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 We are problems that want to be solved + Gautelisa

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Message(#)We are problems that want to be solved + Gautelisa - Page 2 EmptyJeu 4 Jan 2018 - 15:01

Le départ de Daniel laisse un vide dans la pièce. La scène se déroulant encore et encore sous mes yeux, le poing de mon mari s’écrasant sur le visage de Gauthier, démolissant par la même occasion mon cœur. Je me doutais qu’il ne réagirait pas calmement en écoutant ce que nous avions à lui dire, je redoutais qu’il agisse mais le voir passer à l’action, j’aurais souhaité pouvoir l’éviter… Me concentrant sur la blessure du trader, je tente d’extraire toutes mes idées et mes peurs sur les agissements futurs de l’anglais. Je ne sais pas où nous allons, je ne sais pas ce qu’il peut se passer et je dois l’avouer, cet inconnu m’effraie. J’ai toujours aimé l’aventure, sauté dedans à pieds joins, mais cette fois-ci, je ne veux qu’une seule et unique chose, courir, fuir. Cela ne devrait pas être génétique ? Pourquoi en suis-je donc incapable ? « Moi aussi… » La voix cassée de Gauthier me prend aux tripes. Alors que je m’excuse de lui avoir fait vivre cet instant, il fait de même. Pourquoi ? De quoi ? Je n’arrive pas à savoir mais n’en dit rien, ne souhaitant pas partir dans ces discours inutiles et infantiles. Pourtant je m’en veux, affreusement, et tout en le regardant grimacer à chaque geste que j’effectue vers lui, je pense tout haut avant qu’il ne stoppe mes esprits. « Arrête… » Je l’écoute, le cœur serré et la gorge sèche. J’arrête, mais je n’en pense pas moins. Seulement, sur une chose, il ne pourra rien redire. Je l’avais prévenu et je lui avais demandé. Je lui avais dit de réagir, de le retenir, de ne pas le laisser frapper, si une personne en était capable face à Daniel, s’était bien lui. Pourtant, il est resté droit, comme pour lui tendre la deuxième joue. Abruti. Incapable d’être méchante avec lui, je le lui reproche simplement, frappant son torse mais ne pouvant faire plus. Ne pouvant même retirer ma main, si proche de lui, presque au contact de sa peau. La chaleur de son être ressenti quelques minutes plus tôt dans le jardin, m’enivre à nouveau. Je le déteste de me rendre ainsi. « C’était mérité Eli… » Mon nom, ce surnom glissant sur ses lèvres, me donne la chair de poule. Mérité ? Je le regarde de biais, presque sévèrement. « Alors tu m’expliques pourquoi je ne suis pas alitée à l’hôpital ? Ou j’ai loupé un énorme détail dans cette histoire ? » J’ironise presque mais c’est un fait. S’il mérite de se faire tabasser alors qu’est-ce qui m’attends ? Nous étions deux dans cette histoire, mais je suis celle qui est restée, qui a décidé de ne rien dire et qui a continué d’élever un enfant avec un homme qui n’était pas son père, simplement parce que je ne voulais pas m’avouer la vérité. Je ne joue pas les Caliméros, je suis simplement réaliste. Et au grand jamais il ne méritait cela, des réprimandes, les remords avec lesquels nous vivons depuis cinq ans, tout ça, je l’accorde, mais pas un visage dans cet état. En posant à nouveau mes yeux sur lui, je le comprends, je le savais au final… C’est ce qu’il voulait. Il voulait que Daniel le frappe, il voulait être puni pour ses agissements. S’il s’en veut à ce point, pourquoi continuer à me voir ? Sans un mot, j’ancre mes iris dans l’océan profond des siens, tentant de lire ses pensées qu’il retient si souvent. Non, tu ne le méritais pas Gauthier, personne ne le mérite, pas de cette manière, nous ne sommes pas des bêtes sauvages et sommes censés pouvoir retenir cet instinct animal nous poussant à frapper. Daniel aurait dû et tu devrais arrêter de chercher cette vengeance sur toi-même… « Je pense que tu as déjà eu ta peine Gauthier… Tu ne devrais pas en chercher de nouvelles… » Mon pouce effectue des vas et viens tendre sur son torse. Je ne veux pas continuer sur cela, je ne veux pas continuer comme ça, nous avons tous trop souffert pour cette journée passée il y a des années, il faut que tout cela cesse….

