| christmas is a time where family is brought together - grimes family |
| | (#)Mar 26 Déc 2017 - 6:02 | |
| grimes family
Noël … Quatre petites lettres synonymes de tellement de choses. Joie, cadeaux, sapins, décoration, famille, musique … Tous ces mots n’étaient pas les premiers à te venir à l’esprit pour Noël mais tu ne pouvais nier que cette fête avait toujours été ton petit péché mignon. Ta famille n’avait jamais été des plus unie mais encore une fois les apparences prévalaient à Noël et vous aimiez jouer à la famille parfaite. Depuis ton arriver à Brisbane, tu devais t’habituer à fêter Noël en tenue d’été, quelque chose qui auparavant était impensable pour toi. Ayant habité à New York et Londres avant cela, tu étais habituée aux Noël froids et des fois sous la neige. Faire tes achats de Noël en robe d’été et avec tes lunettes de soleil t’avait semblé irréel la première fois que tu avais fêté Noël en Australie. Tu avais été incapable de remettre un pied à New York cette année-là alors tu avais passé Noël avec Leonardo. Mais cette année, le plan était de rentrer chez tes parents aux Etats-Unis en compagnie de Nunzio. Tu avais essayé de convaincre Leonardo de vous accompagner mais tu avais vite abandonné devant le refus catégorique de ton frère. Tu le comprenais au fond mais tu avais besoin d’essayer, c’était plus fort que toi. Vu que ton frère ne semblait pas vouloir se déplacer à New York, tu refusais de ne pas fêter Noël avec lui avant de partir. Tu savais très bien qu’attendre que tes frères organisent quelque chose était comme attendre qu’il neige pour Noël à Brisbane. Tu avais donc pris les devants début décembre en imposant une date pour un repas de Noël entre Grimes un dimanche midi autour du 20. Tes frères avaient fini par répondre positivement et tu avais annoncé que tu t’occuperais de tout. Enfin de tout … Tu allais t’occuper de la décoration, des cadeaux et de trouver un bon traiteur. Pour ce qui était du sapin de Noël, tu avais appris à faire une croix dessus décidant de décorer ton appartement avec des petites touches de Noël dans tous les recoins sans trop en faire non plus. Tu avais une table assez grande pour tous les trois dans la pièce principale et tu avais réarrangé ton salon pour que l’espace soit convivial. Tu avais également trouvé les cadeaux et le traiteur dans les temps, efficacité devrait être ton deuxième prénom.
Le jour J ne tarda pas à arriver. Tu te réveillais de bonne heure et tu envoyais un texto à tes frères pour leur rappeler de se pointer à l’heure chez toi. Tu en profitais pour leur redonner ton adresse, tu ne voulais leur laisser aucune excuse. Après un rapide petit déjeuner tu dressais ta table avant de mettre la touche finale à ta décoration et de déposer les cadeaux au pied de la table du salon. Sans sapin de Noël, il fallait faire autrement. Tu allais ensuite te préparer, enfilant une jolie robe d’été bien travaillée que tu avais trouvée dans un magasin quelques semaines plus tôt et devant laquelle tu n’avais pas pu résister. Tu t’occupais ensuite de tes cheveux, de ton maquillage, du choix de tes chaussures. Une fois la préparation terminée, tu souris à ton reflet dans la salle de bain. Parfait ! Du moins, c’était ce que tu voulais. La sonnette de la porte ne tarda pas à retentir et tu allais ouvrir au traiteur qui déposa le repas dans ta cuisine en te donnant les consignes pour tout réchauffer. Tu le remerciais avant de te mettre à tout organiser et d’installer l’apéritif. Tu devais avouer être assez fière du résultat. Tu n’avais jamais rien fait à moitié et cette petite fête de Noël en famille ne ferait pas exception. Désormais, il ne restait plus qu’à attendre les invités …
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| | | | (#)Mer 27 Déc 2017 - 6:42 | |
| Leonardo avait été réveillé par un SMS venant de sa sœur Milena, qui lui rappelait qu’il était attendu avec Nunzio pour fêter Noël chez elle. Il se dépêcha d’aller sous la douche, et en sortant il enfila les habits qu’il avait préparé la veille. En dépit de la chaleur il avait pris un pantalon noir et long pour le côté élégant, et il avait sorti une chemise rouge à manches courte pour compléter la tenue, histoire de rester dans les couleurs traditionnelles de Noël. Enfin, il prit les quelques paquets qui traînaient depuis quelques jours – c’est-à-dire depuis qu’il en avait fait les paquets – sur la table de sa cuisine. Sur chaque cadeau il y avait un des noms de ses frangins, et il y en avait assez pour remplir ses mains. Il avait fait de son mieux pour se limiter à trois cadeaux par personne, mais ça faisait déjà assez à se trimbaler dans Brisbane. Il vérifia d’avoir pris son téléphone et sortit de chez lui, prêt à partir… avant de se rendre compte qu’il avait oublié le pandoro, sans lequel il n’y avait pas Noël à ses yeux. En soupirant, il posa ses paquets sur la table avant de tout reprendre et sortir, prêt à célébrer cette fête comme il se devait.
