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Message(#) we are now bound by blood (rossinazzetti family) EmptyLun 16 Oct 2017 - 18:45

Allongée dans un bain chaud et plongée dans la lecture de son roman, Liviana sursauta lorsqu’elle entendit la sonnerie de son téléphone. Sans quitter la baignoire, la jeune femme se pencha jetant un coup d’œil à l’écran de son IPhone afin de voir qui était en train de l’appeler mais le numéro qui s’afficha n’était pas dans son répertoire. Elle envisagea d’abord de laisser sonner il laissera un message si c’est important pensa-t-elle avant de se dire qu’il s’agissait peut-être d’un coup de fil concernant son fils. Elle posa son téléphone sur le bord de la baignoire et attrapa ce dernier qu’elle porta à son oreille « Bonjour ici le lieutenant Tanner de la police de Brisbane, pourrais-je parler à Liviana Beauregard ? » elle se redressa immédiatement en entendant le terme police, que lui voulait-il ? Était-il arrivait quelques choses à Luca, à James ou à Samuel ? « C’est elle-même » dit-il en essayant de ne pas penser au pire. « Nino Marchetti est actuellement au poste pour violence sur la voix public, il nous a donné votre numéro » il lui fallut plusieurs secondes pour réaliser ce que le policier était en train de lui dire ; lorsqu’elle réalisa qu’il ne s’agissait pas de son fils, elle se senti soulager, ce n’était que Nino faisant une fois de plus preuve de maturité « Je vois. Je serais là dans vingt-minutes, merci lieutenant » il la remercia poliment et raccrocha le premier. Liviana posa son téléphone sur le rebord de sa baignoire et leva les yeux au ciel, elle avait pris sa matinée pour pouvoir se détendre en laissant la boutique aux mains de Nino qui avait affirmé pouvoir s’en sortir je vais finir par le tuer pensa-t-elle en enroulant son corps dans une serviette encore chaude. L’italienne se prépara le plus rapidement possible, après avoir détaché ses cheveux elle enfila un jeans, un chemisier et une veste, le temps s’était adouci mais il restait encore bien trop frais pour la jeune femme. Elle rassembla ses affaires qu’elle balança dans son sac à main avant de descendre dans la rue ; elle balada son regard à droite puis à gauche avant d’arrêter un taxi dans lequel elle monta indiquant par la même occasion l’adresse du commissariat au chauffeur. Le trajet entre Fortitude Valley et Pine Rivers passa plus vite que ce qu’elle avait imaginé, elle profita de la route pour passer un coup de fil à Samuel afin d’être sûr que Luca se porte bien ; elle discuta avec lui pendant de longues minutes jusqu’à ce que les couleurs de drapeau Australien attira son attention, le poste de police n’était qu’à quelques mètres. L’italienne régla sa course et monta les quelques marches qui la séparait du commissariat, elle poussa la porte en verre et balada son regard autour d’elle, l’endroit était assez calme pour une fin de matinée mais les policiers présent semblait tous très occupés. Ne sachant pas trop ou se rendre, elle s’approcha d’un homme imposant assis derrière un bureau le regard plongé dans la lecture d’un dossier « Bonjour, je suis Liviana Beauregard, on m’a demandé de passer pour… » « Marchetti, oui, Lieutenant Tanner, je vous ai appelé » elle afficha un petit sourire en lui serrant la main qu’il lui présentait. Tanner quitta son bureau afin de rejoindre la brune, il lui fit signe de la suivre et passa plusieurs bureaux avant de s’arrêter devant ce qui semblait être la partie prison du commissariat « Je vais chercher les papiers, je vous laisse un instant » Liviana remercia le lieutenant pour sa gentillesse et avança jusqu’à barreaux noirs. Elle jeta un coup d’œil dans la cage et se figea sur place, ce n’était pas le visage taché de sang et les cheveux en bataille de Nino qui attirait son attention mais plutôt le blond à l’air renfrogné qui était assis derrière lui. « C’est une blague ? » demanda-t-elle en sentant les battements de son cœur se faire plus rapide. Il était là, l’homme qui occupait ses pensées depuis des jours maintenant, celui qui était entré dans sa vie pour tout chambouler, son frère, son demi-frère pour être précise « Qu’est-ce-que vous faites ici ? » lança-t-elle à l’égard de Vittorio qui n’avait pas l’air si surpris de tomber sur elle, ici. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle pensa à ce qui l’avait amené ici, elle tourna son regard et posa son regard sur Nino qui affichait son petit regard satisfait « C’est quoi ce bordel Nino ? Tu as dit que tu gérais… qu’est-ce qui s’est passé ? Et tu le connais ? » demanda-t-elle sur les nerfs en désignant Vittorio du regard.
