| stuck in the middle with you (kane) |
| | (#)Lun 18 Déc 2017 - 18:40 | |
| ≈ ≈ ≈ { i need my feelings set on fire now I'm deep in it, infatuated, strong attraction side by side, and I know that you want to } kane ✰ andrinaNina se sentait bien. En ces débuts de grandes vacances, elle avait réussi à trouver un équilibre entre les fêtes familiales et étudiantes, ses amis, ses passe-temps et les affaires, seule une organisation en béton lui permettait de réussir à trouver du temps pour elle. Aujourd’hui était une de ces journées où elle n’avait pas prévu de sortir. Elle s’était levée après une grasse matinée paresseuse, avait sauté dans sa douche et après avoir mangé, était restée allongée dans son canapé pour lire. Son téléphone, vibrant de temps à autre, rompait sa quiétude mais elle ne s’en offusquait pas et ne répondait que si c’était nécessaire. Elle avait beau être jeune et hyper-connectée, elle savait rester loin de ses notifications de temps à autre pour être véritablement tranquille. En fin d’après-midi, elle finit par se souvenir de son impulsion. Juste avant d’aller se coucher hier soir, après tous les verres ingurgités lors de la soirée d’anniversaire de la maman d’Angelina, elle avait envoyé quelques messages à Kane, lui réclamant des câlins. Elle ne regrettait pas, elle s’avouait volontiers être en manque d’affection et le pompier tenait une place particulière dans sa vie. Elle se perdit dans ses rêveries, se rejouant intérieurement leur film. Nina pensa beaucoup à Kane. A tout qu’ils avaient fait, à toutes les histoires qu’il lui avait raconté, à sa façon d’être avec lui, à toutes les idées qu’elle avait en tête pour un futur proche. Son livre glisse sur le sol et interrompt ses pensées. Retour à la réalité, l’objet de ses rêves n’allait pas tarder et il vaudrait mieux qu’elle se bouge si elle voulait lui faire un repas digne de ce nom. Un petit sourire reste ancré sur son visage pendant qu’elle lui envoie un sms, lui communiquant le code d’entrée de l’immeuble et son étage, pour qu’il n’ait pas à sonner s’il la surprend les mains plein de farine, à pétrir sa pâte à pizza. Puis encore un autre, pour lui demander ce qu’il voulait comme garniture sur sa pizza. Elle avait encore le temps avant qu’il sorte du travail, elle aurait pu les commander chez Pizza Hut mais elle s’amusait à cuisiner et surtout à remplir ses pizzas avec tout ce qui lui plaisait et autant qu’elle en voulait. La préparation est rapide, à peine quinze minutes plus tard, Andrina met au four deux premières pizzas et prend la direction de sa chambre. Il faut qu’elle se change et qu’elle se fasse belle, qu’elle ait au moins l’air plus présentable mais pas de chance, la porte s’ouvre exactement au même-moment où la brune passe devant et elle tombe nez-à-nez avec son invité. « Oh. » fait-elle, sous le coup de la surprise avant de finir par lui sourire. Elle ne l’attendait pas si tôt et ça la rend muette. Il débarquait comme une semi-surprise mais elle n’était pas fâchée. Maintenant il restait à voir si lui aussi aimait les surprises parce que c’était la première fois qu’il devait la voir sous un tel jour. D’habitude, ils sortaient le soir, elle était toujours maquillée, parfumée et bien habillée, rien à avoir avec la jeune femme qui se tenait devant lui à cet instant-même. Elle n'était pas la même, le visage nu, les cheveux relevés en un chignon négligé, un mini-short de sport, les seins libres sous son tee-shirt un peu trop grand et pour parfaire le tableau, elle se retrouvait avec quelques traces de farine sur les poignets, sur quelques mèches de cheveux et même sur la joue. Elle le fixe toujours, incapable de sortir un simple ‘salut’, on est peut-être au bord du malaise. |
| | | | (#)Mar 19 Déc 2017 - 17:44 | |
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Tous les SMS que j’échange avec Nina me donnent encore plus envie d’être au soir. Elle m’a promis des câlins. C’est la première fois qu’elle me dit un truc pareil, ça doit vouloir dire sexe non ? J’ai fait une capture d’écran et je l’ai envoyé à Lene. Ok elle est dans la pièce à côté, on est au boulot, mais c’est quand même plus discret comme ça. Je vais pas aller lui dire de vive voix que je vais peut être faire l’amour ce soir. On risquerait de nous entendre et j’en ai pas envie. C’est ma vie privée. Mais Lene a mis beaucoup du sien pour que j’arrive à mes fins, pour me défrustrer et je lui ai promis qu’elle serait la première au courant si je couche avec Nina. Donc je lui envoie cet aperçu de nos plans de ce soir. Vue la réponse qu’elle m’envoie, j’ai bien fait de pas lui dire de vive voix. Mais c’est vrai, elle a raison, des capotes c’est important. Je dois en avoir quelques unes qui trainent dans ma boîte à gant. Je me demande si j’y vais en uniforme ou non. Je sais que certaines filles kiffent ça mais Nina je ne sais pas. Alors je fais mention de mon uniforme dans nos SMS mais elle ne réagit pas, alors je laisse tomber cette idée. A la fin de mon service je vais me prendre une douche. Je me mets les fringues que je m’étais apporté. Jeans noir, chemise blanche, chaussures en cuire noir. Simple mais efficace. Enfin je l’espère. En tout cas je me mate dans le miroir alors que je me mets du parfum et je me trouve pas mal. je vois Lene qui cherche mon regard du fond du vestiaire. Je la capte et elle me fait un thumb up avant de me jeter un paquet dessus. Ca me fait rire. Heureusement elle s’eclipse rapidement, sans commentaire supplémentaires. Je regarde de quoi il s’agit mais c’est emballé. Un cadeau ? Je l’ouvre et je souris de voir qu’il s’agit d’un paquet de capote. Parfait. J’aurai pas à aller en acheter sur le trajet.
Je prends ma voiture et direction chez Nina. Je vérifie l’adresse dans les SMS qu’elle m’a envoyé et je la mets dans Google Maps pour que mon téléphone me guide jusqu’à son appart’. Une fois chez elle, garé, je relis l’échange de SMS une fois de plus, prenant note du digicode. Je me retrouve devant sa porte et je sonne un coup avant d’appuyer sur la poignée. Elle a dit que la porte serait ouverte, sûrement pour que je l’ouvre ? J’en sais rien, mais en tout cas je l’ai ouverte et Nina se trouve devant moi, surprise. Je suis là trop tôt ? On dirait bien, parce qu’elle est en tenue de maison, avec de la farine ici et là. Elle n’en est pas pour autant moche, non. D’ailleurs je me fais violence pour ne pas trop regarder sa poitrine qui rebondit sous son tshirt. Nina sans maquillage c’est autre chose. Pas en mal. C’est différent. Je suis pas habitué.
« Hey… »
J’entre, me passant une main dans les cheveux. Je suis un petit peu nerveux, je dois l’avouer. Surtout si j’arrive en faisant un faux pas direct. Comme la prendre de cours.
« Je suis là trop tôt ? »
Je fais un petit sourire contrit. Elle n’avait pas précisé d’heure dans son message et je suis venu direct après le boulot. J’ai pas pensé que ce serait trop rapide.
« Ou bien c’est toi qui est en retard ? »
Je souris un peu plus franchement cette fois. Oui vaut mieux rire de la situation.