Au bout d’un long périple dans les rues de la ville, Leonardo arriva enfin au niveau du loft que son aînée habitait. Ses mains étant un peu occupées avec tout ce qu’il avait ramené, il se permit de toquer avec son talon, histoire de prévenir sa sœur qu’il était. Elle arriva assez vite, l’invitant ainsi à rentrer. Il lui fit rapidement la bise avant d’avancer, cherchant un endroit où poser tout son joyeux bordel. Il parlait vite, excité de la revoir et de la soirée qui s’annonçait. « Coucou 'Lena ! Ça va ? J’peux poser tout ça où ? Jolie robe, au passage ! » Elle était ravissante, et visiblement tout aussi contente que lui. Sans trop de manières, il posa ses paquets et ses affaires sur le canapé le plus proche avant de souffler bruyamment. « Pfiou, désolé mais ça commençait à faire lourd d’avoir tout ça dans les bras. Franchement, chapeau pour l’organisation. Je suis pas sûr que j’aurais pu faire quelque chose d’aussi bien en aussi peu de temps. » S’il avait essayé de reproduire un tel résultat dans son pauvre studio, ça n’aurait ressemble à… rien du tout, en partie parce qu’il n’avait pas la même capacité d’organisation que Milena. En souriant, il prit un des paquets dans le tas, qui était visiblement différent des autres – et pour cause. « Mais… j’ai ramené le pandoro ! J’te dis pas le nombre de supermarchés que j’ai visité avant de trouver le bon, mais ça en valait la peine. » Trouver un pandoro à Brisbane, c’était dur ; trouver un pandoro vegan à Brisbane, c’était presque Mission Impossible – mais quand on veut, on peut après tout. Il le posa avec hésitation sur la table appareillée, ne sachant pas vraiment où il aurait sa place. Enfin, toujours à moitié éssouflé, il mit ses cadeaux sous la table et se retourna vers sa sœur. « Et dire que j’avais peur d’être trop à la bourre pour le repas. T’sais quand Nunzio doit débarquer ? » Peut-être que son frangin avait prévenu Milena de l’heure à laquelle il était censé arriver ? En attendant, il prit un petit quelque chose à croquer des plats sortis pour l’apéritif – il avait beaucoup trop faim pour attendre pour commencer. |
| | | | (#)Jeu 28 Déc 2017 - 9:25 | |
| Tout aurait dû se passer comme il l’avait imaginé. Il avait prévu d’aller à la salle de sport après avoir récupérer les cadeaux pour son frère et sa sœur. Sauf, qu’il n’aurait jamais pensé qu’autant de monde s’y prendrait à la dernière minute. Entre bousculade, rupture de stock et du nouveau personnel saisonnier complètement dépassé, Nunzio était à deux doigts d’exploser. Alors bien sûr, au lieu de faire ça en une vingtaine de minutes, Nunzio passa plus de trois heures au centre commercial. Il était hors de question pour lui de rater sa séance habituelle, qu’il y ait un repas de noël ou non. Bien sûr, sa sœur semblait sentir le possible retard de Nunzio, il ne tarda pas à recevoir un message de Milena lui rappelant l’heure à laquelle elle avait prévu le dîner et également son adresse. Ce dernier détail eut pour effet de faire rire Nunzio. C’est vrai qu’il n’était pas très ponctuel habituellement et il était prêt à raccourcir sa séance d’une dizaine de minutes pour essayer d’être là à l’heure.
