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 boulevard of broken dreams. (mia)

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Message(#)boulevard of broken dreams. (mia) EmptyVen 12 Jan 2018 - 12:10


loving someone is far away from easy.
mia & cameron


Fin de journée, fin de service. Exténué, je rentre au vestiaire avec le reste de mon équipe. Bravo tout le monde, un vrai travail d'équipe. Le sourire satisfaisant qui ne quitte pas nos lèvres suffit à faire comprendre que le boulot a été fait et proprement, mais c'est toujours bon d'avoir des paroles d'encouragement de la part du supérieur. Et même pour moi ça fait du bien, me mettant à leur place pendant quelques minutes. Nous nous sommes occupés d'une planque aujourd'hui. Des vendeurs s'y étaient installés pour faire pousser leurs plantes et on les disait dangereux et armés. Sauf que c'était une partie de plaisir, la petite cerise sur le gâteau. Ça s'est passé tellement vite alors qu'on pensait que vu que c'était la dernière de la journée, on rentrerait sûrement bien trop tard à la maison. Sortant de la douche, je me dis que j'aurais préféré la deuxième partie du plan. Je me dis que j'aurais préféré terminer au milieu de la nuit, histoire d'être bien trop fatigué quand je rentre chez moi pour remarquer l'absence de Kiara, pour me coucher dans mon lit et me rendre compte qu'il n'y a personne de l'autre côté. C'est horrible de mentir comme ça, de raconter que je suis aussi content que les autres de pouvoir rentrer à la maison, de raconter que ce serait bien que ça soit toujours comme ça. Je déteste mentir mais dans ce métier, tu dois être capable de mettre tes émotions de côté pour te focaliser sur ce qu'il y a de plus important. Et ça, je n'y arrive que pendant les missions. Dès que je sors du cadre de lieutenant, j'ai le visage de la jeune femme en tête, ou l'image de cet appartement totalement vide. Je suis dans la partie la plus merdique de ma vie mais comme à chaque fois, je m'en sortirais. Je m'en sortirais parce que malgré tout, j'ai une bonne vie, des amis et un fabuleux métier. Et tu dois arrêter de te plaindre pour des bêtises comme l'amour. Retrouvant un minimum d'estime, c'est avec le sourire que j'enfile ma veste.

On va boire un coup, tu viens avec nous? Je regarde ma montre, me dis qu'il est bien trop tôt pour rentrer chez moi. Je n'ai pas très envie de sortir mais je n'ai pas envie de rentrer. Je choisis alors la solution la moins pénible. Je vous suis. Trois petits mots, trois mots très simple qui suffisent à mettre tout le monde de bonne humeur. J'ignore pourquoi ils veulent tant voir leur supérieur avec eux mais je me dis que c'est mieux ça, que c'est mieux qu'ils m'apprécient au lieu de cracher dans mon dos. Pas la peine de prendre la voiture car on se rend au Canvas qui n'est pas trop loin du poste. Les discussions vont de bon train pendant le trajet mais je me mêle simplement à eux, silencieux. Et comprenant sûrement que vu l'expression de mon visage, ils me laissent tranquille. Eh ! Je ne suis pas sûr que tu t'en serais sorti si je n'avais pas fais le débile comme ça. Une vieille mission, une vieille prouesse qui avait fait ma réputation. Passant les portes du bâtiment, les garçons m’arrachent quand même quelques mots en me provoquant un petit peu, mais gentiment. Ils s'installent à une table mais je préfère d'abord rester au bar, un peu seul. Je me commande une bière et prends le temps de la déguster, de me vider l'esprit. J'oublie ma journée, j'oublie mes pensées, j'oublie mes amours perdus. Je dois faire ça de temps en temps, histoire de garder le peu de positif qui me reste dans ma vie. Ça me fait du bien, ça me requinque, ça me donne un peu de pêche pour affronter la suite. Le verre dans une main, l'autre qui bouge les doigts pour jouer sur le meuble en bois au rythme de la musique qui passe. Les yeux plongés dans le vide, j'entends quand même quelqu'un qui s'installe à mes côtés et je sens son regard sur moi. Je n'ai pas vraiment besoin de compagnie. dis-je un peu froidement, prenant tout de même un risque. Car en fin de compte, ça aurait pu simplement être quelqu'un qui vient chercher sa commande et pas forcément une tierce personne venu pour me foutre mon moment en l'air. Croisons simplement les doigts.

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Message(#)boulevard of broken dreams. (mia) EmptySam 13 Jan 2018 - 6:03


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mia & cameron


Cela fait plus d’un mois maintenant que tu as terminé tes examens de fin d’année. Tu as ton diplôme de journaliste en poche ce qui a ravi tes parents qui se sont déplacés à Brisbane pour la remise des diplômes. Voilà une affaire qui avait été rapidement pliée mais tes parents étaient restés plusieurs jours et la bombe était tombée le dernier jour. En effet, Priam paye ton loyer depuis que tu as déménagé à Brisbane et tes parents payaient tout le reste. Mais désormais, ils estiment que tu es en mesure de devoir pouvoir te payer toi-même à manger, puis toutes les factures annexes que tu pouvais avoir. Le problème c’est que même si tu décroches le rôle dont tu rêves suite aux multiples auditions dont le troisième round est dans deux semaines, cela prendra du temps avant que tu ne sois payée pour jouer la comédie. Il avait donc fallu que tu trouves rapidement autre chose et c’est au commissariat de police que tu avais trouvé une place. Une mission de quelques mois pour combler le vide du mi-temps de la secrétaire partie en congé maternité. Cela te convenait tout à fait et puis tu ne pouvais pas vraiment te plaindre vu que tu étais entourée de policiers sexy tous les jours où tu travaillais. Avec le temps, tu avais su te faire ta petite place dans ce commissariat car le secrétariat de l’entrée était une place privilégiée. Et même s’il n’y avait pas grand chose d’intéressant dans ce que tu faisais, tu ne détestais pas cela non plus, pas comme tu avais détesté l’université en tout cas. Mais aujourd’hui, tu ne travaillais pas. Tu avais donc passé la journée à t’entraîner pour ta prochaine audition ainsi qu’à faire ton ménage et tes courses. Tu avais prévu de passer une petite soirée tranquille dans ton canapé quand une amie à toi t’avait proposé de sortir te changer les idées et surtout lui changer les idées depuis sa rupture. Tu t’étais donc préparée le plus vite possible en prenant bien soin de ne rien oublier. Il était hors de question pour toi de sortir et de ne pas être parfaite. L’été battait son plein à Brisbane t’autorisant à mettre une petite robe et à laisser la veste à la maison.