Sa main contre la mienne me réchauffe instantanément, laissant mon corps brûler sous son regard. Ses doigts dans mes cheveux et contre ma peau, laissent trop facilement mon myocarde s’emballer et ma respiration s’intensifier. Merde Elie, soit plus forte que ça… Nous sommes à nouveau bien trop proche l’un de l’autre et même si je voudrais ne jamais avoir à être loin de lui, c’est une chose qui est nécessaire entre nous… Son sourire trop difficile laisse pourtant mes lèvres s’étendent à leur tour. Je ne veux plus qu’il réponde à ma question… « Ce qu’on aurait dû faire il y a des années. » Et nous aurions réellement dû le faire à cette époque. A l’époque où tout aurait été plus simple. Pas encore mariée, cette erreur aurait été moins fatale. Pas encore parents, ce n’est pas la vie de mon fils que nous remettrions en cause. Simplement notre relation. Nous aurions pu partir chacun de notre côté, ou moi plus loin d’eux. Seulement, je n’ai pas eu cette force, nous n’avons pas eu le cran d’avoir cette discussion il y a cinq ans, ou même de parler ensemble pour savoir ce qu’il se passait… Nous en sommes d’ailleurs toujours incapable… Sans même m’apercevoir que la compresse n’est plus sur son visage, le front de l’anglais se retrouve contre le mien, mon cœur battant la chamade et sa respiration se mêlant à la mienne. Trop proche. « Je ne vais nulle part cette fois… » Mon cœur s’embrase, mes yeux s’embrument et ma gorge se serre. En sept mots, simples et parfait, il répond à toutes mes faiblesses et me noie pourtant dans un océan de détresse. Je n’ai jamais été forte avec l’abandon, a commencé par celui de mon père puis de quelques amis par la suite, le départ de Gauthier avait fini par m’en rendre phobique. Mon manque de repère suite à l’abandon de Daniel s’expliquant probablement par ce biais. Cette promesse qu’il me fait à demi-mot s’éprend de moi alors que je me rends compte que j’attends ses mots depuis toujours… La présence de Gauthier à mes côtés à toujours était celle que je voulais. Daniel ayant joué ce rôle correctement pendant de nombreuses années, elle était incomplète. Mon souffle devenant plus intense, ma main se dépose sur le côté sain de son visage, caressant ses lèvres du bout des doigts, les miennes s’approchant dangereusement. A seulement quelques millimètres de lui, mes yeux se ferment, mes pensées s’emmêlant. J’ai besoin de lui en tant que père de Gabriel mais égoïstement, j’ai également besoin de lui, tout simplement. Je le repousse, me retirant plus qu’il ne le peut, tout en regrettant parfaitement mon geste et ne pouvant me défaire entièrement de lui. « On ne l’a pas fait il y a des années, parce que nous n’en avons jamais parlé. Je ne veux pas refaire la même erreur. » Pour moi, l’erreur n’avait pas été cet instant entre nous mais plus son rejet, celui de ne jamais en parler, de partir ou d’ignorer la souffrance que je ressentais. « On ne peut pas continuer ça. » Je nous montre tous les deux. « Sans jamais en parler. Ça me tue et ça nuira forcément à Gabriel à un moment ou à un autre et je le refuse. J’ai cette impression de toujours avoir besoin d’être avec toi, je supporte à peine de devoir toujours faire attention à ce que je dis ou fait avec toi, je… » Je m’arrête, mon entier tremble et je sais pourquoi nous n’avons jamais eu cette conversation, elle est évidente te pourtant, impensable et impossible. Ce n’est pas envisageable, pas pour lui et je refuse de lui demander quelque chose auquel il ne croit pas. Je me mords la lèvre, reprenant ou tentant de reprendre un minimum de fierté. « Il faut que tu vois un médecin. Je t’amène à l’hôpital. » Aucun autre n’aura de radio sous la main et j’ai eu assez de mon nez cassé pour le laisser souffrir plus longtemps et d’en plus lui infliger mes conneries. Je me lève, tentant de le faire bouger avec moi. Cette conversation n’aura jamais lieu, et je dois réellement me ressaisir car actuellement, s’il ne me prends pas pour folle, il a également un sacré trouble…
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Message(#)We are problems that want to be solved + Gautelisa - Page 2 EmptyVen 12 Jan 2018 - 17:30