Et pourtant, c’est un Nunzio en retard d’une bonne vingtaine de minutes pour se rendre chez sa sœur et qui ne pouvait s’empêcher d’hurler sur le chauffeur du uber qu’il avait emprunté pour l’obliger à rouler plus vite. Il était encore totalement en sueur, les cadeaux étaient à moitié emballé et son portable éteint, complètement déchargé. Il sauta littéralement de la voiture une fois devant le loft de sa sœur, jetant quelques billets au passage aux chauffeurs. Essoufflé, il toqua à la porte. Milena ne tarda pas à pointer le bout de son nez. Nunzio lui déposa une bise sur la joue. « Tu es toute belle dans ta robe, milou. » Il ne s’attarda pas sur son perron, avançant à l’intérieur du loft. Il déposa les cadeaux dans les bras de Leonardo. « Vous permettez ? Je n’ai pas eu le temps de me changer en sortant de la salle, je fais vite. » Sans attendre davantage, Nunzio s’élança à travers la demeure de sa sœur pour se retrouver dans une salle de bain impeccable. A ce niveau-là, Nunzio n’était pas surpris. Milena avait toujours été une véritable maniaque du rangement. La tornade Nunzio ne laisserait pas cet endroit aussi irréprochable qu’il l’était. Il se déshabilla très rapidement, jetant un peu partout son fouillis et enfila sa chemise et son jeans. Il retourna dans le salon pour faire face aux deux grimes. « Voilà, je me sens mieux comme ça. » Vu le regard de Milena, Nunzio savait qu’elle ne laisserait pas passer son retard et surtout son manque d’organisation flagrant. « Pour votre gouverne, je n’ai pas le permis. » Et comme un sale gosse ne voulant pas être puni seul, Nunzio pointa du doigt son petit frère. « Leo n’a jamais proposé de venir me chercher en plus, donc j’ai dû prendre un UBER qui a mis des plombes à arriver. » Une excuse qui avait une chance sur dix de fonctionner, mais Nunzio était un grand gamin et savait que sa sœur ne s’énerverait jamais trop longtemps sur lui.
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| | | | (#)Jeu 28 Déc 2017 - 22:27 | |
| Pour ce repas de Noël en famille, tu ne savais pas trop à quoi t’attendre. Tu avais l’impression d’avancer sur un terrain miné car même si Nunzio, Leonardo et toi viviez tous les trois à Brisbane depuis plusieurs années maintenant, vos relations étaient loin d’être les plus parfaites. En effet, la famille Grimes et la fraternité étaient des mots qui n’allaient pas toujours ensemble. L’éducation inculquée par papa et maman avait laissé quelques traces que tu espérais adoucir avec le temps d’où l’organisation de ce repas avant de t’envoler à New York avec un de tes frères. Etant l’aînée, c’est toi qui avais tout organisé de manière à ce que tes frères n’aient aucune excuse pour ne pas venir et tu avais prévenu à l’avance. Quand tout fut prêt chez toi pour les accueillir, tu devais avouer que tu étais assez fière de toi. Au moins le cadre serait propice à des retrouvailles fraternelles. Quand la sonnette retentit, tu ne fus pas surprise de trouver Leonardo de l’autre côté de la porte. « Coucou 'Lena ! Ça va ? J’peux poser tout ça où ? Jolie robe, au passage ! Pfiou, désolé mais ça commençait à faire lourd d’avoir tout ça dans les bras. Franchement, chapeau pour l’organisation. Je suis pas sûr que j’aurais pu faire quelque chose d’aussi bien en aussi peu de temps. » Un sourire se dessina sur tes lèvres et pendant quelques instants tu te revoyais des années plus tôt avec Leonardo courant dans toute la maison voulant absolument ouvrir les cadeaux. Ah la nostalgie … Tu fermais la porte derrière ton frère avant de lui répondre : « Je vais plutôt pas mal et toi ? Et merci, tu n’es pas mal non plus. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. S’il y avait une chose que vos parents vous avaient donnée à tous c’était bien de beaux gênes car vous aviez toujours eu de belles photos de famille. Attrapant les cadeaux que ton frère venait de poser, tu les mis à côté des tiens avant de dire : « Tu sais bien que je suis la reine de l’organisation. » Tu vis ensuite ton frère fouiller dans un autre sac pour en sortir un pandoro. « Mais… j’ai ramené le pandoro ! J’te dis pas le nombre de supermarchés que j’ai visité avant de trouver le bon, mais ça en valait la peine. » Tu ne doutais pas que trouver pareille petite merveille à Brisbane ne devait pas être aisé. Tu laissais ton frère le poser sur la table avant de venir déposer un baiser sur sa joue. « Merci d’y avoir pensé et de l’avoir amené. » Dans toutes tes préparations, tu n’y avais pas pensé, trop occupée à penser à tout le reste. « Et dire que j’avais peur d’être trop à la bourre pour le repas. T’sais quand Nunzio doit débarquer ? » Tu lèves les yeux au ciel. Non, tu ne sais pas quand ton frère doit débarquer mais cela ne t’étonne pas qu’il soit en retard et qu’il n’ait pas prévenu. « Tu connais Nunzio, je me ferais du souci s’il était à l’heure ou s’il m’avait prévenue. » Dis-tu avant d’ajouter : « Tu veux boire quelque chose ? » Leonardo avait commencé à picorer sur les assiettes de l’apéritif et il avait bien raison. Alors autant commencer à boire aussi, cela ferait arriver Nunzio plus vite. Alors que tu venais de poser un verre devant ton frère et un verre à ta place, la sonnette retentit à nouveau. « Tu es toute belle dans ta robe, milou. Vous permettez ? Je n’ai pas eu le temps de me changer en sortant de la salle, je fais vite. » Tu n’as pas le temps d’ouvrir la bouche que ton frère s’est déjà enfermé dans ta salle de bain. Fermant la porte, tu poussais un soupir avant de dire : « Du grand Nunzio … Laisse-moi t’aider. » Dis-tu à Leonardo qui s’était retrouvé avec des cadeaux à moitié emballés sur les bras. Tu l’aidais à les disposer à côté des vôtres avant de te réinstaller sur ton canapé. Tu discutais avec Leonardo quand Nunzio refit son apparition habillé pour l’occasion cette fois et pas couvert de sueur. Tu n’étais cependant pas impressionnée par son manque d’organisation. « Voilà, je me sens mieux comme ça. Pour votre gouverne, je n’ai pas le permis. Leo n’a jamais proposé de venir me chercher en plus, donc j’ai dû prendre un UBER qui a mis des plombes à arriver. » Tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel aux excuses de ton frère. Toujours bonnes et mettant toujours la faute sur quelqu’un d’autre. « Au lieu d’accuser inutilement ton frère pour ton manque d’organisation, dis-moi plutôt ce que tu veux boire. » Dis-tu décidant d’éviter de trop insister sur ce retard typique de ton frère. « Que faisais-tu pour être en retard alors que je t’avais prévenu à l’avance et ce matin ? » Demandas-tu curieuse. Tu n’allais pas aimer la réponse très certainement mais bon …
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| | | | (#)Ven 29 Déc 2017 - 4:48 | |
| C’était vraiment un plaisir de revoir sa sœur. Leonardo avait la chance de profiter de bonnes vacances de Noël, mais les deux Grimes avaient été quelque peu noyés par le travail ou d’autres soucis de la vie de tous les jours pour se voir régulièrement. C’était bien pour ça qu’il avait accepté l’invitation sans ciller – il aurait été déçu de les savoir à New York sans les avoir revus avant. Le voyage vers l’Amérique était un sujet quelque peu sensible pour le benjamin, qui l’évitait comme la peste. Même à 28 ans révolus, il y avait des choses qui faisaient encore bien trop mal. « Ça va bien, et merci – j’ai cru entendre que c’était de famille. » Il lui fit un petit clin d’oeil, et les deux se mirent à papoter en attendant l’arrivée de leur frère. « Tu connais Nunzio, je me ferais du souci s’il était à l’heure ou s’il m’avait prévenue. Tu veux boire quelque chose ? » C’était bien le plus italien des quatre sur ce point-là, mais il l’aimait comme il l’était. Après tout, mieux vaut tard que jamais, non ? « Je vais prendre un verre d’eau, merci bien ! » Il commençait à sentir la sécheresse de sa gorge après l’effort d’aller jusqu’au loft de sa sœur, et un verre d’eau ne pouvait lui faire que du bien. Avant même qu’il ait le temps de l’entamer, il entendit quelqu’un sonner à la porte, et Nunzio rentra aussitôt. Il semblait tout aussi