C’est au Canvas que ton amie avait décidé d’aller et tu la suivis sans broncher. C’était un bar sympa dans lequel tu avais passé de bons moments alors pourquoi ne pas y retourner ? Une fois à l’intérieur, il y avait déjà pas mal de monde et vous retrouviez un petit groupe de gens que vous connaissiez. Tu restais discuter avec eux pendant un moment avant de décider d’aller te chercher à boire. Mais alors que tu passais à côté d’une table, on appela ton nom. En te retournant, tu y trouvais plusieurs de tes collègues, enfin collègues étaient un bien grand mot. « Vous m’aimez tellement que vous me suivez n’est-ce pas ? » Leur dis-tu un sourire en coin sur les lèvres. La discussion fut ensuite lancée et cela alla de taquinerie à taquinerie. Cela t’amusait beaucoup mais tu ne pus t’empêcher de leur faire remarquer : « Il ne manque plus que votre chef ! Vous n’avez pas réussi à le traîner avec vous ? » Demandas-tu pour rire. Tu ne pensais pas cependant qu’ils t’indiqueraient que leur chef se trouvait au bar préférant être seul. Ce n’était pas un secret au commissariat que Lieutenant Miller s’était fait larguer par sa copine. Tout se savait dans ce maudit endroit … Et depuis le jeune homme avait perdu le sourire. Du moins son vrai sourire, pas celui qu’il se forçait à afficher. « Je m’en occupe. » Leur dis-tu avec un clin d’œil avant de partir vers le bar. A vrai dire, tu avais déjà échangé quelques mots avec le jeune homme mais jamais vraiment plus que cela. Mais les situations étranges ne te faisaient pas peur alors tu pris place à côté de lui. « Je n'ai pas vraiment besoin de compagnie. » Tu lèves les yeux au ciel avant de commander un cockail au barman qui passe devant toi et avant de répondre : « T’en es certain ? » Tu voulais qu’il se tourne pour qu’il sache qui lui parlait sinon ce n’était pas drôle. Vu les traits de son visage, il avait l’air épuisé de la situation dans laquelle il se trouvait. « Pourtant quand mes copines se font larguer la première chose qu’elles font c’est squatter mon loft pendant une semaine. » Dis-tu avec un sourire en coin sur les lèvres. Pas tout à fait vrai mais pas tout à fait faux non plus, c’était déjà arrivé. « D’ailleurs, je te présente Madison, elle s’est fait larguée la semaine dernière et a décidé que la vie était bien trop courte pour déprimer plus longtemps. » Dis-tu en montrant du doigt ton amie déjà occupée à faire du rentre dedans à un homme qu’elle venait de rencontrer. Le barman déposa ta boisson devant toi et tu ajoutais : « C’est jamais agréable de se faire larguer mais si elle est partie c’est qu’elle n’en valait pas la peine. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu le pensais vraiment. Tu ne connaissais pas l’histoire de Cameron et sa copine mais c’était une longue relation d’après ce que tu avais compris. Si elle était partie, c’était tant pis pour elle. « Et puis être célibataire a certains avantages. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Il n’allait pas encore les voir mais c’était un détail.

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Message(#)boulevard of broken dreams. (mia) EmptySam 13 Jan 2018 - 14:17


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mia & cameron


La fatigue se lit sur mon visage, tandis que la grimace traduit mon humeur. Oui j'en suis ... Je tourne le visage pour montrer mon sérieux mais m'abstiens de tous mots quand je comprends qui est mon interlocutrice. Mia. Je ne la connais pas très bien. Je connais son nom, son métier et je sais qu'elle est assez joyeuse ; une personne qui fait du bien au commissariat, qui met tous ces hommes de bonne humeur. C'est une bonne idée qu'elle puisse travailler avec nous. Mia. dis-je en faisant les gros yeux. Et moi qui ait failli lui dire les pires horreurs pour que ma voisine me laisse tranquille, je suis content d'avoir tourné la tête. Excuse moi, je pensais que c'était quelqu'un d'autre. Détournement qui vaut mieux qu'un je croyais que c'était une fille qui venait me draguer. J'ai une certaine confiance en moi et en mes capacités mais c'est inutile de faire le malin en public. Est-ce que tu m'invite à squatter chez toi ? Je me retourne pour lui faire face et penche la tête, un peu intrigué. J'essaie de garder mon sérieux mais même avec tous les efforts possibles, je finis par éclater de rire. Squatter chez des amis ... Je retiens l'idée. Ça m'évitera de faire des nuits blanches tout seul dans mon lit ou de trouver mon appartement beaucoup trop calme. Fais gaffe à ce que tu dis, on pourrait te prendre au mot. ajoutais-je en rigolant, buvant une autre gorgée d'alcool. Je suis assez intelligent pour comprendre son sous entendu, mais des hommes qui pensent plus avec le bas, eux, auraient finir par la prendre au mot. Ma remarque était presque paternelle, un conseil pour lui éviter d'avoir des ennuis.

