne reprendra son cours, mais il garde en lui cette foi généreuse qu'on lui a toujours enseignée. Les langues de délies peu à peu alors que la nouvelle venue se présente, les anciennes connaissances des uns et des autres seront les seules bases possibles, il faut croire ce que l'on nous dit plutôt que de douter de tout. Le doute il laisse ça aux autres, surtout à l'homme qui semble s'inquiéter de l'arrivée de la nouvelle. Peut-être qu'il devrait être plus comme lui, peut-être que c'est comme ça qu'on s'en sort maintenant, en ne faisant confiance qu'à soi.

Les minutes s'étirent alors que le groupe s'avance enfin vers le poste de police dont les vitres ont été fracassés par les hommes et les éléments. Ils ne sont pas les premiers à franchir les portes, ils s'en doutaient tous mais gardaient quand même un maigre espoir de trouver quelques armes dans les sous-sols du bâtiments. Les voix des uns et des autres qui parlementaient n'était qu'un brouhaha aux oreilles de Jeremy, il avait les yeux partout, sur les murs, dans les couloirs qui leur faisaient face mais surtout sur les quelques corps qui gisaient au sol. Le Keller réprima un haut le cœur en essayant de se focaliser sur les directives des membres de son groupe, et il hocha bêtement la tête quand la décision de faire deux groupes fut prises. Il n'avait pas d'armes avec lui et ne se sentait pas à sa place avec les têtes pensantes du groupe, alors il pris la décision de rester au premier étage et de fouiller les environs avec d'autres personnes dont le brun au fusil (Izaac) qui avait pris sa défense plus tôt.

Le sol était couvert de détritus, de bouts de verre et de tâches qui laissaient grandement penser à du sang. Jeremy s'aventura un peu, pas bien loin du reste du groupe, dans un bureau où il la nature avait déjà pris possession de la pièce. Les photos de famille sur les murs lui donnèrent un goût de cendre dans la bouche, un goût de vie inachevée. C'était ça l'existence maintenant, se méfier des autres et croiser les doigts pour ne pas se faire bouffer au premier pas dehors. Jeremy, le cœur serré, pris place dans le fauteuil de cuir et chercha dans les tiroirs la moindre chose qui pourrait être utile aux groupes et aux autres survivants qui attendaient leur retour. Il trouva des papiers, des lettres, mais aussi un insigne qu'il fît tourner entre ses doigts avant de le déposer sur le bureau. Les mains dans les poches il retourna vers les autres, avec un sentiment de ne pas avoir fait de son mieux pour améliorer la situation. « Vous avez étés plus chanceux que moi ? » L'ancien commis s'adossa au mur alors que son regard glissa sur l'escalier par lequel l'autre groupe était descendu. « A partir de combien de temps on s'inquiètes de ne pas avoir de nouvelles ? »
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyLun 16 Oct 2017 - 18:51

Il y avait quelque chose dans le comportement et les réactions de CAITRIONA qui inspirait à Anwar une sorte de confiance inexplicable, quelque chose dans sa manière d’agir qui lui donnait l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui savait parfaitement ce qu’elle faisait – et par les temps qui couraient c’était on ne peut plus rare. Raison pour laquelle il avait acquiescé sans se donner la peine de la réflexion lorsqu’elle avait proposé « On va se séparer en deux groupes, on est assez pour que ça nous permette de couvrir plus de terrain sans se mettre trop en danger. » tout en laissant l’expression de terrain faire le cheminement dans son esprit « Je propose de partir au sous-sol avec notre invitée surprise, pendant que Izaac et Malo inspectent le reste du bâtiment. Comme ça on répartit les armes. Ceux qui restent, allez avec le groupe que vous voulez, mais essayez de faire en sorte que ça reste équitable. » Sans trop moufter l’invitée surprise en question (LENE) s’était contentée d’un « Okay. » impatient tandis que le reste du groupe choisissait chacun un camp. Sans grande surprise la petite brune (HEIDI) s’était rangée de leur côté, Anwar incapable de décider s’il voyait d’un bon ou d’un mauvais œil le fait qu’elle et l’étrangère se connaissent. A moins qu’il ne s’agisse que d’un moyen pour la non-armée de s’assurer une ligne de défense, auquel cas elle avait réussi puisque hache à la main la jeune femme décrétait déjà « T’espères vraiment que ça te sauvera la mise ? T’as plus de chances de te couper un doigt avec ça. Lâche ça et reste derrière moi ! » LENE ouvrant donc la marche, CAITRIONA se chargeait de la fermer avant de leur assurer une arme à chaque extrémité, la jeune femme profitant du couloir pour glisser à l’intention d’Anwar qui marchait juste devant elle « Je préférais que tu vienne avec moi. J’ai vu que toi aussi te tu méfies. On ne sera pas trop de deux pour la surveiller, après tout on ne sait pas de quoi elle est capable … » avant de lancer à l’autre groupe qui prenait la direction inverse « Bien. Une dernière chose. S’il y a le moindre problème n’hésitez pas. Hurlez. » À la bonne heure. Aux abois malgré l’absence d’arme qui l’aurait mis plus en confiance, Anwar laissait ses yeux traîner partout partagé entre le sentiment de familiarité que lui inspirait le poste de police et l’impression malgré tout d’évoluer en zone ennemie. Et à ce sujet, d’ailleurs, il avait glissé à l’attention de CAITRIONA tandis qu’ils atteignaient les escaliers « Militaire ? » Il en aurait presque mis sa main à couper, elle avait l’attitude, elle avait le vocabulaire … Ça n’était pas simplement l’œuvre de six mois d’apocalypse.

