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 le diable s'habille en Prada - Gaia.

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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyMer 25 Oct 2017 - 11:37

Encore un appartement visité et celui-là Nino allait tout faire pour l’avoir. Dernier étage d’un immeuble de cinq étage, il avait une terrasse d’angle avec des baies vitrées tout le long. Lorsqu’il est rentré dans cet appartement, il s’est dit qu’il n’était pas pour lui, que l’agence s’était trompé. Impossible que ça corresponde à son budget. Mais il semblerait que si. On l’avait prévenu que le quartier n’était pas terrible mais ça, ça faisait pas peur à Nino. Il n’avait pas dit d’où il venait, pour lui, rien ne pouvait être pire que Scampia. Même s’il y était très attaché, il savait bien que c’était le pire quartier de Naples, voir d’Italie. Il n’y a qu’à y voir les statistiques, le taux de mortalité et la moyenne d’âge, tout est dit. Brisbane n’a rien de tout ça. Donc non, ce quartier ne faisait pas peur à Nino. Une fois le tour fait, Nino remis son dossier qu’il avait fait relire pour verifier que tout y était et surtout qu’il n’avait pas fait de fautes. Si il se démerdait pour parler anglais, il n’était pas aussi doué à l’écrit. Et il n’avait pas envie de se faire passer pour un débile. Il n’avait plus qu’à attendre quelques jours qu’on le recontacte pour lui dire si oui ou non cet appartement serait pour lui. Il semblait confiant.
Il sortit de là et voulait rejoindre Silver. Même si elle l’avait foutu à la porte, elle n’en restait pas moins une bonne amante et tant qu’il n’avait pas mieux à se mettre sous la dent, il continuerait à lui rendre visite. Elle ne semblait pas s’en plaindre, au contraire. Il choppa un vélo en libre-service et se mis à pédaler à travers les rues de la ville qu’il connaissait maintenant plutôt bien. Il passait d’ailleurs devant la salle de boxe où son frère venait s’entrainer et il y jeta un œil pour voir s’il s’y trouvait ou non. Bien qu’il s’en fichait pas mal… il continue sa route et cette fois il s’arrêta net lorsque sur un trottoir en face il reconnut parfaitement bien cette journaliste Italienne. « Putain » qu’est-ce qu’elle foutait ici celle-là ? Il posa un pied à terre et pris le temps de la regarder. Si c’était que lui, il irait la voir directement et lui conseillerait de prendre son billet retour tout de suite. Et finalement, il lui fallut moins de trois secondes pour se diriger vers elle après avoir posé son vélo contre un mur. Tant pis s’il se le faisait voler, il n’était pas à lui. Il traversa la route et arriva derrière la jeune femme qui semblait d’extasier devant une vitrine. Il avait aucune idée de si elle savait qui il était mais comme elle semblait tout savoir sur son frère et sa famille, il y avait des chances. Lui allait jouer à celui qui ne se doutait de rien. « Je préfère celle-là, et je pense qu’elle vous ira mieux. » lui dit il avec son accent du tonnerre. Il désigne une robe au hasard. Il n’en avait rien à faire, il voulait juste voir si elle allait le reconnaitre ou non. Ensuite, il pourra sortir les cartes de son jeux.
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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyMer 1 Nov 2017 - 20:43

Nino & Gaïa
EXORDIUM.

Mes talons claquant sur les pavés, je me balade dans les rues, profitant du soleil et de la chaleur agréable que ses rayons diffusent. Le climat est différent de celui auquel je suis habituée, après tout, à cette période de l’année, Rome commence à se refroidir doucement, et les changements de température intempestifs font généralement pester les touristes. Ici, l’hiver est fini, et le climat se réchauffe, devenant plus agréable. Je suis arrivée il y a quelques jours à peine, et c’est la première fois que je prends le temps de me balader un peu. De découvrir cette ville dans laquelle Vitto a décidé de venir se cacher. D’un léger mouvement de tête, je tente de chasser son visage de mon esprit. Si je commence à penser à lui maintenant, je risque fort d’oublier de profiter de ce bel après-midi. Certaines choses sont encore à régler… En passant devant la salle de sport, je garde la tête haute, m’efforçant de ne pas jeter un regard en direction du bâtiment, de ne pas le chercher, lui. Et j’y parviens, avec un effort, cherchant désespérément autour de moi quelque chose qui pourrait m’occuper et me faire oublier cette foutue salle de sport et celui qui y travaille. Je croise quelques passants, qui discutent et rigolent. Il n’y a pas beaucoup de monde, ce qui est plutôt normal au vu de l’heure avancée de la matinée. Les gens travaillent… Et moi je suis ici, pour régler des affaires personnelles. En y réfléchissant, c’est peut être bien la première fois que je laisse quelque chose m’écarter ne serait-ce qu’un peu de mon travail. Et même si je sais que j’ai du boulot à rendre, et ce malgré les milliers de kilomètres qui me séparent de Rome, pour une fois j’ai envie de lâcher prise. Demain sera là bien assez tôt.
Je me suis déjà un peu éloignée de la salle de sport quand je tombe sur une petite rue pleine de boutiques. Tout d’abord, je ne prête pas beaucoup d’attention aux vitrines, pourtant, l’une d’elle finit par attirer mon regard, et je m’arrête net. Je me rapproche, jusqu’à voir précisément ce qu’il y a derrière la vitre. En regardant les prix à côté des articles, je me rends vite compte que je suis devant une boutique de luxe. Des sacs à mains de marque, des chaussures à talons, de la lingerie fine et… Des robes. Superbes, certaines brillant de milles feux, attirant le regard de la plupart des passantes. Pourtant ce n’est pas celles-ci qui attirent mon regard. Non, c’est plutôt celle qui est un peu plus en retrait. Moulante, noire, transparente par endroits, incroyablement sexy. Et qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celle que je portais la première fois que j’ai vu Vitto. Pétrifiée, je me demande si c’est mon agression et la colère que je ressens qui fait que tout me ramène à lui, sans arrêt. J’entends des pas dans mon dos, et sursaute violemment, me sentant soudainement  coupable, arrachant mon regard de la robe, pour une autre, juste à côté.  
« Je préfère celle-là, et je pense qu’elle vous ira mieux. »
Je me retourne légèrement, afin d’apercevoir l’auteur du commentaire. Un brun, à la peau bronzée et aux yeux sombres, avec un accent que je ne connais que trop bien. Et sa tête me dit quelque chose… Je ne lui réponds pas tout de suite, reportant mon regard sur la robe qu’il me conseille, et qui se révèle être… La noire. Je me retourne à nouveau vers lui.
« Si vous les dites… Et vous allez me dire que vous avez de l’expérience dans le monde de la mode? »
J’ai un léger rire, en l’observant plus attentivement. Il est vêtu simplement, un jean et un tee-shirt blanc, tenue qui n’enlève absolument rien à son charme. Pourtant, la sensation de l’avoir déjà vu quelque part devient plus forte, presque dérangeante. Restant silencieuse, je cherche dans ma mémoire.
« Attendez… J’ai l’impression de vous connaître… »
Et soudain, des images me reviennent. Je me revois dans un appartement, Vitto dans mon dos, les yeux posés sur une photo un peu abimée, aux coins cornés. Et sur cette image, le visage de l’homme qui se tient à côté de moi. Il n’a pas bougé depuis un moment, l’air tendu. Il y a une lueur étrange dans ses yeux. Son nom me revient brutalement, comme écrit en lettres de lumière dans mon esprit. Nino. C’est un des frères de Vitto. Oh putain.
« Nino… »
Je murmure son prénom. On ne s’est jamais vus, pas en vrai du moins. Et je ne sais pas du tout si lui me connaît, et si c’est le cas, ce qu’il sait sur moi. Je me raidis imperceptiblement, attendant de voir ce qu’il va se passer ensuite.