La Strand me présente une de ses amies qui est un peu plus loin. C'est une solution comme une autre. dis-je en observant son amie draguer un parfait inconnu. Je maintiens le regard quelques secondes avant de retourner à mon verre. J'enchaîne les gorgées. Mais je préfère digérer la nouvelle d'abord. Quelques verres et le tout est joué. Boire quelques verres pour oublier, rien de plus typique. Puis qui sait, peut-être que je finirais par faire comme elle et aller draguer. Tant que je ne m'en souviens pas le lendemain, je le préfère. Au moins pour une soirée. Parce que même si la gueule de bois du lendemain est assez puissante quand on a avalé tout l'alcool dont je parle, elle n'efface rien. Les soirées s'enchaînent et me font oublier la merde qui m'entoure. Je fais en sorte que ça n'arrive pas trop souvent mais les rares occasions qui se montrent à moi, je les saisis correctement. Si tu me sors une de perdue dix de retrouver, je te fais tomber du tabouret. dis-je sur un ton plus léger. Celle là, je ne la supporte plus car on me l'a dite à chaque fois. En plus du t'es beau, intelligent et tu les fais toute tomber sans t'en rendre compte. Des compliments qui sortent de la bouche de nos proches et qui, malgré le fait qu'on y croit en partie, rend la chose moins crédible vu qu'ils me voient forcément mieux que les autres. Ma mère est la championne dans la catégorie. Je n'en doute pas. C'est juste que tu les vois plus tard, pas juste après t'être fais larguer. Ce discours, je le connais. Mais pour une fois, je ne peux pas dire le contraire. Les avantages sont là, ils l'ont toujours été mais je n'ai jamais été célibataire assez longtemps pour le comprendre. J'attends donc que la brune me montre le tout et peut-être que pour une fois, je me concentrerais sur moi et mon travail plutôt que sur la fille qui est à la maison. Puis tant qu'on y est, on peut débattre sur les inconvénients. Mais pour ça, on aura besoin de quelques verres en plus. Je me penche et appelle le barman pour qu'il nous donne une bouteille, la première à laquelle il pensera. Il nous l'amène quelques minutes plus tard avec deux verres et je regarde Mia d'un peu meilleure humeur. Car en quelques minutes, ça allait déjà mieux. Et même si on va passer les prochaines heures à débattre du fait d'être célibataire, ce seront quelques heures à ne plus penser à mon ex petite amie. Comme quoi, on peut trouver des amis partout.

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Message(#)boulevard of broken dreams. (mia) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 3:40


loving someone is far away from easy.
mia & cameron


Quand tu pris place à côté de Cameron, tu ne fus pas surprise le moins du monde qu’il ne soit pas ravi de ta présence. Depuis sa rupture avec sa copine, le changement avait été radical. Tu ne pouvais pas te vanter d’avoir beaucoup fréquenté le jeune homme mais travaillant à l’entrée du secrétariat, tu pouvais les observer entrer et sortir, s’arrêter pour discuter entre eux et il n’avait pas été difficile de voir la différence. Et cela t’attristait parce que tu avais Cameron être tellement heureux que tu trouvais ça tellement dommage qu’il se renferme ainsi alors que ses collègues n’attendaient qu’une chose : pouvoir l’aider à surmonter cette histoire. Puis il devait avoir des amis qui devaient veiller sur lui aussi. Cameron était le genre d’homme qui ne devait pas avoir de mal à s’entourer. « Mia. Excuse moi, je pensais que c'était quelqu'un d'autre. » Quelqu’un d’autre ? Bon, le fait qu’il te reconnaisse et ne te vire pas était déjà un point positif pour toi. Mais te faire la conversation semblait un peu trop pour lui alors tu décidais de lancer la conversation en lui faisant remarquer que sa solitude n’était peut-être pas une bonne idée. Avec tous ces collègues si près, c’est un bon moyen d’oublier. Tout comme quand tes amies viennent squatter chez toi après leurs ruptures. « Est-ce que tu m'invite à squatter chez toi ? Fais gaffe à ce que tu dis, on pourrait te prendre au mot. » Tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel à ces paroles. On dirait presque ton frère ! Non mais franchement, ce n’était pas parce que tu avais vingt-trois ans qu’il fallait à tout prix te prendre pour une idiote. Certes, ce n’était peut-être pas une invitation que tu envisageais au début mais tu te serais sortie de la situation certainement sans trop de soucis. Jouer la psychopathe pour faire fuir les hommes collants, c’est ta spécialité. Et puis tu n’aurais jamais raconté cela à un inconnu. « Et si c’était une invitation ? » Dis-tu avec un sourcil levé avant d’ajouter : « Sache que j’ai un très bon canapé lit dans le salon et je suis une hôte merveilleuse ! Et puis mon frère habite en face. » Dis-tu en haussant les épaules. Manière de dire que ce ne serait pas difficile pour toi de trouver un plan C si les choses se passaient mal. Enfin, quand ton frère était chez lui ce qui n’était pas trop le cas en ce moment et au fond cela t’arrangeait.

