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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptySam 20 Jan - 10:22

loan & arthur

Déménager à Toowong était une bonne idée, tu en étais sûr et certain mais cela t’avait demandé beaucoup de temps. Heureusement, tu t’y étais pris pendant les vacances d’été et tu avais donc beaucoup de temps à investir dans ce déménagement. Bien sûr, Orion, ton colocataire, avait été là pour t’aider à faire les cartons surtout puis tu t’étais occupé du reste. Finalement, tu n’avais pas tant de meubles que ça à toi dans l’appartement car quand tu étais venu habiter avec Orion, toute la partie salon et cuisine était déjà aménagée. Tu avais acheté des petites choses mais à part ta chambre, tu n’avais pas beaucoup de meubles. Par contre, tu avais beaucoup de petites choses disposées dans les quatre coins de l’appartement. Mais maintenant que tu avais ta propre maison, tu avais acheté le minimum en termes de meubles pour l’instant, bien décidé à étaler les investissements sur le plus long terme car ton compte en banque avait bien morflé ces derniers temps. Tu étais cependant fier de toi d’avoir réussi de convaincre Lily de te laisser cette maison et d’avoir enfin acheté un bien immobilier. Tu savais qu’à ton âge il était temps mais cela te faisait réaliser que cette année, tu avais pris plus de responsabilités que dans les sept dernières années de ta vie. Assez terrifiant il faut l’avouer mais tu étais fier de toi. Tu n’y avais pas pensé tout de suite mais ce déménagement te rapprochait de chez Noa et par la même occasion de chez Loan vu que les jeunes femmes habitaient ensemble. Tu n’avais revu ni l’une ni l’autre depuis le pique nique désastreux lors de la fête des lumières de Brisbane. C’était bien dommage mais c’était aussi nécessaire. Loan revenait dans votre vie à un moment où vous aviez déjà tellement de choses à gérer chacun de votre côté que c’était vraiment compliqué à avaler. Tu avais Abel de ton côté qui semblait beaucoup aimer la nouvelle maison et sa nouvelle chambre que tu avais décoré selon ses envies en essayant tout de même de garder une harmonie car les enfants ont des goûts disparates. Mais il semblait heureux de pouvoir courir dans le jardin où tu avais installé un toboggan. Peut-être qu’un jour tu y mettras une piscine mais pour l’instant tu n’as nullement les moyens. Abel était avec Angelina cette semaine alors tu avais eu le temps de penser à tes deux amies qui devaient continuer à mener tranquillement leur vie. Tu savais qu’au fond, tu avais un peu pardonné Loan mais tu savais aussi que tu ne serais pas capable de le faire complètement sans qu’elle te donne les vraies raisons de son départ. Parce que même si elle t’affirmait avoir simplement besoin de prendre du temps pour elle, personne ne coupe les ponts avec sa vie du jour au lendemain pour disparaître dans la nature sans raison. Tu te demandais pourquoi elle refusait d’en parler, encore aujourd’hui. Tu avais tellement l’habitude que Loan te fasse confiance et inversement que cette situation bancale te mettait mal à l’aise.

Cela faisait plusieurs jours que cette situation commençait à te déranger. Après votre rencontre dans la crique, tu te doutais que c’était à toi de faire le premier pas, doutant que Loan le fasse. Tu n’as jamais eu de fierté mal placée, tu sais faire le premier pas quand c’est à toi de le faire. Tu espérais juste que Loan comprendrait que c’était sa dernière chance, tu ne pouvais pas continuer à te battre pour une amitié dans laquelle elle n’était pas aussi impliquée que toi. Avant de te rendre chez Noa à l’improviste, tu passais dans une pâtisserie que tu avais remarquée quelques jours plus tôt et tu pris les petites pâtisseries favorites de tes deux amis. Vu le beau temps, tu décidais de prendre le temps de marcher jusqu’à l’immeuble de Noa. Tu y avais été souvent, tes pas te portèrent presque d’eux-mêmes devant sa porte. Tu frappais quelques coups à la porte, espérant que Loan serait là. Si Noa était là aussi, tu espérais qu’elle comprendrait que tu avais besoin de ce tête à tête avec Loan. Tu attendis plusieurs minutes et tu commençais à désespérer quand Loan ouvrit la porte. « Salut. » Dis-tu avec un sourire avant d’ajouter : « Je peux entrer ? » C’était peut-être présomptueux mais vous n’alliez pas avoir cette discussion sur le pas de la porte de toute façon.


Dernière édition par Arthur Iver le Dim 8 Avr - 13:05, édité 2 fois
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyJeu 25 Jan - 13:14

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Loan & Arthur

Les cheveux négligemment relevés en une espèce de chignon au-dessus de la tête, Loan était simplement vêtue d’un short et d’un petit débardeur en ce début d’après-midi qui s’annonçait être une après-midi ménage. Depuis que Noa lui avait fait la réflexion le jour où elle lui avait proposé officiellement d’emménager ici, la jeune femme avait appris la leçon quant au ménage le dimanche, mais aujourd’hui, ça n’était pas dimanche et Noa était partie au boulot de toute façon. De son côté, faisant principalement des services en soirée au McTavish, la jeune femme avait largement le temps de s’atteler au ménage dans la journée. A vrai dire, elle vivait presque un peu en décalé ces derniers temps, vivant plutôt de nuit en faisant les fermetures du pub, elle se levait aux environs des midi et la journée commençait alors pour elle. Elle n’était donc pas réveillée depuis bien longtemps lorsqu’elle s’était mise à faire les poussières de l’appartement. Le ménage étant fait de manière régulière, elle n’avait pas tant de boulot que ça et elle se retrouva alors rapidement à passer l’aspirateur dans la pièce principale. C’est à ce moment-là qu’elle crut entendre quelques coups frappés à la porte. Elle n’attendait personne et les visites à l’improviste étaient rares – pour ne pas dire totalement inexistantes – alors elle pensa simplement à mauvais tour de son esprit, mais elle prit néanmoins le partie de tout couper pour aller jeter un coup d’œil à l’œillère de la porte. C’est-on jamais, il aurait très bien s’agir d’un livreur apportant un paquet que Noa aurait pu commander. Elle fut cependant surprise de reconnaître le visage de la personne de l’autre côté de la porte et s’empressa alors de l’ouvrir pour faire face à Arthur. « Salut. » Le jeune homme était probablement la dernière personne qu’elle aurait imaginé voir derrière cette porte. Ils ne s’étaient plus vu depuis la fête des lumières où elle avait lâchement fuit le piège que leur avait tendu sa colocataire. Ils n’avaient pas vraiment eu l’occasion de se parler ce jour-là et depuis, Loan n’avait pas vraiment oser faire le premier pas. Elle imaginait que ça n’était pas à elle de le faire, elle n’avait pas envie de s’imposer à Arthur s’il n’avait tout simplement plus envie de la voir, ce qu’elle pouvait parfaitement comprendre au passage. Alors oui, Loan était surprise de le voir là, si bien qu’il lui avait fallut quelques longues secondes avant de secouer légèrement la tête et de répondre un ; « Salut. » à peine audible. Elle se sentait stupide à ne pas savoir réellement que faire ou que dire dans l’immédiat. Le faire entrer semblait être la moindre des politesses, mais Noa n’était même pas là et elle peinait réellement à croire qu’il puisse être là pour elle. « Je peux entrer ? » Comme coupée dans ses pensée, Loan reporta son attention sur le jeune homme, l’observant comme si elle semblait tenter d’assimiler la requête qu’il venait de lui faire. Elle devait semblait bien bête comme ça. « Euh oui. Oui, oui, si tu veux. » souffla-t-elle finalement tout en se décalant légèrement afin de laisser la place pour qu’Arthur puisse entrer. Elle ajouta malgré tout avant qu’il ne fasse un pas ; « Mais Noa n’est pas là alors… Enfin, tu peux entrer hein, je ne vais pas te claquer la porte au nez. Je peux même t’offrir un café ou autre chose à boire, mais étant donné que j’imagine que c’est elle que tu es venu voir, je ne voudrais pas te faire perdre du temps inutilement. » La jeune femme avait tenté de prendre le ton le plus détaché qui soit pour annoncer tout cela, comme si cela ne lui faisait rien, mais dans le fond, n’importe qui la connaissant un tant soit peu pouvait deviner qu’elle était nerveuse et gênée de par le simple fait qu’elle se sente obligée de déblatérer autant de mots à la seconde.
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptySam 27 Jan - 18:30

