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 Success is no accident, it is hard work ✘ Lene

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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptySam 23 Déc - 15:00


Lene & Mickey
Success is no accident, it is hard work


Être pompier, c'était un rêve de gosse pour Mickey. Fils de militaire, il passait du temps à la base dans son enfance et rendait aussi des visites à la caserne où tout le fascinait, du mat à l'uniforme jusqu'aux camions. L'armée le séduisait également, mais son père est mort à la guerre sous les balles ennemies. Il avait cette volonté d'aider les autres néanmoins, blesser ou tuer autrui ne l'emballait guère. En parallèle de ses études, il commença par du volontariat dès ses dix-sept ans sous couvert d'une décharge parentale que sa mère avait fini par signer bien que réticente pour finalement abdiquer devant l'acharnement et l'obstination de son fils. Il avait trouvé sa voie. D'abord cantonné aux tâches basiques et ingrates, il lui fallut s'armer de patience et attendre ses vingt-et-un an avant de prendre du galon et assumer des opérations de plus grandes envergures. Au fils des années, le pompier était sur tous les fronts : incendie, accidents de la route, inondations... Il exerce un métier à risques qui demande une solide vocation, de la prise en charge des accidentés de la route à la lutte contre les incendies, en passant par les interventions auprès de particuliers, à domicile ou sur l'espace public. Son champ d'action ne cesse d'ailleurs de s'étendre, il n'est pas rare de le voir lutter contre une pollution d'origine chimique. Évacuer les personnes en danger, installer un périmètre de sécurité autour d'un accident, administrer les premiers soins aux blessés, pas de routine puisque chaque intervention est différente. Et le rythme est trépidant, en particulier dans la grande ville de Brisbane où l'on enregistre parfois des appels très rapprochés. Plus qu'un métier, il faut parler de vocation, qui exige don de soi, altruisme, sens du devoir et des responsabilités qu'il pratique désormais depuis vingt ans. Hélas, il avait bien failli tout perdre lorsqu'il se fit admettre en cure de dés-intox pour soigner son addiction à l'alcool. Après des hauts et des bas, une fois soigné il eu beaucoup de mal à reprendre son travail, beaucoup considéraient qu'il ne méritait plus de porter l'uniforme, qu'il pouvait porter préjudice à la fonction, qu'il risquait de nuire à autrui s'il se remettait à boire et avaient peur qu'il parte en intervention rond comme une queue de pelle. Bon an, mal an, sa ré-affection fut validée sous conditions de nombreux contrôle de sa santé, ainsi qu'une probation. Il devait tout reprendre à zéro, comme à ses dix-sept ans. C'était assez difficile de tout recommencer après vingt ans de boulot, mais il était conscient de sa chance et serré les dents, attendant patiemment de faire une énième fois ces preuves. Nombres de ses collègues lui avaient tourné le dos et lui rendaient la tâche infernal, d'autres étaient plus indulgents fort heureusement et tout dans ça, quelques nouvelles recrues qui se faisaient leurs propres opinions du jeune homme. Parmi ces nouvelles têtes, il y avait aussi Lene fraîchement débarquée à la caserne en août un peu avant le retour de Mickey, ils avaient été désignés binômes l'un de l'autre. Très vite, il avait reconnu en elle la chauffeuse de taxi qui l'avait conduit à son premier séjour en cure. À mi-chemin, il avait changé d'avis, mais s'était heurté à la ténacité de la demoiselle qui lui avait tenu tête et déposé à bon port malgré les supplications du bonhomme. Il avait ce souvenir impérissable d'un tempérament bien trempé et d'une fermeté sans faille, une sorte d'autorité naturelle qui l'avait cloué sur le siège et fait taire sa turbulence. Une fois passé la gêne de la revoir, il avait appris à découvrir un personnage haut en couleur, qui gagnait à être connue et d'une endurance à toutes épreuves. Cantonnée elle aussi au bas de l'échelle, elle devait gravir les échelons un à un en affrontant une autre difficulté dont Mickey lui était exempté : le machisme. Il lui tirait son chapeau pour ça, mais ça ne l'empêchait de la taquiner comme l'occasion se présentait. "C'est marrant, sur toi ça fait tout de suite sorcière..." plaisanta t-il en la voyant passer le balai. Ce n'était pas du tout méchant, pourtant la réflexion fit pouffer de rire quelques collègues qui passer par là dont l'un congratula le jeune homme d'une tape dans le dos et à en juger par son air, lui avait prit ça pour une attaque. Contrarié, il se retient de tout commentaire, pas questions de faire de vague avec le capitaine qui n'était pas loin. Il savait que s'il répondait aux provocations ou déclenchait un conflit, certains de ses collègues auraient des réactions disproportionner dans l'effort de lui faire faire un écart et le pousser vers la sortie, alors il devait se taire. Il attrapa un balai à son tour pour filer un coup de main à Lene. "Je lui collerais bien celui-la là où je pense mais je crois qu'il en a déjà un." Il était obligé d'attendre de se retrouver en tête-à-tête pour parler librement à la demoiselle. "Ça va comme tu veux?"
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyJeu 28 Déc - 20:42


Lene & Mickey
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Travailler à la caserne n’était pas la chose la plus simple. A vrai dire, pour la grande adepte de la facilité qu’était Lene, c’était même surprenant de voir qu’après plusieurs mois, elle est encore là. Toujours à l’heure, fraîche et disponible alors que ce n’était pas les adjectifs les plus adéquats la qualifiant lorsqu’elle officiait en tant que taxi. Motivée à apprendre, là où autrefois son égo n’aurait pas accepté qu’on tente d’être pédagogue avec elle. Et surtout très calme, là où on s’attendrait à ce qu’elle ait déjà cogné contre un mur un collègue pour avoir osé une blague dont l’humour reste encore à confirmer sur la façon dont elle occupe ses nuits. (Bon, celui-là était toujours possible) Être dans un environnement résolument masculin n’était décidemment une bonne chose. Un comble quand on sait que la conduite de la jeune femme tient au quotidien plus du bonhomme que la délicate fleur fragile qu’une femme est censée être. Probablement que c’est là le fond du problème, elle est plus couillue qu’eux. C’est pas la première fois qu’elle se heurte au sexisme après tout, le monde des taxi était pleins de chauffeurs convaincue qu’une femme ne devrait pas conduire, que c’est synonyme d’accident, mais ceux-là, ils n’étaient pas assis sur ses genoux à longueur de journée alors qu’ici, elle doit composer, supporter les rires en coin et malgré tout avoir un esprit d’équipe. C’est peut-être la leçon d’humilité qu’elle avait besoin de recevoir de l’univers. Ou une histoire de karma. Kane dit que ça se tassera, elle essaie de le croire. Ce n’est pas un problème qu’il rencontrera un jour. Fort heureusement pour elle, la caserne était doté d’un second petit canard en la personne de Mickey, ex-sac à bière et autres fruits fermentés qu’elle avait eu la surprise de revoir après une première rencontre fortuite il y’a plus d’un an. Evidemment, personne ne pointait du doigt ses mœurs légères, mais plutôt ses frasques d’antan. Ce qui était suffisant pour les rapprocher, et avoir fait de cette galère un fardeau à porter à deux même si elle préfère éviter un trop plein de copinitude avant qu’on ne vienne extrapoler sur leur relation. Celle avec Kane fait déjà assez jaser. "C'est marrant, sur toi ça fait tout de suite sorcière..." Quand on parle du loup qui s’en vient à sa rencontre. Lene s’arrête de balayer, lui offre un sourire sensé lui faire comprendre que la blague est drôle sans avoir à le lui dire jusqu’à ce qu’elle entende que l’on pouffe derrière elle. C’est ainsi qu’elle peut observer toute l’essence du comportement humain : l’ennemi de mon ennemi est mon ami. En l’occurrence, elle est l’ennemie. Quand elle regarde Mickey, elle se dit qu’il faut au moins que cette vieille doctrine profite à quelqu’un. Les garçons partent, sans se proposer à aider parce que ce n’est pas sûre que leur main de mâle soit faites pour adhérer à un manche à balai, contrairement à leur arrière train qui semble fait pour ça. Enfin, sauf Mickey qui semble disposé à aider. "Je lui collerais bien celui-la là où je pense mais je crois qu'il en a déjà un." Qu’il lui glisse, de sorte à ce qu’elle seule l’entende. « C’est moi qui lui ai mis, il a juste trop peur d’admettre qu’il a aimé ça. » Qu’elle chuchote à son tour avant de rire, tout bas et de reprendre la tâche. "Ça va comme tu veux?" Tout dépend du contexte. « Aujourd’hui, ou en général ? » Qu’elle lui demande, de façon réthorique avant de poursuivre, voyant plutôt là où il veut en venir. « ça va, j’ai le dos large tu sais. » Elle hausse les épaules. Evidemment qu’elle est en colère de ce qui arrive, mais elle aime le travail et se laisser péter un câble n’a jamais été très productif chez elle. Elle jette un coup d’œil au groupe un peu plus loin, dont les gestes définissent très clairement qu’ils se racontent entre eux l’échange qui a eu lieu entre les deux bleus. « Je crois que c’est une façon une autre de compenser un petit pénis. Il y’a des choses que même les grosses voitures ne peuvent pas aider. » Elle soupire, l’humour étant certainement ce qui l’aide à garder la tête froide. « Et toi ? ça va ? Non, parce que ces gars là, c’était quand même tes potes avant. Ça doit être dur. »
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyJeu 28 Déc - 22:14