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Message(#) we are now bound by blood (rossinazzetti family) EmptyLun 16 Oct 2017 - 22:30

Il avait fallu que Vittorio débarque de nulle part pour venir emmerder son frère. Il avait fallu qu’il le frappe, qu’il se jette sur lui, qu’il se donne de nouveau en spectacle à la vue de tout le monde. Si leur retrouvaille avait eu des airs de mauvais film aux apparences dramatiques, cette fois ci, c’était digne d’un film d’action de petit écran. A croire que les frangins aimaient les grandes scènes théâtrales. Ils n’étaient pas italiens pour rien, la commedia dell arte avait fait ses preuves. Les voilà à présent derrière les barreaux. Dans une cellule plus petite que la pièce qui leur servait de salle à manger, cuisine, salon et chambre à coucher où ils avaient vécus pendant si longtemps à Scampia, et qui sait comme c’était petit.
Les policiers avaient pris les dépositions des deux jeunes hommes. Nino ignore ce que son frère a bien pu dire aux flics, comment il avait pu se défendre mais lui ne s’était pas gêné pour dire qu’il n’avait rien à se reprocher. Qu’il faisait son taf quand ce mec qu’il connait à peine a débarqué de nulle part pour lui sauter dessus. Il en a rajouté une couche en disant qu’il l’avait menacé et qu’il voulait prendre l’argent liquide de la caisse, comme Nino lui avait dit qu’elle était vide, il s’en était pris à lui. Et Nino savait que sur ce coup-là, il avait une longueur d’avance : Liviana. Il était en position de force car il était en effet sur son lieu de travail et rien que le badge qu’il portait sur sa veste en témoignait. Maintenant, il n’avait plus qu’à donner le numéro de téléphone de sa patronne pour qu’elle vienne le chercher et cette fois, à son tour, il se ferait un malin plaisir à voir son frère rester dans cette cellule, quand pour une fois, c’était lui partirait en le laissant là. C’était une revanche que Nino voulait prendre. Il voulait que son frère sache enfin ce que c’était de croupir dans une cellule aussi froide que la glace et ce sentiment d’abandon.
Au bout de deux heures, Liviana fini enfin par montrer le bout de son nez. C’est pas trop tôt. Nino se lève et va vers les barreaux pour lui parler quand celle-ci ne s’adressa pas tout de suite à lui. « C’est une blague ? Qu’est-ce-que vous faites ici ? » Nino se tourna vers Vittorio avec un air de dégout. C’est une blague, en effet ! Pourquoi elle lui parlait à lui ? Mais qu’est ce qu’il se passait entre eux ? Franchement, c’est quoi ce bordel ? « C’est quoi ce bordel Nino ? Tu as dit que tu gérais… qu’est-ce qui s’est passé ? Et tu le connais ? » Le simple fait qu’elle doute de lui le mettait en rogne. Mais en même temps, le fait est que c’était lui qui était dans ce commissariat au lieu d’être à l’épicerie. « Je gérais, ok ! » Il fit un pas en arrière et regarda à nouveau son frère, puis Liviana. « Putain ! C’est quoi votre délire à tous les deux ? » Il s’approcha près des barreaux, il avait tourné dans cette cage bien trop longtemps, il voulait en sortir, mais il voulait surtout comprendre pourquoi son frère s’en était pris à lui de cette manière. Qu’est ce qui lui reprochait vraiment. « Il m’a sauté dessus ! Il m’a dit de pas vous approcher, de pas vous toucher ! C’est à moi de vous demander c’est quoi ce bordel ? C’est qui ce mec ?! » il laissait planer le doute volontairement, il voulait une réponse claire. Plan cul ou pas plan cul, c’était trop bizarre !