We are problems that want to be solved
Gautelisa

Il a mal mais ça fait presque du bien - comme de ressentir la douleur physique de celle qu’il ressent en lui depuis si longtemps. Cette douleur qui le prend à la poitrine quand il pense à la trahison, quand il pense à ce qu’il a fait à son ami. Aujourd’hui son nez et cassé sans doute, mais il s’en fiche, avoir cette douleur c’est un prix qu’il est prêt à payer, un juste retour des choses. « Alors tu m’expliques pourquoi je ne suis pas alitée à l’hôpital ? Ou j’ai loupé un énorme détail dans cette histoire ? » Il secoue la tête, son regard qui s’échappe, parce qu’elle ne comprend pas, parce que la relation entre Daniel et elle est autre. Que la fuite et le silence ont été pendant des années un purgatoire et aujourd’hui tout a filtré, aujourd’hui tout change. « C’est différent… » Il ne peut y avoir de comparaison… Ils ont tous les deux trahis c’est vrai, mais sont deux êtres différents avec des modes de pensés et d’action qui ne sont pas identique. La où elle est restée dans le mensonge lui a fuit cette même vie qu’il n’aurait pu supporter. « Je pense que tu as déjà eu ta peine Gauthier… Tu ne devrais pas en chercher de nouvelles… » Il ferme les yeux cette fois, la respiration qui se coupe un peu, il ne veut pas entendre ces mots, ne peux pas les croire. Bloqué dans la culpabilité qui le ronge depuis trop d’années… Il espérait peut-être qu’elle s’apaiserait… Qu’elle deviendrait moindre lorsqu’elle serait dévoilée mais c’était une erreur, ça ne change rien… C’est pire encore peut être parce qu’il y a la haine maintenant, la souffrance qu’il impose à Daniel aujourd’hui en lui annonçant une vérité terrible… Les gens qu’il aime le plus dans ce monde l’ont trahi… Il ne peut pas leur faire confiance… Il a eu tort… Il a mal choisi. Un cliché… Le cliché du meilleur ami et de la petite amie qui font cocu… Tellement cliché que ça ne leur ressemble pas et pourtant… Ils l’ont fait et de cette union interdite est née Gabriel… Un petit bonhomme épatant… Un être qui donne un peu de sens à cet instant d’égarement.

Elle est si proche, son corps qui touche celui de Gauthier, cette main sur sa joue, ses lèvres qui s’approchent. Il ferme les yeux, s’enivre du souffle de la blonde contre ses lèvres, de l’agrume fruité qui s’en dégage. Il laisse le désir le prendre sans pourtant succomber, à la limite de cette envie qui prend tout son corps, ce désir coupable auquel il a déjà trop souvent succombé, il n’est pas loin une fois de plus même si la situation ne s’y prête  pas. Mais elle le repousse, mettant fin à cet instant si spécial. « On ne l’a pas fait il y a des années, parce que nous n’en avons jamais parlé. Je ne veux pas refaire la même erreur. » Il fronce les sourcils cette fois pas sûr de comprendre. « On ne peut pas continuer ça. » Il n’est pas sûr de comprendre, parce qu’il le peut lui - que sa vie a été fait de ces silences… Une habitude qui est sa sécurité. « Sans jamais en parler. Ça me tue et ça nuira forcément à Gabriel à un moment ou à un autre et je le refuse. J’ai cette impression de toujours avoir besoin d’être avec toi, je supporte à peine de devoir toujours faire attention à ce que je dis ou fait avec toi, je… » Il est suspendu à ses lèvres, à cette phrase qu’elle ne finit pas, à ce regard qui le fuit. Il ne dira rien lui… Elle le sait , elle le connait, il ne sait pas avoir ce type de conversation. Même si il voulait il n’est pas sûr qu’il saurait faire, parce qu’il n’a jamais eu à le faire. « Eli… » Juste ce surnom, pas un mot de plus, pas de confession, rien qui s’approche de ce qu’elle voudrait Elisabeth… Mais il l’a toujours su - qu’il ne saurait pas lui donner ce dont elle a besoin… Qu’il n’est pas à la hauteur… Daniel l’était lui et pourtant… Même ça n’a pas suffi.

« Il faut que tu vois un médecin. Je t’amène à l’hôpital. » Il hoche la tête, n’est pas idiot au point de ne rien faire pour son nez, il ne sera pas pris au sérieux si ce dernier reste de travers. Avec elle il se lève, son corps droit face à celui de la blonde. « Je peux y aller seul tu sais… Ce n’est qu’un nez… » Il ne veut pas la quitter, pas sûr qu’elle soit vraiment en sécurité ou apte à rester seule, mais a cette impression que sa présence lui fait parfois plus de mal que de bien. Face à elle maintenant il a l’impression que c’est son tour de dire quelques chose - qu’il doit passer au dessus de son mutisme. « Je ne veux pas te faire de mal Elisabeth… Je n’ai jamais voulu, je ne sais juste pas comment faire parfois. » Pour agir de la bonne façon, pour ne pas être cruel sans même le vouloir. Il ne réfléchit pas comme tout le monde il le sait bien - n’a pas la même sensibilité… Pas les même besoins. Et quand il est avec Elisabeth le peu de capteur encore efficace en lui semblent s’affoler, ce qui n’aide en rien.
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Message(#)We are problems that want to be solved + Gautelisa - Page 2 EmptySam 13 Jan 2018 - 20:58