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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptySam 4 Nov 2017 - 17:11

De prime abord, l’italienne ne semblait pas avoir reconnu Nino. Ou alors, peut être ne le connaissait elle pas du tout. Il en doutait, elle avait quand même pondu un article sur Vittorio et sa famille et elle n’avait pas épargné le cadet dans son torchon. Peut être ne s’attendait elle juste pas à le voir ici. Par contre Nino doutait qu’elle ne saurait pas où trouver son frère. « Si vous les dites… Et vous allez me dire que vous avez de l’expérience dans le monde de la mode? » La remarque de la jeune femme le fit sourire. « Exact. » et pourquoi ne pourrait-il pas l’être ? Après tout il était italien, non ? Londres, Paris, Milan, la fashion week pourrait être de ses coutumes. Elle-même étant italienne, elle ne pouvait pas ne pas reconnaitre ses origines en entendant son accent. Nino allait en rajouter une couche mais elle le devance. « Attendez… J’ai l’impression de vous connaître… » Il fait celui qui ne voit pas de quoi elle parle. «je vois pas d’où… ? » il avait un air interrogateur sur son visage, excellent comédien pour le coup mais rapidement, il déchanta. « Nino… » Chapeau bella. Son visage changea du tout au tout, il se referma. Il prit une toute autre attitude, moins chaleureuse. « Bravo Bella ! » Difficile de savoir ce qui l’agaçait le plus. Qu’elle ait eu autant de facilité à le reconnaitre et à mettre son prénom sur son visage ou qu’elle soit juste en face de lui à vrai dire. Les deux ensembles matchaient bien. « Qu’est-ce que tu fou ici ? » Ils ne s’étaient jamais vu mais il avait cette impression qu’elle en savait tellement à son sujet. « T’as pas foutu assez la merde en Italie, il faut que tu viennes ici aussi. T’as plutôt intérêt à reprendre un avion assez vite. J’crois qu’avec les merdes que t’écris, t’as assez de tune pour te permettre l’aller-retour en peu de temps. J’ai du mal à croire que tu sois venue ici en touriste. » Il devait quand même faire attention à ce qu’il disait. Si elle se doutait que c’était lui qui était derrière le harcèlement qu’elle subissait ces derniers temps, il savait que ça lui retomberait dessus. Il la sentait capable de le mener en justice pour ça. Et il n’avait pas du tout l’intention de retourner dans un tribunal. « T’as détruit la carrière de mon frère ! » La relation que Nino entretenait avec son frère ne regardait que lui, par contre qu’une tierce personne se mêle de tout ça, cherche à nuire à son ainé, il ne pouvait pas le supporter. Vittorio avait fait du mal à Nino en partant à Rome, le petit avait longtemps rit en sachant que son frère allait travailler du côté de la justice, de la corruption italienne – d’après lui – mais personne d’autre que lui ne pouvait lui mettre des bâtons dans les roues, personne.
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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyJeu 9 Nov 2017 - 20:02

Nino & Gaïa
EXORDIUM.