Lene & Mickey
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Il était là, en train de passer le balai en se cachant pour discuter avec une de ses collègues et ça le rendait tout autant triste qu'en colère, mais devait tout réprimer. Il savait pertinemment qu'il en était de même pour sa comparse, personne n'est assez stupide pour ne pas se dire qu'ils étaient traités sans considérations, parfois à la limite du respectable pourtant, ils acquiesçaient par amour du travail. Enfin, quand il y avait du travail, au lieu de ça, il passait le balai parce que c'est l'une des seules choses qu'il pouvait faire sans être scruté par tous. Quoique visiblement, même cette corvée suscitait l'attention de certains, sans doute parce qu'il tenait compagnie à Lene qui se retenait non sans mal de contenir son fou-rire quand elle affirma être responsable du balai dans le cul d'un de leur collègue. "Dominatrice, hein? Ça ne m'étonne même pas." Elle avait ce petit caustique qui vous redonne instantanément le sourire, à condition de ne pas en être la cible. Il était persuadé qu'elle en avait déjà fait pleurer plus d'un rien qu'en ouvrant la bouche. Ce n'est pas vraiment qu'il se faisait du soucis pour elle, la considérait plus qu'apte à encaisser leurs gamineries, plutôt qu'il l'appréciait et se souciait sincèrement de son bien-être, a défaut d'être capable d'améliorer son quotidienne dans la caserne. "Tu m'as l'air plus coriace qu'une porte blindé. D'ailleurs à la prochaine émeute, je te veux comme bouclier." Tant d'esprit dans une si petite tête, c'était rare et beau pourtant, du fait qu'il lui manquait le chromosome Y, ça ne se passait pas si bien pour elle, néanmoins à défaut d'avoir des burnes dans le caleçon elle les avait quand même dans la tête d'une certaine façon. Elle avait pleinement conscience du machisme ambiant, comment passer à côté en même temps? Elle préférait souligner que ça restait la plus vieille stratégie du monde pour contrebalancer la taille de leurs attributs. Il souriait sans avoir l'air trop guilleret et hochait la tête en signe d'approbation. "Pourquoi tu crois qu'ils sont contre la mixité des douches? Tu ne pensais quand même pas que c'était par pudeur?" Il lui adressa un clin d’œil appuyé, espérant lui faire comprendre que même s'il plaisantait, il y avait une part de vrai dans ce qu'elle disait. Il avait partagé les douches et les vestiaires de ces andouilles pendant des années, il savait que certains devraient arrêter de se la raconter à se sujet. De vilains menteurs. Des vilains tout court, à la mémoire courte. Lene lui demanda comment il vivait la situation, lui qui était déjà passé par là. C'était ce qui lui rendait la chose encore plus difficile, revivre sa période de sapeur seconde classe et le bizutage qui va de paire. S'en était suivi le statut première classe puis Caporal et Caporal chef jusqu'à devenir Sergent en vue de valider le statut de Sergent chef sauf qu'il était parti en cours de route. "Je préfère me dire que j'avais de l'importance pour me faire autant de fois poignarder dans le dos, qu'à la fin même si on se souvient de Brutus, l'histoire à oublié tout les autres qui l'ont aidé à tuer César." Il réussissait malgré à affiché un faible sourire, se comparer à César c'était son petit plaisir. Après, il savait qu'il avait ses tords aussi. Sans ses conneries, il aurait pu prétendre au grade d'Adjudant cette année. Une bonne partie de ceux qui lui rendaient la vie infernale était autrefois sous cet ordre et jamais, ô grand jamais il ne s'était conduit comme ça, quant aux autres, ils étaient bien trop contents d'être montés en grade suite à son départ et tenaient bien trop à leurs nouveaux galons pour voir son retour d'un bon œil. Resserrant durement ses mains autour du balai, il haussa les épaules comme pour prétendre que ça le touchait moins qu'il n'en était. "Je connais les moindres détails de leurs vies, tous les cadavres dans les placards dont certains que j'ai aidé à enterrer alors tu sais, c'est plus facile pour eux de me faire passer pour un paria si jamais je décide de relever leurs vilains petits secrets un jour... Histoire que je ne sois pas crédible." Ça faisait de lui une sacré bombe à retardement. Il était loyal et fidèle en amitié, mais ce n'était pas non plus un con, à être traité comme un mal-propre, il était capable de renoncer à couvrir un ancien comparse. Pas forcément balancer tout et n'importe quoi délibérément, plutôt que si on n'en venait à lui poser une question précise, il ne verrait plus l'intérêt de mentir. "Si un jour t'as envie de leur balancer leurs anciennes casseroles à la figure, viens me voir... Quoique je t'imagine plus littéralement donner des coups de poêle à frire dans la gueule." Il ricanait en s'orientant de façon à tourner le dos à autres en restant dans la périphérie de la demoiselle. Il s'essuya le front d'un revers de main, pas que cela le faisait transpirer plutôt que c'était quand même fatiguant. Ce n'était pas un exploit en soit de passer le balai, disons qu'il faisait ça tant de fois dans une journée, jour après jour, que ça le fatiguait mentalement en quelque sorte. "Je ne t'ai même pas demandé, le balai, c'était une « mission » ou bien, tu t'ennuies comme un rat mort?" Bien que l'hygiène soit primordiale et que ce n'est jamais agréable de vivre dans un environnement dégoutant, il avait du mal à se dire qu'on pouvait faire ça par plaisir, en plus ce n'était actuellement pas si crade que ça.
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyLun 1 Jan - 14:40