« C’est différent… » En quoi ? Parce que je suis sa femme ? Parce que je suis restée ? Je ne vois que des situations aggravantes dans nos différences et ne suis pas certaine qu’ils voient les évènements de la même manière que moi. Au final, cela doit être vrai, les hommes ne pensent pas de la même manière que nous. Je le laisse pourtant dire, soufflant dans un sourire, comme si j’abandonnais cette discussion bien trop lointaine pour moi. Elle ne sert à rien aujourd’hui et ne servira probablement jamais. Nous sommes tous les deux fautifs, mais à quoi bon chercher une punition à ce que nous avons fait ? Nous nous la sommes infligées assez de temps nous même pour chercher un châtiment supplémentaire de la part de Daniel. Pourtant, à sa réaction, je ne suis pas certaine qu’il le voit de cette manière. J’aimerais lui faire comprendre, lui prouver qu’il ne doit pas tenter de se faire plus de mal, qu’il en a déjà souffert et qu’aller au-delà, nuira à plus de personne qu’il ne le pense. Qu’il se fasse du mal, m’en fera tout autant et atteindra Gabriel par la même occasion. Alors autant rester simple et ne pas s’enfoncer dans nos problèmes déjà existants, non ? J’aimerais l’aider, lui montrer comment s’en sortir, mais je ne sais pas comment, je me sens inutile et m’en veux d’autant plus pour cela…

Son silence ne m’aide pas, mais je ne veux pas qu’il me réponde non plus. Que pourrait-il dire ? Lui qui est toujours si silencieux qui ne sait jamais quoi répondre lorsque nous parlons de sentiments, ou simplement quand nous parlons, tout court ? Lui qui n’est que dans le noir ou le blanc, sans voir le camaïeu des sentiments humains ? Je lui fais face, attendant une réponse silencieuse de sa part, ne sachant ce que j’attends, ce que je veux. Que pouvons-nous dire que nous n’avons pas déjà exprimé ? Mais que pouvons-nous faire sans s’exprimer sur ce que nous vivons ? Je suis incapable de mettre des mots sur ce qu’il se passe entre nous, sur ce que nous vivons et sur ce que nous allons vivre. Nous avons un fils et je suis sur le point de mettre un point final à mon mariage. Je sais que je ressens bien trop de sentiments pour cet homme mais en même temps est-ce que je souhaite les exprimer ? Laisser cette passion qui m’anime ressurgir sans faire attention aux conséquences ? Et lui dans cette histoire, est-ce que même connait-il son ressenti, ses envies ? « Eli… » Ma gorge se sert, ma respiration se coupe alors qu’il ne dira rien de plus que ce surnom qu’il me donne si souvent, sonnant comme une caresse douloureuse. Alors c’est ainsi. Nous ne dirons rien. Je le savais, je ne lui en veux pas. Je m’en veux, et je suis perdue. Perdue entre mes sentiments, mes pensées. Mon cœur et ma raison. Ce qui me pousse vers lui et ce qui me fait d’abord penser à mon fils, en me demandant toujours pourquoi je n’arrive pas à allier les deux. Après tout, il est le père de ce dernier. Pourquoi cela ne peut-il pas être aussi simple ? Je ne veux plus penser, plus réfléchir. Il faut changer ce sujet et prendre soin de lui…

Debout face à lui, je le regarde se lever sans quitter son regard des yeux. Mon cœur bat bruyamment, raisonnant en moi, jusqu’à amorcer le début d’une migraine. « Je peux y aller seul tu sais… Ce n’est qu’un nez…» Sans m’en rendre compte, je souris. Bien sûr que je le sais. Je soupire, levant les yeux au ciel tout en me mordant la lèvre. J’ai l’impression d’être une adolescente prise en flagrant délit par son crush du moment. Et ce n’est pas qu’un nez… C’est son nez et j’aimerais sincèrement qu’il ne soit pas de travers par la suite. Même si je ne doute pas que cela rajouterais une touche à son charme… Mes lèvres restent pourtant closes et je ne sais quoi répondre. Il n’a pas le choix, je ne le laisserais pas conduire dans cet état et… Je suis incapable de rester seule à cet instant. Maïa est avec Gabriel au cinéma, je ne veux déranger personne d’autre et je ne veux être avec personne que lui. Aussi égoïstement que possible, je ne peux pas le quitter, pas pour être sûre qu’il va bien mais pour ne pas m’éloigner de lui, pour être certaine qu’il tienne la promesse qu’il vient de me donner et pour ne pas le laisser aux mains de Daniel s’il souhaite venir le saluer à nouveau dans la soirée…