« Je peux t’attendre. Y’a pas de soucis. »
Mes yeux redescendent sur ses seins. Ils sont pas bien gros, rien à voir avec ceux de Jennifer, la strip teaseuse, mais j’ai quand même bien hâte de les couvrir de baisers. J’attends ce moment depuis tellement longtemps. Oops. Je remonte mes yeux aux siens en espérant qu’elle n’aura pas remarqué mon léger manque d’attention le temps de quelques secondes.
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| | | | (#)Mer 20 Déc 2017 - 10:09 | |
| Il lui semblait qu’ils venaient de franchir un cap, niveau intimité, et non pas des moindres quand on savait à quel point les apparences comptaient pour la gamine. S’il aimait les surprises, il devait être servi. Elle est un peu perdue devant lui, ça lui faisait bizarre qu’on ouvre la porte de chez elle pour la trouver comme ça. Lui n’est peut-être pas sur son 31 mais il lui fait évidemment de l’effet, habillé ainsi, le blanc lui donnait une aura angélique. Sa petite tête blonde passe par l’ouverture de la porte, il met un petit temps aussi avant de la saluer puis d’entrer. Elle jurerait qu’il est un peu gêné. Elle embrasse sa silhouette du regard et ses yeux ne ratent aucun détail de sa fine musculature que sa chemise laisse entrevoir. Il était deux ceux qui entretenaient régulièrement leurs corps sans penser à acheter des vêtements plus grands et si cela ne tenait qu’à elle, elle élèverait le buste de Kane au rang d’art. Avec elle à côté, cela devait donner un tableau surréaliste… et comique. Il est surpris, ça se voit, mais lui au moins peut encore faire fonctionner ses neurones pour prononcer des mots. Il lui demande innocemment s’il est là trop tôt et son sourire suffit à faire taire le conflit intérieur dans les pensées de l’étudiante, il trouve même le moyen de la taquiner, ça la fait glousser. « Tu pourrais au moins dire que je suis mignonne, même comme ça. », réplique-t-elle, d’un air faussement sévère parce que le regard du jeune homme sur elle suffisait déjà amplement. Oui, elle aimait flatteries gratuites et voyait l’effet qu’elle lui faisait. Ce n’est qu’un homme, s’amusa-t-elle. « Installe-toi. » Elle lui désigne le canapé du menton, un petit sourire aux lèvres. « Je te sors une bière. » Nina tourne ensuite les talons, repart vers le coin cuisine, d’où elle venait, pour sortir deux bières du frigo et attrape un décapsuleur avant de revenir vers Kane. Elle s’asseoit sur la table basse pour se placer pile-poil en face de lui. Quelques secondes plus tard, à peine, elle lui tend une bouteille, ne le quitte pas des yeux quand ils trinquent avant d’avaler une gorgée. « Comment ça s’est passé le boulot ? » C’est rare pour Nina, c’est rare pour elle de s’installer pour poser des questions qui sembleraient banales pour les autres, de s’intéresser à quelqu’un d’autre qu’elle mais c’est pas calculé avec Kane, y’a que du spontané. Elle est super attentive quand il lui parle de sa journée, c’est pas son genre d’habitude mais elle est peut-être trop prise dans le moment pour s’en apercevoir (elle aura le temps de réaliser plus tard). Sentant qu’ils en ont fini pour ce sujet, elle finit par s’échapper, plein de malice dans les pupilles quand elle lui annonce qu’elle revient dans quelques minutes.
Dans sa salle de bain, elle débarbouille. Puis, elle détache ses cheveux, les brosse soigneusement pour qu’il n’y ait plus de mèches enfarinées, avant de les regrouper en une queue de cheval. Ils n’avaient pas parlé de ce qu’ils envisageaient de faire en deuxième partie de soirée alors elle ne ressentait pas la nécessite de se maquiller. Elle prend son temps sans s’éterniser pour ensuite se changer. Chose faite, elle revient vers Kane, elle guette sa réaction sachant qu’il sera peut-être déçu de s’apercevoir qu’elle avait caché ses formes sous des habits plus larges (il ne peut pas se douter de ce qu’elle porte en-dessous). « C’est mieux comme ça ? » Le short qu’elle portait lui faisait de plus belles fesses, c’est certain. Pourquoi elle avait ce genre de pensées ? Ok, elle voulait lui plaire. Ok, les quelques verres d’hier soir l’avaient désinhibée et si son inconscient envoyait des drunk texts à Kane, réclamant des câlins, c’était que ce désir existait bel et bien. Elle n’avait juste jamais formulé explicitement sa pensée, ne s’était encore jamais avoué à elle-même qu’elle voulait aller plus loin que les échanges de baisers avec lui (elle s’était toujours défilée jusque là) mais elle réalisait maintenant, et cela expliquait bien son comportement. Entre autre, la façon dont elle avait pensé à lui quand elle avait choisi ses habits quelques minutes plus tôt, optant pour un body au col V très échancré en se disant qu’il apprécierait l’attention. Pourtant, elle s’était rétractée au dernier moment, enfilant un sweat à capuche sans manches par-dessus. Elle n’était pas sortie de sa confusion, il devait sûrement la trouver très bizarre ce soir. Elle était ailleurs, un peu loin et la sonnerie du four l’extirpa tout de même de sa réflexion. Revenant à la réalité, elle lui lança : « J'espère que t'as faim... et je tu aimes autant le fromage que j'ai cru le comprendre dans ton message parce que je me suis lâchée. » Petit sourire mais elle a beau faire comme si de rien n'était, c'est un peu bizarre ce soir. |
| | | | (#)Jeu 21 Déc 2017 - 20:21 | |
| Oh mon dieu, elle me fait une remarque très pertinente. Je ne l’ai pas complimenté sur son apparence. J’aurai dû. Je m’en veux. Elle le dit sur le ton de la plaisanterie mais elle a raison. J’aurai dû y penser. J’essaie de sauver les meubles comme je peux, mais je sais que j’ai perdu des points là.
« Mais bien sûr que t’es jolie comme ça ! »
J’espère que ça va pas lui faire changer d’avis à propos des câlins. Non y’a pas de raison. D’ailleurs si elle va se prendre une douche, je pourrais peut être me glisser avec elle ? Ok je rêve. C’est beau de rêver oui. Faut dire que je suis à fleur de peau, ça fait depuis début 2017 que j’ai pas touché une femme. J’en ai marre de me mater des porno, je veux du concret. Faut que j’arrête de penser qu’on va aller jusqu’au bout ce soir. Je vais tenter d’imaginer la deuxième base, au minimum. Ca oui c’est jouable. Troisième base ce serait juste parfait. Moi je suis chaud. Bon faut que j’arrête de penser à ça ou elle va remarquer que j’ai un peu la tête ailleurs. Je mets deux secondes avant d’avancer pour aller sur son canapé. Je vais lui faire un bisou sur les lèvres au passage. Au moins ça. Je sais que j’ai le droit. Elle file me prendre à boire et je regarde un peu autour de moi. Elle a donc déjà son appart’ à elle toute seule à 20 ans. Plutôt cool. Moi j’habitais encore chez mes parents à cette période. J’ai mis les voiles à 22 ans.
Elle revient avec une bière et on commence à parler de mon boulot. Je sais pas si elle est vraiment intéressé ou non. Je préfère penser que oui, alors je lui raconte l’intervention la plus importante qu’on a eu pendant mon dernier service. Une histoire de balcon qui s’est effondré et un chien et son maître qui étaient sous les décombres.