Immédiatement, son visage se ferme, et ses yeux deviennent froids. Glacials même. C’est étonnant de voir à quel point on peut passer d’une expression à une autre, en à peine une seconde.
« Bravo Bella ! »
Entendre ces mots me met tout de suite en rogne. Je n’ai jamais aimé ce genre de surnom, alors en entendre un de la bouche d’un quasi-inconnu… Lui aussi à l’air irrité, contrarié même. Juste en face de moi, Nino a l’air de bouillonner. Littéralement.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Bien sûr, Vittorio m’a parlé de son frère. Je me souviens d’une soirée où j’étais tombée sur une photo. Ma curiosité l’emportant, comme souvent, je lui avais posé la question. Il ne m’avait pas dit grand chose ce soir-là, à vrai dire, nous avions autre chose en tête. Mais je sais le principal. Nino est un délinquant de bas-étage, dans la drogue jusqu’au cou. Et il a apparemment fait partie du braquage qui m’a servi pour un certain article… Je ne me laisse pas démonter, le regardant droit dans les yeux.
« Qu’est ce que moi je fais là? Et toi hein? Et puis d’abord, explique-moi en quoi ça te regarde? »
Le tutoiement, directement. Et un début d’engueulade, bien évidemment. dispute qui paraîtrait presque ridicule si les quelques gens qui passent non loin savaient qu’on ne s’était jamais vus auparavant. Il ne répond pas à ma question.
« T’as pas foutu assez la merde en Italie, il faut que tu viennes ici aussi. T’as plutôt intérêt à reprendre un avion assez vite. J’crois qu’avec les merdes que t’écris, t’as assez de tune pour te permettre l’aller-retour en peu de temps. J’ai du mal à croire que tu sois venue ici en touriste. »
J’en reste complètement abasourdie. Sérieusement? Mais il se prend pour qui celui-là?!
« Ah je vois, comme ça c’est moi qui ai foutu la merde? Peut-être que si tu avais agis autrement, je n’aurais pas eu de matière pour cet article… Et si j’ai envie de prendre quelques jours de vacances, ça ne regarde que moi! »
Je vois bien qu’il m’en veut, bien plus que je l’aurais imaginé. Après tout, j’ai un gros différent avec son frère après tout, pas avec lui. Je n’ai même pas cité son nom. Sous le voile de colère qui brille dans ses yeux, je crois apercevoir une lueur d’inquiétude, presque imperceptible dans son regard. Il continue sur sa lancée, et cette fois-ci il sort complètement de ses gonds.
« T’as détruit la carrière de mon frère ! »
Et je me prends sa phrase en pleine tête, me faisant l’effet d’une gifle. Je le sais, on me l’a déjà dit, je me le suis déjà dit un bon nombre de fois. Pendant des semaines, et ce malgré la fierté d’avoir écrit un article aussi reconnu, j’avais été hantée par les mots de Vitto, par son regard. Ma colère est comme douchée, et me voilà en totale opposition avec l’homme qui me fait face, avec son regard qui m’aurait déjà tuée s’il en avait eu le pouvoir. Je garde néanmoins une voix assurée, dissimulant au mieux cette culpabilité grandissante.
« Ce n’est pas ce que je voulais. Je n’ai jamais voulu lui causer du tort. »
Mon regard froid plongé dans celui, brûlant de Nino, je relève la tête, le défiant d’essayer d’affirmer le contraire.
« Je devais le faire. »
Je marque une pause, avant de reprendre, mon agacement de retour.
« Qu'est ce que toi tu fais là? »
Je ne sais pas s'il va me répondre, cette fois, me snober et continuer à m'incendier, ou me sauter dessus pour essayer de m'étrangler. La lueur étrange dans ses yeux me laisse deviner que nous n'en avons pas terminé.
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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyVen 17 Nov 2017 - 0:25

« Qu’est ce que moi je fais là? Et toi hein? Et puis d’abord, explique-moi en quoi ça te regarde? » Il n’avait pas à lui répondre, il n’en avait pas envie et il ne le faisait pas. En quoi ça le regardait, par contre, il pourrait lui faire une longue liste. Elle avait fourré son nez dans la vie de son frère et donc dans la sienne. Elle avait foutu en l’air des perspective de carrière, des promesses, de grandes aventures. Si Nino en avait longuement voulu à Vittorio d’être partie de Naples, de l’avoir laissé derrière lui, il n’en était pas moins admiratif. Vittorio, ô Vittorio. La puissance, le modèle, l’envie. Nino aurait aimé être aussi fort, pouvoir tourner le dos à cette vie misérable, tout lacher, avoir de l’ambition, mais il n’avait jamais vu plus loin que le bout de leur rue. Son ambition ? Devenir le Quaid le plus reconnu de Scampia. Ca aurait pris, s’il n’avait pas balancé. Si Vince n’était pas un légume aujourd’hui. Nino pouvait être infâme avec son frère, pour lui, c’était son rôle et uniquement le sien, personne d’autre ne pouvait se permettre de l’être. Personne ne pouvait lui vouloir ou lui faire du mal. Elle avait décroché le gros lot. « Ah je vois, comme ça c’est moi qui ai foutu la merde? Peut-être que si tu avais agis autrement, je n’aurais pas eu de matière pour cet article… Et si j’ai envie de prendre quelques jours de vacances, ça ne regarde que moi! » Elle ne pouvait pas lui remettre la faute sur lui. Les agissements de Nino n’avaient jamais empêché à son frère d’exercé son métier, il ne lui avait jamais mis des batons dans les roues. Même si Nino aimait dire qu’il était vendu, il savait aussi le trouver pour le sortir de grosses galères. Il se sentait protégé, au dessus des autres, jusqu’au jour où elle mit son nez dedans. Où Vittorio décida de laisser Nino là où il était, en taule, dans cette pièce grise, aux murs froids, gelés. C’était bien à cause d’elle. Ensuite Vittorio avait disparu, laissant derrière lui un grand vide. « Ferme là ! » dit il en italien. Il doutait fortement qu’elle était venu ici pour de simples vacances. Comme par hasard, la même ville où se trouvait Vitto, comme si, elle ne savait pas qu’il était ici aussi. Il poursuivi dans sa langue maternelle à nouveau. « Va raconter tes salades à d’autres. C’est des conneries. Ca t’as pas suffi de le foutre en l’air en Italie, il faut aussi que tu tues sa réputation ici, c’est ça ? Les journalistes, tout ce qui vous interesse c’est foutre la merde, remuer quand ca pu déjà, histoire d’attirer encore plus l’attention. Vittorio a fait plein de bonnes choses, des choses remarquables. Et une pétasse débarque et décide que tout le monde doit savoir d’où il vient ? Comme si nous, les minables des banlieues étaient condamnée à avoir une vie de merde ? Il s’en était sortie putain ! » Nino devenait incontrôlable. A croire aussi que les dernières brouillades avec son frère l’avaient réellement touché. « Ce n’est pas ce que je voulais. Je n’ai jamais voulu lui causer du tort. » Il leva un bras en l’air, à d’autre. Il n’y croyait pas. « t’as sincèrement cru que ça allait lui servir, qu’il allait encadré ton ramassis de connerie dans son bureau ?! C’est pire que ce que je pensais ! » « Je devais le faire. » « Va te faire foutre ! » depuis quand c’était une obligation de descendre quelqu’un ? « Qu'est ce que toi tu fais là? » Il la regarda avec un regard si noir. Comment pouvait-elle lui poser cette question. «Fais des recherches, j’suis sure que t’as la réponse ! » Si elle avait si bien travaillé pour Vittorio en fouillant dans les archives judiciaires, elle saura très bien se débrouiller pour en savoir plus pour lui. Il était sûr qu’elle savait déjà ce qui aurait pu le pousser à quitter l’Italie et même l’Europe. Nino lui adressait un regard rempli de dégout. Il pourrait même lui cracher dessus, aucun code d’honneur pour le jeune homme en ce qui concerne les vendus comme elle, femme ou pas, il n’avait aucune pitié pour elle.
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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyLun 4 Déc 2017 - 23:04