Je m’apprête à me tourner pour attraper mes clés de voiture mais ne le fait qu’à moitié alors qu’il reprend la parole, mes doigts attrapant le métal tandis que mon corps et mon esprit reste face à lui. « Je ne veux pas te faire de mal Elisabeth… Je n’ai jamais voulu, je ne sais juste pas comment faire parfois. » Silencieuse, je reste immobile, alors que l’immensité de ses iris attrapent les miens, mes pensées se bousculent de toute part. Je souris. Je le sais, je sais qu’il ne me veut pas de mal, je sais qu’il est aussi perdu que moi. Pourtant, je ne saurais dire où cela nous mènera. Une chaleur irradiante envahie mon corps et ces papillons si caractéristiques à la présence de l’anglais face à moi, s’envolent, laissant le désir s’étendre en moi. « Je sais. » Et je ne le sais pas non plus. Comment faire ? Comment agir ? Je suis toujours mariée, et il restera à jamais le meilleur ami, ou l’ex-meilleur ami de l’homme qui m’a épousé. Je connais sa morale, ses certitudes et qui suis-je pour lui demander de les envoyer balader ? Tendrement, mes lèvres dessinent un sourire, réel et sincère alors que je m’avance vers lui. « Gauthier… » Ma voix est bien plus sûre, sans que je sache où je trouve l’assurance de ce ton, sans même savoir où je vais en venir. « Je ne sais pas non plus comment faire et en ce moment, je dois l’avouer, ce n’est pas que ‘parfois’. » Cela fait un an que j’ai l’impression de faire n’importe quoi sans savoir où je mets les pieds. « Je ne demande pas de grands discours, j’en serais également incapable, je crois que j’ai simplement besoin de savoir une chose. » La plus égoïste de toute probablement…

Je m’approche encore de lui, laissant mon cœur battre à un rythme effréné, ne laissant même plus de place pour mes pensées. « Je voudrais juste savoir - en omettant tout le reste - ce que tu penses ou ressens, si je fais…ça. » Ne lui laissant pas le temps de réagir, ma main glisse dans le creux de sa nuque alors que délicatement, mes lèvres viennent embrasser les siennes laissant le feu de mon désir s’embraser un peu plus. Ma main libre vient caresser son échine, alors que je prends soin de ne pas effleurer son nez trop fragile. Mon esprit divague, je ne vois que lui, oubliant presque notre situation. Un instant, simple, délicieux que je ne pouvais laisser passer. Seul moyen pour essayer d’obtenir une réponse, même silencieuse, de sa part et lui faire comprendre que non, il n’ira pas à l’hôpital seul, même si son plus grand désire est de partir loin de moi.
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Message(#)We are problems that want to be solved + Gautelisa - Page 2 EmptyMar 16 Jan 2018 - 23:01

We are problems that want to be solved
Gautelisa

Quelques mots c’est tout ce qu’il dira - c’est déjà presque trop pour lui. Une faiblesse qu’il avoue - cette vérité qui est qu’il ne maitrise rien, alors pourtant qu’il voudrait faire croire le contraire. Alors qu’il garde ce visage fermé, laisse planer l’impression que rien ne le touche, qu’il assume et peu encaisse les coups sans ciller, comme si il n’était pas touché. Mais c’est faux et face aux sentiments il ne sait comment réagir. Il ne sait pas comment être l’homme qu’il voudrait être, celui qu’elle voudrait sans doute le voir être, celui qui ne pourrait pas la blesser. Qui saurait quoi répondre et quoi faire. « Je sais. » C’est déjà beaucoup sans doute, mais ça ne lui suffi pas à lui. « Gauthier… Je ne sais pas non plus comment faire et en ce moment, je dois l’avouer, ce n’est pas que ‘parfois’. » Elle ne se rend pas compte sans doute, qu’elle est l’ancre qui les maintient tous à flot, que quand  il se noie il regarde vers elle et qu’elle est bien plus forte qu’elle ne le pense. Qu’elle a su bien avant lui ce qu’il fallait faire, que jamais ils n’auraient été sans cette situation si il l’avait écouté dès le début, si il avait accepté d’avoir cette conversation qu’elle a tenté d’induire dès année auparavant sur le flanc d’une montagne, alors qu’il était prêt à prendre la fuite. « Je ne demande pas de grands discours, j’en serais également incapable, je crois que j’ai simplement besoin de savoir une chose. » Les mots lui font peur, les questions plus encore. Ce dont elle a besoin il n’est pas sûr de pouvoir le lui donner, même si ce n’est qu’une chose.