L'escalier menant au sous-sol était à peine éclairé par la lumière de l'étage au-dessus, mais Anwar n'estimait pas nécessaire de commencer à gâcher ses allumettes pour si peu, aussi s’était-il bien gardé de faire savoir qu’il en possédait et s’était contenté de faire attention où il mettait les pieds, tout en gardant toujours la hache de LENE dans son champ de vision. « Ça me parait un peu trop facile pour être vrai. » avait de son côté soufflé HEIDI tandis qu’ils atteignaient la porte blindée confirmant la présence de l’armurerie au bas des escaliers. « C’est fermé, bien sûr. » Comme pour s’en assurer elle-même LENE s’y était confrontée à son tour « Je crois qu’il faut un badge pour l’ouvrir. Merde ! » et Anwar avait secoué doucement la tête en faisant remarquer avec calme « Ça augmente nos chances de ne pas trouver la pièce vide quand on l’aura ouverte, c’est pas forcément une mauvaise chose. » Parce qu’il ne fallait pas se leurrer, l’hypothèse qu’un autre groupe soit passé ici avant eux et se soit emparé du précieux butin n’était pas à exclure non plus. « Deux options. Court-circuiter la porte, des fois qu’un MacGyver se cache parmi vous. Ou bien, trouver un zombie policier qui peut en avoir un sur lui. Qui choisit quoi ? » Elle pouvait toujours très bien avoir assassiné acolytes et famille pour se retrouver seule, mais Anwar ne pouvait pas nier que cette fille avait au moins un certain talent pour faire mouche. Secouant la tête il avait toutefois rapidement signalé « Si la porte était magnétique l’absence d’électricité l’aurait ouverte, il doit y avoir une sécurité supplémentaire. Normalement le chef du poste et son adjoint ont un passepartout dans leur bureau … S’ils ne sont pas partis avec. » Et s’ils ne s’étaient pas transformés en zombies aussi, c’est vrai. Dans un cas comme dans l’autre ils semblaient ne pas avoir d’autre choix que de rebrousser chemin pour rejoindre les autres, dans un premier temps. « On devrait rejoindre les autres. » avait-il alors proposé faute de mieux, gageant qu’ils pourraient toujours continuer à évoluer en deux groupes pour fouiller les bureaux et trouver ce qui leur permettrait d’ouvrir cette porte sans devoir y aller à la hache. Option du désespoir qui non seulement n’avait pas l’assurance de fonctionner, mais risquait également d’ameuter tout le bâtiment, si ce n’est tout le quartier.
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LE DESTIN
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l'être suprême
l'être suprême
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
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PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.
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INSCRIT LE : 15/12/2014

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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyLun 16 Oct 2017 - 18:53



intervention du destin
pas de nouvelles ... mauvaises nouvelles !
Vous vous pensiez seuls dans le poste de police ? Vous aviez tort. Alors que le groupe mené par @Caitriona Fraser s'apprêtait à remonter du sous-sol, seule cette dernière a eu le temps de sortir avant que la porte du couloir ne se referme violemment sur les trois autres. Voilà @Lene Adams, @Heidi Hellington et @Anwar Zehri piégés dans l'escalier (et dans l'obscurité), tandis que l'ex-militaire se retrouve nez-à-nez non pas avec un mais deux zombies dont il va lui falloir se débarrasser ... Avant d'envisager aller chercher chercher de l'aide chez l'autre groupe. La porte menant au sous-sol n'a en effet pas de poignée, juste une serrure et les trois prisonniers n'ont plus que deux solutions : compter sur Caitriona et attendre qu'elle revienne avec une clef, ou tenter d'ouvrir la porte pour les libérer par leurs propres moyens, sans être certains que d'autres zombies ne viendront pas les accueillir.

De leur côté, @Izaac Walker et @Malo Reiter auraient du prêter plus d'attention à Peter, qui n'est pas tout à fait mort ... Mais Peter n'est pas seul, et bientôt ce sont cinq autres zombies qui pénètrent dans la pièce, rejointe par @Jeremy Keller et @Arya Grant, rendant le combat beaucoup plus inégal (six contre quatre, pour deux armes) ... Dans les poches de ces zombies en guenilles d'uniformes pourraient pourtant bien se trouver les deux clefs désormais nécessaires pour rejoindre l'armurerie. C'est le moment ou jamais de redoubler d'imagination ; Sauver sa peau ou mener à bien la mission, à vous de choisir, en espérant que vous n'oublierez rien d'important sur la route ...

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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyJeu 19 Oct 2017 - 12:21

« Ça augmente nos chances de ne pas trouver la pièce vide quand on l’aura ouverte, c’est pas forcément une mauvaise chose. » C’est pertinent. Maintenant, à savoir si cet endroit est plein d’anciens aventuriers, plus du tout eux-mêmes, qui les attendent en embuscade ou si c’est toujours clear. Elle a bien du mal à penser que personne ne soit venu tenter sa chance, au moins au début de la catastrophe, avant que les survivants ne soient obligés de s’organiser en camps pour survivre. Si elle avait été dans le coin, elle n’aurait pas attendu six mois avant de tenter sa chance. Toutefois, elle énumère les solutions qui se présentent à eux et dégaine sa hache d’une manière acrobatique, dangereuse mais maitrisée. Des fois, c’est à croire qu’elle prend la situation pour un jeu. « Si la porte était magnétique l’absence d’électricité l’aurait ouverte, il doit y avoir une sécurité supplémentaire. Normalement le chef du poste et son adjoint ont un passepartout dans leur bureau … S’ils ne sont pas partis avec. » Ouais, de quoi lui faire espérer que ces deux-là soient encore en train de hanter les lieux. « Tu veux dire que personne n’est ingénieur ici » réplique t-elle en tentant l’humour plutôt que la panique. Elle est aussi plutôt contrariée par le fait qu’elle ne pensait pas perdre autant de temps par ici. Maintenant, ils vont devoir fouiller l’immeuble jusqu’à ce qu’une bonne idée percute quelqu’un. « On devrait rejoindre les autres. » Elle reste silencieuse, priant pour trouver une solution. Après quelques secondes, elle s’avoue vaincue, souffle et suit les autres vers les étages supérieurs, faute d’avoir trouvé autre chose à faire. Elle ne saisit rien de ce qu’il se passe à l’avant, ses pensées sont ailleurs. Au moment où elle entend une porte se claquer, elle se heurte à Heidi, juste devant elle et c’est le noir profond qui les entoure. « Wow ! Qu’est ce que c’est ? » râle t-elle, avant d’analyser correctement la situation et de comprendre qu’ils se retrouvent tous dans le noir, coincé en bas devant une armurerie impénétrable. Nouveau souffle. « Personne a une lampe ? » Non, autrement, elle aurait déjà été utilisée plus tôt lors de la fouille du sous-sol. « Bon. » soupire t-elle avant de sortir un briquet de sa poche pour tenter d’éclairer le peu d’espace où ils se trouvent. « Okay. Bon. Pas de panique. J’ai plus qu’à défoncer la porte. Ecartez vous » Oui, parfois, sous le coup de l’impatience, elle prend pas la meilleure décision tout de suite.
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptySam 21 Oct 2017 - 19:28