Nino & Gaïa
EXORDIUM.

« Ferme là ! »
De l’italien, bien sûr. Et sur e coup, c’est ce que je fais, bouche bée. Bon sang, mais il se prend pour qui celui là à me dire de la fermer? Je fulmine. Qu’il profite bien de ces quelques minutes de silence de ma part, parce que ça ne durera pas longtemps.
« Va raconter tes salades à d’autres. C’est des conneries. Ça t’as pas suffi de le foutre en l’air en Italie, il faut aussi que tu tues sa réputation ici, c’est ça ? Les journalistes, tout ce qui vous intéresse c’est foutre la merde, remuer quand ça pue déjà, histoire d’attirer encore plus l’attention. Vittorio a fait plein de bonnes choses, des choses remarquables. Et une pétasse débarque et décide que tout le monde doit savoir d’où il vient ? Comme si nous, les minables des banlieues étaient condamnés à avoir une vie de merde ? Il s’en était sorti putain ! »
Il semble à deux doigts de perdre définitivement son calme. Les yeux fous, roulant. S’il était un chien, on le prendrait sûrement pour un animal enragé. Mais je ne me laisse pas démonter, oh ça non. Il ne manquerait plus que ça.
« Mais merde, qu’est ce qui te fais croire que je veuille le blesser une nouvelle fois? Tu crois que ça m’a fait plaisir peut-être de voir que c’est allé aussi loin? Ce n’était pas Vitto que je visais, il n’a été qu’une victime collatérale, au final. Et j’en suis désolée. Vraiment, même si je sais bien que ça te passe au dessus  de la tête. Mais si c’était à refaire, je referais exactement la même chose! Tu ne comprends pas, il n’a pas compris, mais j’étais obligée. »
Il lève un bras, complètement hermétique à tout ce que j’ai pu lui dire. Encore plus borné que son frère, apparemment. Enfin, que son demi-frère, plutôt, si mes souvenirs sont bons. Et quand il continue, je comprends qu’il se fiche de ce que je lui dit, comme s’il s’agissait de sa première chaussette.
« T’as sincèrement cru que ça allait lui servir, qu’il allait encadrer ton ramassis de conneries dans son bureau ?! C’est pire que ce que je pensais ! »
Je tente une dernière fois de lui faire comprendre que mon but premier n’était pas de blesser Vittorio, mais il ne trouve rien de mieux à me dire que de m’inviter à aller me faire foutre.
« Bon sang mais écoute-toi parler un peu! C’est une conversation de sourds, tu es encore plus borné que Vitto ma parole! Cette histoire est entre lui et moi, un point c’est tout! Tu as beau être son frère, tu n’as pas à t’en mêler! »
Essoufflée, carrément furax parce que je sais qu’il va répliquer encore une fois, j’ose lui demander ce que lui fait à Brisbane.
«Fais des recherches, j’suis sûr que t’as la réponse ! »
Il est méprisant, carrément insupportable. S’il tente la moindre chose contre moi, le moindre petit geste hostile, je n’hésiterai pas une seule seconde à lui coller mon poing dans la figure. Et ce même s’il est assez peu probable que j’aie longtemps le dessus sur lui. À cet instant précis, je n’ai qu’une envie, c’est de lui sauter dessus en laissant libre court à ma colère. Je crois que jamais je n’ai été aussi furieuse, pour quelque raison que ce soit. C’est à cet instant précis que je percute qu’il semble réellement attaché à son frère. Et je me demande alors si… C’est tordu, carrément malsain même. Est-ce que finalement ce serait lui qui serait derrière tous mes ennuis? En y réfléchissant bien, agresser quelqu’un serait plus son genre à lui, plutôt que celui de Vittorio… Après tout, il ne m’aura pas fallu plus de trente secondes pour cerner le caractère colérique de Nino. Oubliant complètement la prudence, je me rapproche de Nino, menaçante, la voix sifflante.
« Tu sais très bien que si je cherche, je trouverai. Je saurais tout, absolument tout. Et la réponse, je l’aurais en un rien de temps. Et je crois même avoir un début de réponse à une autre question, bien plus intéressante… »
Je suis très proche de lui maintenant, et il semble faire un effort pour ne pas bouger. Je le regarde, droit dans les yeux, provocatrice. Allez, bouge, fais quelque chose, n’importe quoi. Ose un peu. Montre-moi ton véritable visage, que tu semble avoir tant de mal à dissimuler… Nous sommes seuls à présent, il n’y a plus personne la rue et déserte. Quelqu’un pourrait apparaître au coin de la rue, en un instant, et il y aurait un témoin. Mais pour l’instant, personne. Et je joue avec le feu, je le sais. Reste à savoir si je vais me brûler les ailes dans les minutes qui suivent.