loan & arthur

Le retour de Loan n’avait pas pu tomber à un plus mauvais moment dans ta vie. Tu avais déjà tant de choses à gérer que devoir t’occuper de ton retour était quelque chose pour lequel tu n’étais pas prêt. Toutes les personnes que tu rencontrais trouvaient cela fantastique que tu aies tout de suite reconnu Abel et que tu étais devenu père mais la vérité était que tu avais fait tout cela sans réellement réfléchir aux conséquences que la présence d’un petit garçon allait avoir dans ta vie. Tu ne pouvais pas t’imaginer le laisser grandit comme toi, sans son père. Non, tu allais être là et ce sera à toi d’assumer cette transition. Mais bien entendu c’était bien plus facile à dire qu’à faire. Ces derniers mois n’avaient pas été simples. Tu apprenais à connaître Abel, tu avais cherché à déménager, Loan avait fait son retour, tu avais dû supplier Lily de te laisser acheter la maison sans te ruiner … Des petites choses qui faisaient que le retour de Loan n’arrivait pas au bon moment et avait fini par être relégué au fin fond de ton esprit. Mais il était temps que cela change et cela ne changera pas si tu ne fais pas le premier pas. Alors tu vas le faire ce premier pas, tu vas le faire aujourd’hui. Tu ne sais pas si c’est une bonne idée car s’il le faut Loan n’est pas chez Noa à cet instant précis. Tu ne sais même pas si elle travaille actuellement et où si c’est le cas, tu ne sais rien de ton amie à part qu’elle vit chez Noa et pour l’instant cette information te suffit car elle te permet d’essayer de la trouver pour lui parler. Dans tous les cas, cette discussion ne pouvait pas avoir lieu ailleurs que dans un lieu privé et fermé, on ne sait jamais ce qui peut être dit, ce qui peut se passer. Quand Loan ouvrit la porte, tu ne pus t’empêcher de remarquer qu’elle était stupéfaite de te trouver de l’autre côté en oubliant même de te saluer dans un premier temps. Etait-ce si compliqué de croire que tu pouvais faire le premier pas ? Tu savais être rancunier mais tu ne l’étais pas jusqu’à devenir méchant et irrationnel non plus. C’était des petites choses qui faisaient sentir que tu n’oubliais jamais vraiment au fond. Mais tu savais donner une autre chance aux personnes qui à tes yeux le méritaient. « Salut. » Tu souris avant de lui demander si tu pouvais rentrer. La conversation que vous deviez avoir ne pouvait pas se tenir dans les parties communes de l’immeuble de Noa dans lequel tu avais passé beaucoup de temps à certains moments de ta vie. « Mais Noa n’est pas là alors… Enfin, tu peux entrer hein, je ne vais pas te claquer la porte au nez. Je peux même t’offrir un café ou autre chose à boire, mais étant donné que j’imagine que c’est elle que tu es venu voir, je ne voudrais pas te faire perdre du temps inutilement. » Tu laissais Loan déblatérer ses paroles presque amusé de la situation. Contrairement à ce qu’elle pensait, ce n’était pas Noa que tu étais venu voir et tu étais même rassuré de savoir qu’elle n’était pas là et qu’elle ne semblait pas prête de rentrer. Cette conversation ne regardait que Loan et toi et devait être tenue en privée. Tu aimais ton groupe d’amis mais il y a des choses qui doivent être faites séparément. Et ta relation avec Loan te regardait comme celle que Camille, Noa ou Cameron entretenaient avec elle les regardait. « Ce n’est pas Noa que je suis venu voir. » Dis-tu en déposant les pâtisseries sur la table de la cuisine. « Je vous ai apporté vos pâtisseries préférées. » Dis-tu en montrant la boîte. Tu ne savais pas réellement comment aborder le sujet alors tu décidais de ne pas tourner pendant des heures autour du pot et d’être cash. « Je pense qu’il est temps que tu me dises la vérité Loan. On sait tous les deux que sans ça on est au point mort. » Dis-tu en plongeant ton regard dans le sien. Du moins c’est comme cela que tu le voyais. Si elle était incapable de te confier la vérité alors à quoioi rimait cette amitié ?
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyMar 13 Fév - 16:55

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Loan & Arthur

Si Loan s’était attendue à tomber sur Arthur en ouvrant la porte, elle aurait certainement pris la peine d’enfiler quelque chose d’un peu plus décent, ou ne serait-ce que détacher ses cheveux afin de paraître un peu moins négligée. Certes, ça n’était pas comme si le jeune homme ne l’avait jamais vu ainsi, mais elle avait comme cette impression que sa tenue n’était pas appropriée pour le moment. Enfin, il débarquait un peu sans prévenir après tout, elle ne s’était pas attendue à le voir et puis dans le fond… Quelle importance devait-il y avoir à tout cela ? Il ne devait pas être là pour elle après tout, elle n’était pas la seule à vivre dans cet appartement. Et pourtant lorsqu’elle expliqua que Noa n’était pas là pour le moment, le grand brun ne fit pas demi-tour, entrant au contraire dans l’appartement, prenant ses aises comme il l’avait fait à de nombreuses reprises dans le passé. Cet appartement, c’était un peu le leur aussi, à la bande, puisqu’ils avaient en quelques sortes installé leur QG en ces lieux, cependant, il n’en n’était plus rien depuis le retour de la jeune femme. Enfin qu’importe. Loan observa le jeune homme s’avancer dans l’appartement, allant jusqu’à la cuisine où il déposa le paquet qu’il avait dans les mains sur le comptoir. « Ce n’est pas Noa que je suis venu voir. » Ne sachant à nouveau pas exactement comment réagir, la jeune femme resta stoïque, le regard rivé vers Arthur. Cette situation lui semblait presque irréelle. Depuis leurs retrouvailles, elle avait attendu qu’il fasse le premier pas. Même si elle était parfaitement conscience qu’elle était celle qui avait eu tord dans toute cette histoire et qu’elle était celle qui lui devait des explications, cependant il fallait qu’Arthur soit prêt à l’écouter aussi et elle ne pouvait pas le forcer. Les mois avaient passé et la jeune femme avait fini par se faire une raison ; Arthur n’avait pas envie de faire ce pas vers elle, il était passé à autre chose et elle ne pouvait certainement pas lui en tenir rigueur. Mais voilà, qu’il se trouvait là, dans cette cuisine, avec des pâtisseries. « Merci. » fut tout ce qu’elle put répondre lorsqu’il avait expliqué ce qu’il y avait dans la boîte avant de reprendre la parole. « Je pense qu’il est temps que tu me dises la vérité Loan. On sait tous les deux que sans ça on est au point mort. » Leurs regards étaient scellés et un nouveau poids s’était installé sur l’estomac de la belle. Elle se sentait nerveuse, sans pour autant pouvoir réellement expliqué pour elle se sentait aussi mal. C’était si compliqué que ça d’avoir des relations avec les autres ? Si compliqué de construire quelque chose ? Nerveusement, elle se passa une main dans les cheveux tout en détournant le regard. « Je dois avouer que je ne m’attendais plus à ce que tu sois prêt à me pardonner… ou tout du moins, à ce qu’on puisse avoir cette discussion. » Le malaise pouvait clairement se lire dans sa voix. Elle qui pourtant avait pour habitude d’être aussi sûre d’elle se retrouvait presque comme un animal coincé et paniquait, ne sachant par où passer pour prendre la fuite. Du reste, elle n’avait pas envie de prendre la fuite, Arthur lui manquait, réellement. Et oui, il était plus que nécessaire qu’ils aient cette discussion. « Je… » Par où était-elle censée commencer ? Le début probablement, mais là encore… « Tu veux peut-être qu’on passe au salon, qu’on soit un peu plus confortablement installés ? Ou tu veux peut-être un truc à boire, ou autre chose ? » Elle ne cherchait pas à retarder la discussion. Ou peut-être un peu en réalité, mais toujours est-il qu’elle n’avait pas envie de bêtement balancer ce qu’elle avait à dire, ce qu’il s’était passé. Il fallait qu’elle prenne le temps d’expliquer, de donner son point de vue pour qu’Arthur puisse réellement comprendre ce qu’il s’était passé dans sa tête pour qu’elle ne se décide à partir comme ça, du jour au lendemain.
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyMer 21 Fév - 8:14