Lene & Mickey
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C’était la grande nouveauté pour Lene que de devoir faire preuve de sang-froid et de ne pas répondre aussitôt qu’un collègue se montrait mal avisé envers elle. C’était également une grande première qu’elle attache une si grande importance à ce que l’on pourrait dire d’elle dans son dos, au point qu’elle surveille ses faits et gestes pour être sûre de ne pas se trahir. Evidemment, elle blâme le fait que sa personnalité soit autant matière à débat, là où ce qui est privé devrait rester privé. Mais, ce n’est pas comme si un choix facile s’offrait à elle. Elle n’avait jamais été très bonne dans ses expériences passée pour cacher la moindre de ses pensées, elle a toujours mené une politique de transparence et si un ça dérangeait, elle partait, quittait son travail pour mieux. A presque trente ans, c’est un luxe dont elle sait qu’elle n’a plus le loisir, ce qui la force à ravaler colère et fierté à chaque fois qu’un évènement comme celui qui vient de se produire arrive. La compensation de pouvoir râler auprès de Mickey est là, faible, mais Lene ne crache pas dessus. C’est égoïste mais, elle est bien contente qu’ils soient deux dans cette galère. De plus, Mickey reste plus âgé, plus expérimenté, plus sage qu’elle, même s’il est le paria de la bande, elle reste certain qu’elle a plus à apprendre venant de lui que des autres. Ce qui fait sa chance, en un sens. "Dominatrice, hein? Ça ne m'étonne même pas." Qu’il relève, alors que Lene affiche un sourire provocateur pour accompagner sa blague. « J’ai différentes casquettes. » Qu’elle conclut avant de reprendre son ouvrage, non sans clôturer la conversation. "Tu m'as l'air plus coriace qu'une porte blindé. D'ailleurs à la prochaine émeute, je te veux comme bouclier." Bon, peut-être qu’elle apprécie Mickey parce qu’il a le compliment facile, et c’était pas le cas avant, ça l’est maintenant. La comparaison la fait sourire, vraiment cette fois alors qu’elle renvoi. « Je ne suis pas sûre d’accepter, bien que l’offre soit flatteuse. Mais t’inquiète, s’il faut te protéger t’auras quand même le droit d’être derrière moi. » Elle prend un air assuré, alors qu’elle sait pertinemment que quand les interventions sont difficiles –enfin quand elles le seront – c’est derrière lui qu’elle ira pour observer sa façon de faire. Mais en attendant qu’un tel cas de figure se présente –ce qui n’est pas à souhaiter- elle fait de l’humour, il n’y a rien que le sarcasme ne saurait arranger. "Pourquoi tu crois qu'ils sont contre la mixité des douches? Tu ne pensais quand même pas que c'était par pudeur?" Et il renchérit, ce qui rend la comédie plus drôle. La part de vrai qu’elle décèle dans ses propos lui fait lever les yeux au ciel. Elle lâcherait bien un commentaire sur la stupidité de l’attachement masculin à être mieux doté que les autres, mais elle se retient, elle ne sait pas encore si Mickey arriverait à supporter son cynisme. « Moi qui pensait que c’était pour protéger ma vertu. » Qu’elle soupire comme si elle y croyait alors que pas du tout. Les vannes mises de côté pour un moment, Lene se décide à reproduire avec lui, le geste qu’il a eu envers elle : à savoir si ça va, s’il veut parler de tout ça. Ce n’est pas facile pour elle ici, mais ces gars-là ne sont pas ses potes, ne le seront jamais et ne l’atteignent pas profondément. C’est l’égo qui prend, mais rien de grave. Lui, en revanche, on parle de gars qu’il a fréquenté des années. La situation est moins simple. "Je préfère me dire que j'avais de l'importance pour me faire autant de fois poignarder dans le dos, qu'à la fin même si on se souvient de Brutus, l'histoire a oublié tout les autres qui l'ont aidé à tuer César." Wow. Elle ouvre grands les yeux, surprise par ses propos avant de rire de niveau de présomption qu’affiche le bleu. Si elle est amusée de la prétention du garçon, elle est également fascinée par la sagesse de ses propos. Elle ignore si elle doit rire ou juste le prendre au sérieux. « Je suis soufflée par tant de sagesse. » Qu’elle admet enfin, avant de rire franchement, après avoir observé derrière lui que personne ne les regarde. « En revanche, les chevilles … » Qu’elle pointe pour poursuivre la vanne, essayer de détendre l’atmosphère mais le sujet semble plus sérieux. "Je connais les moindres détails de leurs vies, tous les cadavres dans les placards dont certains que j'ai aidé à enterrer alors tu sais, c'est plus facile pour eux de me faire passer pour un paria si jamais je décide de relever leurs vilains petits secrets un jour... Histoire que je ne sois pas crédible." « Et ça te donne pas envie de tout foutre en l’air, souffler sur le château de carte et te tirer avant que ça explose façon Tom Cruise dans Mission Impossible ? » Elle sait que si les rôles étaient inversés, elle aurait déjà fomenté un plan pour avoir le dernier mot, exactement comme elle l’avait fait avec Eva, si Lene était capable de ravaler sa fierté, si elle avait entre ses mains la matière pour détruire ses détracteurs, elle ne se priverait pas pour s’en servir. « Moi, je m’en servirais pour faire mal. » Et elle n’aurait aucun remord. "Si un jour t'as envie de leur balancer leurs anciennes casseroles à la figure, viens me voir... Quoique je t'imagine plus littéralement donner des coups de poêle à frire dans la gueule." Elle doit admettre, il l’a bien cerné. En fonction de l’humeur, elle sait être aussi violente que sournoise. « Je suis adepte des deux options. » Qu’elle répond simplement, sourire en coin face au rire du collègue. « Mais, je trouverais un truc un jour. » Et elle le pense, parce que si elle s’écrase là, le jour où le vase débordera, elle ne rigolera plus. "Je ne t'ai même pas demandé, le balai, c'était une « mission » ou bien, tu t'ennuies comme un rat mort?" Elle lève les yeux, s’arrête dans son geste. A vrai dire, elle avait pris le balai naturellement, par habitude. Si elle veut bien s’écraser devant la télé chez elle, elle n’offrirait pas ce spectacle ici. « Je pense que une initiative personnelle. Je n’avais rien à faire, alors autant être productive. » Elle soupire. C’était maigre, mais toujours quelque chose. « Dis moi, quand t’as commencé la première fois, c’était comme ça ? Jor, t’as attendu combien de temps avant qu’on te fasse confiance ? »
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyMar 2 Jan - 23:02