Malo eut un rire mauvais quand elle constata que sa question laissait les autres perplexes. Etait-elle aussi stupide que ça, pour demander s’il y avait au moins une seule bonne « manière » de tuer, d’éradiquer ces affreuses choses ? Peut-être était-ce parce qu’elle s’était contenté de les suivre silencieusement jusqu’à maintenant, ou parce qu’elle était blonde… qu’ils ne la prenaient pas au sérieux. Elle soupira à la réflexion du fameux Anwar. « De la même manière que tu tuerais n’importe quel être vivant ». Merci, Sherlock. « C’est pas comme si j’avais déjà eu l’occasion de tuer quelqu’un d’autre auparavant… », grogna-t-elle dans sa barbe, avant de retourner à l’arrière du groupe. Pourquoi s’était-elle embarqué dans cette sale affaire ? Franchement, elle commençait à se poser de plus en plus la question. Une certaine Catriona se tourna vers elle et ajouta : « Exactement. Il faut juste il aller un peu plus fort… ». La jeune blonde garda le silence et se mit à fixer ses baskets en lambeaux. Elles étaient tâchées d’un mélange de terre, de crasse et… de sang. Le sang de dizaines d’innocents et de ces bestioles à la con. Enfin… d’anciens innocents, en quelque sorte. Des gens qui s’étaient retrouvés infectés et qui avaient vu leur destin définitivement bouleversé. C’était devenu le jeu du chat et de la souris. Du plus fort. C’était à celui qui traquait véritablement l’autre pour l’éradiquer. Ils avaient sûrement l’avantage du nombre… Malo eut un haut-le-cœur. Les autres étaient toujours en train de fouiller pour chercher une quelconque arme, ou du moins un truc qui pourrait y ressembler, alors que la jeune blonde restait immobile, en silence, à chercher une réponse, une évidence qui pourrait comme d’un coup de baguette magique lui permettre de remonter le temps.
Catriona reprit la parole et proposa de séparer les groupes en deux. Elle la désigna d’un coup de tête et la colla avec Izaac afin d’inspecter le reste du bâtiment. Elle n’aurait pas pu avoir une moins bonne idée… Malo se contenta d’hocher la tête et suivit son partenaire, qui avait l’air tout aussi enchanté qu’elle. Izaac n’était pas un grand parleur de toute évidence, fouiller avec lui ne se révèlerait pas si désagréable que ça après tout…
En effet, Malo avait perdu l’envie de parler depuis les récents évènements. Elle se contentait d’émettre quelques grognements en guise de réponse, et de rester muette, errant comme une âme en peine. C’était pas si faux que ça d’ailleurs. Si elle en avait eu l’occasion, et si elle n’avait pas si peur que les autres la jugent, ou pire, se débarrassent d’elle, elle se serait déjà probablement mise en boule dans un coin pour pleurer. Cette situation la dépassait, et n’avoir aucune nouvelle de ses amis la rongeait. Catriona leur conseilla d’hurler au moindre souci. Malo ne put s’empêcher d’avoir un rire franc. « C’est vraiment n’importe quoi… », soupira-t-elle sur les talons de son nouvel acolyte.
Ils fouillèrent pendant un moment en silence, en parfaite synchronie, vidant chaque tiroir en espérant y voir une arme, ou n’importe quoi d’autre d’utile. Elle sursauta en tombant sur un corps en décomposition, encore affalé sur sa chaise. « Peter », elle lut sur son badge. Ce malheureux avait du mourir assis là, certainement attaqué, dévoré par les zombies. L’estomac au bout des lèvres, elle se retourna vers Izaac, qui quittait déjà la pièce. Malo se précipita à sa suite, jetant un dernier regard au corps qu’ils laissaient derrière eux. « Tu sais, moi non plus je n’ai pas envie d’être là… », lui dit-elle. Le visage du fameux Peter était bizarrement tourné dans leur direction alors qu’il fermait la porte. Malo ouvrit la bouche, surprise, mais son camarade n’avait visiblement pas l’air d’avoir remarqué quelque chose d'anormal. Peut-être était-ce une fois de plus son imagination qui lui jouait des tours, après tout elle n'avait pas vraiment prêté plus d'attention à ça à la posture du cadavre… et puis elle avait faim. Bien plus qu’à l’accoutumé. Et elle n’avait quasiment plus rien dans son sac à dos. « Je veux pas dire que ça me dérange d’être avec toi, je veux dire… » elle bégayait bien trop pour une future avocate « … tu m’inspires un peu plus confiance que les autres guignols qui jouent les Rambo depuis tout à l’heure… Bref, c’était une super mauvaise idée de se séparer, j’le sens pas ce poste de police moi », dit-elle en se pinçant l’arrêt edu nez. Elle en profitait d’être seule avec lui pour délier enfin sa langue, elle n’aurait certainement pas osé parler autant en compagnie du reste du groupe, surtout d’Anwar et Catriona. « Tu trouves pas ça bizarre qu’on en ait encore croisé aucun ? Pas une attaque, rien depuis notre départ… C’est pas net. J’ai peur qu’on soit tombés... dans un piège… », ajouta-t-elle à demi mot.
Le plancher se mit subitement à grincer de l’autre côté de la porte. Malo jeta un regard inquiet à Izaac qui n’avait pas bougé d’un cil. « C’était quoi ça ? », murmura-t-elle en posant mécaniquement une main sur sa machette. Elle n’avait encore jamais eu à s’en servir, et n’était absolument pas pressée que cela arrive. Elle ne savait même pas vraiment comment l’utiliser… Bien sûr elle n’était pas bête, elle savait bien que c’était comme un très gros et grand couteau, une sorte de sabre… un truc pour couper, trancher, mutiler quoi. Le bruit s’interrompit aussitôt. « Il faut qu’on rejoigne les autres… », articula-t-elle doucement. Mais la porte s’ouvrit subitement sur eux.
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyLun 23 Oct 2017 - 18:26