Tu parlais ensuite à Cameron de ton amie qui était déjà partie en chasse. Quand elle avait décidé de te traîner dans ce bar, tu savais déjà que les choses allaient se terminer ainsi. Tu t’étais dit qu’avec un peu de chance tu trouveras quelqu’un avec qui passer la soirée aussi mais cela ne te dérange pas de passer ton tour ce soir. Tu n’es pas en manque de drague ou d’autre chose. « C'est une solution comme une autre. Mais je préfère digérer la nouvelle d'abord. Quelques verres et le tout est joué. Au moins pour une soirée. » Tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel. Certes, cela peut aider quelques temps mais les problèmes ne disparaissent pas quand on les ignore, ils s’accumulent. Et qu’il le veule ou non, Cameron devra un jour faire face. Et tu savais de quoi tu parlais pour le coup. « Tes problèmes ne disparaitront pas au fond d’un verre, ils seront toujours là demain, dans une semaine, dans un mois. » Dis-tu déterminée. Tu t’étais regardée dépérir pensant que tu étais en train de faire ce qu’il fallait pour sauver ta carrière. Au fond tu savais que ce n’était pas la bonne solution et pourtant tu avais continué. « Ca faut pas le coup de devenir alcoolique. » Dis-tu pour le taquiner en prenant une gorgée de ton cocktail. Tu essayais de ne pas trop boire, l’idée de perdre la capacité de penser clairement, de te souvenir, de te défendre s’il le fallait te faisait peur. Tu ne pus t’empêcher de dire à Cameron que si elle était partie c’était qu’elle ne le méritait pas. Phrase bateau certes mais vraie tu en étais certaine. « Si tu me sors une de perdue dix de retrouver, je te fais tomber du tabouret. » Cette fois tu explosais de rire. Non, cela ne t’était pas passé par la tête car tu imaginais bien à quel point cela devait être pénible à entendre. « Non pas mon genre désolé. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Ta mission de divertir quelque peu le jeune lieutenant semblait fonctionner si tu en jugeais par le petit sourire timide présent sur son visage. Et puis tu lui fis remarquer que le célibat avait plusieurs avantages. « Je n'en doute pas. C'est juste que tu les vois plus tard, pas juste après t'être fais larguer. Puis tant qu'on y est, on peut débattre sur les inconvénients. Mais pour ça, on aura besoin de quelques verres en plus. » La vérité c’était que tu n’avais jamais réellement été dans une relation longue et sérieuse. Tu avais déjà eu des petits amis mais rien de très très sérieux et donc tu ne pouvais peut-être pas comprendre. Mais tu n’avais pas réellement envie de comprendre non plus. Tu n’étais pas tombée amoureuse et tu attendais de l’être pour réellement envisager tout ça. Tu laissais Cameron attraper la bouteille que le barman venait de mettre devant lui avant qu’il ne se serve. Tu n’avais pas encore fini ton cocktail de ton côté, tu en pris donc une nouvelle gorgée. Contrairement à ton interlocuteur, tu n’avais rien à oublier. « Je ne connais pas les inconvénients, je n’ai jamais été assez sérieusement en couple pour cela. » Depuis que tu étais sortie de la clinique spécialisée qui t’avait aidée à combattre ton anorexie, tu avais du mal à faire confiance et à te confier à quelqu’un aussi. Alors qu’il était en train de finir son nouveau verre, la musique changea dans le bar. Et une idée te vint. Tu te levais avant de lui dire : « Au lieu de rester là à faire la tête, vient plutôt danser ça te changera les idées. » Puis ça lui permettra de faire une pause dans sa descente d’alcool aussi mais ça c’était une autre histoire. Lui tendant la main, tu attendais qu’il la prenne ou pas mais qu’il se lève. Cela ne t’étonnerait pas qu’il refuse mais tu continueras à insister parce que voir quelqu’un se noyer dans l’alcool, même pour une soirée, c’était quelque chose que tu voulais lui épargner.

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Message(#)boulevard of broken dreams. (mia) EmptySam 20 Jan 2018 - 10:13


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mia & cameron


J'ai l'impression qu'elle le prend mal, mon explication, alors que c'est loin d'être le but. Ne le prends pas mal. Les hommes ne sont pas tous aussi bien intentionnés que moi. Je ne la prends pas pour une gamine, mais le flic en moi aime toujours rappeler que les gens en général ne sont pas toujours bien intentionné. C'est malheureusement un fait inévitable. Ok alors. On y va ? Je finis mon verre et je me lève, le visage très sérieux. Mais je ne tiens pas longtemps et me rassois. Je crois que j'ai entendu un soupir de soulagement sortir de sa bouche, ce qui m'arracha un petit rire. Ok, l'histoire de ton frère m'a refroidi. Non pas parce que je m'attendais à quelque chose en allant chez la Strand, mais simplement parce que je connais ce rôle protecteur de grand frère et que je n'ai pas envie de devoir l'affronter. Surtout que mon entraînement me donne un énorme avantage sur lui. Mais je retiens ... Pour un jour. Tant que j'ai droit à mon petit dej au lit. finis-je par dire, souriant à pleine dent. C'est toujours bon d'avoir un plan pour les cas extrêmes, mais au lieu de dire merci de manière simpliste, c'est bien plus drôle de voir sa réaction face à une demande pas comme les autres. Je retourne à mon verre, presque fier de ma dernière réplique.