Il la laisse faire pourtant, le regarde se rapprocher un peu sans se douter de ce qui peut bien trotter dans la tête de la blonde. Elle est proche, bien trop proche maintenant pour qu’il soit encore capable de réfléchir et de se poser plus de questions. Il se laisse guider par les gestes de cette femme qu’il désire depuis si longtemps, « Je voudrais juste savoir - en omettant tout le reste - ce que tu penses ou ressens, si je fais…ça. » Déjà il sent les lèvres de la blonde contre les siennes, le feu du désir qui prend tout son être au contact si doux de sa peau contre la sienne. Une main qui se glisse dans son dos pour intensifier un peu ce contact qu’il voudrait ne pas voir cesser. Pourtant déjà les lèvres se détachent, se pincent dans une moue coupable. Leur nez qui se touchent presque, leur lèvres encore si proches alors qu’il chuchote quelques mots. « Je ne peux pas penser quand tu fais ça… » Ce n’est sans doute pas une vraie réponse mais la seule qu’il peut donner pour le moment. Son regard qui capte celui de la blonde, quelques secondes à peine avant de se laisser à nouveau happé par le désir. Prendre possession de ses lèvres avec plus de fougue cette fois, sa langue qui retrouve celle d’Elisabeth, son souffle qui se mêle au sien. Et d’un coup la douleur irradiante dans son nez. « Aoutch… » Il l’avait presque oublié ce dernier. Un sourire désolé qui prend maintenant place sur son visage alors qu’il repose un peu de glace dessus. « Je crois qu’il va nous falloir reporter cette « conversation » à une période où je n’aurais pas le nez en miette. » Un sourire en coin alors qu’il prend un peu de distance. « Alors tu m’accompagnes ? » Déjà bien trop souvent ils se sont retrouvés dans les couloir de cet hôpital ensemble. Il aimerait lui éviter ça, mais elle semble vouloir venir. Et il le veut lui aussi sans pourtant savoir le dire. « Qu’est ce qui va se passer maintenant d’après toi ? » La porte se referme sur eux et le ton redevient plus sérieux. « Avec Daniel. » Parce pour le reste il n’est pas encore prêt à en parler.
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Message(#)We are problems that want to be solved + Gautelisa - Page 2 EmptyMer 17 Jan 2018 - 23:01

Ses lèvres contre les miennes, son souffle se mélangeant au mien, mes pensées ne suivent plus et à nouveau, mon esprit s’envole alors qu’il me contrôle entièrement. Alors que doucement, je m’éloigne, le laissant répondre à ma question, non sans une pointe de culpabilité accompagnant l’accélération de mon cœur. Ce n’est probablement pas honnête mais j’ai ainsi posé la question qui me brûle les lèvres depuis bien longtemps et peut-être profitée un peu de lui pendant un moment ? « Je ne peux pas penser quand tu fais ça… » Mes paupières se ferment presque, alors que mon cœur loupe de trop nombreux battements. Nos regards se croisent et je suis alors incapable de quitter l’immensité de son être, tentant de remettre en ordre les quelques mots qu’il vient de m’adresser. Petite, ma mère m’avait prévenu : l’amour ça fait mal, ça nous rends masochiste, se faire du bien pour souffrir bien plus et plus longtemps ? A quoi cela peut-il servir ? C’est un peu comme les gâteaux, 10 secondes de bonheur dans la bouche et 10 ans sur les hanches, non ? Je n’ai jamais eu à m’inquiéter pour les gâteaux, alors pourquoi devoir faire de même de cette deuxième partie ? Je sais que je vais en souffrir, lui aussi. Je sais que nous en avons déjà souffert, que nous ne sommes pas les seuls. Je sais que l’amour n’est pas simple, je n’ai plus dix ans. Seulement, quand à nouveau, ma respiration se coupe pour le laisser m’amener dans une danse parfaite, innée, comme si nous étions nés pour elle et que nous l’avions trop longtemps oubliée. Il ne peut plus penser. Pour ma part, mes pensées vont dans tous les sens, ne sont pas claires, mais elles sont bien là, présentes et explosives. Pourtant, j’en oublie tout le reste et c’est comme si tout s’était envolé, comme si rien ne pouvait grave car il est là, avec moi et qu’ensemble, nous pouvons vaincre ce moment et aller de l’avant. Seulement, est-ce même un rêve réaliste ? Est-ce… « Aoutch…  » Mince. Son nez. Ma main se dirige sur mes lèvres alors que je souris honteuse d’en avoir oublié le principal. Son regard amusé et pourtant désolé et douloureux, m’amuse alors qu’il ne devrait pas. Je suis inquiète mais ne peux que hocher la tête en le voyant remettre sa glace, un regard peut-être trop tendre porté sur lui. « Désolée. » Ou pas. Je le souffle en le pensant à moitié. Désolée de lui avoir fait mal, mais loin de l’être d’avoir agi ainsi… « Je crois qu’il va nous falloir reporter cette « conversation » à une période où je n’aurais pas le nez en miette. » Tant qu’elle est reportée, je ne peux pas me plaindre, si ? J’acquiesce, le laissant s’éloigner. « Alors tu m’accompagnes ?» J’ai encore le droit de changer d’avis ? Je me retourne ouvrant la porte et lui faisant signe de passer. « Après vous, Tyler Durden. » La référence à sa grande faculté d’avoir participé à son fight club personnel, je le laisse passer, alors que l’air extérieur s’engouffre dans la maison et nous englobe, tout redevient différent et plus sérieux, la réalité de l’évènement nous retombant étrangement dessus.