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Message(#) we are now bound by blood (rossinazzetti family) EmptyMar 24 Oct 2017 - 19:38

Ce n’était pas vraiment ce que Vittorio avait en tête. Et en même temps il ne savait pas à quoi d’autre il s’attendait, bien sûr que quelqu’un dans la rue allait finir par appeler les flics, c’était pas Scampia, c’était Brisbane, quand deux bonhommes réglaient leurs comptes à coup de poings on ne les laissait pas faire en tournant la tête de l’autre côté, on faisait en sorte qu’ils cessent de troubler le calme du quartier. Ça ne lui était jamais revenu aussi vite en mémoire que lorsque sa joue était venue rencontrer le capot de la voiture de police pendant qu’on le menottait, direction le commissariat et un « Sta ‘zitto ! » tranchant lorsque Nino avait eu l’audace de le menacer de représailles. Mais ouais, après tout, ils avaient tous les deux comment le cadet avait l’habitude de régler ses problèmes. Le trajet en voiture – bien que dans une position propre et figurée pas des plus confortables – avait au moins eu l’avantage de lui permettre de refroidir ses esprits belliqueux, et lui avait permis de retrouver sa retenue lors du face à face avec l’agent de police chargé de remplir le procès verbal le concernant. Et du sang-froid il lui en avait fallu une autre dose quand il avait compris qu’ici on ne sortait pas sans caution, que les amendes étaient payables immédiatement sinon c’était la cellule jusqu’au lendemain ; C’était la tuile, les choses ne se passaient pas comme ça en Italie. « Je n’ai pas d’argent sur moi. » avait-il malgré tout signalé, parce que dans ces conditions difficile de payer. « Alors appelez quelqu’un pour vous en amener. » C’était tout ce qu’on lui avait proposé, et Vitto s’était retrouvé un peu bête. Il ne connaissait pas tant de monde que ça ici, pas pour ce genre de situation en tout cas. Hors de question d’appeler Bob, Vittorio n'avait jamais eu l’intention de lui parler du « problème Nino » et n'avait pas changé d’avis à ce sujet. Cora était en Floride. Donnie ? Il pourrait dire adieu à son job à la salle de sport. Il éliminait aussi Heidi, il ne la connaissait pas suffisamment pour demander ce genre de faveurs. Finalement il s’était rabattu sur Cora, en espérant qu’elle dépêche son agent pour le dépanner … Elle lui devait bien ça, il n’avait toujours pas fait la moindre réflexion sur ses allers-retours en Floride et le mystère incessant qu’elle en faisait.

Mais la tuile, la vraie, c’était ce qui avait suivi. Une seule cellule de dégrisement pour ce petit commissariat de quartier, visiblement pas du tout inquiet à l’idée de foutre côte à côte deux types qui il n’y avait pas si longtemps se battaient comme des chiffonniers. Mais Nino aussi semblait être redescendu en pression, et finalement ni l’un ni l’autre ne s’étaient adressé le moindre mot durant les deux heures qui avaient suivi. Assis dans un coin, Vittorio se contentait de triturer sa lèvre inférieure fendue dans la bagarre, et tentait d’ignorer la douleur vers son omoplate qui lui vaudrait probablement un mauvais bleu le lendemain. « C'est une blague ? Qu’est-ce que vous faites ici ? » La voix de Liviana lui avait hérissé le poil avant même qu'il ne relève ta tête vers elle, et l'italien avait jeté vers son frère un regard furieux qui disait « T’as vraiment été assez con pour l’appeler elle ? » « C'est quoi ce bordel Nino ? » reprenait-elle déjà en s'adressant cette fois-ci au plus jeune « Tu as dit que tu gérais … Qu'est-ce qui s'est passé ? Et tu le connais ? » Non, non, non … « Je gérais, ok ! Putain ! C’est quoi votre délire à tous les deux ? Il m’a sauté dessus ! Il m’a dit de pas vous approcher, de pas vous toucher ! C'est à moi de vous demander c’est quoi ce bordel ? C’est qui ce mec ?! » Oh ça non, mon mignon, tu me la feras pas à l’envers. « Chuidi la bocca ! » Qu'il la ferme, vraiment. « Mêle-toi de tes affaires Nino, ça changera de d’habitude. » Au lieu de toujours venir mettre le boxon dans les siennes, par exemple. Mais puisqu’il n’éluderait pas toutes les questions, le barbu avait glissé son regard jusqu’à Liviana avec obligation « C'est mon frère. Et je serais toi je serais un peu plus regardante sur qui tu embauches à ton magasin. » Et voyant déjà Nino s’agiter à nouveau Vitto s’était levé à son tour pour se planter face à son frère « Quoi, tu me crois vraiment assez con pour gober que t'as postulé chez elle par hasard ? » Lui n'y croyait pas une seule seconde, en tout cas. Et maintenant fallait qu'il gère aussi le drôle d'air de Liviana dès qu’il avait prononcé le mot « frère », mais avec Nino à côté difficile de lui expliquer que c’était son frère à lui, pas à elle, sans que le pot aux roses ne soit automatiquement découvert.