« Le chien a l’air d’aller bien. »
Mais il a été pris en charge au même titre que son maître. J’ai voulu le préciser parce que y’a des gens qui sont très sensible à propos des animaux, plus particulièrement ceux de compagnies. Je ne sais pas si c’est le cas de Nina. Elle n’a pas l’air d’avoir d’animaux chez elle, mais j’ai quand même voulu faire la remarque, parce qu’au boulot, c’est limite si tout le monde ne parlait que du chien.
Nina fini par s’éclipser et je la mate me passer devant. Je penche un peu la tête quand je la vois de dos. Je lui croquerai bien les fesses. Oh god. J’ai trop de pensées -18. En tout cas j’apprécie qu’elle ait passé un moment avec moi et qu’elle n’ait pas tout de suite filé à la salle de bain.
Sans artifices, elle revient dans le salon. Je lui fais un large sourire et je pose ma bière sur la table. Nina est plus intéressante que les quelques gorgées qu’il me reste à boire. Elle demande si c’est mieux comme ça et je ne sais pas quoi dire, je veux pas dire de conneries. Mais en tout cas je prends le temps de regarder son corps, enfin, ses fringues, et je ne m’en cache pas, surtout au niveau de ses fesses. Après c’est vrai que y’a mieux qu’un sweat, mais si c’était comme ça qu’elle était à l’aise pour ce soir et bien soit. Ca ne me dérange pas.
« Mieux je sais pas. T’es jolie peut importe ce que tu portes. »
Même sans rien je suis sûr que t’es parfaite. Mais je me retiens bien de lui dire ça. Ca n’est que dans mes pensées. Elle espère que j’ai faim, elle peut pas imaginer combien je suis mort de faim. De sexe. Faut vraiment que j’essaie de penser à autre chose qu’à ce qui se trouve sous la ceinture. Mais j’ai du mal. Je me lève alors qu’elle parle du fromage qu’elle a mis sur la pizza et je vais glisser un bras autour d’elle, collant mon corps au sien.
« J’en salive d’avance… »
Et je vais prendre ses lèvres, ma main se trouvant à la naissance de ses fesses. Je fais durer le baiser parce que j’en ai très envie. Ca doit se sentir dans mon baiser que je veux plus, mais je reste sage. Je me détache après un instant et je lui fais un bisou sur la joue.
« Je me rends compte que j’ai rien apporté, j’aurai peut être dû prendre le dessert… Comme je suis venu direct après le boulot j’ai pas pensé. »
Je me mordille la lèvre, me décollant d’elle. La suivant dans la cuisine alors qu’on va voir la tête des pizza et peut être pour se servir un autre verre.
« J’ai hésité à venir en uniforme mais je sais pas si c’est vraiment ton truc. »
Pourquoi ça sonne si tendancieux dit comme ça ? Parce que c’est un petit peu ce que je sous entends. Les fantasmes. Et pourquoi je commence à sentir mes joues me chauffer ? Oh god. Je suis vraiment irrécupérable.
« Ton truc dans le sens… Enfin… Je sais pas trop dans quel sens je veux dire. Mais tu vois quoi… Y’en a qui aiment bien les uniformes. J’aurai pas mis le gros équipement. Juste le polo et les grosses bottes. »
Je parle trop. Je suis nerveux. Je suis rouge.
« T’as pas de la musique ? »
Pour tenter de changer de sujet même si je suis sûr que c’est mort. Mais la suite de la soirée sera toujours mieux avec de la musique.
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| | | | (#)Lun 25 Déc 2017 - 18:28 | |
| Elle roule des yeux, voilà qu’elle en était réduite à réclamer des compliments et qu’il lui accordait son petit plaisir comme on flatte son animal de compagnie. C’est qui la plus jolie ? C’est qui ? C’est Nina, hein ? Elle sait qu’il veut bien faire mais ça la laisse perplexe. Elle était devenue accro à ses petites attentions, il avait laissé sa marque sur elle et parfois, il lui arrivait de penser que Kane n’était qu’un rêve, qu’il n’était pas possible qu’un humain normalement constitué ait eu l’envie d’être gentil avec elle. Elle se connaissait trop bien pour savoir qu’elle ne méritait pas qu’on le soit.
Même si l’atmosphère lui semblait étrange, il y a de la légèreté dans l’air. Ils sont tous les deux, une bière à la main et elle ne peut s’empêcher d’être très concernée par le destin de ce bonhomme et de son chien qui se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. « C’est affreux… » Le pauvre type avait peut-être embrassé sa femme juste avant de partir, cette dernière n’avait pas trop fait attention, c’était leur petite routine, voilà quatre ans déjà que le bonhomme faisait cette promenade avec son chien avant le dîner. Sauf qu’aujourd’hui, la petite dame avait peut-être reçu un appel, avait lâché les légumes qu’elle était en train d’éplucher, le livre qu’elle était en train de lire, ou la grille de mots croisés qu’elle était en train de remplir parce qu’elle venait d’apprendre que son mari et leur chien avaient joué de malchance. Rien que d’imaginer un bloc de pierre lui tomber dessus la mettait mal à l’aise mais s’imaginer, écrasée, sous les décombres, à la place de ce monsieur lui tira une grimace. Et ce chien… Le visage de Nina s’illumine de nouveau quand Kane lui annonce qu’il y a de l’espoir pour la petite bête. Elle avait toujours eu un faible pour les chiens et résistait difficilement à l’envie de les caresser ou de les prendre dans ses bras, même quand ils ne faisaient que de passer près d’elle dans la rue.
Après leur conversation, elle est allée se changer. Elle est revenue enveloppée dans des habits confortables. Il la complimente. Toujours aussi adorable. Toujours aussi doux. Toujours aussi chaleureux. Comment pouvait-elle résister ? S’il continuait de l’embrasser ainsi, cela allait être très complexe. Elle frémit. Il lui semble qu’il ne l’a jamais tenue si fermement, si sauvagement. Tant de fougue la surprenait de sa part mais ce n’est pas déplaisant, elle répond favorablement à son étreinte en passant ses bras autour de sa nuque. Il impose son rythme, s’éloigne le premier et elle ne dit rien. Elle sourit un peu moins. Est-ce qu’il venait d’interrompre leur baiser parce qu’il avait oublié d’amener un dessert ? Cette pensée la fait glousser.C’est qu’il a l’air sincèrement désolé en plus… Elle le rassure comme elle peut. « Si tu devais emmener quelque chose, je te l’aurais demandé mais c’est vrai que je n’y ai pas pensé. » Nina fait une légère rotation avant de lui jeter un dernier regard, espiègle. « On improvisera… » Grand sourire, elle sort même un petit bout de langue entre ses dents, plein de malice. Les signaux sont envoyés.