LE POSTE DE POLICE


Et nous voilà, devant une porte verrouillée. S’approchant un peu, notre invitée surprise, qui apparemment s’appelle Lene, inspecte la bloc de métal attentivement, tentant sa chance, avant de grogner.
« Je crois qu’il faut un badge pour l’ouvrir. Merde ! »
Elle a l’air bien énervée, comme nous tous sûrement. Et même si nous savions tous qu’il y aurait des obstacles, je pense que chacun d’entre nous espérait, même inconsciemment, que ce serait plus simple. Et qu’on aurait pas à rester plus longtemps dans la pénombre du sous sol d’un bâtiment bien amoché par les zombies. Anwar, plutôt optimiste, réplique.
« Ça augmente nos chances de ne pas trouver la pièce vide quand on l’aura ouverte, c’est pas forcément une mauvaise chose. »
Je hoche la tête. C’est vrai qu’il n’a pas tort. Mais quand même, ça m’étonnerait vraiment que personne ne soit passé avant nous.
« Deux options. Court-circuiter la porte, des fois qu’un Mac gyver se cache parmi vous. Ou bien, trouver un zombie policier qui peut en avoir un sur lui. »
Pour une fois, je suis d’accord avec elle. On pourrait tenter d’y aller plus violemment mais ça ne servirait à rien, à part à attirer l’attention sur nous encore plus rapidement. Je regarde les autres. Je n’ai pas de compétences majeures dans le domaine de l’électricité, ou dans quoi que ce soit qui aurait pu aider à ouvrir cette fichue porte, mais peut être que quelqu’un d’autre… Pas de mouvement. Raté. Alors, Lene continue.
« Qui choisit quoi ? »
Pendant un instant, personne ne dit rien. S’il y en avait encore, on entendrait très certainement une mouche voler.
« Si la porte était magnétique, l’absence d’électricité l’aurait ouverte, il doit y avoir une sécurité supplémentaire. Normalement le chef du poste et son adjoint ont un passepartout dans leur bureau … S’ils ne sont pas partis avec. »
Ont-ils seulement réussi à partir, à s’enfuir…? Il y a probablement plus de chance pour qu’ils ne soient pas très loin… À moitié vivants, mais aussi à moitié morts.
« On devrait rejoindre les autres. »
Quand Anwar prend la parole, je hoche la tête. De toute façon, comme nous n’avons pas encore le pass, rester ici à ruminer ne sert à rien. Autant retrouver l’autre groupe qui pourra nous aider à chercher la carte tant convoitée. Tout le monde prend la direction de l’escalier, en silence. Ce silence me donne la chair de poule, il est assourdissant, dérangeant. Comme si quelque chose allait nous tomber dessus d’un coup. En tout, cas, ce serait sûrement ce qui nous attendrait si cette absence de bruit n’était pas devenue aussi courante. Une drôle d’odeur s’est répandue dans l’air. Hache en main, je suis un peu en avant du groupe, scrutant la pénombre. Et soudain, un bruit étrange, comme un gargouillement, se fait entendre. Et la porte que j’étais en train de traverser se referme bruyamment, si vite que j’ai juste le temps de me jeter au sol pour éviter de me faire couper en deux. Je me relève en marmonnant. Qu’est ce que c’est que cette histoire encore? Les deux mains sur la porte désormais fermée, j’appelle, en essayant de faire le moins de bruit possible. On ne sait jamais…
« Anwar? Heidi? Lene? »
J’entends des sons étouffés de l’autre côté de la porte. Et d’autres bruits étranges, bien plus audibles et surtout très reconnaissables, dans mon dos. Oh merde. Je me retrouve et me retrouve presque nez à nez avec deux ex-humains en décomposition avancée. Je ne crie pas. De toute façon, je ne pense pas que quelqu’un pourrait arriver à temps pour me donner un coup de main. Serrant les dents, je n’attends pas plus longtemps avant de me jeter sur le premier. La confrontation était obligatoire, autant attaquer en premier. Le premier tombe sur le sol, tête coupée, en un rien de temps. Avec l’élan que j’ai réussi à prendre, la hache a traversé son cou comme si c’était du beurre. Le deuxième, lui, me donne un peu plus de fil à retordre. Il est plus vif, un peu plus précis. Eux qui d’habitudes sont lents malgré leur tronche effrayante, ce zombie là paraîtrait presque entrainé, ou au moins doué d’une intelligence légèrement supérieure à celle de ceux que j’ai déjà eu sous ma hache. Je finis néanmoins par l’avoir, et, haletante, je laisse retomber mon bras. Je prends le temps de souffler, et au moment où je m’apprête à repartir, je m’arrête. Un rien dégoûtée, je m’agenouille à côté de ce qui reste de ces deux là, et retenant ma respiration, je leur fait les poches. Quand je m’écarte quelques longues secondes plus tard, mes mains sont noires de leur sang, mais après une fouille minutieuse, je n’ai rien trouvé. Le badge n’est pas là. Je me redresse, et après un dernier regard vers la porte, je monte les marches de l’escalier par quatre, avant de courir aussi vite que possible vers le hall, afin de trouver l’autre groupe le plus vite possible. La peau et les vêtements tachés de sang noir, je m’élance dans les couloirs, en espérant que les hommes et femmes de l’autre groupe ont eu plus de chance que nous. Et qu’ils ne sont pas morts. On risque fort d’avoir besoin d’un coup de main de leur part.