pressé que lui en arrivant, et il en comprenait bien le pourquoi. « Tu es toute belle dans ta robe, Milou. Vous permettez ? Je n’ai pas eu le temps de me changer en sortant de la salle, je fais vite. » Leonardo se retrouva avec des paquets pleins les bras, et il ne put s’empêcher de rire. Dans d’autres circonstances il aurait sûrement engueulé son frère de derrière la porte de la salle de bain, mais… peut-être que c’était à cause de l’arrivée de Noël, mais pour une fois il avait bien envie d’en rire plutôt que d’en pleurer. Quant à sa sœur, elle ne semblait pas exactement ravie du retard de son frère. « Du grand Nunzio … Laisse-moi t’aider. » Les deux mirent les cadeaux fraîchement arrivés avec les leurs, et Milena alla s’asseoir sur le canapé pendant que Leonardo restait près de la table. « Les hommes, je te jure. » Assez rapidement, Nunzio ressortit de la salle de bain bien mieux habillé qu’à son arrivée, et il ne tarda pas à pointer son petit frère du doigt pour jeter sur lui la responsabilité de son retard. « Voilà, je me sens mieux comme ça. Pour votre gouverne, je n’ai pas le permis. Leo n’a jamais proposé de venir me chercher en plus, donc j’ai dû prendre un UBER qui a mis des plombes à arriver. » Leonardo manqua de s’étouffer avec son verre d’eau, et il prit une mine faussement outrée par de telles accusations. « Hé, je suis venu à pieds moi ! Je suis trop pauvre pour un Uber, j’ai dû marcher en plein soleil pour venir jusqu’ici. » On aurait dit deux pauvres gamins qui se disputaient pour une broutille, et Milena incarnait la mère qui n’avait franchement pas le temps de s’occuper de quelque chose d’aussi futile. « Au lieu d’accuser inutilement ton frère pour ton manque d’organisation, dis-moi plutôt ce que tu veux boire. » Souhaitant alléger un peu l’atmosphère entre ses aînés, Leonardo prit la première bouteille de la table pour la proposer à son frère, histoire qu’on pense à autre chose que son retard. « Tu veux du champagne ? » Il n’était pas vraiment fan du champagne, sûrement à cause des petites bulles qui venaient piquer sur sa langue, mais un apéritif restait un apéritif, et il n’allait sûrement pas cracher dessus si Milena l’avait acheté exprès pour le repas. Et en parlant du diable… « Que faisais-tu pour être en retard alors que je t’avais prévenu à l’avance et ce matin ? » Ils avaient eu le même SMS, et il savait tout aussi bien que Nunzio qu’elle leur avait rappelé l’heure exacte à laquelle ils étaient attendus chez elle, à Spring Hills. Ne sachant pas vraiment où se placer dans ce règlement de comptes, il prit le pandoro qu’il avait ramené et alla chercher un couteau pour s’en occuper. « Bon, hmm… je vais couper le pandoro en attendant. » Il avait un très bon sens des priorités : si ces frangins finissaient par se disputer, au moins il aurait quelque chose à grignoter en attendant que la tempête se calme. De toute façon, il les connaissait trop bien pour craindre qu’ils s’engueulent violemment ; Nunzio s’en sortait avec une facilité ahurissante de toute situation embêtante, et ça l’aurait été que cette fois-là soit l’exception à la règle. |
| | | | (#)Ven 29 Déc 2017 - 10:51 | |
| Ce repas ne pouvait être qu’une bonne idée, c’était sûrement ce qu’ils s’étaient dit tous les trois. Nunzio étaient sûrement celui qui avait le moins d’appréhension face à ce dîner, car il était également celui qui avait le moins d’attente. Il savait définitivement que les relations qu’ils entretenaient n’étaient pas la même que les autres familles et que tout été encore très fragile entre eux, mais qu’ils pouvaient remédier à ça. Ce repas serait l’occasion de se rapprocher un peu plus, puisque Leonardo refusait de se rendre à New-York avec eux pour aller fêter noël chez leurs parents. Nunzio ne comprenait pas sa décision, mais Milena lui avait fait comprendre lors de l’invitation à ce repas de ne pas en parler. C’est vrai que les relations entre ses parents et Léonardo étaient tendus, mais Nunzio ne savait pas pourquoi et n’avait jamais cherché à comprendre.
