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Message(#)empty street (lebra) EmptyMar 21 Nov 2017 - 17:06

La vie en camp n’était pas des plus exaltantes. Lene n’avait jamais aimé les autres et c’était bien parce que le seul choix qu’elle avait face à elle était de soi, faire avec et supporter les restes de civilisation ou simplement mourir dévorer par ces mangeurs de chair revenu des morts. Mise face au fait accompli, l’option où elle compose avec les survivants de l’apocalypse lui semble être un meilleur choix. Cela ne l’empêche pourtant pas, dans la mesure où l’on n’a pas besoin de ses services (notamment pour dégager des zones infesté, préparer la popote, très peu pour elle) d’aller s’aventurer à l’extérieur, revisiter cette ville détruite à la recherche d’un quelque chose qui sortirait du quotidien. C’est armée de son fusil, et de sa batte de baseball fraichement récupérée et prête à dégommer des crânes, qu’elle arpente les rues, qu’elle escalade les bouts d’immeubles, fouillent les voitures et tentent de dégommer ce qu’elle trouve et ce qui est gérable à dégommer. Si on lui demande ce qu’elle est partie foutre, elle répondra qu’elle est partie en éclaireur. Concrètement, chercher une nouvelle place à occuper est son but premier. Son attention est happée parce des bruits de pas un peu plus loin. Son reflexe premier étant de se cacher pour voir ce qui arrive, zombie ou homme, homme ou femme, personne qu’elle pourrait descendre en trois prises ou non. C’est un calcul qui se fait dans la tête de la jeune femme et au pire, maintenant qu’elle a un fusil, elle ne prend que rarement la fuite. Placée en hauteur, elle observe, elle continue d’évaluer en sifflant entre ses dents à la nana qui explore de ne pas trop s’aventurer de ce côté-là, c’est pas stable. Une explosion avait eu lieu dans le quartier quelques semaines plus tôt, elle avait fragilisé toutes les structures des commerces de la rue. Elle aurait beau siffler, à cette distance, personne ne l’aurait entendu. C’est sûrement ce qui fait que, cinq minutes plus tard, un grand bruit se fit au niveau du vieille pharmacie. Devenue charitable depuis l’apocalypse, Lene était descendue de son perchoir pour aller voir l’éboulement qui avait eu lieu. « Je … Vous êtes en vie ? » demande t-elle face à un tas de bois et de pierre. Elle allait pas non plus traîner pour un cadavre à venir.
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Message(#)empty street (lebra) EmptyJeu 23 Nov 2017 - 21:13

Des jours, peut être même bien des semaines. Debra ne savait plus depuis combien de temps elle n'avait pas tenté de remettre les pieds dans le centre de Brisbane - le temps était compliqué à suivre depuis que l'apocalypse zombie s'était abattue sur la ville. Elle avait erré de ci, de là, parcourant les alentours de la ville tout en évitant les zombies au maximum. Elle croisait son frère et Ginny, avec les enfants, de temps à autres. C'était toujours des rencontres qui lui faisaient du bien au cœur et au moral - mais elle tentait au maximum de ne pas s'attarder car elle savait que chaque rencontre pouvait être la dernière par les temps qui courraient. La peine de les savoir en danger était déjà assez dure à porter lorsqu'elle s'autorisait à penser à eux en règle générale, alors elle tentait de ne pas laisser trop longtemps ses pensées aller à l’affection. C’était ce qui amenait à la perte des gens, ces derniers temps, l’affection. Enfin, même si la jeune femme s’était contentée de vadrouiller, il lui fallait de temps à autres revenir en centre ville pour tenter de récupérer quelques vivres qu’on ne pouvait trouver en forêt. L’avantage de Brisbane, c’était que c’était une grande ville et que la plupart des habitants avaient péris dans les premiers mois de l’invasion. De bonnes trouvailles pouvaient donc avoir lieu à fouiller les maisons et les boutiques. Debra jeta son dévolu pour aujourd'hui sur la première pharmacie qu’elle avait rencontré - trouver quelques bandages supplémentaires ne serait pas de refus, vu comment elle s’en sortait vraiment mal en survie et en santé avec les temps qui courraient. Rapidement, elle fut à l’intérieur de la boutique, se méfiant en permanence de ne pas se faire attaquer par un zombie caché dans la pénombre. Mais tout semblait calme… Sauf le plafond qui lui semblait vraiment en piteux état. Sauf que Debra, elle ne l’avait pas vu avant qu’une partie du plancher au dessus de sa tête ne se mette à dégringoler. Elle eut juste le temps de se ruer sous le premier meuble - un bureau, la caisse ? - pour tenter de réduire les dégâts. Clairement, l’apocalypse avait augmenté ses réflexes. « Je … Vous êtes en vie ? » Quelques instants s’étaient écoulés avant que Debra n’entende cette voix - où avait-elle perdu connaissance un instant ou deux et le temps était-il beaucoup plus avancé que ça sans qu’elle le sache ? « Je… » Elle toussa légèrement, de la poussière plein les poumons. « Ouais, j’crois que j’suis encore vivante. Un coup de main ? » Parce-que clairement, une de ses deux jambes était prise sous un poids assez conséquent après un rapide coup d’oeil à ce qu’elle pouvait voir.
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Message(#)empty street (lebra) EmptySam 25 Nov 2017 - 1:51