(c) proserpina


GROUPE #03


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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyMar 24 Oct 2017 - 19:37

Il se souviens du poste de police, l'ancien commis, parce que - dans une autre vie - il pouvait voir les drapeaux se hisser tous les matins et il entendais souvent les sirènes des voitures qui partaient en interventions. Mais de voir l'établissement dans cet état, le sol recouvert de feuilles mortes et de sang séchés, ça donnait à Jeremy un haut le cœur qu'il ne pouvait pas cacher. La vie ne sera jamais plus pareille qu'avant, et ce même si l'épidémie prenait fin un jour et qu'ils réussissaient à tout reconstruire. Les gens avaient déjà changés, certains avaient perdus trop de choses, trop de personnes pour espérer un jour redevenir joyeux. C'est ce qu'il lui faisait le plus de mal, à l'ancien commis, cette horrible sensation de savoir le bonheur perdu. Le badge qu'il faisait tourner entre ses doigts brillait encore, on pouvait toujours lire le nom "Roberts" qui apparaissait sous l'insigne. Le temps semblait s’effriter à une vitesse folle depuis que l'autre groupe était descendu au sous-sol, et la fouilles des bureaux ne semblait pas avoir donné grand chose, que ce soit du côté de Jeremy ou de celui des autres membres détachés de son groupe.

Adossé au mur, les bras croisés sur sa poitrine qui se soulevait dans un rythme irrégulier depuis qu'ils avaient pénétrés le poste de police, Jeremy s'inquiéta de ne pas voir les autres. Même si ils avaient réussis à trouver les armes ils auraient pris la peine d'avertir le petit groupe resté en arrière, afin d'avoir plus de bras pour porter les munitions. Et si, dans le cas contraire, ils avaient trouvés une porte fermée, ils auraient quand même du apparaître depuis quelques minutes. « Mais qu'est-ce qu'ils foutent bordel ? J'espère qu'ils prennent autant de temps parce que l'armurerie est pleine. » L'injure effleura ses lèvres alors ses yeux se levèrent automatiquement. Il n'avait pas parlé à Dieu depuis longtemps, mais il gardait cet espoir un peu stupide - qu'il taisait aux autres - de savoir qu'Il les regardaient. Une porte grinça quelque part dans le couloir, tirant à Jeremy des frissons alors qu'il se redressa en regardant les autres. « C’était quoi ça ? » La blonde s'empara vivement de sa machette alors que l'ancien commis se rapprocha de ses camarades d'infortune en essayant de ne pas faire de bruit. Il n'avait aucune arme sur lui, seul sa confiance friable en Dieu et ses poings frêles et inexpérimentés.

« Il faut qu’on rejoigne les autres… » Jeremy acquiesça d'un signe de la tête, reculant nerveusement vers l'escalier quand la porte s'ouvrit à la volée. « Putain de merde. » Les cinq corps meurtris s'engouffrèrent dans la pièce alors Jeremy, pris de panique, recula encore jusqu'à ce que son dos rencontre une porte close. Le cerveau en ébullition, les nerfs a vif, il pris en considération le fait de prendre ses jambes à son cou et de détaler aussi vite que possible sans se retourner. Mais Jeremy avait passé trop de temps sur les bancs de l'église, et trop de fois il avait entendu "l’Éternel aime la droiture, et il n’abandonnera pas ses saints : ils seront gardés à toujours, mais la semence des méchants sera retranchée". Dans un acte d'héroïsme absurde, Jeremy se jeta de tout son corps contre le mort le plus excentré à sa gauche, le poussant dans le bureau qu'il avait fouillé quelques minutes plus tôt.
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyMer 25 Oct 2017 - 13:57