« Qu’est ce qui va se passer maintenant d’après toi ? » Le claquement de la porte, prouve le blocage du loquet. Je lui montre du menton ma voiture. Hors de question qu’il conduise. Me dirige vers la portière conducteur, la gorge nouée. Ce qu’il va se passer maintenant ? J’aimerais pouvoir le lui dire. « Avec Daniel. » Sa précision me montre que nous irons une chose à la fois. Et me permet de ranger mes idées alors que je monte dans la voiture, silencieuse. Je démarre, et le regarde en biais, me mordant la lèvre. « J’aimerais être exacte et positive, mais je vois trois solutions possibles… » Je connais Daniel et nous pouvons avoir différents agissements de sa part. Daniel est un être réfléchi et intelligent. S’il se calme, nous pourrons y voir plus claire. C’est également, un combattant, un rival hors pair et un excellent manipulateur s’il le souhaite, il peut chercher à se venger sans doute. Seulement, le Daniel qui me fait peur est bien le dernier, celui que je connais depuis peu, celui que j’ai entrevu il y a un peu plus d’un an, celui que nous avons croisé ce soir, le nez de Gauthier en étant la preuve… « Il peut réfléchir. S’il arrive à se calmer, je pense qu’il reviendra discuter. Il voudra trouver un arrangement. Il aime sincèrement Gabriel et il arrivera à passer au-delà du reste… » De nous, avec beaucoup d’effort. « Il peut également simplement vouloir ne pas réfléchir. Chercher ce que j’aimerais éviter. » La route passe sous mes yeux, alors que je prends la direction de l’hôpital comme si ce chemin était devenu inné chez moi, surtout aux côtés de Gauthier. « Il peut vouloir se battre, vouloir compliquer les choses et il en aura les moyens, même si je pense pouvoir limiter les dégâts dans cette situation. » S’il cherche à refuser le divorce, à avoir la garde exclusive de notre fils. J’ai plusieurs atouts de mon côté, en étant la mère, mais également, par le fait qu’il nous ait fait partir pendant un an sans donner de nouvelles mais surtout par le biais de mon avocate et amie, mais également connaissance de Gauthier. Milena saura mener cela d’une main de maitre, je lui fais entièrement confiance et ne lâcherait pas. Pourtant, à l’arrivée de la troisième option, celle qui me hante et me fait peur, mes mains se serrent sur le volant, y coupant presque ma circulation. « C’est ridicule… » Je tente de me persuader que cette solution ne sera jamais envisagée par mon mari. Il n’est pas à ce point dérangé. Je suis heureuse que Gabriel soit avec Maïa ce soir, la seule en qui j’ai assez confiance pour ce genre de situation. « Il ne le fera pas mais… Il pourrait dans sa colère, prendre Gabriel sans chercher une solution de garde. » Je tourne rapidement la tête vers le trader avant de me reconcentrer sur la route. Imaginer mon mari kidnapper mon fils est risible, réellement, pourtant, je ne sais pas pourquoi, je suis incapable de me sortir cela de la tête et n’attends que le coup de téléphone de ma meilleure amie pour me rassurer… Il ne le comprendra peut-être pas ainsi, et je l’espère, il me prendra pour une dramaturge professionnelle mais, c’est le pire que je puisse imaginer. Pourquoi ne pas parler du reste ? Pourquoi la suite concernant Daniel ne regarde que la garde de Gabriel à mes yeux ? Pour moi, mon mariage est définitivement fini et depuis ce soir, il l’est également pour Daniel, il n’y aura plus de débat là-dessus, le plus grand crime ayant été commis à ses yeux, relevant de la haute trahison. Arrivant devant le grand bâtiment de l’hôpital je me gare, me tournant cette fois-ci vers lui, tentant un sourire. « Enfin, je n’en sais rien, j’espère qu’il va juste rapidement se calmer et agir intelligemment comme il l’a toujours fait avant cela. » C’est mettre beaucoup de confiance en lui, mais j’ai toujours cru en cet homme et je ne cesserais pas de le faire pour ces derniers agissements. « Ça va s’arranger mais il faudra prendre les choses comme elles viendront, en étant prêt à tout. » Et c’est pour cela que nous avons déjà regardé de nombreuses solutions avec Milena. « Mais pour le moment, tu dois t’inquiéter pour ça. » Je lui indique son nez et sors de la voiture avec lui en direction de l’accueil des urgences, où un médecin vient nous voir plus rapidement que je ne le pensais.
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Message(#)We are problems that want to be solved + Gautelisa - Page 2 EmptyJeu 25 Jan 2018 - 3:28