Lene & Mickey
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C'était fou de regarder ce petit bout de femme et ce dire que c'était une conquérante, une femme qui en avait dans le pantalon et qui assumait sa personnalité, ses multiples casquettes comme elle disait devant un Mickey fasciné. Quand il prévient qu'il l'envisage comme blindage pendant le prochain chahut, elle répond à une vitesse impressionnante en usant de sa verve légendaire, véritable marque de fabrique. Des fois, il a du mal à différencier le sarcasme pur et dur de la demoiselle aux compliments déguisés savamment emballés dans l'humour. Pour démêler le tout, il se fiait à ses mimiques, plus qu'expressive qui étaient de bons indicateurs de sa façon de penser. Au fil des jours, il lui fallait de moins en moins de temps pour la décoder même s'il avait encore pas mal de choses à apprendre sur elle. "Va falloir que tu manges un peu de soupe par contre, tu me protèges que jusqu'au buste et je tiens à ma gueule!" Se risqua-t-il à plaisanter en mimant de prendre la mesure au sommet du crâne de Lene pour voir quelle surface elle pouvait couvrir. Elle faisait un mètre cinquante-six, il le savait parce qu'elle s'était pliée à la mesure comme tout le monde à la caserne alors que lui faisait un mètre quatre-vingt-deux. Vingt-six centimètre de différence, ce n'était pas si énorme mais bon, le visage c'est sacré. De toute façon, si un jour l'occasion se présentait jamais il ne la saisirait, plutôt se prendre une raclée que de se cacher derrière quelqu'un et encore moins une femme, surtout pas Lene. Fallait avouer qu'elle faisait partie de la faible poignée de la caserne qu'il appréciait et qui ne lui menait pas la vie dure en plus, il n'était pas fou au point de tout bousiller entre eux. Il ne savait pas trop s'il avait un autre regard sur ses collègues ou si grandir au sein de cette communauté l'avait habitué à une certaine ambiance sexiste et idiote, au point qu'après un an loin de tout ça, il ne reconnaissait pas ses anciens camarades. En se souvenant de ses années de service, il se rendit compte que le métier s'était ouvert aux femmes sur le tard, depuis quelques années seulement, mais qu'aujourd'hui encore elles étaient une minorité. Minorité plus ou moins persécutée malheureusement. Lene avait le mérite d'encaisser, non sans mal, mais avec ténacité et tourné ça en dérision pour relâcher la pression. Tout deux tournaient en dérision la fâcheuse habitude de leurs collègues à être graveleux sans pour autant assumer de se déshabiller devant elle alors qu'entre mecs, il n'y avait jamais aucune serviette pour recouvrir leur anatomie. Elle y répondit, ironiquement angélique en arguant que ça pouvait laisser croire que c'était une façon d'entretenir sa chasteté, provoquant un hoquet amusé à Mickey. "Que la bonne parole de Sainte Lene soit sanctifiée!" Il fit le signe de croix avant de joindre ses mains comme pour prier et inclina la tête vers elle. Manque de pot, il en oublia complètement son balai qui lui échappa des mains ne lui laissant pour seule solution de s'accroupir pour le récupérer ainsi que la sensation de passer pour une andouille maladroite. Enfin, c'était le genre de gêne qui le parcourait environ deux secondes et qui disparaissait aussi sec. Il sifflota quelques secondes et se remit à balayer, l'air de rien. Un instant de légèreté avant d'attaquer un sujet plus délicat qu'il abordait quand même sans se cacher. C'était un énorme travail qu'il avait réalisé sur lui-même, bien qu'il avait reçu l'aide d'un psy au centre et qu'il continuait à voir de temps à autre. Il savait que c'était en grande partie grâce à ça qu'il tenait le coup et que cette soudaine philosophie l'avait frappé. C'est en voyant l'expression abasourdie de la demoiselle qu'il comprit qu'il était capable de l'appliquer et se surprit lui-même. Il haussa les épaules avant d'avouer "Qui aurait cru que j'avais un tel pouvoir de réflexion..." Bien qu'elle finie par en rire, il ne s'en vexa pas après tout, il avait bien besoin qu'on lui remette les pieds sur terre de temps à autre. De plus, il savait bien que ce n'était pas non plus un modèle de vertu, qu'il était prêt à briser les secrets qu'on lui avait confié pour qu'on lui foute la paix ou simplement pour les remettre à leurs places le jour où vraiment il en aurait marre. En écoutant le point de vue de Lene sur le sujet, il eut l'impression d'entendre sa propre voix intérieure, celui du petit diable tapis en lui qui se battait avec l’angelot. "J'avoue que ça me démange par moment, et même s'ils me brisent sacrément les noix, avec tout ce que je sais je ferais tellement plus de dégâts qu'ils ne m'en causent que je me dis que ce ne serait pas équitable. " Et commençait sur ce terrain-là, c'était un peu jouer avec le jeu s'il mettait le doigt dans l'engrenage. Il avait un peu peur de se laisser dévorer par la colère, finir consumé et reprendre ainsi la route de ces autres vices... Toutes ses contrariétés qu'il accumulait, s'il se mettait à les faire payer, il perdrait très vite les pédales. Ça lui était déjà arrivé, il savait de quoi il était capable. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, histoire d'être certain qu'ils n'étaient pas surveillé et repris en murmurant. "Il y a deux ans, on a fait un grand barbecue avec nos familles et amis. J'ai félicité la nana de l'autre con là-bas, parce que j'avais vu la liste de naissance pour leur enfant à venir dans une boutique de puériculture..." Il désigna un de leur collègue, un connard fini qui en faisait baver autant à l'un qu'à l'autre. "Elle n'était pas enceinte! Sa meilleure amie l'était par contre et elle refusait de lui dire qui était le père. Je ne t'explique même pas l'ambiance." Il regarda à niveau l'autre tâche, furtivement, en hocha négativement la tête avant de se concentrer à nouveau sur Lene. "Ça a été l'un de premier à refuser que je revienne, bizarrement." Il soupira bien que cela s'apparentait plus à un léger rire qu'autre chose. "Pour survivre ici, il faut être le plus discret possible, tout en sachant le plus sur les autres... Ou cas où." Mickey savait bien que certains le laissaient tranquille parce qu'ils savaient certaines choses de leurs vies privées d'ailleurs. Les milieux masculins marchaient parfois comme ça, le règne de la terreur, on craignait les tyrans et on se fichait des bosseurs. C'était bien dommage. Surtout quand il voyait de jeunes recrues, comme Lene par exemple, pleines de bonnes volontés et d'aspiration, n'attendant pas que les choses se passent et qui prenaient les devants. Il n'avait pas envie de lui casser le moral, il préféra lui sourire comme pour la féliciter d'avoir entrepris une tâche de son propre chef. En plus, comme elle en vint à lui demander comment se passait l'évolution des nouvelles recru, il savait qu'il n'allait pas apporter de bonnes nouvelles alors autant garder pour lui l'information précédente. "J'avais dix-sept ans quand j'ai commencé et j'en chiais tout autant qu'aujourd'hui. L'avantage, c'est que je ne venais que les week-ends et les vacances alors c'était supportable. Quand j'ai vraiment commencé ma formation, on m'a fichu la paix parce qu'ils me connaissaient déjà et qu'ils préféraient se concentrer sur la chair fraîche." Il soupira à nouveau, de déception cette fois, car malgré tout, là, c'était lui la chair fraîche à nouveau, tout comme la demoiselle. "Mais aux fils des ans, j'ai remarqué un truc. Si tu te trouves par hasard dans le feu de l'action et que tu gères de ouf, c'est dans la poche. On a eu un bleu une fois, deux mois à peine qu'il était là, il surfait pendant son jour de repos, il a sauvé un gamin de la noyade. Le lendemain, il partait en intervention en tête de camion. Sans ça, soit y a gros arrivage de bleus, soit faut survivre à la première année." Quelque part, il espérait que Lene fasse parti de la première catégorie, qu'elle accomplisse qui lui permette d'être acceptée et appréciée à sa juste valeur, mine de rien, elle semblait plutôt doué pour le boulot, de ce qu'il avait pu constater depuis la fin de l'été. "Je peux faire semblant de faire une crise d'épilepsie si tu veux?" Il lui adressa un clin d’œil et fit sembla d'avoir du mal à respirer en feignant de légère convulsion avant d'éclater de rire.
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyJeu 4 Jan - 20:49