« … tu m’inspires un peu plus confiance que les autres guignols qui jouent les Rambo depuis tout à l’heure… Bref, c’était une super mauvaise idée de se séparer, j’le sens pas ce poste de police moi » avait-elle prononcé dans ma direction. Malo était donc du même avis que moi, cela me remontait un peu plus le moral. Je lui répondis que c'était exactement ce que je pensais aussi et que donc nous étions sur la même longueur d'ondes. Nous sourions, mais nos sourires étaient bien trop faibles pour afficher notre contentement. Sur nos visages nous pouvions facilement voir notre fatigue interminable ainsi que l'inquiétude. Je regardais une dernière fois la porte du bureau où nous avons trouvé ce Peter. Un sentiment étrange parcourut aussitôt tout mon corps. J'avais un mauvais pressentiment. Je sentais que quelque chose allait se passer, mais quoi ? Quand j'ai vu le corps sans vie de ce gardien j'ai eu peur, peur à tout moment que celui-ci allait se réveiller. Et si c'était le cas ? Et si à ce moment-même Peter s'était réveillé. Ne devrions-nous pas nous jeter sur lui à cet instant-même et récupérer ce badge. Je voulais le faire, mais quand je regardais Malo, elle qui était paralysée par la peur et l'angoisse, je me dis que c'était une très mauvaise idée. Je ne voulais pas la mettre en danger. « C’était quoi ça ? » je sortis aussitôt de mes pensées. Malheureusement, je n'avais rien entendu, j'étais, encore une fois, trop plongé dans mes pensées. Je restais sur mes gardes. Étrangement, j'avais confiance en elle bien plus que les autres. Malo voulait qu'on rejoigne les autres. Jeremy, le jeune cuistot, et moi avons tous les deux acquiescé. Nous commencions tous à nous rapprocher des escaliers avant de ne voir une "petite" horde de zombies venir vers nous. Malo avait raison « Tu trouves pas ça bizarre qu’on en ait encore croisé aucun ? Pas une attaque, rien depuis notre départ… C’est pas net. J’ai peur qu’on soit tombés... dans un piège… » nous étions tombés dans un piège. Nous étions comme leur repas désormais. Je serrais les dents, mais j'avais peur, comme tout le monde. J'étais le seul d'entre nous à avoir une "vraie" arme, ou du moins, une arme à feu. Certes, je savais m'en utilisais, mais pas pour autant de zombies et puis... je ne devais pas faire de conneries pour ne pas tomber sans munitions. Je tremblais. Je ne bougeais. La peur m'avait tétanisé. Que faire ? Que faire ? C'était donc ça la fin... la fin de mon histoire ? Je voulais m'enfuir. Courir loin, le plus loin possible. Le courage de Jeremy m'a réveillé. Son acte héroïque m'a frappé, comme une grosse gifle. Je reprenais peu à peu le contrôle de mon corps. Je ne devais pas céder à la peur. La peur ne devait pas prendre contrôle de mon corps. C'est moi qui le contrôle ! Je pris à deux mains mon fusil. J'avais le regard froid face à ces monstres, je fronçais les sourcils, serrant les dents avant de tirer sur un zombie qui commençait à être proche de Malo et moi. Par chance, la balle avait atteint sa gorge, mais ce n'était pas assez. «Vas-y Malo, coupe-lui la tête ! Elle avait peur, mais je savais qu'elle pouvait le faire.
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyMer 25 Oct 2017 - 17:23



this is not racing, this is suicide mission
Le moins que l'on pouvait dire c'était que je n'avais jamais été une peureuse. Casse-cou dans l’âme, élevée aux côtés d'un futur militaire, je n'avais pas froid aux yeux. J'avais passé mes plus belles années à braver les dangers de la mer houleuse sur ma planche de surf. Non, clairement je n’étais pas une petite nature. Pourtant c’était la peur au ventre que j’étais descendue dans cet escalier, laissant sans trop me débattre Lene prendre les devants, tout en désapprouvant à voix haute mes choix en matière d'armes. Je songeais avec une légère amertume que nous n'avions pas tous la chance de posséder une hache. Le sang battant dans mes oreilles, le souffle court et le cœur au bord des lèvres, j'avais fini par poser ma main sur la poignée de la porte de la supposée armurerie qui, sans grande surprise, n'avait pas bougé d'un millimètre. Lene y était rapidement allée de son observation, constatant que la serrure était électronique et certainement contrôlée par un badge qui pouvait se trouver absolument n'importe où. La rage et le désespoir me gagnaient, me faisant pincer les lèvres, froncer les sourcils, mais je gardais mon négativisme pour moi, peu encline à l'idée de plomber le moral de toute la troupe. Anwar, lui, voyait la situation du côté positif, estimant que si nous trouvions porte close, c'était que la salle n'avait peut-être pas encore été pillée. « Ou alors, ceux qui sont passé avant nous on eu la brillante idée d'enfermer tous les zombies policiers dans l'armurerie après l'avoir dévalisée. » L’idée ne me semblait pas impossible et ne pas savoir ce qui se trouvait de l'autre côté de ce pan de bois me faisait venir des sueurs froides. Sur les conseils du seul homme de notre petite groupe, nous décidions d'un commun d'accord de remonter à l’étage pour voir où en était les autres. Suivant Caitriona qui ouvrait la marche cette fois-ci et tournant le dos à Lene qui la fermait, je remontais les marches, mon cerveau continuant de tourner à plein régime dans l'espoir d'avoir une idée de génie pour nous permettre d’accéder à ces fichues armes. Alors que Caitriona atteignait enfin le rez-de-chaussée, la porte se fermait brusquement devant notre nez, me faisant me stopper direct dans un sursaut d'effroi. Aussitôt Lene me rentrait dedans, manquant de me faire perdre l’équilibre alors que, dans l'obscurité totale je me raccrochais tant bien que mal à la main-courante. « C’était quoi ça ? » Ma voix était blanche, dénuée de la moindre intonation tant la peur phagocytait tout le reste. Lene exprimait elle aussi sa stupeur, avant de demander, en vain, si personne n'avait de quoi nous éclairer. Mes cheveux se dressaient sur ma nuque, chaque bruit semblant amplifie et terrifiant ainsi dans l’obscurité la plus totale. L’idée d’être privée d'un de mes sens ne me plaisait pas du tout dans une telle situation. Passant légèrement devant Anwar j'avais tenté d'ouvrir la porte sans succès en interpellant la jeune femme de l'autre côté « Caitriona ? On est coincés ! », quand la meilleure amie de Matt reprenait la situation en main, nous éclairant à la lumière de sa flamme de briquet et me poussant de son chemin pour avoir accès à la porte. « Wow wow wow ! Easy. » dis-je aussitôt en tachant d'abaisser la hache que Lene brandissait déjà au-dessus de sa tête. « Avec le boucan tu vas ameuter tout le quartier. Pas sûr que ça soit une bonne idee. » L’idée de me retrouver piégée dans le sous-sol, avec toute une armée de morts-vivants prêts à se jeter sur moi à la seconde même où je parviendrai à m'extirper de cette impasse ne m’enchantait guère. Et comme pour appuyer mes propos les bruits de la confrontation entre Caitriona et ses zombies nous parvenaient, me figeant sur place. J'avais l'impression de ne plus réussir à respirer comme il fallait, comme si l’obscurité, la menace zombie et l’idée d’être enfermée me compressaient la poitrine. Je n'arrivais pas à réfléchir à un quelconque moyen de nous sortir de cette impasse. Chaque bruit de coups qui me parvenait me glaçait le sang et quand tout à coup, les bruits cessèrent, j'avais l'envie de vomir qui me venait. Était-elle morte ? Les zombies avaient-ils eu raison d'elle ? Attendaient-ils qu'on sorte pour nous régler notre compte à notre tour ?  « Caitriona ? » tentais-je de nouveau et seul le silence me répondait, me figeant dans une grimace horrifiée. « Bordel de merde ! » jurais-je finalement, essayant de reprendre contenance et de nous sortir de là. Je me tournais alors vers Lene et Anwar : « Un MacGyver parmi vous, par pitié ? »
©BESIDETHECROCODILE
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptySam 28 Oct 2017 - 20:26