Pas de réponse. Ce qui n’est pas ce qui inquiète Lene sur le moment, parce qu’elle craint surtout que l’éboulement ameute des zombies vers elle. Il y’a un léger temps de battement où elle hésite à se tirer très loin de là parce qu’on sait jamais et qu’elle a beau être armée, elle va pas risquer sa carcasse à jouer les aventurières. Matt le lui avait interdit. Elle avait fait de même avec lui. Depuis quelques mois, la technique de la lâcheté avait été approuvée et même brevetée puisqu’elle est certainement la raison pour laquelle elle est encore en vie à l’instant présent. Le calme plat. Elle essaie de distinguer à travers le nuage de poussière occasionnée un bruit qui lui accorderait la fuite. Elle commence à se décider quand une voix vient mettre fin à son dilemme. Il semblerait que le hasard veut qu’elle joue les héros aujourd’hui. « Ouais, j’crois que j’suis encore vivante. Un coup de main ? » Elle sait qu’elle peut l’aider. Et comme il n’y a plus personne dans les rues de Brisbane, elle sait qu’elle ne peut pas la refiler à quelqu’un alors elle attache sa hache dans son dos et sors une lampe poche de son sac. « J’arrive. » Réponse brève. La structure n’est pas solide. Elle menace même de tomber à nouveau à tout moment et on y voit rien. La manche de sa chemise pour l’empêcher de respirer la poussière (ce qui n’est pas une tentative très concluante mais, vive l’effet placebo) et elle s’immisce entre deux poutres et tente de se frayer un chemin. « Vous pouvez parler pour me dire où vous êtes ? Vous voyez la lumière ? » Non, à aucun moment elle ne lui demande si elle est blessée. Ça ne lui traverse pas l’esprit et l’information semble irrelevant pour le moment.
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Message(#)empty street (lebra) EmptySam 25 Nov 2017 - 11:43

Pendant quelques instants, le silence se fit pressant, pesant autour de Debra. Comme si cette voix qui ressemblait presque à une aide divine avait disparu, la laissant dans cette merde dans laquelle elle avait réussi à se glisser. Mais ce n’était pas le cas, et elle devait bien avouer que de savoir de quelqu’un d’autre se tenait de l’autre côté de ce tas de débris la rassurait. « J’arrive. » Debra eut un petit soupire de soulagement. « Je bouge pas de toutes façons, hein ! » Elle tentait l’humour, la blague de merde, autant pour détendre cet atmosphère qui instinctivement s’était créée à l’endroit où elles se tenaient, autant que pour se détendre elle même. Ne pas paniquer, c’était le maitre mot de toutes situations compromettantes dans cette apocalypse. « Vous pouvez parler pour me dire où vous êtes ? Vous voyez la lumière ? » Debra fut un peu surprise de la tournure de la situation, elle qui pensait que ça allait être facile et qu’en trois coups d’efforts de la part de la jeune femme qui lui parlait, ça allait être réglé. « Euh… De la lumière… » Elle put tant bien que mal se frotter un peu les yeux pour ôter la poussière qui les recouvrait, avant de tourner quelque-peu la tête vers la droite - mais elle fut rapidement bloquée par un objet solide. « Je crois que je vois de la lumière sur ma droite, mais y’a un bout de je sais pas quoi qui m’empêche de complètement tourner la tête. De l’autre côté y’a rien. Euh… J’ai la jambe coincée si ça peut vous intéresser… Vous êtes sure que vous savez faire ça ? » Si la panique n’avait pas été autant présente, Debra l’aurait surement déjà envoyer valser pour mettre autant de temps à intervenir. « J’ai réussi à survivre jusque maintenant alors si je pouvais ne pas crever sous un tas de débris défilement comme ça… Au moins mangée par un zombie j’aurai une seconde chance de vivre quoi… »
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Message(#)empty street (lebra) EmptySam 25 Nov 2017 - 23:04