Ça sent la pizza. Comme Kane, elle salive déjà. Nina ignore si ce qu’elle a préparé sera bon mais rien que le mot ‘pizza’ était agréable à penser. Au pire… si c’était vraiment catastrophique, ils n’auraient qu’à commander. « Tu peux aller chercher d’autres bières, si tu veux, elles sont dans le frigo. » lui indique-t-elle pendant qu’elle met ses gants de cuisine. Elle ouvre le four minutieusement, sent déjà la chaleur se répandre dans la pièce (mauvaise nouvelle, même en restant les volets fermés toute la journée et en mettant la clim, elle avait chaud) mais l’air sentait bon (bonne nouvelle). Concentrée, elle ne l’a pas entendu revenir derrière elle ni même suivi son babillage sur l’uniforme, elle saisit la grille, les yeux rivés sur les jolies couleurs des pizzas mais en se retournant trop prestement pour revenir vers le plan de travail, elle sent la masse qu’elle bouscule, Kane qu’elle ne s’attendait pas à avoir sur son chemin, (il venait de lui poser une question, il lui semble, mais elle ne sait plus laquelle). C’est avec impuissance qu’elle se voit perdre le contrôle de ses mouvements, tentant désespérément d’éviter que les pizzas ne glissent par terre. L’une d’elle doit sûrement coller à la grille et reste miraculeusement ancrée mais l’autre, avant de tomber sans grâce par terre, vient saluer l’abdomen du pompier et sa chemise immaculée ne fut plus qu’un lointain souvenir. « Oh, babe, je suis désolée… » Merde, merde, merde pense-t-elle. C’était déjà un crève-coeur de voir qu’elle avait gâché une de ses pizzas mais elle s’en voudrait plus de l’avoir blessé. « Je t’ai brûlé ? » Nina se dépêche de mettre la pizza restante dans un plat, la grille dans le four et ôte ses gants, jugeant que ce serait plus pratique s’il fallait intervenir. Elle ne sait pas si le manque de réaction du pompier est du à sa souffrance ou son agacement de voir de la sauce tomate sur sa belle chemise blanche ou les deux à la fois. Quoi qu’il en soit, elle est sincèrement désolée. Elle s'agite et en un rien de temps, elle a fait disparaître les dernières traces de la catastrophe qu'elle a causé pour se re-concentrer sur son invité. Ses pupilles cherchent les siennes mais il y a cette étrange lueur dans les yeux de la jeune femme. « Je peux essayer de sauver ta chemise ou t’en offrir une autre pour Noël. Qu’est-ce que tu préfères ?» La situation n’est pas si dramatique, un petit sourire naît sur son visage à l’air faussement innocent. Ses yeux font des allers-retours entre la tâche de sauce tomate et les yeux de Kane. « Quoi qu’il en soit, je crois que tu vas devoir enlever ta chemise… » Un mélange de tension et d’envie fait pétiller ses yeux. Nina pose une main à plat sur son torse, maintenant les yeux complètement rivés dans les siens et son index tapote un bouton pour jouer, juste pour le plaisir de le teaser. |
| | | | (#)Lun 25 Déc 2017 - 22:37 | |
| Elle ne m’en veut pas d’être venu les mains vides, et pour cause, elle n’avait pas prévu que ce soit le cas. Mais je m’en veux silencieusement quand même d’être venu les mains vide. J’aurai pu apporter une bouteille de quelque chose pour bien profiter de cette soirée. L’alcool, même si elle en a, a toujours été une bonne excuse pour mes rougeurs. On improvisera comme elle dit. Peut être que le dessert sera en nature ? Oui je me fais des films je sais mais c’est beau de rêver.
Nina a l’air concentré dans la récupération des pizza puisqu’elle m’écoute pas vraiment et c’est pas plus mal finalement. Parce que j’ai vraiment dit de la merde quand j’y pense, sûrement pour ça que je suis rouge. Ou peut être à cause du four qui est chaud ? Ouais c’est bien de s’inventer des excuses, mais je sais que c’est de la gêne. Ma nouvelle bière à la main je la regarde sortir les pizza et je suis bien trop proche d’elle quand le drame arrive. Ok le drame c’est un bien grand mot. Elle a juste tué une pizza qui s’est retrouvé sur ma chemise au passage. Oui, j’étais trop près. C’est chaud mais je suis tellement surpris par la couleur de ma chemise que je pense pas vraiment à ça. J’ai la bouche ouverte, les bras écarté, le nez baissé vers mon ventre qui est à présent rempli de sauce tomate.
« Merde…! »
Je dis pas ça en étant en colère, mais plutôt en mode « dommage ». Elle me demande si elle m’a brûlé et je fais non de la tête. Je pose ma bière sur le plan de travail.
« Ca va non… »
Je regarde un peu autour de moi pour tenter de trouver de quoi nettoyer ça même si c’est clair que la chemise est morte de chez morte. Irrécupérable pour le reste de la soirée. Ca commence bien. Je réalise qu’il va falloir que je l’enlève, je peux pas rester comme ça et je me dis que finalement c’est pas une mauvaise chose. Non parce que ça fait des mois que je suis à fond dans le sport et je me suis fait un torse magnifiquement musclé, avec des jolies tablettes de chocolats. J’étais déjà pas mal niveau sport mais j’ai augmenté la cadences ces derniers mois, et encore plus depuis que je suis frustré de ne pas avoir de sexe avec Nina. J’ai jamais fait autant de sport que ces derniers temps et c’est pas une mauvaise chose.
Je chope du sopalin alors qu’elle est en train de nettoyer le sol. J’essuie ma chemise bien que ce soit peine perdue. Je souris quand elle propose de m’en offrir une autre pour Noël.
« On va essayer de la sauver avant de penser à en acheter une autre. »
Je suis sûr que y’a moyen que ça revienne bien avec du détachant. Enfin faut essayer au moins. C’est pas ma seule chemise blanche mais c’est vrai que celle là je l’aimais particulièrement. Pour ça que je l’ai mise ce soir. Nina me dit d’enlever ma chemise. Elle s’approche et joue avec un bouton. Ouf, il fait chaud d’un coup. Je souris en la voyant faire et je m’active pour m’enlever cette chemise, la sortant de mon pantalon pour commencer. Je la déboutonne entièrement ensuite avant de l’enlever. Mon torse imberbe et tatoué est mis à jour. Ce n’est pas la première fois qu’elle me voit comme ça, on est allé à la plage ensemble pour un de nos rendez vous. J’étais déjà pas mal mais j’ai gagné du muscle depuis. Je relève les yeux vers elle après avoir plié la chemise approximativement, faisant attention à ne pas foutre de la sauce tomate ailleurs. Nina est toujours aussi proche de moi et je me mordille un peu la lèvre inférieure en la regardant. Mes yeux descendant sur sa poitrine.
« Si je reste comme ça ce serait plus juste que t’enlèves une fringue toi aussi… »
Je pose la chemise sur le plan de travail derrière moi un peu à l’aveugle et j’hésite un bref instant avant d’aller passer ma main sur sa taille, la glissant habilement sous son haut, sur sa peau. Nina a clairement l’air de vouloir jouer alors je suis carrément partant. Je me lâche généralement quand je vois que les filles sont dans le même état d’esprit. Je me demande même si elle n’a pas fait exprès de me foutre la pizza dessus mais bon, il faut pas exagéré quand même.
« Je serai pour le haut… mais si tu préfères le bas, ça me va aussi. »
Je me mords la lèvre inférieure en la regardant, il fait vraiment très chaud maintenant et mes joues sont là pour bien montrer la température de mon corps. Je ne pense plus du tout aux pizza. Mon pouce caresse doucement sa peau. La tension sexuelle est palpable.