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C’était loin d’être évident pour toi, de faire ce pas en avant. Depuis le retour de Loan, un froid s’était installé dans votre groupe, sans réellement que quelqu’un en soit à l’origine mais ce retour faisait ressortir des secrets, des choses qui avaient été bien enfouies. Tu te remémores ta rencontre avec Noa dans le bar où vous aviez parlé de ce retour, quand elle t’avait avoué avoir vu Loan une dernière fois avant son départ en sachant qu’elle allait partir. Bien sûr elle ne savait pas où, il ne fallait pas exagérer non plus mais cela t’avait blessé. Pourquoi n’avais-tu pas eu droit à un dernier au revoir ? N’en valais-tu pas la peine à ce point ? Tu chassais ces pensées de ton esprit, tu poseras peut-être cette question plus tard mais avant de poser une quelconque question, tu dois laisser Loan parler. Le fera-t-elle ? Elle ne t’avait jamais réellement dit que quand tu seras prêt elle serait là pour t’expliquer ce qui s’était passé mais tu avais compris cela, implicitement dans vos dernières rencontres. Peut-être que tu te trompais mais dans ce cas, Loan devait savoir ce que cela voulait dire. Elle avait toujours été maladroite dans votre relation, depuis le début mais cela t’avait amusé et t’amuserait certainement toujours si elle n’avait pas disparu pendant dix mois sans un mot. Elle était surprise de te voir débarquer et toi tu étais soulagée qu’elle soit à l’appartement sans Noa. Cette discussion devait avoir lieu entre vous et avec personne d’autre. Et puis c’était un lieu familier dans lequel vous aviez partagé de nombreux souvenirs alors cela mettrait peut-être Loan plus à l’aise. En tout cas, elle ne s’attendait pas à te voir lui rendre visite ni à devoir te raconter son histoire. Tu n’eus aucun mal à voir son visage se figer légèrement quand tu lui annonçais la raison de ta venue. Tu n’y avais pas pensé en débarquant ainsi mais il valait certainement mieux que tu sois venu à l’improviste, évitant d’avoir droit à un discours tellement répété qu’il en perdrait tout son sens. « Je dois avouer que je ne m’attendais plus à ce que tu sois prêt à me pardonner… ou tout du moins, à ce qu’on puisse avoir cette discussion. » Tu lèves un sourcil à ces paroles. Certes, tu arrives un peu à l’improviste après plusieurs mois de silence mais cela est plutôt dû à ton déménagement et à des faits externes qu’à autre chose. Tu aurais certainement fait ce premier pas plus tôt si tu avais eu le temps de te poser avant sur ta relation avec Loan. Tu ne pouvais t’empêcher de te demander si elle n’espérait pas que vous n’ayez jamais cette discussion finalement, si elle n’espérait pas que tu ne viennes jamais lui demander des explications. Et encore une fois tu questionnes ce que pense Loan de votre amitié. « La moindre des choses c’est que je te laisse t’expliquer. On se doit au moins ça. » Dis-tu en haussant les épaules. Est-ce que des explications allaient suffire ? Peut-être pas mais ce serait un très bon pas en avant vers la construction d’une nouvelle relation de confiance et vous en aviez terriblement besoin, il faut l’avouer. « Je… Tu veux peut-être qu’on passe au salon, qu’on soit un peu plus confortablement installés ? Ou tu veux peut-être un truc à boire, ou autre chose ? » Tu secoues la tête mais tu te diriges vers le salon. Tu ne veux rien boire, pas pour l’instant. Loan est nerveuse, tu peux le voir et elle cherche certainement à gagner du temps mais tu lui as déjà laissé de longs mois pour se préparer, tu ne peux pas attendre encore des mois avant de l’écouter s’expliquer. Tu prends place dans un fauteuil du salon avant de lui dire : « Je n’ai besoin de rien pour l’instant merci. » Dis-tu avec un sourire sur les lèvres. Tu connaissais cet appartement par cœur, si une soudaine envie de boire ou de manger te prenait, tu n’aurais aucun mal à aller te servir. « Je t’écoute. » Lui dis-tu en désignant le fauteuil en face de toi. C’était maintenant ou jamais.
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyMar 3 Avr - 13:18