« Je bouge pas de toutes façons, hein ! » Elle se concentre sur l’origine du bruit plutôt que sur la tentative d’humour. Lene a tellement l’impression de faire une grosse bêtise en allant au secours de la fille qu’elle s’impose de réussir à vite la tirer de là pour ensuite se tirer de là parce que même si personne ne se pointe à l’horizon, elle reste tout de même très peu convaincue que cela restera ainsi très longtemps. Et il est hors de question qu’elle se mette en danger pour quelqu’un (bien que ce soit ce qu’elle est déjà en train en se baladant entre les poutres mais elle préfère ça à un risque zombie). « Euh… De la lumière… » Oui, de la lumière. Au moins juste pour qu’elle sache qu’elle se dirige dans la bonne direction. Sans ça, Lene est quelque peu coincée. « Je crois que je vois de la lumière sur ma droite, mais y’a un bout de je sais pas quoi qui m’empêche de complètement tourner la tête. De l’autre côté y’a rien. Euh… J’ai la jambe coincée si ça peut vous intéresser… Vous êtes sure que vous savez faire ça ? » « Essayer de rester en vie et de ne pas mourir bêtement sous un vieux plafond. Disons que j’ai six mois d’expérience là-dedans, oui. » Vu que l’ironie semblait être de mise. Lene n’allait pas se gêner. Le gros problème de ne rien y faire est surtout de ne pas savoir quoi déplacer. A cette instant, elle a l’impression de juste jouer à une partie de mikado géante. Elle tousse, parce que ne pas respirer la poussière semble être impossible. Une chance qu’elle ait toujours eu une santé de fer. « J’ai réussi à survivre jusque maintenant alors si je pouvais ne pas crever sous un tas de débris défilement comme ça… Au moins mangée par un zombie j’aurai une seconde chance de vivre quoi… » Elle comprend la panique. Mais dans un monde où n’importe qui laisse crever les autres pour sa propre survie, ce n’est pas une brillante idée de l’ouvrir autant. « Vous savez, c’est pas encore gravé dans le marbre. » Qu’elle ne deviendrait pas un zombie, si c’est pas aujourd’hui, ça sera demain. Elle s’approche et distingue parmis les débris ce qui devait être le comptoir de l’apothicaire. « C’est là-dessous que vous êtes ? » Elle fait des gestes avec sa lampe. Clairement, si c’était pas là, elle allait pas s’amuser à soulever des restes de bibliothèque.
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Message(#)empty street (lebra) EmptyLun 27 Nov 2017 - 22:37

« Essayer de rester en vie et de ne pas mourir bêtement sous un vieux plafond. Disons que j’ai six mois d’expérience là-dedans, oui. » Debra, si la situation n’était pas en train autant de lui faire peur et de la stresser, aurait surement eu un bon rire. La jeune femme de l’autre côté du tas de débris semblait savoir rentrer dans un jeu d’humour un peu limite dans ce genre de situation, et c’était le genre de comportement qui plaisait beaucoup à Debra, en règle générale. « Vous savez, c’est pas encore gravé dans le marbre. » Elle fronça les sourcils - le genre de réaction que la jeune femme ne pouvait absolument pas percevoir de là où elle était. « Comment ça c’est pas marqué dans le marbre ? Genre j’vais forcément crever mangée par un zombie ? » Le ton qu’elle prenait désormais était dénué de toute ironie - pour sûre, même si elle en rigolait, elle n’aimait pas trop entendre quelqu’un d’autre lui dire qu’elle allait mourir sous les dents acérées d’un zombie. « C’est là-dessous que vous êtes ? » Debra dut d’un coup fermer les yeux pour ne pas se prendre la lumière de la lampe torche en plein dans les yeux. « Clairement, mes yeux peuvent confirmer que c’est là ouais. » Elle finit par soupirer légèrement. C’était déjà un bon début, la jeune femme était bien partie pour la sortir de là-dessous plutôt rapidement finalement - ce qui voulait dire que, si aucun zombie n’était arrivé entre temps dans les parages, elle pourrait bientôt foutre le camp d’ici pour aller trouver un endroit plus abrité et sécurisé. Les quelques débris et surtout les quelques planches qui d’en dessous semblaient être emmêlées les unes dans les autres commencèrent à se soulever, tranquillement mais surement - et à un moment, la planche qui était sur la jambe de Debra finit par s’enlever, lui provoquant à la fois bien être et douleur de ne plus la supporter sur sa jambe. « Ah putain merci ! » Elle avait surement parlé trop fort, elle parlait toujours trop fort dans ces moments là, quand il fallait pas quoi.
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Message(#)empty street (lebra) EmptySam 2 Déc 2017 - 4:19

« Comment ça c’est pas marqué dans le marbre ? Genre j’vais forcément crever mangée par un zombie ? » Forcément ? Non. Mais, depuis six mois, chacun pouvait s’accorder que c’était là le sort qui avait été réservé à quelque chose comme 80% de la population australienne, donc Lene pouvait se permettre son commentaire. Et de toute, considérant que ce n’est pas elle qui est présentement écrasée sous une pile de déchet, elle peut se permettre quelques fantaisies. « Je ne fais qu’encourager vos souhaits de « seconde vie » » Qu’elle quote, parce qu’émettre le souhait de mourir de cette façon juste pour pouvoir bouffer du cerveau et participe à l’extinction de masse du pays, c’est tordu. Même si Lene adorerait hanter pas mal de monde, elle ne donnerait jamais la satisfaction à personne de pouvoir lui coller une balle dans la tête. Elle approche du but, la voix de la nana semble proche, tout comme un tas de débris qui de l’extérieur semble capable à avoir épargné quelqu’un. « Clairement, mes yeux peuvent confirmer que c’est là ouais. » C’était une bonne chose de fait. Toujours très peu préoccupée des autres, Lene ne retire pas sa lampe avant d’avoir bien vu comment la fille était coincée. « Oh, c’est pas si pire ! Tenez ça ! » demande Lene en tendant sa lampe à la brune pour pouvoir la dégager rapidement. Sa plus grande peur était à ce moment de déplacer une planche au mauvais endroit et tout faire tomber sur elles, mais plutôt que de le faire remarquer (parce que la nana avait l’air bien assez paniquée comme ça) elle s’essaie plutôt à faire en sorte que tout le monde dégage de là fissa et sans danger. Quelques minutes servent à ce qu’elle mette en œuvre le sauvetage et rapidement, l’étrangère peut bouger. « Ah putain merci ! » « Shhh ! » qu’elle réponde automatiquement face à l’élan de soulagement de la jeune femme. Autant elle peut comprendre, autant ça ne veut pas dire qu’elles ne seront pas sans danger. Une chute de plafond, c’est bruyant. « On va essayer de sortir tranquillement. Vous êtes armée ou pas du tout ? » Elle préfèrerait que oui, parce que quitte à cette foutue là pour sauver quelqu’un, autant ne pas la laisser crever à la sortie.
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Message(#)empty street (lebra) EmptyMer 20 Déc 2017 - 1:43