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| | | | (#)Sam 30 Déc 2017 - 10:58 | |
| Son inquiétude retombe immédiatement quand il lui dit que ça va. La seule chose fâcheuse, c’était d’avoir tâché sa chemise : le rouge sur le blanc, une grosse marque, inratable. Il est gêné, elle le voit très bien. Elle a remarqué, depuis le temps, la facilité déconcertante avec laquelle il rougissait. Son visage est presque de la même teinte que la trace de sauce. Heureusement, l’incident est quasi déjà refoulé au rang d’histoire ancienne quand il est question de faire tomber la chemise. Malgré sa lenteur presque criminelle pour se dévoiler à elle, elle est restée captivée par tous ses gestes. Elle observe tous les détails qui s’offrent à elle grâce à leur proximité mais justement, il est si proche, elle ne peut plus se retenir de le toucher. « Tu t’es préparé pour l’été ou c’est spécialement pour moi ? » demanda-t-elle d’une petite voix, avant de poser une main derrière la nuque de Kane et d’approcher sa tête pour l’embrasser. C’est plus brouillon que d’ordinaire parce que plus pressant mais juste avant qu’ils s’enflamment, elle s’écarte la première, consciente qu’elle ne faisait que de jouer avec ses désirs. « Je vois que t’as bien travaillé. » Énième coup d'oeil appréciateur. Malicieuse des yeux jusqu’au bout des lèvres, elle garde ce sourire quand elle touche enfin la peau de son torse, sans vraiment s’attarder sur un endroit particulier d’abord, avant que ses doigts tracent un chemin suivant rigoureusement les reliefs de ses muscles. — Si je reste comme ça ce serait plus juste que t’enlèves une fringue toi aussi… Elle arque un sourcil. Elle se considérait chez elle, ce qui signifiait qu’elle était la seule à pouvoir fixer les règles mais c’était légitime de sa part, pensa-t-elle. Elle le laisse approcher, pour venir la toucher ; le contact est électrisant. — Je serai pour le haut… mais si tu préfères le bas, ça me va aussi. Elle ne peut s’empêcher de glousser. « Et si, je n’ai rien en dessous ? » lui demanda-t-elle innocemment. C’était faux mais elle était presque certaine qu’il rougirait un peu plus, cela la fit rire de plus belle. Elle plongea ses yeux dans les siens, se pencha pour poser son front contre le sien. Leurs deux respirations se mêlaient dans l’infime espace qui séparait leurs deux bouches. Elle murmura. « Je ne sais pas toi mais je n’ai plus tellement faim de pizza, là, par contre toi... je pourrai te croquer tout entier. » Sa bouche s'étira en un sourire. Pour accompagner le geste à la parole, elle saisit la main de Kane par la paume et glissa son pouce entre ses dents pour le le mordiller un peu avant de finir par refermer les lèvres sur son doigt et laisser sa langue jouer à son tour. Après un petit temps, elle glissa hors de son étreinte, sans rompre le contact visuel, elle fit quelques pas à reculons en tirant le noeud qui retenait son pantalon au niveau de la taille. Une fois dénoué, le pantalon glissa sur ses jambes, elle l'ôta complètement sans l'aide de ses mains et le laissa par terre. Elle se retourna, pour lui laisser admirer la vue, toujours sans un mot mais son regard constituait une belle invitation. |
| | | | (#)Dim 31 Déc 2017 - 22:16 | |
| Musique de fond Elle pose sa main sur moi alors que j’ai ouvert ma chemise. Elle me complimente sur mon état physique et je suis bien content de voir que ça fait son petit effet. Je l’espérai. J’ai bossé pour être en forme mais aussi pour le plaisir des yeux. Pour le plaisir de ses yeux à elle. Depuis le temps que je m’entraîne pour refouler mes envies. Mes frustrations. C’est d’ailleurs trop beau pour être vrai ce qui est en train de se passer. Me faire retirer ma chemise comme ça alors que la soirée ne fait que commencer. C’est le ciel qui est avec moi. Ca ne peut vouloir dire qu’une chose. Je vais faire l’amour ce soir. Je suis en veine. Ma chemise complètement enlevé elle me rapproche un peu plus d’elle pour m’embrasser. Je réponds à son baiser sans me faire prier. Ca sent bon tout ça ! Elle se détache et commente une fois de plus sur mon corps bien sculpté. Ca me donne des idées et je tarde pas à les lui faire part. Elle entre dans mon jeu visiblement. Je ne sais pas si elle le fait exprès mais ça m’allume ce qu’elle me dit. Oh god ce qu’il fait chaud.
« Ca me dérangerait pas… »
Je me mords la lèvre en la regardant, l’imaginant sans rien en dessous et les festivités qui commencerait parfaitement. Elle se rapproche de moi et colle son front au mien. Je vais glisser mes bras autour de sa taille. Je caresse son dos distraitement. J’essaie de ne pas penser qu’elle a rien en dessous. Elle me sort de mes pensées quand elle dit ne plus penser à la bouffe mais plutôt à me croquer moi. Ca me fait sourire. Parfait.
« Pareil… »
Je me mords la lèvre inférieure en la regardant. Elle s’empare de ma main.
oh my god
Elle joue avec mon pouce de manière indécente. Ca m’allume de plus belle. Je sens mes joues en feu en un rien de temps. Il ne m’en fallait pas plus. Je suis pas sur le point d’exploser mais clairement ça se réveil dans mon pantalon au fur et à mesure que je sens ses lèvres puis sa langue sur mon doigt. J’ai la bouche entr’ouverte, je respire par là, ok je gémis même un petit peu. Je suis encore sous l’effet du moment quand elle se défait de moi. Je suis comme bloqué, je la regarde, ma main toujours en l’air, humidifié par sa salive. Elle joue avec le noeud de son pantalon. Non elle va pas ? Si ? Non. Si ? SI ! Elle hôte son bas.
oh my god
Elle fait un tour sur elle même, je la mate ouvertement.
« T’es parfaite. »
C’est l’émotion qui parle. Je fais quelques pas pour me retrouver à son niveau et je vais la coller à moi. Elle doit sentir combien je suis dur au travers de mon pantalon. Je vais reprendre ses lèvres et je l’embrasse avec envie. Moi non plus je n’ai plus du tout envie de cette pizza. Je veux goûter sa peau, son corps, tout ce qu’il est possible d’embrasser. Me prends d’une envie de lui montrer ma force et je me détache un bref instant, juste le temps de passer mes bras autour de ses fesses pour la soulever. Je souris en la regardant et je vais la déposer sur le plan de travail, ses jambes autour de moi. Mes mains sur ses fesses, je vais embrasser son cou tout en remontant mes mains dans son dos, sous son haut. Je lui remonte d’ailleurs beaucoup trop son haut, que je décide qu’il est déjà temps de le lui enlever complètement. Il trouve le chemin du sol et je me mords la lèvre en admirant sa poitrine dans son soutient gorge. Je retourne l’embrasser un bref instant mais mes lèvres ne veulent pas rester en place. Lentement, je glisse sur sa mâchoire, puis son cou avant de me retrouver sur le haut de sa poitrine. Une de mes mains commence à la caresser doucement par dessus son soutient gorge. Je remonte à ses lèvres alors que je vais lui défaire son sous vêtement afin de pouvoir l’avoir pleinement en mains. Alors que je l’ai dégrafé, je me détache pour la regarder. Je lui demande silencieusement son approbation et je vois qu’elle a vraiment l’air partante pour ce qui est en train de se passer. J’ai un peu pris les commandes des festivités. J’ai tellement chaud que je sais que je dois être complètement écarlate, mais là c’est pour la bonne cause. Je vais délicatement caresser sa poitrine qui est maintenant nue alors que je retourne embrasser ses lèvres.
Je prends le temps, je l’embrasse et la caresse tendrement avant de descendre mes baisers sur sa poitrine, son ventre et la dentelle de ce dernier vêtement qu’elle porte. Je m’attarde sur l’intérieur de ses cuisses quelques longues secondes alors que je lui enlève délicatement ce bout de tissu qui m’empêchait d’accéder à ses parties les plus intimes. Parties que je vais prendre le temps d’embrasser et taquiner avec mes lèvres et ma langue. J’ai envie de lui faire perdre la tête.