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Non, Loan ne s’était plus attendue à ce qu’Arthur fasse ce pas vers elle afin de savoir ce qu’il s’était passé pour qu’elle disparaisse durant dix mois sans donner de nouvelles à qui que ce soit. Dans le fond, peut-être qu’une petite partie d’elle avait espérer qu’il ne fasse jamais ce pas, qu’il laisse couler pour qu’ils voient où tout ça finirait par les mener. Il n’y avait que Ben qui était au courant de toute l’histoire, parce que peu importait ce qu’ils pouvaient en dire, avec le lien qui les unissait, elle lui avait bien dû ça et parce que leur fils était directement concerné. Il y avait Matt qui avait été mis au courant aussi, mais cet aveu avait été un accident dû à un trop plein d’alcool ingurgité en peu de temps. Même Noa qui avait été au courant du départ ne savait rien de ce qu’il s’était passé et elle n’avait jamais vraiment insisté. Mais définitivement, le lien qui la liait à Arthur était bien différent de celui qu’elle avait avec Noa. « La moindre des choses c’est que je te laisse t’expliquer. On se doit au moins ça. » Ne répondant rien, la jeune femme tenta un léger sourire tout en hochant la tête. Elle lui devait ces réponses, elle devait lui donner les cartes pour qu’il puisse faire la lumière sur ses dix mois où elle avait tenté de se faire oublier, mais tentant de gagner un peu de temps, elle lui proposa quelque chose à boire. Arthur déclina la proposition, prenant cependant la direction du salon où il s’installa. La serveuse se laissa tomber sur le canapé d’en face, tentant de rassembler ses esprits pour ne pas commettre d’impair en racontant toute cette histoire. « Je t’écoute. » Mal à l’aise, la jeune femme se mordilla la lèvre et baissa les yeux vers ses mains qu’elle avait liées. C’était le moment ou jamais, elle lui devait au moins ça, elle lui devait la vérité pour qu’Arthur puisse décidé de lui-même si cela valait la peine de lui faire à nouveau confiance ou non. « C’est… Au-delà du fait que c’était lâche de partir comme ça, ce qu’il s’est passé n’est pas vraiment glorifiant, c’est pour ça que… enfin, que j’ai préféré juste disparaître. » commença-t-elle, le regard toujours baissé. Ca n’était pas avec ça qu’elle allait assouvir la curiosité d’Arthur, mais il fallait bien qu’elle commence par quelque chose. « Je sais même pas par quoi commencer en fait. » lâcha-t-elle, dans un bref rire nerveux tout en se passant une main dans les cheveux. Elle releva ensuite la tête et posa son regard sur le jeune homme, comme pour se donner un peu de courage. « Tout a commencé avec le décès de ma mère. » Arthur savait que la jeune femme n’avait plus de contact avec sa mère depuis des années, le décès de cette dernière était arrivé un peu comme un cheveu sur la soupe, l’entourage de Loan avait été surpris d’apprendre qu’elle vivait d’ailleurs encore à Brisbane. « Comme tu le sais, je ne lui parlais plus depuis des années… En réalité, je sais même pas si elle a vraiment endossé son rôle de mère pour moi, mais quand j’ai eu besoin d’elle, quand Adam est né, j’ai cru qu’elle pourrait m’aider… Elle m’a claqué la porte au nez et j’ai définitivement tiré un trait sur elle. Ce que je ne savais pas, c’est que ce qui lui permettait de vivre, c’était l’argent de types pas vraiment fréquentables. » Pas fréquentables, c’était le cas de le dire. Si elle l’avait su plus tôt, est-ce que cela aurait changé quoi que ce soit ? Probablement pas, mais qu’importe. « Quand elle est morte, y a un de ces types qui est venu me voir pour me demander de rembourser ses dettes… Tu imagines bien que j’ai refusé. Je peinais déjà moi-même à joindre les deux bouts, alors rembourser des dettes qui ne m’appartenaient pas et qui ne me regardaient en aucun cas, ça ne m’intéressait pas. Sauf qu’ils ont menacé de s’en prendre à Adam… Et je pouvais pas laisser passer ça. » Si Loan ne méritait clairement pas le titre de mère exemplaire, elle non plus, il était tout simplement hors de question qu’elle laisse qui que ce soit s’en prendre à son fils. Elle l’avait laissé aux soins de son père pour qu’il vive bien justement et il était impensable qu’il lui arrive quoi que ce soit. « La somme qu’elle devait était énorme… Bien plus que tout ce que je pouvais avoir de côté. Il me fallait beaucoup d’argent. Rapidement… » Sans pouvoir se contrôle, la jeune femme faisait passer un sale quart d’heure à ses doigts, triturant nerveusement les petites peaux autour de ses ongles. Elle avait à présent le regard baissé, elle n’avait pas envie d’affronter celui de son ami face à ce qu’elle allait à présent lui raconter. « Je suis partie à Toowoomba et j’ai bossé dans une boîte là-bas. Un club… Je dansais, ça payait bien, j’étais logée et mon boss ne prenait pas tant que ça sur ce que je gagnais… J’ai pu rembourser une grosse partie de ce que ma mère devait, mais… c’est pas comme si c’était vraiment évident à vivre. Du coup, je suis rentrée. » Elle avait besoin de revoir Adam, de voir qu’il allait bien, pouvoir veiller sur lui. « J’ai… C’était pas la meilleure solution, ça n’excuse rien… mais c’est ce qui me semblait le plus facile sur le moment. » conclut-elle finalement dans un haussement d’épaules sans même oser redresser la tête.
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyDim 8 Avr - 13:27

loan & arthur

Tu n’avais aucun mal à te douter que Loan aurait préféré que tu ne viennes jamais lui demander des comptes. Elle aurait sans doute préféré que tu laisses couler et que tu passes l’éponge. Malheureusement, ce n’était pas comme cela que tu fonctionnais. Loan n’avait pas vraiment trahi ta confiance mais il était clair qu’elle avais été incapable de te faire confiance il y a dix mois, même pas assez pour te dire qu’elle partait et tu ne pouvais nier que cela t’avait fait mal. Aujourd’hui, tu avais besoin de réponse. Car à tes yeux, Loan avait fui, elle avait fui quelque chose et tu avais besoin de savoir quoi. Qu’est-ce qui pouvait bien valoir le coup de fuir pendant dix mois sans donner de nouvelles ? Tu n’en savais rien. Car même si tu n’avais pas vraiment pu compter sur ta famille tout au long de ta vie, tu avais la chance d’avoir de très bons amis sur lesquels tu t’étais toujours appuyé pour te relever. La fuite n’avait pour toi jamais été une option et pourtant, elle aurait pu l’être car tu avais à une époque bien des raisons de fuir. Mais tu ne l’avais pas fait, tu avais affronté tout ce que l’on avait mis sur ton chemin et tu espérais en être sorti plus grand. Tu savais que Loan n’avait pas vraiment de famille, c’était un peu comme toi alors tu t’étais dit qu’elle se reposerait sur vous si elle rencontrait des problèmes mais non, elle avait préféré fuir. Elle essayait de gagner du temps mais tu estimais lui en avoir donné bien assez. Maintenant il était temps qu’elle s’explique sinon elle ne pouvait pas espérer que tout rentre dans l’ordre. Loan comprit qu’elle ne pouvait plus gagner du temps et qu’elle devait s’expliquer ce qui te soulagea car tu en avais marre de devoir insister et de passer pour celui qui ne comprenait rien. Tu avais envie de comprendre, un point c’est tout. « C’est… Au-delà du fait que c’était lâche de partir comme ça, ce qu’il s’est passé n’est pas vraiment glorifiant, c’est pour ça que… enfin, que j’ai préféré juste disparaître. Je sais même pas par quoi commencer en fait. Tout a commencé avec le décès de ma mère. » Vu la manière dont elle commence, tu crains réellement le pire. Loan n’était pas quelqu’un qui était humiliée à la moindre petite chose alors si elle t’annonçait que ce n’était pas glorifiant, tu ne pouvais t’empêcher de te demander ce que son histoire allait contenir. Tu avais déjà le point de départ, la mort de sa mère, femme que tu n’avais jamais rencontré. « Comme tu le sais, je ne lui parlais plus depuis des années… En réalité, je sais même pas si elle a vraiment endossé son rôle de mère pour moi, mais quand j’ai eu besoin d’elle, quand Adam est né, j’ai cru qu’elle pourrait m’aider… Elle m’a claqué la porte au nez et j’ai définitivement tiré un trait sur elle. Ce que je ne savais pas, c’est que ce qui lui permettait de vivre, c’était l’argent de types pas vraiment fréquentables. Quand elle est morte, y a un de ces types qui est venu me voir pour me demander de rembourser ses dettes… Tu imagines bien que j’ai refusé. Je peinais déjà moi-même à joindre les deux bouts, alors rembourser des dettes qui ne m’appartenaient pas et qui ne me regardaient en aucun cas, ça ne m’intéressait pas. Sauf qu’ils ont menacé de s’en prendre à Adam… Et je pouvais pas laisser passer ça. » Maintenant qu’Abel est entré dans ta vie, tu peux comprendre ce besoin de protéger son enfant à tout prix. Bien sûr que tu peux le comprendre. Mais cette histoire vient te donner un coup sur la tête. Entre Noa qui se fait accuser de meurtre et Loan qui doit rembourser des dettes à un groupe limite mafieux, tu commences à te demander s’il ne faut pas que tu fasses attention à toi car votre groupe d’amis semble touché par des affaires bien louches. Ca te fait de la peine de ne pas avoir su, de ne pas avoir pu épauler ton amie à travers cette épreuve. « La somme qu’elle devait était énorme… Bien plus que tout ce que je pouvais avoir de côté. Il me fallait beaucoup d’argent. Rapidement… Je suis partie à Toowoomba et j’ai bossé dans une boîte là-bas. Un club… Je dansais, ça payait bien, j’étais logée et mon boss ne prenait pas tant que ça sur ce que je gagnais… J’ai pu rembourser une grosse partie de ce que ma mère devait, mais… c’est pas comme si c’était vraiment évident à vivre. Du coup, je suis rentrée. J’ai… C’était pas la meilleure solution, ça n’excuse rien… mais c’est ce qui me semblait le plus facile sur le moment. » Tout affronter seule. C’était ce que Loan avait longtemps fait très certainement et c’était ce qui lui était apparu comme la bonne solution. Tu n’avais aucun mal à comprendre son point de vue mais tu restais frustré. Vraiment frustré de ne pas avoir pu aider ton amie, de t’être fait du souci à juste titre apparemment car il y avait du souci à se faire. Mais il y a une partie de son récit qui attira ton attention : « Et la partie que tu n’as pas pu rembourser, ils t’en ont fait cadeau ? » Ne pus-tu t’empêcher de lui demander. Tu n’étais pas très renseigné sur les mafias mais tu doutais que c’était le genre d’organisation à offrir des rabais. Tu imaginais qu’ils appliquaient plutôt des taux d’intérêt. « Je suis désolé que tu aies eu à faire face à ça tout seule. » Lui dis-tu car c’était une situation merdique dans laquelle elle était tombée sans rien demander et elle n’avait pas cherché votre soutien. « Je comprends que tu n’aies pas voulu mettre Adam en danger mais tout quitter sans un mot et sans une nouvelle c’est … Je sais que tu es habituée à tout encaisser toute seule mais si tu ne nous laisses pas la possibilité de t’épauler, on ne pourra jamais le faire. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu n’avais pas des dons de voyance, jamais tu n’aurais pu imaginer ce qui était en train de se passer dans la vie de Loan. « Peut-être que finalement ma famille n’est pas si terrible que ça. Mon père est un sacré connard mais il a refait sa vie et a épongé lui-même ses dettes, je doute entendre parler de lui de nouveau. » Dis-tu pour détenre l'atmosphère. Sa nouvelle progéniture avait fait une courte apparition dans ta vie, une progéniture à qui tu avais fait comprendre qu’il était préférable de ne plus venir te voir.
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptySam 14 Avr - 18:09