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Message(#) we are now bound by blood (rossinazzetti family) EmptyLun 6 Nov 2017 - 17:54

Les battements de son cœur se firent de plus en plus rapides, son regard passa de Vittorio à Nino pendant plusieurs secondes avant de s’arrêter sur son employé. Que faisait-il ici avec lui ? incapable de trouver une réponse crédible, Liviana décida de l’interroger sans prêter attention à son camarade de cellule (du moins pour le moment). Sans prendre des pinces elle entra directement dans le vif du sujet plantant son regard dans celui de l’italien « Je gérais, ok ! Putain ! C’est quoi votre délire à tous les deux ? » son regard dévia sur Vittorio un instant avant de voir Nino s’approcher l’air furieux comme s’il était sur le point d’exposer « Il m’a sauté dessus ! Il m’a dit de pas vous approcher, de pas vous toucher ! C’est à moi de vous demander c’est quoi ce bordel ? C’est qui ce mec ?! » tout se bouscula dans sa tête, elle tenta d’imaginer ce qui s’était passé entre eux, mais rien n’avait de sens, pourquoi Vittorio aurait-il sauté sur un parfait inconnu ? . « Chuidi la bocca ! » surprise, elle n’avait pas entendu une insulte en italien depuis une éternité. Sans s’en rendre compte elle venait de lui lancer un regard noir comme pour lui dire la politesse tu connais ? « Mêle toi de tes affaires Nino, ça changera de d’habitude. » contrairement à ce que Nino venait de lui dire, les deux jeunes italiens semblait être plus proche que ce qu’il disait. Réalisant le mensonge de Nino, Liviana le regarda avec déception jusqu’à ce qu’elle croise le regard de son demi-frère ; leurs yeux verts se rencontrèrent, sans le vouloir son rythme cardiaque était devenu plus dense comme si son cœur était sur le point de sortir de sa poitrine « C'est mon frère. Et je serais toi je serais un peu plus regardante sur qui tu embauches à ton magasin » son frère « Quoi, tu me crois vraiment assez con pour gober que t'as postulé chez elle par hasard ? » elle arqua un sourcil en entendant les propos de Vittorio et lança un regard à Nino qui semblait être sur le point d’exploser. « Une minute… ton frère ? » dit-elle à l’attention de Vittorio « Tu n’as pas jamais parlé d’un second enfant… il en a fait combien au juste ? » le peu d’estime qu’elle portait à son père venait de s’effondrer, elle n’avait pas un frère mais deux, deux imbéciles, ingrats et mal élevé. Désarmée et blessée, Liviana passa ses mains dans ses cheveux en essayant de calmer ses nerfs bien trop à vif « Et toi ! » elle fit de nouveau face à Nino, les larmes aux yeux elle ne cachait pas la déception qu’elle éprouvait à cet instant « Tout ce temps tu savais qui j’étais ? C’est pour ça que tu as choisi l’épicerie ? C’était quoi le but, m’espionner pour lui ? » demanda-t-elle sèchement ayant perdue son calme et sa patience. Le ton élevé de sa voix attira l’attention du garde auparavant plongée dans la lecture d’un magazine de sport sans intérêt « Tout va bien ici ? » demanda-t-il à l’attention de la jeune femme surchargée par l’émotion « Oui, oui, merci monsieur » elle afficha un léger sourire et se tourna vers les deux frères une fois que l’armoire à glace avait repris place sur son tabouret « Mais c’est quoi votre problème à tous les deux au juste ? Vous vous êtes levé un matin en vous disant tiens, vous si on allait briser la vie de Liviana ? Après tout elle n’a pas assez de problèmes avec son fils et son divorce » elle réalisait qu’une fois de plus, sa vie était un mensonge.
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Message(#) we are now bound by blood (rossinazzetti family) EmptyMer 15 Nov 2017 - 10:44

 « Chuidi la bocca ! » Qu’est-ce que Nino disait qui ne plaisait pas à Vittorio ? Pourquoi voulait-il qu’il se taise. Bon, c’est vrai que peu importe ce que pouvait dire le cadet, Vittorio ne pouvait pas le supporter. Et il est aussi vrai que Nino ne se gênait pas pour dire qu’il ne le connaissait ni d’Adam ni d’Eve, alors qu’il était à quelques centimètres de lui.  « Mêle toi de tes affaires Nino, ça changera de d’habitude. » Nino souri nerveusement à cette remarque de son frère. « A partir du moment où j’suis enfermé derrière des barreaux parce que tu m’as sauté dessus dans la rue, ça devient mes affaires ! sciocco…» souffla-t-il ensuite. « C'est mon frère. Et je serais toi je serais un peu plus regardante sur qui tu embauches à ton magasin. Quoi, tu me crois vraiment assez con pour gober que t'as postulé chez elle par hasard ? » Depuis que Vitto lui était tomber dessus, il ne comprenait absolument pas toutes ces allusions qu’il faisait. Pour Nino, Liviana ne pouvait être qu’une nana que son frère se tapait mais quoi qu’il en soit, il n’était au courant de rien. « Une minute… ton frère Tu n’as pas jamais parlé d’un second enfant… il en a fait combien au juste ? » Qui il, rapidement, il comprit qu’elle pensait