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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyDim 24 Déc 2017 - 14:32

« Mais merde, qu’est ce qui te fais croire que je veuille le blesser une nouvelle fois? Tu crois que ça m’a fait plaisir peut-être de voir que c’est allé aussi loin? Ce n’était pas Vitto que je visais, il n’a été qu’une victime collatérale, au final. Et j’en suis désolée. Vraiment, même si je sais bien que ça te passe au dessus  de la tête. Mais si c’était à refaire, je referais exactement la même chose! Tu ne comprends pas, il n’a pas compris, mais j’étais obligée. » Obligé… Nino en doutait fortement, il n’y croyait pas du tout même. Et elle avait le culot de lui dire qu’elle recommencerait la même chose si c’était à refaire, mais quelle folle. Elle ne savait visiblement pas à qui elle avait à faire, si elle avait surtout de la chance qu’ils soient ici, en Australie, en pleine rue, car il n’aurait pas hésité une seule seconde à lui faire fermer son clapet d’une bonne gifle s’ils étaient dans leur pays natal. « Tu comprends pas quand je te dis de la fermer, t’aggrave ton cas ! Tu t’rends même pas compte comment je peux avoir la rage contre toi. » il s’approcha d’elle à nouveau, il était très proche, son regard était noir et bien plongé dans celui de la belle italienne. « Bon sang mais écoute-toi parler un peu! C’est une conversation de sourds, tu es encore plus borné que Vitto ma parole! Cette histoire est entre lui et moi, un point c’est tout! Tu as beau être son frère, tu n’as pas à t’en mêler! » Il se mis à rire. « Pauvre conne ! C’est la famille, ma famille, tu touche a l’un d’eux, tu me touche. T’as compris ça ? et à partir du moment où tu fou ton nez dans la merde, t’assume d’en avoir l’odeur qui te colle à la peau encore bien longtemps. » Il approcha encore plus, l’espace vital n’était pas respecter. Il vint coller son front au sien, ou presque. « t’es une mange merde, les gens comme toi devraient même pas exister. » il fit de nouveau un pas en arrière. Prenant un peu de distance.  Nino avait beau être un merdeux, un dealeur de bas étage, il n’avait jamais nuit à la réputation de personne, il n’avait jamais colporté des rumeurs, jamais détruit quelqu’un à ce point. Cette fois, c’est elle qui s’approcha de lui, comme si une illumination lui vint. « Tu sais très bien que si je cherche, je trouverai. Je saurais tout, absolument tout. Et la réponse, je l’aurais en un rien de temps. Et je crois même avoir un début de réponse à une autre question, bien plus intéressante… » ce ton qui d’un coup, semblait la faire monter d’un étage. Il recula. Il la regarda avec beaucoup de mépris. « C’est bien un truc de journaliste ça, faire des sous entendu à la con, sans aller jusqu’au bout ! Aller, de quoi tu parles ?! »
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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyDim 7 Jan 2018 - 23:28

Nino & Gaïa
EXORDIUM.

« Tu comprends pas quand je te dis de la fermer, t’aggrave ton cas ! Tu t’rends même pas compte comment je peux avoir la rage contre toi. »
Sans ciller, je le regarde s’approcher, lentement, comme un prédateur s’approcherait d’une proie. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il est sûrement en train de me sous-estimer. Je ne suis pas une demoiselle en détresse. Loin de là. Il est très proche, si proche que je sens son souffle sur mon visage. Ses yeux sont d’un noir d’encre, et la lueur de colère qui brille dans ses yeux est inquiétante. Mais je ne me laisse pas démonter, tentant de lui faire comprendre que Vitto a beau être son frère, il n’a pas à se mêler de nos affaires. Et c’est un échec, puisqu’il se met à rire. Oui, il rit, et je fulmine.
« Pauvre conne ! C’est la famille, ma famille, tu touche à l’un d’eux, tu me touche. T’as compris ça ? Et à partir du moment où tu fous ton nez dans la merde, t’assume d’en avoir l’odeur qui te colle à la peau encore bien longtemps. »
Ah, ce amour de la famille. Chose que je n’ai jamais vraiment compris, au final. Il peut dire ce qu’il veut, je suis certaine que cette sale odeur à laquelle il fait allusion colle bien plus à sa peau qu’à la mienne. Il s’approche encore plus,
nous enfermant dans une proximité quelque peu malaisante. Et alors qu’il prend plaisir à me regarder de haut, il continue.
« T’es une mange merde, les gens comme toi devraient même pas exister. »
Il fait un pas en arrière, me laissant respirer. Et j’explose à nouveau.
« Les gens comme moi? Mais qu’est ce qui te fait penser que tu me connais, hein? Je ne vois pas comment tu pourrais savoir quoi que ce soit. »
Et soudain, alors que j’avance à nouveau pour lui balancer une nouvelle réplique cinglante, quelque chose me vient à l’esprit… Et si finalement, c’était lui? Lui qui était derrière tout ça, depuis le début? Après tout, il défend les valeurs familiales avec tant de violence… La rage... Pauvre conne... Alors je décide de le provoquer, de le défier. Il faut que je sache. Et ça a son effet. Je le vois qui se raidit, qui se recule. Un comportement qui colle assez mal avec le mépris évident que je lis dans ses yeux.
« C’est bien un truc de journaliste ça, faire des sous entendu à la con, sans aller jusqu’au bout ! Allez, de quoi tu parles ?! »
Plutôt contente que ma remarque l’ai fait reculer, je m’avance à mon tour, en prenant tout mon temps, les yeux rivés aux siens, cherchant la moindre faille.
« De quoi je parle? De quoi je parle? »
J’ai un rire mesquin, avant de designer mon visage esquinté.
« Je parle de ça. Tu ne vois toujours pas? Non? Réfléchis bien! Allez Nino, je suis sûre que tu es plus intelligent que ça. »
Ses yeux passent lentement sur les hématomes encore apparents, ces bleus violacés qui s’étirent sur ma peau, s’attardent sur mes lèvres abîmées. Je suis quasiment certaine que c’est lui. Enfin, lui qui est derrière cette agression. Allant jusqu’au bout dans la provocation, je lui relève le menton d’un doigt.
« Maintenant je suis certaine que c’était toi. »