Le repas ne commençait pas forcément de la meilleure manière qui soit, mais Nunzio n’était pas connu pour être ponctuel. Et comme à son habitude, il trouvait toujours un moyen de s’en sortir. Il accusa son frère pour se sortir du pétrin. « Hé, je suis venu à pieds moi ! Je suis trop pauvre pour un Uber, j’ai dû marcher en plein soleil pour venir jusqu’ici. » Leo ne l’aidait pas trop et alors que Nunzio était déjà prêt à répliquer quand Milena, la grande sœur en chef s’interposa. « Au lieu d’accuser inutilement ton frère pour ton manque d’organisation, dis-moi plutôt ce que tu veux boire. » Levant les yeux au ciel, Nunzio ne put s’empêcher de rire, nerveusement. « Avoue que Léo est ton chouchou, tu prendras toujours sa défense. » Bien sûr, Nunzio plaisantait. Oui, Milena défendait souvent Léo, mais c’était le plus petit alors ça pouvait se comprendre. Et Nunzio n’avait pas besoin d’aide pour se défendre, il se sortait toujours lui-même de la merde. « Tu veux du champagne ? » Nunzio sentait que c’était le moment idéal pour changer de sujet et éviter de s’enfoncer encore plus. Nunzio secoua vivement sa main devant lui pour refuser la proposition de son frère. « Pas d’alcool pour moi ce soir, je préférerais une boisson gazeuse si tu as ça en stock. » Le sport restait une priorité pour Nunzio et donc, même si c’était jour de fête, l’alcool restait quelques choses de mauvais pour son régime alimentaire. Et puis c’était surtout le mélange avec les stéroïdes qu’il prenait qui le bloquait. Il ne voulait pas prendre le risque de faire un stupide malaise ou pire encore, une crise de nerf monstrueuse. Personne n’était au courant au sein de sa famille et il préférait que ça reste ainsi.
« Que faisais-tu pour être en retard alors que je t’avais prévenu à l’avance et ce matin ? » Nunzio pensait que le sujet avec été écarté, mais apparemment Milena n’était pas prête de le laisser s’en sortir aussi facile. « Bon, hmm… je vais couper le pandoro en attendant. » Pour une fois, Nunzio put compter sur son frère pour essayer de le sortir de tout ça, il le gratifia d’ailleurs d’un grand sourire. « J’en prendrais bien une part, sauf si mademoiselle Milena décide qu’on ne peut pas se servir en dessert maintenant et qu'il y a tout une organisation autour du repas ? » Il lui tira la langue après lui avoir envoyé cette pique bonne enfant. Il s’installa à l’une des places libres, gardant continuellement un fin sourire. « Et pour tout t’avouer, j’ai eu du mal à trouver le parfait cadeau pour toi. Quand tu l’ouvreras, tu ne m’en voudras plus pour mon retard. » Il en rajoutait beaucoup, surtout que le cadeau n’était pas exceptionnel, mais au moins il pourrait enfin passer à autre chose concernant son retard de quelques minutes qui avait l’air au yeux de sa grande sœur d’être une erreur incommensurable.
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| | | | (#)Dim 31 Déc 2017 - 8:37 | |
| Seule fille dans une fratrie masculine, tu étais rapidement devenu un peu comme le ciment familial. Deuxième enfant, grande sœur modèle, ce rôle ne t’a jamais déplu et tu es contente de pouvoir l’exercer de nouveau à Brisbane. Arrondir les angles était devenu ta spécialité à New York entre tes parents et Leonardo puis entre eux et Braden. Nunzio n’avait jamais eu besoin de toi là-dessus, tes parents lui vouaient un culte que tu n’étais pas certain qu’il mérite mais c’était une autre histoire. « Ça va bien, et merci – j’ai cru entendre que c’était de famille. » Un sourire se dessine sur ton visage. C’est de famille en effet et tu en es assez fière. Tu ne te fais pas de souci pour ton frère, il trouvera chaussure à son pied bien plus rapidement que toi. Devant le petit bar que tu avais installé dans ton appartement, prête à servir ton frère, tu déchantais rapidement quand il te dit : « Je vais prendre un verre d’eau, merci bien ! » Tu ne pus t’empêcher de lever un sourcil mais quand ton frère était arrivé, il avait été essoufflé donc peut-être qu’un verre d’eau était exactement ce qui lui fallait. Tu espérais