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Loan & Arthur

Il fallait bien y passer. Loan savait parfaitement qu’il était inutile de tourner autour du pot pendant des heures, Arthur risquerait de finir par s’impatienter, mais en même temps… Elle ne savait pas par où commencer, ni même comment annoncer les choses. Tout déballer de but en blanc, sans chercher à faire de détour semblait être la solution la plus facile, y aller simplement comme on arracherait un pansement d’un coup sec. Mais en même temps, Arthur méritait quelques informations supplémentaires. Il n’était pas n’importe qui et simplement lui dire qu’elle était partie remuer des fesses pour se faire un peu de fric plus rapidement ne serait pas suffisant. Alors après un instant de réflexion, la jeune femme se lança, commençant par le début avec le décès de sa mère et les dettes qu’elle lui avait laissées sur le dos. Ces types louches qui étaient venu la voir pour lui réclamer de l’argent, menaçant de s’en prendre à Adam si elle refusait de coopérer. D’un œil extérieur, c’était une histoire digne d’une série policière débile. Jusqu’à ce qu’on l’accoste, jamais Loan n’aurait cru qu’il y avait un tel genre de trafic en ville et pourtant, elle baignait encore actuellement en plein dans ces combines. Tout en poursuivant son récit, la jeune femme ne releva pas une seule fois le regard en direction de son ami. Si se retrouver avec des dettes louches sur le dos n’était pas ce qu’il y avait de plus valorisant, elle redoutait à présent que le regard du jeune homme change à son égard alors qu’elle lui avouait finalement avoir gagner sa vie en dansant dans une boîte. Certes, ça n’était pas comme si Arthur n’avait jamais eu l’occasion de la voir en petite tenue, ils avaient eu l’occasion à plusieurs reprises d’apprendre à se connaître sous bien des coutures, mais ça n’avait rien de comparable. Elle avait pour ainsi dire vendu son corps pour se faire de l’argent, alors même si en soit, pouvoir se permettre une telle activité pouvait être flatteur dans le sens où elle était assez bien fichue pour se faire de l’argent ainsi, ça n’en restait pas moins totalement dégradant pour la jeune femme qu’elle était. Elle conclut finalement son récit dans un haussement d’épaules, sans pour autant oser relever la tête. Un silence s’installa brièvement avant qu’Arthur ne se décide à prendre la parole. « Et la partie que tu n’as pas pu rembourser, ils t’en ont fait cadeau ? » Un léger rire nerveux échappa à la belle. Si seulement. « Je suis encore occupée de rembourser… Ca va moins vite, ça leur plaît pas vraiment, mais je fais ce que je peux. » souffla-t-elle. Oui, elle faisait comme elle pouvait, avec ce qu’elle avait. Elle n’avait pas d’autre choix de toute façon. Elle avait essayé de faire en sorte d’avoir un prêt à la banque, histoire de se débarrasser de ces espèces de mafieux et de rembourser cet argent plus légalement, avec l’esprit plus léger, mais la banque lui avait claqué la porte au nez. « Je suis désolé que tu aies eu à faire face à ça tout seule. » Cette fois, la jeune femme osa redresser le visage pour croiser le regard de son ami. Elle le savait sincère dans ses paroles et elle lui adressa un sourire contraint tout en haussant à nouveau les épaules. « Ne le sois pas, j’ai fini par m’y faire. » Loan avait toujours fonctionné seule. Certes, elle avait eu droit à un coup de pouce par-ci par-là quand il l’avait vraiment fallu, mais en dehors de ça, dès son plus jeune âge, elle avait appris à se débrouiller seule, à travailler pour obtenir ce dont elle avait envie ou besoin. Depuis toujours, elle faisait comme elle pouvait sans vraiment chercher à demander de l’aide. « Je comprends que tu n’aies pas voulu mettre Adam en danger mais tout quitter sans un mot et sans une nouvelle c’est … Je sais que tu es habituée à tout encaisser toute seule mais si tu ne nous laisses pas la possibilité de t’épauler, on ne pourra jamais le faire. » En écho au langage corporel du jeune homme, Loan haussa à nouveau les épaules. Certes, si elle ne parlait pas, personne ne pouvait deviner ce qu’il se passait ou imaginer qu’elle avait besoin d’aide, mais après ? Aller se plaindre y changerait quoi ? « M’épauler ? Qu’est-ce que tu veux y faire, Arthur ? Une petite tape sur l’épaule accompagné d’un “allez courage, ça va aller” ? Tu sais de toute façon que je ne suis pas du genre à gratter la pitié ou la compassion. » Les mots n’étaient pas agressif, il s’agissait juste d’une constatation. Même si elle n’avait pas été l’amie idéale, la jeune femme avait conscience qu’Arthur la connaissait assez pour savoir qu’elle n’était pas du genre à se plaindre ou à demander de l’aide. C’était comme ça. « Peut-être que finalement ma famille n’est pas si terrible que ça. Mon père est un sacré connard mais il a refait sa vie et a épongé lui-même ses dettes, je doute entendre parler de lui de nouveau. » Un léger éclat de rire échappa à la service. Un rire plus sincère cette fois. Elle voyait où Arthur voulait en venir et elle lui était reconnaissante de tenter de détendre un peu l’atmosphère. « Comme quoi… C’est pas donné à tout le monde d’avoir une famille normale… » souffla-t-elle finalement tout en priant silencieusement que son père à elle ne finisse pas par refaire surface d’une quelconque façon dans sa vie avec un autre lot de soucis à gérer. Elle n’avait plus de nouvelle de sa part depuis ses six ans, mais qui sait… Elle avait bien compris qu’on n’était à l’abris de rien et que ce genre de connerie, ça n’arrive pas qu’aux autres. « Bon et sinon, t’es sûr que tu ne veux rien à boire ? On pourrait voir à partager les pâtisseries que tu as apportées... »
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyMar 17 Avr - 20:45