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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyMar 9 Jan 2018 - 23:11

« Les gens comme moi? Mais qu’est ce qui te fait penser que tu me connais, hein? Je ne vois pas comment tu pourrais savoir quoi que ce soit. » Bien sur que Nino ignorait tout d’elle, il ne connaissait que son nom, son prénom et où elle travaillait et habitait, avant. C’est tout ce qu’il savait. C’est ce qui lui avait suffi pour aller la trouver en sortant de chez elle, aller la trouver à l’heure où personne n’était plus dans les rues. Pas lui directement, il connaissait suffisamment de monde pour faire le sale travail à sa place. Mais avant de savoir ces choses concrètes, il savait surtout qu’elle n’avait surement aucune valeur, aucune morale, c’est bien les caractéristiques qu’avaient ces fumiers de journalistes. « J’en sais suffisamment pour savoir quel genre de raclure tu peux être ! » ce sentiment de se répéter. Elle n’avait pas l’air de comprendre alors quand on veut faire avaler quelques chose à un ignorant, on lui répète encore et encore jusqu’à ce que ça rentre. Elle s’approcha de lui, encore. Cette fois, elle plantait ses yeux dans les siens, comme si, elle était soudainement sûre d’elle, elle prenait le dessus, mais s’il le fallait, l’italien allait la faire redescendre. « De quoi je parle? De quoi je parle? » Arrête de tourner autour du pot si tu veux bien, Nino n’avait plus de temps à perdre. « Je parle de ça. Tu ne vois toujours pas? Non? Réfléchis bien! Allez Nino, je suis sûre que tu es plus intelligent que ça. » L’italien suivait les yeux de la jeune femme qui lui indiquait clairement des hématomes. Signe que le travail avait été bien fait. « Maintenant je suis certaine que c’était toi. » il se mit à rire encore. Elle se prenait pour qui ? « T’es sure de quoi ? T’es tombée dans tes escaliers et tu veux me faire porter le chapeau ? C’est la première fois qu’on se voit, pauvre idiote ! » cette fois il restait plus poli. « Va falloir être très forte pour réussir à prouver que je t’ai fais ça. Parce que quelques soit ton idée, j’aurai toujours un très bon alibi. Je sais ce que t’attends. Je sais exactement ce que tu fais. Mais, je te ferai pas ce cadeau. Jamais. » et même si elle allait le pousser loin, il tiendrait le coup. La seule chose qu’elle attendait, c’était qu’il dépasse les limites et si possible devant témoins. Elle voulait des preuves. « Même si tu t’étouffais devant moi j’te viendrai en aide. J’te laisserai pas crever quoi qu’il arrive, ce serait de la non-assistance en personne en danger. J’suis pas comme ça. J’veux de mal à personne… » personne ne pourrait jamais le soupçonner de rien…
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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyMer 10 Jan 2018 - 23:26

Nino & Gaïa
EXORDIUM.