Sans grande surprise sa suggestion de remonter rejoindre les autres en attendant de trouver comment ouvrir l’armurerie avait été adoptée à l’unanimité, sans doute parce qu’aucun d’eux quatre n’était vraiment enchanté à l’idée de passer plus de temps que nécessaire dans une cage d’escalier sans lumière et sans aucune assurance que des zombies n’attendaient pas sagement quelque part qu’ils approchent pour se servir d’eux comme biscuits apéritifs. Le rez-de-chaussée bientôt en vue ils avançaient en file indienne, CAITRIONA ouvrant la marche et passant la porte la première … Avant que cette dernière ne claque, piégeant les trois suivants dans l’obscurité du corridor. « Wow ! Qu’est-ce que c’est ? » Il avait reconnu la voix de LENE dans le noir, rapidement suivie par celle de Caitriona qui tambourinait de l’autre côté de la porte « Anwar ? Heidi ? Lene ? » Lene, c’était comme ça que s’appelait la pièce rapportée, donc ? « Caitriona ? On est coincés ! » Marchant jusque-là juste derrière la militaire, HEIDI avait tenté d’ouvrir la porte sans grand succès, la poignée ne voulant pas savoir quoi que ce soit. « Personne a une lampe ? » Si l’un d’eux en avait eu une, il l’aurait déjà sorti lorsqu’ils effectuaient le chemin en sens inverse, mais Annie s’était gardé de tout commentaire superflu. « Caitriona ? » On ne l’entendait plus. Ou plutôt si, on l’entendait, visiblement aux prises avec ceux qu’ils tentaient au mieux d’éviter depuis le début de leur expédition. « Bon. » Soupirant, LENE avait finalement sorti un briquet de l’une de ses poches ; A se demander pourquoi elle avait demandé après une lampe plutôt que de le sortir dès le départ. « Okay. Bon. Pas de panique. J’ai plus qu’à défoncer la porte. Ecartez-vous. » Levant déjà sa hache avec conviction la jeune femme avait été coupée dans son élan, non pas par Anwar comme on aurait pu s’y attendre mais par HEIDI « Wow wow wow ! Easy. Avec le boucan tu vas ameuter tout le quartier. Pas sûr que ce soit une bonne idée. » Incertain, Anwar avait dodeliné la tête avec hésitation, devant bien admettre que pour le coup, il aurait eu tendance à se ranger du côté de celle qui possédait la hache. « Ils sont déjà ameutés, si tu veux mon avis … » Suffisait de les entendre grogner de l’autre côté de la porte, à croire qu’ils essayaient par tous les moyens d’alerter leurs compatriotes demi-morts. Jusqu’à ce que d’un seul coup le silence leur revienne presque assourdissant, angoissant. « Caitriona ? » Tous les trois avaient retenus leur souffle, attendant après une réponse qui n’était pas venue « Bordel de merde ! Un MacGyver parmi vous, par pitié ? » Semblant véritablement perdre son sang-froid, HEIDI trépignait devant la porte, et Anwar avait fini par lui attraper le bras en profitant de la lueur produite par le briquet « Calme-toi, c’est pas le moment de craquer. » Le ton oscillait entre l’envie de ne pas perdre de temps et la volonté de vouloir la rassurer un peu, et tournant finalement son regard vers LENE il avait repris « Va pour la hache. » et marqué une courte hésitation avant d’ajouter « Si ça se trouve, elle est partie sans nous … On ne peut pas rester là éternellement. » Il peinait à se figurer CAITRIONA déguerpissant en les laissant à leur sort, c’était une militaire, ce n’était pas le genre de la maison … Mais ils n’avaient aucune certitude à propos de rien, pas plus concernant ce qui s’était passé de l’autre côté de cette porte que concernant les décisions que les uns et les autres étaient susceptibles de prendre lorsqu’il s’agissait de sauver sa peau. N’ayant visiblement pas besoin de se le faire dire deux fois, LENE avait abattu sa hache de toutes ses forces contre la porte, Anwar finissant par reculer pour éviter les débris qui sautaient à chaque coup de hache jusqu’à ce que la porte s’ouvre enfin … Sur une véritable boucherie. Mais aucune trace de CAITRIONA, seulement des deux ex-êtres humains transformés en bouillie qu’elle avait laissé sur son passage. « Y’en a probablement d’autres dans le bâtiment … » C’était même certain. Laissant donc volontiers LENE et sa hache ouvrir la marche, tous les trois avaient rejoint le hall d’entrée « Putain ! » Attirés par le bruit ou simplement déjà dans les environs, d’autres zombies tentaient de s’introduire dans le commissariat en profitant des vitres brisées, et le trio s’était aussitôt engouffré dans le couloir emprunté plus tôt par le reste du groupe. Passant au niveau des portes coupe-feu Anwar s’était exclamé « Faut bloquer les portes pour les empêcher de monter ! » et avait cherché du regard de quoi les aider dans le couloir. La photocopieuse lui semblant être le meilleur ratio facilité de déplacement / potentiel de blocage à portée de main, il comptait sur l’aide des deux femmes pour l’aider à déplacer la machine jusque devant les portes fermées, tandis  que plus loin on entendait d’autres cris indiquant que le second groupe était dans de beaux draps lui aussi.
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyLun 30 Oct 2017 - 17:24