qu’ils étaient frère mais du même père, mais pourquoi venait-elle à parler de ça ? Nino resta silencieux, sentant que son sang commençait à bouiller dans ses veines. « Et toi ! » Nino releva les yeux vers sa patronne quand elle l’interpella. Quoi lui ?! « Tout ce temps tu savais qui j’étais ? C’est pour ça que tu as choisi l’épicerie ? C’était quoi le but, m’espionner pour lui ? » Nino restait totalement con entre ces deux-là. Il passait ses mains sur son visage, fit un pas en arrière puis un autre en avant, il tournait comme un lion en cage. Il fallait qu’il sorte de là. Rien ne lui semblait logique, comme si tout ça n’était qu’un sale cauchemar. « Vous espionner… » il se mit à rire, encore nerveusement. « Espionner… » Il regarda son frère de travers, il ignorait ce qu’il avait fait mais il allait lui faire payer pour ça. Le flic un peu plus loin s’en mêle. La brune s’occupe de le rassurer et elle enchaine. « Mais c’est quoi votre problème à tous les deux au juste ? Vous vous êtes levé un matin en vous disant tiens, vous si on allait briser la vie de Liviana ? Après tout elle n’a pas assez de problèmes avec son fils et son divorce »  « Nan, nan, nan ! Arrêter ! Vous allez me dire ce qu’il se passe et maintenant. J’suis pas un espion, j’ai rien calculé de tout ça. Demandez lui, vous le connaissez si bien, j’suis un merdeux, un bon à rien, il le dit tout le temps. » il se tourna vers son frère. «  tu vas me dire c’est quoi ce foutu bordel maintenant. Tu vas me dire ce qu’il se passe avec elle. J’vais tout dégommer Vitto. perderò il controllo… » perdre le contrôle, il devient fou, complètement fou. Les sous-entendu, les accusations infondées, c’était trop. Il alla contre les barreaux et tapa dessus pour attirer l’attention du garde. « Faut me sortir d’ici, j’vais peter un cable ! » même pas un regard, lui aussi semblait le mépriser. « Ecoutez… » dit-il en s’adressant à Liviana et à son frère. « J’vais tout laisser tomber. Baisez vous si vous voulez, ca m’interesse même pas. Votre épicerie, j’laisse tomber, ca fait deux fois que vous m’accusez à tort, c’est bon, j’ai donné. Et toi, tu m’calcule plus, tu fais comme si j’étais pas là. Quand tu m’vois, on ne se connait pas. T’as l’habitude de renier ta famille, non ? Ca doit être de père en fils, faire comme si on avait aucun lien avec son sang… »là il savait qu’il allait peut être trop loin…
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Message(#) we are now bound by blood (rossinazzetti family) EmptyJeu 4 Jan 2018 - 19:07

C’était de loin la pire situation qu’il pouvait imaginer compte tenu de ses liens – et de ses griefs – avec Nino et avec Liviana. Les choses n’étaient pas supposées se passer de cette façon, elle et lui n’étaient pas supposés être amenés à se rencontrer un jour, mais il avait fallu que Nino vienne une nouvelle fois foutre son nez dans ses affaires et donne un immense coup de pied dans la fourmilière … Et tout ça pour quoi ? La vengeance pour une bonne leçon que Vittorio estimait pourtant être totalement méritée. Il ne se rendait pas compte, Nino, qu’outre le fait que son aîné pensait avoir la paix en le sachant derrière les barreaux, il ne pensait aussi plus à l’abris des représailles et de la possibilité de se faire trouer la peau comme le voyou de quartier qu’il était. Mais non, Nino n’en faisait qu’à sa tête, comme toujours, et semait les emmerdes derrières lui parce qu’il n’aspirait à rien de plus que cela. « À partir du moment où je suis enfermé derrière des barreaux parce que tu m’as sauté dessus dans la rue, ça devient mes affaires ! Sciocco … » Sifflant son mépris entre ses dents, se retenant juste à temps de faire remarquer que c’était bien la première fois qu’il avait besoin de quelqu’un pour se retrouver derrière des barreaux, Vittorio avait tenté de jongler entre les sollicitations de son frère et de Liviana sans avoir à justifier de ses propres cachotteries … La jeune femme, pourtant, enfonçait le clou au lieu de lui faciliter la tâche « Une minute … ton frère ? Tu n’as pas jamais parlé d’un second enfant … il en a fait combien au juste ? » Malgré lui Vittorio lui avait lancé un regard accusateur, reprochant silencieusement et sans vraie bonne foi à la jeune femme de ne pas être capable de lire entre les lignes pour comprendre que ce n’était ni le lieu ni le moment pour obtenir des réponses à ses questions. « Et toi ! » N’attendant pourtant même pas d’obtenir une réponse, elle s’était à nouveau tournée vers Nino « Tout ce temps tu savais qui j’étais ? C’est pour ça que tu as choisi l’épicerie ? C’était quoi le but, m’espionner pour lui ? » Pour lui ? Est-ce qu’il donnait sérieusement l’impression d’être ravi du résultat, ou fier des initiatives vaseuses de Nino ? Et ce dernier de s’emporter à nouveau « Vous espionner … Espionner. » Les narines pincées, l’impatience dans la voix, le comportement agité de Nino