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Elle l’avait décidé au bout de quelques jours par ici, l’autodérision serait son arme, l’humour son bouclier et elle ferait son chemin en usant des deux, jusqu’à ce que ça marche. Fidèle à elle-même, Lene garde tout de même le sarcasme facile et en présence d’une personne en qui elle a confiance – ou du moins, qui ne lui file pas l’impression qu’elle va se faire avoir, l’avenir dira si son instinct ne lui joue pas des tours – elle n’hésite pas à faire preuve de cynisme. Un défaut plus qu’une qualité, qui lui vaut certainement le traitement qu’elle subit, mais il est tellement bon d’aborder les choses avec cruauté et pragmatisme qu’elle ne se prive pas plus longtemps. "Va falloir que tu manges un peu de soupe par contre, tu me protèges que jusqu'au buste et je tiens à ma gueule!" Elle affiche un regard presque outrée alors qu’il fait le geste amenant à comparer leurs deux carrures. Peu de personne se risquait à la vanner sur sa taille, et à vrai dire, peu de personne se risquait à la vanner tout court. Elle n’était pas préparée à recevoir de tel propos venant de Mickey et si elle ne répond pas, c’est parce qu’elle fait cette tête tellement longtemps, qu’il est trop tard pour elle de sauver la face. Finalement, elle éclate de rire, la situation et sa propre tête l’amenant à prendre la chose avec légèreté. « Dude, j’arrive pas à croire que t’as osé. » Non, clairement, il y’a peu de personnes avec lesquels ça passerait. Il a de la chance qu’il l’aide à balayer tiens’ Du moins, c’est l’excuse qu’elle se trouve pour justifier qu’elle soit si bonne pâte avec lui-même si dans le fond, c’est pas tant la réflexion mais plutôt l’audace dont il a fait preuve qui l’a faite réagir. Lene n’est pas le genre à complexer sur son physique et si elle est petite, tant mieux, ça ne fait que lui rendre la tâche plus facile quand elle doit frapper un entrejambe pour se défendre. Tout cela l’amène à lancer des théories foireuses expliquant le comportement des autres à son égard. Elle sait intérieurement qu’il s’agit là d’une parfaite exécution de l’adage « L’ennemi commun est le meilleur créateur de lien social » mais, comment résister à l’envie de sous-entendre que tout ceci n’est qu’une question de pénis ? Toute cette conversation l’amène à produire un nouveau sarcasme. Lene aime bien se moquer d’elle-même, surtout quand le sujet fait autant matière à débat que ses mœurs légères. Le hoquet du garçon laisse sous-entendre que ces impressions ne sont pas fausses, parce que c’est vraiment drôle quand on sait exactement ce qui se dit, mais Lene ne s’offusque pas. Elle préfère de ça, plutôt que de baisser les yeux. "Que la bonne parole de Sainte Lene soit sanctifiée!" Qu’il ajoute, en faisant mine de la bénir, ce qui aurait été drôle s’il n’avait pas la maladresse de faire tomber son balai à ce moment-là, brisant ainsi tout l’effet de la vanne. Elle fait mine de rien, choisit de ne pas se moquer cette fois, surtout parce qu’elle a une question plus sérieuse à lui poser et qu’elle aimerait qu’il lui réponde avec sincérité plutôt qu’avec une vanne pour éviter d’avoir à lui donner la bonne raison. Elle sait que des amitiés peuvent être brisées et remplacer par de la vraie haine, mais elle ne comprend pas que ce soit ce que Mickey récolte alors qu’il aurait eu plus besoin de soutient qu’autre chose. Finalement la réponse vient et elle comprend tout : la jalousie. Ce qui selon elle, ne sert pas à grand-chose parce qu’elle est une fière adepte de l’adage « On récolte ce que l’on sème. » et que si c’est bon pour Mickey qui présentement, paye pour ses années de débauche, ça vaudra pour eux. Elle est admirative de la sagesse dont il sait faire preuve. "Qui aurait cru que j'avais un tel pouvoir de réflexion..." Elle admet sans difficulté être fasciné par sa verve. Ça vient du cœur, parce que les compliments venant d’elle se comptent sur les doigts d’une main. Bon, celui-ci reste tout de même accompagné d’un rire parce que, ça ne serait pas naturel si elle n’en profitait pas pour le railler. Agacée tout de même de l’injustice qui se produit devant elle, elle n’attend pas pour donner son avis, partager ce qu’elle ferait si les rôles étaient échangés : elle se vengerait. Elle a toujours eu un talent pour souffler sur les châteaux de cartes. Celui-là ne ferait pas exception. Mettre le feu aux poudres et laisser les autres essuyer les conséquences de leurs actes. Ce n’est pas la chose à faire, c’est pourquoi il ne faut jamais mettre ce type de pouvoir dans les mains de Lene. "J'avoue que ça me démange par moment, et même s'ils me brisent sacrément les noix, avec tout ce que je sais je ferais tellement plus de dégâts qu'ils ne m'en causent que je me dis que ce ne serait pas équitable. " Une fois de plus, il montre qu’il est le plus sage des deux. (Ce qui une bonne nouvelle quand on compare leurs âges et expériences respectives, ça devait tomber sur lui) Lene se rend compte en l’écoutant qu’elle est vraiment trop tête brûlée, trop fonceuse et qu’il a raison. Pourtant, de se le dire n’empêche pas qu’elle sait qu’elle le ferait et peu importe les conséquences. Elle savait, au moment où elle a trahi Eva qu’il y’aurait des conséquences lourdes et elle n’a pas hésité, elle a subi, c’était dur mais elle ne regrette toujours pas. C’est alors qu’il s’approche discrètement pour lui souffler des anecdotes. "Il y a deux ans, on a fait un grand barbecue avec nos familles et amis. J'ai félicité la nana de l'autre con là-bas, parce que j'avais vu la liste de naissance pour leur enfant à venir dans une boutique de puériculture..." Elle s’approche, ne dit rien, observe juste qu’on ne surprenne pas les ragots de Mickey. "Elle n'était pas enceinte! Sa meilleure amie l'était par contre et elle refusait de lui dire qui était le père. Je ne t'explique même pas l'ambiance." « Oh merde ! Tu veux dire que ? » Qu’elle lâche, à voix basse avant de jeter un coup d’œil au collègue en question. Sa main s’empresse de se poser sur sa bouche pour étouffer le rire. Quand elle pense qu’on la regarde de travers, alors que ce type qui ne vaut pas mieux n’a aucun problème avec les collègues. "Ça a été l'un de premier à refuser que je revienne, bizarrement." « Bizarrement. » Qu’elle appuie, pour se moquer tandis que le sage reprend son attitude pleine de raison. "Pour survivre ici, il faut être le plus discret possible, tout en sachant le plus sur les autres... Ou cas où." « Okay okay. » Qu’elle lâche, comme si elle baissait les armes. Elle essaie plus de concéder à ses opinions. « J’essaierais de me montrer aussi avisée et réfléchie que toi alors. La suite ne tarde pas à lui brûler les lèvres. S’il faudra qu’elle attende longtemps en faisant preuve d’humilité, ce n’était clairement pas sa qualité la plus reconnue. Quand elle écoute Kane parler de ses débuts, ça a l’air tellement facile qu’elle se doit de demander si c’est comme ça pour tout l’monde, ou si elle a juste pas de bol. Lene n’est pas sûre de savoir attendre que la roue tourne, et à vrai dire, hormis en réglant ça à coup de poêle comme il lui a été suggéré, elle est sûre de ne jamais en voir le bout. "J'avais dix-sept ans quand j'ai commencé et j'en chiais tout autant qu'aujourd'hui. L'avantage, c'est que je ne venais que les week-ends et les vacances alors c'était supportable. Quand j'ai vraiment commencé ma formation, on m'a fichu la paix parce qu'ils me connaissaient déjà et qu'ils préféraient se concentrer sur la chair fraîche." Ah super ! Donc, son conseil, c’est d’attendre que d’autres viennent faire diversion, ou de venir moins pour que ça se passe mieux. C’est pas vraiment possible pour elle. "Mais aux fils des ans, j'ai remarqué un truc. Si tu te trouves par hasard dans le feu de l'action et que tu gères de ouf, c'est dans la poche. On a eu un bleu une fois, deux mois à peine qu'il était là, il surfait pendant son jour de repos, il a sauvé un gamin de la noyade. Le lendemain, il partait en intervention en tête de camion. Sans ça, soit y a gros arrivage de bleus, soit faut survivre à la première année." Fuck. C’est pas engageant. Et oui, elle est déjà en train de souhaiter que quelqu’un frôle la mort à ses côtés pour que cette bande d’idiot viennent lui lécher le derrière. « Wow, donc ce que tu me conseilles, c’est d’attendre que d’autres viennent prendre la place pour perpétuer le bizutage, ou que je me laisse emmerder en silence. » Qu’elle soupire avant d’ajouter. « Un an, c’est long, et crois que si une autre fille arrive pour se prendre ce type de réflexion à la con, ça va pas me plaire non plus. » Non, loin de là même. Attendre que d’autres arrivent n’allaient certainement pas régler le problème, juste lui apporter la paix et bizarrement, Lene n’est pas assez égoïste pour ça. Seulement, il lui reste que l’option d’attendre que ça passe et botter des culs quand elle en aura un peu le droit. "Je peux faire semblant de faire une crise d'épilepsie si tu veux?" Qu’il propose, interrompant ainsi son flot de pensée. Elle l’observe, avant de rire. « Je ne sais pas si ça marcherait vraiment, je connais pas tes talents d’acteurs. Mais, c’est vrai que tu peux m’aider en mettant tes doigts dans la prise. Je te serais infiniment reconnaissante que tu donnes autant de ta personne. » Qu’elle soutient, voyant que l’idée n’était pas la plus emballante. « Ou sinon, on trouve un bébé qu’on sauve des flammes. » Elle hausse les épaules. « On peut même le faire, comme ça y’aura pas besoin de le kidnapper. » Qu’elle ajoute à peu près sérieusement avant de se foutre sans vergogne de la tronche qu’il fait. « Je plaisante. Souffrir en silence me semble une option respectable et j’ai besoin d’apprendre l’humilité. »
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptySam 13 Jan - 20:09