Je me retourne en faisant les gros yeux. C'est gentil de me le rappeler. Je sais qu'ils seront toujours là, mais le fait que la brune l'énonce aussi haut et aussi simplement rend ce fait encore plus réel. Je rigole à moitié, mais je retiens ce manque de délicatesse. Mais c'est la même chose pour ta copine. Elle va rentrer chez ce mec et demain, son problème sera toujours là aussi. lui expliquais-je tranquillement. Un rebound, c'est la même chose qu'un verre. Ça permet d'oublier les merdes de sa vie pendant quelques minutes, mais elles reviennent tout aussi vite le lendemain. Avec un mal de tête en moins. Je connais ma limite. Et je connais les signes qui montrent que je l'ai atteint. Quatre ou cinq verres pour que je commence à être bourré, le double pour commencer à oublier des parties de soirées. La solution extrême, j'en ai un souvenir gravé à jamais sur ma peau et plus jamais je ne veux que ça se reproduise. Puis ça ne va pas durer. Promesse que je me suis fait et que je respecterais. Hors de question que je finisse dans l'alcoolisme ou que la boisson me pousse à faire des choses que je ne ferais pas. Ou à devenir ce que je ne serais jamais. J'y tiens parce que j'en ai vu tellement sombrer et pour des raisons moins évidentes que les miennes, et le spectacle qu'ils ont offerts n'était pas très classe. Je reste lieutenant, j'ai besoin d'un minimum de respect dans ma réputation.

Mia me promet que le stéréotype ne sortira pas de sa bouche, me confiant que ce n'est pas son genre. On ne sait jamais. Il n'y a rien de plus bateau et bon, c'est le truc facile à sortir. Je crois que je ne lui en aurait pas trop voulu. On ne se connaît pas des masses et c'est facile à dire. Je lui en aurais pas voulu mais je l'aurais tout de même pousser hors du tabouret. Pour le côté marrant. C'est normal ... Tu es encore toute jeune. Fin, tu as quel âge en fait ? J'imagine ma mère en train de me donner une tape sur l'arrière de la tête, punition pour avoir osé demandé son âge à une femme. Ça ne se fait pas mais je ne me suis jamais retenu et je ne vais pas le faire maintenant. Hum, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. lui confiais-je sans hésitation. Je ne sais même plus si j'ai déjà approché une piste de danse dans ma vie, hormis celles des bals de fin d'année. J'essaie de me garder dans l'idée de ne pas bouger mais elle semble décidé à m'emmener plus loin. Je ne sais pas danser. Tout se passe en quelques secondes. Ça va tellement vite que je vois mal la scène se dérouler. Et ça passe tellement vite que je me demande si j'étais réellement bloqué à l'idée de danser avec la Strand. Ok, mais laisse moi finir mon verre. finis-je par dire, remarquant le fait qu'elle n'abandonnera pas son idée. Je finis mon nouveau verre et me secoue un coup, histoire de prendre cette dose de courage dont j'ai besoin. Merci. murmurais-je entre deux souffles. Passant du coq à l'âne, la musique entraînante laisse place à une musique un peu plus calme. J'ai l'impression de reconnaître un tango, un machin espagnol que j'ai déjà pu entendre à des fêtes. Ou même dans le bar. Je baisse les yeux, les joues rougies, mais je chipote moins que tout à l'heure. Je me sens par contre obligé de la mettre en garde. Je sais que les hommes sont censés mener ... Disons que je m'excuse d'avance pour les fois où je te marcherais sur les pieds. Je pose une main sur sa hanche, saisis la sienne avec l'autre. Je bouge doucement. Gauche, droite, gauche, droite. C'est maladroit mais je pourrais presque dire que je me débrouille pas trop mal. Je souris, toujours aussi gêné. Mais quand je baisse les yeux, c'est plus sincère. J'observe le visage de la jeune femme qui resplendit, et je me dis que j'ai peut-être trouvé ce petit truc qui m'aidera à affronter ma rupture plus facilement. Certes, mes meilleurs amis sont là et le seront toujours mais se confier à une inconnue comme je l'ai fais ce soir, c'est tout aussi bien. Voir mieux.

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Message(#)boulevard of broken dreams. (mia) EmptyDim 4 Fév 2018 - 12:21


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Tu as un visage d’ange et de gamine. C’est à la fois très utile et à la fois très exaspérant. Tu es à peu près sûre que même à vingt-cinq, vingt-six ans tu pourras être embauchée pour jouer des adolescentes dans des films ou des jeunes adultes ce qui est assez rassurant par contre, tu détestes qu’on te prenne pour une gamine quand tu sors ou quand tu rencontres des gens. Tu dois déjà te coltiner ton frère sur qui tu travailles pour le faire changer d’avis mais il s’avère beaucoup plus borné que tu aurais pu l’anticiper. Et puis ce que tu avais vécu ces dernières années t’avait fait grandir instantanément, pour une raison inconnue, tu ne gardais pas vraiment de traces physiques de cette épreuve. « Ne le prends pas mal. Les hommes ne sont pas tous aussi bien intentionnés que moi. » Encore une fois, tu lèves les yeux au ciel. Ce n’était pas comme si tu proposais à tous les hommes que tu rencontrais de venir squatter ton loft ! Tu savais très bien que Cameron n’allait pas te frapper ou te violer au beau milieu de la nuit sinon la police de Brisbane avait du souci à se faire. « Ok, l'histoire de ton frère m'a refroidi. Mais je retiens ... Pour un jour. Tant que j'ai droit à mon petit dej au lit. » Tu ris face à la tête de Cameron qui semble fier de lui. Franchement, voir ton frère et Cameron en face à face serait une expérience assez exceptionnelle, tous les deux dans la trentaine et tous les deux bien taillés, ça pourrait être un spectacle intéressant. Mais pour le bien être de chacun, tu espérais qu’ils ne se croiseraient jamais dans ce genre de situation. « Petit déjeuner sur le canapé, il ne faudrait pas croire qu’entrer dans mon lit est si facile que ça. » Dis-tu avec un sourire en coin sur les lèvres. Ca pouvait l’être cependant mais Cameron n’avait pas besoin de le savoir et tu doutais qu’il cherchait ce genre de distraction dans sa vie en ce moment. Tu ne peux t’empêcher de faire remarquer à Cameron que boire ne résoudra pas ses problèmes et s’il devient alcoolique, il pourra dire au revoir à son boulot. Tout ça pour une fille ? Non, ça n’en valait pas la peine. « C'est gentil de me le rappeler. Mais c'est la même chose pour ta copine. Elle va rentrer chez ce mec et demain, son problème sera toujours là aussi. » Certes, ta copine sera toujours célibataire demain, rien ne pourra changer cela. Mais en sortant, en rencontrant de nouvelles personnes, en finissant la nuit chez un autre homme, elle se change les idées de manière plus saine (si les rapports sont protégés bien sûr) et elle répare son cœur bisé en reprenant confiance. C’est mieux que de boire seul dans un bar avec ses collègues à la table du fond. « Certes mais elle reprend confiance et va passer une très bonne soirée sans risque de gueule de bois le lendemain. » Dis-tu à Cameron pour le taquiner. Il n’y a pas de solution miracle, chacun doit trouver la sienne et essayer de la trouver de préférence dans des activités ou des substances non addictives. Quoique … Le sexe peut devenir addictif mais ta copine en est encore bien loin. « Je connais ma limite. Puis ça ne va pas durer. » Tu lèves un sourcil intriguée. Alors il y a une date limite à cette beuverie solitaire ? Cette fois tu es intriguée. Mais rassurée en même temps parce qu’aucune fille ne mérite qu’on bousille sa vie pour elle, vraiment aucune. « J’espère bien ! Ce laisser aller ferait presque pitié. » Dis-tu avec un sourire en coin sur les lèvres. Tout le monde a le droit de ne pas être très en forme mais il ne faudrait pas que des habitudes non désirées ne s’installent un peu malgré lui. Tu essayes de ne pas en faire des tonnes non plus, tu n’es pas là pour ça mais pour essayer de lui changer les idées un peu.