avait fini par attirer l’attention du policier qui gardait la porte « Tout va bien ici ? » Et visiblement plus inquiète qu’eux à l’idée de faire des vagues Liviana avait assuré « Oui, oui, merci monsieur. » quand les deux hommes s’étaient eux murés dans un silence électrique. À peine le représentant de l’ordre s’était-il éloigné que l’italienne avait pourtant changé son fusil d’épaule en vociférant avec impatience « Mais c’est quoi votre problème à tous les deux au juste ? Vous vous êtes levés un matin en vous disant tiens, vous si on allait briser la vie de Liviana ? Après tout elle n’a pas assez de problèmes avec son fils et son divorce. » Pauvre chérie, persuadée d’être la cible de tous les malheurs du monde parce qu’elle avait un mouflet et un mariage qui battait de l’aile. « Che triste. » n’avait d’ailleurs pu s’empêcher de grommeler Vittorio d’un ton volontairement moqueur tandis que Nino, lui, prenait la mouche à nouveau « Nan, nan, nan ! Arrêtez ! Vous allez me dire ce qu’il se passe et maintenant. J’suis pas un espion, j’ai rien calculé de tout ça. Demandez lui, vous le connaissez si bien, j’suis un merdeux, un bon à rien, il le dit tout le temps. » De désaccord ses poings s’étaient serrés, sans qu’il ne puisse s'en empêcher. C’était vrai pourtant, il l’avait souvent dit, répété, chaque fois que Nino se foutait dans de sales draps et que leur mère le suppliait de faire quelque chose pour lui, de plaider sa cause, promettant à la place de Nino que c’était la dernière fois, qu’il allait se reprendre, que c’était terminé les conneries. Elle n’y croyait pas plus que Vittorio lui-même, à ces promesses vaines, et maintes fois le juriste était allé ramasser son cadet en le traitant de bon à rien, de sale emmerdeur, et dieu sait quoi d’autres … Et malgré tout, malgré ça, il détestait entendre Nino le répéter, se dénigrer, l’intégrer comme une vérité générale. « Tu vas me dire c’est quoi ce foutu bordel maintenant. Tu vas me dire ce qu’il se passe avec elle. J’vais tout dégommer Vitto. Perderò il controllo … Faut me sortir d’ici, j’vais péter un câble ! » Le rictus impatient passant furtivement sur son visage, Vitto avait quitté son coin de banc pour venir s’appuyer contre les barreaux, un œil attaché à Liviana et l’autre surveillant les gestes de Nino comme une casserole de lait sur le feu. « Écoutez … J’vais tout laisser tomber. Baisez vous si vous voulez, ça m’intéresse même pas. Votre épicerie, j’laisse tomber, ça fait deux fois que vous m’accusez à tort, c’est bon, j’ai donné. Et toi, tu m’calcules plus, tu fais comme si j’étais pas là. Quand tu m’vois, on ne se connait pas. T’as l’habitude de renier ta famille, non ? Ça doit être de père en fils, faire comme si on avait aucun lien avec son sang… » Et là, juste quand Vittorio aurait pu se sentir une once de compassion ou de culpabilité, Nino avait à nouveau déclenché l’incendie qui avait poussé son aîné à lui sauter à la gorge avec fureur. Là, écrasant aveuglément le visage de son frère contre les barreaux de la cellule, l'esprit du barbu avait comme décroché quelques secondes, presque une éternité, avant que l’électrochoc de ce qu'il était en train de faire ne lui saute violemment au visage et ne lui fasse lâcher prise. Reculant de plusieurs pas comme si Nino était subitement devenu incandescent, l’ex homme de droit avait cherché sa respiration tout en adressant à son frère un regard carnassier. « Non, non non … tu m'auras pas, pas cette fois-ci. » Le faire monter en pression pour lui faire perdre les pédales et lui filer le mauvais rôle ensuite, c’était trop facile, c’était le piège bête et méchant, hors de question qu'il tombe dedans, peu importe à quel point il avait envie de décalquer le visage de Nino contre le mur le plus proche. « Sors-le de là, fais ce que tu veux, tu pourras pas dire que je t'ai pas prévenue. » avait-il finalement grommelé à l'intention de Liviana, en retournant s'asseoir avec lourdeur sur son banc. « T’étais pas foutu de gagner honnêtement ta vie chez nous, c'est pas le climat australien qui y changera quoi que ce soit, tu m’feras pas gober ça. Qu’est-ce que t’espères trouver dans cette putain de ville de toute façon ? Y’a rien pour nous ici, grâce à toi y’a plus de place pour nous nulle part … Non sei piú moi fratellino, andare al diavolo Nino, al diavolo. » Qu'il aille au diable, qu'ils y aillent tous les deux, y'avait rien de bon qui ne sorte de cette famille, ni d'un côté ni de l’autre, et naître à Scampia c’était naître damné, Nino n’y échapperait pas, Vittorio non plus et aucune église qu'il avait fréquentée ni aucun cierge qu’il avait allumé n’y changerait quoi que ce soit. Ramenant l'une de ses jambes sur le banc contre son torse, le barbu avait appuyé sa tête contre le mur et fermé les yeux avec résignation ; Peut-être qu'en le souhaitant suffisamment fort Nino et Liviana disparaîtraient pour de bon.