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Cela faisait bien longtemps que Mickey ce n'était pas plongé dans le souvenir de ses débuts autant en détails. Repassant en revue le comportement de ses paires envers lui, essayant de comparer à aujourd'hui. Il avait le souvenir d'en avoir bavé, mais finalement, il commençait à réaliser que c'était peut-être bien pire en ce moment. Il en avait gardé un souvenir dur et lourd, alors qu'en fait, à l'époque, il était jeune et ne connaissait rien au travail ainsi qu'aux responsabilités, à la vue d'un jeune homme de dix-sept ans, c'était l'enfer, mais avec un regard plus vieux, il réalisait que ce n'était pas si terrible. "Bordel, mais je crois que j'ai vraiment mis les doigts dans la prise... Je dis vraiment n'importe quoi! Oublie ce que je viens de te dire! Suis ton instinct, si on te dit de rester là, mais que tu sais que tu peux faire quelque chose: tu fonces." Il se gratta la tempe, le regard froncé et perplexe. Il se remémorait toutes les fois où il avait bravé les interdits, où on lui avait dit de rester loin des interventions, mais qu'il avait foncé tête baissé persuadé qu'il devait faire quelque chose... "Honnêtement, j'ai toujours été inconscient et impulsif. J'ai sauté dans les flammes sans combinaison. Je me suis pété les mains à essayer de défoncer des pare-brises parce qu'on avait pas le temps d'attendre le matos pour désosser des bagnoles avec des gens coincés dedans..." Au final, il avait aidé pas mal de gens, plus que s'il attendu patiemment que quelqu'un arrive ou qu'on lui donne l'ordre. Bien sûr qu'il s'était fait pourrir néanmoins, on lui avait reproché de ne pas avoir obéi, à contrario, on lui avait reconnu qu'il avait fait son job et correctement. Il jeta un coup d’œil à Lene, prête à suivre ses conseils, ses conseils complètement incohérents à ce qu'il avait fait par le passé, totalement avilissant, fondamentalement réducteur et peut-être même destructeur. Mickey se rendait compte à quel point la situation était laide, à quel point la mentalité de la caserne était devenue bien dévalorisante et malgré cette aversion, à demi-mot, il venait de conseiller de reproduire le schéma pour arranger leur situation. Jamais cela ne résoudrait le problème, cela ne ferait que le déplacer. "L'humilité ça ne te servira jamais à rien dans ce boulot. La maturité non plus. T'en as plus dans le pantalon que la majorité de cette putain de caserne n'en aura jamais, hors de question de te castrer en te faisant discrète dans un coin." Il voulait changer, être mature et responsable, lui éviter qu'elle reproduise les mêmes erreurs que lui... Mais il avait tout faux, ce n'était pas à cause de son comportement qu'il en était là aujourd'hui, enfin un peu, mais d'une toute autre sorte, plus son comportement d'ivrogne qu'il avait encore du mal à assumer, des difficultés à voir où et quand il avait merdé. Elle, elle cherchait à bien faire, prête à fermer sa gueule, à se laisser bouffer toute crue parce qu'il venait de lui dire que c'était ce qu'il y avait de mieux. Il n'avait pas défroncé les sourcils, quelque peu contrarié de lui-même, mais bien décidé à rectifier le tir. "Ecoute, y a pas mal de bruit de couloir sur toi, tu le sais... Si t'es aussi casse-couilles qu'on le dit, montre le! Sérieusement, ça t'a aidé d'être toute sage et toute mignonne depuis que t'es arrivé? On est en sous-effectif, ils pourront pas te mettre dehors parce que tu as une grande gueule! Tant que tu ne mets personne d'autres en danger, n'en fais qu'à ta tête si tu estimes que c'est ton job." Il ne savait pas trop pourquoi, mais il parlait assez fort comme s'il était en colère, contre lui, contre ses collègues, par contre Lene pourtant, il la pointait du doigt l'air sévère. Il balança son balai de toutes ses forces contre le mur, attirant l'attention des autres, mais il s'en fichait royalement. Il fit un pas vers elle en écartant les bras, comme lorsque qu'on cherche à provoquer quelqu'un. "Faut savoir, t'es pompier ou femme de ménage?"Il voulait la faire réagir, après tout ici tout n'était qu'un continuel combat de coqs.
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyLun 22 Jan - 20:11


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L’humilité. Une qualité connue pour être acquise avec le temps, après des actes et des actes de modestie. Autant dire que Lene en a bien besoin, car ils sont très peu nombreux les fois où elle a pu faire preuve de ce trait de caractère, son égo et sa fierté étant toujours là pour tambouriner à la porte et faire ressurgir le pire d’elle et lui faire prendre les mauvaises décisions. La discipline de la caserne, et le comportement des autres soldats du feu à son égard, semblent être le meilleur endroit pour cultiver cette qualité et l’amener à mieux se gérer à l’avenir. C’est du moins, le point de vue optimiste que Lene a dès qu’elle se lève le matin : encaisser sans rien dire devrait la rendre meilleure, plus humble, plus calme, parce qu’en trente ans d’existence, il est vrai qu’elle n’a jamais rien gagné à être agressive et réactive dès que quelque chose ne lui convient pas. Enfin, c’est ainsi qu’elle expose les choses alors qu’elle semble parler toute seule, Mickey semblant être en pleine prise de conscience. On n’a rien sans rien et pour une fois, prendre sur elle semble être une option qui ne lui ferait pas de mal. Jusqu’à ce que son aîné semble se réveiller. "Bordel, mais je crois que j'ai vraiment mis les doigts dans la prise... Je dis vraiment n'importe quoi! Oublie ce que je viens de te dire! Suis ton instinct, si on te dit de rester là, mais que tu sais que tu peux faire quelque chose: tu fonces." Elle arque un sourcil, dubitative devant cette façon de réagir, devant ses propos qui cassent avec les précédents. Elle manque de rire, seulement elle est plus sujette à l’étonnement et continue de le regarder comme s’il venait d’être assommé pendant qu’il poursuit. "Honnêtement, j'ai toujours été inconscient et impulsif. J'ai sauté dans les flammes sans combinaison. Je me suis pété les mains à essayer de défoncer des pare-brises parce qu'on avait pas le temps d'attendre le matos pour désosser des bagnoles avec des gens coincés dedans..." Elle ne pouvait pas nier qu’il avait le talent pour faire passer l’impulsivité pour une qualité, ce que personne n’avait jamais fait dans l’entourage de Lene. Cela avait toujours été un défaut. Sauf pour Matt peut-être, à l’époque où tout allait encore bien, son caractère le faisait rire, dénotait des autres. Mais ça, c’était du passé. Elle avait blessé bien du monde en agissant en tant que telle et de voir Mickey dire qu’elle pourrait en sauver d’autre en étant elle-même est tout autant rassurant que déroutant, quand on connait le passif. "L'humilité ça ne te servira jamais à rien dans ce boulot. La maturité non plus. T'en as plus dans le pantalon que la majorité de cette putain de caserne n'en aura jamais, hors de question de te castrer en te faisant discrète dans un coin." Il a complètement changé de discours, ce qui est flatteur autant que ça la perd. Elle n’était pas sûre qu’il ait cent pour cent raison, être mâture et humble, ça servait à Kane. Mais Lene réalise aux propos du brun qu’elle avait eu tort de vouloir trop ressembler à son ami pour s’intégrer et s’en sortir ici. Les gens comme elle, les fonceurs, ils n’ont pas besoin de tout ça. Ils doivent ce qu’ils font mieux, agir sans réfléchir. "Ecoute, y a pas mal de bruit de couloir sur toi, tu le sais... Si t'es aussi casse-couilles qu'on le dit, montre le! Sérieusement, ça t'a aidé d'être toute sage et toute mignonne depuis que t'es arrivé? On est en sous-effectif, ils pourront pas te mettre dehors parce que tu as une grande gueule! Tant que tu ne mets personne d'autres en danger, n'en fais qu'à ta tête si tu estimes que c'est ton job." Voilà un discours qui la ressemble plus. Intérieurement, Lene n’arrête pas de se dire qu’il a raison, qu’elle a été un peu bête de vouloir se changer même si une autre part d’elle lui dit qu’elle devrait tout de même travailler à devenir une bien meilleure personne. Elle suppose que ce point s’améliorera le jour où elle arrivera à sauver quelqu’un en prenant une bonne décision, plutôt qu’en étant en rentrant parce que c’est gênant qu’une femme puisse agir. Le geste suivant la tira de sa réflexion, amenant sur eux les regards des autres de la caverne, qui s’en avoir suivi la conversation, prennent l’acte de Mickey comme une tentative de provocation et une potentielle dispute. Y’a pas à dire, parfois, ces mecs là agissent comme des gonzesses. "Faut savoir, t'es pompier ou femme de ménage?" Et la petite pique que ne manque pas sa cible, faisant plisser les yeux de Lene, qui observent tour à tour les autres, et Mickey, et les autres, et ainsi de suite. Elle est prise au dépourvue, mais merde, il a raison. Qu’est-ce qu’elle fout à balayer le sol pendant que les autres se branlent les couilles ? Elle le regarde, du haut de son petit mètre cinquante-six, sans vraiment comprendre s’il cherche à la défier, à initier une dispute ou simplement juste à ce qu’elle réagisse et qu’elle parte botter des culs sans sommation. « T’as raison ! » Qu’elle balance, sans se soucier qu’on écoute leur conversation. C’était une erreur de s’inquiéter de ce qu’on pouvait penser d’elle. Depuis quand s’inquiétait-elle de l’opinion des autres ? Elle dérangeait ? Lene adore déranger et bousculer les choses. « Fuck ! Je me suis complètement laisser dégonfler en m’disant que ça irait mieux si j’agissais comme une tapette. » Elle se blâme elle-même, d’avoir pensé qu’elle pouvait être le problème. S’il y’avait eu du vrai dans sa réflexion, il n’y avait pas eu la solution à ses problèmes. Même s’ils n’entendent pas leur conversation, elle sent que les autres en parlent, de sentir leur regard commence à lui taper sur le système. « Je vais faire en sorte de remettre de l’ordre dans tout ça. Et même là-dedans. » Qu’elle dit en montrant du nez l’équipe d’idiot qui n’a pas changé de place, faute de mieux à faire. Elle observe le balai au sol, partagé entre l’option de le ramasser et de le laisser là. « ça t’arrive souvent d’être schyzo comme ça ? Ou c’est juste une crise de délirium ? » Elle le charrie, elle est remontée à bloc.