A un moment donné, Debra s’était retrouvée avec la lampe torche dans la main de la jeune femme venant la secourir au milieu du tas de débris. Elle n’avait pas tout compris sur l’instant, mais elle s’était attelée à se plier à ce qu’on lui demandait de faire - après tout, c’était elle qui était dans le pétrin et qui avait besoin d’aide. Au bout d’un moment, quelques planches en moins, Debra s’était sentie libérée d’un poids; la jeune femme devait avoir réussi son coup - et c’était tant mieux. Cependant, dans l’excitation, elle avait laissé son ton de voix s’hausser et c’était pas bon plan ça. « Shhh ! » Elle avait porté une main à sa bouche, tirant un grimace. Au premier coup d’oeil, on aurait pu dire qu’elle avait l’attitude d’un enfant - ou d’une meuf bourrée, au choix. En réalité, ça dépendait juste qu’elle avait tenté de survivre comme elle le pouvait dans cette jungle de l’enfer et qu’elle n’était, apparemment, pas totalement ressortie indemne. « Vous embrassez pour vous dire merci serait peut-être de trop hein ? » Quoi que, en relevant la tête - et malgré la couche de saleté universelle que tout le monde semblait porter désormais, ça ne l’aurait pas dérangé de devoir embrasser sa nouvelle compagne de galère pour la remercier de se sauvetage. « On va essayer de sortir tranquillement. Vous êtes armée ou pas du tout ? » Prenant un instant de réflexion, laissant dans un premier temps sa main aller par automatisme à sa ceinture, Debra finit par décrocher son sac de son dos, soupirant de soulagement en voyant qu’il était encore carrément en l’état. « Je dois avoir un flingue là, normalement… » Fouillant à la va-vite dans la poche de son sac, elle finit par retrouver son flingue qui ne l’avait jamais lâché depuis le début de cette merveilleuse aventure. « Mais faut que je trouve de quoi le recharger. C’était aussi pour ça que j’étais dans le coin aujourd’hui. Tu traines toujours par là toi ? »
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Message(#)empty street (lebra) EmptyDim 24 Déc 2017 - 2:48

La vie de la nana était sauve. Pour le moment. Ce que Lene n’avait pas tardé de lui faire comprendre au moment où elle lui avait fait signe de parler moins fort, parce que c’est pas parce que maintenant elle peut courir et gambader partout où ça lui chante qu’il n’y aura pas quelque chose – ou quelqu’un, parce que certaine personne avait décidé de faire sa loi maintenant qu’il n’y avait plus d’ordre – qui viendrait la finir aussitôt sorties de ce fourbi. « Vous embrassez pour vous dire merci serait peut-être de trop hein ? » Qu’elle demande, s’attendant probablement à ce que la rhétorique s’arrête là jusqu’à ce Lene retourne « Vous devriez peut-être attendre d’avoir vraiment la vie sauve. » Non, parce qu’une fois sortie de ce monticule de poussière, des remerciements pouvaient être de mise mais là, ce n’était pas garantie qu’elles s’en sortent et surtout que Lene joue les héros une seconde fois. Elle enchaine sur la suite, s’assure que la fille est armée parce que sa hache ne la quitte jamais, quant au fusil, il a été bien trop dur à gagner pour qu’elle le laisse dans les mains d’une inconnue. C’est un monde sans confiance dans lequel on vit maintenant. « Je dois avoir un flingue là, normalement… » Gros soulagement. Elle saura se défendre, sous réserve qu’elle arrive à viser dans la poussière, ou qu’elle ne cherche pas à lui tirer dessus juste après. Lene est de ne pas être parano, mais c’est devenu compliqué. « Mais faut que je trouve de quoi le recharger. C’était aussi pour ça que j’étais dans le coin aujourd’hui. Tu traines toujours par là toi ? » Là encore, la paranoïa l’empêche de savoir si la question est innocente, ou si elle cherche à savoir ce qu’elle sait. Dans le doute, Lene répond en haussant les épaules. « Je cherche plutôt à savoir quelles zones de la ville sont encore fréquentable, puis je cherche aussi ce qui serait utile à échanger. » Ou plutôt, elle cherche à se barrer loin d’ici et constitue un p’tit stock de réserve jusqu’à ce que ça soit fait. « Pour les balles, tout ce qui est poste de police a été pillé. De plus, avec la poussière, t’es mieux de choisir une arme de corps à corps. » Même en général, parce qu’à vrai dire, les armes à feu, c’est pour les vivants que c’est utile. En marchant vers la sortie, Lene bute sur un morceau de bois, qui devait probablement avoir une utilité à une époque. « tiens, tu prends ça, tu le plantes dans le premier crâne que tu vois et tu continues. »
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Message(#)empty street (lebra) EmptyMar 30 Jan 2018 - 20:09