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| | | | (#)Mar 2 Jan 2018 - 10:12 | |
| musique Kane comblait tous ces sens. Par conséquent, il était devenu en l’espace de quelques secondes, une obsession. Il occupait toutes ses pensées, tout son espace, tout son esprit et elle en demandait toujours plus. Il était du bonheur pour son regard affamé, que ce soit son visage, son torse, ses yeux, ses lèvres, la naissance de son cou… Elle ne savait plus où donner de la tête. Sans le vouloir, ce qui était d’abord une caresse de sa paume sur son torse s’était transformé en trois lignes rouges sur sa peau parce qu’elle avait commencé à le griffer légèrement, cherchant à mieux l’agripper. Cela fonctionne. Il s’approche. Ses lippes s’étirent. Les paupières fermées, alors qu’elle attrape sa bouche, elle relève comme c’est bon qu’il soit là et comme c’est bon tout ce qu’il lui fait ressentir, du goût de ses lèvres, à son parfum, en passant par les murmures qu’il souffle à son oreille. C’est encore léger pour être considéré comme du dirty talk mais ça fait son effet, ça fait carrément son effet. Son corps est brûlant, son cœur s’emballe, elle est prête à s’abandonner dans les bras de son pompier pour qu’il soulage le brasier intérieur qui la gagne. Elle sourit, le front posé contre le sien, appréciant la douceur de ses gestes. Quelques mots s’échappent, aveu sans une once d’hésitation, elle n’a pas honte d’admettre qu’à son contact, la nourriture lui semble bien fade à côté de sa peau. Sa réponse est courte mais suffit à lui soutirer un sourire. La gamine s’applique à illustrer ses paroles en prenant le doigt de Kane dans sa bouche, en le suçant de façon lascive. Fière de son effet, elle sourit après l’avoir tourmenté un peu. Nul doute qu’elle le trouvait encore plus beau quand le plaisir habillait son visage et quelle joie pour Nina de savoir qu’elle n’était pas étrangère à son état. Elle finit par relâcher son pouce après y avoir déposé un baiser et la demoiselle s’éloigne. Nouvel acte de leur ballet quand elle fait tomber le bas et qu’elle surprend l’étincelle de désir qui passe dans les yeux du blond, elle sourit à l’entente de ces trois petites syllabes. Un petit rire s’échappe entre ses lèvres et elle se laisse totalement faire quand il vient à sa hauteur pour la retenir auprès de lui. Leurs deux corps collés, leurs bouches scellées, la chaleur ne fait que s’intensifier, c’est doux et fort à la fois, elle lui en veut de se détacher déjà mais lui pardonne instantanément quand il la porte comme si elle ne pesait rien, pour la poser sur le plan de travail de la cuisine. Il fait ensuite preuve d’ardeur dans sa douceur quand il sillonne ainsi son corps de ses lèvres et de ses mains, tout ça en même temps… « Kane, ça chatouille… » glousse-t-elle, quand ses cheveux blonds frôlent son cou. C’était si délicieux. « … et tu me rends déjà folle. » avoue-t-elle entre deux soupirs… Ça pulsait dans son bas-ventre, tout ça à cause de lui, sans parler de son entrejambe qu'elle sentait s'humidifier. Le pire dans tout ça, c’est qu’il se montrait assez cruel pour intensifier la cadence et la rendre encore plus excitée. A chaque baiser, son souffle se fait plus court, elle se cramponne à lui comme s’il craignait qu’il s’en aille, les mains posées de chaque côté de son visage. Elle est totalement vulnérable face aux sensations qui se déroulent à l’orée des lèvres de Kane, il n’interrompt le contact qu’un court instant, le temps de lui retirer son haut qui rejoint le sol et peu de temps après, sa poitrine est complètement nue, offerte généreusement aux yeux de son amant. Vibrante de désir, ses tétons sont érigés fièrement vers sa direction et un frisson parcourt sa colonne vertébrale quand il glisse sa paume sur ses seins, c’est sa zone sensible, sa faiblesse, elle ronronne presque de plaisir tant ses mamelons trouvent si parfaitement leur place dans ses mains. Mais c’est rien encore, il va la rendre folle, se dit-elle. Il trouve encore le moyen de la mener vers un autre ciel. Sa langue baladeuse sur sa féminité nue. Elle se cambre, c’est trop bon, en témoignent les gémissements qui lui échappent. Son bassin ondule vers le visage adoré alors que ses mains prennent appui sur sa tête. La tête jetée en arrière, elle n'en peut plus. « Ah... » Elle se crispe, de temps en temps, par à coups, quand elle accueille les vagues de plaisir qu'il fait naître entre ses cuisses. Nina alterne entre les moments d’abandon et les instants où le plaisir est trop violent, trop électrique pour que son corps puisse l’ignorer. Elle perdait la tête, elle avait du mal à accepter qu’il ait tant d’effet sur son corps.
« Kane. » l’implora-t-elle. La jeune femme tapota son épaule et le fit se relever. Une fois le visage du pompier juste au dessus du sien, elle prit sa lèvre inférieure délicatement entre ses dents avant de l’embrasser. « J’ai détesté tout ce que tu m’as fait. » souffla-t-elle, pour le taquiner, entre deux baisers. C'est ironique, bien sûr, quiconque aurait entendu les gémissements qu'il tirait d'elle comprendrait qu'elle n'avait pas passé un aussi mauvais moment qu'elle le sous-entendait. Elle le fixait, avec beaucoup de tendresse, planta quelques baisers dans des endroits aléatoires de son visage avant de le pousser en arrière pour descendre de son perchoir. Elle colla ses seins contre son torse, ses reins contre son bassin, pendant qu’elle entoura son cou de ses bras. Elle n’était aucunement gênée d’être totalement nue devant lui, au contraire, elle en jouait. Sa main épousa la courbe des fesses du pompier, avant de s’aventurer vers le devant, vers son bas-ventre, sur sa ceinture d’abord puis sur le relief un peu plus bas. Nina lui lance un regard brûlant. « Je crois qu’il faut qu’on fasse quelque chose. » s’amusa-t-elle, sachant qu’il devait se sentir à l’étroit. Sans attendre, elle le tira par la ceinture avant de prendre sa main pour le faire sortir de la cuisine et l’entraîner vers le canapé. Elle défit sa queue de cheval, laissant sa chevelure retomber sur ses épaules, au passage, lui accordait un petit instant pour défaire ses chaussures et ses chaussettes. Elle lisait dans ses yeux et dans les sourires qu’ils échangeaient qu’il avait autant envie d’elle, qu’elle de lui. Un accord silencieux qui la pousse à continuer et à faire avancer leur schmilblick. Elle s’attaque à sa ceinture mais se rend compte rapidement qu’ils s’en sortiront mieux s’ils collaborent parce qu’elle se retrouve bloquée, elle se montre moins capable d’être multi-tâche que lui quelques minutes plus tôt. L’embrasser tout en luttant contre sa ceinture, mission failed. Elle éclate naturellement de rire et porte une main devant sa bouche pour reprendre son sérieux. Elle n’a pas l’habitude d’être si maladroite et blâmerait bien la ceinture de Kane de l’empêcher d’atteindre son but. Il devait presque tout faire ce soir, il s’en être sorti comme un pro pour la déshabiller, elle n’était même pas capable de lui rendre la pareille. Heureusement, son jean fut bientôt de l’histoire ancienne, son caleçon aussi, pour le plus grand plaisir de Nina. Délicatement, sa main se faufile sur son entrejambe et le caresse, avec des mouvements de va-et-vient. Plus il soupire de plaisir, plus la jeunette s’amuse. Son sexe était déjà dur avant de se retrouver entre ses doigts et la chaleur qui en émane est agréable. Des milliers de pensées — surtout des images où Kane la prenait— s’imposent dans son esprit et elle en rougirait presque de honte mais se contente de se mordiller la lèvre, les yeux verrouillés dans les siens. Ils sont toujours plantés devant le canapé, à se regarder pour l'instant. Elle était impatiente que certaines de ces scènes deviennent réalité dans quelques minutes. En deux temps, trois mouvements, elle a attrapé un préservatif dans le tiroir de sa table basse et le lui glisse dans la main quand elle revient de coller à lui, elle entrelace même leurs doigts, ça la prend comme ça . Il n'y a maintenant plus aucune séparation entre leurs deux peaux. Nue contre lui, l'impatience qui commence à se faire sentir... « Tu as réfléchi à tout ce que tu allais me faire ? » lâche-t-elle, la voix rauque, avec un petit sourire en coin, sachant pertinemment qu'il serait dérouté qu'elle sorte ça tout à coup. Ça la fait doucement rire et juste avant de le voir s'empourprer, elle vient l'embrasser. Nina s'attarde sur la langue de Kane, qu'elle emprisonne entre ses lèvres et dont elle suce lentement la pointe. Il pouvait prendre les devants, qu'il soit doux ou dur, tendre ou moins tendre, Nina s'en fichait, tant qu'il faisait sienne. Son unique pensée, 'à ce moment précis, c'est qu'elle avait juste besoin de lui.