« On ne sait jamais. Il n'y a rien de plus bateau et bon, c'est le truc facile à sortir. C'est normal ... Tu es encore toute jeune. Fin, tu as quel âge en fait ? » Ah la question de ton âge. Elle ne revient pas aussi souvent que certains le pensent mais tu es parfaitement consciente que tu es bien plus jeune que la plupart de tes collègues au commissariat et cela t’amuse beaucoup en réalité. « J’ai vingt-trois ans, je vais sur mes vingt-quatre l’hiver prochain. Mais cela ne veut rien dire, j’aurais déjà pu vivre une belle histoire. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu ne comprenais pas pourquoi être jeune voulait dire aux yeux de certains que l’on n’avait pas pu vivre de belles histoires d’amour. Cela n’avait pas été le cas pour toi mais ça l’était pour certains et oui, tu étais jeune, tu auras ton tour certainement mais l’âge n’est qu’un chiffre après tout. Pour éloigner un peu Cameron de son verre, tu décidais de lui proposer de danser. Après tout pourquoi pas ? Tu avais toujours aimé te retrouver sur la poste de danse et cela vous changerait les idées. « Hum, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. Je ne sais pas danser. » Un grand sourire se dessina sur ton visage alors que tu finissais ton cocktail et que tu te levais de ta chaise. « Pas d’excuse. » Dis-tu au jeune homme en lui tendant la main. Il sembla hésiter quelques instants avant de se résigner au fait que tu n’allais pas abandonner la partie. « Ok, mais laisse moi finir mon verre. » Tu n’étais pas à deux minutes près, tu le laissais donc terminer son verre en espérant qu’il l’abandonne pour un petit moment. Mais cela allait dépendre de toi et de tes capacités à lui faire découvrir les mérites de la danse. Ta main dans la sienne, alors que vous arriviez sur la piste, la musique changea pour passer à un tango espagnol. Intéressant … Danse que tu ignorais comment danser à deux, ça allait être assez intéressant. Tu ne manquais pas de remarquer les gestes hésitants de Cameron et ses joues rosies alors qu’il te prenait par la taille. Cela t’amusait beaucoup mais tu préférais ne rien dire. « Je sais que les hommes sont censés mener ... Disons que je m'excuse d'avance pour les fois où je te marcherais sur les pieds. » Ce n’était pas la question ici de toute manière, cela ne te dérangeait pas qu’il te marche sur les pieds, l’essentiel était qu’il s’amuse. Tu aimais laisser la musique t’envahir quand tu dansais et tu espérais que cela fonctionnerait sur Cameron. « Tu vois que tu ne te débrouilles pas si mal que ça ! » Lui dis-tu après quelques minutes. Le jeune brun te fit tourner sur toi-même et tu ne pus t’empêcher de lui demander : « J’espère que tu t’amuses. C’est le plus important quand on danse. » Lui dis-tu avec un clin d’œil avant que vous ne repreniez vos pas. Il fallait que Cameron réapprenne à vivre différemment et si tu pouvais un peu l’aider, tu n’allais pas t’en plaindre.