Il rigole. Encore. Mais cette fois-ci je ne sais pas s’il se moque encore de moi, ou s’il est nerveux. Peut-être un peu des deux, au final… Il me méprise tellement.
« T’es sûre de quoi ? T’es tombée dans tes escaliers et tu veux me faire porter le chapeau ? C’est la première fois qu’on se voit, pauvre idiote ! »
L’insulte me paraît plus légère, cette fois-ci. Alors je me dis que j’ai peut être réussi à lui faire peur.
« C’est vrai, c’est la première fois que l’on se voit. En vrai du moins. Et oui, ça sera peut être compliqué à prouver. Mais c’est pas ça qui va m’arrêter, ça c’est sûr. Tout ce que j’ai à faire, c’est trouver le détail qui prouvera que c’est toi qui est responsable de ma « chute dans les escaliers ». Que tu es impliqué. »
J’insiste sur certains mots, utilisant ses propres mots.
« Va falloir être très forte pour réussir à prouver que je t’ai fais ça. Parce que quelques soit ton idée, j’aurai toujours un très bon alibi. Je sais ce que t’attends. Je sais exactement ce que tu fais. Mais, je te ferai pas ce cadeau. Jamais. »
Je le regarde droit dans les yeux, avec un léger sourire au coin des lèvres.
« Est-ce que c’est un défi? Je croyais que tu savais de quoi j’étais capable… Je finirais par trouver la faille. »
Oui j’ai besoin de preuves. Oui, pour l’instant je ne peux rien prouver. Rien du tout, car tout ce qui ramène Nino à moi et inversement, c’est son demi-frère, qui m’en veux terriblement. Qui m’a presque jeté un vase à la figure il y a quelques temps. Ce frère que je pensais coupable, jusqu’à cette rencontre fortuite avec Nino. Bon sang, ce que j’ai pu me tromper… Il faut que j’y arrive. Que je lui fasse perdre son calme, complètement.
« Même si tu t’étouffais devant moi j’te viendrai en aide. J’te laisserai pas crever quoi qu’il arrive, ce serait de la non-assistance en personne en danger. J’suis pas comme ça. J’veux de mal à personne… »
Sa dernière phrase me laisse un peu sur le cul. Il ne veux de mal à personne? Sérieusement? Il ne manque plus que les yeux de chien battu, et la scène sera presque parfaite. Un instant, j’ai bien envie de faire semblant de m’étouffer, pour voir s’il me viendrait vraiment en aide. Étant donné que parfois quelques passants nous observent en marchant, je ne pense pas qu’il prendrait le risque de me laisser « mourir » en pleine rue. Non… Il n’est pas bête. Un peu déstabilisée, ne sachant pas trop si ses dernières phrases sont sincères ou s’il me baratine -encore- j l’observe attentivement, sans un mot. Et puis je me dis que je peux peut être tenter quelque chose. Après tout, il a raison, lever la main sur moi en pleine rue, ce serait un cadeau… Qu’il ne me fera pas. Par contre… Reculant d’un pas, je lui colle une gifle monumentale. Tous les passants se sont arrêtés, et nous observent. Plus personne ne bouge dans la ruelle. Croyant sans doute à une querelle d’amoureux, au vu de notre proximité, ils attendent, voulant sûrement voir comment cette histoire va finir.  Une curiosité assez dérangeante au final, mais qui m’est d’une grande utilité à cet instant. J’ai un sourire presque invisible. C'est une vengeance bien douce, par rapport à ce que j'ai subi. Mais c'est un début. Il ne peut pas lever la main sur moi. Il ne peut rien contre moi, absolument rien. Rien de ce qu’il pourrait faire ne pourrait me déstabiliser, me blesser. Me rapprochant à nouveau encore un peu de lui, je lui murmure à l’oreille.
« Alors, qu’est-ce que tu vas faire maintenant? »
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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyJeu 11 Jan 2018 - 12:04

« C’est vrai, c’est la première fois que l’on se voit. En vrai du moins. Et oui, ça sera peut-être compliqué à prouver. Mais c’est pas ça qui va m’arrêter, ça c’est sûr. Tout ce que j’ai à faire, c’est trouver le détail qui prouvera que c’est toi qui est responsable de ma « chute dans les escaliers ». Que tu es impliqué. » Cette nana avait du cran, affronter Nino tout en le portant responsable de ce qui lui était arrivé. Elle n’avait peur de rien, pourtant, il savait très bien que ses hommes n’y étaient pas allés de main morte. Et elle le défiait encore. Dans un sens, l’italien trouvait ça un peu excitant mais aussi très énervant. « On laisse les tarés schizophrènes devenir journaliste en Italie ? Je commence à mieux comprendre comment on peut écrire un amas de merde comme ça. Ça doit être le critère numéro pour être embauché. » Nino n’allait à aucun moment lâcher le morceau, a aucun moment lui laisser penser qu’il était derrière tout ça. Si parfois le jeune homme pouvait être maladroit, cette fois ci, il allait tout régler comme du papier à musique. Réfléchir avant de parler, avant d’agir, le moindre de ses faits et gestes en présente de Gaia allait être pensé. « Est-ce que c’est un défi ? Je croyais que tu savais de quoi j’étais capable… Je finirais par trouver la faille. » Aucune faille, aucune trace, aucune preuve, aucun indice. Rien et pour ça, Nino avait l’impression d’avoir une belle longueur d’avance sur elle. Il se sentait bien au-dessus d’elle et ce, même lorsqu’il senti sa joue chauffer après un claquement sous les doigts de l’italienne. Féroce. Elle l’avait giflé alors que bon nombre de passant venait de s’arrêter pour observer la scène. Un court instant, il n’y avait plus qu’eux ici. Cette nana plus loin avait même raccrocher son téléphone pour mieux les voir et se concentrer sur ce qui allait se passer ensuite. Cet autre couple s’était regardé en faisant les gros yeux, un gamin s’était mis à rire. Nino se foutait bien du monde autour et ce qu’ils pouvaient penser de lui. Non, il n’allait pas lui rendre en retour mais à partir de ce moment-là, il comprit qu’elle allait peut-être faire de lui ce qu’elle voudrait. Impossible. « Alors, qu’est-ce que tu vas faire maintenant? »« Va te faire foutre ! » Il se racla la gorge et cracha à ses pieds, juste devant ses chaussures. « C’est bien la dernière fois que tu me touche. » une femme lever la main sur lui, il manquait plus que ça. Jamais Ô grand jamais personne n’avait osé le faire. Des hommes de main oui, des caïds de petit quartier ou dernièrement son frère, mais une femme, jamais. Et croyez-le, même Sofia qui aurait eu mille excuses à le faire ne s’y est jamais amusé.
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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptyJeu 11 Jan 2018 - 14:30

Nino & Gaïa
EXORDIUM.