Dernière édition par Nina Farrell le Lun 8 Jan 2018 - 12:44, édité 2 fois |
| | | | (#)Mer 3 Jan 2018 - 17:29 | |
| Musique J’aime qu’elle dise à voix haute que je la rends folle. Ca me conforte dans l’idée que je fais les choses bien et surtout qu’elle en a autant envie que moi. Je ne comprends pas pourquoi on a attendu si longtemps pour aller plus loin. En tout cas c’est clair que ce soir je vais jusqu’au bout. Je suis bien trop raide pour imaginer autre chose après avoir passé un moment mes lèvres entre ses cuisses. J’avoue, je suis serré dans mon pantalon depuis plus longtemps que ça. Dès qu’elle a sucé mon doigt j’étais fini. Elle se cambre plus ou moins sous mes coups de langue et je y vais ajouter quelques phalanges pour couronner le tout.
Je m’arrête quand elle me tapote l’épaule. Elle n’en peut plus, c’est comme ça que je le prends. Encore un petit peu et elle atteignait l’orgasme, mais elle ne veut pas en arriver là déjà. Je suis écarlate quand je lui fais de nouveau face mais j’y prête pas attention. Elle revient m’embrasser et je la laisse faire. Elle dit avoir détester ce que je lui ai fait. Ca me fait sourire. Je sais qu’elle plaisante. Mes doigts trempés sont là pour témoigner. Je ne sais pas quoi lui répondre, je n’ai pas de réparti là tout de suite. Je suis trop dans le moment. Elle complètement nue devant moi, à ma merci. J’aime beaucoup ce spectacle, mais elle y met fin en se mettant debout. Elle reste quand même collé à moi et c’est parfait. Mes mains vont sur ses fesses en même temps que les siennes viennent sur les miennes. Synchro. Sauf qu’elle ne s’arrête pas là. Elle vient sentir la bosse qui s’est formé dans mon boxer. Je me mords la lèvre quand elle dit qu’il faut faire quelque chose.
« Ouais… Il faut vraiment là… »
Ca me fait sourire Elle m’entraine dans le salon, sur le canapé. C’est vrai qu’on sera mieux. Elle détache ses cheveux et je la bouffe du regard.
« J’ai tellement envie de toi… »
Je n’arrive pas à retenir ces mots. Je vais lui faire l’amour comme jamais. On aura pas attendu pour rien. Je compte même lui faire l’amour plusieurs fois. On sait jamais si c’est l’unique fois que ça se produit, autant en profiter à fond. Non y’a pas de raison. Non ?
Assis dans le canapé, je vire mes chaussures et mes chaussettes. Elle vient s’attaquer à ma ceinture et je sens mon corps frémir d’anticipation pour ce qui va suivre. Je la regarde beaucoup. Tout son corps m’appelle. D’ailleurs j’ai ma main posé dans le bas de son dos. Je veux rester en contact avec elle. Je vais l’aider quand je vois qu’elle galère avec l’ouverture de la ceinture. Je lui dépose un baiser sur la joue au passage comme pour dire « t’inquiète ».
Je me retrouve aussi nu qu’elle sur ce canapé et elle vient me caresser. Oh bon sang. je laisse s’échapper un petit gémissement. Va falloir que j’use de stratagèmes pour ne pas jouir trop vite. Ces derniers mois j’ai pris l’habitude de faire ça relativement vite, devant un porno. Là, avec une femme plus qu’attirante, y’a de quoi m’électriser en un rien de temps. Je respire assez fort. Ma main sur sa peau, j’essaie de me concentrer. Elle se détache un instant, me laissant le temps de me reprendre. Elle me met un préservatif dans la main et je me lèche les lèvres. Elle a l’air d’être décidé à passer à l’étape supérieure alors je ne vais pas la faire attendre.
Si j’ai réfléchit à ce que j’allais lui faire ? Tout ce que j’allais lui faire ? Oh oui. Ca fait des semaines que je fantasme sur ce qui pourrait se passer entre nous. J’hoche la tête en la regardant. Quand même un peu surpris qu’elle m’allume ainsi, mais pas mécontent. Elle vient m’embrasser, jouer avec ma langue et sans nous interrompre, je la fais basculer délicatement sur le canapé afin qu’elle se retrouve allongé sur le dos. Je colle mon bas ventre au sien et je défais mes lèvres des siennes. Je vais à son oreille pour lui murmurer quelques mots.
« Je me suis fait le film dans ma tête pendant des nuits entières mais je suis sûr que ça va être mille fois mieux. »
Et je m’insère en elle, prenant mon temps. Je commence les vas et viens tout en retournant l’embrasser. Mes lèvres vont et viennent entre ses lèvres, son visage, son cou et ses seins. Je la quitte rarement des yeux. Quelques minutes s’écoulent et je me redresse pour m’asseoir sur le canapé. Je l’entraine avec moi pour qu’elle se mette à califourchon sur mes cuisses. C’est une position que j’apprécie particulièrement, elle donne un très bon accès à sa poitrine et mes lèvres vont s’y perdre alors qu’elle commence à se bouger au dessus de moi.
Le plaisir commence à être trop fort. Trop grand. Je me laisse retomber contre le dossier et je me laisse envahir par l’émotion, gémissant de plusieurs râles rauque. M’agrippant à ses cuisses.