cependant que ce ne soit que pour s’échauffer. « Si tu me promets de passer au champagne après. » Dis-tu en lui tendant le verre d’eau après son affirmation. « Tu sais très bien que je n’achète pas n’importe quoi. » Tu avais été élevée chez les Grimes et chez les Grimes on achète le meilleur, particulièrement quand c’est occasionnel comme l’était le champagne pour toi. Nunzio arriva sur ces dires à ton domicile les bras chargés de cadeaux et pas du tout prêt pour le repas et l’après-midi à venir. Alors qu’il se préparait dans la salle de bain, tu aidais Leonardo à disposer les cadeaux avec les vôtres car au moins ce sera fait et bien fait. L’attention aux détails était perdue avec Nunzio pour ton plus grand désespoir. D’ailleurs, ton frère ne tarda pas à réapparaître impeccable et la première chose qu’il fit fut de jeter Leonardo sous le bus pour justifier son retard. « Hé, je suis venu à pieds moi ! Je suis trop pauvre pour un Uber, j’ai dû marcher en plein soleil pour venir jusqu’ici. » Tu ne pus t’empêcher de lever les yeux au ciel avant de demander à ton frère ce qu’il voulait boire. « Avoue que Léo est ton chouchou, tu prendras toujours sa défense. » Un sourire en coin apparut sur tes lèvres. Il en fallait plus pour te déstabiliser alors tu répondis du tac au tac à ton frère : « C’est bien que tu l’aies enfin compris. » Tu rajoutais un clin d’œil à l’affaire pour lui montrer que tu plaisantais bien entendu. Tu ne faisais pas de préférences dans la fratrie même si Nunzio avait le chic en général pour te mettre hors de toi. « Tu veux du champagne ? » Toi tu en voulais en tout cas. Tu ne l’avais pas acheté pour qu’il trône sur la table tout le repas sans que personne n’y touche. Mais avant que tu n’aies pu dire quoi que ce soit, Nunzio vous répondit : « Pas d’alcool pour moi ce soir, je préférerais une boisson gazeuse si tu as ça en stock. » Tu regardes ton frère avec de gros yeux surpris. Pas d’alcool ? Mais c’est que tes frères devenaient de plus en plus festifs aujourd’hui ! « Entre le verre d’eau pour Leo et ton eau gazeuse on va passer une superbe soirée dis-moi ! » Dis-tu avant de passer derrière le bar et d’en sortir une petite bouteille d’eau gazeuse. Tu la tendis à ton frère avec un verre avant de te tourner vers Leo et de lui dire : « Moi j’en veux, je vais donc ouvrir cette bouteille. » Même si tu étais la seule à en boire, cela vaudrait le coup. Alors que tu te dirigeais vers la bouteille pour l’ouvrir, tu demandais à Nunzio ce qui vous valait ce retard à un événement dont tu avais donné la date et l’heure bien en amont. « Bon, hmm… je vais couper le pandoro en attendant. » Tu souris à Leo qui se leva pour couper le gâteau alors que ton frère te dit : « J’en prendrais bien une part, sauf si mademoiselle Milena décide qu’on ne peut pas se servir en dessert maintenant et qu'il y a tout une organisation autour du repas ? » Bientôt ils allaient te faire passer pour un dictateur du repas de Noël ! Comme s’ils ne se doutaient pas que tu n’avais rien préparé en plus. « Tu manges du gâteau quand tu veux, le repas de Noël est à réchauffer quand bon nous semble, je n’ai pas jugé bon de nous empoisonner. » Dis-tu sur le ton de l’humour. Tu as beaucoup de talent mais celui de cuisinière n’en est pas un. « Et pour tout t’avouer, j’ai eu du mal à trouver le parfait cadeau pour toi. Quand tu l’ouvreras, tu ne m’en voudras plus pour mon retard. » Tu lèves un sourcil assez sceptique face à cette excuse mais tu comprends très bien le message que t’envoie ton frère. Il ne te donnera pas la vraie raison de son retard, cela ne sert à rien d’insister. « Ca c’est moi qui en sera juge. » Lui dis-tu avec un sourire en coin sur les lèvres avant de te servir une coupe de champagne. « Leo ? Un peu de champagne ? » Lui demandas-tu en guise de dernier espoir. Tu avais sorti les coupes, il n’y avait plus qu’à servir. « Il faut trinquer avant de toucher à quoi que ce soit. » Et entre l’apéritif, le gâteau et le repas à réchauffer, il y avait de quoi manger sans parler des cadeaux à ouvrir.