« Vous devriez peut-être attendre d’avoir vraiment la vie sauve. » Le sourire de Debra finit par s’effacer progressivement. Ca faisait longtemps qu’elle n’était pas venue en ville et elle devait avouer qu’elle n’estimait pas énormément le danger présent ces derniers temps. Elle avait réussi à s’en sortir en vadrouillant dans les alentours jusque maintenant, et à ne se rapprocher qu’en cas d’extrême nécessité. La jeune femme avec qui elle se tenait désormais semblait mieux s’y connaître qu’elle, et finit par lui demander si elle était armée. La réponse fut, bien sûre, positive - sauf que Debra n’avait pas rechargé son flingue depuis un bon bout de temps. Les balles se faisaient rares dans la jungle. « Je cherche plutôt à savoir quelles zones de la ville sont encore fréquentable, puis je cherche aussi ce qui serait utile à échanger. Pour les balles, tout ce qui est poste de police a été pillé. De plus, avec la poussière, t’es mieux de choisir une arme de corps à corps. » Debra finit par faire une petite moue, alors que les deux jeunes femmes commençaient à s’avancer pour sortir du bâtiment qui était devenu plus que dangereux à fréquenter. « Ca s’est tant dégradé que ça dans le coin, hein ? » Elle finit par avoir un petit soupire. Elle qui avait adoré la ville à l’instant où elle avait posé un pied sur le tarama regrettait un peu d’être venue dans le coin. Au moins, en Irlande, elle aurait été épargnée par cette vague de mort qui s’abattait sur le pays. « J’veux dire, c’était pas joli-joli au début, mais… Il reste des gens ou au moins des endroits de survie dans le coin ? » Pas qu’elle s’inquiétait pour les autres - elle avait déjà assez à faire avec sa petite personne et le peu de fois où elle pouvait voir son frère en vie lui suffisait -, mais s’il y avait des endroits avec des survivants, ça voulait dire qu’il y avait surement des vivres aussi. « tiens, tu prends ça, tu le plantes dans le premier crâne que tu vois et tu continues. » Tournant de nouveau son regard vers la jeune femme, Debra attrapa l’espèce d’arme en bois qu’elle venait de lui improviser; ce qui lui dit avoir un petit rire. « C’est sur que c’est toujours mieux que rien. » Elle s’en sortait en corps-à-corps, qui plus est. La seule chose qui pouvait la rendre vulnérable, c’était quand elle savait que la menace était proche mais qu’elle ne la voyait pas - mais dès que quelque-chose de mauvais entrait dans son champ de vision, elle avait su survivre jusqu’ici. Arrivées à la sortie, elles prirent un petit temps afin d’analyser les alentours. Il était vrai qu’elle avait fait pas mal de vacarme en tombant avec le bâtiment. « D’humeur pour continuer à avoir un peu de compagnie ou j’me démerde de mon côté ? » Outre le fait qu’elle pourrait tirer quelques astuces de survie à la jeune femme qui elle, semblait vraiment bien se démerder, c’était toujours sympathique d’avoir de la compagnie humeur un petit temps - et il y avait fort à parier qu’elles s’en sortiraient mieux en étant à deux, au moins jusqu’à temps d’être à couvert.
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Message(#)empty street (lebra) EmptyMer 31 Jan 2018 - 1:43