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Message(#) we are now bound by blood (rossinazzetti family) EmptyMar 16 Jan 2018 - 21:46

Loin d’être remise de l’arrivée de Vittorio dans sa vie, Liviana devait faire face au lien qui unissait ce dernier avec son employé, Nino. Alors qu’elle pensait que rien ne pouvait être pire que le mensonge de son père, elle apprenait au milieu d’un commissariat que l’homme qu’elle avait embauché il y a plusieurs semaines maintenant était également un membre de sa famille. Ils étaient donc là, les frères qu’elle avait souhaités pendant si longtemps, assis au fond d’une cellule à se battre sans raison comme des gamins mal élevé. « Nan, nan, nan ! Arrêtez ! Vous allez me dire ce qu’il se passe et maintenant. Je ne suis pas un espion, j’ai rien calculé de tout ça. Demandez-lui, vous le connaissez si bien, j’suis un merdeux, un bon à rien, il le dit tout le temps » le cœur serré, elle regardait la scène qui se déroulait sous ses yeux, se demandant comment la haine était devenue plus importante que les liens du sang [color:7697=006666] « Tu vas me dire c’est quoi ce foutu bordel maintenant. Tu vas me dire ce qu’il se passe avec elle. J’vais tout dégommer Vitto. Perderò il controllo … Faut me sortir d’ici, j’vais péter un câble ! » elle le reconnait bien là, l’homme impulsif incapable de maitriser ses émotions, près à exploser à la moindre contrariété. « Écoutez … J’vais tout laisser tomber. Baisez-vous si vous voulez, ça ne m’intéresse même pas. Votre épicerie, j’laisse tomber, ça fait deux fois que vous m’accusez à tort, c’est bon, j’ai donné. Et toi, tu m’calcules plus, tu fais comme si je n’étais pas là. Quand tu m’vois, on ne se connait pas. T’as l’habitude de renier ta famille, non ? Ça doit être de père en fils, faire comme si on avait aucun lien avec son sang… » son regard n’avait fait que s’assombrir au fil de ses accusations, alors qu’elle tentait de rester la plus calme possible, elle fit un pas en arrière en voyant le visage de Nino s’écraser contre les barreaux en acier. Surprise et choquée par cet acte de violence si soudain, Liviana s’était appuyé contre le mur fixant la scène qui se déroulait sous ses yeux avec effroi, jusqu’à ce que Vittorio se décide enfin à lâcher le visage de son cadet. « Non, non non … tu m'auras pas, pas cette fois-ci » c’était donc ce qui l’attendait si elle décidait de laisser une chance aux garçons, un mélange de haine, de violence, de non-dit et d’arrogance. A nouveau déçue par la gente masculine, Liviana attrapa son sac qu’elle avait posé sur le banc un peu plutôt « Sors-le de là, fais ce que tu veux, tu ne pourras pas dire que je t'ai pas prévenue » elle resta face à lui, soutenant son regard pendant plusieurs secondes jusqu’à ce qu’il parte s’asseoir sur le banc « T’étais pas foutu de gagner honnêtement ta vie chez nous, c'est pas le climat australien qui y changera quoi que ce soit, tu m’feras pas gober ça. Qu’est-ce que t’espères trouver dans cette putain de ville de toute façon ? Y’a rien pour nous ici, grâce à toi y’a plus de place pour nous nulle part … Non sei piú moi fratellino, andare al diavolo Nino, al diavolo » elle réalisa qu’elle avait cru Nino sur un simple curriculum vitae, une fois de plus elle avait accordé sa confiance sans se douter de la vrai nature de l’italien. Sans un mot à leur égard, Liviana tourna les talons se dirigeant vers le garde confortablement installé derrière son bureau, une tasse de café et un journal sportif entre les mains « Combien pour les faire sortir lieutenant ? » il se redressa plantant son regard dans celui de l’italienne « Vous êtes sûre ? Une nuit ici ne ferait pas mal à ce genre de gaillard… » elle hocha la tête, malgré toute la déception qu’elle éprouvait, elle était incapable de les laisser pourrir ici toute la nuit mais surtout elle refusait de se réveiller demain matin en découvrant leurs visages aux informations après s’être entretué dans leur cellule « 300 dollars mamzelle… » « Attendez » elle quitta la commissariat d’un pas pressé, traversa la rue afin de retirer l’argent nécessaire au distributeur qu’elle déposa dans la minute qui suivit sur le bureau du lieutenant « Merci d’attendre que je sois sorti pour les libérer » . Elle passa son sac sur son épaule et avança jusqu’à la cellule des garçons « J’ignore ce qui t’a poussé à venir à me rencontre mais j’ai sincèrement regretté de t’avoir comparé à notre père sans te connaitre… » avoua-t-elle en plantant ses yeux verts dans ceux de Vittorio avant de se tourner vers Nino « Je t’enverrais ton chèque dans la semaine » dit-elle d’une voix plus froide que celle qu’elle avait utilisé avec Vittorio « Et pour ton information, il ne me baise pas… je suis sa sœur » au moins les choses seraient claires cette fois-ci ; sans même attendre leur réponse, elle tourna les talons quittant le commissariat le plus rapidement possible.