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Le moment fatidique était enfin arrivé. Loan ne se doutait pas en se levant ce matin qu’elle allait te trouver sur le pas de sa porte et que c’était aujourd’hui qu’elle devrait te donner des explications. Et pourtant, vous êtes bel et bien là et il est hors de question que tu repartes sans tes réponses. Si Loan était bel et bien de retour à Brisbane, il fallait que vous ayez cette discussion. Tu ne savais pas si votre relation pouvait redevenir ce qu’elle était mais en repartant du bon pied, vous pourriez en construire une nouvelle qui sera peut-être encore meilleure que celle que vous aviez enterrée. En ce moment, il semblait que les explications soient de mise car tu avais été dans le même genre de situation avec Lily quelques semaines plus tôt et tu avais pu comprendre à quel point c’était nécessaire. Tu avais toujours du mal à accepter le départ de Lily, malgré ses explications mais au moins, tu avais eu sa version des faits et tu pouvais faire la paix avec toi-même à ce sujet. Pour Loan, la séparation a été moins violente mais elle t’a déçue car tu avais pensé qu’elle se tournerait vers toi, qu’elle se tournerait vers vous s’il lui arrivait quelque chose mais finalement il semblait que tu t’étais trompé. Quand elle comprit qu’elle ne pouvait plus y échapper, Loan se mit à te raconter son histoire, l’élément déclencheur qui l’avait poussée au départ il y a de cela plus de dix mois. L’histoire qu’elle te racontait te faisait penser aux séries policières que tu regardais de temps en temps à la télévision ou sur Netflix. Tu avais traversé des épreuves dans ta vie et vécu pas mal de chose mais tu n’avais jamais été réellement inquiété par la criminalité et ce qui va avec. Brisbane est une ville plutôt calme dans laquelle tu as du mal à envisager une grande violence. Cette dernière est cachée c’est évident. Tu te sens impuissant par rapport à l’histoire qu’elle te raconte mais tu ne peux t’empêcher de t’inquiéter quant à cette somme qu’elle n’a toujours pas remboursée. « Je suis encore occupée de rembourser… Ca va moins vite, ça leur plaît pas vraiment, mais je fais ce que je peux. » Tu hoches la tête mais les questions se multiplient dans ton esprit. Tu n’es pas assez idiot pour te dire que tu pourras aller parler avec ces types et les faire changer d’avis. Par contre, il y a quelque chose que tu ne comprends pas. Pourquoi ne pas avoir attendu d’avoir tout remboursé pour revenir ? Cela aurait éloigné la menace d’Adam et puis elle vous avait tous laissés sans un mot alors pourquoi revenir maintenant ? « Pourquoi est-ce que tu n’es pas resté là-bas jusqu’à la fin du remboursement ? S’ils ne sont pas contents, est-ce que tu ne prends pas le risque de remettre Adam en danger ? Et si tu refuses tout soutien de notre part alors pourquoi maintenant ? » Ne pus-tu t’empêcher de lui demander. Ce n’était pas une critique, ni un reproche mais tu ne comprenais pas pourquoi elle avait fait tous ces sacrifices pour au final ne pas avoir rembourser la totalité de la somme pour l’instant et donc courir le risque de mettre les mauvaises personnes en colère. Tu ne pus t’empêcher de regretter et de t’excuser que Loan ait eu à faire face seule mais cela ne semblait pas la déranger. « Ne le sois pas, j’ai fini par m’y faire. » Tu avais pensé qu’avec les années qu’elle avait passé avec toi, avec Noa, avec Isaac et avec Nicolas, elle aurait compris qu’elle n’avait pas à faire face à la vie toute seule mais apparemment les vieux réflexes étaient tenaces et tu ne pouvais rien y changer. Tu n’ajoutes rien à ce sujet car il n’y a rien à ajouter. Par contre, tu lui dis de manière claire que vous ne pouvez pas deviner quand cela ne va pas si elle ne vous dit rien. Tu aurais aimé pouvoir l’épauler mais on ne t’avait même pas laissé le choix. « M’épauler ? Qu’est-ce que tu veux y faire, Arthur ? Une petite tape sur l’épaule accompagné d’un “allez courage, ça va aller” ? Tu sais de toute façon que je ne suis pas du genre à gratter la pitié ou la compassion. » Ce n’était ni une histoire de pitié, ni une histoire de compassion, pas pour toi en tout cas. Vous auriez pu de temps en temps lui rendre visite, lui changer les idées sur un de ses jours de congés, lui montrer que vous étiez là si la situation devenait insoutenable. Pour toi, votre groupe d’amis était un système de secours sur lequel tu te reposais régulièrement. « On n’aurait rien pu faire. Mais on aurait pu essayer de te changer les idées, de te remonter le moral. D’être là tout simplement dans les moments difficiles. Car tu l’as dit toi-même, ce n’était pas facile à vivre. Et contrairement à ce que tu penses, ce n’est pas de la pitié ou de la compassion. Pour moi c’est ça être un bon ami. » Toi non plus tu n’avais pas eu envie de voir grand monde quand tu avais commencé une dépression après le départ d’Amelia. Mais tu avais été reconnaissant à ton entourage d’insister car même si tu ne voyais pas le bénéfice immédiat de tout ça, il était évident qu’il y en avait eu un. Tu essayais ensuite de détendre l’atmosphère ce qui fonctionna car Loan laissa échapper un petit rire. « Comme quoi… C’est pas donné à tout le monde d’avoir une famille normale… Bon et sinon, t’es sûr que tu ne veux rien à boire ? On pourrait voir à partager les pâtisseries que tu as apportées... » Tu avais posé la boîte achetée sur la table quelques mètres plus loin. Tu hoches la tête avant de lui répondre : « Je ne dis jamais non à du sucré. Et je boirai un peu n’importe quoi, ce qui te tente. » Lui dis-tu avec un clin d’œil. Tu faisais régulièrement du sport ce qui t’avait toujours permis de garder la ligne. « Tu as revu Adam ? » Lui demandas-tu conscient de ne pas avoir pris des nouvelles de son fils depuis son retour.
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyMar 1 Mai - 16:05