Le sens des réalités de Lene semble la faire redescendre sur Terre. Si elle n’est pas contre une petite étreinte et peut-être même un peu de frotti-frotta. L’instinct de Lene lui dicte pour l’instant de se méfier, d’être vigilante et de veiller à rester en vie encore un peu, ce qu’elle tente de communiquer à ce qui semble être sa nouvelle partenaire. Ce n’est jamais bon d’être trop confiant dans ce nouvel environnement et pour s’assurer qu’elle n’aura pas à risque sa peau si jamais les choses venaient à se corser, Lene lui demande si elle a de quoi se défendre. Un flingue n’est pas ce qu’elle appellerait une arme fiable, du moins pas pour s’occuper des morts qui restent étrangement l’ennemi numéro un. « Ca s’est tant dégradé que ça dans le coin, hein ? » finit-elle par demander, quand Lene commence à parler un petit peu trop de comment les choses se passent, à croire que la demoiselle était dans un sommeil de princesse durant les dernière semaines. « J’veux dire, c’était pas joli-joli au début, mais… Il reste des gens ou au moins des endroits de survie dans le coin ? » Bien sûr, mais tout ça n’est pas le problème principal. « Mais, vous sortez d’où ? » Qu’elle ne peut s’empêcher de demander, parce que si elle pose la question, Lene commence à se méfier qu’elle ait un jour mis les pieds dans un camp. « Il y’a des camps, dans différent coin de la ville qui sont à l’abri. Après, le problème c’est que maintenant, on vit dans un monde sans force policière et que c’est la loi du plus fort qui commence à se bâtir. » D’où le fait que Lene cherche à s’évader de là, avant que les instincts grégaire ne s’éveillent trop et ne la mènent vers la mort assurée car ce qui lui faire le plus peur, là aujourd’hui, ce sont bien les hommes qui se sont auto-délivrés un permis de tuer. Elles finissent par retrouver la lumière. Persuadée que la demoiselle n’ira pas loin avec son pistolet, Lene ramasse sur le sol ce qui semble être vieille poutre, avec un clou au bout. Parfait pour démolir des crânes. « C’est sur que c’est toujours mieux que rien. » Elle s’en amuse, et tant mieux. Lene l’invite de par ses gestes à tout de même rester derrière elle. Les marcheurs commençant à approcher de l’endroit, mieux vaut ne pas traîner là. « D’humeur pour continuer à avoir un peu de compagnie ou j’me démerde de mon côté ? » Interdite, elle ne sait pas vraiment si elle cherche une partenaire. Mais l’humanité qui est étrangement apparue en elle depuis la catastrophe lui dicte qu’elle ne doit pas la laisser seule, au risque de la trouver en bouillie. « On peut aller se mettre à l’abri, avant que trop de monde ne déboule. Je préfère ne pas vous laisser. » Et elle ne le dit pas parce qu’elle vient de se retrouver sous un tas de débris (ce qui n’est pas malin) mais parce que si elle n’a connaissance d’aucun abris, cela risque d’être mort. « Comment ça se fait que n’avez personne avec vous ? » finit par demander Lene, tout de même bien curieuse de savoir comment s’est maintenu en vie aussi longtemps.
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Message(#)empty street (lebra) EmptyJeu 1 Fév 2018 - 19:30

« Mais, vous sortez d’où ? » La question de la jeune femme fit hausser un sourcil à Debra. Elle ne savait pas si c’était ironique ou si la question était sincère. Parce-que sa question à elle n’était pas dite par hasard. Elle avait réellement passé un bout de temps en dehors de toute civilisation, à tenter de survivre; alors ça ne l’aurait pas étonné qu’on lui dise que la population australienne se réduisait désormais à une dizaine d’individus. « Il y’a des camps, dans différent coin de la ville qui sont à l’abri. Après, le problème c’est que maintenant, on vit dans un monde sans force policière et que c’est la loi du plus fort qui commence à se bâtir. » A cette phrase, Debra eut un petit ricanement. « Ca, ça m’étonne même pas. C’est toujours la même chose de toutes façons, dans les situations de crise, les gros bras en font qu’à leur tête et les autres sont bouffés comme de la merde… Littéralement bouffés en plus maintenant. » Elle finit par hausser les épaules. Après tout, elle ne pouvait pas réellement critiquer parce-qu’elle ne valait pas vraiment mieux. A partir du moment où elle avait compris que le monde semblait être damné, elle avait pris son sac, embrassé son frère et s’était cassée aussi loin que possible. Survire, c’était tout ce qui comptait - et ce n’était pas en ayant des boulets aux pieds qu’on faisait ça. Désormais avec une batte improvisée, composée de clou et de bois, Debra s’inquiéta auprès de la jeune femme si elle comptait partir de son côté ou si elle acceptait un peu de compagnie. Ce qui ne serait pas sans plaire à Debra; même si elle était on ne peut plus individualiste depuis que cette semblant de guerre avait commencé, voir du monde lui avait manqué. « On peut aller se mettre à l’abri, avant que trop de monde ne déboule. Je préfère ne pas vous laisser. Comment ça se fait que n’avez personne avec vous ? » La jeune femme dut retenir un petit rire. Elle savait que si elle faisait de nouveau trop de bruit, la demoiselle à ses côtés allait probablement la tuer sur place. Mais elle ne pouvait empêcher cette réaction, tout de même. « Je voulais survivre, pas trainer des gens dans mes pas comme des boulets. J’aurai du les protéger en plus. Ça rentrait pas dans mon kit de survie. » Avec un petit sourire pincé, elle haussa légèrement les épaules avant de sortir de leur coin couvert. « Et idem pour les camps de survivants. J’ai rapidement compris que l’entraide allait fonctionner que pendant un temps. Dès que la faim, la peur ou la paranoïa allait arriver… » Scrutant les alentours, elle commença à avancer en direction des autres bâtiments sur le côté. « La loi du plus fort aurait refait surface. Et on en revient au même que tout à l’heure. » Debra se stoppa nette dans ses pas quand elle commença à entendre des bruits à l’intersection d’après. Elle jeta un rapide coup d’oeil, avant de venir se plaquer contre le mur de nouveau. « Merde. » Elle se tourna vers la jeune femme, une mine un peu dépitée sur le visage. « Bouffeur de cerveau en vue, on aime ça. »
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Message(#)empty street (lebra) EmptyLun 5 Fév 2018 - 0:01