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Message(#)boulevard of broken dreams. (mia) EmptyMer 14 Fév 2018 - 19:54


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Ok j'abandonne. Je bois la fin de mon verre et le tape presque sur le comptoir, montrant ma détermination. T'as la tête du je vais te tuer si tu continue. Du je vais t'en mettre une si tu continue à me faire la morale comme si j'étais une gamine. Je comprends sa réaction et en même temps, je la trouve un peu enfantin. Je lui explique et elle réagit comme une adolescente. Mais ce n'est pas grave, en soit. C'est toi qui est présomptueuse cette fois, je n'ai jamais parlé de ton lit. Je rigole, amusé. J'avais lancé le sujet tout à l'heure mais cette fois, c'est elle qui me tend une perche. Puis bon, ma rupture est bien trop récente pour m'imaginer dans le lit de n'importe quelle fille ; je ne serais pas ici si ça avait été le cas contraire, passant d'une fille à l'autre pour faire le deuil de mon ancienne relation. J'ai supposé que t'avais une chambre d'amis. dis-je plus sérieusement. Je ne m'incruste pas dans le lit de n'importe qui mais surtout, je ne le fais pas sans avoir l'accord de l'autre partie. Le fait qu'elle puisse le penser est assez drôle mais en même temps, je veux être sûr que les choses sont clairs. Même si je crois que la brune a compris ma manière de penser. Mais au moins, j'aurais le petit dej. finis-je par dire, souriant largement. Ce n'est pas comme si je comptais réellement sur le fait que ça arrive un jour, mais savoir que je serais aussi bien traité à quelque chose de rassurant.

Mon argument est vite réfuté. Je dois avouer qu'éviter le mal de tête du lendemain n'est pas trop mal. Et que ça donnerait presque un point aux relations sans lendemain. Mais même avec ce bel argument, je n'arrive pas à m'imaginer à la place de sa copine. Parce que je te fais pitié en plus. J'utilise un ton neutre, un visage neutre. Je lui fais croire que je suis vexé par ses mots, mais que je les ai surtout compris de travers. Je n'arrive par contre pas à tenir très longtemps, explosant de rire à la première occasion. Désolé, j'arrive à être tellement sérieux des fois que c'est marrant de faire peur aux gens avec. dis-je en rigolant. Cet air si sérieux qui me caractérise et qui, pourtant, rend les gens méfiants. Cachant souvent mes émotions derrière un visage neutre, seul ceux qui me connaissent un minimum comprennent ce qu'il y a derrière. Mais je suis bien d'accord. Les gens qui se laissent trop aller simplement parce qu'ils sont blessés manque de conviction et d'envie. Ils donnent plus l'impression de réclamer la pitié des gens plutôt que leur aide. Personnellement je ne cherche rien de tout ça, je ne veux juste pas ressembler à ce cliché. Et si ça peut te rassurer, t'as presque réussi à me convaincre que ce soit mon dernier verre. Je fixe mon verre et repense à tout ce qu'elle m'a dit. J'ai envie d'en enchaîner quelques uns et pourtant, je me dis qu'elle a pas tort et que tout ce qui m'attendra demain, c'est de douloureux souvenirs en plus d'un mal de crâne atroce. Je suppose que t'as raison. J'ai vécu de belles histoires à 23 ans, mais j'ai l'impression que ce n'était rien par rapport à ce que j'ai vécu en dépassant les 30 ans. Je décide d'arrêter de comparer mes expériences avec celles des autres, me rappelant que nous ne sommes pas pareils. Puis bon, je ne la connais pas bien Mia alors je vais m'abstenir du moindre commentaire. Heureusement, elle change rapidement de sujet et veut nous emmener danser.

Nous nous rendons sur la piste de danse, alors qu'elle ne me donne pas le choix, et c'est ce moment là que le DJ choisit de changer de son, changer de rythme. Une musique plus lente, un slow s'annonce. Elle m'a heureusement laissé finir mon verre car sinon, je n'aurais jamais pu la saisir par la taille quand nous nous retrouvons au milieu de la piste. C'est parce que j'ai une bonne cavalière. dis-je très franchement. Je ne fais pas des compliments dans le vide et plus nous dansons, plus je pense que la seule raison pour laquelle je me débrouille, c'est simplement parce que Mia est douée. Bizarrement, c'est plus marrant que ce que je pensais. Je baisse les yeux et regarde mes pieds bouger au rythme de la musique. Je remonte la tête, histoire de lui parler les yeux dans les yeux. Je ne suis pas du genre à danser. Quand je sors, je passe plus de temps à regarder ma petite copine danser ... Mon ex petite copine me revient en mémoire, comme les sorties que nous faisions tous les deux. Je me souviens de toutes ces fois où je la regardais danser et que le sourire sur ses lèvres me suffisait, même si ça voulait dire que je passais la soirée entière assis sur un banc à regarder tout le monde. Danser n'a jamais été mon truc mais je suis prêt à faire tous les efforts possibles pour la femme que j'aime. Bref. me coupais-je tout seul. Je secoue légèrement la tête, histoire de me remettre les idées en place. La soirée va vers un élan positif inespéré et je n'allais pas le gâcher simplement en me remémorant de douloureux souvenirs. Je sais que c'est normal, mais je préfère les garder pour moi, quand je suis seul, histoire que quand je tire la tête, il n'y ait que moi qui puisse le voir. Merci Mia. chuchotais-je, au point que je me demande si elle m'a réellement entendu. Je baisse les yeux, vérifiant si je ne m'apprête pas à lui marcher sur les pieds. Grâce à toi, ma soirée se termine un peu mieux. finis-je par lui confier, très sincèrement. Je n'aurais jamais cru qu'une jeune femme, qui plus est avec quelques années en moins, me suffirait à améliorer ma soirée. Comme quoi, la vie nous réserve des surprises tous les jours.