Aujourd’hui, tu passes la journee avec Nicolas. C'est ton jour off et tu propose à ton ami de profiter du beau temps avec toi. Ça fait déjà plus d'une heure que tu es partie et tu te rends compte au moment de l’enlasser que tu as oublié une chose très importante chez toi : son cadeau de Noël. En effet, tu ne l'as toujours pas vu depuis l’événement et comme c’était une habitude pour toi de faire des petits gestes pour tes amis, même si tu l'aurais revu seulement trois mois plus tard, tu lu aurais offert à ce moment-là. Il vaut mieux tard que jamais comme on dit. Je fais comme si de rien n’était, sans lui en parler. D’après tes plans, vous passerez pas très loin de l'appartement un peu plus tard et tu pourras aller le récupérer.
Le programme pour la journée : boire un verre à kangaroopoint, aller chercher la voiture de Nico et foncer à Goldcoast pour profiter de la plage et de l’océan. Et c’est au moment d'aller prendre la voiture de ton ami que tu pourras passer chez toi. C'est d'ailleurs le moment. Tu prétexte à ton ami que tu as oublié ton téléphone, par chance tu ne l'as pas utilisé devant lui pour le moment. Il accepte de t’accompagner, après tout vous n'habitez pas très loin l’un de l'autre.
Vous arrivez devant ton immeuble et Nico attend tranquillement en bas que tu ailles récupérer ton smartphone. Quand tu entres chez toi, tu as la surprise de tomber face à Arthur et Loan, tu ne t'y attendais pas du tout. «tiens, salut ! » tu t’approches rapidement d'eux pour les embrasser un à un. « ça fait plaisir de vous voir tous les deux ! Je suis avec Nico, enfin il est en bas, on bouge à GoldCoast, si ça vous dit ! » Tu ignores ce que tu interromps comme conversation mais ça avait l'air sérieux. « je ne fais que passer… » tu files dans ta chambre pour prendre le paquet cadeau et te repasses par le salon. « on va chercher sa voiture, envoyez un message si ça vous branche » mais tu n’espères grand-chose cependant. Tu finis par disparaître aussi rapidement que tu es venu. Nico est toujours là à t’attendre et tu peux enfin lui offrir le cadeau, assez fière du petit stratagème que tu as mis en place.
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyLun 7 Mai - 16:40

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Loan & Arthur

Est-ce qu’elle se sentait libérer d’avoir parlé de tout ce qu’il s’était passé pour elle à Arthur ? Peut-être un peu, mais d’un autre côté, Loan voulait laisser toute cette histoire derrière elle. Certes, elle avait parfaitement conscience du fait que ses proches avaient le droit de savoir ce qu’il s’était passé durant ces dix mois de silence total et en même temps, revenir sur cette période lui donnait l’impression de régresser. Revenir en arrière, revenir sur ses mauvais choix et sur une partie de sa vie dont elle n’était clairement pas fière. Seulement oui, Arthur était en droit de savoir et le fait qu’il sache à présent leur permettrait peut-être d’aller de l’avant et de justement laisser ce pan de l’histoire là où il devait être ; derrière eux. « Pourquoi est-ce que tu n’es pas resté là-bas jusqu’à la fin du remboursement ? S’ils ne sont pas contents, est-ce que tu ne prends pas le risque de remettre Adam en danger ? Et si tu refuses tout soutien de notre part alors pourquoi maintenant ? » Un soupir échappa à la jeune femme qui se passa nerveusement une main dans les cheveux. Si jusqu’alors elle peinait à regarder son ami dans les yeux, son regard se faisait d’autant plus fuyant à présent. « T’as qu’à aller dandiner du cul devant des crevards pour quelques billets et on verra combien de temps tu tiendras. » C’était sorti sur un ton un peu amer, sans qu’elle ne cherche réellement à se contenir. Loan était plutôt connue pour son franc parler et sa façon de dire les choses sans tourner autour du pot. Cela dit, Arthur n’avait pas à pâtir d’une quelconque mauvaise humeur de la part de la jeune femme, alors elle se redressa et jeta un regard d’excuse en direction de son ami. « La situation n’est pas idéale, je te l’accorde, mais… J’ai plus ou moins un arrangement avec ces types, je continue de leur verser de l’argent tous les mois. La somme est moindre, mais je suis régulière et ça semble leur convenir pour le moment. » Elle haussa doucement les épaules, presque résignée. Oui, ça semblait leur convenir pour le moment et c’était l’essentiel. S’il fallait que la donne change ? Et bien elle aviserait à ce moment-là. « Ben est au courant de l’affaire et il est là pour s’occuper d’Adam. J’avais besoin de revenir par ici et de tenter de renouer avec une vie normale. J’avais rien là-bas. Rien ni personne… ça devenait insupportable. » Qu’il le comprenne ou pas, au final, ça n’avait que peu d’importance, elle tentait d’être le plus honnête possible dans les réponses qu’elle fournissait. Vivre à Toowoomba avait été un calvaire. Certes le patron qui l’employait n’était pas un mauvais bougre, mais ça ne restait que le propriétaire d’une boîte de strip-tease. Certes, il n’y avait jamais vraiment eu de conflit avec les autres filles bossant dans la boîte, mais ça ne restait que d’autres strip-teaseuses. Elle n’avait tisser aucun lien et n’avait pas chercher à le faire non plus. Son but avait été d’amasser de l’argent et quand un parfait inconnu lui avait glisser une énorme liasse, elle avait saisi l’opportunité de s’offrir un billet de retour pour Brisbane. « On n’aurait rien pu faire. Mais on aurait pu essayer de te changer les idées, de te remonter le moral. D’être là tout simplement dans les moments difficiles. Car tu l’as dit toi-même, ce n’était pas facile à vivre. Et contrairement à ce que tu penses, ce n’est pas de la pitié ou de la compassion. Pour moi c’est ça être un bon ami. » Le cœur de la jeune femme se gonfla et une boule se forma dans sa gorge. Elle osa néanmoins relever le regard vers le jeune homme et elle lui adressa un maigre sourire. « J’en prend note. » souffla-t-elle finalement, un brin timide pour la peine. Ca n’était clairement pas dans les habitudes de Loan d’être gênée pour quelque chose, mais dès que ça touchait tout ce qui était attrait à l’amitié, elle se sentait clairement toute petite. Elle apprenait encore aujourd’hui et le chemin semblait encore bien long jusqu’à ce qu’elle puisse comprendre tous les aspects de ce qu’était une bonne amitié.