Sans un mot, j’observe la lueur étrange qui vient d’apparaître dans ses yeux. Les passants autour de nous continuent à nous observer attentivement. Je peux même entendre le rire irritant d’un gamin, qui a dû trouver drôle qu’une femme faisant moins d’une demi-tête que l’homme qui lui fait face ait le cran de lui en coller une. Pendant un vague instant, je me demande si c’était une bonne idée d’avoir ce genre de geste envers lui. Mais en voyant sa joue rougie, où s’étale la silhouette de mes doigts, je chasse bien vite cette pensée. Je ne regrette absolument pas. Aussi, quand je lui chuchote à l’oreille, bien contente de ce que je viens de faire, je continue à sourire. Je me demande bien ce qu’il va faire maintenant. Il ne semble pas vouloir lever la main sur moi, même si je sais qu’il en meurt certainement d’envie. À mes mots glissés à son oreille, il réagit vivement, et d’une façon qui ne m’ étonne pas vraiment.
« Va te faire foutre ! »
Évidemment. Ça m’aurait étonné tiens. Et me lâchant un court instant des yeux, il se racle la gorge, et crache sans aucune gêne à quelques centimètres de mes chaussures.
« C’est bien la dernière fois que tu me touche. »
Et quand j’arrive de nouveau à capter son regard, une fois qu’il a levé la tête, mon sourire s’élargit. J’en étais sûre, il ne peut rien faire, du tout. Il n’a même pas osé cracher sur mes chaussures, leur préférant le béton. Il sait très bien qu’il risquerait gros en levant la main sur moi en public. Et c’est bien ça qui m’amuse. Il semble irrité, vraiment très irrité, et presque abasourdi. Je dirais qu’avant cela, peu de gens se sont risqué à lui en coller une. Je soupçonne même que ce soit la première fois qu’une femme le touche de cette façon. Ça expliquerait son attitude tendue, et son air plus qu’énervé. Touché.
« Si j’étais toi, je n’en serais pas si sûr… »
Joignant le geste à la parole, je lui effleure la joue du bout des doigts, jubilant quand je le vois frémir, probablement de fureur. Peut-être à cause d’autre chose, je ne suis pas dans sa tête. Mais oui, je pencherais pour la colère. Quelques uns des passants ont décidé de s’en aller, reste non loin de nous un couple, enlacé sur un banc, qui nous observe du coin de l’oeil, en essayant d’être discret. C’est raté.
« Tu ne peux rien contre moi, absolument rien. »
Plus maintenant, pas à cet instant. Il n’y a plus que lui et moi. Tout ce qui est autour a disparu. Je suis entièrement focalisée sur lui, son langage corporel. Sur l’emprise que j’ai sur lui en ce moment même.
« Tant que nous sommes en public, je peux faire de toi presque tout ce que je veux. »
Parce que si tu as ne serait-ce qu’un seul geste déplacé envers moi, le moindre petit mouvement qui pourrait être comparé à de la violence, j’aurais une première preuve. Infime, mais une base. Quelque chose sur quoi je pourrais m’appuyer pour la suite.
« Rien de ce que tu pourrais faire là maintenant ne pourrait m’atteindre, ou me blesser. »
Plus rien de ce qu’il pourra faire ne me touchera. Jamais. Je ne vois pas comment il pourrait réussir à me déstabiliser, maintenant. J’ai un dernier sourire avant de reculer légèrement, redevenue grave, pour quelques longues secondes.
« Souviens-toi d’une chose, les tarés schizophrènes comme tu dis, sont imprévisibles. »
Je le tourmente, je le provoque, en espérant réussir à le faire sortir de ses gonds. Je ne veux qu’une chose: qu’il perde son calme.

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Message(#)le diable s'habille en Prada - Gaia.  EmptySam 13 Jan 2018 - 17:33

« Tu ne peux rien contre moi, absolument rien. » Nino arqua un sourcil. Pour qui se prenait-elle? Il pouvait faire ce qu'il voulait contre elle, il s'était déjà permis une première fois, il pourrait recommencer. Le seul problème en effet c'est qu'ici à Brisbane, il n'avait pas les contacts nécessaires pour déléguer le travail. Et elle avait raison... « Tant que nous sommes en public, je peux faire de toi presque tout ce que je veux. » C'est une remarque qui faisait sourire le jeune italien. Elle pouvait imaginer ce qu'elle voulait, faire de lui son chien si elle le voulait, ça n'arrivera jamais. Elle disait vrai sur un point : il ne pouvait pas faire ce qu'il lui voulait, il ne pouvait pas la frapper là, devant témoin, dans cette rue, mais pour autant, il n'allait pas de soumettre à sa toutes ses volontés. « Rien de ce que tu pourrais faire là maintenant ne pourrait m’atteindre, ou me blesser. » foutaises. Il savait déjà qu'elle était touché en plein cœur, elle ne se permettrait pas de jouer à la reine des neiges si non. La toute puissance qu'elle avait la sensation d'avoir n'était pas là par hasard. « Souviens-toi d’une chose, les tarés schizophrènes comme tu dis, sont imprévisibles. » Nino la regardait, se pinçant la lèvre inférieur. Cette nana est complétement tarée pensa-t-il. « Si j'ai bien hâte d'une chose, c'est de voir ce dont t'es vraiment capable. Et ca sert à rien de te cacher derrière un journal et d'écrire de la merde encore, soit plus intelligente que ça. Règle tes comptes en femme, pas en journaliste de bas étage. » Sur ce défi, l'italien repris sa route, laissant la jeune femme regarder la vitrine devant laquelle elle bavait avant qu'il ne l'interrompt. Il avait déjà hate de recroiser sa route, juste pour voir ce dont elle était capable mais en réalité, il n'avait pas beaucoup d'espoir la concernant...
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