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| | | | (#)Ven 5 Jan 2018 - 22:09 | |
| Milena semblait perplexe face à son choix de boisson ; chez les Grimes, toute fête se célébrait avec un alcool des plus chers et raffinés, pas avec un simple verre d’eau. Il ne put s’empêcher de rire face à sa réaction, et il lui promit qu’elle n’allait pas être la seule à toucher à la bouteille au cours du repas. Entre-temps, Nunzio était arrivé et avait disparu dans la salle de bain, avant de revenir à temps pour accuser son frère de son retard, mais leur aînée n’était pas du même avis que lui. « Avoue que Léo est ton chouchou, tu prendras toujours sa défense. » Il se contenta de lui tirer la langue à la manière d’un enfant de cinq ans, n’ayant pas assez de repartie pour répondre au tac-au-tac. D’un côté, il n’avait pas tout à fait tort. Après tout, il y avait bien une raison si c’était à elle qu’il s’était confié au moment de tout laisser à New York pour (re)commencer sa vie en Australie. De l’autre, il avait autre chose à faire plutôt que de surinterpréter la remarque, comme… ouvrir la bouteille de champagne. Avec sa chance, il allait sûrement finir borgne s’il se chargeait de la tâche, mais visiblement ça n’allait pas être nécessaire de sitôt. « Pas d’alcool pour moi ce soir, je préférerais une boisson gazuese si tu as ça en stock. » Il n’avait aucunement été choqué par la demande de son frère, grand sportif qui faisait attention à ce qu’il consommait. D’une certaine manière, c’était un peu pareil que lui et son pandoro vegan pour lequel il avait traversé l’intégralité de la ville. Quant à Milena, elle semblait au contraire choquée par ses propos. « Entre le verre d’eau pour Leo et ton eau gazeuse, on va passer une superbe soirée dis-moi ! Moi j’en veux, je vais donc ouvrir cette bouteille. » Elle s’occupa alors de l’infâme tâche, sauvant l’oeil de son frère d’une mort prématurée. Quant à lui, Nunzio lui rappela que couper le pandoro avant même d’avoir touchée à l’entrée, ce n’était peut-être pas ce qu’il y avait de plus cohérent. « J’en prendrais bien une part, sauf si mademoiselle Milena décide qu’on ne peut pas se servir en dessert maintenant et qu’il y a toute une organisation autour du repas ? » Il n’avait pas tout à fait tort. Techniquement, c’était bel et bien un dessert, et techniquement ils étaient censés attendre la fin du repas pour l’entamer… mais pouvait-on le blâmer de son incapacité à résister face à une telle délice ? Heureusement pour lui, elle ne semblait pas très regardante au sujet. « Tu manges du gâteau quand tu veux, le repas de Noël est à réchauffer quand bon nous semble, je n’ai pas jugé bon de nous empoisonner. » Il ne pouvait en manger qu’une fois par an, donc il comptait bien en profiter autant que possible – même s’il devait le finir à lui tout seul. Nunzio ne tarda pas à enchaîner sur la raison de son retard, qui semblait tout aussi évidente que… fausse. « Et pour tout t’avouer, j’ai eu du mal à trouver le parfait cadeau pour toi. Quand tu l’ouvriras, tu ne m’en voudras plus pour mon retard. » Leonardo ne put s’empêcher de rouler des yeux tout en coupant le pandoro – affaire dangereuse au vu de sa légendaire maladresse. « Pff. Ça, c’est ce que j’appelle un lèche-cul de première. » Il ne mentait pas vraiment, mais il ne disait pas ça méchamment ; suffisait d’entendre le sourire dans sa voix pour comprendre qu’il ne faisait que taquiner Nunzio. Quant à sa sœur, elle ne semblait pas impressionnée par cette raison. « Ça c’est moi qui en sera juge. » Elle prit ensuite sa coupe de champagne avant de regarder Leonardo d’un air presque désespéré. « Leo ? Un peu de champagne ? » Il ne put s’empêcher de rire et céder à ses supplications, se servant à son tour une coupe. « Il faut trinquer avant de toucher à quoi que ce soit. » Il prit sa coupe et la leva au ciel, attendant que les verres des deux autres viennent toucher le sien. « À 2018, en espérant que ce soit une bien meilleure année. Et, surtout… » Il fit une petite pause, ne sachant pas vraiment comment enchaîner. « … à nous. » Il n’était pas très doué pour les discours sentimentalistes, et il doutait que ses frangins en attendent autant de sa part, bien au contraire. Mais il était vraiment content d’être avec Nunzio et Milena, et en dépit de ce qu’on aurait pu croire, il n’aurait échangé sa place pour rien au monde. Au fond, il avait vraiment envie de croire en eux et leurs rapports. Et se retrouver autour d’un repas, c’était peut-être le meilleur cadeau qu’ils auraient pu lui faire. |
| | | | | | | | christmas is a time where family is brought together - grimes family |
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