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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyMer 24 Jan - 22:29


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Un peu plus de trois mois que Mickey avait repris le travail pourtant, aujourd'hui, c'était la première fois qu'il s'y sentait bien, il avait l'impression de s'être enfin retrouvé après une longue errance. Cette sensation étrange d'avoir deux fils qui se touchent, qui provoque une étincelle et enclenche le mécanisme qui s'était arrêté. Jamais, ô grand, jamais il n'avait été du genre à attendre sagement que les choses se fassent, à se contorsionner pour plaire à n'importe qui, à être tout propre et lisse alors pourquoi diable le faisait-il depuis des mois? Il avait pas mal merdé dans sa vie, mais pas dans son travail alors, faire bonne figure pour être dans les petits papiers de type peut-être même encore plus salaud que lui, c'était un comble. Et se dire qu'il avait commencé à encourager Lene à faire de même, ça le rendait malade à en vomir. Sans doute qu'il n'y avait pas été de main morte dans son discours parce qu'elle l'avait écouté religieusement, l'air incrédule par moment, qui devait se demander quelle mouche l'avait piqué. En y réfléchissant, bien qu'ils soient souvent en binôme, ils se connaissaient à peine parlant essentiellement de boulot bien que parfois s'était glissé quelques confidences sans pour autant faire d'eux des proches. Mais Lene avait ce petit quelque chose qui faisait d'elle une bonne recrue, qui ferait d'elle un excellent pompier avec le temps et l’opportunité. Le message a l'air de passer, le ton de la demoiselle est plus affirmé, teinté d'animosité. "Mais comment ça peut aller mieux en tendant l'autre joue? T'auras juste gagné une deuxième baffe dans la gueule! Tu veux que je te dise, ce sont eux les tapettes! Des pauvres petits connards qui se délectes de nous voir trimer et qui passent leurs nerfs sur nous pour occulter leurs pathétiques existences!" Remonté comme le coucou de sa grand-mère, Mickey ne décolérait pas au contraire, il continuait son exaspération d'irritabilité. Il pointa ses collègues du doigt machinalement, conscient qu'il pouvait attirer l'attention, mais ça lui passer au-dessus de la tête. Il n'en avait plus rien à faire de ses flemmards, il préférait se concentrer sur Lene. Mickey était dans le milieu depuis vingt ans, vingt ans putain, il en avait vu des choses et était parfaitement capable de repérer ceux qui aller durer ou non dans le métier. Elle pouvait se hisser au sommet, il ne lui fallait que se frayer un chemin parmi les obstacles sauf que le parcours serait bien plus tortueux si elle se laisse brimer, semblable à porter des entraves aux chevilles. Sa ténacité se ressentait au travers sa revendication à réagencer la situation. Ses états d'âme devaient très certainement transparaître, au point qu'elle lui demanda s'il n'était pas schizophrène, le faisant sourire narquoisement à la réflexion. "J'ai juste retrouvé le feu sacré. Tu devrais prendre le flambeau toi aussi." Une part de lui était assez satisfaite, une autre était encore déchaînée. Fallait avouer qu'en trois mois, il avait supporté pas mal de chose, il avait couvé maintes plaintes et nombreux ressentiments qui se demandaient qu'à éclore, quitter son corps pour qu'il se sente plus léger.  "Bordel on se croirait à la petite école, quand la petite brute essaie de te piquer ton goûter... Tu veux que je te dise? Ça m'est jamais arrivé! Dès qu'on m'a fait chier, j'ai rendu la pareille pourtant, j'ai fini par m'écraser tout ça pour faire oublier que j'étais un putain d'alcoolique." Il lui avait fallu du temps pour avouer ça, bon nombre de réunions aux AA avant de mettre un mot sur son état, mais maintenant il allait mieux, il s'assumait même assez pour le dire ouvertement à Lene. Bon, il ne faisait pas d'illusion, toute la caserne avait dû lui dire. "Tu vas te laisser te faire voler ton goûter?" Il avait baissé la tête, ramené ses épaules en arrière et fait deux pas vers elle, pure provocation. Le problème quand on remonte trop le coucou, c'est qu'il finit par sortir en faisant du bruit. Il re pointa le doigt en direction de l'escadron de bras cassés qui semblait leur prêter plus ample attention. "Parce que c'est des vautours, des charognards qui n'attendent que de voir tes faiblesses... Mais ils ne sont pas tout-puissants. Ils ne méritent pas qu'on fasse d'effort pour eux." Mickey se retourna vers eux avant de scander à plein poumon, "Et le prochain qui a un problème, je vais l'enfiler tellement fort que celui qui arrivera à enlever ma bite de son cul, on l'appellera le Roi Arthur !" Sans doute qu'il était parti un peu loin, n'empêche qu'une sensation de soulagement l’envahît du fait d'avoir crié, si fier de sa connerie qu'il en oublierait presque Lene, vers qui il se retourna à nouveau. "Elle ne t'était pas adressé celle-là par contre." Murmura-t-il en lui adressant un clin d’œil.
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyVen 26 Jan - 1:58


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Elle s’était ramollie sans même s’en rendre compte. C’est l’agacement de Mickey à son égard qui la sort de ce qui devrait être un état léthargique ou un pilote automatique dans lequel elle fait tout ce qu’on lui demande. Parce que si Lene est bien une chose, c’est une tête brûlée avec sa propre morale et qui ne laisse pas les autres lui marcher sur les pieds ou même lui faire croire qu’elle pourrait valoir moins. Merde, depuis quand était-elle dans cet été ? Depuis quand avait-elle arrêté d’être la fille qui dérange et qui s’en branle. Celle qu’on essaie d’éviter pour ne pas se gâcher l’après-midi. Depuis quand avait-elle arrêté d’être une emmerdeuse et qu’est ce qui est à l’origine de ce changement ? "Mais comment ça peut aller mieux en tendant l'autre joue? T'auras juste gagné une deuxième baffe dans la gueule! Tu veux que je te dise, ce sont eux les tapettes! Des pauvres petits connards qui se délectes de nous voir trimer et qui passent leurs nerfs sur nous pour occulter leurs pathétiques existences!" Elle se retient de rire, parce que l’agacement sans demi-mesure dont il fait preuve est drôle. On dirait un autre homme face à elle. Presque comme s’il jouait un personnage alors qu’il est probablement comme elle. Réveillé. Mais elle n’arrête pas de se le dire, qu’il a raison parce que depuis quand bordel elle se fait petite dans un coin ? Depuis quand n’affronte-t-elle plus les problèmes de front dès qu’ils apparaissent afin d’être débarrassée ? Et en se ressassant, en marquant d’un point rouge le moment où elle est devenue comme ça. Ça devient clair dans sa tête. Elle est devenue plus faible le jour où elle s’est retrouvée écrasée sous cette foutue tour. Le jour où l’horreur l’a frappé et où est née la peur d’avoir à nouveau à être en détresse. Elle a besoin de changement dans sa vie. Et vite. Sans se laisse abattre, et après avoir juré qu’elle aurait la peau du prochain qui tente un truc, elle cool off le game, et s’amuse du changement radical de position de Mickey. "J'ai juste retrouvé le feu sacré. Tu devrais prendre le flambeau toi aussi." Haha, pas de soucis. Elle va s’y mettre. C’est pas encore clair dans sa tête, mais elle va faire en sorte d’être respectée par ici. "Bordel on se croirait à la petite école, quand la petite brute essaie de te piquer ton goûter... Tu veux que je te dise? Ça m'est jamais arrivé! Dès qu'on m'a fait chier, j'ai rendu la pareille pourtant, j'ai fini par m'écraser tout ça pour faire oublier que j'étais un putain d'alcoolique." OUAIS ! Bon, elle ne va pas soutenir son regard en arguant que c’était elle la brute à l’école (pour des raisons que, elle a appris entre temps que c’était pas une bonne chose à faire) mais elle acquiesce, bien d’accord. "Tu vas te laisser te faire voler ton goûter?" Et là, il prend des airs de sergent instructeur. C’est presque l’armée et il aura beau hausser le ton face à elle, ça la fera toujours autant rire. « Non, c’est moi qui vole les goûter m’sieux. » Qu’elle soutient, comme une recrue à son chef. Ce qui est drôle. Ce qui suscite encore plus d’étonnement de la part de la team. "Parce que c'est des vautours, des charognards qui n'attendent que de voir tes faiblesses... Mais ils ne sont pas tout-puissants. Ils ne méritent pas qu'on fasse d'effort pour eux." Il perpétue le discours, presque comme s’ils allaient en guerre. "Et le prochain qui a un problème, je vais l'enfiler tellement fort que celui qui arrivera à enlever ma bite de son cul, on l'appellera le Roi Arthur !" Et bien voilà, la Lene d’il y’a dix minutes aurait probablement froncer les sourcils de surprise devant une telle réplique, mais celle de cette minute là, ne trouve qu’à redire un « Pareil ! » Pour se lancer dans le même discours, avant de corriger. « Enfin, well, j’aurais peut-être besoin d’un balai à ce moment là. » Elle a l’air en pleine réflexion, observe l’objet qu’il a jeté au sol et qu’elle n’a toujours pas ramassé. "Elle ne t'était pas adressé celle-là par contre." Qu’il corrige, des fois qu’elle s’offusque, elle ne sait pas. « Dommage. » Qu’elle rétorque en murmurant au même niveau que lui, alors que cette fois, elle ramasse bel et bien son balai. L’engouement étant parti avec le moment. Appuyée sur le manche, elle observe les autres revenus à leur position. « Le prochain qui l’ouvre, je me démerde pour qu’il dégage. » Qu’elle lâche, froidement en désignant leur position. Elle ne sait pas si le fait qu’il en sache des choses pourra être mis à sa disposition si jamais il a changé d’avis avec sa crise, mais avec ou sans. Elle trouvera un moyen. « Je te jure que je peux être une teigne quand je veux. » Qu’elle soutient, avant d’être interrompue par la sonnette d’alarme, signe qu’une urgence est en court et que tout l’monde doit endosser son attirail pour partir en intervention.
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Message(#)Success is no accident, it is hard work ✘ Lene EmptyJeu 8 Fév - 22:07