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Message(#) we are now bound by blood (rossinazzetti family) EmptyLun 29 Jan 2018 - 14:59

 Vito était bien décidé à condamné Nino de quelques choses dont pour une fois il n’était absolument pas coupable. Comme si le passé lui était collé à la peau et que s’il y avait une connerie à faire, elle était forcément pour lui. Comme s’il était incapable de montrer patte blanche pour une fois. Non, il était forcément le loup, le méchant, celui qui manigance toujours tout contre les siens. Et finalement, cette vision qu’avait Vittorio de lui le touchait, le blessait.
Nino se retrouva la joue contre les barreaux, sentant sa mâchoire s’écraser contre la ferraille. La douleur lui était intense. Un œil à moitié fermé, il pouvait quand même apercevoir Liviana qui regardait la scène avec effroi. Il n’avait rien demandé de tout ça. Il n’avait rien fait, pour une fois pour que tout lui tombe dessus ainsi. Quand son frère lâcha prise, Nino fit un pas sur le côté, allant vers le coin de cette cage. Fuyant tout autre regard. Il aurait pu lui sauter dessus à nouveau mais au final, à quoi bon… « T’étais pas foutu de gagner honnêtement ta vie chez nous, c'est pas le climat australien qui y changera quoi que ce soit, tu m’feras pas gober ça. Qu’est-ce que t’espères trouver dans cette putain de ville de toute façon ? Y’a rien pour nous ici, grâce à toi y’a plus de place pour nous nulle part … Non sei piú moi fratellino, andare al diavolo Nino, al diavolo. » le cadet se contenta de baisser les yeux sans répondre. Pour dire quoi de toute façon ? Vittorio avait raison, Nino n’était bon à rien, tout ce qu’il touchait se transformait en poudre à canon, prête à exploser à la moindre étincelle. Son job venait de lui passer entre les mains alors qu’il venait tout juste de se trouver un nouvel appartement. Il allait sans doute devoir lui dire au revoir à lui aussi. Pas les moyens de se payer un loyer sans taf. Et comme il était incapable de comprendre ce qu’il se passait ici, il n’avait pas l’intention d’approcher à nouveau la brune. Elle lui avait apporter des tunes, un job mais surtout à présent des emmerdes.
Liviana s’éloigne pour retourner vers le garde. Impossible d’entendre ce qu’il se passe par là. Nino se retrouve seul face à son frère. Deux lions en cages prêts à se bouffer pour n’en laisser qu’un. C’était bien trop risqué de les avoir laissés seuls là-dedans mais le plus jeune restait dans son coin, avec les paroles qui une fois de plus raisonnaient en boucle dans sa tête. Qu’il aille se faire foutre. Une bonne fois pour toute ! « J’ignore ce qui t’a poussé à venir à me rencontre mais j’ai sincèrement regretté de t’avoir comparé à notre père sans te connaitre… » il releva la tête quand il entendit à nouveau sa voix. Il la regardé, dégouté de cette image qu’elle avait de lui. Il ne comprenait pas ce qu’il se passait et ce qu’elle venait de dire à Vittorio. Elle se tourna ensuite vers lui. « Je t’enverrais ton chèque dans la semaine. Et pour ton information, il ne me baise pas… je suis sa sœur » Nino restait de marbre face à cette révélation. Il passa une main sur son visage, puis une deuxième et regardait la jeune femme quitter le commissariat. Il n’avait à présent plus rien à dire à personne, il ne chercherait pas à en savoir plus, pas maintenant. Il était frappé, assommé par cette nouvelle. Alors Vittorio avait traversé la moitié du globe pour venir à la rencontre d’une sœur qu’il ne connaissait pas, tout en sachant qu’il laissait derrière lui, entre quatre murs gris, son frère avec qui il avait tant partagé… qu’il aille bien se faire foutre et Liviana aussi d’ailleurs ! « allez tous vous faire foutre putain... » murmura-t-il en se laissant glisser au sol, ne calculant plus son frère. Maintenant, il était mort pour lui.
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