We are problems that want to be solved
Gautelisa

L’habitacle de cette voiture semble l’endroit idéale pour aborder à nouveau le sujet épineux. La suite, le futur qui semble si flou. Une incertitude de plus qu’il voudrait pouvoir contrôler - la mettre dans une petite boite pour la ranger là où elle ne viendrait pas le déranger. Mais il le sait bien, les choses ne sont pas aussi simples. Et si il pose la question à Elisabeth, il n’attend pas de réelle réponse. « J’aimerais être exacte et positive, mais je vois trois solutions possibles… » Il y a pensé lui aussi, à la suite. Il a imaginé bien des scénarios mais l’idée que Daniel disparaisse de l’équation n’a jamais été réellement envisagée… Il n’est pas sur de le désirer de toute façon. « Il peut réfléchir. S’il arrive à se calmer, je pense qu’il reviendra discuter. Il voudra trouver un arrangement. Il aime sincèrement Gabriel et il arrivera à passer au-delà du reste… » L’idée la plus acceptable sans doute. « Il peut également simplement vouloir ne pas réfléchir. Chercher ce que j’aimerais éviter. Il peut vouloir se battre, vouloir compliquer les choses et il en aura les moyens, même si je pense pouvoir limiter les dégâts dans cette situation. » Ils le savent tous les deux, pour le moment c’est la colère qui a pris le dessus, et si elle ne redescends pas, les conséquences peuvent faire mal à beaucoup de monde. Et il reste encore une alternative, qu’elle semble à peine oser prononcer. « C’est ridicule… » Assez pour qu’il n’y ait pas pensé en tout cas.  « Il ne le fera pas mais… Il pourrait dans sa colère, prendre Gabriel sans chercher une solution de garde. » Les sourcils du trader qui se froncent un peu alors qu’il croise brièvement le regard dElisabeth… « Non… » La réponse est douce mais catégorique cependant. Il n’y croit pas. Même en colère Daniel n’est pas aussi stupide, il ne peut pas l’imaginer. Il devait sans doute en dire plus pour la rassurer, cherche les mots sans les trouver. Un fois de plus il est mauvais pour faire ça, pour être rassurant, compréhensif, pour être un soutien. Alors il laisse le silence planer à nouveau. La blonde se rassurer elle même, là ou il n’a pas su le faire. « Enfin, je n’en sais rien, j’espère qu’il va juste rapidement se calmer et agir intelligemment comme il l’a toujours fait avant cela. Ça va s’arranger mais il faudra prendre les choses comme elles viendront, en étant prêt à tout. » Il hoche la tête. Pas sur d’être compris dans cette globalité. Pas sur de savoir où est sa place dans ce grand merdier qu’ils ont mis avec cette révélation.

Déjà la voiture s’immobilise. L’hôpital qui se dresse devant eux, les souvenirs qui reviennent comme à chaque fois. Un bâtiment qui referme bien des souffrances. Aujourd’hui ce n’est qu’un nez cassé, mais aussi et surtout la manifestation de douleurs bien plus profondes. D’une colère et d’une haine qu’il a inspiré avec cette vérité dévoilée. Les blessures physiques semblent bien douce à coté… « Mais pour le moment, tu dois t’inquiéter pour ça. » Il l’écoute pourtant, sort de la voiture pour rentrer dans le bâtiment et expliquer la sitution. Le silence qui a pris place à nouveau entre les deux adultes. Quelques mots échangés à peine, plus un geste l’un vers l’autre. Chacun est perdu dans ses pensés, à ressasser un mauvais moment sans doute. A  penser au futur. Finalement il est pris en charge. Fracture… Il le savait déjà. Rapidement la fracture est réduite, impossible de savoir si il en gardera des séquelles mais son nez pourrait ne jamais retrouver sa courbe. Un souvenir qu’il devra affronter tous les jours dans la glace en pensant à ce jour. « On devrait retourner chez toi, que je reprenne ma voiture » Chose faite avec rapidité. « Merci de m’avoir accompagné. » Les salutations sont plus froides à nouveau, comme un automate. Il se contentera d’un signe de tête. Un souffle de froid là où quelques minutes auparavant il soufflait le chaud. Elle embrouille son esprit une fois de plus - une sensation qu’il n’est pas sur d’apprécier. Qu’il n’est pas sur de vouloir vivre à nouveau, même si les capteurs sont brouillés en sa présence. « Tu peux m’appeler au besoin. » Et par là il entend si Daniel revient, si elle en sait plus… Mais pour le moment il s’en va. S’engouffrant aussi vite dans sa voiture.
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