Lene & Mickey
Success is no accident,
it is hard work


Il était largement temps que les choses changent. Lene et Mickey avaient été patients, mais les choses stagnaient alors ce dernier venait de se décider de prendre le taureau par les cornes et sembla convaincre son binôme d'en faire tout autant sans trop de difficultés. De la voir si attentive à son discours lui donne l'entrain de poursuivre, puisqu'il n'est pas stoppé, ses petites étincelles deviennent des flammes. Seul, il n'avait pas eu le cran de se soulever, ni même l'idée à vrai dire pourtant, en plongeant ses yeux dans ceux de la demoiselle il déteste ce qu'il voit, ce qu'il est devenu. Et il a sciemment laissé tout ça arriver. Il est tout autant responsable que ces collègues, quelque part il acceptait jusqu'à comprendre qu'il était donc partiellement complice de la situation de Lene, de tout les autres petits nouveaux en somme. Elle aussi est prête à basculer le statu quo, à faire changer les choses. Fini de se laisser marcher sur les pieds, pour l'un comme pour l'autre. Les collègues les regardent, surpris et quelque peu perplexes. Certains ont déjà vus Mickey piquer des crises par le passé et n'en gardent pas de bons souvenirs. Tant mieux. "S'il faut que je remette le bordel pour qu'on me foute la paix, y a pas de problème de mon côté. Le pire c'est pour vous, on est deux cavaliers de l'apocalypse maintenant." Quelques regards se glissent sur Lene, dont les réactions sont plus ou moins inconnues par l'équipe jusqu'à lors, quoique certains ont bien dus entendre les mêmes choses que Mickey à son sujet. Elle ramasse le balai, le redresse et s'appuie dessus. Sa posture est déterminée, le dos si droit et le menton si haut que malgré sa taille, elle dégage une certaine grandeur appuyée par un charisme qui laisse transparent sa déterminé à botter des culs d'une puissance peut-être insoupçonnée mais bien présente. Le timbre de sa voix est implacable quand elle se place en position de force. Sur le coup, Mickey affiche un demi-sourire, satisfait et impressionné par la demoiselle avant de reporter un regard massacrant à leurs collègues pour appuyer les dires de la demoiselle. C'est assez superflue au final, il les connaît suffisamment bien pour se rendre compte qu'ils sont tous scotchés par l'aboiement de Lene. Ce n'est pas la majorité qui est affectée, mais cela suffira pour répandre la nouvelle et créer une brèche dans laquelle ils devront s'engouffrer dès qu'ils en auront l'occasion. "L'ennemi de mon ami est mon ennemi. Qu'on se le rappel à la caserne. Qu'on. Se. Le. Rappel." Il tourne la tête vers Lene en affichant encore son demi-sourire pour à nouveau l'effacer en regardant à nouveau leurs collègues. Puisque l'union fait la force, autant leur faire comprendre d'emblée que les deux sont soudés. En fait, il n'est certain de rien mais il sait qu'il peut leur faire penser le contraire. Il a quand même l'impression d'avoir trouvé en Lene une alliée dans ce combat. Combat qu'ils devront reporter puisqu'un autre les attend : le travail. C'est le seul moment où tout le monde oublie les querelles, où chacun redevient l'égal des autres, pompiers avant tout. Chacun enfile sa tenue en un temps record, ils sont formés à ça heureusement. Instinctivement, il saute dans le camion auquel il est affecté et prend le volant. Unité Trois, vous gérez la lance en arrivant sur place. On vous envoie les coordonnées sur votre gps. Soyez prudent, on est en code noir. Une grosse intervention les attend apparemment. Un incendie. Un dangereux qui plus est. Encore sous le coup de l'adrénaline avec cette sensation de s'être fait pousser des ailes suite à son coup de gueule, il est déterminé. En arrivant sur place, il bondit hors du camion avant d'enfiler son casque et commencer à dérouler le tuyau qu'un de ses collègues saisit pour le rattacher à la bouche d'incendie la plus proche, les autres font de même, faisant un travail à la chaîne. "Vite, vite, y a un blessé par là!" Mickey tourne la tête, cherchant qui vient de donner un ordre avant de réaliser que c'est un civil qui appelle à l'aide. Il réalise aussi qu'ils sont la première équipe à être sur les lieux, mais son instinct lui dicte quoi faire. "Lene! Va voir ce qu'il se passe!" Tous se stoppent net, normalement, ils sont là pour éteindre les flammes, les ordres sont clairs et ils savent que d'autres équipes arrivent pour gérer le reste. Mickey sait aussi que des fois le temps peut jouer contre les règles. "Aller, qu'est-ce que t'attend? T'es pompier ou femme de ménage?" Il reprend le même ton fugace que précédemment, très directif mais lui fait un clin d’œil avenant pour l'encourager. Elle a compris le message visiblement puisqu'elle lâche la lance et court vers les civils. Putain Mickey, pourquoi t'as envoyé la nana? Elle ne fait pas le poids! C'est pas à toi de donner les ordres Hawke! "Vous fermez vos gueules et vous continuez de tirer ce tuyau à la con." Un coup d’œil par-dessus son épaule tout en mettant toutes ses forces à dérouler la lance, il voit Lene se démener non loin. Il voit le professionnalisme de la demoiselle. Il la voit essayer de sauver quelqu'un. "Ouvrez les vannes!" Le jet d'eau l'empêche de voir tout ce qui se passe pour sa binôme mais ça ne l'inquiète pas, il a confiance et doit se concentrer sur sa lance. D'autres équipes arrivent. Le temps passe, les flammes reculent alors que lui et ses collègues avancent avec la lance. Le temps passe. Le feu est maîtrisé. Mickey soulève la visière de son casque, se passe le revers de la main sur le front pour essuyer la sueur et s'en sert pour cacher le soleil et chercher Lene du regard. Le temps a passé. Il la voit enfin. Elle sourit. Cette expression, il la connaît. C'est celle du devoir accompli. C'est le sourire d'avoir sauvé quelqu'un.
AVENGEDINCHAINS
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