La fille a l’air de complètement sortir de nulle part. Lene a du mal à en croire ses yeux, que quelqu’un ne soit pas au courant de combien la situation ici se dégrade de plus en plus chaque jour, et pas du côté des zombies, de celui des humains. Elle ignore dans quel monde elle est partie pour être à ce point à côté de la plaque, mais une chose est sûre, elle en veut parce que plus le temps passe, plus Lene est sur les nerfs et plus il est difficile de survivre. « Ca, ça m’étonne même pas. C’est toujours la même chose de toutes façons, dans les situations de crise, les gros bras en font qu’à leur tête et les autres sont bouffés comme de la merde… Littéralement bouffés en plus maintenant. » Exactement. Après, même si cela n’a rien d’étonnant, cela n’est pas une raison de trouver cela normal (notons que cette pensée est très drôle, venant d’une ancienne brute) et de vivre avec. Pour sa part, elle ne compte pas rester longtemps à moisir là. Elle sait qu’elle doit retrouver Matt, et après ça, elle se barre loin d’ici. Mais pour le moment, elle ne voit pas d’objection à faire un bout de chemin avec la fille, tant que cette dernière n’est pas trop chiante et attend d’elle qu’elle la protège. Y’a tout de même un brin de méfiance qui se forme, ce n’est pas si facile de faire confiance. Déjà quand de base, ce n’est pas une tendance. Mais, plutôt que d’extrapoler et jouer le rôle de celle qui doute de tout, elle préfère amener la fille à parler. Comment ça se fait qu’elle est seule ? Elle-même, elle ne sait pas si elle aurait survécu sans complice, sans Matt, alors, comment s’assurer qu’au coin de la rue elle ne se fera pas dépouiller par des copains, comment s’assurer qu’elle ne lui tend pas de piège. « Je voulais survivre, pas trainer des gens dans mes pas comme des boulets. J’aurai du les protéger en plus. Ça rentrait pas dans mon kit de survie. » Oui enfin, pour le moment, son kit de survie comprendre un pistolet vide et une planche en bois donc, Lene se demande si elle a vraiment eu une bonne idée. « Et idem pour les camps de survivants. J’ai rapidement compris que l’entraide allait fonctionner que pendant un temps. Dès que la faim, la peur ou la paranoïa allait arriver… » Là, elle ne peut pas lui jeter la pierre. Elle-même ne cherche pas l’intégration. Aucun groupe n’avait su apporté de solution viable, alors même si parfois elle s’y réfugie, Lene fait cavalier seule. « La loi du plus fort aurait refait surface. Et on en revient au même que tout à l’heure. » Qu’elle termine d’expliquer tandis que Lene se rend compte du miracle que cette fille ne soit pas morte. « Et donc, toute seul vous avez réussi à rester en un morceau ? Prodigieux. » qu’elle comment avant de poursuivre. « Je ne suis pas pour mettre mes services au sein de la communauté, je ne me traine pas de boulet et je ne sauve personne, mais quand même, la solitude n’est pas une solution aujourd’hui. Rien qu’aujourd’hui, ça vous aurait coûté la vie. » Qu’elle fait remarquer avant que la fille ne s’arrête, le gémissement dégueulasse d’un zombie parvenant à ses oreilles. « Merde. » Et elle regarde. « Bouffeur de cerveau en vue, on aime ça. » Qu’elle annonce, Lene jette un coup d’œil à son tour, analyse si autour d’elles, il y’a moyen de passer outre en incognito. Rien. Du moins, rien de discret. D’un geste, elle attrape sa hache qu’elle fait tourner. « Bon bah, y’a qu’une solution. » Elle n’y va pas par quatre chemins. La dizaine de zombie ne lui fait par peur. « Tu t’rappelles, tu vois, tu frappes. » Et sans attendre plus, elle s’élance et laisse la nana là. Pas concernée plus que ça quant au fait qu’elle cherche à être lâche ou courageuse.
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Message(#)empty street (lebra) EmptyDim 4 Mar 2018 - 21:15