Finalement, la légèreté reprit place dans le salon. Arthur plaisanta sur sa famille, elle répondit sur le même ton puis proposa finalement de déguster les pâtisseries qu’il avait apporté. Il n’était à présent plus question de gagner un peu de temps ou quoi que ce soit, mais juste de profiter du moment pour tenter de rattraper un peu le temps perdu. « Je ne dis jamais non à du sucré. Et je boirai un peu n’importe quoi, ce qui te tente. » Loan hocha alors la tête avant de s’extirper du canapé où elle était installée pour retourner du côté de la cuisine. « Café, ça te va ? » lança-t-elle par-dessus son épaule tout en sortant deux tasses d’une armoire et de mettre en route la machine. Elle attrapa ensuite la boîte de pâtisseries ainsi qu’une assiette sur laquelle elle pourrait les disposer. « Tu as revu Adam ? » La jeune femme s’apprêtait à répondre, mais la porte de l’appartement s’ouvrit à ce moment précis sur une tornade brune. « Ca fait plaisir de vous voir tous les deux ! Je suis avec Nico, enfin il est en bas, on bouge à GoldCoast, si ça vous dit ! » Avant même que qui ce soit n’ait eu le temps de répondre, Noa filait déjà droit dans sa chambre. Loan adressa alors un regard à la fois intrigué et amusé à Arthur qui se trouvait toujours au salon et une fois de plus, avant même que l’un des deux n’ait eu l’occasion d’ouvrir la bouche, Noa refaisait irruption dans le salon, signalant qu’ils allaient récupérer la voiture de Nicolas avant de filer aussi rapidement qu’elle était arrivée. « Je crois qu’elle est pressée… » lança-t-elle dans un éclat de rire après avoir fixé pendant quelques secondes la porte de l’appartement. « Ca te dit ? » demanda-t-elle finalement tout en reportant son attention sur Arthur. Après tout, l’essentiel de la conversation était à présent passé, ils pouvaient très bien rejoindre le reste de la bande pour une virée tous ensemble.
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Message(#)on the path of forgiveness - loan EmptyDim 13 Mai - 10:11

on the path of forgiveness.
Loan & Arthur

Après le récit que venait de te faire Loan, tu ne pouvais t’empêcher d’être inquiet pour elle. Tu avais l’impression d’être dans une mauvaise série policière et l’idée que ton amie doive encore de l’argent à un gang de Brisbane ne te rassurait pas du tout. Tu n’avais jamais côtoyé ce milieu et tu espérais ne jamais le côtoyer mais tu avais du mal à voir ces gens comme des gens raisonnables. Voilà pourquoi tu ne pus t’empêcher de demander à Loan pourquoi elle n’était pas restée là où elle était jusqu’à la fin du remboursement. Après tout, la vie de son fils pouvait être en danger de nouveau et si c’était pour cela qu’elle était partie, c’était à tes yeux une question valable. Tu lui aurais donné l’argent si tu l’avais pour qu’elle puisse acheter sa liberté. Le problème c’est que tu venais d’acheter une maison et que tes finances allaient mettre un peu de temps à se remettre de cet achat immobilier. Tu étais loin d’être pauvre mais ton salaire de professeur n’était pas le plus élevé non plus. Ta question sembla faire tiquer Loan qui ne tarda pas à te répondre de manière cinglante : « T’as qu’à aller dandiner du cul devant des crevards pour quelques billets et on verra combien de temps tu tiendras. » Ta question avait été à tes yeux innocente, tu ne jugeais pas ton amie mais tu ne pouvais t’empêcher de te poser des questions par rapport au récit qu’elle t’avait fait, par rapport à ce qu’elle te racontait maintenant. Tu n’avais aucun mal à imaginer que ce ne devait pas être simple d’où ta remarque sur le fait qu’elle s’était privée elle-même de votre soutien. « La situation n’est pas idéale, je te l’accorde, mais… J’ai plus ou moins un arrangement avec ces types, je continue de leur verser de l’argent tous les mois. La somme est moindre, mais je suis régulière et ça semble leur convenir pour le moment. Ben est au courant de l’affaire et il est là pour s’occuper d’Adam. J’avais besoin de revenir par ici et de tenter de renouer avec une vie normale. J’avais rien là-bas. Rien ni personne… ça devenait insupportable. » Tu avais envie de croire que tout était aussi simple. Tu avais envie de croire que ces gars comme elle les appelait se contentaient de cet arrangement. Tu espérais pour Loan que cela dure et qu’ils n’aient pas soudainement besoin de plus d’argent parce que si c’était le cas, elle allait faire quoi ? Maintenant qu’elle était de retour, elle ne pouvait pas repartir en fuite, elle sera obligée de se tourner vers vous d’une manière ou d’une autre et vers Ben. Tu ne connaissais pas bien le père de l’enfant de ton amie, tu ne le connaissais pas du tout même mais il était sans doute mieux que leur fils reste chez lui pour l’instant. Tu ne pus t’empêcher de penser à ta situation soudainement et tu espérais que ton père avait réellement épongé ses dettes. Tu n’avais pas entendu parler de lui depuis un moment mais pas assez longtemps à tes yeux. Il semblait avoir refait sa vie et vivre tout à fait normalement et dans la légalité donc tu croisais les doigts pour que cela dure. Le reste tu ne voulais rien savoir. « Je ne cherchais pas à te reprocher d’être rentrée, je cherche simplement à comprendre. » Dis-tu pour te défendre de sa première remarque cinglante. Ce n’était pas facile pour elle de te confier tout cela mais ce n’était pas facile pour toi de tout assimiler et de bien réagir tout de suite. Tu n’étais pas parfait, surtout pas dans ce genre de situation. « Tu as bien fait de rentrer si c’est mieux pour toi. J’espère que tes créanciers sauront être compréhensifs sur le long terme, c’est le plus important. » Tu l’espérais de toutes tes forces, tu ne pouvais faire que ça car tu ne voulais pas qu’il arrive quoi que ce soit à ton amie et à sa famille. Mais le sujet était plus ou moins clôt pour l’instant. Tu ne savais pas où ces révélations vous amenaient dans votre amitié mais elles vous permettaient de repartir du bon pied, de ne rien vous cacher pour mieux avancer. C’était comme cela que tu voyais les choses en tout cas. Tu ne pus t’empêcher de dire à Loan que vous auriez pu être là de temps en temps pour lui changer les idées parce que c’était ça être un bon ami à tes yeux. « J’en prend note. » Tu hoches la tête sans rien ajouter de plus. Vous ne pouviez pas revenir dans le passé, vous ne pouviez pas changer les choses alors rien ne servait de ressasser plus longtemps le sujet.

L’atmosphère se détendit ensuite alors que tu sortais une petite blague sur ton père. C’était nécessaire pour passer à autre chose, essayer de sortir de cette mauvaise passe pour construire autre chose. « Café, ça te va ? » Un sourire se dessine sur ton visage alors que tu lui dis : « Un café c’est parfait. » Tu ne sais pas réellement où vous en êtes, comment repartir mais vous pouviez essayer autour de ces pâtisseries que tu avais amenées. Parce qu’au final, Loan faisait partie intégrante de cette famille que tu avais construire depuis des années avec tes amis et tu ne voulais pas reproduire le même schéma qu’avec tes sœurs, tu ne voulais pas perdre ces personnes si chères pour toi et si cela voulait dire écouter et pardonner, tu devais le faire. A ton rythme mais tu devais le faire. Alors que tu demandais à Loan si elle avait revu son fils, Noa apparut soudainement dans l’appartement. Elle venait chercher quelque chose car Nicolas l’attendait en bas pour aller profiter de la soirée. Un sourire se dessina sur ton visage alors que tu voyais ton amie rentrer et sortir sans réellement faire attention à vous. « Je crois qu’elle est pressée… Ca te dit ? » Tu n’avais rien de prévu ce soir alors pourquoi pas ? Vous aviez tout dit, il fallait maintenant passer à autre chose et quoi de mieux que commencer à reconstruire votre relation entourés de vos amis ? « Allons-y. » Lui dis-tu en te levant et en prenant la direction de la porte de l’appartement. Tes clés de voiture en main, tu attendis que Loan te rejoigne dans la voiture et vous ne tardiez pas à rejoindre Nicolas et Noa pour une petite soirée ensoleillée.
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