Dernière édition par Kane Williamson le Lun 8 Jan 2018 - 20:16, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 8 Jan 2018 - 12:45 | |
| musique Aucun des deux n'a l'air trop ennuyé par la tournure des évènements ; ce serait mal connaître Nina que de penser qu'elle n'avait pas du tout prévu la possibilité d'un tel dénouement. Ils s'étaient précipités l'un sur l'autre plus tôt qu'elle l'avait envisagé certes, mais cela ne la contrariait pas le moins du monde et elle ne boudait pas son plaisir. C'était déjà comme une évidence vu la façon dont il l'avait embrassée et tenue, quelques minutes avant, faisant preuve d'une ardeur qui n'était pas pour lui déplaire. Les événements s'étaient précipités quand elle l'avait invité à enlever sa chemise, qu'il s'était exécuté, faisant tomber les derniers remparts de la jeune femme qui lui permettaient de résister à la tension sexuelle entre eux. La suite n'avait été qu'un rideau de baisers brûlants et de mains pressantes, mais toujours tendres. Elle aimait ça, oh oui, qu'elle aimait ça. Il lui semblait que tous les gestes de Kane étaient instinctifs, uniquement régis par la dictature de ses gémissements et de ses soupirs tellement il était à l'écoute et sincèrement présent dans ce moment avec elle. Elle ne doutait pas qu'il ait pu connaître d'autres femmes avant elle mais peu lui importait, c'est comme si elles n'avaient jamais existé car il avait la faculté de la faire se sentir comme la seule et unique femme de la terre. C'était un beau moment, de ceux dont on ne réalise pas tout de suite qu'ils le sont dont l'instant, mais dont le souvenir reviendrait nous arracher un sourire plus tard. Sans s'en apercevoir, il la rendait complètement accro. Ils se jetaient des regards complices, à intervalles réguliers, et ça faisait rougir Nina à chaque fois de se rappeler que de là où il était – c'est à dire la tête plongée entre ses cuisses – il pouvait assister à toute ses expressions d'extase à chacun de ses suçotements ou ses coups de langues sur cette partie plus que sensible. Elle le désirait, il avait parfaitement sa place auprès d'elle et Nina aurait voulu qu'il la couvre de caresses pour le reste de l'éternité, de ses mains ou de ses lèvres, elle n'avait pas de préférences, l'un ou l'autre lui arrachant les mêmes râles de plaisir. Ils commençaient à peine, étaient loin d'en avoir fini même mais elle se promettait de remettre ça encore et tant qu'elle ne se lasserait pas. Elle avait déjà obtenu un aperçu très convaincant de tout ce que la langue de Kane pouvait faire ; la prochaine fois, elle serait plus prête psychologiquement et s'abandonneraient aux petits miracles. Mais maintenant tout de suite, elle était uniquement tourmentée par le désir de vouloir le sentir en elle. S'ils avaient juste le besoin de s'enquiller, elle se serait offerte sur le plan de travail – et elle n'était pas contre l'idée qu'il la prenne ainsi dans un futur proche – mais elle ressentait aussi l'envie de prendre son temps, c'était leur première fois ensemble, il fallait que leurs deux corps s'apprivoisent.
– J’ai tellement envie de toi…
5 petits mots qui la déstabilisent plus qu'elle ne le laisse paraître. Un frisson lui parcoure la colonne vertébrale, ses poils se hérissent, des petits phénomènes qu'elle ne peut réprimer ; le corps parle aussi. Elle a un petit moment d'hésitation alors qu'elle libère ses cheveux. Elle lui lance un regard étrange, pas sa faute à lui, mais ses mots donnaient l'impression de venir du cœur et en l'espace de quelques syllabes, sa fréquence cardiaque s'emballait et sa température corporelle aussi. Quand elle fonce vers lui, noyant son petit moment de désarroi par un regard langoureux et un sourire en coin, elle est bien déterminée à lui faire comprendre à quel point elle est impatiente. « Prouve-le, Kane. » lui ordonne-t-elle, tentatrice jusqu'au bout du souffle qu'elle glisse à son oreille, alors que sa main s'attaquait déjà à sa ceinture. Ses maladresses sont pardonnées d’un baiser sur la joue et c’est automatique, son sourire s’étire. Elle laisse traîner sur son torse, un peu plus là où sa peau est encrée et que les couleurs accrochent son regard. Elle les connaît ses tatouages, elle les a déjà observés sans jamais lui demander ni d’où ils lui venaient ni quelle signification ils avaient, ce sera pour une autre fois, aujourd’hui, elle se contente de les embrasser. Maintenant qu’il n’y a plus aucun tissu pour séparer leurs deux corps, ils s’offrent à l’autre, tout entier dans le plus simple des apparats. Elle le caresse, de mouvements lascifs Leurs deux bouches jouent tandis qu’il la fait basculer sous lui. Allongée sur le dos, elle aimait la dureté du tissu sous elle, cela ne lui faisait qu’apprécier encore plus la douceur de la peau de Kane au-dessus. Elle pose ses mains sur ses côtes et l’attire, qu’il soit encore plus proche, pour qu’elle puisse apprécier sa chaleur. Son regard est parfaitement ancré dans celui de son beau, elle se délecte de la passion qu’elle peut y lire, son désir pour elle, rien que pour elle à l’instant-même appuyé par les mots qu’il lui susurre. Son sourire lui indique qu’elle est bien heureuse d’avoir peuplé ses rêves des nuits entières, elle encadre le visage de Kane entre ses mains, son pouce caresse sa joue et l’embrasse. Elle était prête à lui donner de quoi rêver et avoir la gaule pour plusieurs années, rien que d’y repenser, mais elle allait avoir besoin de lui, pour ça. Il ne se fait attendre plus longtemps et dès qu’il vient l’habiter, ses paupières se ferment, un instant, pour ne sentir que lui et sa présence. Sa respiration se cale sur celle de son amant, les battements de son coeur et elle ne répondait plus de rien, sauf à l’assaut de ses coups de rein. Ses gémissements peinent à rompre leur silence intime, si peu audibles que seul lui peut les entendre, moment particulier qui n’appartient qu’à eux. La fleur qu’il découvre, dont il prend si grand soin, est au bord de l’extase. Elle ne s’en remet plus qu’à Aphrodite parmi tous les autres dieux au panthéon pour leur ascension lente mais certaine vers d’autres ciels. Elle prend appui sur ses épaules, alors qu’elle est sur lui et qu’il est en elle, pour imposer son rythme frénétique et rendre la sensation encore plus enivrante. Guidés par leur créativité et leurs envies, elle a tantôt la peau de Kane contre son ventre, tantôt contre son dos mais les bras de monsieur font l'effort de toujours la tenir contre lui. Leurs corps inventent leur propre langage qu’elle se mettra en tête d’apprendre par coeur, sur le bout des doigts, sur le bout des lèvres, sur le bout de la langue et tout partout. La nuit est déjà bien entamée quand il lui annonce qu’il vient, gardant son bassin collé contre le sien. Le silence qui suit son moment d’exaltation est tout particulier. La fatigue du corps n’est rien comparé à la joie béate qui la gagne, histoire d’hormones et de chimie, sûrement mais peu importe, elle est contente. Ni la sueur, ni leur beauté nue n’aurait plus d’importance que ce qu’ils viennent de vivre et la façon qu’elle a d’entrelacer ses doigts avec les siens. Le souffle encore court, elle colle deux baisers sur son torse tandis qu’il passe près d’elle pour se détacher et s’installer à côté d’elle, la jeune femme roule pour rester dans ses bras. Ils restent encore tranquilles, à contempler les minutes qui défilent, les doigts de Kane glissent encore sur sa peau, comme s’il n’en avait pas encore assez. Elle sourit à cette pensée, avant de rompre le silence dans lequel ils étaient si confortablement installés. « Tu restes dormir ? » Ses grands yeux bruns l’interrogent puis naît une lueur espièglerie dans ses pupilles. « On a encore toute la nuit… » Allusion sexuelle ou simple constat, pour lui signifier qu’il a encore le temps d’y réfléchir ? Même l’intonation de sa voix ne le dit pas. Il aurait bien pu comprendre si elle n’était pas si proche, ne lui permettant pas de voir son expression, mais pas besoin de se torturer l’esprit plus longtemps, la réponse à sa devinette est toute trouvée dans la façon qu’elle a de déposer ses lèvres sur les siennes. |
| | | | | | | | stuck in the middle with you (kane) |
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