« Et donc, toute seul vous avez réussi à rester en un morceau ? Prodigieux. Je ne suis pas pour mettre mes services au sein de la communauté, je ne me traine pas de boulet et je ne sauve personne, mais quand même, la solitude n’est pas une solution aujourd’hui. Rien qu’aujourd’hui, ça vous aurait coûté la vie. » Debra s’était arrêtée un instant afin de jeter un regard vers la jeune femme, avant de venir faire un légère grimace en haussant les épaules. Elle n’avait pas tout à fait tord, à vrai dire. Si jusque maintenant, faire cavalier seul avait été une bonne opportunité pour Debra, aujourd’hui aurait pu tourner tout autrement si Lene ne lui avait pas porté secours. « Tout dépend de la compagnie qu’on trouve, alors. » Cependant, leur discussion ne put pas poursuivre bien longtemps car de sales bêtes semblaient se pointer à l’angle de la rue. Rien qui donnait très envie à Debra de continuer dans cette direction; elles auraient probablement mieux à faire de s’échapper par une autre ruelle tout en tentant de ne pas se faire bouffer sur le chemin - car aucune route ne leur permettait de partir sans être vues. « Bon bah, y’a qu’une solution. Tu t’rappelles, tu vois, tu frappes. » Et avant même que Debra n’ait le temps de répliquer quoi que ce soit, la jeune femme était partie du côté des zombies. Sans hésitation, sans y repenser à deux fois - Debra devait avouer qu’elle trouvait ça un peu trop sexy pour la situation, la façon dont Lene se comportait, son côté rebelle. Prenant une grande inspiration, Debra regarda son bout de bâton avant d’avoir un petit rire. « Quand faut y aller… » Pas qu’elle n’était pas courageuse, mais disons que pour survivre elle avait compris qu’éviter le combat était un bon moyen. Cependant, elle ne se voyait pas dans cette situation courir dans l’autre sens alors que l’autre jeune femme était partie au combat comme une vaillante. Savoir qu’elle pourrait y arriver et qu’elle n’aurait pas le culot pour au moins tenter lui semblait inadmissible. Alors, elle finit par contourner réellement le coin de rue, pour se trouver face aux bouffeurs de cerveaux. Ça lui fila des frissons tout le long de l’échine, à voir toutes ces personnes être devenues l’ombre d’elles-mêmes. Elle finit par s’élancer envers le premier moche qui lui passa sous la main - deux coups de bout de bâton de bois dans la tronche et il était à terre, inconscient ou inerte; hors état de nuire en tous cas. Cependant, ce qu’elle n’avait pas vu, c’était que depuis le début, un autre la suivait en silence. Leur intelligence lui échappait, parfois. Comme des êtres si portés sur l’instinct pouvaient parfois avoir des réactions aussi réfléchies que les humains. Ce fut donc que lorsqu’il vint lui attraper son sac à dos pour la foutre à terre que Debra comprit qu’elle était attaquée. « Merde ! » Poussant aussi fort que possible,  après un demi-tour sur elle même, avec ses pieds dans les genoux - ou ce qui y ressemblait - de son adversaire, elle arriva à se défaire de la poigne du zombie. Il semblait cependant vouloir revenir à l’attaque rapidement. La technique du serpent ne fonctionnait pas, son sac à dos l’empêchait de ramper correctement. « Bordel de merde. » Et avant qu’elle n’ait le temps de dégainer sa planche de bois dans sa tronche, le zombie avait déjà ses crocs dans son mollet. S’en suivit un cri des entrailles de la part de la jeune femme. Non seulement, ça faisait mal, mais en plus c’était vraiment dégueulasse.
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Message(#)empty street (lebra) EmptyMer 14 Mar 2018 - 23:39

La suite se compose de multiple coup de hache bien placée. Voilà une capacité qu’elle a appris à développer pendant les six derniers mois : celle de tuer du zombie dans réfléchir, sans même avoir à viser. Le coup doit partir, la hache doit revenir à toute vitesse pour le prochain coup avant qu’elle ne soit saisie par des bras en putréfaction. Lene avait développé sa technique et elle est bien obligée d’avouer alors qu’elle tente d’éliminer le plus qu’elle peut, qu’elle manque vraiment d’un véritable acolyte sur le moment parce qu’ils sont nombreux et qu’elle n’est pas wonder woman non plus. Parlant de ça, elle jette un regard à sa dernière partenaire en date pour voir si elle s’en sort. Elle n’a pas l’air. Mais, en raison de la conversation qu’elles ont tenue, Lene est certaine qu’elle comprendra que venir à son secours ne figure pas parmi ses priorités. Déjà, elle s’estime bien assez généreuse d’être encore là et de ne pas s’être enfuie en courant, ce qui est, il faut bien l’avouer le meilleur moyen de rester en vie dans ce monde-là.  « Merde ! » Qu’elle entend par derrière, avant de tourner la tête pour retrouver sa copine du jour par terre. Lene tente de redoubler d’effort, au moins pour lui prêter main forte. L’assaut semble perdre de son importance, assez pour qu’elle se rapproche mais, c’est trop tard.  « Bordel de merde. » Qu’elle a le temps de dire avant d’hurler à la mort. C’est en entendant ce genre de crie qu’elle se dit que ça doit être vraiment douloureux d’être dévorée vivante et que c’est un sort non-enviable. Le sang détournant l’attention vers Debra, Lene parvient à se dégager, à dégainer le fusil dans son dos pendant que la brune termine en casse-croûte. « Désolée, les poids morts ne font pas partout de mon kit de survie non plus ! » Qu’elle annonce, avec une pointe de sincérité, parce qu’arrivée là, lui foutre une décharge dans le crâne est de toute manière le meilleur service qu’elle pourrait lui rendre, et aussitôt annoncé, aussitôt fait. C’est un bruit d’implosion. Des restes de cervelles qui s’éparpillent un peu partout et des zombies qui se jettent dessus pour le dessert. C’est vraiment dégueu, et avant d’être encore trop assaillie, Lene repose ses armes en place avant de faire la course qu’elle avait décidé d’entreprendre avant de poser le constat que la prochaine fois, si c’est pour perdre une cartouche, elle s’empêchera de sauver quelqu’un.
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