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Message(#)boulevard of broken dreams. (mia) EmptyJeu 1 Mar 2018 - 3:53


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« Ok j'abandonne. T'as la tête du je vais te tuer si tu continue. » Tu ne pus t’empêcher de lui faire un grand sourire à cette remarque. En effet, il valait mieux arrêter là pour le coup. « Tu apprends vite. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. C’état facile pour toi de discuter des heures avec quelqu’un, de flirter quand il le fallait. Tu essayais de faire attention cependant avec Cameron parce que tu savais qu’il était fragilisé par cette rupture. « color=#999966]C'est toi qui est présomptueuse cette fois, je n'ai jamais parlé de ton lit. J'ai supposé que t'avais une chambre d'amis. Mais au moins, j'aurais le petit dej.[/color] » Tu ne pus t’empêcher de secouer la tête. Avais-tu réellement la tête à avoir une chambre d’amis ? Bon, d’accord, tu avais un loft dont le loyer était payé par ton frère mais il n’avait pas pris un loft familial il avait pris un loft de taille correcte pour une fille qui vivait seule. Donc pas de chambre d’amis, tu laissais ça à Priam quand il recevait vos parents. « Pas de chance, je n’ai pas de chambre d’amis. » Dis-tu avec un sourire en coin en ajoutant : « Et il ne faudrait pas trop prendre tes aises, le petit déjeuner c’est un tour chacun. » S’il comptait rester plus d’une nuit, il ne faudrait pas qu’il croit que tu allais te transformer en bonne ménagère, ce n’était pas du tout mais alors pas du tout ton style. Tu essayais ensuite de le convaincre que la vie ne s’arrêtait pas. Tu lui décris le cas de ton amie un peu plus loin qui s’apprêtait à partir avec un homme. Il fallait savoir saisir des opportunités pour ne pas finir en dépression. « Je dois avouer qu'éviter le mal de tête du lendemain n'est pas trop mal. Parce que je te fais pitié en plus. » Tu lèves un sourcil et soudainement tu te sens assez mal. A quel moment est-ce que tu avais pu lui faire croire qu’il te faisait pitié ? Tu étais bien mal placée pour juger qui que ce soit, particulièrement après ta période anorexique. Tu étais tombée tellement bas que c’était un miracle que tu paraisses normale aujourd’hui. Mais avant que tu ne puisses t’excuser, Cameron te dit : « Désolé, j'arrive à être tellement sérieux des fois que c'est marrant de faire peur aux gens avec. » Tu frappes le jeune homme sur le bras parce que ce n’est pas une très bonne blague, tu moins pas de ton point de vue. « Mais je suis bien d'accord. Et si ça peut te rassurer, t'as presque réussi à me convaincre que ce soit mon dernier verre. » Un grand sourire satisfait se dessine sur ton visage. Ce serait vraiment génial si tu pouvais arriver à le convaincre d’arrêter de boire pour ce soir. « Je sais me montrer convaincante. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Il se mit alors à juger ta vie amoureuse qu’il ne connaissait pas. Tu n’en avais pas de toute manière mais tu n’aimais pas qu’on te dire que tu ne pouvais pas comprendre car tu étais trop jeune. Il y avait des gens qui avaient vécu de très belles histoires d’amour en étant jeune, il ne fallait pas l’oublier. « Je suppose que t'as raison. »

La piste de danse commençait réellement à s’animer et tu y vis une bonne occasion d’éloigner Cameron du bar. Même s’il essaya de résister dans un premier temps, il finit par te suivre et bien entendu, alors que vous arriviez sur la piste, la musique changea pour quelque chose de plus lent. C’était peut-être mieux ainsi pour permettre à Cameron de s’échauffer. « C'est parce que j'ai une bonne cavalière. » Tu laissais échapper un petit rire à ces paroles alors que tu te laissais porter par le rythme. Tu avais toujours aimé danser, tu avais pris quelques cours quand tu étais plus jeune mais la comédie musicale ne t’avait pas vraiment attiré à cette époque alors tu n’avais pas fait un grand investissement à ce niveau là. « Mais c’est que monsieur est flatteur. » Lui dis-tu pour le taquiner. L’important pour toi c’était qu’il pense à autre chose et surtout qu’il décroche un peu de son verre. « Bizarrement, c'est plus marrant que ce que je pensais. Je ne suis pas du genre à danser. Quand je sors, je passe plus de temps à regarder ma petite copine danser ... » Ah les souvenirs … Ils sont traitres et ressurgissent à tout moment. Tu ne comprends pas pourquoi son ex-copine n’a jamais insisté pour qu’il l’accompagne mais chacun son histoire après tout. Tu le laissais se perdre dans ces souvenirs mélancoliques et douloureux avant de le ramener à la réalité en disant : « Peut-être qu’il est temps de prendre de nouvelles habitudes. On laisse le vieux Cameron sur le banc et le nouveau Cameron a le droit de s’éclater sur la piste de danse. » Dis-tu avec un sourire. « Je peux même jouer la professeur si tu veux. » Lui proposas-tu ne sachant pas réellement à quoi cela pourrait mener ou si c’était possible mais tu ne te voyais pas ne pas lui proposer. Vous dansiez encore un moment, laissant les différentes chansons vous envahir. Cameron n’était pas si mauvais que ça finalement. « Merci Mia. Grâce à toi, ma soirée se termine un peu mieux. » Tu regardais Cameron avec un sourire. Toujours en train d’observer qu’il ne te marchait pas sur les pieds, cela t’amusait beaucoup. Mais l’heure tournait et il était temps de rentrer, le bar n’allait pas tarder à fermer. « De rien, c’était avec plaisir. » Dis-tu parce que ça l’était vraiment. Alors que la musique se terminait, tu lui dis : « Je vais y aller, le bar ne va pas tarder à fermer. Ce fut un plaisir lieutenant Miller, à plus tard. » Dis-tu avec un clin d’œil avant de t’éclipser telle Cendrillon lors de son bal mais tu n’étais pas une inconnue, tu ne laissais rien derrière toi et Cameron savait très bien où te trouver.

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