Tout s’était passé tellement vite. En un claquement de doigts, ils s’étaient retrouvés encerclés par six morts vivants. Malo n’en avait encore jamais croisé un « en action », elle fut surprise par leur anormale vivacité. L’un d’eux fut projeté contre un meuble par le jeune, Jeremy, et s’effondra sur le sol dans un fracas assourdissant. Malo, coincée entre le mur et deux assaillants, était littéralement pétrifiée par la peur. Ses mains serraient vigoureusement le manche de sa machette, si fort d’ailleurs qu’on pouvait voir ses phalanges blanchir dangereusement. Avant qu’elle ne puisse dire ou faire quoi que ce soit un bruit de détonation résonna dans la pièce. Elle leva deux yeux paniqués vers Izaac, qui pointait encore son arme vers l’un des zombies. «Vas-y Malo, coupe-lui la tête ! », lui cria-t-il. La jeune blonde lui jeta un regard effaré. Non, elle n’allait pas trancher la tête d’une de ces choses ! Il venait de lui tirer en pleine gorge, n’était-ce pas suffisant ? Elle secoua vivement la tête, car aucun son ne sortait de sa bouche. Elle avait l’estomac au bout des lèvres et tous ses membres tremblaient. Les secondes défilaient à toute vitesse. L’autre créature l’attrapa fermement, imperturbable. Malo poussa un cri strident et se cogna la tête en reculant. Elle tenta de repousser son agresseur tout en veillant à ne pas se faire mordre, car c’était une des seules choses qu’elle savait à leur sujet : leur morsure était mortelle et provoquait la transformation des malheureuses victimes. Elle criait toujours, se débattant de toutes ses forces quand le coup parti. Malo regarda avec horreur sa lame traverser ce qu’il restait du ventre du zombie qui ne sourcilla même pas. Ses yeux bleus cernés se posèrent sur le spectacle affreux qu’offrait le trou béant, ruisselant de boyaux pourris et de chair en décomposition, dans un flot de sang noir et coagulé. « Non ! », grogna-t-elle en se débattant de plus belle. Elle venait enfin de comprendre qu’on ne pouvait les tuer « de la même façon qu’on tuerait n’importe quel autre être humain ». Bande d'idiots. C’était stupide de croire une telle chose, et c’était logique quand on y repensait puisque ces choses étaient MORTES. Littéralement. Elle le constata malheureusement trop tard. On ne tue pas les morts, on les achève. « Izaac ! Jeremy ! », les appela-t-elle prise de panique. Elle essaya vainement de retirer son arme, donnant de violents coups de pieds à son attaquant pour le repousser… sans succès. Son visage en putréfaction se rapprochait dramatiquement d’elle.
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Message(#)sujet commun #03 (le poste de police) - Page 2 EmptyJeu 2 Nov 2017 - 15:59

Je n'avais pas eu le temps de cligner des yeux que je voyais le zombie propulsant Malo contre un mur. Je ne pouvais pas me retourner, c'était bien trop dangereux, il y avait d'autres zombies devant nous. Jeremy était contre un zombie, Malo essayait de se débattre tant bien que mal de ce zombie. Je comprends bien qu'elle soit paralysée par la peur, jusqu'à ne pas pouvoir décapiter un zombie, mais c'était bien la seule chose qu'elle devait faire pour rester vivante. Je l'entendais qui m'appelait ainsi que Jeremy, mais j'avais peur que dés la seconde où je me retourne, c'était la fin. Je remarquais une chaise non loin de moi et je visualisais déjà un plan pour empêcher les autres morts-vivants de venir vers moi quand je sauverai Malo. Je devais faire vite, ce n'était qu'une question de temps. Je fis un grand pas en avant, tirais la chaise vers moi avant de la pousser avec mon pied contre les zombies. Le coup était assez puissant pour les faire tomber en arrière ou juste pour les faire perdre de leur équilibre. J'en profitais pour ne pas perdre de temps et je venais à l'aide de Malo. Avec ma main gauche, agrippais l'épaule, ou de moins ce qu'il en restait, du zombie avant de le tirer vers moi et ensuite par terre. Une fois à terre, je mis tout mon poids de mon pied sur le torse du zombie afin qu'il ne bouge pas, avant de coller l'arme sur son front. Je tirais en pleine tête du zombie. Le choc était bien trop important pour qu'il ne reste pratiquement plus rien de son crâne. Je manquais en peu de souffle, mon jean était maintenant tâché de sang et ma main gauche était sale. Je changeais mon arme de main, avant d'approcher Malo contre. «Je comprends bien que tu aies peur. Nous avons tous peur, mais tu dois surmonter cette peur coûte que coûte. Pour l'instant, reste près de moi si tu veux.» Je jetais un regard vers Jeremy et me disais si lui aussi n'avait pas besoin d'aide, je restais sur mes gardes avant d'interpeller le cuistot ; «Petit ! Tout va bien ?» Les autres zombies, eux avaient bien eu le temps de se se lever et j'en voyais un qui se dirigeait peu à peu vers Jeremy. Putain de merde ! Je ne pouvais pas bouger, avec Malo derrière moi. Je tirais un coup sur le zombie qui s'approchait de Jeremy, par chance, la balle s'était retrouvé dans l'une des jambes de celui-ci. «Putain, mais que font les autres ?!»
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